VTT MURET

Labruguiere

  • Labruguière 24/03/2024

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    Après deux sorties consécutives très agréables du côté de Citou, nous revoilà à la recherche d’un spot de ride pour ce week-end. Et pour faire du tort à cette bonne vieille expression du jamais deux sans trois, cette fois-ci nous n’irons pas à Citou mais à Labruguière.

    Et ça ne sera pas une voiture mais bien 2 véhicules au rendez-vous pour cette sortie dominicale.

    La première voiture au départ de Toulouse sera composée de Marc, Fabrice, Jérôme, Julien et moi-même. Quant à la deuxième, Baptiste va nous rejoindre directement sur place pour rouler avec nous une partie de la journée.

    Contrairement au week-end précédent, nous ne serons pas accompagnés ce matin par un beau soleil. Aujourd’hui, ça sera grisaille party, voir même plus…

    Sur la route, le doute s’installe, des gouttes apparaissent sur le pare-brise. Labruguière + pluie + racines = on a peur.

    Prenons notre courage à deux mains, nous poursuivons la route jusqu’à la cabane des chasseurs sur les hauteurs de Caunan, notre point de départ.

    Comme à l’accoutumée, après avoir enfilé nos plus beaux habits pour cette journée de vélo, nous ne pouvons pas partir sans le café et le Savane. Merci à Fab pour ce petit dej’.

    Nous attaquons notre première montée à 5. Baptiste étant garé sur l’autre versant, il va nous rejoindre dans la montée après avoir effectué sa première descente en solo. Nous finirons bien cette première montée à 6. Le débrief de la première de Baptiste est « c’est humide ».

    Nous attaquons notre première descente. Et comme prévu, la pluie de la veille a rendu les racines bien glissantes. Ça ne sera pas le flow du week-end passé mais il faudra faire avec. Au menu, beaucoup de racines et de cailloux. 

    Nous allons enchaîner 4 descentes dans la matinée avant de quitter Baptiste et rejoindre la voiture pour notre pause déjeuner.

    On est trempé et il fait froid, la pause sera vite expédiée pour reprendre la direction du sommet de la forêt de Labruguière.

    Le soleil tente quelques apparitions et seul le vent faisant craquer les arbres casse le silence de ma montée. Les 4 autres cyclistes du jour étant déjà bien loin.

    Les descentes et montées s’enchaînent avant de sympathiser avec 2 autres riders rencontrés à l’arrivée d’une des spéciales. Ils viendront compléter le groupe pour la prochaine montée. Malheureusement, ils seront équipés de VTTAE et pour ma part, mon vélo à assistance musculaire commence à manquer de batterie.

     

    Ils nous feront découvrir une super piste, fraîchement ouverte avec une belle série de whoops. C’était de la régalade.

    La journée va s’arrêter là pour Marc et moi. Pendant que les 3 machines continuent leur chemin, nous allons redescendre la voiture au village de Caunan.

    Au menu de la journée : 42km et 1700D+ pour Marc et bibi et 48km et 2000D+ pour Fabrice, Julien et Jérôme

                •          Le goulet

                •          Les souches

                •          Tertre de co David

                •          Les siouzes depuis co David

                •          La Montaud

                •          Variante goulet + début de la locale

                •          Le haut de la locale + resse

     

    Par Benjamin.

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  • Black Mountain 27/01/2024

    Img 20240127 wa0000Il fait beau, c’est le printemps, y’a plus de neige, brouillard hante les berges (et un peu plus) de la Garonne, quoi de mieux pour s’occuper le weekend qu’une petite sortie Biclous.
    Tout juste revenu des Alpes avec les globules en pleine euphorie, le secrétaire nous propose une sortie tourbée chez les Black Mountain Riders.
    Pas de bol le lendemain il déclare forfait pour une sombre histoire de virus, nous n’en saurons pas plus, certains diront qu’il a avalé trop de poudre à Val Tho…
    Toujours est-il que son idée à fait germer quelques motivations au sein de la bande, et c’est finalement Michel (pour sa première sortie Biclous), Arnaud (pour sa deuxième) et moi-même (pour à peine plus que la 3ème) qui nous retrouvons pour aller porter les couleurs des Biclous ce samedi.
    On reste sur l’idée initiale, direction donc Labruguière.
    Rdv fixé à Portet de bonne heure et de bonne humeur, on ne change pas une équipe qui gagne.
    Rien à signaler sur le trajet, pas même un petit barrage de tracteurs pourtant à la mode en ce moment. A signaler quand même un épais brouillard… Il n’a pas lâché notre home spot de la semaine (sauf jeudi ! ), du coup une certaine inquiétude règne… Mais bon, un bon biclou est un biclou optimiste !
    Et bien nous en a pris, dès la sortie du village de Labruguière, dans les premiers virages qui nous montent dans la forêt, le ciel se dévoile, et nous n’y verrons plus que du bleu jusqu’à la fin de la journée. 1er objectif de la journée atteint 
    On se gare classiquement à la cabane de Lauren. Un autochtone passe par là, on fait un brin de causette, il nous confirme que le spot est plus que bien roulable, puis nous salue avant de monter jouer de la pelle et du râteau un peu plus haut.
    Pendant ce temps on s’habille (pas trop chaudement, ça fait plaisir). A noter qu’en l’absence du bureau des biclous, on remplace l’incontournable et non moins appréciable café/savane par un chocolatines / thé… ça fait le job aussi.
    Nous voilà enfin prêt à faire ce pour quoi nous sommes venu, du vélo !
    Ne connaissant pas tous les recoins de la forêt on décide de rester sur les pistes balisées. Les BMR font un gros boulot de shape dans cette forêt, les pistes principales sont balisées et accessibles directement sur les GPS et autres applications de sportifs.
    Direction le départ du goulet, tout en haut. On monte par la piste DFCI habituelle, et après 400 D+ nous voilà arrivé au départ du fameux Goulet. On sert les casques, on vérifie les chaussures et Gaz !
    Le haut est un peu cassant, mais le terrain et top, un poil plus technique sur la partie haute en raison des pierres et racines, et plus on descend et plus la piste est joueuse. La terre la bas est juste magique, de la tourbe qui absorbe mieux que les pampers de notre jeunesse, du coup très peu de zones glissantes, le grip est fou.
    On enchaine ensuite sur la Resse, changement de décor, les feuilles ont remplacées la tourbe (enfin on imagine, on ne voit pas ce qu’il y a sous les feuilles, on sent que c’est bien mouillé quand même. Ça ne nous empêche pas de lâcher les freins, le terrain est sain et pas de piège en vue (en tout cas nous ne sommes pas tombés… dedans).
    Après cette 1ere partie de bonheur sous le soleil, le moment est venu de remonter, et force est de constater qu’on n’a pas choisi le meilleur endroit ! adieux la DFCI qui monte tranquilou, c’est un chemin bien raide qui s’offre à nous sur un bon 500m. Quelques gouttes de sueur plus tard on retrouve une DFCI pour nous monter en haut de la fameuse piste des Siousses.
    En chemin, nous croisons un 2eme autochtone en vélo elec, il nous accompagne au sommet en nous faisant découvrir au passage un petit single qui permet d’égayer la fin de la montée.
    Nos chemins se séparent au départ des Siousses, lui continue son petit bonhomme de chemin, et nous on met les voiles dans les Siousses. Régalade !! Moins de pierres que dans le goulet, ça descend tout seul, de la bonne tourbe comme on aime, grip de dingue qui nous encourage à accélérer encore et encore et à recommencer, quelques sauts pour augmenter le plaisir s’il y en avait besoin.
    Cette descente nous ramène à la fameuse cabane du départ. On en profite pour faire la pause sandwich, les descentes filent mais on a quand même passé un peu de temps à monter du coup les estomacs se manifestent.

    Arnaud décide de s’arrêter là, je crois qu’il veut profiter du soleil pour se caler une petite sieste !
    Michel, lui est chaud bouillant, on remonte donc par la piste du début pour rejoindre le sommet. On choisit la descente de Montaut pour redescendre. Bien nous en a pris, l’équipe des BMR fait un super travaille sur ce spot, la piste est comme ses camarades bien entretenues et c’est un régal à rouler. La terre locale est vraiment top, ça donne confiance pour profiter à fond et on ne s’en prive pas. Quand je me retourne c’est un Michel grand sourire qui déboule.
    Pour s’éviter une fin de descente par la DFCI, on recoupe par un morceau de GR pour filer un peu plus bas que le parking, du coup on prendra la DFCI mais pour remonter au parking.
    A notre arrivée, Arnaud fait semblant d’être réveillé depuis quelque temp déjà..
    L’heure est venue de s’ouvrir une petite bière, le classique après une bonne session de bike.

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    Ainsi s’achève la session dans la Black Mountain Forest, 37km et un peu moins que 1500 D+. Dans la période humide qu’on traverse, ça fait plaisir de rouler sur ce spot où on n’a trouvé que quelques flaques. Le froid et la neige ne semblent pas se manifester à l’horizon, on risque donc de se retrouver rapidement sur nos bikes.

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  • Randuro Labruguière 15/05/2022

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    C'est l'histoire de 9 biclous qui partent dans la montagne noire, dont un qui n'avait pas le maillot manche courte du club. Pour avoir préféré rouler avec mon maillot MBF trop classe, je me retrouve à faire le résumé de cette randuro des BMR dans la magnifique forêt de Montaud.

    Après un réveil très (trop ?) matinal, et un départ aux aurores (5h45), on retrouve à 7h30 Sylvain, Jérôme et Olivier partis la veille en fourgon. On enchaine avec le débrief à 8h et nous voilà prêts à attaquer les 1500 de D+ et les 30km au programme.

    La montée se fait au train par la piste, les portes horaires données par l'organisation mettent la pression. L’ascension se fait par une portion avec option portage qui permet de raccourcir le trajet sur la piste (Lors de notre 3eme passage sur ce passage, Marc réussi à passer l'intégralité sur le bike, la classe, surtout au milieu de tous ces assistés électriques).

    La première spéciale est un classique, départ rapide, avec du flow, des appuis bien tassés le top pour prendre de la vitesse. Le groupe suit, et on enchaîne l'intégralité de la spéciale d'un trait.

    La seconde, le goulet, un peu plus dans la pente mais toujours de bonnes sensations, et à l'approche de l’arrivée, l'organisation nous met l'ambiance sur le bord de la piste façon EWS. Petit passage au ravito, bien fourni avec ce qu'il faut pour repartir.

    La troisième (spe du therme aux siouzes) que je découvre pour la 1ere fois, moins dans la pente que les 2 précédentes, mais toujours de quoi mettre du rythme. Ça passe trop vite faut déjà remonter, direction la spe Black.

    La porte horaire de midi est vite oubliée, on attaque le single à 10h30. La ligne fraîchement tracée est meuble, les appuis sont plus fuyant aux précédentes spéciales. Au milieu du segment, il y a un passage engagé au milieu des pierres, presque tous les biclous optent pour la solution engagée, Fabrice optant pour la chicken line :p , mais ça paie, il fait 2ème meilleurs temps sur strava

    La quatrième spéciale, dite de la salamandre. Ma préférée, tout en devers, on joue avec les mouvements du terrain, ça monte ça descend, ça tournicote entre les arbres faut essayer de garder un max de gaz dans les descentes pour remonter sans forcer. Comme toujours ça s'arrête trop tôt.

    On remonte sous un soleil qui commence à bien taper en direction de la spe du tertre de CO David. Plus courte que les autres elle met à mal les organismes, avec du rythme, des appels permettant de doubler à plein d'endroit, un régal.

    Après une courte liaison nous permet de récupérer la dernière les siouzes. En retrait du peloton avec Christophe, on suit bêtement le balisage mais le reste du groupe part à l'opposé... fin du ride en groupe.

    On se retrouve en tête à tête en haut de la descente, je vais enfin pouvoir ouvrir, la fatigue m'oblige à me concentrer à tenir le cintre plutôt que les freins, ce n’est pas propre mais c'est efficace. Dans le bout de relance j'entends Christophe dans ma roue, à me pousser pour attaquer, j'essaie mais les cuisses brulent. La pente s'inverse, et c'est reparti full gaz, l'odeur des grillades et du houblon approchent, on est presque arrivé.

    Arrivés à la cabane de Laurent, on retrouve le reste des biclous pour partager le repas.

    Un grand merci à l'organisation pour le travail effectué. Les spéciales ont bien été travaillées et les ravitos au top. Un bon groupe des biclous aussi, un groupe homogène en montée et comme en descente, et pas de casse matérielle ni corporelle à déplorer.

    Vivement la prochaine randuro!

    GuillaumeF

  • Labruguière 27/02/2022

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    Après une longue période d’abstinence en sortie Enduro pour ma part, un petit message de Fabrice sur WhatsApp me redonne le sourire ! La destination est choisie pour ce dimanche 27 Fevrier 2022, et ce sera le spot de Labruguière ! Impossible pour moi d’y manquer, j’adore ce coin, et en plus la météo était favorable. Seule condition, un départ très matinal (06h30) pour pouvoir rentrer plus tôt afin que Marc puisse partir au ski dans la foulée une fois revenu sur Toulouse, sacré journée !

    C’est ainsi que nous partons avec Marc, Fabrice et le fidèle et insatiable Sylvain. Dépucelage de la nouvelle remorque des Biclous pour mon Mondraker ! Hyper pratique, c’est la classe, franchement les gars vous avez assuré ! Le plan était de retrouver des locaux une fois sur place : Olivier, un ami de Fabrice et son fils Jules, chez eux à Caunan pour rouler ensemble le matin.

    Comme d’habitude sur les contreforts de la Montagne noire, la température matinale dépasse rarement les 0 degrés en cette période hivernale.. Marc se croyait déjà au ski et s’habille comme un eskimo, et enlève son attirail quelques hectomètre après.

    Avec un gros manque d’entrainement pour ma part je savais que j’allais souffrir de cette journée, et ça commence fort dès cette loooongue ascension de tout en bas jusqu’à.. tout en haut ! 750m de d+ d’un trait avant de goûter à la première descente. Avant de s’élancer un ami d’Olivier , se prénommant Jonathan nous rejoint. Travaillant dans le monde du vélo on voit dès la première descente que le gars maitrise plutôt bien son engin.

    Le grip est juste parfait ! Pas de vent, les conditions sont optimales. On reste sur la partie haute sur la matinée et les descentes s’enchainent. Malheureusement Jules abandonne suite à une casse de sa patte d’étrier de frein avant.

    Arrivée l’heure de midi, après avoir tergiversé pendant 15minutes, on décide de suivre Olivier et Jonathan pour leur dernière descentes et emprunter « les siouses » (?) . Fabrice me laisse passer pour suivre les deux fou furieux aux avant-postes. Une spéciale que je ne connaissais pas, piégeuse avec beaucoup de feuilles qui cachent des ornières assez dangereuse, et des cailloux (sympa non ?) je reste malgré tout au contact d’Olivier mais en prenant d’énorme risque… quant à Jonathan il a disparu dès les premiers mètres, ça envoi grave !

    Les deux acolytes rentre chez eux, et nous, on décide de remonter pour une dernière descente intégrale, la Locale. Par contre là, je n’ai plus de jambes, Marc me tient un peu compagnie dans ma souffrance bien qu’un peu plus véloce que moi. Je fais donc appel au Dieu trax, et Fabrice tel un ange venu du ciel nous viens en aide avec la fameuse Poussette/Tirette. Sylvain quant à lui, tel un métronome, pourrait gravir l’Everest à vélo qu’il ne s’en rendrait même pas compte, quel homme.

    C’est parti pour la grande descente, Marc passe en tête et donne un très bon rythme ! Du kiff tout le long, du flow, des petits sauts, quel régal. Tellement enthousiaste que je perd l’avant dans un virage un peu sec sur le bas, rien de grave. Sylvain n’en ayant pas eu assez, il se permet de jardiner un peu pour trouver une autre trace, qu’il n’a pas trouvé ! et nous rajoute une montée supplémentaire… dur dur, avant de se retrouver dans un bain de boue une centaine de mètres plus loin ayant pris à nouveau un mauvais chemin… !

    La sortie se termine en beauté par le popo de Sylvain à la sortie du parc à bosse, surpriiiise !!

    Une bière bien méritée nous attends chez Olivier avec au total environ 46km et +/- 1600 d+. Encore une bien belle journée en compagnie des Wild Bikers

    Baptiste

     

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  • Labruguiere 17/10/2021

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    Il était une fois, un certain Biclous nommé Sylvain, proposant une sortie sur Labruguière pour ce dimanche 17-oct-2021. Ce spot m’ayant conquis lors de ma première fois le 14-fevrier-2021 (sous un froid glacial avec des stalactites nous tombant sur la tête, j’en garde un bon souvenir, c’est pour dire…), c’est sans hésiter que je propose ma candidature.

    Après cette saison d’été frénétique de bike park, il était temps de retrouver nos bonne vieilles sorties enduro où on met 5h à faire 4 descentes… !

    Personne n’est intéressé par cette sortie, aucune réponses… les autres préférant rouler en local et faire des bosses à Lacroix Falgarde, encore… probablement en manque de bike park, la rupture va être terrible pour certain. On se décide donc de partir que tous les deux avec Sylvain, la veille à 21h.

    07h15 on embarque les vélos à la salvetat-saint-gilles et nous partons vers Labruguiere pour rejoindre le petit village de Caunan. Les températures annoncées étaientt plutôt clémente, mais en voyant 3 degrés sur la route je commence à vite déchanter, n’ayant pas prévu de vêtement chaud…

    Nous nous garons à Caunan un peu avant 9h tout en croisant des hordes de vtt qui s’élançaient dans la longue ascension vers le départ des spéciales. Et oui, la dernière fois nous nous étions grandement avancé en voiture au-delà de la « cabane de Laurent » mais là, Sylvain nous a fait partir de tout en bas !!!!! Moi qui n’avait pas roulé depuis un moment, j’ai compris que ça allait être rude…

    Premier coup de pédale et une centaine de mètre après, une première montée bien raide dans les bois pour rejoindre la piste forestière. C’est bon, je n’ai plus froid… Avec Sylvain on ne voit pas le temps passer, on discute gravel, vélo electrique, chasseurs, mécanique, tout en faisant l’éloge de son beau Lapierre, équipé d’une nouvelle jante en carbone, il est conquis par son efficacité au pédalage…

    Arrivé au départ des spéciales (enfin… ), on s’équipe et on s’élance sur la première bleu (le Goulet). Quel plaisir de retrouver les sensations d’enduro à rouler dans les bois sur des singles, le grip est parfait. Bon par contre, ça tabasse bien, grosse marche, racine, ornière… pour la première de la matinée, ça réveille. On croise quelque riders et j’entends « Baptiste ! » ( ??) Un gars que je n’avais pas vu depuis 15 ans, qui était avec moi au collège m’a reconnu, c’est fou ! Bref…

    On rejoint la piste un peu plus bas et on remonte pour la deuxième bleu : Celle là au top, plus flow, moins cassante, des sauts, du grip, le kiff total. Le plaisir montant on décide de l’enquiller jusqu’en bas (là où Fab avait chuté la dernière fois) quitte à tout remonter après ! mais je préférais ne pas y penser... On arrive en bas avec la banane, elle est vraiment bien cette piste, mais la remontée allait être terrible… La première partie se fait en sous-bois, des pierres, des ornières, de la pente à plus de 10%, de quoi dépenser de sacré watts..

    Tant bien que mal j’arrive à nouveau au sommet et il est l’heure de reprendre quelques force. Le casse-croûte vite englouti on repart sur une rouge (à froid sur la digestion, bonne idée non ?). on se réchauffe vite dès les premiers mètres avec un début cassant mais qui devient assez flow ensuite, des sauts, un peu plus engagé par endroits, franchement bien. Sylvain apprend à dompter sa monture sur des pistes enduro (et oui ça change des bikes parks !) et peaufine son pilotage.

    Bon alors, on remonte ? mes jambes me criaient de ne pas dire oui, mais le plaisir de la descente passe avant tout et je décide de souffrir pour refaire un dernier run intégral jusqu’au village ! et quelle bonne décision ! on reprend la deuxième bleu du début, la plus flow, et on enchaine, quel kiff ! et là, j’ai remercié Sylvain d’avoir voulu se garer tout en bas, et oui ce dernier run est exceptionnel. D’ailleurs, pris par l’adrénaline j’arrive trop vite dans un virage et dérape à quelques mètres de l’arrivée de l’ultime descente et glisse à terre sans gravité. Ouf ! Une dernière liaison pour retrouver la voiture et ce fut une sacrée sortie pour une reprise : 45km et 1700D+, mes jambes vont s’en souvenir pendant 1 semaine, mais ce spot est décidément génial en cette saison. A refaire autant que possible ! Merci Sylvain, et à bientôt pour de nouveaux CR made in Biclous Sauvages.

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  • Labruguière 14/02/2021

    Avec l’amélioration des prévisions météo, c’est Fabrice qui, tel la marmotte de base, sort le premier la tête de son terrier mardi pour demander où on va rouler ce WE. Même si la destination n’est pas encore connue, OlivierD ainsi que moi-même nous montrons vivement intéressés par la perspective d’une nouvelle sortie entre Biclous. Pourtant, tout n’est pas gagné :

    • d’abord dimanche c’est la Saint Palantin (ou un truc dans le genre, je ne me rappelle plus, enfin un truc qui semble de nature à remettre en question une sortie VTT, donc potentiellement très gênant…)
    • Julien a honteusement profité de ma gentillesse légendaire pour me piquer mon porte-vélo et aller passer 15 jours dans le Var (le fourbe !)
    • Fabrice attend toujours sa nouvelle tige de selle télescopique, la précédente n’ayant plus qu’une vague notion de la télescopicité (ne cherchez pas dans le dictionnaire, je l’ai fait pour vous, ce mot n’existe absolument pas…) et vient également de s’apercevoir que la santé de sa roue libre et de ses roulements de roues était fortement compromise, la première ayant gagné en capacité de rotation libre (dans le mauvais sens) ce que les deuxièmes avaient perdu (dans les deux sens cette fois).

    Bref, les éléments semblent se liguer contre nous mais c’est sans compter sur les ressources et l’opiniâtreté des Biclous susnommés puisque une solution est bien vite trouvée à chacun des problèmes, à savoir dans l’ordre :

    • aucun de nous n’a de calendrier.
    • Philippe nous prête son porte-vélo (quel saint homme !)
    • Fabrice, à la faveur du marché de l’occasion, trouve une paire de roues SPANK comme neuves et en profite également pour recevoir sa tige de selle, composants qui finiront bien vite sur son vélo suite à une petite séance de montage dans mon garage samedi matin.

     Il ne reste donc plus qu’à trouver la destination et les prévisions météorologiques n’étant pas si fameuses que cela vers la Méditerranée (chose étrange s’il en est), je propose le spot enduro de Labruguière où je sais que la tourbe qui pousse autour des conifères locaux absorbe bien vite l’excès d’humidité et où il est annoncé beau temps malgré une vitesse de vent qui laisse présager une température ressentie digne de la Laponie avant le réchauffement climatique.

    Il se trouve de plus que Fabrice connait un enduriste local de bon niveau susceptible de nous  accompagner. Il ne faudra que quelques messages et deux partages de vidéos par Fabrice sur Wouatssappe pour convaincre Baptiste de se joindre à nous, l’appel de l’enduro étant plus fort chez lui que la crainte de pourrir son vélo (jaune).

    Nous voilà donc à 8h45 sur le parking en bas de la spéciale « Montaud », où nous sommes rapidement rejoints par Olivier, le pote de Fabrice, qui s’est tapé la montée en vélo depuis Caunan Engelis et que nous venons de doubler sur la piste. Attention, pour la clarté du récit et comme nous avons donc deux Olivier, j’appellerai par la suite OlivierD « Olivier D » et Olivier « Olivier ».

    Le fond de l’air, en plus d’être fortement mobile (ce doit être le vent), est également bien vivifiant. Nous nous préparons plus ou moins rapidement et attaquons notre première ascension direction le Therme Noir, point culminant et répétitif de notre sortie. En haut, nous sommes dans les nuages, les troncs des arbres sont complètement givrés et à chaque coup de vent, les branches laissent tomber au sol des copeaux  de givre qui décorent très joliment le sol. C’est très beau mais ça pèle grave. Nous suivons donc Olivier qui nous emmène sur « Les Souches » avant de nous faire découvrir une petite nouveauté très sympathique que ceux qui n’était pas là n’auront donc pas la chance de connaître ( c’est bien fait, ils n’avaient qu’à venir !). Enfin quand je dis « suivre Olivier » c’est parce qu’il a la gentillesse de m’attendre. C’est peut-être le froid, ou alors j’ai du mal à clipser mes chaussures d’hiver sur mes pédales auto, ou… enfin y’a un truc. La vidéo ci-dessus parle d’elle-même. A moins que ce ne soit une différence de niveau ? Non…

    La tourbe est comme on l’attendait, superbe, mais l’humidité ambiante rend les racines et les cailloux bien glissants et je manque un peu de sérénité dans le pilotage.

    Deuxième montée au Therme Noir et nous partons sur « 2017 », « Goulet » et « DH la locale ». Comme d’hab, du bonheur ! Olivier continue gentiment à m’attendre et je sens bien qu’il y a un vélo jaune (avec un jeune dessus) derrière moi qui me roulerait bien par-dessus : j’ai un peu la pression quoi !

    Mais je ne craquerai pas et c’est Fabrice, en bon secrétaire, qui prendra sur lui les effets de la pression que subit son président en allant se mettre au tas sur la dernière partie et en en profitant par la même occasion pour exploser les fixations de la visière de son casque, redécorer son front et se préparer quelques contusions dont il a le secret et dont il pourra profiter plus tard.

    C’est la fin de matinée et notre guide du jour, Olivier, nous laisse pour finir la descente jusqu’à chez lui. Dommage, c’était beau de le voir piloter (quoiqu’un peu loin parfois…).

    Fabrice est un guerrier et il repart en serrant les dents. Nous attaquons notre troisième montée au Therme Noir (plus longue celle-là). Comme il y a de plus en plus de vent en haut et qu’il fait de plus en plus froid, nous repartons sur la « DH Le Goulet » avec l’ambition de faire une pause pour manger en bas. Et là, après une petite marchounette et un bruit plus que suspect, mon pneu arrière se retrouve à plat… la malédiction continue. Pour rappel, j’en suis à mon 3ème pneu arrière en 6 mois et je soupçonne fortement les jantes de mon VTT d’y être pour quelque chose. J’avais pourtant mis une mousse anti pincement et n’avait plus de problème depuis un certain temps. Le démontage nous montrera que le problème est autre puisque la crevaison n’est pas due à un pincement mais au bris d’un rayon qui n’a rien trouvé de mieux que de remonter dans la jante en perforant le fond de jante au passage. Je monte donc une chambre mais le froid aidant, je ne sens plus mes doigts et je repars sans trop d’envie. Nous rejoignons la piste et attaquons une dernière montée au Therme Noir pour aller chercher « la Montaud » et rejoindre la voiture.

    Et pour cette dernière descente, erreur fatale, je laisse passer Baptiste devant moi… Voir les excuses bidons citées plus haut et la deuxième vidéo qui parle également d’elle-même.

    Pour bien finir de me faire une opinion sur la qualité des mes jantes et malgré un gonflage à 2 bars, ma chambre à air ne fera pas long feu et je finis la descente à nouveau à plat.

    Retour à la voiture, 1°C au thermomètre… Nous mangerons rapide et nous ne trainerons pas.

    Au final 26 km pour 1150 de D+ (en faisant une moyenne des GPS), quelques bleus, un peu de rouge et quelques dépenses en perspectives.

    Encore une très belle journée bien qu’un peu écourtée. Merci à notre guide local du jour Olivier pour sa gentillesse, pour nous avoir attendus et pour nous avoir montré une nouveauté (à refaire!). Merci aussi à mes camarades Biclous pour leur gentillesse et leur bonne humeur indéfectibles et résistantes au froid, aux chutes et aux ennuis mécaniques.

    Toutes les vidéos (brutes et sans montage) sont disponibles ici.