VTT MURET

Rides 2018

  • Les spots enduro du Var (décembre 2018)

    20190102 105358

    Je vends du rêve, à une trentaine de minutes de Fréjus Saint-Raphael, pas moins de 4 spots enduro : Roquebrune-sur-Argens, les Arcs, le Plan de la Tour, le Malmont/Figanières. Une farandole de spéciales shapées aux petits oignons, des virages relevés, des marches, des pierriers, des rampes, des sauts pour t'envoyer dans les airs. Le tout sous un bleu azur garanti, inutile d'ouvrir ton appli météo France, ciel bleu, terrain sec, top départ!

    Roquebrune-sur-Argens :
    Inutile de faire les présentations, les pistes autour de Roquebrune sont empruntées lors de l'Enduroc. L'occasion pour moi d'y retourner. J'ai refait la SP3 et SP4 qui sont bien ravinées et donc + techniques. Au départ je pensais que c'était dû aux inondations du mois d'octobre mais en discutant avec les locaux, j'ai appris que le phénomène se multipliait à cause du moto-cross. Certains pilotes ont une fâcheuse tendance à emprunter les pistes vtt aménagées et à détruire le travail des "shapeurs". D'ailleurs parlons plutôt de ces "shapeurs", quel boulot! A l'origine c'est un groupe "Roq'n Roull VTT Band" très actif qui partagent leurs sorties et qui entretiennent/ouvrent de nouvelles pistes. Un grand merci à eux pour toutes les infos. J'ai découvert une de leurs dernières créations : "la Roq N'Ride", un grand miam! Mais j'ai pas eu le temps d'aller rider "la vv" et "la Valdingue" qu'ils m'ont vivement conseillées. Une autre fois...
    Roquebrune reste un coup de cœur dans le massif des petites Maures mais j'avais envie d'aller découvrir d'autres spots...1,5 euros de péage et 26km plus loin

    Les Arcs :
    L'enduro des Arcs fait partit d'une manche du trophée enduro Provence. J'ai testé 3 spéciales (SP1,2 et 3), là encore j'ai pas eu le temps de tout faire dont la SP4 dite "les terriers" grrrr. Il faut savoir que toutes les liaisons comme à Roquebrune se font principalement sur pistes DFCI donc c'est facile. Sauf quand tu as les narines bouchées et de la température, mais les descentes sont des aspirines 3000 grammes (la photo est prise au départ de la longue savoureuse SP3 du sommet Castel Diaou). Un deuxième coups de cœur qui en cache un autre, direction Sainte-Maxime.

    Le Plan de la Tour :
    4 spéciales au programme, les montées sont plus raides et les descentes aussi! Le terrain est plus argileux c'est super sympa. J'ai tout passé sur "la mine" mais sur la "San Diego" c'est une autre dimension. J'ai descendu la moitié à pince mais je ne regrette pas, c'est magnifique sous une barrière rocheuse. L'engagement est total et autant vous dire que seul dans cette nature (mis à part quelques sangliers) je ne prends aucun risque. J'ai changé mon programme sur les 2 dernières pistes j'ai pris une verte et une bleue... J'ai découvert une application bien pratique "Trailforks" qui affiche et nomme les segments sur la carte. Vous n'avez plus qu'à les télécharger sur votre gps ou utiliser directement l'appli sur votre mobile. Tu peux donc selon ta forme adapter et créer ton parcours en visualisant les spéciales et liaisons en temps réel. Dans le Var, on parle du nombre de spéciales qu'on va faire, tu ne parles pas de km ou de dénivelé...tout est tellement plus simple là-bas! Enfin le Plan de la Tour c'est pour ma part du lourd, bien technique!

    Malmont/Figanieres
    Je sais pas trop s'il faut différencier la montagne le Malmont au dessus de Draguignan et Figanieres c'est assez proche. Malheureusement cette année je n'ai pas eu le temps d'y tremper mes roues en 29...En décembre 2017 j'y suis allé avec David et j'en garde un excellent souvenir (notamment la spéciale dite "la wazou" en sous bois je criais ma joie déjà avec mon zesty ou bien encore la"yaya" qui ne se refuse pas).

    4 spots enduro donc je disais en intro à 30mn de Fréjus. Et je me pose la question si on pousse un peu plus à 1h30 de bagnole comme on fait tous les dimanches de Muret. Le paradis sûrement et encore des tonnes de singles! Voila un bref résumé de mon séjour dans le Var pendant les fêtes et je n'ai parlé que de VTT bien sûr... si je parle de tout le reste, je crois que je vais définitivement revenir là-bas.
    See you quand même...

  • La Clape bis repetita du 30 décembre 2018

    Clape 30 12

    Lorsque j'ai mis le post sur le forum pour aller rouler ce dimanche je ne pensais avoir de Biclous de dispo mais c'était sans compter sur Olivier D motivé pour aller au sec et au soleil. Arrivé en vue des corbières, de la brune sur le pic de Nore nous encourageas à poursuivre finalement jusqu'à la Clape. Sur place le soleil et bien présent mais un fort vent + une température de 4°C nous incite à bien nous vêtir. Parti idem que jeudi du chemin de la couleuvre pour faire un parcours quasi identique soit un enchainement des endroits les plus techniques et ludiques je profite de mon expérience de jeudi pour éviter les zones intermédiaires et aller découvrir un chemin qui me faisait de l'oeil depuis pas mal de temps. Et là bingo on découvre une perle, le truc que tu espères mais sans vraiment y croire. On a donc commencé par prendre ce chemin dans le mauvais sens car immontable sur le vélo. Il nous a demandé également une petite séance de portage on en a profité pour étudier sa zone le plus technique soit un belle série de marches finissant par un virage à 90°. Une fois arrivé à son embouchure (le plat de la chapelle) hop 180° pour le reprendre en descente cette fois et verifier en direct son potentiel plaisir. Arrivé sur la partie technique je n'y engage avec une certaine dose d'euphorie et me laisse griser par la vitesse si bien que je ne passerai pas le virage mais quelque fourrés m'arrêteront assez facilement finalement. Je préviens Olivier de limiter son allure pour réussir à passer le virage ce qu'il fera avec talent. On est unanimes ce sentier fait partie des plus techniques du coin (une belle spéciale enduro) et sera à intégrer à notre parcours dorénavant. Sinon une des deux difficultés de Jeudi a abdiquée pour finalement me laisser passer sur le vélo. Je m'y suis repris à 3 reprises en copiant honteusement la trace d'olivier mais maintenant ça passe. Reste encore "le mur de la mort" qui résiste mais il y a a cet endroit également une barrière psychologique à franchir. S'engager ou pas s'engager that is the question.
    A signaler également une pelle dans les cailloux avec heurt de mon crane (heureusement casqué) contre un rocher. Lors de l'impact j'ai senti le casque se comprimer et bien amortir le choc ce qui fait que je m'en sors sans rien à part avoir été légèrement sonné mais bizarrement le casque est très peu marqué, ou alors je me la péte et ai juste fait un petit bisous à ce rocher?
    Au final une belle découverte d'un nouveau sentier, un pet au casque et 42 kms avec 1470 m de D+&-

  • Alaric mouillé 23/12/2018

    P 20181223 105345

    Puisque Julien est trop occupé à "rider" dans le Var (ça se règlera plus tard...), je me colle, avec certes un petit peu de retard, à la rédaction du CR de notre sortie du 23/12 à l'Alaric.
    Sur une proposition originale de Julien, justement, ce sont 4 biclous (notre bien aimé, charismatique et éclairé guide Sylvain, Julien donc, OlivierM et ma pomme) renforcés par 2 extérieurs continentaux exfiltrés par Sylvain (encore lui) qui se sont décidés pour une destination aussi connue que magnifique, j'ai nommé l'Alaric.
    Malheureusement, dès l'approche par l'autoroute de ce temple du VTT, nous constatons avec un effroi à peine déguisé que le terrain semble particulièrement humide. Pourtant la météo ne prévoyait pas de précipitations la veille...
    Prenant notre courage et nos guidons à deux mains, nous nous élançons cependant de Fontcouverte avec le secret espoir que le terrain aura bientôt absorbé ce surcroît d'humidité matinale. Espoir, disons le tout de suite, bien vite anéanti puisque nous croisons un autochtone qui, bien que fort sympathique, nous confirme qu'il a fait une forte averse dans la nuit et que le terrain est bien gras. Nous rencontrons d'ailleurs rapidement de la boue mais pis encore, de la caillasse présentant plus de ressemblance avec les patinoires éphémères qui fleurissent dans nos villes en cette période festive de fin d'année qu'avec nos terrains de jeu secs et caillouteux favoris.
    En clair ça glisse grave. Si cela ne gêne pas mes compagnons dans la première montée vers la vigie, je ne peux pas en dire autant puisque que je suis à la ramasse, loin derrière le peloton (à moins que ce ne soit dû à autre chose qu'à l'humidité...)
    La première descente vers Montlaur confirme l'état du terrain : ce n'est pas le calendrier de l'avent mais plutôt les aventuriers de l'avant, tant ce dernier a tendance à se dérober sur la roche traîtresse et à faire tout et n'importe quoi sauf ce qu'on attend de lui, le bougre. Tout cela nous contraint à une prudence extrême à laquelle nous ne sommes pas habitués et qui nous gâche quelque peu le plaisir.

    Heureusement, la montée suivante nous amène en haut de la combe Migère que nous découvrons pour la plupart, qui nous redonne le sourire avec son terrain tout en gravier/caillasse insensible à l'humidité et dont la déclivité négative et salutaire me donne enfin l'occasion d'ouvrir le chemin. Un must de l'Alaric qui n'a rien à envier à sa parallèle, la combe du gravier.
    La fin de la rando se fait sur le contrefort nord de l'Alaric entre Moux et Fontcouverte.
    Au final 42 km et 1100 de D+ en espérant retrouver très vite un Alaric bien sec.

    P 20181223 105253

     

  • Sortie La Clape du 27 décembre 2018

    20181227 135957

    Après notre sortie à l'Alaric (CR à venir, enfin peut être) où une forte pluie nocturne nous a bien pourri le terrain, donc le plaisir, c'est finalement à La Clape que nous sommes allés finir le mois de décembre. Eh oui il fallait finir 2018 sur une bonne impression et La Calpe reste, à mes yeux, un terrain exceptionnel pour le VTT. Sont présents Marc et moi même. Comme nous connaissons vraiment bien le terrain maintenant on est parti du chemin de la Couleuvre pour se faire tous les "spots" du coin. Marc en parfaite maîtrise de son art se fera tout à vélo (y compris le mur de la mort). Derrière je suis admiratif et forcément un peu envieux devant tant de facilité. Pourtant je me sentais vraiment bien et ai enchainé pas mal de difficultés qui me résistaient auparavant mais je ne suis pas encore au niveau de Marc car 2 passages me posent encore un pb. Patience et persévérance devrait m'aider à parvenir à les franchir un jour afin d'égaler notre maitre en VTTologie.
    Un très belle sorte de 44 kms et 1280 m de D+ & -

    20181227 135906

  • Cap Noël 2018

    Cap noel 2018 2

    Pour cette édition 2018 de la Cap Noël, pas moins de 9 participants étaient présents avec une  représentation exceptionnelle des Biclous puisque nous étions 4… Laurent, Julien, Olivier M et votre humble serviteur (soit pas loin de 20% de l’effectif global quand même). Il faut dire que le climat actuel est difficile, avec un trésorier blessé, un président dans l’autre hémisphère (au sens propre, je vous rassure), des prévisions météo incertaines et un climat social qui n’est pas au vert, puisqu’il est au jaune.

    Mais fort heureusement et grâce à notre communication débridée autour de cet évènement majeur, nous avons pu compter sur l’aimable participation de 5 VTTISTES extérieurs. Extérieurs oui, mais pas tant que ça, puisqu’ils venaient de Lagardelle, Auterive, Portet sur Garonne ou encore Muret : dans le désordre Guy, Alexandre, Seb, Pascal et FD (parce que c’est trop long d’écrire François-David alors il préfère qu’on dise juste FD. C’est pour ça).

    Brisons le suspens sans attendre, malgré un gros effort de Julien sur les lunettes, c’est Laurent qui remporte le prix de la plus belle décoration cette année, avec un très joli mélange de blanc et de bleu, et, cerise sur le gâteau, un VTT sonorisé (et une playlist de nos jeunes années qui nous accompagnera tout du long de notre sortie). Olivier, en manque d’inspiration, avait pris son vélo rouge pour être dans le thème (voir photo).

    Cap noel 2018 1

    Voila donc notre joyeuse troupe partie à l’heure pile (soit vers 9h15) en direction de la capitale occitane et de son Capitole non moins occitan afin de gouter à la féérie sans cesse renouvelée du marché de Noël qu’on attendait quand même de puis l’année dernière (c’est vrai qu’ils pourraient en faire plus dans l’année !).

    Donc, disais-je avant de me perdre en considérations oiseuses qui ne servent à rien (ce qui veut dire exactement la même chose, mais c’était pour mieux illustrer mon propos), nous voilà partis sous le guidage expert (comme son Stumpjumper) de Julien.

    Comme lors de notre sortie préparatoire d’il y a 15 jours, descente au niveau du pont du Barry et remontée sur le quai Saint Marcet par le petit rampaillou puis replongée sur le single le long de la Garonne pour n’en ressortir qu’au niveau du chemin de Ranquinat, puis route de Labarthe et à gauche en haut de la côte pour rejoindre le sentier des crêtes. Photo habituelle sur la crête avec vue plongeante sur Muret puis descente avec l’épingle au début pour arriver finalement à la marchounette (voir vidéo sur le le CR du 24/11/2018). Bords de Garonne encore puis remontée à Saubens, route de Roquettes, puis bords de Garonne (encore !) jusqu’à Pinsaguel. Là, nous laisserons finalement la Garonne pour aller chercher Lacroix Falgarde et l’Ariège, rive gauche d’abord puis rive droite jusqu’au Parc du Confluent où, après une recherche infructueuse de trace, nous reprenons finalement la route vers Toulouse.

    Plutôt que de reprendre le parcours de l’année dernière (trop boueux à cette saison), nous attaquons, très progressivement, notre première véritable montée en prenant  à droite le chemin de Notre Dame des Coteaux. Je ne sais si c’est la référence religieuse dans le nom du chemin (comme quoi, il faut souffrir pour mériter le paradis tout ça, tout ça) mais nous avons effectivement souffert dans cette montée quelque peu raide et qui dure, qui dure… Vieille Toulouse, descente au ruisseau, remontée sur Pechbusque par le mur du Christ (je n’invente rien, ça s'appelle comme ça sur Strava. Voir plus haut pour les commentaires, mais ça commence à ressembler à une sortie à thème…  Ah ben oui, c’est la Cap Noël, j’suis con ). Route de Ramonville, puis Pouvourville par la montée de l’Antenne avec ou sans les marches suivant les envies.  De là nous descendons sur le chemin de Rivalsupervic puis le chemin des Etroits et arrivons ainsi et enfin à Toulouse sur les bords de Garonne.

    Malheureusement, les travaux de renforcement des digues nous obligent assez rapidement à quitter les berges au niveau du Conseil Régional et c’est par les rues que nous rejoindrons le Capitole.

    Comme promis, le club offre une bière de Noël aux participants, bière que nous accueillons tous avec un large sourire (sauf Laurent qui ne boit pas d’alcool mais qui se venge sur les gaufres). D’ailleurs nos invités ne s’arrêtent pas là et, si tôt la bière terminée, ils repartent chercher vin chaud, gaufre et autres aligots : il y en a qui savent se tenir !

    Cap noel 2018 3

    Une fois repus, nous repartons vers Muret par la rive gauche mais, dès la fin de la prairie des filtres, les travaux sur les berges nous contraignent à nouveau à quitter le bord de Garonne pour remonter au niveau de la piste cyclable en surplomb.

    Nous traversons l’Oncopôle et regagnons les bords de Garonne par le chemin des sables au niveau de Portet. Tout se passe bien jusqu’au passage avec les blocs de béton, car juste après, nous sommes forcés de nous arrêter pour réparer deux crevaisons : Laurent et Julien (enfin, leur vélo, je m’entends). Ça prend déjà un certain temps mais voilà que Julien s’aperçoit aussi que son beau Stumpjumper (expert, je vous le rappelle) présente un jeu inquiétant… La direction ? On desserre, on vérifie on resserre, non c’est pas ça. La suspension arrière ! Ben oui, bien sûr ! Comme c’est juste à côté de la direction, on peut se tromper facilement…On vérifie les serrages… C’est les roulements ou les bagues téflon des biellettes, c’est sûr ! C’est quand même bizarre, il est tout neuf ton vélo !

    Bon finalement, Julien resserrera l’axe haut de son amortisseur, ce qui aura pour effet immédiat de régler le problème. Afin de ne pas jeter de l’huile sur le feu, je ne dirai rien quand aux méfaits du manque d’entretien des vélos…

    Nous repartons enfin et abandonnons Alex à Portet, ce qui ne semble pas générer chez lui un émoi particulier, vu que c’est là qu’il habite.  

    La suite du retour se fera sans encombres par le même chemin qu’à l’aller, sauf le petit rampaillou après le Palmier à Saubens, parce qu’il en fallait bien un dernier avant de rentrer.

    Au final, 61 km pour 725 m de D+ et un grand merci à nos invités qui nous ont régalé par leur gentillesse et leur bonne humeur communicative!

    Lien Relive : https://www.relive.cc/view/2008734676

     

  • Descente du Maïdo (La Reunion le 08/12/2018)

    Mafate

    Suivant les traces de Marc (voir son CR de début d'année) à la Réunion cette superbe ile que j'adore pour ses paysages, son climat et sa convivialité hors normes je me suis laissé tenté par la descente du Maido (lieu ou se passe la célèbre Mégavalanche). Contrairement à Marc je n'ai pas eu une goutte de pluie pendant tout mon séjour c'est dire si les conditions étaient idéales pour aller pointer sa roue dans le coin. L'occasion est trop tentante et Je prends donc rendez vous pour faire la descente VTT du Maido. La matin au point de rendez vous et à la vue des participants à l'exercice je suis pris d'un doute car certains participants semblent découvrir le VTT. Je vais me renseigner auprès de notre accompagnateur qui me precise qu'il y a deux types de descente la classique et la maxi et aujourd'hui il n'y a des inscrits que sur la classique. Je crains le pire et cela se confirme car le parcours classique est principalement sur de large pistes DFCI offrant quasi aucune difficulté ni intérêt si ce n'est la vue. Heureusement il y a plein de singles qui partent et aboutissent sur cette piste et le type voyant mon désespoir m'a laissé finalement m'y engager ce qui fait que j'ai quand même pu me faire quelques belles portions. Arrivé en bas au bout d'environ 2 heures de descente (+de 2200m de D-) le type me propose de participer au programme maxi du lendemain qui correspond au parcours de calif de la mégavalanche. Je ne vais pas rester sur cette impression mitigée et je dis banco pour la maxi. Le lendemain changement d'ambiance, gros vélo de descente (Giant Glory en 27.5) participants affutés et protection sont au rendez vous. Apres avoir été jeté un coup d'œil sur la magnifique vue du cirque de Mafate (voir photo) les hostilités commencent par une descente sur de la roche volcanique type pierre ponce. Un seul conseil de notre accompagnateur ne pas tomber sur ce type de terrain car sinon bobo. Je joue la prudence. Ensuite on attaque les portions dans les forets de Tamarins puis de Cryptomerias ou là c'est des racines + marches plus ou moins hautes + virages et comme c'est très sec cela ressemble assez au terrain que l'on connait en métropole. Cette partie est très ludique et fait vraiment plaisir. Vient ensuite une grosse partie (7 kms de singles) sur terrain plus spécifique à la region soit dans une végétation assez dense avec de la terre rouge peu adhérente gavée de racines et d'ornières enormes (jusque 1 m de profond). Le conseil de notre accompagnateur, rouler au milieu des ornières, surtout ne pas essayer de les éviter, avec suffisamment de vitesse pour s'équilibrer. Je suis surpris par l'adhérence précaire et me prend un premier gadin. Je tente ensuite de suivre les conseils de notre guide et en accélérant je gagne en équilibre mais la pente s'accentuant très (trop) fortement je perds le contrôle dans une très grosse ornière et me prend un deuxième gadin déjà un peu plus sévére. Heureusement les protections sont là et me permettent de limiter les dégâts. Le guide m'informe que la zone difficile est dernière nous. Ouf je souffle un peu et profite de la fin du single qui est plus facile mais aussi de fait  plus ludique. Vient ensuite la partie dans les champs de cannes à sucre et autres cultures ou là c'est vitesse à fond avec série de courbes plus au moins relevées. Les derniers 200 m de D- se passent sur un single bien caillouteux avec de grosses marches qui me feront poser le pied au moins 2 fois. Avec la vitesse le Glory se transforme en rail avec un confort incroyable type pullman, les obstacles sont avalés avec une facilité déconcertante, par contre à faible vitesse l'engin doit être tenu et en montée c'est carrément de la daube mais c'est clairement pas fait pour cela.
    La réunion offre une belle palette de terrain auquel il est intéressant de se confronter, à faire si vous avez un jour l'occasion ou l'envie de vous rendre là-bas.

  • Col de Liar et mont de Gez - 02/12/2018

    Liar et gez 15

    Pour une fois nous ne sommes pas partis vers la grande bleue. Direction les Ht Pyrénées. La météo annoncée s'étant améliorée en fin de semaine je propose une sortie que je voulais refaire (de jolies portions de la Pyrépic 2018). Comme ces derniers temps les biclous se sont mis à apprécier les ballades en montagne ca tombe pile poil. La mise en place n’a pas été facile sans notre forum, mais au final une voiture de 4 personnes débarque à Argeles Gazost dimanche matin (Christophe, Julien, Marc et Olivier.D). Je les rejoins au centre-ville car j’étais déjà sur place depuis la veille.

    Surprise pour des MURETAINS le sol est trempé, il a plu une partie de la nuit. Christophe, confiant, nous dit que ça va sécher dans la matinée. Christophe, encore lui, a mis sa plus belle tenue : short enduro avec de super chaussettes bleues et de superbes manchettes rouges. Il  manquait juste un tee-shirt blanc. Mais comme on dit, ce n’est pas l’habit qui fait le VTTiste. Nous voilà donc tous partis sur un bon rythme pour une bonne montée de 900m D+ direction le col de Liar. Montée tranquille sur chemin et piste. Marc jamais dans le rouge tout en gestion.

    Arrivé au début de la descente de la MTR65. Le début de la descente est beaucoup trop glissant sur la zone retravaillée au printemps dernier par les personnes de la  MBF 65. Merci à eux pour leur super boulot. Dès que nous entrons sous les bois, ça glisse beaucoup moins. Marc nous montre sa facilité à survoler les obstacles. Je lui embraye le pas après réflexion sur un joli saut de plus d’1 mètre sans problème, à refaire dans l’enchaînement (voir la vidéo ici). La descente continue jusqu’à Bernicaze.

    Une petite remontée pour finir en haut du Mont GEZ, portage sur 100m D+. Là c’est le casse-croute  pour tous. Nous continuons par la fameuse descente « LA GEZ BOND » que je voulais faire découvrir à mes camarades des Biclous. Je les laisse rajouter sur les commentaires à venir leurs sensations (j’insiste, Olivier quelques mots). Marc nous a fait une démo encore sur un gros saut pour moi tout est relatif bien sûr. Respect  (+ de 1.5m d+ voir la vidéo ici). La prochaine fois peut être. La suite de la descente s’enchaine bien. On se tape une bonne rigolade sur un autre saut : l’homme aux chaussettes bleues se booste « lui » pour le passer sans encombre (voir la vidéo ici).  Bravo !

    Au village de GEZ je propose une autre variante possible et une autre descente. A l’unanimité et avec enthousiasme nous repartons pour le mont de GEZ. La descente avec beaucoup plus de caillasse assez intéressante nous ramènera jusqu’à ARGELES. Point final pour mes compagnons. De mon côté j’ai encore 250m de D+  à faire je reprends la piste et fini par la route.

    Au final  43.8kms et 1979m D+. Pour les copains d’après STRAVA 34kms et 1590m D+.

    Merci les gars pour ce bon moment passé tous ensemble. Sortie à refaire au printemps avec la possibilité de rajouter une autre belle descente du col d’Andorre. Je regarde ça de mon côté.

    Olivier

    Liar et gez 19

    Liar et gez 20

    Liar et gez 21

     

  • Sortie Locale post Assemblée Générale 24/11/2018

    20181124 150532

    Au vu du temps pluvieux annoncé demain dimanche sur notre belle région, j’avais profité de notre assemblée générale d’hier vendredi pour proposer à qui le souhaitait d’aller rouler en local aujourd’hui samedi. Je ne sais pas si c’est très clair, mais toujours est-il que Christian et Sylvain s’étaient portés volontaires dès hier soir.

    Attiré par le post correspondant judicieusement lancé dans la foulée sur forum, Julien a à son tour manifesté son intérêt pour cette sortie ce matin.

    Malheureusement, Christian finit par m’envoyer un message vers midi pour me dire qu’il ne sera finalement pas des nôtres pour cause d’obligation familiale.

    C’est donc un trio décidément bien habituel qui se retrouve à nouveau pour une sortie locale à 14h30 au Lycée Aragon.

    Sylvain qui arrive après Julien et moi ouvre de grands yeux en me voyant. Il faut dire qu’il ne s’attendait pas à me voir avec les protections et le casque intégral. D’aucuns diront que mon équipement était quelque peu « too much » pour rouler à Eaunes, mais bon, on n’est jamais trop prudent, même à Eaunes. C’est d’ailleurs pour ça qu’on est finalement parti sur les bords de Garonne dans l’autre sens, c'est-à-dire vers Toulouse, dans l’idée de repérer une fois de plus le début de la Cap Noël 2018.

    Descente au niveau du pont du Barry et remontée sur le quai Saint Marcet par le petit rampaillou que Julien avale les doigts dans le nez (ce qui n’est quand même pas très pratique pour tenir son guidon, reconnaissons-le) alors qu’il me faut deux essais pour y parvenir.

    Puis replongée sur le single le long de la Garonne pour n’en ressortir qu’au niveau du chemin de Ranquinat, puis route de Labarthe et à gauche en haut de la côte pour rejoindre le sentier des crêtes puis descente avec l’épingle au début pour arriver finalement à la marchounette que nous avions déjà repérée avec Julien et que nous voulions montrer à notre chef bien aimé. Voir la petite vidéo ici. C’est aussi pour ça que j’avais pris mes protections, qui n’auront fort heureusement servi à rien sauf à susciter un étonnement amusé chez les personnes que nous avons croisées et à me donner chaud à la tête.

    Nous avons ensuite poursuivi sur les bords de Garonne jusqu’à Pinsaguel, avons été voir à la pointe du confluent si l’Ariège et la Garonne se rejoignaient bien (c’est effectivement le cas) et avons fait demi tour et sommes rentrés par le même chemin au retour qu’à aller (mais pour la Cap Noël bien sûr).

    Grosse sortie avec gros dénivelé donc puisque nous avons parcouru pas moins de 32 km et gravi 300 m de D+ (et avec coudières, genouillères et casque intégral pour ma part). Le tout dans une bonne humeur et une franche camaraderie indéfectibles bien évidemment !

    Lien Relive : https://www.relive.cc/view/1982633813

  • Sortie du dimanche 18/11

    2018 11 18Suite à mon invitation à mes copains de VTTEscapade de venir rider à Eaunes, et tt le monde étant cordialement convié, on s'est retrouvé finalement à 14 dont 3 VAE, hé oui ça vient petit à petit. Du coté Biclous, Marc, Laurent G, Julien, Frank et Christian auxquels s'est ajouté au dernier moment Olivier D., rattrapé par les gilets jaunes, il est finalement d'astreinte cet aprem. Le menu "Dégustation de la forêt" a été proposé à nos voisins de Fontenilles et du coin et ils ont bien apprécié les qques 35 bornes et 700D+. Pas de perte dans l'effectif (relativement homogène) malgré le nombre sauf Olivier D. qui a été rappelé par la patrouille (des ASF). On a même récupéré un temps Christophe W. leur sortie du jour ayant été annulé à cause des blocages routiers (pas de nouvelles de Sylvain qui a du rester pleurer dans son lit). A l'arrivée, chose promise chose due, dégustation de bières diverses et variès, crème de petit pois, mousse de chorizo, saucissons, petits gâteaux salés au cumin, petits gâteaux salés au fromage.
    Un bon moment avec un groupe sympa, les absents ont bien sur eu tort !!! La prochaine fois c'est eux qui invitent

  • Trausse 11/11/2018

    Vtt muret

    C'est à Trausse que 3 Biclous Sauvages se retrouvent pour un bon ride. Sylvain, Marc et Mézigue, nous nous élançons sur les terres salutaires du sud. C'est vrai que les jours précédents ont été arrosés. Et aucun endroit n'a pu echapper au déluge du mois dernier. Nous pensons trouver la plupart des sentiers assez secs mais il doit y avoir ça et là des dégats. Et effectivement, lors de la traversée du village de Villalier, nous voyons bien que la chaussée de la route que nous empruntons a été complètement refaite. Le tumulte des eaux avait certainement dû tout emporter. Il est difficile d'imaginer sa force considérable. Aujourd'hui, c'est juste une petite rivière qui coule sous le pont. Le village de Trausse, situé plus en amont, a evité ce genre de problème. Au départ, les chemins sont humides mais dès qu'on tape dans la garrigue tout est sec. Juste ce qu'il faut pour coucher la poussiere. Le soleil joue a cache cache avec les nuages et la température a du mal a grimper. Puis après quelques cotes, nous profitons de l'arrêt gros popo de Sylvain pour nous dessaper un peu. Sylvain et la nature, c'est une grande histoire d'amour. Il ne peuvent s'empêcher de communier ensemble. Lorsque la messe fut dite nous pûmes enfin repartir. Bon, le coin on le connait un peu. C'est le top. On se régale. Ca tourne dans tous les sens. En traversant des oliveraies, Sylvain nous fait part de son nouveau dévolu pour les Luques. Et oui, des Luques, dans les Vosges, y en a pas. Finalement nous arrivons à une saignée fraîchement creusée au bord d'un chemin. Sylvain, toujours lui, décide que ce serait un excellent endroit pour faire une photo. Et de suite, il a l'idée d'une mise en scène pour commémorer, à notre façon et n'y voyez là aucune désinvolture, le sacrifice de millions soldats et civils qui ont péri durant la première guerre mondiale. Cela peut vous apparaitre comme un comportement un peu léger par rapport à ce qu'il s'est passé mais il n'en est rien. Pendant plusieurs kilomètres, suite à cette halte, ce fut un long débat sur ce carnage. Ce que les gens ont dû subir. On pédale mais on discute aussi. Tellement parfois que le souffle vient à nous manquer. Mais au pied de la cote de la carrière de marbre, qui date de l'époque romaine, c'est les jambes qui viennent à me manquer. J'ai fait toute la cote à pieds. Je voulais me préserver pour la suite parce qu'il en reste encore un bon bout. Il faut dire que cette cote, elle fait mal. De la grosse caillasse, en veux-tu, en voilà. Difficile même de rester sur le vélo. Sylvain et Marc font le grand tour et moi je prends un raccourci pour ne pas trop les ralentir. Puis j'arrive avant eux, et au bout d'un moment, je les contacte pour leur dire que je continue sans eux. Ce qu'il reste à parcourir c'est le caviar du coin. J'attaque d'abord par une descente en balcon large avec une magnifique vue. Ca remonte un peu et on enfile dans une superbe descente toute en flow comme les adore Sylvain. D'ailleurs, il ne jure plus que par le flow depuis. C'est d'enfer. C'est roulant et fun. C'est le pied. Et on finit en beauté, sur des corniches qui dominent le village de Trausse. C'est le top. De temps en temps, nous avons traversé des zones qui ont brulé récemment. C'est étrange ce sentiment que l'on ressent. Ces paysages lunaires sont suréalistes. Et on ne peut pas s'empêcher de penser aux dégats que cela a causés. 46km - D+1250m.

  • Verdun(09) 04/11/2018

    20181104 94542

    Je devrais rédiger un compte rendu sur le spectacle "Le Gardien du Temple" à Toulouse. Un sujet de discussion amplement développé dans la voiture avec mes compagnons de route Marc, Christophe et Sylvain. Sauf que je maîtrise un peu mieux le spectacle psycho-ludique et stratosphérique des épingles de Verdun. Je vous invite à contacter Marc toutefois si vous avez la moindre question sur le minotaure. Il est effrayant!

    Direction Foix et son tunnel en ce dimanche matin sous une température hivernale. Le départ de la trace est situé au village de Verdun mais on pousse involontairement ou presque jusqu'à Albiès. C'est bien vu car le final est une descente caviar. On s'équipe chaudement alors que Sylvain a oublié son sac à eau, encore... on partage notre breuvage ayant pour vertu de s'épanouir toute la journée!
    1ère grimpette au col d'Arques alt 730m pour se connecter à un single étroit en plein devers. Il faut jouer aux équilibristes pour atteindre Verdun. On fait pas trop les malins, la chute est interdite mais c'est jouissif : cette liaison donne le ton.
    2ème grimpette 10km 750D+ par une route puis une piste en lacet. Je prends un peu les devant dans cette longue ascension. Seul face à une vache qui fort heureusement a plus peur que moi. Le reste de la troupe"sauvage" arrive environ 3h après moi. Et les voila intimidés au départ de la fameuse descente de Verdun :"est ce qu'on va arriver à tourner?".
    Let's go. C'est magnifique et étonnamment sec, des dizaines d’épingles, ça passe nickel on descend même trop vite. Il faut déjà remonter la même piste pour rejoindre la cabane à mi chemin. Des épingles à gogo à nouveau, un must! Un grand plaisir de pilotage. Une courte liaison route permet de rejoindre Arniguel et la fin de la descente de Minjoye. Il faudra y retourner pour en découdre dans son intégralité. La fin était splendide en tout cas avec quelques virages relevés. Et sur ce segment dit "Les Pradasses", il est inutile de dire que je suis 6ème au classement général devant Marc!
    Dernière grimpette sur route via les villages de Senconac et Caychax. Un sentier plonge ensuite dans la vallée pour rejoindre Albiès. Quelle merveille ****, une longue séquence ludique qui dévale proprement sans agressivité, du méga flow!

    De retour au parking en tee shirt et avec la banane! merci les gars encore une excellente journée et une trace miam miam 34km 1500D+
    See you!

    20181104 115230

  • NAJAC 21/10/2018

    20181021 120850

    Cela faisait déjà un petit moment que notre bien aimé et vénéré président Sylvain 1er avait émis la merveilleuse idée d’aller rouler dans l’Aveyron du côté de Najac. Non seulement pré-convaincu par l’insondable sagesse de notre guide suprême mais aussi empreint d’une inextinguible curiosité pour de nouveaux horizons, je me laissai donc facilement séduire par cette proposition.

    Direction donc Verfeil dans le Tarn et Garonne… Eh oui, les routes du bonheur sont parfois tortueuses.

    Le brouillard que nous rencontrons sur la route se dissipe petit à petit au fur et à mesure que nous nous rapprochons de notre destination et nous arrivons à Verfeil sous un ciel gris mais qui ne demande qu’à laisser bientôt passer les rayons du soleil.

     Départ à 9h10 et nous entamons assez rapidement la première montée qui s’avère raide et caillouteuse, ce qui, ajouté au manque d’adhérence lié à l’humidité inhérente à ce petit matin d’octobre, nous amène à poser plusieurs fois pied à terre et à pousser le vélo. Ce genre d’épisode se renouvellera  ici et là durant la rando, humidité ou pas d’ailleurs.

    Le rando se poursuit par une alternance de quelques passages sur la route, de chemins assez larges mais aussi de pas mal singles en montée ou en en descente avec de la caillasse (sur ou sous les feuilles) et de bonnes ornières piégeuses. Il y aura quelques passages plus engagés mais rien d’infaisable même si nous poserons le pied sur une marche suivie d’une ornière qui ne nous inspirera pas confiance. Les sous-bois et les paysages sont magnifiques.

    Au milieu de la troisième montée, nous passons par Najac, très beau village, que Sylvain insistera pour visiter, se faisant soudain le porte drapeau du VTT touristico-historique (voir photos), malgré nos montures malodorantes suite au roulage dans des matières peu recommandables et la présence de nombreux touristes pédestres qui ne se formaliseront par de notre présence cycliste pour autant, comme quoi, la tolérance ça existe et c’est très bien.

    A noter une erreur de guidage (mea culpa) qui nous vaudra une montée à pied sur les flancs abrupts et glissants d’un pont ferroviaire en contre bas de Najac, alors que le chemin nous aurait permis de monter tranquillement un peu plus loin…

    Au final 45 km et 1550 de D+.

    20181021 123650

  • Sortie au Mont Fourcat le 14 octobre 2018

     

    Mont fourcat 02

    Un peu tendu du cuissard pourtant bien au sommet du fourcat. Déjà concentré sur la descente?

    Je ne sais pas dire pourquoi mais pour ce dimanche je sentais que la météo serait clémente pour aller faire un tour du coté de la montagne. Et voila que samedi les prévisions changent pour annoncer du beau temps dans la région et à la montagne également. C'est vers le Mont Fourcat (2002 m au garrot) que je jette mon dévolu faut dire que sur le papier le programme est alléchant, un sommet à 2002m, 2000 de D+ donc de D- le tout dans un cadre magnifique avec vue imprenable sur les sommets pyrénéens. A la dernière minute un courageux Biclous (Olivier M) decide de bien vouloir m'accompagner et le bougre connait le terrain car il a déjà fait le parcours. Il me prévient que ca va piquer les mollets et qu'il va falloir pousser pas mal le vélo. Effectivement on a poussé sur environ 900 m le vélo mais pas en distance en dénivelé car le sommet ne se laisse pas approché si facilement. Départ de Mercus dans la bonne humeur, attaque par une petite route qui tournicote un bon moment avant de finir par une piste dont le pente n'arrête pas de forcir si bien qu'une fois le pied mis à terre c'est très compliqué de repartir. Arrivé à ce point il nous restait encore 500 m de D+ à faire pour atteindre le sommet. Nous voila donc à pousser nos vélos pour un bon moment mais le soleil est là l'environnement est super joli, seul un vent assez fort nous ternira un peu le plaisir d'être là. Paradoxalement les 200 derniers mètres pour arriver au somment se font facilement en vélo sous le regards des vaches qui se demandent ce que ces 2 hurluberlus font là. Au somment même pas froid bien que celui ci soit balayé par un vent fort, la température est étonnamment élevée (14°C) pour cette saison. Enfin le moment de la descente arrive, c'est quand même en partie pour cela que l'on est là. Et c'est parti pour quasi 1400 m de D- sur un terrain varié entre caillasses du sommet, les sentes étroites des pâturages puis les pistes et singles en sous bois. Eh bien croyez moi au pas j'ai pas posé le pied un fois au sol donc c'est tout a fait abordable. Mais l'aventure ne s'arête pas là car un fois au village d'Arnave il faut remonter 500 m de D+ pour basculer à nouveau vers la vallée de l'Ariège. Sur les 500 m on a dû en faire à peine 100 en vélo et le reste en poussant tellement les pentes étaient fortes (ou nos mollets faibles, à voir). Une fois la bascule faite c'est par une très belle descente pleine de virages que nous avons retrouvé les bords de l'Ariège et la voiture. Une belle sortie en montagne dont je deviens un adepte. Je pensais les Pyrénées inaccessible à vélo, c'est faux, c'est dur et exigeant mais quel plaisir, l'essence même du vélo de montagne n'est ce pas la montagne?
    Au final 2060m de D+ pour environ 37 kms.

    Mont fourcat 03

    Arrivée au sommet

  • Conilhac 7-10-2018

    2 2C’est 4 Biclous Sauvages qui se retrouvent pour la traditionnelle sortie dominicale. Sylvain organise le covoiturage et se colle au ramassage de l'ecole buissonnière. D’abord Christophe, puis Marc et enfin mézigue. Personne ne sait encore où l’on va faire fouler les crampons de nos bicles, mais on y va. Direction la Méditérannée et ses rayons de soleil. A Muret, le sol est humide et l’on devine dans la pénombre les sombres nuages annonciateurs des précipitations hostiles. A peine passé Carcassonne, là ça va de suite mieux. Le thermomètre de la voiture regrimpe. Le vent souffle une bonne brise pour repousser les cumulo nimbus. Pour une fois, je suis force de conviction, et j’arrive a convaincre ce fameu equipage de sortir à Lezignan pour aller à Conilhac, mon lieu de prédilection favori. Au début, tout le monde prévoit de mettre le coupevent, exepté Marc, car la dernière version d’Inverse taille vraiment trop juste. Il a même du mal a respirer avec, pourtant il n’a pas trop dejeuner ce matin. Enfin, ce qu’il dit. Je prends quand même des photos pour faire un compte rendu. On monte par le goudron jusqu’au premier virage a gauche. Et c’est le seul bout de goudron que l’on vera durant tout le periple. Et comme d’habitude, c’est du bonheur. Des singles a gogo. A droite, à gauche, tout droit. Des paysages magnifiques et changeant. Le terrain aussi, parfois sous des sapins, puis des feuillus ou de la garrigue. Tout y passe. C’est le pied. Sylvain remarque même qu’il ne comprend pas pourquoi on ne croise personne. Ce petit paradis est a 1h de Toulouse. What else ? Et puis techniquement, il y en a pour tous les gouts. D’ailleurs Marc ne pourra s’empecher de gouter la saveur du terroir local. Et oui, on ne se refait pas. Ensuite, je commence les hostilités avec une rupture de cable derailleur arrière. Hiers soir, juste avant d’aller au cinoch voir « I feel good », très bon film au demeurant, j’avais bien remarqué que ça allait merder dans pas longtemps, mais pas aussi vite. J’avais prévu le cable au cas ou, mais le probleme est le passage qui se fait en interne. Des fois, c’est un peu compliqué. Et dans la garrigue avec le vent, j’etais pas trop convaincu. Mais grace à Marc et son rouleau de sparadra magique tout coulisse a merveille dans le tube diagonal. Et en un temps record, digne d’un arrêt au stand d’une course de F1, nous voila reparti sans que le vent ne nous ai trop refroidi. Nous continuons notre pelerinage merveilleux jusqu’à que ce coup ci, Sylvain ne creve à l’avant de son big foot. C’est toujours comme ça avec les velos mal entretenus. Non, ça c’est Christophe qui le pensait tout bas mais il n’a rien dit car il savait que la ballade n’était pas encore terminé, et la probabilité que cela lui retombe dessus est toujours statistiquement importante. Sylvain nous fait egalement une desmontration magistralement grandiose de l’efficacité redoutable de sa nouvelle pompe, le nouveau standard du must international. Malheureusement la demo se transforme en déroute à la Bonaldi. Et finalement, une bonne chambre a air, comme au bon vieux temps, ça fonctionne bien aussi. J’ai egalement failli me manger une bonne gaufre pour le gouter lors d’un saut petauchard à la sortie d’une petite rampe amenagée. Y’a des endroits comme ça. Il faut qu’on revienne pour lever tous les doutes. Je vous passe les retours et les detours que nous empruntons sans trop nous paumer. Mais vers la fin, comme on se sentait tellement en confiance, on improvise le final du parcours. Et c’est très bien. La derniere descente sur le village avec le soleil dans les yeux, c’est tout bon. Un vrai régal. On reviendra, c'est sûr. 41km - D+958m

  • Salagou Mania 2018

    20180930 135958

    Destination le lac du Salagou en famille, un choix qui s'est improvisé un peu au dernier moment. J'ai proposé aux filles après notre journée baignade prévue à Gruissan d'aller camper le soir au bord du lac. Une bonne occasion pour moi d'aller rouler sur ces fameuses terres rouge dont j'en attend parlé depuis longtemps et qui plus est le jour de fête de la rando organisée "la Salagou Mania".
    La réponse de ma tendre chérie "Ben voyons!!!je vais dormir sous une tente pendant que toi tu vas faire du vélo mais tu plaisantes!!!" m'oblige à trouver un terrain d'entente. Une chambre d’hôte à 700m du départ(qui va s'avérer fort sympathique avec un accueil au top je recommande!) et un retour avant 13h. le deal est accepté. Je me pré inscrit donc la veille sur le parcours le plus long intitulé le circuit Ultra. Je me pose encore la question de ce qui avait d'ultra. La distance? 60km et 1500 D+ c'est pas un marathon tout de même. Le terrain ? de très belles séquences certes mais aussi de longues liaisons ennuyeuses . Le paysage? c'est beau, un léger brin de ressemblance avec le parc de l'Isalo à Madagascar mais sans les lémuriens.

    Rétropédalage dimanche matin 7h du mat. une assiette préparée rien que pour moi avec du pain, du beurre et du fromage de chèvre. Je tente en vain de ne pas réveiller les filles. Après 20mn d'aller retour dans la chambre pour ne rien oublier je me pointe fraîchement au départ récupérer ma plaque. Beaucoup de monde déjà sur place mais ce qui m'interpelle c'est tous ces vélos semi rigide avec parfois même des fourches élastomères. Ma monture parait bien inadéquate et les genouillères seraient elles déconseillées?
    bon je m'élance seul et discrètement sur le le début du parcours qui longe la partie Sud du lac. C'est mimi puis on attaque une montée sur le large avant de redescendre sur 50m un single bien raide. Et là c'est le drame! une ribambelle de vélos à terre. La difficulté technique fut donc pour moi de les éviter...s'ensuit un court portage et une boucle sympathique autour du village d'Octon. Ravito 1, je mange une pâte de fruit je suis tristounet seul sans aucun biclous, mais je perd pas de temps ni espoir. la 2eme longue montée de la journée qui s’éloigne du lac pour arpenter prairies et champs, mais où veulent ils en venir? yes j'ai à nouveau le sourire une belle descente sur un chemin de randonnée. je zappe le ravito 2 avec toujours comme objectif d'arriver avant 13h, j'ai la pression. Grosse montée je dirai enfin un peu technique(parait il un chemin qui se fait dans l'autre sens lors des éditions précédentes, un peu large tout de même à mon goût). Quelques coureurs sont déjà dans le rouge mais la plupart grimpent fort bien! une 2eme descente dans le même style(sur terre marron) et ça va grimper à nouveau fort longtemps sur piste. Je rencontre 3 membres du club de Noé avec qui on se tire la bourre jusqu'au ravito 3.
    11h45 il reste 13km et environ 300 de D+, impeccable. La dernière montée donc sur route, piste et single sur la fin près du col de Portes. Beaucoup de coureurs à l’arrêt, c'est bien physique, je me faufile entre les arbres avant la descente finale savoureuse. Le retour sur les terres rouges du lac du Salagou est encombré, un peu de patience et d'agilité pour éviter le parcours familial. A l'arrivée 12h45 ma fille me traite de "Limace, ils sont déjà tous arrivés". Je me console avec une bouteille de rosé offerte par organisation, sympa!
    Le temps d'une douche en plein air aux regards indiscrets avant d'aller pique niquer au bords du lac en famille.

    Au final 61km 1700de D+ en 5h, 1650 participants
    un parcours en demi teinte pour ma part, j'aurai aimé barouder autour de la partie Nord du lac aussi qui semble plus sauvage.
    See you

  • Forêt de Mezens le 30 septembre

    Pour ce dimanche il me fallait une petite sortie pour voir si ma douleur dans le dos allait être pénalisante. C'est donc vers la foret de Mezens que nous (Marc et moi) sommes allé faire quelques tours. Cette forêt c'est un peu la copie de Eaunes avec un petit peu plus de dénivelé. On a tournicoté au gré de nos envies dans les nombreux singles du coin. On a rencontré plein de VTT qui nous ont accompagnés et fait découvrir leurs chemins préférés. Une petite sortie sympa d'un peu plus de 30 km et 800 m de D+. Mon dos s'est très peu manifesté c'est donc plutôt bon signe pour la suite.

  • Sortie Mercredi 26/09 aprem avec Frank

    Impossible for me to be at 6pm with the Wild Bikers because i have an english lesson at 7h30pm at Agora. So I envoie un SMS à Frank, pas de route today le fucking wind est trop violent: RDV à 4pm au pong. Et hop on est parti, Frank me dit "et si on allait à Montaut pour changer" (il est sournois Frank il m'a pas tout dit). C'est sympa d'aller jusqu'à Montaut par le bord de Garonne but il y a des fucking grimpettes longues et avec du gros % plus dur que Eaunes. ça fait certes travailler la puissance, but je n'ai pas un 50 derrière comme tout ces jeunes blancs-becs du club qui font les marioles: du coup je vois Lucy in the Sky with Diamonds [ref] et même que the scream of the butterfly [ref] (autrement dit j'entends gueuler un papillon et je vois des étoiles partout, c'est dire ds quel état j'erre). C'est peut-être du à la barre marron que m'a filé à bouffer Frank? Mais c'est sympa, les sentiers sont bien déblayés. Le retour est moins marrant avec des chemins de champ pas très roulants et plein d'herbe (les paysans feraient moins les malins s'ils devaient labourer leur champ en VTT) et le fucking wind direct in the tronche. Une belle balade de 40 km et 835D+: c'est pas beaucoup mais c'est moins roulant que la forêt d'Eaunes et que le jardin de ma soeur. Une belle alternative pour faire autre chose.
    PS:celui qui trouve l'auteur du 2ième titre (the scream of the butterfly) gagne un abonnement gratuit aux Biclous Sauvages.

    God save the couine et the Wild Biclous

  • SORTIE NIAUX

    Niaux 23 09 2018 1

    Pour une des dernières sorties en montagne de l'année nous avons choisi NIAUX non pas pour ses pentes Extrêmes mais pour un terrain de jeu qui nous semble accessible. Au départ Sylvain, Marc, Olivier D+M, Tom et moi même. La première spéciale commence gentillement avec 500D+ sur une route goudronnée accompagnée d'une descente que j'appellerai un amuse bouche. La deuxième spéciale commence également par la route et nous commençons tous à avoir un peu mal aux fesses quelle que soit la forme de nos selles nos montures sont faites pour manger de la terre. Arrivée au sommet en discutant avec des locaux qui nous expliquent qu'il faut aller chercher bien plus haut le GR 10 pour profiter d'une belle descente sur ce GR. Bonne idée car pour arriver presque au sommet se trouve une clairière avec une aire de pique nique avec une table le grand luxe pour manger notre sandwich ou pour manger une barre qui ressemble plus à du goudron.
    Après quelques coups de pédale commence la descente qui fut fort sympatique avec quelques pièges sans être trop technique mais en prenant de la vitesse un vrai régal.
    Troisième spéciale idem départ sur le goudron puis après le village de Illier-et-Laramade on attaque dans le bois par un rampailloux assez long que seul Tom et sylvain sont arrivés à faire, bien que Marc ait été gêné (je pense volontairement) par le chef. Nous attaquons la dernière descente par un sentier parsemé d'épingles toutes faisables sur le vélo, superbe.
    Bref tout le monde arrive avec la banane, pas de casse pas de chute, beaucoup de rigolade, encore une belle sortie à refaire qui se termine par un pot au tour d'une table.
    1900d+ 45km.

    https://www.relive.cc/view/1860687877

    Niaux 23 09 2018 2

  • La birado 2018 (16 Septembre)

    20180916 131914

    Réponse unanime des Biclous ce WE : tout le monde va à la Birado à Cazhilac à côté de  Carcassonne. Oui, bon, c’est vrai que moi je voulais surtout du sec et des singles. Ben vous allez voir que je n’ai pas été déçu. Birado, donc. Sylvain (B) propose d’abord de venir me chercher, puis finalement, sans doute rattrapé par son esprit aventurier, il décide de partir la veille avec Olivier (D) en camping car et de dormir sur place pour être frais et dispo le lendemain. Ce sera donc finalement Laurent (G) qui nous véhiculera en ce dimanche matin. Le nous étant constitué de Laurent donc, Olivier (M) et moi-même. 5 biclous au total si vous avez bien suivi. Contrairement aux prévisions, nous retrouvons sur place un Sylvain à l’air pas tout à fait reposé et avec des jambes couvertes d’égratignures après une nuit plutôt agitée… Renseignements pris, Olivier (D) et ses griffes de félin n’y sont pour rien, mais, cédant à une envie aussi pressante que nocturne, Sylvain a mal évalué les distances et s’est carrément jeté dans les ronces derrière le camping car… et n’a pu en sortir qu’avec le concours d’Olivier. Vous connaissez notre retenue et notre bonne éducation: nous avons poliment compati, ne nous sommes pas moqué un poil, et n’avons plus abordé le sujet de toute la journée afin de ne pas plonger Sylvain dans l’embarras…

    La rando ? Ben du sec et des singles comme promis. Un tracé super sympa avec des singles très joueurs, quelques raidillons bien sentis, de la forêt, des beaux paysages, du beau temps, de la poussière, des ravitos sympas et un balisage tout à fait à la hauteur. Nous sommes restés à peu près groupés jusqu’au premier ravito puis les deux Olivier et Laurent ont pris le large et Sylvain et moi avons fini la rando ensemble. Seule la toute fin du parcours mérite d’être améliorée car elle emprunte des bords de champs sans grand intérêt.

    Au final, une rando très sympa, 50 km et 1300 de D+.

    Marc

  • Sortie en local - dimanche 9 septembre 2018

    20180909 114001

    RdV donc à 9h00 au lycée avec Marc pour accueillir Guillaume VTTiste de Lagardelle qui pratique le VTT sur les bords de l’Ariège et sur nos terres d’entrainement en SOLO.
    La solitude ayant ses limites, Guillaume est venu à notre rencontre au forum des associations de Muret dimanche il y a 8 jours pour rouler avec des biclous. Départ donc après les présentations, on longe les bords de Garonne toujours bien jonchés d’arbres couchés et sur un terrain pas tout à fait sec, je dirai même un peu « bouyassé ». Puis montée par la tuilerie direction la table d’orientation (J’en profite pour rebondir sur le mail d’Hervé au sujet du petit pont de bois qui a été emporté par les eaux – L’article informait qu’il allait être reconstruit en septembre... nous sommes en septembre ! – Y-a-il des volontaires pour aider à la reconstruction ? Nous pourrions proposer notre aide)
    Puis, petite halte à la table d’orientation et petite discussion sur les attentes de Guillaume et sur ce que peut lui proposer les biclous : tout d’abord Guillaume souhaite améliorer sa technique pour se sentir plus en sécurité, plus en confiance ceci pour prendre plus de plaisir. Pour cela, il va sans doute prendre des cours à Lacroix falgade dans un premier temps et nous rejoindre ponctuellement en fonction de ses dispos. De notre côté nous lui avons annoncé que les sorties en local du dimanche matin n’était pas systématiques par manque de participants réguliers. Pour améliorer cette situation je vous propose (et je me mets dedans !! de poster sur le site chaque fois que nous sortons le dimanche matin – l’idée est de retrouver un RdV récurrent le dimanche matin sur Muret ou sur des sentiers proches – je ferme la parenthèse de ce sujet qui sera un sujet important de notre prochaine AG)
    Ensuite Marc nous a montré un peu toutes les facettes de la forêt jusqu’à nous amener sur le chemin du retour par les coteaux.
    Au final une bonne matinée dans la bonne humeur – Guillaume tu reviens quand tu veux !

    Au final 24 km et 456,3 m de D+ et un peu de fatigue pour guillaume et pour moi (Ya longtemps que j’avais pas roulé – c’était bon ! Merci Marc)

    20180909 114020

  • Rando Cours le 09/09/2019

     

    Cours1

    Cours2

    Eh oui on est bien les derniers sur le parking et sur le parcours

    "Cours vas-y" on m'avait dit. Je ne l'avais jamais faite alors..
    4 biclous au départ: Julien,Sylvain,Christophe et moi-même. Ça démarre très doucement:Sylvain a oublié son sac et on doit retourner chez lui,pas de badge autoroute,on doit faire le plein et en plus Julien demande un arrêt pipi. Ce qui fait qu'on démarre a 9h passé beaucoup trop tard pour le 60 km qu"on ambitionne de faire. Des orgies de single mais des montées très très physique. On est déjà à 800d+ au bout de 16km!! Sylvain et moi ne tardons a exploser; des montées à 3% sur le petit plateau!! Comme on est parti tard un ravitaillement est déjà parti et tt le monde est à sec pendant 10km. Merci à Christophe et Julien de nous avoir attendu. Au final beaucoup de d+ qu'annoncé. Sur le 60 km 2400d+ même y.pages a trouvé très dur. Pour nous 51.8 km et 2050d+. Épuisé a l"arrivée
    Phillippe

  • Eaunes mercredi 29 août 2018

    20180829 203018

    Y’a des sorties comme ça…

    Au départ, rien d’inhabituel, 3 biclous à savoir Laurent, Julien et ma pomme. Julien nous annonce qu’un quatrième biclou, en la personne de Pierre-Jean, retardé au taf, devrait nous rejoindre plus tard dans la forêt.

    Bon déjà au départ, Julien, qui a niqué son pneu arrière à Citou samedi dernier et regarde depuis le préventif anti crevaison suinter et faire des bulles en se demandant quand ça va s’arrêter (à moins qu’il ne trouve ça joli…) doit donner un petit coup de pompe avant de partir. Je précise que la pompe, c’est la mienne car Julien n’a pas réussi à faire rentrer la sienne dans le cadre du Spé et qu’il ne daigne pas s’encombrer d’un sac à dos.

    Nous voila donc partis sur les bords de Garonne, et c’est moi qui ouvre le bal : trop concentré sur la branche tombée que j’avais pris en plein casque vendredi dernier, je ne regarde pas où je mets ma roue avant : trou => OTB. Marc : 1 point.

    Je me relève et on repart. On monte par la Ferrane et arrivé en haut, Julien se rend à l’évidence : le préventif qui fait des bulles, c’est peut être joli, mais le pneu à plat, paradoxalement, c’est gonflant. Il va donc falloir réparer son pneu arrière. Heureusement, il a acheté des mèches chez Décathlon et ça, ça rentre dans le cadre du Spé ! On nique une première mèche… puis en s’y mettant à deux avec Laurent on finit par mettre la deuxième correctement. Le temps de tout remettre dans le cadre du Spé (en tassant avec les pieds) et de regonfler le pneu (toujours avec ma pompe), on repart. Julien : 1 point.

    On passe par la table d’orientation puis on prend à gauche à la patte d’oie. Le frein arrière de Laurent commence à faire un léger bruit métallique très joli mais malheureusement très peu prometteur quant au bon déroulé du reste de la sortie. Ce n’est pas grave, il reste stoïque (Laurent, pas son frein arrière) et on continue.  Et hop,  la première spéciale. On remonte le long des barrières en bois (qui puent toujours autant), puis je me dirige vers la barrière en haut de la forêt. Etonné d’y arriver seul, je fais machine arrière pour trouver Laurent, qui n’a pas non plus trouvé utile de s’encombrer d’un sac à dos, en train d’essayer de démonter ses plaquettes arrières avec l’outil que Julien a réussi à extirper du cadre de son Spé avec les dents. Sauf qu’ils ont pas la bonne clé… Bon je sors mes outils. Bizarrement, moi, j’ai la bonne clé. Diagnostic : un caillou quelque peu facétieux à dû venir se coincer entre le disque et une plaquette en ravageant la plaquette au passage et en pliant le ressort qui écarte les plaquettes par la même occasion, d’où le bruit métallique très joli au départ, mais il faut le reconnaître, lassant à terme. Laurent redresse le ressort (avec mes pinces…), remonte le tout et on repart. Laurent : 1 point.

    Deuxième spéciale, tout va bien ! Arrivés en bas, Pierre-Jean nous rejoint. On remonte. Troisième spéciale, tout va bien. On remonte.  Quatrième spéciale, tout va bien ! Ah bon, ben si tout va bien, c’est pas drôle, on rentre. On traverse la route Eaunes/Estantens, on remonte par le champ habituel puis à droite en haut de la Ferrane vers le chemin de Jouliou, mais en prenant la variante avec le raidard dans le bois à gauche. Arrivé en haut, on longe le champ à gauche, on passe la conduite de gaz (histoire de rappeler à Pierre-Jean qu’il est d’astreinte) et on replonge à gauche pour la variante habituelle. C’est d’abord Pierre-Jean qui profite d’un dévers mou pour s’en mettre une. Pierre-Jean : 1 point.

    Puis Laurent, jaloux certainement, exploite un autre dévers, dur cette fois, associé à une ornière pour faire bonne mesure,  pour se mettre au tas également. Laurent : 2 points.

    Le retour se passera ensuite sans encombre malgré nos efforts répétés pour faire tomber Julien, qui est le seul à ne pas s’en être pris une.

    Au final 28 km, 530 m  de D+ et 5 points distribués.

    Conclusions :

    • Si tu surveilles la branche, méfie-toi aussi du trou.
    • Quand tu crèves, c'est mieux de réparer avant de repartir.
    • Dans le cadre du Spé, on peut mettre des mèches et un outil, mais pas avec les bonnes clés.
    • C’est vrai que j’avance pas en montée mais en portant les outils pour tout le monde, faut pas s’étonner non plus.
    • Le dévers, mou ou dur, c’est traitre.
    • C’est Laurent, avec deux points, qui gagne le droit d’être sur la photo qui illustre le présent compte rendu.
    • Dimanche c’est le forum des associations à Muret : venez nombreux sur le stand des Biclous !

  • L'Ariegenduro 25-8-2018

    Ariegenduro ravitoJe me retrouve le seul Biclou pour aller au rendez vous de l’Ariegenduro. Au bout de 1h de route, j’arrive a Foix. Je dois continuer vers le Prat d’Albis pendant presque 30min. En montant la route se resserre petit à petit. Je croise des vaches, des chevaux en estive. Puis je commence a rentrer dans la brume, c’est vrai qu’a 8h30 et à 1200m d’altitude, je ne m’attendait pas a mieux. Mais pas gros nuages, ni de pluie n’etaient prevu au programme. Apres une longue piste forestiere, je fini par trouver le point de rendez-vous de la journée decouverte d’Ariegenduro.Une dizaine de voitures sont déja présente et tous le monde s’affaire a s’equiper. Un petit groupe d’une quinzaine de riders se forme pour une sortie encadrée par les locaux. Au programme, ils vous nous faire decouvrir leur tresor. Des pistes qu’ils ont amenagés avec le temps et le force du poignée. On attaquera par "La Sapin". Déjà le panneau indiquateur en impose. Tout taillé dans une grosse planche en bois. On neglige pas l'apect de la qualité percue et la finition. Et c’est comme ça pour toutes les pistes. Bon, qui dit sapins, dit racines. Personnellement je suis loin d'être un specialiste en enduro mais alors sur les racines, surtout le matin a froid. Je laisse filer les premiers qui se lancent. En fait, ça passe bien, ce n’est pas vraiement humide. C’est très sympa, ça descend bien. C’est engagé comme il faut, mais rien de dangereux. On peut même dire qu'il y a des pistes dans des stations bien moins amenagées que celle là. A l'arrivé en bas, on a tous la banane. Bon, ben maintenant il faut remonter à 500m plus haut. Une heure plus tard, on arrive au Bout de Touron à 1363m. On se croirait au pic de Nore avec l'antenne et la brume. un peu plus loin on trouve le vrai depart de la "Sapin" et celui du "Toboggan". Le circuit est completement different, beaucoup shapé et roulant. C’est tres roulant et joueur au debut, puis ça devient plus technique vers la fin. De plus en plus d’ailleurs. Trop pour moi sur la fin, j’ai mis les papattes au sol. Mais comme ils sont trés pro, à chaques fois, il est prevu et signalé un echapatoire pour ceux qui ne se le sente pas. Nos encadrants nous explique que l’on va faire une partie de la "Jump" mais qu’elle n’est pas completement terminée. On la remontera a pince pour mieux envisager les gaps. Effectivement des sauts, il y en a. Ce n’est pas des trucs demoniaques mais je ne me sent pas le faire. Il n’y a rien de vraiement technique, il faut juste poser un peu le cerveau avant. On se le fait en descendant, et a l’arrivée certains d'ente nous ont les yeux qui brillent. Visiblement, ils ont pris leur pied et moi la plupart des echapatoires. Ce sera pour un autre jour avec un plus gros velo, et un collegue pour me remener au cas ou. On remonte tous vers le point de depart car il est l’heure du graillou. Pour 10€, Ariegenduro vous offre un veritable repas. Brevage a bulles plus de quoi picorer à l’apero, pizza, saucisse grillée, dessert. Du debut jusqu’à la fin, ils font ça bien. C’est a ce moment que j’ai du rentrer, on m’attendait ailleurs. Mais Ariegenduro était present pour continuer à vous acceuillir toute la journée. Une bonne adresse a retenir et revenir pour la prochaine journée porte ouverte. 20km – D+1058m

  • Lagrâce-Dieu dimanche 26 août 2018

    20180826 092330

    C’est sur une proposition de Frank que pas moins de six biclous ont opté pour les singles de Lagrâce-Dieu en ce dimanche ensoleillé : Frank donc qui, j’ai le plaisir de vous l’annoncer, est de retour parmi nous, Philippe retraité en forme, OlivierD qui s’est remis à rouler après une période bricolage, Julien qui a toujours un beau vélo et qui a roulé à Citou hier, Antonio, notre célèbre  représentant ibérique et moi-même.

    Nous suivons la trace « 30 km de pèlerinage à Lagrâce-Dieu » d’Utagawa qui nous promet de nombreux singles et effectivement le début de la rando est excellent, en majorité en sous bois avec de bons rampaillous. Certes quelques arbres encombrent un peu les chemins mais finalement ça passe et le terrain n’est gras que dans des endroits très localisés.

    Deuxième partie un peu plus roulante et un peu moins fun du côté de Grazac et Mauressac et enfin retour par descente très joueuse en single sur Lagrâce-Dieu.

    Bref une sortie très sympa pas loin de Muret qui constitue une bonne alternative à Eaunes quand on besoin de rentrer tôt comme c’était le cas aujourd’hui pour quelques uns d’entre nous.

    Bon évidemment, Julien a trouvé ça moins bien que Citou, mais bon, il est jeune et il commet encore l’erreur de comparer ce qui n’est pas comparable. Ça passera avec l’âge… Il s’est consolé en essayant d’imiter Danny MacAskill comme vous pourrez le constater sur la photo ci-dessus.

    Au final 31 km et 750 m de D+.

    20180826 092455

    20180826 092423

  • Sortie Lacroix Falgarde 2018-8-19

    LacroixC’est avec Philippe, Olivier D, Marc, Franck et Mézigue que nous nous retrouvons à Lacroix Falgarde pour la traditionnelle sortie dominicale. On reste dans le coin avec une distance assez raisonnable pour un retour aux alentours des midi. C’est Frank qui taillera la route sur tout le parcours car il connait le mieux, et de loin, la topographie locale. On fait ça au feeling. Olivier D dit d’entrée qu’il n’a pas roulé depuis 4 mois. J’ai de la peine à le croire car il est ajuté comme un coureur du tour de France. Il dit qu’il a perdu 5kg. Ca doit être lui qui a du me les refiler. Frank qui vient aussi de reprendre le vélo, après 6 mois d’arrêt, part comme une balle a travers le sentier en bas du village. On est obligé d’attendre les derniers un peu surpris par le rythme infernal d’entrée infligé aux papattes arrières des autres simples mortels que nous sommes. Philippe nous explique qu’il lui faut un peu de temps pour se chauffer. Ouais, bien sûr. Il n’a pas mis longtemps, le diable. Sur tout le parcours, il était toujours dans le peloton de tête, quand il ne menait pas lui-même la danse. Le coquin. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu Olivier. Et ça s’entend. Il n’arrête pas de discuter, même dans les côtes. Plus on avancera dans le parcours, plus le débit diminuera un peu mais pas tant que ça. Quel coffre. On se fait plutôt des cotes en goudron et des passages en descentes sur singles bien sympa et assez ombragés. C’est mieux pour tout le monde car le thermomètre commence à monter effrontément. Un peu trop pour Marc qui commence à tirer la langue. On roule tous le capot bien ouvert depuis un bout de temps mais le paysage est agréable et on redécouvre des sentiers que nous n’avons pas emprunté depuis fort longtemps. Les cloches de l’église de Goyrans sonnent midi. Il est temps de rentrer. 41km D+887m

  • Gala de singles à gogo en bords de Garonne, Ariège et Lèze 17/08/2018

    20180817 115836

    En cette semaine estivale, Julien et moi avions tout d'abord envisagé d'aller tester les singles de Lagrâce-Dieu mais après avoir consulté les Dieujantés, ceux-ci nous l'avaient déconseillé vues les nombreuses chutes d'arbres consécutives à l'orage de dimanche dernier.

    Nous voila donc partis ce matin sur les bords de Garonne et avec l'intention pas très affirmée de faire plus ou moins du repérage pour la Cap Noël 2018. Rien de très nouveau jusqu'à Lacroix Falgarde, si ce n'est une petite marchounette sur des rochers en bord de Garonne qu'il faudra bien se décider à descendre sur le vélo un jour ou l'autre. Lacroix Falgarde, donc, où nos ambitions de repérage ont rapidement succombé à l'appel des singles des bords d'Ariège (rive droite) jusqu'à Venerque avec un crochet par Clermont Le Fort puis retour par la rive gauche, toujours jusqu'à Lacroix Falgarde. Très sympa! Seule la transition Pins Justaret / Saubens du retour nous laissera un mauvais souvenir avec des passages totalement dénués d'intérêt au milieu des champs sur des chemins détrempés par l'arrosage des cultures.

    Au final 54 km et 620 de D+.

    20180817 112926

    20180817 115704

     

     

     

     

  • Dourgne 12/08/2018

    20180813 15350820180812 150055

    20180812 111453

    Un come-back sur mon terrain de jeu d'ado en compagnie de Marc et Christophe. Ceux qui me frappe 20 ans après c'est l'évolution de ce sport.

    à gauche la série S/3 de Décathlon(mon 1er vélo) 1998
    à droite, vous le connaissez déjà bien le Stumpjumper 2019

    Et forcément quand je retrouve mes vieux topos, les circuits étaient d'un autre acabit. "La capelette de Saint Ferréol, 8km 432D+ 2h circuit très difficile".
    Notre parcours du jour c'est grosso modo 5 fois+ !!! 5 montées sur pistes/routes et 5 descentes pour 47km et 1750D+.

    Dès la première montée sur route, Marc adopte une stratégie, il s'économise pour tout donner dans la dernière. Le début de la 1ere spéciale est grignoté par les bûcherons. Dommage elle représente actuellement un faible intérêt malgré son jolie final vers Massaguel. Dans la 2éme liaison on rencontre Florian un jeune rider du coin avec qui on va échanger et rouler ensemble. 2ème spéciale jouissive avec quelques virages relevés et des petits sauts. L'occasion pour Christophe de faire un soleil à sa manière. Impossible à imiter, j'étais juste derrière. 3ème courte liaison direction la capelette et donc déjà la 3ème spéciale bien ravinée depuis 2 décennies. Mais toujours aussi fun, on se tire la bourre avec Florian toujours devant grrr! Il nous quitte arrivé à Dourgne et on attaque la 4ème montée, la plus longue. Marc résiste mais commence à me jeter des regards noirs. "t’inquiètes c'est finit, il reste rien, 2 virages, ça monte très peu, Vamos". La table d'oriention alt 783m annonce la 4ème spéciale qui rejoint Dourgne. 5km 450D- en monotrace, du flow un bonheur cette descente avec un final bien raide négocié à chacun sa manière. je vote pour celle de Christophe, un sanglier ce gars!
    Dernière liaison, Marc lâche tout et finit au mental. Bravo une pause méritée à la statue St Stapin. 5ème spéciale la plus technique le long de la falaise. Un décrassage s'impose par la route pour rejoindre le point de départ.

    Au final un joli Best of, un terrain moins typé enduro qu'à Labruguière, moins technique mais avec de jolies points de vue.
    See you

    20180812 150110

  • Labruguière 29 juillet 2018

    20180729 130039

    De gauche à droite, Sylvain, Julien et Fred

    Une virée sur mes terres : La black Mountain sur une trace de JPR31 et OlivierM.
    J'ai longuement hésité ce week end de rouler suite à une tendinite au poignée droit(ces temps ci c'est plutôt bricolage, peinture, béton...un véritable fléau ). Bref je me dope d'anti-inflammatoires, j’appelle Sylvain, Fred un collègue et je propose de revenir à Labruguière. Pourquoi ce choix ? vue les températures proche de 34 degrés, soit je reste à la maison à me lamenter sur mon poignée dans une eau à 30 degrés, soit je recherche du single à l'ombre.
    Pari gagné! Une immersion en pleine forêt très agréable, tout le long de la journée à la sombra.

    Traditionnelle montée au départ de Caunan jusqu'au sommet alt 1031m par une piste progressive. cette piste est traversée à maintes reprises par les singles que l'on va emprunter en descente. Du coups le rythme est soutenu, j'ai une telle soif de single(+3l d'eau) que Fred appuie sur le mode turbo de sa batterie pour parvenir à me suivre hihi. Au total, 3 descentes du sommet, la première étant la plus costaud, bien raide, bien ravinée. Soit disant qui secoue trop d'après mes compagnons. Perso, j'ai rien ressenti du tout hihi. Est-ce dû à mon application "suspension calculator" ou à mon arrogance? I dont know...pour info j'ai commandé de nouvelles plaquettes de frein à force de vous attendre dans les montées et les descentes! j’arrête là je sens qu'un modérateur va me bannir du site.
    Une 4ème descente se mérite par quelques lacets mais toujours à l'ombre. Ce final q'on connait déjà bien est une pure merveille. Enfin Sylvain y laissa une genouillère tout de même.

    Une 5ème descente? beh non c'est déjà finit! 42km 1700D+ Merci Sylvain et Fred pour cette excellente journée, je me suis vraiment régalé dans ce terrain de jeu. J'y songe déjà à revenir c'est bon signe.
    Black Mountain, See you

    20180729 130101

    Les montures en attentes. Cherchez l'erreur

  • Le demi tour du pech de Bugarach du 22 juillet 2018

    20180722 133047Le projet vendu par les commerciaux: un grand tour du pech de Bugarach fascinant avec single de rêves à gogo, des paysages extraordinaires, une nature sauvage mais bienveillante et une bande de rider ayant la maitrise totale de leur art. Des pompom girls débridées, une mer turquoise du sable blanc, du homard tous les jours. Ah là je me trompe, ca c'est ce qu'on m'a vendu pour mes vacances.

    Dans la pratique: Sur le terrain les choses ne sont pas déroulées exactement comme vendues. A la la mais que c'est-il passé qu'est ce qui a buggé? Au départ 5 biclous + 2 externes, ça partait plutôt bien car ces derniers temps les sorties c'était plutôt 2 voir 3 les bons jours. Départ du très joli village de Rennes les bains avec attaque quasi directe dans la pente, rien d'anormal me direz vous. Effectivement jusque là tout va bien. Vint ensuite un single descendant dans une forêt des plus agréable (fraiche et odorante). Jusque là tout va bien. S'ensuit une remontée par un autre single et là j'entend un crac franc, signe auditif qui ne trompe pas et indique un incident mécanique important. Non ce n'est pas Laurent qui a de nouveau fracassée son cadre mais ma selle télescopique qui vient de lâcher. Une toute neuve pas finie de roder. Donc démontage, recherche du pb + changement du cable en 45 mn et tout ça pour rien car le selle reste en mode pompe (la selle télescopique Race face je déconseille fortement). Je repars en la bloquant avec une butée de chez Rock shock sur la partie coulissante. Pendant ce temps les autres biclous avaient attaqué la sieste et contrairement à ce que je pensais je ne me suis pas trop fait pourrir, bizarre car il y avait matière à cela. Ensuite vient une longue descente et miracle ma selle se remet en fonction sans que j'y comprenne rien. Au passage on en a profité pour tester le franchissement de toiles de chenilles bouffeuses de buis. C'est pas dangereux mais se retrouver avec des dizaines de chenilles sur soit c'est pas de plus agréable. Ensuite vint une partie assez ennuyeuse sur route et sur des pistes plus ou moins herbeuses. Le vélo tondeuse un nouveau concept. Se présente enfin une descente qui se fera malheureusement sur piste et sans presenter le moindre intérêt. Soudain la trace semble partir sur le coté vers un single prometteur, On j'y jette tous comme des morts de faim mais c'est raté car le terrain n'est plus fréquenté que par des ronces. Laurent ouvre la route et expose sans méfiance ses tibias aux épines qui n'attendaient que cette occasion. C'est bizarre mais personne ne s'est proposé pour passer devant. Arrivé sur une route un certain agacement se fait sentir. Vu l'heure tardive et le peu de kilometre fait on decide d'abréger pour tirer au plus court vers le retour. Arrivée à un petit col routier on en profite pour enfin découvrir le pech de Bugarach que Julien veut ou voulait faire à vélo. Ca c'est egalement une autre aventure qui je pense ne sera pas sans galères vu la configuration du terrain (type très haute montagne). Le retour se fera sans trop de pb avec quelques passages intéressants mais qui ne permettront pas de générer un enthousiasme débordant, tout au plus quelques commentaires. T'as vu comment j'ai été bon, enfin vous voyez le genre.
    Au final: un quart de demi tour de Bugarach soit 37 kms et 1200 m de D+. Je me vengerai bien contre le commercial et ses promesses bidons mais je peux pas lui faire ça car je le connais trop bien et le fréquente tous les jours.

     

     

     

     

  • Raid VTT Béarn Bigorre du 18 au 22 Juin

    20180621 136

    Cette année le raid FFCT c’était en Béarn Bigorre du 18 au 22 Juin après l’Ardèche l’année dernière et les Maures/Estérel il y a 2 ans. Cinq étapes sur 250 km et 6000D+ sur une boucle en partant de Baudreix près de Pau, Béost, le Soulor, Lourdes et retour au point de départ. Deux étapes J2/J3 très dures avec 1650D+ et 1950D+ sur une quarantaine de km, rendues un peu difficiles quelquefois par les pluies de la semaine précédente. Une descente du Soulor vers Argeles extra, guidée par un moniteur du coin et qui nous a fait connaitre les sentiers tracés par son association.
    Plus d’infos sur les lieux d’hébergement par MP pour ceux que ça intéresse ou là : http://crepsvpa.free.fr/cyclisme/bpjepsac/201718/uc10/j5/index.htm

    Les deux vidéos que j’ai faite du raid sont là (rien sur le J2 malheureusement panne technique)
    https://youtu.be/3GpHaZMmwdU
    https://youtu.be/BmEA0Siy7cM

    24

    20180621 249

    16

  • Port d'Aula 24 juin 2018

    20180624 133735

    Port aula

    La montagne, ça vous gagne !

    Certes, elles sont pleines de promesses ces paroles de Pierre de Coubertin, mais comme on n'est jamais sûr de rien sans avoir vérifié soi-même, Christophe propose dès vendredi d’aller rouler dans les Pyrénées ariégeoises pour voir si ça gagne effectivement à être connu. Après quelques échanges, Sylvain propose le Port d’Aula vallée d'Estours (une grosse montée suivie d'une grosse descente 1800 de D+). Christophe acquiesce. Effectivement, le profil de la rando est assez simple à suivre, une montée de 28 km et 1800de D+ et une descente de 12km pour rejoindre le point de départ.

    Pour ma part, étant dans un état de forme générale plus que passable et sortant d’une grosse crève, j’avais timidement évoqué mon intérêt pour une balade familiale en Ariège pour peu qu’il y ait des possibilités de raccourcis tous les 3 kilomètres. La perspective me taper 1800 de D+ me poussa donc tout d’abord à envisager la sortie locale, mais c’était sans compter le pouvoir de persuasion de notre président : ça monte tranquille ça passe tout seul…

    Nous voila donc partis, Sylvain (et sa famille) d’un côté et Christophe, son fils Tom et bibi de l’autre.

    Le départ de la rando est au Moulin de Lauga (alt 550 m). Le début se fait au sur la route, d’abord par un faux plat montant jusqu’à Couflens, puis on attaque l’ascension à proprement parler par la route puis par la piste… Et là, pas de miracle, ma forme médiocre se rappelle très rapidement à mes bons souvenirs et je commence à piocher sévère. Christophe m’attend et m’encourage et après de multiples pauses sous des prétextes divers (réglage de selle, etc), je finis par arriver tant bien que mal au col de Pause à 1500 m d’altitude, pendant que Tom fait des aller retour pour s’entrainer… (j’aime pas les jeunes).

    Au moment de repartir, j’ai beau clamer mon innocence, rien n’y fait, la sanction tombe : je continue avec les autres.

    Je n’ai déjà plus de jambes et me demande vraiment comment je vais arriver au bout, mais c’est sans compter une fois de plus sur Sylvain qui entreprend de me coacher version rapprochée, en me faisant ralentir le rythme de pédalage au minimum possible. Cela donne une vitesse de progression ridicule mais au final, j’avale un à un les lacets jusqu’à l’étang d’Areau à 1900 m. Comme le disait Lucky Luke : qui veut aller loin, ménage sa monture.

    Après une pause déjeuner nous reprenons notre ascension pour croiser la trace du retour environ 100 m plus haut. J’avais d’abord envisagé de m’arrêter là et d’attendre que les autres repassent dans l’autre sens mais un sursaut d’orgueil me pousse finalement à continuer jusqu’au Port d’Aula à 2260 m.

    Maintenant la descente ! Tout le monde s’équipe, sauf Christophe, qui en bon père de famille n’a prévu qu’un seul jeu de protections mais privilégie celle de son fils. Sylvain a même pris son casque intégral !

    Le début de la descente côté Cabane d’Aula présente rapidement des difficultés qui nous font mettre pied à terre, et ce sera le cas sur une grosse première moitié de la descente : Tom est devant et fait du trial dans les épingles (voir mon appréciation  sur les jeunes plus haut). Au final c’est peu roulant et peu adapté au VTT, en tout cas à notre niveau. Le sentier disparait régulièrement sous les glissements de terrain de l’hiver. On se console avec les paysages, puis on finit par atteindre une zone boisée et un sentier en lacets dont on a plus l’habitude, mais où la vigilance reste de mise tant les pièges sont fréquents. Le reste de la descente se fait en suivant le ruisseau de l’Artigue avec des passages excellents bien que toujours piégeux. Comme en montée, Tom est toujours devant (voir mon appréciation sur les jeunes plus haut).

    Au final, une montée dure pour moi (mais comme le dit la publicité bien connue : l’important, c’est de participer !), des biclous au top pour m’aider et me motiver, une première partie de descente pas très exploitable, mais une deuxième partie très sympa bien que piègeuse, des paysages somptueux, 42 km et 1800 de D+.

    20180624 14161920180624 151019

    20180624 151125

  • Cap Nore 2018 85km

    20180617 075017

    Je voulais prendre ma revanche sur la Cap Nore ! Je vous invite donc tout d'abord à relire mon compte rendu de l'édition 2016 : http://vtt-muret.e-monsite.com/blog/cap-nore-2016.html

    2 ans après je me retrouve inscrit ce coups ci sous mon influence avec Pierre, la même équipe de 2. Mon objectif est simple, faire moins de 11h. Le parcours est similaire mais avec de meilleures conditions climatiques. Les 20 premiers kilomètres sont jouissifs. On allume avec inconscience, le rythme est soutenu mais je tiens bon! Et c'est génial on est seul, aucun bouchon, on se demande où sont passé les 1200 cyclistes mais c'est tant mieux! Du 100 % single en montagne russe.
    Km 16 1er ravito 5 mn de pause pour manger de la saucisse et on repart à nouveau avec appétit! On va remonter le lit d'un ruisseau + sec contrairement il y a 2 ans. Et avec le stumpjumper c'est un bonheur, je m'éclate à arpenter ces dalles rocheuses " On est pas bien là?" La remontée se poursuit en sous bois tjrs sur single à fort % avant de redescendre à flanc de montagne :très belle longue séquence. Liaison route + piste avant d'atteindre le ravito 2 au k32.
    Les hostilités commencent : Le roc du Tonnerre, le pic de Rey, le mont Péril, le pic de San Marti, le col de la Croix de Sous. On perd du rythme et de l’énergie par rapport au début. km 45, ravito 3 il fait froid, humide et brumeux. j'apprend qu'il reste environ 7km et 400 de D+ pour atteindre le Pic de Nore. On débute par une descente entre les sapins bien grasse mais mon bike ne bronche pas. On récupère une large piste qui va me mettre très vite dans le rouge. Je dit à Pierre de m'attendre au sommet, j'ai habitude de cette situation il faut juste gérer son effort. C'est une souffrance, je pousse régulièrement le vélo pour étirer mes jambes et je suis pas le seul, un gros coup de mou!
    La piste finit par atteindre la route que je veux emprunter car je connais bien la partie finale sans grand intérêt. Mais impossible, au même moment se déroule le tour d’Occitanie. les coureurs défilent à toute vitesse ainsi que les voitures qui les accompagnent ! c'est un beau spectacle. il faut être prudent pour traverser la route et donc pas le choix de continuer le parcours classique. Mais quelque part ils m'ont donné un coup de boost, et j'y suis enfin altitude 1211 m. Je comprends que Pierre n'a pas dû m'attendre sous ce vent glacial, j'ai perdu au moins 30mn. Maintenant place à la deval nore que je commence à bien connaitre. 30km de descente avec 2 remontées et 2 ravitos. Je suis seul, pas de Pierre en vue, que de la caillasse hihi. Aucun bouchon je prends une fois de + beaucoup de plaisir dans cette descente marathon sans grande difficulté technique. Il reste encore 10km de fractionné que je vais faire à fond, j'adore ce final et je ferais même bien 20km en sus sur la fin...

    L'organisation scanne ma plaque à l'arrivée et m'annonce "bravo Julien, 8h20". je n'en reviens pas et forcement et je ressens un sentiment de fierté. Un grand plaisir cette rando malgré cette zone rouge un peu avant le sommet. Mon collègue arrivera peu de temps après moi, on s'est loupé il m'a attendu 45mn au ravito 4, dommage. C'est surement mon seul regret de pas avoir dévaler le pic de Nore en sa compagnie. Cela reste pour moi une rando organisée hors norme par son profil du terrain et ce malgré son prix élevé. Une belle occasion de se tester sur une longue distance comparable à un marathon de course à pied.

    Au final ça donne 80km 2600D+ 7h30 de roulage et un peu moins d'une heure de pause...une belle revanche
    See you

  • La Gardiole xl

    20180610 142956

    Excellente journée dans le massif de la Gardiole situé entre Montpellier et Sète en compagnie de Sylvain, Marc, OlivierM, Christophe...et la vedette du jour: le tout nouveau Stumpjumper 2019 vélo test!

    J'ai choisi le modèle expert 29 en long travel, c'est à dire avec de gros débattements : une fourche Pike 150mm et un amortisseur Rockshox deluxe en 140mm. Autrement dit un vélo qui n'est pas fait pour rouler au bord du canal du midi et ça tombe bien aujourd’hui, le terrain est juste parfait : un mix de singles et de pistes dans les montées, des descentes relativement longues bien caillouteuse qui tabasse sans être trop technique. il faudrait pas rendre la belle bête en magasin amochée vu le prix du vélo...
    Lets go ! ma première impression quand je monte sur le vélo, c'est cette position très haute alors tu aimes ou tu déteste je pense que c'est radical. Un bike clairement conçu pour le trail, le All mountain par sa géométrie. Des pneus en 2,6 montés sur des jantes carbone, le parfait combo avec les suspensions. Dès la première descente je suis bluffé, c'est une moto silencieuse que je pilote. J'avale les cailloux avec une fluidité déconcertante. je retrouve un peu les mêmes sensations que sur le Sp Turbo Levo mais avec + de grip et sans assistance électrique évidemment...Dans les montées c'est du même acabit, tu avales tout ceux qui passe en prenant de la vitesse. Alors je me dit même que c'est de la triche quelque part je réessaye en comparaison le YT d'Olivier puis le Giant de Marc. Je me fais littéralement secouer presque comme sur mon 26 pouces! et pourtant ce sont des machines de guerre.
    Le prix parait exorbitant pour un vélo et c'est vrai, pour une personne qui pratique ou non ce sport "Mais que peut il avoir de plus à ce prix?" je n'ai pas de réponse c'est un ressenti,des émotions différentes au delà de l'aspect technique et de l’équipement du vélo.
    J'en oublie presque le reste de cette sortie et ce serait bien dommage! car oui on a roulé sur de très bons vélos, le parcours était chouette mais putain on a bien rigolé aussi. Un Christophe mémorable qui n'a pas pu s’empêcher, lui épargné pour une fois d'incident technique, de vanner Sylvain victime de multiples crevaisons:
    " Eh bien Sylvain tu vérifie jamais ton matériel? tu déconnes là"
    " beh j'avais mis du liquide il y 6 mois quand j'ai changé mon pneu"
    "Mais Sylvain voyons, moi je vérifie toutes les semaines, tous les jours mêmes s'il y en manque pas. Une nuit même je me suis réveillé à 3h du mat pour vérifier"

    Fantastique ces bons moments en fin de journée, au final donc 44km 1200D+ La Gardiole c'est un peu loin et si seulement elle était au dessus de Muret...
    See you

    20180610 150409

  • CONILHAC BIS 03/06/2018 (par Christophe)

    20180603 150440
     
    Au départ un biclou et mon fils, je pense que la météo annoncée a dû dissuader une bonne dizaine de biclous.
    Je quitte Toulouse sous un beau ciel bien dégagé. Vais-je regretter de rouler à Eaunes (sa montée mytique aux tuilleries ,ses passages très techniques,la superbe descente de la chapelle)? J'y pense une picoseconde puis pars en direction des nuages de Lezignan. L'objectif est simple faire 46 km en partant à 9h30 et avoir fini de rouler avant la pluie annoncée vers 14h.Cela fut très dur car on a suivi une trace de FONF31 (planicycle). Je ne pense pas avoir pris les mêmes passages que Laurent car j'ai eu droit à plusieurs petits portages et des passages assez délicats. Mais sur le fond j'ai superbement apprécié ce parcours très énergivore avec ses singles qui n'en finissent jamais. Ce qui est assez marrant, le fait de tourner en rond, on a toujours l'impression de faire les mêmes singles mais au final ils sont tous différents et réservent leurs surprises. Alors bien sûr, pas de saucisses, pas de bières, mais cette version gps correspond à ce que j'attends d'une vrai sortie vtt. Il faut que les gens qui organisent des randos se modernisent et pensent à faire des traces gps pour ceux qui cherchent des parcours plus exigeants.
    Bref à l'arrivée toujours pas de pluie, un terrain de jeu fantastique à refaire avec une bonne dizaine de biclous car le partager à plusieurs c'est encore mieux.
    Total 5h30  50km  1260d+
     
    Christophe

  • Sur les crêtes de Conilhac 2018-5-20

    20180520 114758Je suis le seul Biclou Sauvage au rendez-vous de cette 19eme édition de « Sur les crêtes de Conilhac ». Et c’est bien dommage car ils ont raté un superbe parcours. En effet, le départ se fait un peu comme à l’accoutumé par la route qui monte vers le col. En haut, on attaque par des singles, puis à nouveau des singles, encore et encore des singles. Comme chaque année, le club Vtt Sabatiera se décarcasse pour ouvrir de nouveaux passages. Je prends un pied d’enfer. On roule sur le flanc du plateau côté ouest. Ça monte, ça descend, ça tourne à droite, ça tourne à gauche. La végétation en fleur est au taquet. Les odeurs m’envahissent les naseaux. Avec le soleil, la lumière locale fini par combler tous mes sens. C’est le top. 100% single. La première partie du parcours se termine au ravito dans le village. Ça facilite l’organisation. Les saucisses grillées vous accueillent à bras ouverts. Cela me requinque un peu car les singles joueurs c’est super mais aussi très énergivore. Je discute avec quelqu’un de l’organisation et je le félicite pour la qualité du circuit. Il est content mais se plaint un peu du manque d’affluence. Pour équilibrer le bilan de l’organisation, il faut arriver à 500 participants. Et cette année, comme l’année dernière, il y a seulement 400 participants. Il me dit que c’est peut-être la dernière année. Ils vont certainement faire la 20eme, et après… Ils ont du mal à mobiliser des bénévoles pour si peu. Je me dis que ce n’est pas possible. Une rando aussi terrible que celle-là puisse disparaitre un jour. Non ! Et repartant sur la deuxième partie du parcours, je continue de penser à cette histoire. Finalement le constat est simple. Nous utilisons tous des traces plus ou moins intéressantes sur internet. Et moi le premier. Mais nous oublions l’essentiel. Ces clubs locaux qui se battent pour ouvrir, baliser et mettre en valeur leur territoire, ils le font en partie pour attirer toujours un peu plus de monde à leur randos organisées. Le jour où ces clubs disparaitront, où les forces vives en auront assez d’entretenir, de débroussailler, de baliser… Il nous restera quoi ? À long terme, des traces sur internet de parcours complètement fermés par la broussaille. Et plus de nouveaux parcours. Nous tournerons tous sur les mêmes circuits en boucle. Un peu comme à Bouconne. Fini les nouveautés. Terminer les « petits raccourcis » qui rallongent. :) C’est certainement pessimiste mais il y a du vrai dans tout cela. Alors n’hésitez pas à faire une bonne action et perpétuer la vie des clubs en participant à leurs randos. En tous cas, je ne regrette surtout pas d’être venu à Conilhac-Corbières. La deuxième partie est tout aussi intéressante. Je fini sur les rotules mais avec une banane extra. Tout le monde est ravi. À l’arrivée, les saucisses grillées sont sur la table. Les gobelets de bière sont pleins. Partout sur les visages des sourires. Que demander de plus. Vive Vtt Sabatiera. Vive Sur les crêtes de Conilhac.
    39km – 661m

     

  • Sortie ALaric du 11 Mai 2018

    Alaric

    Ah l'Alaric mais que c'est magnifique.
    Effectivement cette petite montagne au Sud Est de Carcassonne est vraiment magnifique mais aie qu'est ce qu'elle pique et cela de de 2 manières. La première au sens propre par le type de végétation surtout lorsque vous tombez dans les chênes kermès, les genêts épineux et autres réjouissances de la garrigue, la deuxième au sens figuré car les montées peuvent être bien piquantes pour les guibolles.
    Au départ de ce matin deux biclous, le chiffre tendance du moment, parti pour aller se faire du cailloux dans la "combe des graviers". Arrivée sur place je fouille dans toutes mes affaires mais il faut se rendre à l'évidence, j'ai oublié mon GPS et donc la trace que va avec. Ca commence bien. Pas grave on fera au feeling. Après un départ un peu pifométrique et un peu de jardinage on récupère la piste qui monte au sommet (antennes) sur un bon rythme. Jusque là toutti va bene. Au sommet on rencontre un VTTiste du coin qui nous guidera pour descendre la "Combes des graviers" descente très connue du coin. Un belle descente parsemée de cailloux plus ou moins denses et plus ou moins gros. A mi pente une variante est possible nous la choisirons. Une fois en bas pas d'autre choix que de remonter par quasi la même piste ce que nous ferons quasi au même rythme. Avant le somment on prendra un single qui nous emmène sur le versant nord. Jusque là toutti va bene. Cette descente finalement assez facile se termine par une succession de petites bosses et là je coule une bielle en direct sans prévenir, je me retrouve scotché au terrain plus aucune patate pour avancer je perds même un peu de lucidité si bien que je bascule dans la végétation décrite plus haut et coté pente. Heureusement qu'Olivier sera là pour me sortir de ce pétrin car coincé sous mon vélo j'étais incapable de me remettre seul sur mes pieds. Pas de conséquence fâcheuse mais jai bien profité du coté piquant des plantes locales. La fin du parcours sera pour moi une galère car non seulement j'ai plus de jus mais en plus j'ai super mal aux jambes dès que le pourcentage dépasse 2 ou 3 ce qui est très fréquent. Je finirai la sortie mi à pied mi à vélo en mode survie. Mon diagnostic est que jai du prendre un coup de chaud car le soleil mous a bien cogné dessus et cela sans un soufle de vent. Il faisait 35°C sous le soleil au thermométre de la voiture.
    Au final 43kme et 1350 m de D+

    Chute garrigue

    Petite scéance de détente dans la garrigue

  • Eaunes Dimanche 06/05/2018

    20180506 113203

    Au lendemain de la sortie route Chullanka, une séance cardio s’enchaîne au rythme diabolique de David. Mais Laurent et moi même avons tenu bon!

    Faut dire que le David est en canne et svelte sur sa nouvelle selle aérodynamique. Déjà la veille j'ai pu m'apercevoir de sa forme lors de cette sortie route déportée à Lacroix Falgarde pour Festibike. On était d'ailleurs pas moins de 5 biclous svp pour y participer. Les 94km (et bien + pour certains) quasi sur du plat certes m'ont laissé des traces...Mais pas là est le propos, parlons plutôt de cette sortie locale VTT du lendemain.
    A commencer par les bords de Garonne inondés par endroits inhabituels et bien avant Estantens. On décide de grimper la 1ere fois par la Ferrane et la 2eme par la Tuilerie sur un rythme fort crescendo. Les muscles ischio jambiers souffrent, j'ai encore du travail en matière de récupération le soir. Je dois pas avoir la bonne méthode ni les bons produits (pourtant naturels à base de canne à sucre, de raisin...). Bref! on entre dans la forêt, le rythme cardiaque va s’accélérer fortement dans les montées. Mais la technique est simple, il faut jamais s’arrêter sinon tu étouffes. Ce mauvais reflex de poser pied à terre est ressenti à maintes reprises! Heureusement que David doit rentrer un peu avant midi pour nous libérer. Retour donc par les coteaux avec séance photo, un prétexte que je lance pour poser au moins une fois le pied à terre ou autre chose : Laurent est en pleine inspiration, je parle d'imagination et pas de respiration ne vous y méprenez pas cette fois ci...

    Au final une belle sortie cardio-training de 32km 700D+, j'y prend goût à ces sorties locales alors See you!

    20180506 113132

  • Sortie Bruniquel du 6 mai 2018

    Bruniquel 06 05 2018

    Christophe avec en arriére plan le village de Penne.

    Pour cette sortie non locale seulement 2 biclous répondent à l'appel d'un coté c'est peu, de l'autre c'est mieux que zéro. Au programme un parcours assez similaire à celui fait avec VTT Escapade mais avec quelques corrections afin d'ajouter quelques difficultés qui passaient par là, notamment une remontée tout en portage. Je suis pas sûr que ce soit ce que j'ai proposé de mieux mais bon il fallait bien reprendre de l'altitude. Une sortie finalement assez classique maintenant c'est à dire montées majoritairement sur pistes voire routes et descentes tout en singles. 6 Descentes au programme, tantôt techniques, tantôt rapides, mais jamais ennuyeuses et souvent bien caillouteuses. Mais nous le caillou on a fini par l'aimer car sans lui que serait nos singles, ils seraient un peu fades ou tristes non?
    L'avantage d'être deux c'est que le rythme peut être assez soutenu surtout avec Christophe. On a pas lambinés et j'étais content d'arriver car je commençais à me sentir un peu mou. L'inconvénient c'est que partager à deux, à part le caprice des dieux, c'est moins motivant mais on fera mieux la prochaine fois. Pour info la matin avec la rosée le terrain était humide, les pneus avaient tendance à coller mais tout cela s'est vite réglé avec la montée en T°.Encore une belle sortie, il faut dire que l'environnement de Bruniquel s'y prête.
    Au final 58 km et 1700 m de D+

    Bruniquel vvt muret 6052019bruniquel-vvt-muret-6052019.gpx (928.36 Ko)

  • Muret Eaunes Best of 40km

    20180428 113323

    Voici une trace locale optimale concoctée par les Biclous Sauvages club VTT Muret. Un parcours de 40km et environ 1000 de D+ pour prendre soin de vos guibolles !
    Prévoir environ 3h30 de pédalage au départ du parking lycée Pierre d'Aragon à Muret.

    Échauffement par le single des bords de Garonne jusqu'à Estantens avant de grimper fortement le chemin de la Ferrane. La redescente au village se fait par un single rapide à travers la végétation fraîchement ré-ouvert par le club. A nouveau les bords de Garonne jusqu'à l'Aouach par un single très joueur et technique dans les montées.
    Une courte liaison route/chemin agricole permet de rejoindre le single sous la Chapelle St-Amans : très belle courte descente avec 2 petites marches et 2 virages. Remontée cette fois ci par le chemin de la Tuilerie et la table d'orientation : point de vue sur les Pyrénées.

    Il est temps d'entrer dans la forêt d'Eaunes avec au programme un best of des singles qui ondulent à répétition. Tout y est ou presque...
    La partie au Sud du centre équestre, la spéciale avec la marche raide (que l'ont peut contourner par la droite), le Canyon toujours aussi rapide, et enfin les 4 spéciales dans la partie Nord au dessus de la vigne (des virages relevés sont aménagés et des sauts + ou - engagés). Une bonne séance d'entrainement qui permet de travailler le fractionné!
    Le retour sur Muret se fait par les coteaux avec quelques variantes en sous bois fort sympathiques.

    Les sorties d'entrainement du club VTT Muret se déroulent le Mercredi et Vendredi à 18h au départ des jets d'eau au bout des allées Niel à Muret pendant la période des heures d'été. N’hésitez pas à vous joindre à nous!

    Muret eaunes best of 40kmmuret-eaunes-best-of-40km.gpx (410.07 Ko)

    20180428 113358

  • Sortie Citou (Minervois) du 22 avril 2018

    Citou 2

    Il y a quelques semaines lorsque nous avions voulu aller à Citou (Dans le Minervois) avec Julien nous y avions renoncé sous prétexte que le terrain eu pu être gras ce qui était certainement le cas. Julien nous avait pourri car il prétextait lui que nous avions peur des singles du coin et que nous n'étions pas encore près à les affronter. Car d'après lui il n'y a pas plus pentus que les chemins environnants Citou.
    Suite à la belle semaine écoulée qui a permis de bien sécher les chemins, même à Eaunes il me semblait intéressant d'aller voir ces terribles pentes avant les grandes chaleurs de l'été. Marc réponds à l'appel et nous voila parti habités d'une sourde angoisse en pensant que Julien a peut être raison. On Charge une trace de la Randuro qui part de Citou directement (45 km 1600 m de D+ et donc D- sur 4 descentes) et très rapidement on se rend compte qu'une partie du parcours est similaire à la Renduro de Caunes à laquelle nous avions participé en 2017. Ca tombe bien car on avait vraiment aimé ce parcours surtout les deux premières descentes qui sont assez exigeantes mais aussi très motivantes à rouler. La premiere est toute en caillasse avec des virages bien serrés et demande une concentration de tous les instants, quant à la seconde elle est plus en terre et un peu plus joueuse ce qui ne gâche pas le plaisir. Pour l'instant, bien que ces deux premières descentes soient plutôt exigeantes elles restent cependant humaines et abordables. Il nous en reste encore deux à faire est celles-ci nous sont inconnues, allons nous vivre le grand frison? Je dirai au final un peu car ces descentes étaient également assez exigeantes avec de beaux virages bien serrés et quelques pentes velues ce qui fait monter le taux d'adrénaline.
    Perso j'ai adoré cette sortie car bien qu'exigeantes les descentes étaient toutes faisables et gratifiantes à rouler. Cette sortie te donne le sentiment de t'être dépassé sans prendre de risques inconsidérés. Oui Julien Citou est un super coin pour rouler et se faire plaisir je recommande sans modération à ceux qui aiment la caillasse.
    Au final 45 km et 1500 m de D+/-

    Citou 1

  • Sortie Trespoux dimanche 15 avril 2018

    Resized 20180415 072940

    Nous étions donc 3 à avoir choisi Trespoux pour s'aérer les biscoteaux: Christophe, Olivier et moi-même partis en CC la veille. On a fait une quiche party le soir et Christophe a gagné le lardon. On a donc pu partir tôt le matin vers 7h30 ce qui a fait que nous n'avons vraiment pas été bouchonné nulle part. J'avais suggéré le 60 km plutôt que le 83 km qui n'avait que 400 D+ en plus mais non ces messieurs n'écoutent jamais rien comme me l'ont confirmé leurs femmes et on est parti à l'assaut du 83 km avec un tout petit peu de jardinage GPS, la boucle supplémentaire peu technique nous a permis de traverser plein de magnifiques paysages et villages lotois. On n'a pas l'impression de trop monter à Trespoux mais au final ça le fait. J'avais le souvenir de plus de descentes techniques mais il y en a eu 2/3 de belles (je vais voir ce que ça donne sur la GoPro), ça doit être aussi parce que je survole les difficultés techniques hin hin hin... Au final, gros coup de bol, un temps superbe, un terrain sec. Pour ce qui me concerne, complètement rincé à 10 km de l'arrivée mais un bon entrainement pour la suite du programme.
    Petite vidéo à suivre (peut-être)
    A plus sur le vélo.

  • La Clape 15 04 2018

    La clape 15 04 2018 1

    Ce WE, il y avait Trespoux. Philippe, OlivierD et Christophe avaient déjà manifesté leur intention d’y aller dès le début de la semaine. Mais bon vu qu’ils partaient sur le 83 km, j’hésitais fortement à y aller, car je savais que j’allais rouler sur un circuit plus court qu’eux et que je ne les verrais pas, comme l’an passé.

    Après de nombreux échanges et tergiversations à base de SMS avec Sylvain, celui-ci prend finalement la décision (normal, c’est le chef) : on va à La Clape. Oui, bon il est prévu de la pluie samedi, mais bon, ne nous faites pas rire, on connait La Clape, quand il pleut, ça ne se voit plus une demi heure après !

    Donc, en ce dimanche matin, Sylvain et moi quittons Muret à 7h00, dans un brouillard relativement dense et par un petit 5°C. Mais bon, ne nous faite pas rire, on connait La Clape, il est prévu grand beau et 20°C cet après midi !

    Et effectivement sur l’autoroute, le brouillard nous lâche petit à petit et nous finissons par rouler sous un franc soleil, ce qui nous donne le sourire. Oui mais c’est quoi cette bande nuageuse juste sur le littoral ? Elle s’est perdue ? Et c’est quoi ces champs inondés sur le bas côté ? C’est la marée ? Je croyais qu’il n’y en avait pas en Méditerranée ? Bref, en nous approchons de notre destination, l’inquiétude nous prend. Il semble avoir beaucoup plu la veille, voire la nuit et il tombe même quelques gouttes… On se gare au chemin de la Couleuvre. C’est trempé, il y a de la boue… Un autochtone passe à pied et nous lance un « attention, ça glisse ! » que, sur le moment, nous trouvons totalement superflu.

    Tant pis, puisqu’on y est, on y va. Par précaution nous montons d’abord par la route mais dès que nous attaquons le premier chemin, nous constatons qu’en effet il a du bien pleuvoir. On n’avait jamais vu La Clape aussi boueuse. Heureusement là où il n’y a que du caillou, il est sec et il n’y a pas de terre et donc forcément pas de boue. Et puis le soleil arrive et la température monte rapidement et tout semble rentrer dans l’ordre.

    Nous basculons assez rapidement de l’autre côté de la route et Sylvain propose d’aller faire un tour sur l’Ile Saint Martin pour voir ce que ça donne. A part une descente sympa, c’est pas transcendant mais pour celui qui aime rouler dans la caillasse, ça se défend.

    Nous redescendons ensuite sur le vieux Gruissan, un petit tour par la plage des Chalets pour faire un coucou à ma petite famille qui a également jeté son dévolu sur le coin pour ce dimanche, et nous repartons à l’assaut du massif tout en cherchant de nouveaux chemins. Dans la montée vers la vigie nous finirons par reprendre le chemin que nous avions découvert avec Julien lors de notre dernière venue, toujours aussi caillouteux est exigeant pour les gambettes… Fin classique par la descente des antennes, toujours aussi jouissive !

    Au final 43 km et 1000 de D+.

    La clape 15 04 2018 2

    La clape 15 04 2018 3

  • Sortie Caylus du 08 Avril 2018

    Caylus2

    En ce dimanche la question était encore une fois de savoir ou aller rouler pour trouver le soleil. Cette fois pas question d'aller vers la méditerranée ou les prévisions annoncées étaient exécrables mais exception confirmant la règle il fallait aller vers le nord. Eh oui le nord, enfin au dessus de Montaban ce qui pour certains Toulousains représente la limite septentrionale à ne pas franchir. En décortiquant les bulletins météo je m'aperçois qu'une zone au dessus de Saint Antonin Noble Val doit être épargnée au moins jusque 11h00 voire 14h00 si on est chanceux. Je lance l'idée sur le forum et 2 Biclous, David et Marc, répondent présent. Aie si je me suis trompé je sens que mes oreilles vont siffler connaissant leur goût prononcé pour la pluie et la boue. Départ de Muret à 07h00 sous un ciel gris et déjà les remarques fusent. Heureusement plus on roule et plus le ciel s'éclaircit, vers Caussade on remarque une zone sans nuage pile là ou l'on va. Ouf les prévisions sont les bonnes et c'est sous un ciel clair que nous arrivons à Caylus. 08h35 nous voila parti pour un parcours qui me parait facile (33 kms et 950 m de D+). En plus d'une météo favorable le terrain est super sec donc la journée s'annonce bien. Première descente et premier single dans une zone très peu fréquentée si bien que nous perdons rapidement la trace pour se retrouver au milieu les buis. On jardinera un peu pour rejoindre la trace mais de l'avis general l'environnement est magnifique surtout que le soleil en profite pour faire son apparition.
    Au début de la rando nous sommes tellement content d'être sous le soleil, de rouler dans un endroit si bucolique que la joie nous emporte et tout nous parait super. Oh un cailloux, tient un petit ruisseau, là une primevère, on semble tous atteint d'un syndrome de béatitude contemplative. C'est inoffensif et en plus ça fait vachement de bien. Toutes les bonnes choses ayant une fin la troisième descente pleine pente en gravillons (quasi infaisable) nous ramène à la réalité. Enfin c'est surtout la montée après la troisième descente qui va nous faire revenir sur terre. C'est pentu très pentu mais faisable, la technique est simple c'est à fond sinon tu restes scotché. Le pb c'est qu'une fois à fond faut tenir, et à ce rythme on finira tous par caler un moment ou à un autre. Même Marc notre cabri a commencé à avoir mal à ses pa pattes arrières et dû poser le pied (plusieurs fois diront les mauvaises langues). A partir de là le reste de la rando sera du même type soit des descentes plutôt rapides et peu techniques suivi de montées très exigeantes. Les cuisseaux ont chauffé sévère tellement que jai presque chopé des crampes.
    Vers 11h00 on a bien senti un changement de temps, le vent s'étant levé mais toujours pas de pluie, on finira la sortie vers 13h 00 et toujours au sec.
    Au final 33 kms et 1000 de D+ & -

    Caylus3

  • 1er RDV sortie club heure d'été mercredi 4 avril 2018

    1er RDV sortie club heure d'été.
    Pour cette 1ère traditionnelle sortie du mercredi ça a été un grand moment de solitude ! !
    18 h je cramponne les cales en direction Estantens via berges de Garonne. Sans surprise le single est sec grâce au vent des jours précédant et la super journée ensoleillée de ce mercredi.
    Un seul passage délicat dans le bras de Garonne juste derrière le tennis d'Estantens mais sans grosse difficulté quand on s'y engage franco. Les 5 à 6 mètres de franchissement passent sans plantage.
    Le reste de la trace de la montée vers la tuilerie se fera sur terrain sec . C'était bien là pourtant que j'appréhendais le manque de grip !
    Intrusion derrière le centre équestre par nôtre single incontournable via la forêt avec un sol tout autant agréable.
    Me sentant bien seul je décide de me pas m'éterniser en achevant une petite boucle in the wood.
    Je traverse l'allée principale haut de la forêt et attaque le slalom avant l'abbaye pour un retour par les crêtes.
    Au final 26,2km 396 d+ à 15,5 moyenne.

    https://www.relive.cc/view/1489410534

    Le mental n'était pas au rendez-vous ce soir ! !
    Hervé

  • Sur les traces du Roc de Pouzols-Minervois

    20180401 100743

    Par ces temps pour le moins humides et afin d’échapper à la malédiction  boueuse omniprésente dans notre environnement immédiat, c’est Sylvain qui lance le premier l’idée d’aller rouler ce WE dans l’Est, et plus particulièrement dans notre spot préféré, à savoir La Clape.

    Sur le forum, Hervé, Jean-Christophe et LaurentF semblent plutôt partants pour une sortie en local (nous verrons sur leur prochain CR s’ils ont réussi à trouver un endroit praticable).

    Pour ma part, j’avais bien vite accepté la proposition de Sylvain, mais voila que JulienF lance l’idée d’aller suivre une trace de Jpr31 au départ Pouzols Minervois. Un petit tour sur UTAGAWA pour voir le profil de la rando : départ …. du parking de la cave coopérative de Pouzols. C’est bon, je signe !

    Sylvain ayant prévu de partir en famille, c’est un troisième larron, Olivier D, qui se propose de nous véhiculer dans son Scenic flambant neuf. Malgré le célèbre adage « Tu pars en Renault, tu rentres en vélo, Julien et moi prenons le risque.

    Olivier et Julien passent me chercher chez moi à 7h00. Olivier a pris son Fat (à fourche), pour se faire les gambettes dit-il, mais aussi son BMC 29’’ pour le faire essayer à Julien.

    Sur la route nous inspectons du regard les bas côtés et les chemins et l’inquiétude monte peu à peu car même après Carcassonne, il a plu la nuit passée et le terrain semble détrempé. Arrivés sur place à 9h00, nous constatons cependant avec plaisir et soulagement que les précipitations semblent avoir été plus faibles.

    C’est ce que nous vérifions bien vite dès le début de la rando. Certes il y a quelques flaques mais le terrain est essentiellement sec : yes ! Première montée en deux temps, sur les 8 premiers kilomètres avec une deuxième partie sur piste très roulante qui passe assez bien. La descente qui s’en suit nous scotche un sourire béat au visage : du bonheur. De l’avis général, cette première descente restera la meilleure de la rando, mais soyons honnêtes, j’ai bien peur que nous commencions à être légèrement difficiles… le reste était également excellent, avec des passages connus, puisque nous les avions déjà empruntés lors de nos randos au départ de Bize Minervois. Du solide quand même car sorti de la piste initiale, le reste se fait sur des singles certes forts sympathiques mais pas forcément très roulants et toujours gourmands en énergie.

    Notons quelques évènements majeurs :

    • les deux crevaisons du Fat d’Olivier. La première ayant donné l’occasion à Sylvain d’exploser sa pompe à vélo, et la seconde la promesse qu’on l’abandonnerait (Olivier) s’il y en avait une troisième
    • la révélation du 29’’ pour Julien, qui ne tarissait pas d’éloges sur le diamètre en question, tout en pestant abondamment sur les années passées à s’emmer… avec un 26''. Preuve à l’appui, puisqu’il a monté tous les chemins les plus caillouteux comme une fleur ! Il compte d’ailleurs lancer un crowdfunding pour pouvoir faire l’acquisition d’un 29’’ et menace de ne plus faire de VTT tant qu’il sera en 26. A votre bon cœur !!!

    Bref, encore une magnifique rando, jusqu’au lieu de parking idéal puisqu’il nous a permis de faire nos provisions de Minervois avant de repartir !

    Enfin, repartir, ça a été plus compliqué que prévu puisqu’Olivier n’a pas hésité à nous faire le coup de la panne, la batterie du Scenic ayant brutalement décidé de décéder, au moment du départ justement. Nous commencions à nous faire à l’idée de mettre en pratique l’adage précédemment cité, mais Julien a finalement trouvé un voisin fort sympathique et bien équipé en câbles et batteries qui nous a sauvé la mise. Merci à lui !

    Au final donc 51 km, 1350 de D+ et encore une superbe rando!

  • Eaunes 25/03/2018

    20180325 093857

    Dimanche matin 8h15 je me lève et je matte sur le forum le message désespéré de Marc: "Temps de daube je laisse tomber..."
    Je lui réponds par sms :
    - "Dommage j'allais enfiler mon cuissard pour t'accompagner"
    - "C'est vrai? ben si je suis pas seul je veux bien faire l'effort, tu es partant malgré le temps?"
    - "On le tente, passe à la maison je m'habille"
    - "Ok!"

    C'est avec inquiétude que Marc me suit sur les bords de Garonne et dans la montée des Territs (cf photo). Arrivés en haut en mode portage, il roumégue et tenez vous bien, me supplie de bifurquer par la route depuis la Ferrane pour atteindre la forêt...
    On rencontre quelques riders fous et courageux durant notre session d'entrainement. En discutant avec des membres du club de Grenade, on obtient le contact de Pascal: c'est lui qui shape régulièrement les pistes à bosses dans la forêt d'Eaunes. Peut être certains d'entre vous le connaissent déjà. On pourrait le contacter et organiser une journée pilotage pour qu'il nous montre comment franchir ce fameux gap! Qu'en pensez vous?
    On finira par rentrer sous le soleil par Saint Amans et à nouveau les bords de Garonne. Tout ce dont j'avais besoin pour maîtriser le drift.

    Ça donne 33km et 624 D+, ma première sortie locale de l'année et grâce à moi Marc n'est pas retourné se coucher!
    Ps : J'ai oublié de vous préciser que le terrain était bien gras et les bikes aussi !
    See you

    20180325 121154

  • Sortie en local du 18

    Img 2965

    C'est avec un peu de retard que je m'attèle au CR du week end dernier.
    La semaine dernière je travaillais au théâtre de Muret jusqu'à dimanche, mais j'avais dimanche matin de dispo et donc je suis allé voir sur le forum s' il y avait des volontaires pour rouler en local.
    Et effectivement deux Biclous, et pas des moindres, Marc et Sylvain étaient chauds, mais avec quelques réserves sur le temps.
    Je me suis donc couché samedi soir un peu tard et avec l'espoir que la météo me dispense de la sortie (oui j'avoue!). Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'à mon réveil mes espoirs de couette furent évincés par un soleil radieux et narquois (c'est comme ça que je l'ai interprété).
    C'est donc sur le parking du lycée que je retrouve à l'heure prévue mes deux compagnons de chemin du jour.
    A cause de personnes bizarres qui, après avoir fait du vélo, courent et tout ça sur la route !!!!! (ils appellent ça du DUATHLON, enfin bref), nous ne pûmes prendre nos traditionnelles berges de Garonne et entamions donc notre virée par la côte du lycée dans le but de rejoindre les crêtes un peu boueuses mais largement praticables.
    Nous avons donc rejoint la forêt de Eaunes pour y pratiquer notre passe-temps favori (monter des côtes interminables pour les redescendre).
    Après quelques tournicotis, un atelier réparation de rayon par Sylvain, un déballage du sac immense de Marc et surtout un peu épuisé, je feignais de devoir rentrer plus tôt pour aller travailler ;-)
    Nous reprimes donc le chemin du retour en passant par Eaunes et par la route jusqu'au lycée, oui par la route !!! je crois bien avoir aperçu une larme au coin des yeux de Marc.
    Nous avons tout de même pris les marches au dessus du lycée où j'ai un peu fait ma caguette :-)

    Belle Matinée qui se conclut tout de même pour moi avec
    22km et 532D+
    Ghislain

  • Raid des chapelles 2k18

    20180318 142904

    Les sorties et les comptes rendus s’enchaînent, ce week-end place au Raid des Chapelles dans les PO avec pour objectif le RAID'ILLON : 55km 2500 D+
    Est ce bien raisonnable nous verront bien...

    Je décide finalement de partir la veille en fourgon avec OlivierD, Christophe et OlivierM invité de dernière minute. Arrivés sur place devant le centre Sud Canigou à Arles sur Tech c'est le déluge, il va flotter jusqu'à 22h pétante comme prédit sur Météo France. Mais pas d’inquiétude il va faire beau le lendemain. L'ambiance est bonne et je parviens à m'intégrer facilement au groupe grâce au pâté fait maison du beau père : Il fait l’unanimité.
    Le lendemain, lever 5h45 petit déjeuner avant de s'équiper et récupérer les plaques...Plein de beau monde au départ dont Yves Pages et les habitués du raid...C'est parti pour une longue journée de VTT, on longe la rivière encerclée de montagnes, le Canigou enneigé pointe du nez. Ça caille un peu, les selles de vélo sont gelées, celle d'OlivierD tarde un peu à remonter en position pédalage. Puis on attaque la 1ere montée sur goudron, ça grimpe sec par endroit L 'ascension se finit par un portage sur single encore bien raide...La 1ere descente qui suit est bien grasse avec des lacets serrés pentus. Il faut maîtriser le drift et à ce jeu là je suis très mal habitué à cause de Sylvain qui nous fait rouler tjrs au sec...Mes collègues se tirent la bourre et vont devoir m'attendre à la fin de la descente et durant chaque fin de descente d’ailleurs! Merci les gars pour votre patience. Mais déjà cette 1ere spéciale est bien technique pour moi et donne le ton surtout par terrain humide. Ravito 1 et on poursuit par 2 + courtes ondulations en singles autour d'Amelie les bains, de belles séquences qui sollicitent les cuissots et un peu de portage. Ravito 2 avant d'attaquer la seconde longue ascension d'abord sur route, sur piste et sur single avec du portage encore. Peut être un peu trop à mon goût mais c'est un raid en haute montagne cela fait partit du jeu. Et d'après Christophe une bonne alternance pour détendre les muscles...lol tu parles...
    Ravito 3 au col de la Reducta qui fait du bien, on grimpe encore un peu sur piste avant d’entamer la 2ème grosse descente : la +"simple" pour moi j'ai presque tout passé, un pur régal tantôt caillouteuse, tantôt sablonneuse, tantôt graniteuse mais qui use, je finis rincé. Et c'est pas fini!!! Il reste encore une dernière montée 500 de D+ sur piste heureusement. Très dur quand tu as 2000 de D+ dans les jambes, mais mes biclous m'ont soutenu et encouragé à tour de rôle. C'est important dans ces moments là quand tu as les yeux rivés sur ton gps et que tu luttes...bon j'avoue je me rappelle pas des conversations à ce moment là je répondais même plus mais le mental a tenu yes! C'est bon la photo en haut des dolmens annonce la descente finale.
    Cette descente qui emprunte le GR10 du pays tour de Vallespir c'est du très lourd, trop technique pour moi. Même pied à terre je galère à descendre dans ces toboggans : des murs de la mort tous les 5 mètres! Alors oui je suis le dernier homme préhistorique en 26 pouces et qu'un 29 pouces franchit plus facilement. Il est vraiment temps que je change de monture au risque de reculer si ça continue comme ça dans les sentiers...mais bon respect les gars vous êtes de vrais sauvages et j'espère peut être un jour atteindre votre niveau et votre folie!

    Au final on s'est tous régalé je pense, une organisation au top et d'une énorme gentillesse! Merci à tous pour ces courbatures, parait-il qu'Olivier va s'inscrire l'an prochain sur le raid'hard 71km et 3500D+
    comment te dire Olivier si j'ai plus mal aux jambes d'ici là....
    See you

    20180318 081651

  • La Clape virile 11/03/2018

    20180311 141257

    Ce titre peut paraître prétentieux mais il s'agit bien de la trace qui est virile et non pas des hommes qui l'ont parcourue...Marc, Sylvain et moi même avons été secoués, consommés, des victimes du massif très escarpé de la Clape. Même le pneu Michelin de Marc a été tranché!

    La météo étant incertaine sur mes terres, on préfère donc pousser jusqu'à Gruissan. Arrivés sur place c'est l'inquiétude sur l'état du terrain visiblement humide.C'est dire on a peur de se salir, tu parles de virilité...je vais tacher de mettre des noms sur les passages empruntés durant cette journée. Cette trace est optimale de mon point de vue.

    Le départ se situe du parking de chemin de la couleuvre.
    Direction Nord Est ça démarre fort via la vierge de Cruque sur un single qui s'élargit jusqu'aux Rouquet ruines. Ensuite la longue montée technique dans la garrigue neuve va déjà nous consommer. Le fort taux d'humidité dans l'air coupe la respiration et les précipitations de la veille rendent le terrain très glissant : une patinoire de pierres, même pied à terre c'est dangereux. On atteint Pech Redon, Marc est à plat. Il sort de son sac une mèche capillaire pour réparer son Michelin, un peu de colle et oui ça marche mes amis! Quelques bunny up pour éviter les flaques dans la vigne longue. Marc en profite il assure sa virilité et nous montre son nouveau tatouage, un phénomène!
    Direction plein sud et au sec maintenant donc sur le single terreux et raviné pour le plaisir du pilotage. Avant de rentrer en sous bois et de grimper au Plan Vigné , un spot d'escalade. La descente qui suit entre les pins nous régale et nous arrête un peu avant la carrière.
    Direction plein Est pour grimper au 1er point de vue alt.127m et très belle longue descente qui suit bien caillouteuse. La combe des Porcs qui s’enchaîne avec quelques marches à sauter. On s'engouffre dans le trou de la Crouzade gorgé d'eau avant d'atteindre le fameux mur de la mort! Seul Marc le franchit vidéo pour preuve...great!

    A la chapelle des Auzils, on prend la piste qui monte à la Vigie : 2ème point de vue magnifique, beaucoup de randonneurs en profitent aussi. L'énorme séquence qui suit nous permet de nous ramener au parking de la chapelle des Auzils : pleine pente d'abords aux Colombiers, les slaloms dans la passe de l'Obre et passage au pied du St Obre tout en single, une merveille!
    On est bien entamé physiquement et ce qui va suivre...une nouveauté le sentier dit "de la clape", un sentier viril dans une gorge tout en caillasse qui va nous permettre de rallier alt 200m les bords de falaise et un 3ème jolie point de vue yes !
    Cette falaise qu'on franchissait autrefois dans l'autre sens par un portage, j'ai le plaisir de vous dire qu'en descente ça passe bien mieux! Le final se fait par la descente enduro des antennes avec une fluidité déconcertante!

    Très belle trace donc et qui peut s'allonger encore selon votre forme ça donne 40km et 1117D+
    La clape virile See you!

  • Rando Eaunes 4 mars 2018

    20180304 103844

    Voir Seysses et mourir !

     Cela faisait bien longtemps que cette expression bien connue me taraudait et que je voulais en avoir le cœur net. Et ça tombait bien vu qu’il n’était pas question de mettre le cap à l’Est ce WE pour aller chercher les cailloux vu les intempéries de la semaine passée, et que la volonté de roulage local était essentiellement concentrée sur Seysses, représentée par non moins de trois biclous seyssois (Olivier T, Eric V et Christophe W) ainsi qu’un compagnon habituel de leurs virées (Gilbert, de Seysses aussi !).

    Je sautai donc sur l’occasion ainsi que sur mon fidèle destrier pour rejoindre tout ce beau monde chez Olivier, à Seysses donc, en ce dimanche matin…par la route étrangement.

    Je vis Seysses donc, et décidai finalement de ne pas mourir tout de suite. Le trajet de retour sur Muret, par quelques bords de champs, ne me laissa pas un souvenir impérissable non plus, si ce n’est par la convivialité habituelle de mes compagnons de route… ou de bord de champ en l’occurrence.

    Arrivés au lycée Aragon, nous récupérons Christophe, qui, pour ne pas faire comme tout le monde, ne nous a pas rejoints chez Olivier et est venu de Seysses tout seul. Mais pas que Christophe, puisque nous avons également le plaisir d’y retrouver une vététiste, qui nous a contactés par Facebook pour venir tester l’esprit Biclou. Une vététiste, oui (vous avez bien lu), prénommée Claire. Evénement suffisamment exceptionnel pour le faire remarquer, tant la gente féminine est rare en nos rangs.

    Voila donc notre petite troupe partie sur les bords de Garonne direction Estantens. Le terrain est gras bien sûr, mais je m’attendais à bien pire et l’adhérence reste correcte. Les amas inhabituels de sable sur les sentiers les plus proches de la Garonne nous rappellent cependant qu’il fallait des palmes et un tuba pour les emprunter il n’y a pas si longtemps que ça (demandez à Ghislain).

    Incident notable, à peine quittés les bords de Garonne pour entamer la remontée, qu’Eric, pris d’un accès d’agressivité aussi soudain qu’incompréhensible, profite d’un raidillon pour se jeter sur Gilbert, le déstabilisant et l’envoyant ainsi percuter son guidon avec sa lèvre supérieure qui protestera rapidement contre cet attentat par un saignement abondant et bien compréhensif. Gilbert, qui a su garder toute sa lucidité malgré la sauvagerie de l’attaque dont il vient d’être victime, décide alors de déposer une main courante à la gendarmerie dès qu’il sera de retour à Seysses.

    Passées les quelques minutes qui nous permettrons de nous remettre de cet incident, nous remontons par la Tuilerie et là encore je suis surpris par le terrain puisque que l’adhérence est toujours correcte et que ça ne dérape même pas… C’est quoi cette arnaque avec tout ce qu’il est tombé ???

    Passage par la table d’orientation, photo, puis nous plongeons enfin dans la forêt. Toujours le même constat, on sent bien qu’il a plu quelque peu, mais les quelques derniers jours d’accalmie ont permis au terrain d’absorber le surplus d’eau et l’adhérence est toujours bonne même si le rendement souffre un poil de la mollesse du terrain.

    Nous débutons nos tours et détours habituels et nous sommes rapidement rejoints par la tornade ibérique, alias Antonio, qui est parti depuis 5h30 du mat et a déjà fait 145 km et 3200 de D+. Il daigne cependant ralentir son rythme et nous accompagner pour le reste de la rando. Montées et descentes se succèdent alors jusqu’à ce que nous convenions de mettre un terme à notre sortie et de rejoindre Muret par les crêtes.

    Bravo à Claire qui a vaillamment pédalé jusqu’au bout et tout en gardant le sourire ce qui ne gâche rien! Gageons que cet essai l’aura convaincue et qu’elle renouvellera l’expérience bientôt.

    Au final, un rando sympa dans l’ambiance biclous avec pour ma part 46 km (dont 18 d’aller retour à Seysses) et 480m de D+.

    PS : Nous vous communiquerons des nouvelles d’Eric dès que la maison d’arrêt de Seysses sera en mesure de nous en donner.

    20180304 125010

  • Conilhac best of

    20180225 103251

    Quelle savoureuse journée ! non je ne regrette rien...
    Cette trace qu'on s’apprête à suivre postée par jpr31 et fonf31 sur Utagawa est une compil des best of singles à Conilhac / Lézignan Corbières. Soit environ 48km et 1250 D+.

    C'est donc à 4 en compagnie de Marc, Sylvain et Laurent qu'on se dirige à Conilhac à une seule voiture. L'avantage cela limite les frais et augmente le nombre de vannes puisqu'on est un de +. De ce coté là pas de soucis pour Laurent il est en forme mais sur le vélo hein...ok chut, je me tais ça va! A peine 1h30 de trajet et à l'arrivée changement de décor avec une température plutôt agréable. On s’équipe, tous en vêtements d'hiver, n'importe quoi comme si on était en plein mois de février et c'est parti.
    On en prend plein la gueule du single, mais pas que...Sylvain? C'est le seul moyen que j'ai trouvé lors d'une séance photo pour t'atteindre avec mes pieds : le poirier et bim! Sur un bon rythme on reconnait certains passages empruntés et on en découvre aussi plein d'autres (pour moi quasi tous). Un parcours de folie : du ludique quasiment à 100%, du technique mais raisonnable, du physique avec des enchaînements sans fin et mini portages, de l’adrénaline sur des passages à flanc de falaises. Un vrai régal ! Ça défile et coule sur de longues séquences pour le plaisir du pilotage. Enfin bref un terrain divin pour le VTT et différent de la Clape. Mais surtout the spot en hiver pratiquement toujours au sec.

    Je me suis éclaté, il y a des sorties comme ça qui restent en mémoire et celle-la en fait partie peut être même dans le top 10! Un compte rendu court mais intense en émotion, j’arrête pas de sourire encore hihi.
    See you

    20180225 10531420180225 105327

    20180225 103354

  • Sortie "La Gardiole" du 18 février 2018

    1

    Pour ceux qui ne connaissent pas, le massif de La Gardiole, se situe entre Sète et Montpellier et est bordé d'un coté par la mer et de l'autre par l'autoroute A9. Ce massif présente tous ce que l'on aime a VTT. C'est en endroit au climat méditerranéen (donc agréable) très minéral (le royaume du cailloux) qui possède un dénivelé d'un peu plus de 200 m et pour ne rien gâché il est gavé de chemins. Enfin bref de quoi vraiment s'amuser et au sec en plus. Au depart 4 Biclous (Olivier D, Marc, Julien et Sylvain) et grande nouveauté tous dans la même voiture. En casant un vélo dans le coffre ça marche vraiment bien.
    Mes souvenirs du coin n'avaient laissé une bonne impression, bonne impression que je confirme. C'est un super endroit pour rouler mais il faut aimer les cailloux car s'en est gavé et les pentes fortes. Sans être insurmontable je trouve que c'est techniquement relevé et qu'il faut avoir un minimum d'habitude de ce genre de terrain pour apprécier. C'est pas vraiment le genre de terrain adapté pour faire une sortie découverte. Perso j'ai passé une super journée. On aurait sans doute pu faire encore un plus joli parcours tant le potentiel est énorme mais on s'est quand même fait de sacré belles descentes qui n'ont pas laissé mes camarades de jeu indifférents.

    Toi là bas au loin qui t'étiole

    A prendre cette eau sur la fiole

    Lâche tes écrans et tes babioles

    Monte toi aussi dans la Carriole

    Viens avec nous faire des cabrioles

    Sur ce terrain de La Gardiole.

    Au final 52 km pour 1600m de D+
    On y retourne quand vous voulez.

    2 1

    20180218 124004

  • Sortie Eaunes 10/02/2018

    20180210 161320

    Afin de faire perdurer la longue tradition de Comptes Rendus de sorties VTT, et puis aussi histoire de calmer ma frustration d’avoir roulé seul et dans la boue, voici un petit résumé de ma sortie d’hier en forêt d’Eaunes.  Et puis soyons honnête, c’est aussi histoire de ne pas laisser la vedette à un CR de sortie route…

    Mon emploi du temps comme le temps qu’il faisait s’étant donné le mot en ce WE bien maussade, il n’y avait guère que samedi après midi et la forêt d’Eaunes pour accueillir mes velléités d’ébats VTTiques. L’appel à la participation sur le forum étant resté sans réponse, c’est bien seul et le buff en berne que je prenais la route pour me rendre sur notre terrain de jeu local. La route, oui, car je me doutais bien que les bords de Garonne et la remontée sur les coteaux par nos chemins habituels seraient peu praticables étant donné la pluviométrie du moment. Lycée, Estantens puis montée à la table d’orientation par la route donc.

    Ce n’est qu’au niveau du poney club que je me risquais à mettre les crampons sur autre chose que le bitume. Le retour d’information fût aussi rapide que prévisible : le terrain était trempé y compris dans les portions qui demeurent habituellement épargnées. Donc des montées à pied car zéro adhérence et des descentes sous le signe de la trajectoire flottante et aléatoire. Le tout ponctué d’arrêts pour dégager la transmission de l’accumulation de boue et de feuilles.

    En résumé, ce n’est qu’à un bref sursaut d’instinct de conservation que je dois de ne pas m’être laissé engloutir dans la fange eaunoise et d’avoir trouvé la motivation nécessaire pour retourner à Muret.

    Une sortie à l’image du temps, c’est-à-dire bien maussade.

    Il est où le caillou (sec)?

    Au final 32 km, 536 m de D+ en  2h28 de VTT et 1h de nettoyage.

  • Les 100 Km d'Antonio 10/02/18

    20180210 130024

    Un groupe biclous tordus est ouvert sur Messenger pour planifier une sortie route Samedi. C'est finalement Antonio et moi même qui se rendent disponibles. Il faut préciser que les autres membres du groupe ont tous justifié leur absence : Hervé qui n'a pas envie de choper la crève avant de partir au Cap vert! Romain, homme au foyer qui doit garder son petit monstre...Jeremy qui n’arrête pas de procréer et JC incertain qui n’hésite pas à chauffer Antonio dans le but de me dézinguer! Alors je reçoit un message "8h30 el lycée, 100km?". Ok !

    La température est négative et très vite en quittant Muret les routes sont gelées. il faut être prudent dans les virages et les courtes descentes. On a bien fait de ne pas partir sur les coteaux! on prend direction Ox, Saint-hilaire, Lavernose, Bérat, Gratens, Marignac puis Cazères. Km44 Antonio m'offre un café et on repart direction Saint Julien par la piste bord de Garonne : un super endroit que je connaissais pas, idéal pour toute la famille...Sur un bon rythme, on va + ou - longer la Garonne, Carbonne, Marquefave, Capens, Noé et Mauzac. Km73 il en manque encore 30 sniff pas question de rentrer de suite.Il est temps de basculer de l'autre coté de la Lèze, dur dur la montée pour moi. Je temporise ensuite dans la descente et je m'alimente en glucose! Saint Sulpice, Beaumont, Lagardelle et Labarthe sur Lèze. Km96 il reste 6km pour rejoindre Muret, je vais beaucoup souffrir mais Antonio va m'encourager jusqu'aux derniers 150 mètres et ça fait du bien!

    Je suis encore un élève débutant avec une bonne marge de progression j'espère... Je tiens à te remercier Antonio pour ta patience et ta grande générosité, tes conseils et ton soutien...encore un bon moment sportif et humain passé ensemble.
    Au final donc, 103.6km 525 D+ en 4h15
    See you

    20180210 130045

  • Sortie Chullanka Fevrier

    Un évènement est crée via la page Facebook du magasin de vélo chullanka pour le samedi 3 Février 2018 à 9h30.
    Les puristes le savent , que dis-je, les routiers , que chaque premier samedi du mois , le magasin Chullanka organise une sortie route tranquille, 25/27 km/h de moyenne en générale , via leur mécano Quentin.
    Rendez vous pris , je met un post sur le forum, les connaisseurs que sont Hervé et Antonio n' étant pas présent ( pour des raisons familiales) , et sachant que Julien devient de plus en plus adepte de la route, il commence à bien comprendre le fonctionnement du guidon tordu, ses développements , 52/36 , tout à droite, tout à gauche, etc ... je propose donc cette sortie route.
    Allergique à la route, Marc déclinera l'invitation , néanmoins une nouvelle qui viendra en fin de post pourrait le faire sourire :)
    Julien F et Jean - Christophe seront mes acolytes du jour, sous réserve d'une météo incertaine, étant donnée que monsieur le soleil ne veut plus montrer le bout de son nez et que madame pluie transforme notre chère terre en boue qui nous fait plus marcher que pédaler, colle nos montures, nos tenues et nous oblige à sortir le karcher.
    Rendez vous donc devant le marechal Niel décidément encore lui, il nous aura vu en toute saison et tout types de vélos, 8H45 , Julien est déjà la, j'arrive en second , et Jean - Christophe en dernier , pas le temps de discuter , nous partons déjà au lieu du rendez vous , via le boulevard Joffrery , passant par le sprint des pommiers ( KOM Strava) où nous avons du nous arrêter pour un arrêt au stand pour double crevaison de Jean-Christophe , en un temps record nous avons donc changer ses deux chambres à air, essayant de les gonflées au mieux pour ne pas pincer avant arriver a au magasin et les gonflés à 7 kilos.
    Nous arrivons donc à l'heure , des cyclistes sont déjà la, à noté une féminine sera des nôtres, très rare ^^
    Gonflage terminé pour JC , nous partons donc pour aller en direction de Eaunes par pinsaguel, pins-justaret, nous continuons direction beaumont sur leze par la cote de saint amans et la descente sur vignolles.
    Arrivés sur beaumont, nous prenons la direction de lagardelle , pour poursuivre sur labarthe, nous revenons donc au magasin par pinsaguel pour pouvoir déguster la dite crêpe, sésame de notre sortie, à tout les parfums, nutella , caramel beurre salé, citron ,miel et j' en passe.

    Ah oui!! J' en viens à la nouvelle mentionnée plus haut, il est prévu que dans un futur assez proche des sorties VTT, seront organisées aussi par le magasin, car l'autre mécano du magasin est un puriste des sentiers boisés, à voir si les enduroman seront ravi de cette nouvelle, même si je pense que cela sera ouvert au débutant aussi.

    Retour donc sur muret, pour julien et moi tandis que jean christophe coupera par villate pour rentrer sur eaunes.

    Pour les muretains, environ 72 km pour 410 m de D+

    Prochaine sortie en Mars ;)

  • La Clape 28 01 2018

    20180128 133816

    C’est sur une proposition de Sylvain, qui voulait vérifier si la mer avait été remontée, que Sylvain, justement, et moi-même avons décollé ce matin de Muret direction La Clape.

    Comme la semaine dernière me direz-vous ! Oui, mais non car les effectifs étaient réduits pour cette deuxième édition de La Clape 2018, puisque seul Laurent F aura le bon goût de nous retrouver sur le parking du Casino à Gruissan pour nous accompagner.

    Sur place, déception cependant, car après avoir pourtant longtemps cherché, pas de classique « Julien F » ou « Jean-Christophe F » à nous mettre sous la dent… Nous interrogeons l’autochtone, mais rien, personne ne connait.

     Ce n’est qu’à regret que nous nous rabattons finalement sur le classique « Enduro de La Clape » que nous agrémenterons de variantes dont seul Sylvain a le secret.

    Chose insolite autant qu’extraordinaire, la terre est humide… Si, si c’est possible, il a plu ces derniers jours et ça se voit encore ! Nous aurons même quelques projections sur les vélos et nos pneus finiront la rando avec des traces de terre…. (voir photo). C’est n’importe quoi, mais l’essentiel est préservé puisque les cailloux sont secs.

    Au programme donc, du soleil, de beaux paysages, des cailloux, des racines, des marchounettes, des marchasses (rien que du classique) mais aussi de la terre humide, des flaquounettes et des flaquasses (hé oui ).

    Après  15 km, Laurent F nous dit qu’il a l’impression d’en avoir fait 30 et qu’il est déjà cuit. Ce en quoi il ment effrontément puisqu’il ira vaillamment jusqu’au bout de la rando avec nous. Malheureusement c’est sur la fin de la rando qu’il négociera mal une descente et chutera en se blessant au tibia et au genou.

    J’espère que ce ne sera rien et qu’il l’aura bien vite oublié.

    Au final, et selon le GPS de Sylvain, environ 42.9 km et 1163,15 m de D+.

    PS : la mer était bien remontée.

    20180128 171833

    Img 20180128 164220 6811Img 20180128 1337181

  • Sortie biclous tordus du 28/01 pour la classique.....la classique comment déjà Julien ?

    20180128 111158

    Une classique, tout amateur de la petite reine le sait, c'est une, un parcours, ....qui se répète régulièrement. C'est un peu ce que nous avons fait ce matin car ce parcours a déjà été emprunté par 3 Biclous en novembre dernier., me semble-t-il et une "classique" ça porte un nom".
    Donc à 9h, rdv est donné devant le lycée Aragon de Muret pour la classique "Marc Luquet" en mémoire de notre aimé secrétaire qui déteste les guidons tordus....je ne voulais pas lui donner ce nom mais devant l'insistance de JulienF, très proche on le sait de Monsieur Marc Luquet, je ne pu faire autrement....
    Donc départ, de 4 Biclous, Christwend, Romain, JulienF et moi même, via Estantens et montée jusqu'à la tuilerie où dans la montée nous pouvons nous apercevoir des excellent mollets de Romain qui monte tout ceci sans soucis et, on dirait, sans effort, puis direction St Amans pour bifurquer à gauche avant d'y arriver direction Le domaine Ribonnet, mais là, je me plante et bifurque une route trop tôt ce qui nous amène route de La Léze et nous permet, pour les amateurs, de se taper la montée vers Ribonnet puis nous prenons à gauche sur la D43 avant de prendre la "montée qui tue" sur la D53e "16% qui dit Romain", pour descendre sur La Bâche et Les Pitchous, juste au dessus de Mauzac, où nous prenons direction Montaut....et ça monte.....même Christwend me dira "je pensais que ce serai plus collé avec toi, la prochaine fois j'irai à La Clape". De Montaut, nous voilà partit sur Lezat, puis direction Escayre puis Esperce, via une route qui monte via petits lacets. Ca monte, ça descend, faut dire que JulienF a précisé avant le dé"part "on vise les 1000". Puis voilà Saint Sulpice, Beaumont, puis Lagardelle et retour sur Eaunes. De douloureuses crampes aux cuisses m'empêchent de suivre le rythme de mes collègues mais JulienF restera avec moi jusqu'à Eaunes.
    Donc cela à donné pour moi : 71,49 kms pour 959 m de D+ (il en manque un. peu désolé JulienF).

    La bise à Marc. Les propos ci-dessus, n'engagent que moi, on t'aime même si tu n'aime pas nos vélos actuels.

    Img 3938

  • La Clape 21/01/2018

    20180121 122444

    "Va falloir s'y remettre sérieusement"
    en résumé :
    - un Sylvain qui trouve encore le moyen de nous perdre et de nous faire tourner la tête,
    - un Marc qui ne cesse à la fin de s'accroupir sur les cailloux pour soulager ses crampes,
    - un David qui est furieux contre lui même et qui balance son bike,
    - un olivierD qui pense qu'à pique-niquer, pour un peu il aurait sorti la nappe avec son sandwich,
    - un olivierM gonflé à bloc, 2 bar minimum à l'avant et une forte production de gaz intestinaux à l’arrière,

    et moi même julienF the best ! 2 OTB en un laps de temps, j'ai donc eu beaucoup d'appréhension au départ ce dimanche...ça démarre sur un bon rythme, je vous vois tous rider et moi trop souvent poser pied à terre. Quelle frustration, tout passe d’habitude mais là pas question, mes 2 index serrent les gâchettes. les kms défilent, on me vanne à tout vent et ils me snobent même tous avec leurs montures high tech. Mais julien va rebondir c'est vrai putain tu es pas bien là avec une bande de biclous ! un temps printanier si si ! et des points de vue sur la méditerranée "Que rico"
    Alors les cailloux tu vas maintenant les enrouler et surtout reprendre du plaisir, yes!!!
    Au final un léger 40km et environ 1000 D+
    je reste un peu sur ma faim(tant mieux) j'aurai bien défié la vigie en sus alors la Clape See you...

    20180121 122405

  • Sortie Biclou Droit (et cintré)14 janvier 2018

    20180114 152426

    Comme je n’avais pas roulé, en montant, depuis plusieurs semaines et que j’ai plein de truc à me faire pardonner à l’issue de la période fêtes que nous venons de traverser, je m’étais juré de faire une sortie VTT ce WE pour faire tourner les jambes. Je comptais donc sur la sortie découverte prévue lors de l’assemblée générale ce dimanche à La Clape, mais voilà, la météo en a décidé autrement.

    J’ai bien fait 20 km en famille samedi dont 10 km dans la boue, mais c’était plat et je restais donc un peu sur ma fin.

    J’avais donc prévu de rouler ce dimanche après midi si la météo n’était pas trop mauvaise. J’ai même cru un moment avoir trouvé un biclou pour m’accompagner en la personne d’Antonio (dit « L’Ibère  rude »), mais finalement non, il avait des invités à la maison.

    Donc, comme j’étais seul, que j’en avais marre de passer 1 heure à nettoyer mon vélo après chaque sortie et que j’avais déjà donné question nettoyage ce WE et comme, d’autre part, il paraît que la route c’est super, j’ai décidé d’aller faire de la route justement… Si, si ! Moi, Marc, de la route ! J’entends déjà les réflexions moqueuses ! Et après on dira que je manque d'ouverture d'esprit!

    Une sortie route donc. Mais en VTT. Tout suspendu. All Mountain. De 13,5 kg. Avec des pneus à gros crampons. En 2,40. Sous gonflés.

    Me voila donc parti vers Montaut via Estantens, Saint Amans, Ribonnet et La Bâche. Aller et retour. Sur la route. Rien que la route. Du goudron, du goudron, du goudron, pas un gramme de terre. J’ai fait bien attention à ne pas rouler sur la boue laissée par nos amis agriculteurs à la sortie des champs pour que mon expérience « route » soit la plus rigoureuse possible. J’ai même hésité à prendre la piste cyclable avenue des Pyrénées... Finalement, je l’ai prise, je sais pas si j’ai bon.

    Eh bien devinez quoi ? Hein ? Eh bien,… je n’ai pas aimé du tout. A part pédaler (même si c’était un peu l’objectif quand même), il n’y a rien à faire. Pas de cailloux, pas d’ornières, pas de racines, pas de marches, pas d’arbre qui traverse la route, rien, que dalle… Si, y’a des voitures (beurk).

    J’ai eu trop chaud en montée, comme d’hab en montée me direz vous, mais aussi très froid en descente alors que je viens de me taper 60 km de descente avec 4400 m de D- dans la boue à la Réunion et que je n’ai pas eu froid deux secondes… Non, franchement, la route c’est pas mon truc. En plus, c’est bientôt limité à 80 km : en montée ça devrait aller mais en descente, ça va être pénible.

    Donc au final 37 km et 588 m de D+ en 2h03.

  • La Réunion Vacances Noël 2017/2018

    La reunion descente maido 1 03

    Comme je n'avais pas envie de rouler dans la boue murétaine pour ces vacances de Noël, j'avais décidé de m'exporter dans l'autre hémisphère pour tester la boue réunionnaise.

    Eh oui, à Noël à La Réunion c'est l'été et il fait chaud, mais c'est aussi le début de la saison des pluies, et donc il pleut, souvent et beaucoup. 

    Comme c'était les vacances et que j'avais pas trop envie de me fatiguer,  j’avais également opté pour la version « descente » uniquement.

    J'ai donc testé pour vous deux descentes organisées par deux sociétés locales différentes. L'une comme l'autre propose des descentes organisées avec 3 niveaux de difficulté : facile, difficile et Expert. Je n'ai malheureusement pas pu tester le niveau expert par manque de créneau disponible mais avec l'humidité ambiante, le niveau intermédiaire m'a déjà posé quelques problèmes comme vous pourrez le lire plus loin.

    Au programme donc :

    • Montée en minibus jusqu'au Piton Maïdo (2200m, panorama imprenable sur le cirque de Mafate et la côte Ouest de l’île : voir photo ci-dessous)
    • Descente en VTT jusqu'à la côte (environ 30 km et 2200 de D- donc)
    • Les VTT : chez l’un comme chez l’autre des Commencal Free ride 26’’ avec des grosses suspates des gros disques très bien adaptés à la descente et très faciles à prendre en main. 18 kg quand même et un développement qui fait souffrir à la moindre montée.
    • Les protections : veste intégrale (dorsale, plastron, épaules, coudières, avant bras), casque intégral, gants longs et genouillères avec protège tibia.

    Première descente le vendredi 29 décembre : il a plu la veille mais il fait beau. C’est gérable.

    Deuxième descente mercredi 3 janvier : il a beaucoup plu les jours précédents et le haut du parcours est dans les nuages et la pluie. La descente ressemble beaucoup à la première mais avec quelques variantes dans les chemins empruntés. C’est moins gérable.

    - 1ère partie sur la roche volcanique : pas de difficulté majeure mais ça tabasse et la chute est fortement déconseillée vu la nature très, très agressive du sol. Il faut d’ailleurs y aller mollo  pour ne pas exploser les pneumatiques

    - 2ème partie : forêt de Tamarins des Hauts, arbres très beaux et endémiques de La Réunion avec pleins de chouettes racines que la pluie a rendues bien glissantes.  C’est aussi là que je fais connaissance avec la « terre miroir » : il s’agit de zones de terre très tassée, très dure et polie par le ruissellement de l’eau : le verglas local. Dès que tu poses un pneu ou un pied dessus, tu glisses (voir chutes sur vidéos : https://youtu.be/ms1P5tv3eCk). D’après nos accompagnateurs, on peut rouler dessus sans tomber mais moi je n’ai pas encore trouvé le mode d’emploi…

    3ème partie : forêt de Cryptoméria (le sapin créole) : lors de la première descente on la traversera par la piste mais pour la deuxième on aura droit à un petit single avec encore plus de racines, de pente, de dévers, de marches, etc… Sur le sec, ça doit être du bonheur, mais là j’avoue avoir posé le pied à plusieurs reprises.

    4ème partie : la piste pour traverser la zone de prairie (où l’on peut rencontrer quelques vaches au détour d’un virage)

    5ème partie : les pistes/singles dans les champs de canne à sucre. C’est beaucoup moins technique, même si la terre miroir est toujours présente par endroits, mais ça va plus vite et c’est sympa aussi.

    6ème et dernière partie : « la savane » : zone beaucoup plus sèche en bord d’océan. Du single caillouteux sans grosse difficulté, sauf quand, comme moi, on ne se rappelle pas les VTT Freeride sont bas de pédale (une chute violente que je n’ai malheureusement pas filmée mais qui m’a valu un bobo sur l’avant bras droit malgré les protections).

    En bref, des paysages exceptionnels et un terrain de jeu du même acabit qui gagnerait à être pratiqué sur le sec, des compagnons de jeu sympathiques et des accompagnateurs tout aussi sympathiques et de plus très compétents. Ce n’était donc pas si mal…

    Au final et au total en gros deux fois 30 km pour deux fois 2200 de D-.

    20180101 102157

  • Sortie Biclous Tordus 13 janvier 2018.

    Img 3895 1Img 3894 1

    Je reprend donc ma plume, ou plutôt, mon clavier et mes habitudes de rédacteur de CR sur notre site pour cette nouvelle année.

    Tout d'abord, une très bonne année, à tous nos lecteurs et à mes amis Biclous.

    Donc, en ce début 2018, une sortie découverte était prévue demain du côté de l'Aude mais le temps prévu en a douché plus d'un.
    Sur cela, JulienF, le Sudestien du groupe, propose de sortir en route, Marc, comme d'habitude, n'en veux pas ;-), Sylvain ne peux pas, Hervé, qui est malade, se propose d'en être le guide et moi je me joint à eux.
    Rdv est donné au jet d'eau, sous la statue de notre Maréchal Niel de Muretain. Départ direction Ox, Saint-Hilaire, pas loin de Lavernose Lacase, Berat, Gratens, les kilomètres s'enchainent sur un bon rythme et la maladie d'Hervé n'a pas l'air de le ralentir, JulienF quand a lui veux apprendre la route (c'est un spécialiste du VTT) et fait mieux que bien. Gratens donc, mes jambes commencent à être douloureuses, heureusement j'ai de la famille à Marignac et je me dis que cela serait une halte salutaire pour mes cuissots, mais malheureusement personne....Nous repartons donc direction Laffite-Vigordane, puis Carbone où voulant resté au contact de Hervé sur un pont je me "grille" définitvement les cuissots, le reste du parcours sera très long pour moi, Longages, Mauzac, Le Fauga, Muret. Là, normalement mes compagnons sont chez eux, mais ils ne me laissent pas tomber, comme tout bon Biclous Sauvages, et nous voilà attaquant la montée vers Eaunes, ils me quittent enfin pour retourner dans leurs pénates via Brioude juste à l'entrée de ma commune. Un grand merci à eux.
    Donc cela à fait pour moi : 74,7 kms pour 346 de D+ en 3H07.

    Img 3892 1