VTT MURET

Millau

  • Millau 19&20/06/2021

    Photo 6

    Lors de notre précédent we Carroux, dans l’euphorie du moment nous organisions déjà notre prochain WE biclous et visions Ainsa au mois de septembre.

    Mais Baptiste ne comptait pas en rester là et s’est donc fait un petit WE navettes à Millau pas plus tard que la semaine suivant le Carroux !!!

    Je me suis dit qu’ on ne pouvait pas attendre 4 mois avant de revivre cette expérience, donc petit sondage Whatsapp de rigueur, on trouve une date, mais le format a du mal à se décider.

    Comment vendre ça à la maison ??

    Faire ça sur la journée, impossible: 3h de route, avec départ navette à 9h du mat.

    Du coup une idée émerge, celle de faire profiter les familles de nos escapades. Risqué, mais bingo, la proposition fait mouche.

    Donc le format retenu, je le précise car il se pourrait que ce soit le même lors de pas mal de WE à venir, c’est départ vendredi soir, petite soirée (sans abuser du rosé ! ), ride la journée pour les biclous, farniente/balade/… pour les femmes, fin de journée/soirée apéro plus plus, puis ride la matinée, repas tous ensemble, et retour au bercail.

    Pour ce nouveau format, les testeurs sont donc Julien, Marc et bibi avec femmes et enfants, Sylvain en solo et Baptiste avec son pote Benjamin. OlivierD a dû malheureusement déclarer forfait suite à une chute la semaine précédente et une épaule douloureuse.

    Nous avions tous rdv vendredi soir dans un camping à Millau, où nous avions loué des mobil home. Comme vous le savez depuis quelques semaines, Julien et moi-même avons la chance d’avoir un peu de temps libre en semaine, donc nous dédions le vendredi à l’intendance du WE et arrivons les premiers sur place pour tout préparer.

    Les autres protagonistes arriveront plus tard dans la soirée, qui s'avère un petit peu festive … ce qui amènera un réveil et une matinée compliquée pour certains (qu’on ne citera pas !)

    Samedi c’est “navette”.

    Rdv fixé à 9h, où nous retrouverons d’autres riders. 2 groupes, donc 2 navettes, chacune avec un chauffeur et un guide. L’organisateur de ce programme est Paul Gayral, rider enduro reconnu, puisqu’il a déjà participé à quelques manches EWS, donc c’est la même trempe que Théo Galy pour les connaisseurs.

    N’étant que 6 biclous, un autre rider fort sympathique passera la journée avec nous, Julien, un français qui a passé la quasi totalité de sa vie à l’étranger entre Australie, Asie du sud, Suisse, … un beau moment de partage et de convivialité.

    Nous partons donc pour notre première spéciale avec une grosse envie de découvrir les spots dans ce cadre magnifique des grands Causses.

    La SP1 “Esperelle”, plutôt ludique, roulante, avec même des relances, parfaite pour la mise en jambes. Pas de difficulté particulière apparente, mais Benjamin se retrouve avec sa patte de dérailleur à l’équerre, un peu de chaudronnage s’impose.

    La SP2 “Malarede”, une fois la première validée, on monte un peu le niveau. Quelques passages techniques mais relativement faciles pour des riders du Carroux.

    La SP3 “Moulin du Corp", certainement la plus belle, pas moins que 21 épingles, avec une partie rapide et technique pour finir sur un pont romain surplombant La Dourbie et un magnifique moulin. Certainement trop rapide car le pneu de Baptiste ne résistera pas !

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    La SP4 “Le Pujol”, une spéciale récente shapée par Paul Gayral.

    13h, c’est l’heure de la pause ! Retour sur Millau pour rejoindre les familles au resto.

    La formule est décidément vraiment sympa, ride et resto, on va finir par y prendre goût avec Julien (cf Pic du Jer)

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    14h, c’est reparti et on change de guide, Paul nous accompagne pour l'après-midi.

    Il nous demande si on souhaite des conseils techniques, et j’en profite pour lui demander comment négocier une épingle.

    La SP5 “le Plouc”, après un départ très ludique, du flow, des sauts, de la vitesse, on s’arrête avant de plonger dans la pente. C’est le moment que choisit Paul pour démarrer son cours.

    Comment négocier une épingle ?

    Et bien contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est très technique.

    Je tente de vous résumer tout ça :

    • vous arrivez dans l’épingle pédales à plat en freinant avec les 2 freins
    • avant d’amorcer le virage vous positionnez la pédale intérieure en haut
    • vous ouvrez la jambe intérieur virage
    • vous effectuez un rotation du bassin (on appele ça un vissé) et regardez bien loin vers là où vous voulez aller
    • une fois arrivé à ¾ virage vous lâchez le frein avant et le vélo va automatiquement tourner avec l’arrière qui va déraper
    • dès que le vélo est dans la ligne vous lâchez le frein arrière

    Voilà vous savez tout ! Et ça marche … même si ça m'a valu une belle petite chute qui a eu raison d’un nerf de mon cou !

    La SP6 “Natural games”, certainement la plus technique de toutes, plus de caillasse, de cassures, … tout ce qu’on aime. Marc tente de suivre Paul, mais c’est comme si on demandait à Sylvain de me suivre sur l’autoroute, ca va trop vite !!!

    La SP7 “Carbassas”, qui n’est autre qu’une manche EWS, rien que ça ! Elle est très flow, mais surtout très rapide. Ça doit envoyer avec les pros ! Paul réussit même à crever. J’en profite pour tenter de négocier une dernière descente mais en vain.

    17h, retour au point de départ pour clôturer cette belle journée.

    L’objectif de la soirée est donc de comprendre ce qui nous a fait mal la veille … et bien je peux vous dire que ce n’était pas le rosé.

    Le lendemain, nos chers célibataires décident de partir chercher quelques descentes à la pédale malgré le ciel menaçant. Une première montée d’une heure et ils attaquent la descente malheureusement sous la pluie. Cela rend le terrain très ludique de la veille très glissant dans ces conditions. Trop glissant au goût de Sylvain qui décide de stopper là.

    Une aubaine pour nos 2 riders restant puisqu’ils viennent de se trouver un chauffeur de navette du coup ! Sylvain les remonte donc en voiture pour une deuxième et dernière descente avant un retour au bercail.

    De notre côté, nous optons pour une journée famille avec une halte pour un point de vue sur le viaduc gentiment conseillé par le patron du camping.

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    Et nous enchainons par la visite des caves de Roquefort et bien sûr un passage obligé par la boutique …

    Photo 10

    Ce WE était parfait, du ride, de la convivialité, de la simplicité, …

    Merci encore à nos petites femmes d’avoir validé ce format et de nous permettre de nous adonner à notre passion.

    Bref à refaire et très vite #Santa Coloma

    Fabrice

    PS : les vidéos sont là (enfin quand celui qui les a filmées aura fini de les charger...).

  • La Caussenarde 2-6-2013

    Et 1 et 2 et 3 fois 100.
    Eh oui ce n'est pas un biclou qui s'est lancé sur les 100 kms mais 3 et tous ont atteint le centre de la cible soit 100. En ce dimanche 2 juin au matin le ciel a décidé d'être clément, le soleil en profite pour nous faire un clin d'oeil et le vent nous caresse de son souffle, les dieux du VTT (Saint Spé, saint Giant et saint Cruz) sont enfin avec nous, nous voila récompensé pour notre entraînement et nos sacrifices régiliers. Lorsque l'on franchi les premiers la ligne de départ à 08h00 du mat, on sait que la journée sera longue et de fait elle le sera. IL nous faudra presque 08h50 pour boucler les 100 bornes (104 exactement) dont 7h22 sur le vélo. Parti en première ligne on fera les 5 premiers kms aux avant postes à un rythme trop soutenu pour moi, la conséquence et que je ne sens pas bien (le cardio est trop haut et j'ai déjà mal aux jambes) et surtout je doute d'y arriver si je continue ainsi, alors je passe au plan B (comme Bagard) c'est à dire en mode Eco. Le mode eco c'est quelque chose que je sais très bien faire et qui me réussit généralement bien, c'est essayer de passer partout avec le moins d'énergie possible donc forcément la vitesse diminue. A cet instant je pense ne plus revoir mes compagnons de route (enfin de VTT) car eux semble être plus en "canne" que moi du moins en apparence. Après 23 km c'est le premier ravîto et là je suis surpris car David et Kevin n'ont attendu. Je ne traine pas trop pour ne pas les faire attendre et nous repartons ensemble mais pas pour longtemps car je suis toujours plus lent qu'eux. Kevin me fait comprendre que le mode eco c'est bien mais que si c'est pour arriver en forme au bout de 100 kms c'est un peu stupide. Exact je ne le nie pas mais mon seul but est d'y arriver et à ce stade je doute toujours car je n'ai pas encore de bonnes sensations. Après 44 kms deuxième ravito et là encore je retrouve mes compagnons qui ne n'ont pas tant distancer que cela, je sens David déjà un peu moins vaillant. On repart encore ensemble et je me fais doucement largué dans une cote mais au cinquantiéme km mes sensations reviennent intactes, magnifiques, merveilleuses je ne vais maintenant plus subir mais profiter. Je nai plus de doute je sais que ça passera alors j'accélère et je rattrape David qui est seul, Kevin ayant pris la poudre d'escampette on ne le reverra plus même pas à l'arrivée. il était déjà parti lorsque l'on est arrivé. Je sens David un peu en désarroi et dans le doute, je resterai avec lui. 67 kms et le 3ieme ravito ou nous resterons un petit moment pour reprendre des forces. On roulera ensemble un rythme satisfaisant jusqu'au 4 ieme ravito à 84 kms. Ce dernier ravito se situe juste avant la dernière grosse remontée , mon moral est au beau fixe car plus rien ne m'arrêtera, David est moins optimiste mais il s'accrochera et finira certes rincé mais heureux de l'avoir fait. Kevin avait raison j'ai fini plus en forme qu'au départ, j'en aurais fait facilement 25 kms de plus mais c'est ainsi je suis incapable de partir vite et le temps de chauffe est long mais lorsque le T° optimale est atteinte la machine peut tourner des heures sans broncher. En clair le format Marathon me convient très bien. Au final 104 kms et 2750 de D+ en 07h22 de roulage soit 14.01km/h de moyenne.
    Nous l'avons fait, We did it , Wir haben es geschafft.

    Sylvain