VTT MURET

Rides 2019

  • Var décembre 2019

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    Je ne pouvais pas rentrer de mon séjour dans le var sans faire de compte rendu désolé Marc ! J'ai pris encore une grosse claque durant 4 matinées de ride. 4 spots que je vais tenter de vous résumer toujours à moins d'une 1 heure de Fréjus Saint-Raphaël :

    - Spot 1 Roquebrune
    Un spot déjà présenté que je connais un peu maintenant depuis quelques années. Les inondations récentes ont laissé pas mal de traces. C'est assez impressionnant de passer à côté de l'Argens et de voir tous ces arbres emportés par les crues. Certaines SP sont bien ravinées, humides et les passages en motos n'arrangent rien mais les shappeurs du coin font du très bon boulot. J'ai donc pu tester cette année une nouvelle SP la "vv" très belle dans la partie haute, la partie basse étant empruntée régulièrement par les motos elle est à éviter. Sinon la Valdingue tjrs du grand miam plaisir partagé par les locaux. J'ai découvert un joli single de randonnée pour le retour, le ravin de la petite Maurette, c'est mignon. En résumé un spot bien technique, loin d'une ballade familiale! A noter une belle randonnée à faire : le Rocher de Roquebrune c'est ludique quelques mains à poser, des mains courantes et au final une vue à 360 degrés sur les Maures.

    - Spot 2 massif de l'esterel
    Un spot de randonnée unique. Une nature si bien préservée c'est magique de rouler dans ces paysages qui surplombent la Mer. Côté descentes c'est donc du 100% naturel caillasse rouge rien de très technique mais un terrain qu'on affectionne avec + de maîtrise. 3 descentes "roche noire", "col de l'essuyadou", "mont Vinaigre" et des liaisons où tu en prends plein les yeux. Bref un incontournable, du VTT AM carte postale !

    - Spot 3 le Malmont
    Encore une chouette découverte ce spot qui partage 3 autres domaines : Figaniere, Baudron et châteaudouble si j'ai bien compris. Ça donne donc un labyrinthe immense ! J'avais survolé avec David en 2017 les lieux et c'était top. Cette fois ci j'ai pu goûté les pistes 100% du Malmont grâce à Jocelyn mon guide local. Le terrain ressemble majestueusement à celui de la Clape avec des sections bien plus longue. Le rêve quoi! Un grand merci à Jocelyn qui paradoxalement préfère rouler sous la pluie las bas(ceux qui est rare) pour + de grip. Une bonne école comme il dit et il n'hésite pas quand il aperçoit la seule flaque rencontrée ce jour là d'y rouler dedans. Dire que nous on l'a fuit sans cesse la flotte et la boue... à méditer
    Un spot très sympa avec des combos à l'infini, j'adore ! + De 250 pistes sur Trailforks et encore elles ne sont pas toutes répertoriées.

    - Spot 4 Bras
    Le rdv est pris avec le groupe Roqnroull Vttband : presque une vingtaine en VTT/VTT AE au départ ! Température extérieure -1 degrés. Au programme 4 SP sur les traces de la cochonduro à Bras. J'ai tellement pris mon pieds que ça en devient gênant, j'en salive encore. Putain que c'était bon ce terrain, une définition pure de l'enduro : des marches (dont une de 2 mètres où Eric nous a fait la démonstration, je suis en admiration totale) des épingles de la mort dans la SP3 pleine pente angle à 15 degrés, des sauts abordables, virages relevés et de belles relances. Un environnement qui me rappelle le Caroux. D'ailleurs on pourrait se coordonner et organiser avec le groupe Roqnroull 2 journée Shuttles à Olargues en fin d'hiver.
    Je tiens encore à remercier l'équipe et Yvan qui connait si bien cette belle région. Il est notamment fondateur de l'antenne MBF Var Esterel créé en 2018 et s'occupe du site Roqnroull Vttband.

    Conclusion : Encore un good trip! Le rdv est pris fin 2020, voir bien avant...vous vous doutez bien que je ne vais pas renouveler ma licence VTT Muret pour cause de déménagement. Arf si seulement je pouvais ! Les vacances ont toujours une fin, va falloir retourner à la Clape beurkk...
    Ça va je rigole vous me manquez les sauvages.
    See you


     

  • Muret 29/12/2019

    Muret 1Nous devions nous retrouver à 4 Biclous Sauvages (Olivier D, Philippe, Marc et Mézigue) dimanche matin dernier mais c’était sans compter, au dernier moment, sur Hervé qui vient nous présenter son tout nouveau bolide électrifié. Et quelques minutes avant le départ, c’est Romain qui nous rejoint en voyant Philippe. Visiblement il avait lu ses mails en diagonale, car il fait partie de Muret Cyclisme et il croyait avoir entrainement en vtt.
    Malheureusement ou heureusement pour lui, il s’était trompé. Le groupe de Muret Cyclisme s’élance des allées Niel mais en vélo de route. Philippe lui propose alors de rouler avec les Biclous Sauvages mais qu’il allait voir ce que c’était de veritables mobylettes. Nous finissons enfin par démarrer et rapidement Romain commence à comprendre que les mobylettes ont toujours le starter enclenché. Et qu’il ne risque pas de se faire une hernie aujourd’hui. On attaque les bords de Garonne habituels, on traverse des endroits dévastés par la dernière tempête. Il faut soit enjamber ou passer sous des troncs arbres couchés ou deracinés surtout dans la première partie. Sinon le terrain est humide mais pas gras. Arrivés à Estantens, on monte gentiment vers la foret d’Eaunes.
    Hervé se régale avec son nouveau bike et nous mets facilement la pile dans les côtes. Il n'y a pas de dégâts dans la forêt, à part des ornières de motos. Certainement les très mauvais cadeaux de Noel.
    Puis lors d’une bonne cote bien raide, Philippe décide, certainement pour mieux reprendre son souffle, de péter un rayon de roue arrière. Le probleme est que le dit rayon a traversé le fond de jante et il n’y a plus d’étanchéité.
    Il a mis une chambre et c’est reparti. Pour quelques mètres seulement, car la patte de dérailleur avait aussi pris cher.
    Apres quelques tentatives de réglages, le verdict tombe comme une épée de Damoclès. Retour au bercail par la route avec une vitesse intermédiaire. Ça fait toujours plaisir. Surtout que certains, dont je tairai le nom, ne manquent pas de lui faire remarquer que sa cassette est bien fatiguée et a, entre autre, une dent de cassée.
    Ainsi que sa chaine aurait bien aimé avoir un peu d’huile depuis bien longtemps. On laisse Philippe s’en aller vers les joies du revetement bitumeux et on repart enfin, mais on ne fait même pas 100m. C’est Romain qui a crever a l’avant. Visiblement c’est la valve qui est HS. Il a la bonne chambre à air mais pas les bons outils. Heureusement Marc, notre Saint Bernard préféré, est avec nous. Amen - Les outils qui vont bien. Nous avons tous un méchant sentiment que Muret Cyclisme vient rouler avec nous juste pour faire la maintenance de leurs vélos.
    Et nous ne retenons pas bien longtemps pour le faire savoir de vive voix. Par miracle, on finit par repartir à nouveau mais nous avons tous un petit présentiment qu’on ne va pas faire beaucoup de bornes aujourd’hui. On passe sur les spéciales habituelles pour voir si elles ont changé, et c’est le cas. Des petits lutins de la forêt ont travaillé dur pour rajouter quelques bosses çà et là. C’est notre cadeau à nous. On en profitera grandement. Certains plus que d’autres en évitant la gamelle de justesse. 31km – 610m

  • Alaclape 23 décembre 2019

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    Seuls deux biclous se sont manifestés pour rouler en ce WE pré-Noël, Julien et moi-même. La météo étant passablement moche, c’est d’ailleurs et finalement lundi que nous décidons de tenter une sortie, vers le sud-est bien sûr, afin de trouver un terrain suffisamment caillouteux pour ne pas craindre l’humidité. Notre premier choix se porte sur l’Alaric mais nous nous apercevons bien vite sur l’autoroute que ça ne le fera pas… Le massif magnifique si cher à Sylvain se trouve effectivement  à la limite des nuages (mais du mauvais côté) et le terrain est bien trempé… Nous finirons donc à La Clape, seul refuge restant pour les allergiques à la boue en ces temps hivernaux…

    Nous nous garons comme d’hab en bas du chemin de la couleuvre. Il semble avoir plu il n’y a pas longtemps mais nous restons confiants. Julien est d’humeur exploratrice et nous propose d’essayer de nouvelles traces. Début classique par la route mais pour changer un peu nous prenons ensuite tout droit en portage pour rallier le plateau. Nous en profitons d’ailleurs pour nous rendre compte que la descente (que nous prenons d’habitude) peut se faire par deux chemins sur le début et qu’il y a une petite marchounette qu’il faudra que nous essayions dès que le terrain sera bien sec. Sur le plateau, nous prenons à nouveau tout droit ce qui nous permettra de rejoindre assez rapidement le parking des Auzils et de continuer par la piste vers la vigie. Sur la piste, nous prenons un peu plus loin à gauche : début assez raide dans la caillasse que nous montons en poussant, mais avec un peu d’élan un jour d’enthousiasme ça devrait passer. Cette trace nous ramène vers notre point de départ sur le plateau, beaucoup plus facilement que par le chemin de La Clape que nous montons habituellement. D’ailleurs nous allons en profiter pour le descendre ce qui nous fait penser que nous sommes bien peu avisés de finir habituellement par le monter à la fin de chacune de nos sorties à La Clape.

    Je vous passe le détail des circonvolutions parfois hésitantes que nous suivons par la suite pour en venir au premier incident, où à la faveur du passage d’une petite marche caillouteuse, je décide d’imprimer à mon guide-chaine un angle de 45° (par rapport au sens de marche) pour voir si ça fait joli. Je suis toutefois rapidement déçu par le résultat, que ce soit sur le plan esthétique (ça n’amène rien), acoustique (la transmission étant devenue tout à coup beaucoup plus bruyante) ou sur le plan de la performance pure (c’est quand même beaucoup plus dur au pédalage quand on essaye de plier la chaine dans le sens de la largeur). Une petite pause donc pour redresser tant bien que mal mon guide-chaine (ça fait jamais que le deuxième que j’explose).

    Nous continuons notre périple, quand dans une descente sans grande difficulté, j’aperçois un écureuil et le signale à Julien, parce que j’aime bien les écureuils. Il semble que Julien partage mon affection pour ce charmant petit rongeur puisqu’en tentant de l’éviter, il quitte la trajectoire idéale et perd bêtement l’avant sur une trace humide. Chute sans gravité pour Julien mais fatale pour son téléphone qui habituellement fixé sur son cintre, a profité de l’incident pour essayer de suivre l’écureuil, mais sans y parvenir, et en chutant lourdement. Bilan : fracture de l’écran avec perte complète de l’affichage. Ci-J3.

    Je prends donc la tête des opérations avec un succès très relatifs dans la maîtrise des traces mais notons toutefois la découverte de quelques passages inconnus de nous, une DH des Auzils désormais maîtrisée, une recherche infructueuse de descentes sur la piste de la vigie et une amorce de retour par La Vigne si j’ai bien retenu ce que m’a dit Julien. Le but du jeu étant de revenir par la trace nord que nous avions une fois empruntée en sens inverse depuis le chemin de la couleuvre.

    Nous passons à coté du Pech Redon, jusqu’en haut duquel nous pousserons nos vélos. C'est très beau mais ça ne redescend que par là où nous sommes montés, et toujours à pied.

    La trace du retour se rappellera à notre bon souvenir par sa caillousité excessive qui me vaudra un OTB sur le plat (c’est possible) puis par un final boueux (c’est possible aussi, même à la Clape).

    Au final 44 km pour 1200 m de D+ et encore un bonne sortie grâce à La Clape, et à Julien bien sûr.

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  • Sortie Conilhac 19/12/2019

    000Comme il avait fait un temps bien pourri, tout au long de la semaine, sur la capitale occitane, j’avais bien envie de revenir sur mon coin favori, le plateau de Conilhac Corbières. Par faute de mieux, Marc daigne délaissé une sortie enduro pour une rando familiale, chère a Julien. Il fait toujours un peu frais au décollage mais la météo nous promet des temperatures australes. Je dois être de retour en debut d’après midi pour porter les sacs de madame durant le trail annuel, au combien extreme, a travers les boutiques et le monde present a l’occasion de Noel. Pour commencer, on enroule gentiment sur la route pour grimper sur le plateau. Puis on s’engouffre dans les buissons du maquis. Ca sent bon. Le terrain est juste ce qu’il faut. Pas de boue. Et le caillou est bien aimable de ne pas se dérober sous nos roues. Ca s’annonce tres bien. On entend quelques coups de fusils, mais Marc, en bon landais qu’il est, commence a entonner quelques chansons paillardes gasconnes de bon aloi pour signaler sa preste presence. Nous n’aurons aucun soucis de ce coté là même si le nombre impressionnant de traces de sanglier lui faire craindre une surprenante rencontre. Un beau sanglier tout poilu sur le guidon, ça ferait une belle victuaille sur la table des fêtes de fin d’année. Malheureusement, Marc craignant plus pour son cintre, restera des plus méfiants tout au long du parcours. D’ailleurs c’est peut être du a ce long stress intense que nos petites guibolles commence gentiment a faiblir. Nous regardons le soleil et l’aiguille nous indique qu’il ne faut pas trop tardé a rentrer si je ne veux pas trop me faire engueuler. Marc regarde une dernière fois les stats de son gps et je l’entends gemir de désarroi : « Quoi seulement 27km et 533m de D+». Ce fou ce qu’on les marins cette envie de faire des phrases. Et oui, nous avons roulé exactement comme une sortie en semaine a Muret mais on est cuit. Ce doit être le terrain. A moins que cela ne soit du a un petit abus de chocolat…

  • Alaric 08/12/2019

    Sur une proposition de moi, ce ne sont pas moins de cinq biclous qui s’élancent majestueusement vers l’Alaric en ce beau matin du 8 décembre. Laurent, Olivier D, Julien, Sylvain et mézigue. Comme on ne rentre pas tous avec nos vélos dans une seule voiture, Laurent véhicule OlivierD tandis que Sylvain se charge des deux jeunes (enfin un plus que l’autre mais quand même).

    Sortie placée sous le signe des essais, puisque les suspensions de Sylvain, Julien et moi sortent de révision, que Julien a profité de l’occasion pour faire un démontage/nettoyage/graissage complet de son vélo et modifier la géométrie de son cadre avec Sylvain et que j’étrenne ma nouvelle jante arrière DT SWISS E512. Nous sommes donc impatients d’essayer tout ça dans la caillasse audoise.

    Notons également que j’essaye une 3000ème nouvelle selle ainsi que Laurent qui s’est même assis sur un coussin en gel pour se faire mesurer les ischions et préconiser la selle ultime qui lui ira comme un gant, même si la main au derrière a mauvaise presse en ce moment.

    Tout ce petit monde se retrouve à Moux et après les préparatifs d’usage attaque la première montée. Après environ 12 mètre 50, je pressens que mon séant va très vite me faire part de son désaccord quant au choix de la nouvelle selle. Désaccord d’ailleurs rapidement partagé par celui (séant) de Laurent qui n’est manifestement pas convaincu non plus par les vertus de l’étude posturale…

    Qu’importe, nous montons quand même jusqu’au signal et attaquons la première descente : l’os du jambon. Rapidement, un avis unanime émerge : les suspensions qui sortent de révision, c’est top ! Nous suivons la trace habituelle sur le début mais dans la deuxième partie, et sous l’impulsion de Julien, nous essayons des traces qui semblent fraichement ouvertes ou du moins retravaillées. Résultat, un régal de slalom entre les arbres, le tout dans une terre humide mais légère qui n’est pas sans rappeler la tourbe de la montagne noire : merci Julien pour cette belle découverte.

    Cette première descente nous ramène pratiquement au point de départ et nous entamons une nouvelle montée vers le signal. Inutile de préciser que les séants précédemment cités (à savoir celui de Laurent et le mien), n’apprécient pas du tout ce nouvel épisode de pédalage assis prolongé et le font savoir à leur propriétaires respectifs par des l'émission d'influx nerveux que les cerveaux desdits propriétaires auront tôt fait d’interpréter comme de la douleur. Vive les études posturales !

    Malgré l’adversité, nous parvenons de nouveau au signal et après une brève hésitation, nous partons sur la descente que Julien a très humblement baptisée la Fischerman sur Strava. Julien, décidément convaincu par la nouvelle géométrie de son vélo, part devant et je le suis. Nous ne nous arrêtons que passé la descente bien raide dans le gravier. Malheureusement, un coup de fil d’Olivier nous apprend alors que Sylvain s’est fait piéger par une pierre après une marche au tout début de la descente, qu’il a fait un OTB et qu’il souffre assez du bras gauche pour ne plus envisager de remonter sur son vélo. Laurent décide de descendre pour aller chercher la voiture et revenir chercher Sylvain au signal. Julien et moi convenons de le rejoindre en bas tandis qu’Olivier reste en haut avec Sylvain. Heureusement, les occupants d’un 4x4 qui passe par là acceptent de redescendre Sylvain et son vélo ce qui fera gagner beaucoup de temps. Arrivés en bas, nous découvrons un Sylvain qui dérouille avec un bras gauche inutilisable et pour qui le moindre geste semble se faire au prix d’une  douleur intense.

    Nous partons donc direct aux urgences de l’Hôpital de Carcassonne mais le nombre de patients dans la salle d’attente et l’absence de prise en charge illustrent s’il en était besoin l’actualité du manque de personnel dans le milieu hospitalier. Nous n’insistons donc pas et remettons les voiles vers la clinique d’Occitanie à Muret où Sylvain sera finalement pris en charge assez rapidement et dirigé vers la radiologie pour un état des lieux.

    Les nouvelles que Sylvain nous donne heure plus tard sont heureusement rassurantes : un gros choc mais rien de cassé, peut-être grâce aux protections que Sylvain s’applique à porter partout où c’est possible et en l’occurrence sur les épaules. Il en prend quand même pour dix jours d’arrêt ce qui lui laissera le temps de peaufiner la théorie avant de la remettre en pratique dès que possible sur le terrain, ce que nous attendons bien sûr avec impatience.

    Au final, 935 m de D+ pour 27 km et plus de peur que de mal, enfin pour nous, parce que pour Sylvain c’est bien peur que ce soit l’inverse. En y réfléchissant, c'est pareil pour mon séant d'ailleurs, je vais peut-être aller passer une radio des ischions.

  • Les clapistes saison 05 épisode 2

    "Applaudissements" Résumé :

    Vous retrouverez dans cet épisode nos 2 acteurs attachants Sylvain,Marc, le retour de JulienF et un nouveau personnage, Jérôme, cousin éloigné de Christophe. Une virée au sec, épargnée des inondations qu'a subi le département du Var (n'oublions pas de rappeler les terres natives de JulienF). Le sourire ne démord point dans ces successions de singles, du pur VTT AM! Jérôme les découvre pour la 1ère fois et donne le ton dans les montées suivi de près par Marc. JulienF et Sylvain eux vont ressasser toute la journée cette phrase "il y en aura d'autres" et finir bien souvent en poussant les vélos lâchement. Du coups JulienF se console sur le plat avec des tentatives de wheeling vouées à l'échec. Il lui reste les descentes pour ne pas sombrer dans une profonde dépression. "Le mur de la mort" c'est dorénavant chose faite, "la chapelle bis" idem. En plein délire il amène la troupe sous la Vigie pour un vol en deltaplane sans grand intérêt. Jérôme est très habile aussi dans les descentes malgré son faible débattement et les inondations de cailloux : bravo clap clap clape. C'est la selle du Rocky Mountain de Sylvain qui ne résiste pas et se fissure en 2, paix à son âme!
    Vous trouverez à la fin de l'épisode la DH de l'Antenne en intégralité avec le classement provisoire des biclous sauvages, de quoi chatouiller agréablement Marc :
    1-JulienF 2-Marc 3-Phillippe 4-Franck 5-OlivierM 6-Jérôme

    Au final 49km et 1500 de D+ on ne s'ennuie pas dans ce dédale de chemins qui montent et descendent à répétition. Mais question la clape a t-elle encore dévoilée tous ses secrets ?

  • WE AINSA 10 et 11 novembre 2019

    Ainsa 10 11 2019 9

    Ayant connu le club grâce aux comptes rendus disponibles sur le site, c’est à mon tour de perpétuer la tradition en faisant en petit topo de notre virée à Ainsa. C’est donc le mercredi avant le weekend que se constitue un groupe Whats'App pour organiser la sortie de la contre-équipe à Ainsa, pour ceux n’ayant que 2 jours de disponibles sur les 3. Dimanche matin 6h30, nous voilà donc Sylvain, Marc, Julien et moi-même prêts à embarquer pour 2h45 de route. Arrivés à Ainsa à 10 h, nous attaquons cette première journée par l’ascension vers la montanesa pour suivre la trace de la maxiavalanche. Durant la montée nous trouvons un premier raccourci grâce à Julien qui se solde par un portage sur un chemin de chèvre, puis une redescente vers une magnifique piste de bobsleigh qui en dit long sur le terrain de jeu. S’en suit une très longue ascension qui mettra à rude épreuve mon mental et mon physique, mais une fois le sommet et la glace atteints, nous ne regrettons pas nos efforts. La descente sera une régalade malgré les quelques coups de cul, avec des terrains très variés et un coucher de soleil pour nous accompagner jusqu’à la fin. La fin de journée nous rejoignons notre appartement (hôtel Dos Rios) pour nous poser avant de partir manger avec l’autre équipe. Le lendemain nous repartons sur un tour beaucoup plus « roulant », effectivement ce sera 4 boucles autour d’Ainsa qui nous emmènerons sur un des passages les plus connus le long d’une crête avec une barrière pour éviter de basculer dans le ravin (circuit 5). La dernière boucle avec encore une magnifique descente viendra à bout de mes maigres dernières ressources. Avec Marc nous laissons Sylvain et Julien faire une petite boucle supplémentaire de 400 m de dénivelé pour aller nous poser autour d’une bonne bière. Ce fut un très bon weekend, sur un terrain de jeu réputé à juste titre et le tout sous un temps parfait pour cette saison. Rendez-vous l’année prochaine !

    GuillaumeF

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  • WE Ainsa du 9/10 et 11 Novembre

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    Deux groupes séparés pour explorer la Zona Zéro ce WE. Laurent, Olivier D. et moi-même avons constitué un 1er groupe avec les potes de VTTEscapade en étant logés au gite de Castellazo que je connais bien puisque déjà fréquenté deux fois. Soit 8 bikers et 5 accompagnantes qui se sont régalées en balade pédestre et découverte des superbes villages du coin. Pour les bikers parcours maison constitué de traces non balisées et de parcours officiels bien aidé par le proprio du gite. Un vendredi soir stressant pour y aller puisqu'il a fallu chainer ds la montée pour aller au tunnel de Bielsa mais ensuite un beau temps avec qd même du vent froid et de la neige sur les hauteurs. Trois superbes parcours sur les 3 jours (46 km/1300D+ 46 km/1200D+ et 33 km/800D+) dont vous trouverez la description sur les 3 liens ci-dessous avec les vidéos pour les J2/J3 (me reste à faire la vidéo J2 de Olivier D). Une clavicule pétée pour Rémi de VTTEscapade, qques petites cabrioles sans conséquence pour presque tt le monde et Laurent malade le 2ième jour mais des parcours bien physiques plein de singles et belles descentes comme vous le verrez. Bref tt le monde s'est régalé, pourvu que ça dure.
    lien J1:http://www.plani-cycles.fr/cr-topo/velo/vtt/j1-week-end-ainsa-zona-zero-0,3442,,2,.html
    lien J2:http://www.plani-cycles.fr/cr-topo/velo/vtt/j2-week-end-ainsa-zona-zero-0,3444,,2,.html
    lien J3:http://www.plani-cycles.fr/cr-topo/velo/vtt/j3-week-end-ainsa-zona-zero-0,3443,,2,.html

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  • Sotie La Clape du 01 novembre 2019

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    Mais où donc aller rouler en ce WE de 3 jours annoncé pluvieux à peu près partout sauf vers Gruissan et uniquement ce vendredi. Bon ben allons y, surtout que Marc n'étant dispo que le vendredi ça collait bien. Arrivé sur place c'est gris mais comme prévu pas une goutte de pluie. Le sol est légèrement humide car il a dû pleuvoir dans la nuit mais pas de boue ni de flaque en vue. En fait c'est même bien mieux comme cela car on a un bien meilleur 'grip' dans ces conditions. Parti du chemin de la Couleuvre nous ne suivrons pas exactement notre tracé préféré nais nous irons explorer des singles que nous croisons habituellement sans jamais nous y engager. Partir à l'aventure offre l'avantage de la découverte mais aussi l'inconvénient de devoir "jardiner " ou de se retrouver dans des zones peu intéressantes. On n'a pas vraiment trouvé de pépites mais quelques chemins qui permettront d'améliorer les liaisons. Si, on a quand même dégoté un chemin magnifique, un ancien lit de rivière super encaissé mais malheureusement pas du tout praticable a vélo. Comme on était encore sur la lancée de notre dimanche à Venasque on en a profité pour faire un peu de randonne pédestre car cela nous manquait. C'était tellement insolite que même Marc, grand fan de marche, a apprécié le détour. Et il en a même redemandé et insisté pour prendre le passage par les falaises qui se fait uniquement à pied. Pour ceux qui connaissent c'est le passage avec les cordes qui permet de remonter directement sur le plateau (le Plan Vigné je crois). Sinon aucun vent à signaler ce qui est surprenant pour la zone. Pas le moindre souffle si bien que l'on a bien transpiré surtout que le soleil a fait quelques apparitions. Encore à signaler les craquements réguliers de la transmission de Marc + un trou dans son short fétiche ce qui l'a plongé dans un grand désarroi. Marc a aussi failli se prendre un beau gadin mais il a eu le reflexe de courir vers la pente, pente dans laquelle l'arrêt fut laborieux. Au final une belle séquence de rigolade. Je peux aussi vous parler de mon abandon des barres multiples et variées pour passer au casse dalle pain pâté qui offre l'avantage non seulement de profiter du bon gout du pâté lors de l'engloutissement mais aussi de profiter des renvois réguliers tout au long de la journée. Pas sûr que je persiste dans cette voie. Nous finirons la sortie vers 15h00 juste au moment où la pluie décida de faire son apparition. The perfect timing.
    Au final encore un belle journée de rando, euh de vélo 46 kms et 1320m de D+.

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  • Port de Venasque 27 10 2019

    Port de venasque 27 10 2019 11

    C’est sur une proposition de Sylvain que 4 biclous, Sylvain donc, OlivierD, Olivier M et moi-même, désireux de démontrer une fois de plus, si tant est que ce fût nécessaire, la grande ouverture d’esprit des biclous, sont partis (les 4 biclous, il faut suivre) en ce beau dimanche de fin octobre pour une randonnée pédestre en montagne : destination le Port de Venasque, en suivant une trace de JPR31 trouvée sur Plani-Cycles : bizarre pour une randonnée pédestre…

    Je vous passe les messages préparatoires de la veille pour en venir directement au début de la journée quand j’ai eu le plaisir non dissimulé de voir arriver mes compagnons du jour dans la belle voiture du chef (dont je tairai ici la marque pour ne pas faire de pub à Renault) chez moi à 6h45. Plaisir, oui mais surprise également car je constate la voiture est agrémentée d’un porte vélo lui-même agrémenté des trois vélos de mes comparses : bizarre pour une randonnée pédestre… Qu’à cela ne tienne, j’avais préparé mon vélo moi aussi à tout hasard et donc je l’enfourne dans le coffre et nous voila partis.

    Nous nous garons après Bagnères de Luchon sur la route de l’Hospice de France, à 900 m d’altitude, et après une courte préparation nous partons enfin pour notre rando. Nous quittons très vite la route de l’Hospice pour prendre une petite route sur la gauche qui se transforme rapidement en piste. C’est là que nous nous rendons subitement compte qu’emportés par l’habitude, nous sommes partis en vélo… Trop tard pour faire demi-tour… Que faire ? Heureusement le pourcentage de la pente nous aide rapidement à trouver la solution et nous allons bien vite retrouver l’objectif initial de randonnée pédestre. Au début, nous ne poussons que sur quelques raidillons mais passé la moitié de la montée nous ferons tout à pied ou presque. En poussant ou en portant nos vélos, bien entendu, puisqu’il n’est pas question que nous les abandonnions lâchement en montagne.

    Le temps et les paysages sont magnifiques et la température exceptionnellement clémente pour une fin octobre en altitude. Nous passons côté espagnol par le pas de l’Escalette et continuons à grimper (toujours essentiellement à pied) vers notre destination. Nous finissons par trouver un peu de neige mais celle-ci n’est présente que sur le versant nord et le versant sud en est totalement dépourvu. Nous arrivons ainsi au Port de la Picade, point culminant de notre rando à 2 470m, et là Sylvain se rend subitement compte qu’il n’a plus son casque intégral avec lui… Oui parce qu’en plus des vélos, nous avions également pris tout l’attirail qui va avec et notamment casques et protections. Comme nous étions à pied, les casques se sont vite retrouvés attachés sur nos sacs à dos, plus ou moins bien selon les biclous apparemment. Voila donc Sylvain qui repart en sens inverse pour chercher son couvre chef (bien nommé en l’occurrence). Il fera quand même 100m de D- avant de le retrouver (ouf) et donc 100 m de D+ pour nous rejoindre.

    Passé ce petit intermède cocasse, nous continuons par une petite descente dans la caillasse avant d’entamer la remontée vers le Port de Venasque. Nous progressons en contre bas de l’Aneto (enfin, il parait) et les paysages sont toujours aussi beaux. Nous arrivons enfin au Port de Venasque, petite entaille dans la paroi montagneuse à 2412 m qui nous permettra de rebasculer coté français.

    Oui mais voila, on se dit que quand même, vu qu’on s’est trimballé les vélos jusque là, et les casques (même si certains on tenté de s’en débarrasser), et les protections… ça serait quand même dommage de ne pas s'en servir un peu. De toute façon, vu le temps passé à crapahuter sur la montée, on l’a faite notre rando pédestre ! Bon d’accord, on descend en vélo ! On s’équipe, Sylvain met même son casque sur la tête et là … glups… c’est-à-dire que la première descente elle est un peu velue… chemin en lacets très serrés dans la grosse caillasse sur une pente proche de la verticale versant nord avec neige et glace sur la trace. On se demande même comment on va descendre à pied avec les vélos…  Donc nous descendons à pied …  avec casque et protections, on ne sait jamais. Mais bien vite le chemin devient plus praticable, nous remontons sur les vélos et la neige finit aussi par disparaître.

    Nous passons le lac (Boum) et le refuge de Venasque et attaquons une descente (en vélo) qui va nous scotcher le sourire sur le visage. 1000 m de D- et de bonheur dans un paysage somptueux et avec notamment une enfilade impressionnante d’épingles dont certaines assez techniques.  Notons au passage la virtuosité d’Olivier M dans le passage des épingles : il adore ça et ça se voit.

    Vers 1450 m, nous prenons à gauche sur le chemin de l’impératrice, chemin montant à flanc de montagne en sous bois très agréable et facile au début mais qui nous fera poser souvent le pied à terre sur la fin (rando pédestre oblige). Nous le suivrons jusqu’au cirque de la Gléré puis redescendrons par un single très sympa qui nous fera traverser plusieurs fois des cours d’eau avant d’arriver sur une piste qui nous ramènera sur la route de l’Hospice de France et la fin de notre rando.

    Au final, 35 km et 2200m de D+ (d’après mon GPS mais je pencherai plutôt pour un peu plus de 2000) et une superbe randonnée pédestre, dans la joie et la bonne humeur caractéristiques des biclous même si nous n’avons pas réussi à résister à la tentation de faire du vélo jusqu’au bout.

     

    Sylvain avec son casque.

    Sylvain avec son casque

     

    PS : notons cependant la fin tragique de la chaussure droite d’Olivier D qui n’a pas supporté la randonnée pédestre.

    Port de venasque 27 10 2019 20

     

     

  • Sortie Vicdessos du 13 octobre 2019

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    Au départ 4 Biclous (Olivier M, Jérôme, Marc et moi) pour une sortie montagne à Goulier. Après analyse de la trace prévue je la trouve un peu pâlichonne (26km et 1200m de D+). J'en prépare finalement une autre plus musclée. Je pose donc la question dans la voiture pour savoir sur laquelle on part et comme par hasard c'est la version longue qui l'emporte. Faut dire que j'ai pas été très clair sur le dénivelé car en fait j'en sais rien car la trace a merdé sur les altitudes. Arrivé à Vicdessos alors que nous nous préparons on fait la connaissance d'un VTTiste qui semble bien seul. Allez hop il embarque avec nous, plus il y a de fou et moins il y a de riz (dixit Coluche). Nous voila partis et tellement motivés par la journée à venir, car la météo est excellente, que je prends la trace à l'envers. C'est pas grave car on la récupère par une belle portion de route qui nous emmène à Illier charmant petit village en cul de sac. De là on a pris le chemin fort agréable (et pentu) que nous avions déjà pris lors de notre sortie à Niaux. La descente avec ses épingles est toujours aussi sympa. Une fois en bas on traverse le ruisseau de Vicdessos pour se faire la montée au col de Sasc d'abord pour des chemins forestiers très énergivores puis par une large piste nettement plus facile à gérer. Nous voilà donc parti pour quelques heures de montée soit environ 1200m d'une traite. Je vous passe le mal au dos de Marc et les pauses que nous avons faites mais on y est arrivé en pas trop mauvais état. Notre compagnon du jour (Frédéric) ne semblait pas particulièrement affecté par cette montée. Une fois au col on poursuit encore un peu l'effort pour atteinte le sommet du Pla de Montcamp (1905m). De là super belvédère sur les falaises de Sinsat, le plateau de Beille et les sommets ariègeois. Temperature de 26°C avec un vent assez présent mais pas très gênant. Après une ultime petite pause on s'élance enfin dans la descente par le GR10. Au départ s'est totalement débonnaire puis la pente s'incline petit à petit pour permettre de filer à bonne vitesse mais attention le terrain (pâturages) totalement bosselé te secoue bien la pulpe comme Orangina. C'est certes pas des plus agréable mais quel plaisir de rouler dans cet environnement montagneux. Après les pâturages commencent les champs de fougères et les sous bois plus engagés car assez pentus et très caillouteux. Puis comme vint la cerise sur le gâteau vint le goulet, un single tout simplement magique à rouler. Une espèce de piste de bobsleigh mais en terre et caillasse surtout caillasse, le truc que tu penses que ce n'existe pas mais c'est bien réel et tu y es. Perso j'ai adoré cette séquence qui m'a mis de bonne humeur pour plusieurs jours. Par sûr que notre nouveau compagnon un peu short en technique soit exactement du même avis. Par contre je pense pouvoir dire que les autres Biclous ont bien apprécié la séquence. Ensuite on bouclera le parcours par quelques descentes et un chemin de bord de rivière bien agréables.
    Au final 44 km, 2000 m de D+, une météo idéale et une belle découverte en descente, ça valait le coup d'y aller.

  • Rando roc enduro 2019

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    Splendide ! Un vrai régal cette édition 2019 avec des descentes techniques très goûteuses et de bons rampailloux dans les liaisons généreuses.
    Cette rando avait été annulée en 2018 à cause des trombes d'eau et donc reportée cette année avec ce coup-ci le beau temps! J'aurais aimé un peu + de grip, le terrain est super sec mais on va pas se plaindre. Au départ, près de 350 vélos (soit 7 fois moins que l'épreuve du roc d'Azur du dimanche) sont présentés sur la place de Roquebrune sur Argens. Ce qui m'interpelle c'est le nombre de montures orientées XC, je croise même des VTC ! Le profil des coureurs aussi plus âgés que l'épreuve voisine l'enduroc chronométré. Je me sens bien seul et très jeune avec mon casque intégral! Mais je me démonte pas.
    C'est parti donc pour une longue 1ère ascension progressive avec un final qui pique. Le début de la 1ère spéciale est encombré, pas de panique un peu de patience et let's go. Je connais bien cette sp, ce qui n'est pas le cas de tout le monde visiblement. Je prends un malin plaisir à doubler tout le monde hihi mais à l'arrivée bim, puni! Crevaison sur le flanc de mon pneu arrière. Putain je suis miné et je dois sortir une chambre à air tzzz. Je repars demi heure après en dernière position, espérons qu'il n'y a pas de portes horaires. Mais je vais progressivement remonter dans le 1er tiers du field, j'ai la patate ca fait plaisir et j'en oublie de filmer la 2ème spéciale arfff. Bien physiquement donc (les bords de champs autour de Noé m'ont fait un grand bien) j'absorbe les montées très raides sans souvent poser pied à terre. Beaucoup de mecs déjà à l'agonie après seulement 10km, vous êtes pas arrivés mes chéris. Moi j'ai la frite et dans les descentes je pousse tout le monde, y compris la gente féminine (voir vidéo later). Aucune galanterie je fonce et je prends mon pied avec mon Specialized très souvent honoré d'ailleurs et à juste titre durant le parcours. Mais je trouve globalement le niveau très faible dans les descentes. Tous ces mecs en cuissard avec des genoux à nu je comprends pas vu l'intitulé de la rando. Franchement descendre sans protections je trouve ça super border line. Tu me diras ils descendent à pied haha (Non mais c'est la vérité!). Dans la Sp3 quelques sauts sont barrés pour l'événement, dommage mais ne gâche en rien l'amusement. Ça descent fort dans la pente avec des virages bien shappés pour réguler sa vitesse. La Sp4 est une de l'enduroc que j'adore, tout y est : pierriers, petits sauts, petites marches, de belles ornières à slalomer pour un max de flow! La dernière liaison est bien physique et au moment où j'écris ce CR, certains y sont peut être encore...Oui j'ai trouvé aussi le niveau physique moyen des participants. N'y voyez aucune arrogance dans mes propos, pour que je trouve le niveau moyen, vu mon état de forme actuelle il y a du vrai. La dernière descente sur Roquebrune est tjrs mignonnette mais annonce la fin de cette très belle rando. J'adore !
    Au final 33km et presque 1300 de D+.

    Mon prochain RDV c'est samedi sur la rando roc noire au départ de la base de Frejus. J'ai un peu peur des vagues "méditerranéene" à coup de 500 coureurs. Mais j'aime bien ce côté des petites Maures et ce sera l'occasion de filmer les beaux paysages plutôt que les pistes pour une fois.
    See you

  • Muret Mauzac Noé Eaunes Muret 06/10/2019

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    Suspens jusqu’au dernier moment pour savoir ce que nous allions faire en ce premier dimanche d’octobre. Les propositions ne manquaient pourtant pas, avec entre autres la rando des Camazes la Ronde des Trois Quilles qui faisait de l’œil à OlivierD et l’enduro Quercy Down à Bruniquel que Julien avait repéré de longue date.

    • Rando des Camazes : oui, super, mais nous y étions le WE dernier (vous nous connaissez, nous ne faisons jamais rien comme les autres…)
    • Ronde des Trois Quilles : très bien également mais c’est loin. OlivierD y sera peut-être allé, nous le saurons plus tard
    • Enduro Quercy Down : parfait pour Julien et moi, mais départ de Muret à 6h00 dernier délai. Vu nos activités nocturnes respectives (et indépendantes, je tiens à le préciser) et les prévisions météo incertaines nous étions dubitatifs…

    Tellement dubitatifs que Julien et moi, après avoir également envisagé une sortie enduro au départ d’Ancizan, décidons finalement de rouler en local (si, si, ce n’est pas un canular), avec pour objectif de préparer Julien pour le Roc d’Azur : au programme, du « A travers la campagne » , plus couramment appelé « Cross Country » par ses pratiquants voire « XC » pour les plus intimes (si, si, je confirme, du XC, avec Julien…  comme quoi, même les trucs les plus improbables peuvent arriver). Je propose donc d’étendre notre circuit habituel au-delà de l’Aouach pour aller chercher Mauzac et Noé et voir ce qui se passe là-bas. Objectif secondaire mais corollaire au précédent : faire au moins 1000 m de D+.

    Sylvain, notre bien aimé guide suprême, manque de motivation (de son propre aveu) et préfère aller faire de la route autour de chez lui (!!!!????). Faudra voir combien il a fait de kilomètres parce que c’est vrai qu’il a pas mal de terrain mais quand même, il doit falloir faire un sacré paquet de tours pour obtenir un kilométrage honorable. Enfin, moi, je dis ça, j’y connais rien en route.

    Mais revenons donc à la sortie à laquelle j’ai participé, puisque c’est quand même celle dont j’aurais le plus de facilité à établir le compte rendu sans avoir à tout inventer.

    Rendez-vous chez Julien à 8 heures et nous partons comme à l’accoutumée sur les bords de Garonne, mais cette fois-ci, nous ne remontons pas à l’Aouach et continuons à suivre la Garonne jusqu’à ce que nous retrouvions les sentiers estampillés « Sentes et Layons » (merci à eux) qui nous permettent de remonter sur la falaise, au début sur vélo et à la fin en le poussant. Le sentier qui redescend vers Mauzac a été retravaillé, ses marches aplanies et il ne présente plus aucune difficulté. Nous traversons Mauzac et, au niveau du stade, prenons le chemin à gauche qui grimpe raide et longtemps jusqu’à Montaut. Redescente sur le bord de Garonne au niveau de Noé puis grimpette velue à nouveau pour attaquer ensuite le retour vers Eaunes en faisant une boucle par Beaumont.

    Jusque là nous avions eu une bonne proportion de singles mais le retour vers Eaunes se fait principalement par du chemin agricole ou de la route. Connaissant l’amour immodéré de Julien, pour le XC et ce qu’il appelle « les balades familiales », ainsi que sa propension à verbaliser abondamment sa frustration, j’avais pris mes précautions en m’équipant de boules Quies. Mais non, rien, Julien ne fait pas de réflexions désagréables, et va même jusqu’à trouver « mignons » certains singles. Je ne le reconnais pas… Afin d’atténuer un peu ma surprise et mon incrédulité devant ce comportement étrange, il finit tout de même par lâcher quelques commentaires dont la causticité me rassurera sur son état mental (si tant est que l’on puisse être rassuré à ce sujet…).

    Nous passons par la descente de Saint Amans, ce qui permet à Julien de battre son record personnel sur le segment Strava associé, remontons par la Tuilerie vers la forêt d’Eaunes et finissons par les spéciales DH3, Skwal, LazBenshapée, La Grange (gap!!!!!) et la DH entre les arbres avant de rentrer par les coteaux.

    Au final 55 km pour 1135 de D+ (objectif atteint donc), pas de pluie, de la bonne humeur et une bonne bière offerte par Julien à l’arrivée, comme quoi il ne m’en veut pas trop de l’avoir trainé sur une sortie XC.

    Lien Strava ici.

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  • Saint Ferreol 29/9/2019

    1 2Nous nous retrouvâmes 4 Biclous Sauvages Sylvain, Marc, Mezigue et un Olivier pour finir de planter le décor sur les contreforts de la Montagne Noire. Sur les berges du lac de Saint Ferréol, nous nous élançons. Sylvain, notre Monsieur Plus à nous, nous a concocté une petite trace dont il a toujours le secret. Ouais, juste 40km et 1000 de D+. Connaissant l’énergumène, j’en garde un peu sous la pédale. Le départ est bien sympa, comme à l’accoutumé dans le coin. On est à l’ombre dans les sous-bois et on est bien content. Le terrain est super sec. On traverse le barrage du lac des Cammazes. La vue est impressionnante en aval. Ce barrage est vraiment haut. Après une sérieuse cote, on attaque enfin la superbe descente sur Durfort. Tout ce qu’on aime. Du cailloux et de la pente. Attention aux caillasses cachées par les feuilles qui commencent à tomber. On fait une petite pause a Durfort. La météo a prévu 31°C dans la journée. On en profite pour refaire le plein des poches a eau à la source du village. On n’est pas les seuls d’ailleurs. Il faut faire la queue derrière plusieurs petits vieux qui remplissent des bidons de 5L. L’eau doit être très férigineuse par ici. Et ça fait du bien de boire frais. D’ailleurs nous en aurons bien besoin, le raidard qui suivra nous fera suer plus d’une goutte. Un chemin interminable grippant raide sur la colline. J’ai commencé à 2 pates, j’ai failli finir a 4. Dans une descente, Sylvain étant sur les rotules, décide de crever intentionnellement son pneu arrière pour faire une pause. Aucune présence de liquide préventif. Si c’est pas un acte calculé, je ne mis connais pas. Un chasse en battue est en cours. Quelques détonations toutes proches nous surprennent. Comme il est le plus grand du groupe, quelques coups de fusils, le feront se baisser un peu. Pas trop quand même, faut pas exagérer non plus. De toutes façons, il avait le casque et les protections. Nous repartirons tous sains et saufs. Heureusement plus loin, on nous gratifiera d’une nouvelle belle descente vraiment sympa. À Sorreze, on est un peu tous cuit. Même Sylvain essayera de faire le plein de super avant de reprendre le chemin. 2 4

    A part, Olivier qui est en pleine forme, on tire tous un peu la langue. Moi, plus que les autres. On refera un nouveau passage à Durfort pour refaire le plein de flotte. On recroiser encore du monde à la fontaine. C’est pire qu’à Lourdes, ici. Le final est plutôt facile. Nous arriverons bien content juste devant le bistrot où nous avions soigneusement garé la voiture. Choix stratégique qui s’avérera extrêmement judicieux. L’expérience ça a du bon. Et l’hydratation c’est capital. Au final 43km et D+1600m

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  • Road Gap Eaunes 21/09/19

    Rappel : Un road gap est un obstacle à franchir en skis, snowboard ou en VTT. Il consiste le plus souvent en une route à franchir en sautant d'une pente en amont vers une deuxième pente en aval par-dessus la route.
    Il y a quelques mois j'étais encore à des années lumières de ce genre d'exploits !
    Aujourd'hui c'est fait et on repousse encore un peu plus loin les limites. Il fait croire que les sorties en station de cet été ont porté ses fruits. Mais c'est aussi sans compter les conseils de Marc que je parviens à m'envoler dans les airs et je vous partage ce petit vidéo clip spécial Road Gap! Une dizaine de prises qui semblent "easy" en images, beh tenez vous bien c'est la même chose sur place et c'est l'extase...Le seul mot à retenir est le mot vitesse. Plein gaz et ça passe crème même si l'appréhension est toujours là. Méditez bien les filles.
    See you

  • Sortie Eaunes dimanche 22 septembre 2019

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    Laurent en pleine extase aprés sa sortie type "cross country"

    Ce matin en me levant la gorge me pique et j'ai un fond de mal au crane, je traine ma grande carcasse sans conviction. Si Marc écrivait ce texte (avec petite à la place de grande) tout le monde trouverait cela normal et penserait "il a encore chanté comme un digue et a bu sans modération". Dans mon cas c'est étrange car je ne chante pas (heureusement car même Assurancetourix prendrait peur) je ne fume pas et ne bois pas non plus. Si c'est possible. Eh oui la crève n'a rattrapé pourtant j'ai essayé d'aller plus vite qu'elle mais la coquine est rapide.
    L'envie d'aller rouler sera finalement plus forte que celle de retourner au lit. Sur le chemin entre Seysses et Muret je me prends une averse heureusement trop courte pour me faire faire demi tour. A 09h00 me voila donc au jet d'eau suivi de peu par Laurent qui me motivera pour poursuivre la sortie. Laurent m'indique le théme de la sortie qui sera cross country c'est à dire que l'on privilégiera les montées en allant chercher les plus raides du coin. Nous voila parti, à Estantens on prendra le raidillon puis tous ceux que l'on connait pour se faire notre sortie type "cross country". A ma surprise je suis Laurent sans vraiment souffrir et tousser comme un vieux diesel, la crève semblant vouloir me laisser en paix.
    Au final environ 30 km et 800 m de D+

  • Sortie Eaunes du 15 septembre 2019

    Eaunes 15 09

    Pour ce dimanche une sortie locale avec Philippe et Mathieu qui nous avait contacté au forum. Départ sur les bords de Garonne bien dégagés pour enchaîner par l'Aouach puis des tours dans la forêt sous la direction du commandeur Philippe. A signaler la casse du derailleur de Mathieu sur la fin de la sortie. Il a fini en single speed pour pouvoir rentrer chez lui. Comme d'hab en ce moment le moins en forme c'était clairement moi. Voilà à quoi mène la pratique de l'enduro et du bike park, à la ramasse. Mathieu très sympa est resté derrière par politesse afin de ne pas humilier ses nouveaux compagnons mais on sentait bien le potentiel du V6 prêt à mettre les gaz.

    Au final 36km et 650 m de D+

  • Sortie Eaunes vendredi 13 septembre

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    Salut à tous les biclous. Ce petit CR juste pour vous dire que ce vendredi j'ai roulé avec Remi qui nous avait contacté au forum. On a tournicoté dans la foret et on c'est fait les spéciales. Si Remi souffre un peu en montée les descentes ne lui font pas peur. Je pense que l'on va se revoir. De plus il chevauche un DeVinci carbone, respect.

  • Eaunes mercredi 11/09/2019

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    Petit CR rapide de notre sortie de ce jour à Eaunes avec des biclous tout neufs, et d’autres un peu moins :

    • Guillaume P qui vient de s’inscrire mais qui roule avec nous déjà depuis un moment
    • Jérôme qui vient également de nous rejoindre
    • Jean-Marc qui semble ne pas vouloir tarder à le faire
    • Olivier M, qui n’est pas neuf du tout mais qui nous a gratifié d’un magnifique CR de notre sortie au bike park de Vallnord le WE dernier (voir ci-dessous) alors on lui pardonne
    • Olivier D, qui n’écrit pas lui. Par contre, qu’est-ce qu’il parle !
    • Et votre serviteur

    Bords de Garonne jusqu’à Estantens puis L’Aouach, montée par le chemin de Bordé Haute, puis descente de Saint-Amans, remontée par la Tuilerie et petit tour dans la forêt en finissant par la DH La Grange et retour par les bords de Garonne pour profiter au maximum de notre travail de débroussaillage de samedi dernier.

    La pluie de la veille a fait disparaître la poussière et le grip est très bon. Tout le monde suit dans la joie et la bonne humeur et ça fait plaisir d’avoir autant de monde pour une sortie du mercredi. Nous revenons à Muret avec une luminosité plus que limite : va falloir sortir les torches …

    Au final pour moi 33 km et 520 de D+ et encore un bon moment de passé.

    Lien Strava ici.

  • VALLNORD 08/09/2019

    4 BICLOUS sur le front Sylvain, Marc, Julien et moi.
    Un départ de Muret à 7h15 de chez Marc pour rejoindre la station de ski la Massana à Vallnord en ANDORRE. Le GPS nous donne une arrivée à 10h15 super. Ouverture de la station à 10h00.
    Au final nous arrivons vers 10h00 mais nous avons perdu un bon quart d’heure à chercher un parking.
    Nous finirons dans un parking sous-terrain près des remontées mécaniques. La prochaine fois il faudra se garer dans la rue près du gros magasin de Vélo à l'arrivée des pistes.
    Préparation des "coureurs", protections tête, genoux, coudes, épaules, tout est paré.
    Julien ne tient plus en place.
    Première montée avec les œufs pour arriver à un premier intermédiaire, petite descente dans une bleue. Le ton est donné ça va brasser et on va manger beaucoup de poussière toute la journée. Nous avons une météo fantastique, ciel azur, pas de vent, une visibilité de fou sur tous les sommets.
    Nous n’allons pas arrêter de la journée sauf une collation en haut de la station, un sandwich pour moi et des barres pour mes compagnons de route. En 15 minutes tout est plié, il faut repartir.
    Pistes réalisées tout au long de la journée
    La Carbonera bleue avec de beaux virages relevés, petit saut entre les arbres.
    La Orpalanca bleue je m’en souviens plus.
    La Commencal superior et inferior un régal sur 90% de la piste, ça enroule, ça saute des doubles pas faciles, des simples qui passent très bien. Dans la deuxième partie une régalade de virages relevés qui n’en finit pas puis de la vitesse, des sauts plus ou moins techniques, pour finir sur les derrières pentes bien défoncées. Nous la ferons une 2eme fois pour terminer la journée à vive allure, les uns derrière les autres, une régalade pour toute l’équipe. Marc prendra une petite gamelle sans gravité.
    La Talboi bleu très roulante.
    LA WOOD PARK 1 rouge plus technique avec quelques aménagements (tremplins) très intelligent avec plusieurs niveaux de difficulté. Nous la ferons 2 ou 3 fois pour que Marc et Julien progressent suivant les passages. Bravo à tous les 2.
    Qui dit la wood park 1 dit la suite logique, la wood park 2 de même couleur. Début sur la commencal et ses virages relevés puis on plonge, plus de pente et premier arrêt : 2 tremplins le quel choisir un petit et un moyen. Sylvain et moi sur le petit et pour Marc sans hésitation c’est le grand. Julien un peu inquiet lui emboîte le pas.
    Nous ferons la Maxiavalanche rouge plus typée Enduro, terrain très cassant, passages plus techniques dans les trajectoires avec moins de vitesse ça me convient un peu plus. Cette piste croise à plusieurs reprises la World Cup (noire même très très noire) une descente de malade, trous, bosses, sauts, ornières tout est bodybuldé et une pente de ouf, même à pied nous avions du mal à la remonter.
    La Old school rouge une des dernières de la journée, joli saut sur des tremplins naturels encore des virages relevés super super super.
    Pour la dernière de la journée ce sera la commencal avec une pause au milieu. Un pur bonheur, ça enroule, ça saute sans surprise puisque nous l’avions déjà fait dans la matinée.
    Nous terminerons la journée vers 17h30 puisque Julien avait des impératifs familiaux à la maison.
    Super journée mais le plus frustrant de la journée c’est que nous n’avons pas eu le droit de faire un petit débrif autour d’une bière bien fraîche en terrasse(merci Julien). Sylvain nous voyant tous déprimés nous acheta un pack de San Miguel bien fraîche à la première station. Merci.
    Marc ayant très soif s’enfila la moitié du paquet.
    Pour moi une première en bike park. Une journée bien remplie et très plaisante avec la bande.
    Au finale 63kms pour 5435m de D- d’après les données de Julien.
    A REFAIRE à plusieurs car ça permet de se tester sur les sauts et de rouler vite dans les descentes.
    Je ne ferais pas ça tous les week-ends.
    Il faut continuer à pédaler, on est encore jeune et pour cette activité si tu ne veux pas la subir et éviter de te blesser il faut que tu sois en forme. Le lendemain j'avais des courbatures dans les épaules, surement pas assez relaché dans le pilotage.
    Si non tu as encore l’option VTTE (Julien).
    Merci aux copains de m’avoir fait découvrir cette pratique du vélo en montagne, j’espère que je ne vous ai pas trop freiné tout au long de cette super journée.
    Retour à muret à 8h30 comme prévu pour que Julien puisse mettre les pieds sous la table. Ça gentille petite femme a du lui préparer un bon repas pendant ça petite escapade en Andorre.

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  • Session fin de saison Ariegenduro Samedi 24 août 2019

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    Ça faisait un petit moment que Julien et moi attendions de revenir sur les terres (et les racines) d’Ariegenduro, depuis l’enduro auquel nous avions participé en juin en fait, et que nous guettions donc l’édition 2019 des journées portes ouvertes. Et bien voila, c’était ce WE !

    L’édition 2019 des portes ouvertes donc, qui s’appellait d’ailleurs Session Fin de Saison Ariegenduro (ce qui est un nom beaucoup plus adapté, parce que j’ai bien cherché j’ai pas vu une porte, même pas horaire, c’est pour dire.) qui se déroule sur les deux jours du WE et à laquelle Julien et moi nous étions empressés de nous inscrire (pour le samedi). Inscription par mail, paiement par Paypal super pratique (15€ la journée, repas compris).

    Nous partons de muret à 7h00 et après un passage par le Prat d’Albis et une longue piste, nous arrivons au point de rdv situé à 1200 m au milieu de la forêt. Accueil toujours aussi sympathique par Keavin et son équipe, café, et nous attendons tranquillement que tous les participants arrivent avant de nous élancer vers 9h30 sous la direction de Stéphane. Au programme des spéciales aujourd’hui la Sapin et la Toboggan en version full.

    Nous sommes donc une quinzaine de riders à commencer par un petit réveil musculaire (comme il dit, Stéphane) : un bon raidillon avec tout à gauche et puis la suite, infranchissable sur le vélo donc à pied, tout à gauche aussi mais du vélo. Dur, dur pour commencer mais ça a le mérite de nous faire franchir rapidement les 150 m qui nous séparent du sommet et du départ des spéciales.

    Pour mon grand plaisir, on attaque par la Toboggan : un petit plongeon de 450 m toujours aussi jouissif (voir CR de l’Enduro de Montoulieu en juin).

    Ben après, faut remonter les 450 m. C’est la que je commence à regretter mon manque d’entrainement et mes excès de l’été car bizarrement j’arrive en haut le dernier.

    C’est pas grave, y’a la Full Sapin à venir. Comme je peine encore à trouver les mots pour décrire le bonheur à descendre ces spéciales, le mieux c’est que vous alliez y voir par vous-même pour bien vous rendre compte. Et vlan, 450 de D- avec le sourire en plus. Bon, dans les relances, j’avoue que j’avais le sourire un peu crispé mais bon, ça devait être à cause me ma concentration extrême.

    Ben après, faut remonter… Et là, non seulement je regrette mon manque d’entrainement et mes excès de l’été, mais je me rends compte que les dégâts sont largement plus considérables que ce à quoi je m’attendais. Puisque j’ai toute les peines du monde à gravir les 400 m de D+ qui nous ramènent vers notre point de départ et l’heure du repas de midi, sur une piste pourtant sans aucune difficulté… Devant mon état lamentable (je ne citerai pas les mots de Julien parce que je tiens à rester poli), le découragement me gagne et je décide d’arrêter là les frais avec à peine 1000 m de D+ au compteur.

    L’excellent sandwich diététique ariégeois (brie+saucisse) et la bière rafraichie dans la rivière n’y pourront rien :  je consens seulement à remonter une fois le raidillon initial pour pouvoir refaire le premier tiers de la Toboggan, mais malgré l’insistance de Julien, j’arrête là après seulement 1150 m de D+, mais surtout avec 1150 merveilleux  mètres de D-.

    Constats de la journée :

    • Ils sont toujours aussi forts/sympathiques/accueillant (rayer la mention inutile, c’est-à-dire aucune)  ces ariègeois
    • Il est toujours aussi beau/agréable/fantastique à rider (rayer la mention inutile, c’est-à-dire aucune) le spot d’Ariegenduro.
    • Julien n’a aucune force de persuasion
    • Je vous laisse il faut que j’aille m’entrainer.

    Merci à Ariegenduro pour :

    • Leur merveilleux spot, le temps et l’énergie qu’ils y passent
    • L’accueil ariégeois
    • Les sandwichs diététiques
    • La bière rafraichie naturellement
    • La bonne humeur générale.

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  • Les Angles Bike Park 05 Aout 2019

    Les angles 05 08 2019 1

    Mais qu'est ce qui ressemble le plus à un bike park? Et bien un autre bike park, évident mon Cher Julien. Sauf qu'en y regardant de plus près il y a des nuances qui peuvent faire une belle différence au final. Pour preuve après notre aventure à Saint Lary qui nous avait emballés nous voilà, sur mon insistance, partis vers Les Angles. Mais que diantre faire là bas alors que l'on reste dans les Pyrénées avec la même altitude et quasi le même dénivelé. Déjà parce que j'adore cet endroit et que quelque chose me disait qu'on y découvrirait une autre ambiance. A la première montée en télécabine on observe la pente qui parait assez raide et la piste qui passe au travers nous semble très engagée donc la prudence s'impose. Nous décidons donc de commencer par la verte. Devant l'inconnu notre technique à Julien mais surtout moi est très simple, on envoie Marc en premier et si lui calle je capitule immédiatement sans réfléchir. Pour la verte ça devrait aller sauf que le bougre se trompe et part direct sur une bleue. Une bleu ou une verte quelle difference pour notre super niveau? Dans la bleu je rencontre plein de cailloux et des racines, je dois sauter des marches et me fait secouer sévèrement la pulpe sans parler des modules plus au moins conséquents qui apparaissent un peu partout bref j'en chie. Une fois en bas les avis sont unanimes (à trois c'est pas trop dur non plus) c'est un niveau au dessus de ce que l'on a connu à Saint Lary et la journée ne va pas être de tout repos. Déjà pas de pluie la veille donc un terrain nettement plus poussiéreux avec un grip moins franc. Ensuite beaucoup plus de caillasses et d'arbres donc de racines un cocktail fort sympathique. Nous voila donc prévenus. Après quelques errances on fera la verte qui s'avèrera sans grand intérêt. On se concentrera donc sur les bleues qui nous ont permis, après une phase d'adaptation, déjà de bien s'amuser surtout qu'elles présentent pleins de modules qui permettent un apprentissage des Sauts. Ensuite logiquement on ira faire les rouges (peu nombreuses) mais dont le niveau monte encore d'un cran. Pentes, modules tout est plus gros donc faut déjà une super maitrise pour s'y faire plaisir. J'étais content d'y aller mais j'y ai très vite atteint mes limites. Et puis Julien dans son optimisme débordant ou délirant (chacun se faisant son avis) nous dit que l'on va maintenant tenter les noires assez nombreuses dans le coin. Marc ne semble pas particulièrement enthousiaste, moi je sais pas vraiment à quoi m'attendre donc allons 'y. La première noire que nous tentons commence gentiment (trop) pour un super parcours sur des modules de bois en bord de crête puis plonge dans la pente dans une espèce de pierrier infame hyper piégeur. Je capitule direct, Marc et Julien tente le coup sans allez bien loin (Marc chutera mais sans gravité heureusement) car c'est tout bonnement hors de notre portée. On comprend vite que c'est pas pour nous mais vous allez voir on va insister. Julien essaie de nous convaincre que le prochaine noire sera plus abordable. Allez on y retourne. Celle là semble presque faisable mais elle présente des sauts monstrueux, des vrais trucs de ouf, qu'il est même parfois difficile de contourner. Marc s'en mettra une deuxième (toujours sans conséquence) moi bien qu'en mode survie ( au ralenti en plus clair) j'ai également failli m'en mettre une bonne tellement c'est engagé. Julien semble apprécier cette descente monstrueuse et hors de portée, là je vois vraiment pas ce qui l'amuse. Là maintenant vous vous dites y ont compris ils vont arrêter leur connerie et bien non car une troisième noire nous attends. D'après les locaux c'est la plus facile il suffit de juste bien se mettre en arrière. Règle de base: Ne jamais se fier à un local qui connait le coin par cœur et pour lequel tout est facile. Règle pourtant aisément bafouée par moi même car confiant je me lance dans la pente qui apparait vite très défoncée et qui raidit de plus en plus. Apercevant un échappatoire vers une rouge je filerai sans demander mon reste, mes camarades de sortie optant également pour la même solution. Pour l'anecdote il existe une double noire (réservé aux experts), on est même pas allés la voir. Clairement les noires sont hors de portée aux communs des riders faut vraiment un énorme bagage technique (que nous n'avons pas) pour s'y frotter. La fin de la journée se déroulera donc entre bleues et rouges qui nous ont bien poussés dans nos derniers retranchements. Perso j'ai trouvé que c'était certes un bon ton au dessus de Saint Lary mais que ça valait vraiment le coup d'y aller car très formateur surtout pour appréhender les sauts. Encore une super journée à vélo même si on finit rincé et tétanisé des avants bras.

  • Saint-Lary bike park 28/07/19

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    16h30 Déjà l'heure du bilan au café top glisse : superbe journée! De bonnes sensations, un grip de malade, virages relevés à profusion et de quoi s'envoyer dans les airs à volonté. Un temps juste parfait en haute montagne et une équipe de 4 riders en fusion. Obligado!

    3 ans déjà après notre première virée à Saint lary nous y revoilà tjrs les mêmes excités excepté David à savoir donc Sylvain, Marc, Laurent et moi même. C'est évident tout enduriste a le devoir de se diriger en été dans les bike-parks. Mais les premières lancées sur les pistes sont toujours un peu intimidantes et angoissantes. Certains se font presque pipi dessus. Nos montures doivent totaliser + de 650mm de débattement avant. Laurent en comptabilise un tiers il plaisante pas avec son velo giant glory de location alors il faut que tu te lances dans la pente! La maîtrise des courbes demande un minimum d'adaptation pour chacun mais pour ce qui concerne l'appréhension des sauts c'est bien plus compliqué! Vu sur le télésiège déjà certains gaps semblent très aériens alors imaginez vous quand vous y êtes! Ça paraît pourtant "safe" quand on les voit faire et Marc prend les devants! Il suffit de lui faire confiance et de le suivre de près. C'est ça la recette gagnante : Vous voulez dégager vos frustrations ? Vous voulez des sensations fortes? Vous voulez vous détacher du sol? Alors suivez Marc!
    Les pistes sont quotées comme en station de ski : une piste verte "la family rider"(j'y amènerai pas encore ma fille quand même), une piste bleu "la easy rider" idéale pour ses virages relevés, 4 pistes rouges dont "la full mountain" avec ses sauts et "la woodstock" bien sinueuse. Une seule piste noire sur 4 ouverte "la razorback" typée enduro en forêt. Aucune chute à signaler durant la journée juste 2 crevaisons et quelques crampes aux doigts.
    On a rarement l'occasion de rider sur ces pistes en station, on y serait toute une saison en fond comme dit Sylvain forcément ça serait + productif. Idem pour travailler le physique, tu vas te taper des cols toute une saison et tu auras la frite. Il a finalement pas tord ce Sylvain... J'opte pour retourner très vite dans un bike park, celui des Angles par exemple.
    Un big up à tout le monde pour cette excellente journée, mes 3 riders accompagnants, le staff dans une mega cool attitude, les personnes qui ont shapé ces pistes, merci la météo, merci les marmottes, bref encore un savoureux moment privilégié.
    Ps: mon premièr vidéo-clip, soyez indulgent pour une fois... Bon oui je sais j'ai filmé trop bas! Mais le son devrait inspirer notre rappeur vosgien.


    See you

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  • Sortie Eaunes du 21 juillet 2019

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    Vu les temperatures du moment il semblait qu'une sortie à Eaunes était des plus adaptée pour ce dimanche matin à la presque fraiche. Au rendez vous Laurent, Marc, Philippe, Christian et moi-même. Cinq Biclous sur une même sortie, une belle perf et presque 6 puisque nous avons roulé également avec Jean Christophe croisé sur le parcours. Au programme les bords de Garonne très, trop végétalisés (quand les températures seront redevenues humaines je pense qu'il serait bien que l'on aille faire un peu de débroussaillage). Ensuite une série de tournicoti dans la forêt sous la direction de Marc.
    A signaler :
    Marc sur le road gap. Un saut conséquent pas encore parfaitement exécuté mais il faut oser y aller, lui y va. On sent qu'il est sur la bonne voie de la maîtrise. Bravo à lui.
    Des coupures moteur pour le VTAE de Christian. Ces engins sont sophistiqués et le diagnostic de pb électrique ne semble pas simple. On bidouille pas un moteur comme on pourrait le faire sur un dérailleur ou un frein.
    La rencontre de Jean Christophe et son VTAE avec lequel ce fut un plaisir de faire une bonne partie du parcours.
    La bonne forme de notre ami Philippe qui me semble affuté comme une lame. Eh oui la route ça met en forme. Marc tu sais ce qu'il te reste à faire.
    La bonne humeur de Laurent juste content d'être là.
    La mobylette Wendling fils croisé au milieu d'une montée dont je ne m'imaginais pas qu'on puisse y rouler aussi vite. Sans doute l'effet d'un excès de bretzel dont je soupçonne le père d'abuser également.
    Bonne vacances à ceux qui sont en vacances, à ceux qui vont bientôt y aller et même à ceux qui en reviennent . Au plaisir de se retrouver nombreux à la rentrée.

  • Sortie à Camarade le 14 juillet (Rando Arize/Lèze)

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    Yo nous étions trois pour cette petite rando dans l'Ariège pour 40 km et 1300D+, majoritairement à l'ombre heureusement. Parcours moyennement intéressant quand même, pas de grosses descentes, dénivelé concentré sur les 25 derniers km d'ou qques raidillons bien sévères et bien caillouteux...Un gros effort à signaler de l'orga avec du défrichage à de nombreux endroits. C'était la reprise pour tout le monde à priori mais Marc a démontré qu'il avait de beaux restes dans les cuissots, moi c'était très moyen avec pas mal de poussage dans les pourcentages trop forts; quand à Laurent il a pu tailler une bavette avec toutes les limaces qui trainaient par là. Je ne pense pas que je la referais mais en juillet il n'y a pas grand-chose pour se motiver. On a quand même eu droit à une bonne bière et de la saucisse aussi.
    Chers lecteurs bonsoir.

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  • Sortie La Calvetout 30 juin 2019

    Calvetout

    Par ces fortes chaleurs (sujet brulant de l'actualité) était-il raisonnable d'envisager d'aller rouler? Si nous lisons Olivier M, non il nous envoie même des photos de cyclistes déshydratés pour nous décourager (Note de la direction: c'est absolument faux bien entendu). Deux éléments m'incitent cependant à croire que cette journée sera acceptable du point de vue température. Un, les prévisions annoncent un ciel gris et moins de chaleur. Deux, la Calvetout se déroule principalement en forêt donc à l'ombre et au frais. En bien c'est exactement ce qui s'est passé. Au départ on est même sous un petit crachin, la température atteint difficilement 18°C et nous roulerons principalement sous le feuillage protecteur des arbres. Donc presque au frais et nous n'aurons pas à souffrir du chaud pour cette journée même si l'hygrométrie ambiante donnait un petit air de tropique au lieu. Pour m'accompagner deux valeureux Biclous Olivier D et Christophe qui s'est décidé au dernier moment parce qu'il a réussit à se lever à 05h00 du mat certainement à cause d'une limace téméraire venu lui gratter le dos. Eh oui notre homme préfère dormir sur sa terrasse que dans sa chambre surchauffée. Christophe à dû très mal dormir car il nous explique qu'il en a marre du VTT et que c'est peut être, sans doute, sa dernière rando, que l'envie n'est plus là que son vélo est pourri et que zut zut et rezut (argument totalement imparable). Nous l'écoutons poliment car il ne faut pas contrarier un grand dépressif. La suite montrera qu'après 2 belles montées suivies de descentes fort sympathiques notre homme retrouvera toute son énergie et son envie de rouler. Tout à coup son vélo est formidable, le parcours est extra et il est super content d'être là. Waou voila une thérapie terriblement efficace mieux que le "Temesta", la Calvetout ça de requinque le VTTiste le plus mal en point en moins de deux. Il faut avouer que le parcours est particulièrement bien fait avec de beaux enchainements, les montées sont plutôt musclées (un peu trop pour moi mais jusque ce qu'il faut pour mes compagnons), les descentes sont techniques mais pas trop car elles permettent du flow, enfin bref c'est l'éclate.
    Juste un aparté pour mes compagnons enduristes pour ne pas les citer Marc et Julien. A force de faire des sorties types enduros je me suis retrouvé, comme la cigale, fort dépourvu quand le raidard fut venu. Plus le moindre muscle adapté à cette situation que du blanc de poulet uniquement capable de tailler de la piste. Je commence à comprendre pourquoi on finit toujours dernier en montée, on ne travaille pas le cuissot comme il faut. A ce rythme même les sorties familiales vont nous paraitre difficiles.
    Mais revenons au parcours. Cette année le club de Revel a décidé de faire deux types de parcours. Le 20 & 30 km pour le grand public et à partir du 45 kms (existe également le 65 et le 85 kms) pour les confirmés et bien cela se sent et le parcours est sans compromis. Des montées raides et longues suivi de descentes qui engagent mais avec du flow, une vrai réussite à condition être bien en forme. Perso même si j'ai manqué de patate je me suis bien régalé et ce fut un vrai plaisir de participer à cette sortie. Merci à mes compagnons de m'avoir attendu et d'avoir fait preuve de MCA (méga cool attitude) car eux avaient bien la pêche.
    Au final 48km pour 1760m de D+ et un Christophe remotivé à bloc (c'eut été dommage de le perdre).

  • La trace du sanglier 23-6-2019

    JCapture 6e n'ai jamais pu rouler sur cette rando à cause d'anniversaires en série à cette période de l'année. Et pour une fois, voilà qu'une fenêtre espace temps s'entrouve pour me permettre d'y participer. Au début, je ne comprends pas trop le parcours, on roule pendant plusieurs bornes sur du goudron plat. Je me demande comment on va pouvoir faire les 1500m annoncés au départ. Ca tombe bien car aujourd’hui les jambes ne sont pas aux rendez-vous. La prochaine fois, j'éviterai les kebabs la veille. Puis le chemin se fait plus caillouteux. On se fait quelques descentes puis on continue de monter sur des pistes forestières. Et c'est comme ça que je fini par arriver au premier ravito. Je me demande un peu ce que je fais là. Je me dis que ça va être long. On m'explique que la seconde partie est plus sympa. Effectivement ça commence mieux. On arrive sur des paysages plus dégagés avec du cailloux et des sentiers superbes. Le soleil se dégage aussi et il commence à bien chauffer. Si bien que je croise quelques riders s'abritant, capot ouvert, sous l'ombre salvatrice des quelques frondaisons environnante. Plus on rejoindra une forêt de chênes vert qui nous rendra bien service. De retour au premier ravito, j'ai les guiboles qui commencent à crier misère. La dernière partie a un profil plutôt descendant, ça devrait le faire. Et bien non, les raidards ont eu raison de mes petites papattes arrières. Les crampes se font de plus en plus sentir. On attaque enfin la super descente finale. C'est très sympa. Avec quelques passages de marches mais ça passe tout droit. Ça je sais a peu prêt faire. Mais dans les quelques côtes restantes, mes gambettes me lâchent complètement. Je suis obligé de m'arrêter pour laisser reposer un peu la viande. Un des gentils riders a même pitié de moi et m'offre même des pattes de fruits. Je les mange volontiers, il ne faut pas gâcher, mais cela n'aura malheureusement aucune effet sur mes problèmes. Je fini le reste gentiment mais je m'éclate quand même. Il y a une marche que j'évite car je ne suis plus trop en forme et c'est aussi un peu l'hécatombe autour moi. La chaleur et la fatigue ont fait leur œuvre. Je suis vraiment content d'avoir participé à cette rando et je reviendrai pour faire mieux. 48km D+1222m

  • Randuro de Montaud (Labruguière) 23 06 2019

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    L’enduro appartient à ceux qui se lèvent tôt. C’est forts de cet adage que trois biclous, Julien, Sylvain (tout juste remis d’un bris de clavicule) et my apple (un peu de pratique de langue étrangère ne fait pas de mal) se levèrent avant les aurores en ce beau dimanche matin du 23 juin de l’an de grâce 2019. Oui, avant les aurores, vu que sur mon insistance toujours empreinte de finesse et de tact mais pour autant très appuyée quand même, mes compagnons du jour (et des autres aussi) me retrouvèrent bien malgré eux chez moi à 5h20 pour un départ de Muret après chargement à, à peu près 5h32mn et 43 s. Il était donc très tôt et je dus endurer (avant l’heure) la litanie des reproches habituels sur les excès de ma préoccupation naturelle à partir suffisamment tôt pour ne pas avoir à se soucier du timing.

    Faut dire que la destination du jour, Labruguière, nous l’attendions depuis longtemps. Depuis le 14 avril exactement, où Julien et mi manzana étions partis tâter de la spéciale made in Black Mountain par les bien nommés Black Mountain Riders (BMR pour les intimes). Nous nous étions régalés et nous étions tombés (au sens figuré) sur Yannick, président fort sympathique des BMR justement, qui nous avait ouvert la trace sur une descente, et appris que BMR allait organiser une randuro le 23 juin. Cela faisait donc deux mois et 6 jeux de plaquettes à force de ronger notre frein que nous étions sur les dents (où ce qu’il en restait du coup), près à en découdre avec toutes ces merveilleuses spéciales et nous avions guetté avec avidité les inscriptions limitées à 80 puis 100 participants.

    Arrivés au parking à 7h10, nous récupérons nos plaques et rallions le point de départ après quelques coups de pédales sur piste au lieu dit « La cabane de Laurent ». On discute un peu, notamment avec Yannick, en sirotant un petit café et en attendant le départ à 8h00. Deux boucles prévues aujourd’hui, la première avec 30 km, 4 spéciales et 1100 de D+ et la deuxième, celle que nous avons choisie, avec 40 km, 6 spéciales et 1700 de D+. Nous sommes peut être une trentaine sur ce premier départ, et dès les premiers tours de roue, nous constatons que les autres participants ne sont pas venus pour enfiler des perles puisqu’ils nous distancent rapidement dans cette première montée. Cela ne nous inquiète pas pour autant, et nous y allons à notre rythme.

    Montée par la piste donc jusqu’au Therme Noir (où nous monterons 4 fois !) pour trouver le départ de la Spé 1 en passant par un raccourci qui évite un bon détour par la piste mais qui laissera mon séant et mes jambes relativement sceptiques puisqu’ils refuseront de rester l'un sur la selle et les autres sur les pédales … Mais en haut récompense puisqu’on enchaine Tourbe 2, Le Goulet et La locale : c’est toujours aussi bon même si ça tape un peu plus qu’en avril. Je ne sais pas si c’est dû à une génération spontanée de racines ou au passage répété des VTT : à méditer.

    La deuxième montée au Therme Noir commencera par un chemin relativement énergivore avant de retrouver la piste (ça se reproduira…). Tout pareil que dans la montée initiale sauf que Sylvain joue de malchance et va dégotter un clou au milieu de la montagne noire, clou qui se plantera dans son pneu arrière décidément maudit et déjà chambré (voir CR sortie Lagrasse). Nous perdons donc un bon quart d’heure pendant que Sylvain répare (notez, ça peut toujours servir pour la suite). Puis la Spéciale 2 (Montaud) où Julien et la mia mela sommes en mode régalade, mais à la fin de laquelle Sylvain se plaint que sa fourche tape trop avant de finalement se rendre compte qu’il a bloqué son amorto (des réminiscences de la route peut-être…).

    Troisième montée au Therme Noir, et cette fois-ci nous faisons les petits joueurs en préférant le détour par la piste au lieu de la liaison single en poussage. Mauvais calcul c’est long et ch… et peu digne d’intérêt. Mais bon, il y a la Spé 3 à suivre. Mais en fait non, car les organisateurs n’ont pas oublié d’être facétieux et nous envoient d’abord sur la Spé 4. Nous comprendrons plus tard que c’est une bonne chose puisque la Spé 3 s’enchainera beaucoup mieux avec le reste de la rando. Spé 4 donc : sorry mais je ne sais comment elle s’appelle, mais là encore que du bonheur. Sylvain, Julien et minha maça sommes au bord de l'extase.

    Quatrième montée au Therme Noir, qui débute à nouveau par un chemin gourmand en énergie puis emprunte une autre piste pour rallier le sommet, évitant ainsi la liaison poussage. Spé 3 donc, avec une spécialité locale dans le détournement des souches en tant que rampe d’envol : très ludique ! Sylvain, Julien et 我的苹果 avons définitivement sombré dans l'extase.

    Cinquième montée au Therme Noir, … non je déconne… Nouvelle remontée sur l’autre sommet du coin, et là c’est le drame puisque nous apprenons que nous arrivons un quart d’heure trop tard pour faire la Spé 5 (que nous ne connaissons même pas) et qu’il nous faut directement passer à la Spé 6 dite les Siouses. Quel n’est pas notre désarroi devant ce coup du sort. Nous comprenons bien le pourquoi de la porte horaire vis-à-vis de l’organisation mais nous regrettons seulement de ne pas en avoir été informés au départ. Sinon, nous aurions sans doute achevé Sylvain lors de sa crevaison afin de reprendre la piste au plus vite. Mais vous nous connaissez, notre premier réflexe ne sera bien sûr pas de chercher une proie facile sur qui rejeter la responsabilité du retard, et c’est dans un état d’esprit de franche camaraderie que Julien m’incitera à ne pas attendre Sylvain dans la Spé 6. Gageons que mon récit volontairement apaisant de cet événement pourtant grave saura préserver l’unité de notre belle association (là, normalement, on colle un smiley avec un grand sourire sarcastique, mais je ne se sais pas comment on fait pour l’avoir sur le  site…).

    Spé 6 = Siouses = bonheur, même si je me fais une belle frayeur dans les ornières… Seul défaut de cette dernière spéciale : ben justement, c’est la dernière. Alors qu’on aurait pu en faire une de plus avant, ce qui n’aurait rien changé au fait que ce soit la dernière mais quand même, si seulement… non, non, pas de polémique, personne n’y est pour rien (smiley/sourire/sarcastique).

    A l’arrivée, l’organisation est sans faille avec de la saucisse grillée, une tireuse à bière (qui servira surtout à Julien et mein apfel) et que des gens sympas avec le sourire. Que demander de plus donc ? Une Spé 5 peut-être ? (smiley).

    Au final, 34 km, 1430 de D+ et 6, 5 spéciales (Smiley).

    Pour finir sur une note sérieuse (même si je préfère débiter des inepties), un grand bravo à BMR pour cette superbe journée et leur organisation et surtout un grand merci pour leur gentillesse et nous avoir permis de participer à cet événement sur leur magnifique spot qui vaut franchement le détour (surtout la Spé 5 il parait).

    (Smiley)

  • Sur les crêtes de Conilhac 9-6-2019

    Capture 5

    J’ai toujours aimé cette rando. C’est un evenement que j’essaye de ne jamais rater. Et cette année encore, je n’ai pas été deçu. Le principe est simple, tu pars de Conilhac pour une premiere boucle d’envrion 20 bornes. Le depart est un peu classique mais nous passons par des sentiers fraichement ouvert dans la garrigue locale. J’adore. Ce n’est pas trop technique mais ça te fait toujours progresser. Un regal. Certains en vélo electrique sont a l’aise mais pas tous. J’en double même quelques uns en cote. C’est pour dire. Puis on revient au village. Le ravito est copieu et les grillades aux ceps de vigne sont dèja allumées. On repart pour une seconde boucle qui empruntera un sentier que l’on a plutôt l’habitude de descendre. Je ne trouve cela pas tres drole au debut car il y a même du portage. Puis le parcours se fait plus joueur. Nous passons sur des portions que cette rando n’a pas utiliser depuis plus de 10 ans. Pourtant on s’éclate. C’est dire le potentiel du coin. Le final se fait sur une mega cote bien technique avec des grosses marches difficellement négociables que certains reussiront toutefois dans son intégralité. Et en vélo musculaire. Chapeau. Je me suis régalé du debut jusqu’à la fin car les crampes m’ont juste laissé un peu de repis jusqu’à l’arrivée. Un endroit superbe avec  des singles a gogo et de la caillasse a foison. Que demandé de plus. 39km D+945m

  • La Piste à Pompe de Sylvain 21/06/2019

    Depuis le temps qu’il nous en parle et que Sylvain aiguise notre curiosité avec son œuvre, voila, ayé, la piste à pompe (ou « Pumptrack » dans la langue de Shakespeare) de Sylvain est opérationnelle et j’ai eu l’honneur et la joie incommensurables d’être le premier (à part le producteur/concepteur/réalisateur lui-même bien sûr) à poser le pneu sur ce nouvel ouvrage, tel Neil Armstrong posant le pied sur la lune le 21 juillet 1969, soit pile poil 50 ans plus tard (oui, bon, à un mois près… on va pas chipoter non plus !), comme quoi les grands évènements se répètent à date régulière.

    Revenons sur l’œuvre elle-même, car en effet il s’agit véritablement d’une œuvre majeure que nous a pondu là Sylvain. Tout d’abord un petit descriptif : il s’agit d’une boucle en bois (en chêne même), construite pour durer, d’une longueur et d’une largeur exactes dont je ne n’ai aucune idée précise (à peu près comme ça, vous voyez ?), constituée de deux lignes droites agrémentées de bosses dont les courbes amoureusement sculptées par le Maître transpirent la sensualité et le flow, et reliées par deux virages relevés opposés disposés de chaque coté, ce qui est plutôt astucieux, car s’ils avaient été du même côté, c’eût été moins pratique pour faire le tour. Comme je sens que mes explications sont confuses, je vous invite à consulter la photo ci-dessous qui devrait éclairer vos lanternes :

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    C’est beau hein ? Et je ne vous parle même pas de l’investissement, humain notamment, que cela a demandé, puisque Sylvain l’a entièrement réalisé seul avec un coupe ongle et une agrafeuse pour seuls outils. Il est fort ce Sylvain.

    « Et comment c’est de rouler dessus ? » allez-vous me demander ! Je vous reconnais bien là, bande de petits curieux : eh bien ça demande un petit temps d’adaptation mais après quelques tours, on parvient à ne plus pédaler dans les virages en gardant quand même assez de vitesse pour ne pas être irrésistiblement attiré par le bord inférieur de la piste. On s’essouffle aussi rapidement, certainement par manque de technique et de débauche d’énergie inutile. Si vous voulez en savoir plus, va falloir venir l’essayer vous-même ! D’autant que Sylvain a déjà des idées d’amélioration et qu’il veut même ouvrir un centre de formation de pilotage chez lui.

    Un grand bravo à Sylvain donc pour cette réalisation, et aussi pour ses grillades de saucisses, chipoulettes et chevreuil, c’était très bon!

  • Sortie Lagrasse du 16 juin 2019

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    En ce dimanche 16 juin je me sentais d'attaque pour poursuivre ma reprise des hostilités. Je lance un post et Marc répond présent. Marc n'étant pas que maitre Yoda sur un vélo il est aussi maitre chanteur à ses heures. Etant engagé à la chasse aux décibels ce samedi soir et donc peu dispo pour finaliser un parcours, c'est donc sur moi que revenait le choix du parcours. Vu que cela fait un moment que je me laisse guider (avec bonheur) par nos deux enduristes j'hésite sur le choix du parcours car je connais leurs exigences. De la caillasse, de la pente avec des virages et des marches plus quelques sauts si possible. Mais maintenant qu'ils ont la "méga cool attitude" je me dis qu'un parcours à l'ancienne devrait lui convenir surtout que je ne suis pas avec le plus radical des deux. Je choisi donc un tour de Lagrasse dans nos chères Corbières. Je vous passe tous les détails mais ce parcours est une succession de montées et descentes plutôt courtes qui s'enchainent plus ou moins bien avec quelques passages que nous qualifierons de pas très fun mais dans l'ensemble c'est plutôt plaisant dans un environnement agréable. On fera de la caillasse, des racines des terres jaunes puis rouges et un single inconnu totalement bouché par la végétation qui nous a bien rayé la carrosserie, à oublier. A signaler une crevaison sur un pneu quasi neuf avec arrachage de crampons. La pose d'une mèche n'y a pas suffit , il a fallu y mettre une chambre à air mais c'est clair le pneu est mort 50 € direct à la benne. A signaler également le nouveau casque de Marc à mentonnière amovible, concept plutôt bien pensé même si la manipulation n'est pas des plus aisée. Sinon à 4 kms de l'arrivée je finis complètement rincé à la limite de la défaillance physique j'ai commencé à voir de jolies étoiles devant moi en plein jour un signe pas très encourageant. Marc étant en pleine "méga cool attitude" et test de son casque il n'a pas émis la moindre remarque désobligeante sur le parcours et a même semblé apprécier la sortie. Pour dire il même proposé d'aller boire un coup avant de repartir. Peut-être que l'attrait de la bière n'etait pas totalement étranger à cette proposition.
    Au final environs 45 km pour 1300 m de D+ sous un grand soleil.

    PS: on a fait quelques photos mais pour l'instant je n'arrive pas a les récupérer mais ça viendra un jour peut être.

    PS de Marc : j'ai récupéré les photos...

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  • Citou le 09 juin 2019

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    Stoppé, bien malgré moi (ou plutôt à cause de ma maladresse), pendant 3 mois où je fus réduit à lire les CR et à participer par procuration à vos sorties je commençais sérieusement à ronger mon frein. Enfin autorisé à me remettre en selle je lance aussitôt un blog sur le forum pour ce Week end. Marc propose Citou, ça me va parfaitement. Départ 07h15 de chez Marc. Alors que nous avons au moins 10 fois chargé nos 3 vélos sur ce porte vélos, impossible ce matin de trouver la bonne combinaison. Apres 25 mn de décalage bidouillage et recherche vaine on déclare forfait pour charger un vélo dans le coffre et les deux autres sur le porte vélos. Y 'a des jours comme ça faut pas chercher à comprendre. Est-ce un signe précurseur que la journée va bien merder? Depart vers 07h45 et sur le trajet la discussion porte sur la possibilité de pluie. Marc annonce pluie jusque 11h00 voit des éclairs menaçants et découragerait une troupe de mercenaires. Julien est plus optimiste, de toute façon il n'ira pas rouler ailleurs quoi qu'il arrive. Perso je m'en fous tellement je suis content d'aller rouler. Sur l'autoroute une envie naturelle m'oblige à un arrêt et bien croyez moi ou pas mes 2 comparses en profite pour aller boire un café du jamais vu. Allez hop on s'est fait une petite pause de 15 mn. Arrivés sur place vers un bon 09h45 c'est gris mais nous ne verrons finalement pas la moindre goutte de la journée. Préparation dans le calme et départ vers 10h00 sous le commandement de Julien. Je m'attendais à ce qu'il attaque par le plus costaud du coin, que nenni, montée par une route régulière suivi d'une descente plutôt simple (une bleu comme il dit) dont jai oublié le nom. Pour la deuxième montée on suivra un petit single bien pêchu qui nous pompera un bon paquet d'énergie me montrant rapidement mes limites. Je paye cash les 3 mois d'inactivité. Arrivé au bout de ce single nouvelle descente assez agréable puis un coup de cul avant de redescendre sur Citou. Ensuite direction le relais d'antenne pour prendre un single un peu plus engagé que je connaissais pas encore. Marc en profite pour aller tâter du caillou et verifier que ses protections sont efficaces. Il s'en sort pas trop mal même si son vélo l'a heurté juste en dessous des genouillères. Pour notre 4 ieme montée en grande partie sur route puis piste on profitera des cerisiers bien chargés en fruits à maturité pour se faire une dégustation des plus délectable. Dernière descente par un single bien pentu et avec de joli virages.
    Je dois avouer que cette sortie s'est faite dans une décontraction rare, je ne sais pas si nos 2 amis avaient abusé la veille de produits illicites mais ils avaient clairement la "mega cool attitude". Jamais je les avaient vus aussi sereins et détendus à en être presque suspect.
    Au final 1100 m de D+ et 30 kms ce qui peut sembler peu mais était largement suffisant pour moi pour une reprise.

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  • Eaunes dimanche 2 juin 2019

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    Trois Biclous avaient prévu de se retrouver aujourd’hui pour une sortie amicale, matinale, dominicale et locale avec comme préoccupation principale, qui appuierait le plus sur les pédales : Laurent, Julien ou moi-même? Mais voila que vers 8h40, alors que je m’apprête à quitter mon domicile au guidon de mon VTT préféré (c’est-à-dire que c’est le seul qui m’appartient, et que donc, c’est celui que j’ai le plus facilement à ma disposition, d’où ma préférence...), Julien m’envoie un SMS dont le laconisme n’atténue en rien le désarroi qui m’assaille à sa lecture : « Forfait ».

    Pour être tout à fait honnête, Julien m’avait prévenu : après une sortie à l’Alaric hier avec son frère, ils avaient décidé prolonger la réunion fraternelle en testant un autre type de descente en soirée. D’où la fatigue bien compréhensible de Julien en ce dimanche matin après de telles émotions familiales.

    Malgré la violence rare de ma déception à l’idée de ne pas pouvoir mettre Julien minable en descente aujourd’hui, c’est avec ma magnanimité habituelle que je lui adresse un message de réconfort et de prompt rétablissement avant d’enfourcher, pour de bon cette fois-ci, mon fier destrier.

    A peine arrivé aux jets d’eau des allées Niel (dont je tiens à souligner l’agrément depuis qu’elles ont été refaites), je vois Laurent pointer le bout de son nez, puis, surprise, également notre ex biclou vétéran Hervé accompagné de son copain Bob. Voila qui s’annonce bien et qui est de nature à effacer ma déception du début de journée.

    Bob est en vacances chez Hervé. Il vient d’un pays situé très au nord de la Garonne dont je ne me rappelle même pas le nom, mais il est quand même très sympathique. Il est venu avec le NAKAMURA AE de sa femme, mais il nous annonce qu’il va rouler sans l’assistance. Faut dire que le Bob, il n’a pas un physique d’éponge, mais plutôt celui sec et altier d’un triathlète d’expérience.

    Nous voila donc partis par nos sentiers habituels : un minimum sur les bords de Garonne pour rallier  Estantens, puis la montée de la Tuilerie pour rejoindre la forêt d’Eaunes où nous profiterons de la capacité d’absorption exceptionnelle du sol pour rouler sur un terrain parfaitement sec : quelques tournicotis dont nous avons le secret pour finir par les 5 spéciales et le retour habituel par les crêtes.

    Bob, restera effectivement la majorité du temps en propulsion animale (ils sont forts ces retraités !) et Hervé ne saignera pas trop malgré nos efforts pour passer au milieu des ronces.

    Bref, un bon moment, 30 km et 550 de D+.

  • TRANSVESUBIENNE 2019

    Transvesubienne 2019

    3 biclous Olivier M+D+christophe inscrit pour cette transv 2019.
    Une course mythique qui existe depuis 30ans.Une préparation optimale chacun à sa façon les 2 Oliviers par une sortie familiales à Conhliac et moi en solo avec mes enfants lors de leurs courses xco.
    Le départ est donné à Muret vendredi après midi vers La Colmiane (petite station de ski des alpes du sud) La nuitée se fait dans un joli petit village en contre bas de La Colmiane.Le grand jour arrive le prologue du samedi se passe avec une météo clémente un ciel couvert mais pas de pluie.Le principe de ce prologue consiste à faire partir par vague de 20 vttiste afin de déterminer la grille de départ des coureurs le dimanche en fonction de leur chrono
    Le repérage se fait en fin de matinée une piste goudronnée puis une piste plane caillouteuse suivi dans gros raidar de 80m de d+ qui permet l'éclatement du groupe afin que la descente soit plus fluide,Pour cette exercice nous avons un de nos meilleurs descendeurs du club olivier m,
    Départ d'olivier M puis 5minutes après c'est à olivier d puis moi même de prendre le départ,Un départ sur les chapeaux de roue de nos concurrents nous laissant bien avant avant avant dernier de ce groupe,Au bout de 1,5 km sachant que la boucle ne fait que 7 km nous croisons olivier m constatant que son liquide préventif qu'il avait mis il y a 2 ans avait disparu .Toutes nos chances de voir un biclou sur la première ligne de départ du lendemain avait disparu, une année de préparation et un dur entrainement à Conhliac sont partis en fumés,
    Olivier D fini devant moi à environ 1 minute et à environ 6,5 minutes du premier,
    Jour J : Départ 7h pour les vttistes (muscles)et 30minutes après les VAE,Première montée assez dure dû à l'altitude et au froid ainsi qu'un ciel très bas et humide qui nous empêchent de porter nos lunettes,Une grosse vague qui s'étire au fur et à mesure de la montée jusqu'au col de Varaire.Première descente simple mais très collante dü à la pluie de la nuit et aux nombres de vttiste qui ont labourré le chemin .Je pédale à côté d'olivier M et très rapidement je le perds de vu (problème de patte de dérailleur)et continu ma route car avant de partir il était convenu que chacun roule à son rythme .
    Arrivé au premier ravito j'en informe mes coéquipiers par sms comme convenu à chaque ravito pour connaître l'avancé de chacun,Je passe la première porte horaire avec 12 minutes d'avance sachant quelle se trouvait à 18 km et que l'on ne devait pas dépasser 2h30. Facile et bien non car avec la boue et la deuxième descente dans des passages extrêmement caillouteux ce n'était pas si évident.
    Les descentes étaient hyper techniques et cassantes et assez éprouvantes .Je vois très rapidement les limites de mon vélo qui se trouve un peu obsolète vis à vis de la plupart des concurrents et concurrentes (7 filles). Dont une devant moi qui se débrouille très bien dans la caillasse que je suis avec la beauté des courbes qu'elle empreinte, bizarement les 2 oliviers ne me manquent pas . Je poursuis mon chemin jusqu'au pont du Cros 2 ème porte horaire passé avec 45 minutes d 'avance et la pluie commence à tomber doucement mais régulièrement .Premier portage au km 37 et au total 3 ou 4 plus ou moins long mais cela ne me dérange pas.Puis le passage que l'on voit sur les prospectus du Mont Cimat (portage bien sur) Les d+ ( 2676)se font tranquillement et doucement sur de la piste mais la plupart du temps des sentiers plus ou moins étroits avec des cailloux à perte de vue. Lors d'un passage surplombant une combe un vttiste chute de 30m c'était assez impressionnant et flippant . .Les d-(4100) je les trouvent très exigeants difficiles et très techniques qui m'ont obligés à poser pied à terre à plusieurs reprise( même par temps sec) . Les chemins en forêt étaient gras et tout aussi engagés très peu de sentier épineux. Dernier ravito je décompresse et enlève le poids des portes horaires ainsi que mon tee shirt
    et mon coupe vent qui sont trempés et à rincer comme moi. La pause au dernier ravitaillement va durer plusieurs minutes voyant des personnes abandonner si près du but.Et toujours pas de nouvelle des 2 lascars. Je poursuis pour arriver sur les hauteurs de Nice (reste 6 km)avec une pause photo avant de redescendre sur un super chemin gravilloné ,cool jusqu'à Nice ça me va bien.Cela n'a pas duré longtemps on passe par un chemin surplombant Nice pas trop pentu mais à croire que les Nicois ont balancé tous les cailloux qui n'étaient pas rond à cette endroit .Je poursuis mon chemin de croix espérant arriver bientôt mais la Transv se mérite car jusqu'au bout c'est super exigeant.
    Finalement nous arrivons avec 5 minutes d'écart les 2 oliviers on fait la course ensemble et on pu s'aider mutuellement mais ils ont bénificié d'une assistance technique (purge tige de selle+lubrification de la chaine révision du vélo bref la total grace au stand de chulanka et tout cela pendant la course (hors zone de réparation) j'ai déposé une plainte au niveau de l'organisation de course pour fraude,Lol. Et heureusement qu 'on n'a pas fini les derniers 6 km ensemble car j'étais à la ramasse à la fin et eux ils en voulaient encore.
    Lors d'une course comme celle-ci heureusement qu'il n'y a pas trop de VAE car ils croient qu'ils ont la priorité sur nous (les petits muscles) et cela m'a obligé à poser pied à terre à plusieurs reprises,ils sont vraiment génant et certain chiant.
    Bref bénévoles au top ravito aussi organisation aussi mise à part l'arrivée sur la promenade des anglais rien à redire.
    Car dans le package nous n'avons pas vu d'osthéo et les douches froide en pleine air sur les galets en bord de mer, aucune intimité( vu sur la mer ainsi que sur les badauds ) et après 10h sur le vélo une douche bien chaude pour enlever cette boue aurait fait du bien.
    Une belle expérience avec les oliviers ainsi que l'ambiance entre participant était très bonne,
    Un super week end à refaire mais en plusieurs jours car pour moi et mon vélo 4000 D- en une journée c'est beaucoup.

     

  • Enduro de Montoulieu 2019

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    Annonce importante : recherche de biclous sauvages pour une reconversion active dans l'enduro. Il faut s’être cassé une fois la clavicule pour aptitude. Marc et Sylvain c'est déjà fait (on ne dira pas comment). Moi pas encore mais ça devrait pas tarder.
    Je vous le dis, on frise l'excellence ce dimanche à Montoulieu sur des pistes purement shappées et une étape bien physique à l’ariégeoise. Inscrit avec Marc depuis + d'un mois nous étions impatients de cet événement à savoir l'enduro de Montoulieu 1ere édition, épreuve du trophée enduro des Pyrénées. Sauf que voilà les prévisions météo pour ce week end sont calamiteuses. J'ai dû ouvrir mon appli météo 20 fois par jour cette dernière semaine. On décide d'aller "tâter" le terrain sur place quand même, direction Foix il pleut! J’aperçois à travers le pare brise une éclaircie sur les Pyrénées et passé le tunnel, le temps se dégage partiellement. Arrivé au parking on récupère nos plaques et nos ordres de passage avec un délai à respecter pour chaque liaison. C'est ma 2ème participation à une compétition d'enduro, le principe est toujours le même, seules les descentes sont chronométrées. Un départ toutes les 30 secondes par ordre de numéro de plaque (nos plaques sont les 85 et 86 sur 100 au total). On s'équipe coudières, genouillères, casque intégral, dorsale : que j'aime ce moment! Briefing à 7h30 pour un départ groupé à 7h45. C’est parti, on suit l'ouvreur sous une pluie fine, pluie qui va stopper 45mn après et durant toute la journée! On est tous en avance lors de la 1ere liaison ce qui ne va plus être le cas dans les 4 suivantes. L'organisation a du corriger les portes horaires car seul une quinzaine étaient dans les délais. L'attente pour le départ de la 1ere spéciale me glace le sang et toutes les extrémités. Marc s'élance juste avant moi et je ne vais jamais réussir à le rattraper, je finis la 1ere spéciale dans un état complètement rincé tétanisé, je m'effondre. Il va falloir se rendre à l'évidence, JulienF aujourd’hui tu vas souffrir dans les montées et dans les descentes tu vas devoir t'économiser. Encore un événement important où j'ai un pépin physique! Sous antibiotique depuis 10 jours et quelques globules rouges en moins suite à multiples prises de sangs! (rien de grave me dira mon médecin on sait pas ce que j'ai eu!). Marc va me donner des coups de boost dans les liaisons et les encouragements des bénévoles dans les spéciales vont me faire oublier la fatigue. Le terrain, lui, est magique, quelque peu glissant dans les racines et rochers mais la terre épineuse ne colle pas. Ces pistes tracées par l'Ariegenduro dans ce milieu 100% naturel c'est l'extase au pilotage. Quel plaisir, ce flow incandescent te réchauffe ton âme!  C'est the spot, franchement tout y est et tout passe nickel : les courbes sont parfaites, les virages relevés te font prendre de la vitesse, le vélo prend appel tout seul sur les sauts, les relances sont douloureuses mais te font monter l’adrénaline notamment dans la partie basse sapin puis la partie haute. La full toboggan**** est un must inépuisable et porte bien son nom, Seigneaux et Montoulieu + courtes et + rapides. 5 spéciales donc où Marc va me mettre + d'1 mn dans les dents à chaque fois, il finit 50eme au classement général. Maître Luquet comme on dit, félicitations. Je finis 69ème donc pas dernier! Sur 82 au total après les abandons et hors classement des VTTAE.

    Au final 38km 1750 de D+ et une 6ème spéciale dans le gobelet comme dit Marc. Je tchin avec toi Marc, à la santé de tous les participants, les organisateurs et bénévoles pour cette journée qui rentre largement dans le top 5 de mes + belles sorties Enduro de ma vie!
    See you

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  • Rando familiale à Conilhac 12-5-2019

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    Nous partîmes de Muret à trois Biclous Sauvages, Olivier D, Marc et Laurent, et nous rejoignîmes Olivier M et son pote Nico à Conilhac Corbières, tous deux affublés d'un magnifique YT Jeffsy (un chacun) et d'un camping-car (un pour deux), arrivés avec eux la veille. Nous fûmes accueillis fraîchement, d'abord par une petite bise matinale, mais aussi et surtout par la défaillance de nos deux camping caristes susnommés qui ne prirent même pas la peine de nous confectionner une quelconque boisson chaude à base de caféine, ni même de théine, sous  le prétexte, certainement fallacieux, que leur réserve était fort dépourvue suite à une semaine de vacances, dont on doute d'ailleurs qu'ellles fussent fort méritées. Pour couronner le tout et accentuer notre courroux, Nico, le copain de Olivier M, nous annonça, de but en blanc, qu'il n’avait pas fait de vélo depuis 4 ans et demi. Marc faillit tressaillir et nous fumes tous fort désappointés à ces mots-là. D'autant que nous n'avions pas prévu les petites roulettes pour mettre sur les côtés (des vélos, cela s'entend), et surtout que nous étions tous venus avec la ferme intention de ne pas faire moins de 84.5km et 6743m de D+. Comment allâmes nous faire? (celle-là, elle vous est offerte par un hors série du Bescherelle intitulé "Usages abusifs du passé simple, les pièges à éviter.").

    Nous commençâmes par les bases, nous montâmes sur nos vélos respectifs et nous appuyâmes sur les pédales toutes aussi respectives, avec plus ou moins de respect. Et ce fut l’extase. Les vélos se mirent  à se mouvoir et le miracle de la technologie vélocipédique nous propulsa par une force venant de l'arrière et allant vers l’avant à l'assaut des superbes singles du plateau de Lézignan. Nous tournâmes à gauche, puis à droite. 2 fois. Ensuite nous montâmes et par la suite nous descendîmes. Et ceci  à moult reprises et de façons successives. Dans un sens puis dans un autre et inversement.

    Par acquis de conscience, et dans un souci de perfectionnement de notre pilotage, nous n’hésitâmes point à repasser plusieurs fois aux mêmes endroits, Olivier D tenant absolument à vérifier que les marques faites par ses propres pneus correspondaient bien à ces fabuleuses trajectoires mentalisées plusieurs semaines en avance durant de terrifiantes rêveries nocturnes sous l’emprise de plusieurs substances psychotropes. Cette stratégie pourtant fort louable fut malheureusement perturbée par la maladresse de Olivier M (intentionnelle ou pas, nous ne le serons jamais) qui l’amena à rouler dans quelque matière fécale ce qui rendit sa trace, certes plus facile, mais aussi, et surtout, beaucoup moins agréable à suivre, à part pour quelques mouches peut-être.

    Nico s'arrêtât au premier tour pour nous préparer un copieux cassoulet à notre retour de la seconde boucle. Finalement, nous achevâmes la seconde partie avec 36km et 850 de D+ au compteur... Il faut mentionner tout de même que les 2 Olivers étaient venus pour peaufiner l'ultime touche à leur préparation physique et mentale commencée depuis de fort longs mois en vue d'une éventuelle participation à la Transvé. Quel ne fut pas notre désespoir lorsque à l'arrivée, point de cassoulet. Nico n'avait pas trouvé de lingots tarbais ce qui, à la rigueur, aurait pu être pardonné mais bien plus grave, et qui pourrait tomber sous le coup d'une condamnation pour non-assistance à personne en danger de déshydratation mortelle suite à la violence des efforts consentis plutôt, point de bière non plus. Nous nous séparâmes sur ce constat. Et devant le refus obstiné de Olivier D de s’acquitter de la rédaction du compte rendu de cette rando, Marc et moi-même, décidâmes d’une rédaction collégiale de celui-ci sur le trajet de retour avec la retenue, l'objectivité et la bonne foi légendaire qui nous caractérisent tant. Nul doute que la prochaine fois, certains sortiront leur plus belle plume pour ne plus se faire rouler dans le goudron et les plumes (justement).

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  • Trausse 05/05/2019

    Deux biclous (Julien et moi-même) ainsi qu’un extérieur aussi habitué qu’électriquement assisté (Fred) pour cette sortie.

    Les pluies de la veille, les températures frigorifiques au petit matin et le vent soutenu me poussent à convaincre mes camarades du jour d’abandonner leur idée de rando «Crabo de Nore» pour nous replier sur Trausse et nous partons sur la trace faite en novembre dernier avec Sylvain et Laurent.

    Malheur à moi car nous ne sommes pas encore arrivés sur place que Julien râle déjà dans le camion (de Fred puisque c’est lui qui nous véhicule depuis Toulouse) à l’idée de faire une rando «cross country»… Les premiers tours de roues n’arrangent rien puisque j’aurai droit à un flot incessant de bougonnerie narquoise avec pour principal sujet la «rando familiale» que je lui impose et pour principal vecteur une mauvaise foi qu’on ne rencontre guère que chez les belles-mères. C’est vrai que vu son débit de parole, Julien n’a pas l’air fatigué. Ce qui n’est pas mon cas puisque cette ambiance maussade me fatigue vite. Le début de la trace est donc quelque peu longuet.

    Après la première boucle, on choisit alors de couper pour monter directement sur les hauteurs via la carrière de marbre. La descente qui s’en suit permet de rattraper quelque peu le coup même si elle ne fait pas jeu égal avec celles que nous avons pratiquées lors de nos récentes sorties plus typées enduro.

    Qu’à cela ne tienne, et pour pimenter un peu la chose, je profite, d’un échange verbal avec Julien qui me suit, et à qui j’adresse de nouveau la parole, pour taper le pied gauche sur une racine, passer par-dessus mon guidon et m’affaler lourdement sur le côté et le bras droits deux mètres plus bas au pied du raidillon pourtant sans difficulté que je m’apprêtais à descendre les doigts dans le nez et les mains dans les poches deux secondes plus tôt. Bilan, souffle coupé sur le coup, l’ongle du gros orteil gauche fendu (c’est toujours agréable) et le côté droit de mon corps qui me rappelle encore au moment où j’écris ce compte rendu que, si il était moins lourd, ça ferait moins mal.

    Nous finirons en suivant plus ou moins la trace de Trausse 2018 (enfin, je crois). Au final 47 km et 1230 m de D+.

    Et pas de photo car, pour bien commencer la semaine, j’ai perdu mon portable lundi…

  • Alaric 28/04/2019

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    Lors de cette 9ème édition de Cap sur l'Alaric 2019, les précipitations ont rendu le terrain glissant, beaucoup de monde sur place malgré tout dont OlivierM et votre rédacteur Christophe. Alerte Fake! ça aurait pu mais non, faux départ de CR.

    Nous y sommes retourné une semaine après mais cette fois ci en duo avec Marc et votre serviteur JulienF. On croisera aucun vtt, juste quelques traileurs. La météo est good, terrain super sec mais du Zef. On s'est une nouvelle fois orienté dans le cœur du massif contrairement à la rando annuelle. 3 montées à l'antenne dans les cuissots pour rider des classiques et une découverte /création la DH Fischer Man!
    Je tiens à préciser direct la fragilité de Marc lors de cette journée : Marc est fébrile. Serais-ce mon envolée, ma courbe ascendante de progression qui te mine? les chiffres sont là et sont disponible publiquement sur Strava...ha! Et encore il n'a cessé de me ralentir dans les montées(tout le monde le sait déjà) mais surtout dans les descentes. Mais que va t-il te rester Marc, le prix littéraire peut être...essayons de relativiser, tu n'as pris que 4mn dans les dents sur la première spéciale. J'ai créé le segment "DH Fischer Man" qui n'existait pas encore sur Strava. Une descente toute fraîche derrière l'antenne qui marque les esprits, je cite Marc: "elle est pas très roulante, elle est trop raide, tu te rends compte si je tombe dans les cailloux"(on aperçoit la draille sur la photo dans les éboulis).

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    Très bien marc tu préfères du flow, allons sur l'os du jambon. Après cette simple formalité de franchissement on opte pour une 3ème variante, celle de la cap sur l'Alaric. Mais lâches ces put...de freins Mr Luquet! j'obtiens là malgré lui 2 couronnes sur la DH Mourel Redon et Fumade 2015. Plus haut le Roc gris nous sourit mais Marc en profite pour me ralentir encore et reste devant d'une seconde. Son motif : trop de vent, il faut rester prudent tzzz...Pause fouet(catalan) avant de grimper le GR via le château de Saint Pierre puis la piste pour la 3ème fois jusquà l'antenne. On va suivre la fin du programme du 60km de cap sur l'Alaric, c'est à dire le début de la descente sur Montlaur puis variante pour rejoindre la piste du GR sans descendre au village. Une bonne option pour récupérer la combe migère sauf qu'au grand désarroi de Marc, la trace grimpe 1km plus haut pour aller chercher la combe du gravier. "(.......) il reprend son souffle, cette piste elle est horrible, je veux plus jamais l'emprunter, elle est nulle trop raide trop de cailloux, j'ai du pousser le vélo, aucun plaisir". Ah bon Marc? jetons un œil sur Strava: segment le Quillet 1,12km 12% 134 de D+. Ah oui je t'ai mis 3mn (tient, je suis devant OlivierM aussi hihi), je suis le diable. Bon aller, tu vas nous chercher quoi encore dans la combe du gravier pour casser le rythme? et bim une crevaison qui stoppe net mon élan!

    Je ne lirai aucun commentaire sur ce CR, je compte gardai mon arrogance et préserver ma supériorité, sans rancune...Un très joli ride en ton compagnie, merci pour ton invitation et pour cette savoureuse Leffe à l'arrivée au parking. La glacière est donc désormais un nouvel équipement obligatoire pour la pratique de l'enduro.
    See you les benjamins.

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  • Endureaunes 20 04 2019

    Eaunes 20 04 2019

    Si vous voulez savoir ce qui se cache derrière ce titre incongru, vous allez devoir supporter une fois de plus la prose ampoulée du rapporteur du jour, c’est-à dire bibi.

    Eh bien, sachez tout d’abord que ce titre aurait fort bien pu être complété par le sous titre suivant : « On a débloqué Julien ». Vous pouvez donc vous féliciter d’avoir échappé au pire puisque le sous-titre en question, loin de lever le voile sur la signification du titre initial, n’aurait apporté que confusion par les interprétations plus ou moins heureuses qu’il aurait pu susciter.  

    Revenons plutôt aux origines de la sortie du jour : la météo étant incertaine dimanche, y compris vers notre refuge méditerranéen habituel, je proposais à Julien d’avancer notre sortie généralement dominicaine au samedi, météorologiquement beaucoup plus clément, ce qui présentait également l’avantage non négligeable de libérer notre planning du dimanche pascal afin de nous consacrer pleinement à la chasse aux œufs.

    Je proposais également de localiser notre sortie dans la forêt d’Eaunes, et ce malgré le désamour récent dont nous avions fait preuve à son égard, au profit, il faut l’avouer, de merveilleuses contrées voisines plus propices à l’enduro.

    Afin de remporter l’adhésion dudit Julien, fort attaché à la pratique enduristique précédemment citée, je lui promettais une sortie pédagogique à thème avec pour ambition de nous faire travailler les sauts et, si possible, de nous faire progresser dans ce domaine où nous ne brillons pas vraiment tout à fait. Pour préciser le contexte, il faut noter que suite à quelques réceptions de saut hasardeuses qui avaient contraint Julien à  éprouver le doux contact du terrain Eaunois, celui-ci nourrissait à l’égard de ce dernier une rancune certaine doublée d’une appréhension  limite pathologique à l’approche d’une bosse.

    Je dois également avouer que j’avais moi aussi la secrète ambition de passer outre ma peur et de m’attaquer à certaines bosses doubles, mais aussi de sauter « la marche » et « le road gap » (qui se trouve être en fait un track gap). Et c’est donc fidèle à ma témérité légendaire que je me présentais Allées Niel avec une tenue digne du championnat du monde de DH : casque intégral, genouillères et dorsale. Comme quoi, le manque de confiance en soi peut pousser à des comportements étranges…

    Deux autres biclous, Laurent et Christian s’engageaient également à nos cotés, mais avec un équipement beaucoup plus sobre et conforme à nos standards habituels.

    Passons sur le bonheur indicible de pédaler en montée avec un sac à dos agrémenté de 23 kilos d’équipement de protection ou de trimballer le dit équipement sur le dos et  la tête, et la surchauffe ainsi occasionnée chez le Vttiste (si je tenais l’empaffé qui a dit «en avril ne te découvre pas d’un fil ») et concentrons-nous sur le sujet du jour : les sauts.

    Nous attaquons tout d’abord par du facile pour nous mettre en confiance en profitant honteusement des récents aménagements réalisées côté ouest de la forêt  par notre bienfaiteur anonyme, et dès les premières bosses, nous sentons Julien reprendre confiance, comme en témoigne le sourire qui s’affiche alors sur son visage. Convaincu qu’il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud (c’est mon côté forgeron), je mène alors notre petite troupe vers nos spéciales habituelles sur le versant Est de la forêt. Nous attaquons par la DH du Régas (ou « entre les arbres »)  et nous attardons longuement sur les trois dernières bosses que nous referons plusieurs fois. Pendant que Julien s’épanouit (comme son sourire d’ailleurs), Laurent nous fait limite du refus d’obstacle sur la dernière bosse. Nous pensons un moment à l’achever sur place tel un pur-sang blessé (le poney club n’est pas loin) mais il finit par sauter et nous décidons donc de lui laisser la vie sauve.

    Nous passons ensuite à la DH Skwal avec ses petites doubles et ses marchounettes. Là encore, on sent le Julien reprendre confiance, ce qui se traduit par l’expression appuyée de son enthousiasme qui a le don de propager la bonne humeur dans notre petit groupe. J’en profite pour tenter quelques doubles qui me résistent encore avec plus ou moins de succès, mais la solution commence à montrer le bout de son nez : il faut avoir assez de vitesse, oublier l’appréhension inutile, et ça passe crème (comme disaient  les jeunes il y a dix ans).

    Dh de la Grange : mon premier challenge avec le track gap. Nous partons du haut et sur la première double j’entends Julien, qui me suit, s’étonner de la sauter. Le même Julien ne se fait pas prier pour passer allégrement le saut sur la souche avant le gap. D’ailleurs, c’est bien simple, maintenant, il veut  tout sauter ! Comme quoi c’est dans la tête : on sous-estime souvent le côté psychologique dans le développement moteur du VTTiste. Pour moi, c’est l’heure du gap et de l’appréhension… Je me lance une première fois : trop court. J’atterris sur le peu qui reste (heureusement) de l’atterro : pas assez vite mon fils. Deuxième essai, je prends plus de vitesse : c’est mieux  mais ce n’est toujours pas assez. Je m’arrête là mais il faut que je travaille cette p… d’appréhension qui finit par être plus dangereuse qu’utile.

     

    Direction « La Marche » (DH Gap sur strava) : cette marche que nous roulons d’habitude mais qu’il semble tout de même plus opportun de jumper… Ben finalement c’est effectivement  bien plus agréable et plus facile avec un petit saut. Encore une fois, p…. d’appréhension !

    Il est temps de prendre le chemin du retour, surtout que Julien, décidément euphorique, nous promet une bière chez lui. Retour donc par la DH Skwal, la remontée « champ ruisseau », Jouliou et les crêtes jusqu’à Muret et l’accueillante  et rafraichissante terrasse de Julien.

    Merci à Christian et Laurent pour avoir supporté nos interminables et répétitives haltes pour que Julien et (surtout) moi puissions nous équiper et déséquiper de nos protections. Bravo à Julien pour avoir su surmonter son appréhension et merci aussi à lui pour son enthousiasme toujours aussi communicatif.  

    Merci aussi au shapeur anonyme sans qui nous n’aurions pas ces opportunités.

    Au final 33 km pour 630  de D+ en un temps que la décence m’interdit de préciser ici.

    PS : je concours pour le plus long et le plus indigeste Compte Rendu d'une sortie à Eaunes. Je pense que j'ai mes chances...

  • Black Mountain 14/04/2019

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    Et pan! quand tu t'attends pas à passer une journée d'extase dans la Black Mountain. Marc et moi même avons été balayés. Un ride délicieux sur un terrain juste parfait avec un grip de malade!
    C'est la reprise pour ma part après 1 mois de repos forcé. Et donc l'ouverture de la saison printanière direction Labruguière pour une nouvelle session enduro. Vous l'avez surement remarqué, ces temps-ci je m'oriente quasi exclusivement sur cette discipline. En mode détente sans aller chercher de grosses performances, je suis complètement fan de cette pratique et de cet état d'esprit. Mais ne m'en voulez pas svp pour cette emprise de l'enduro, ça vous pend au nez à tous!
    Résumé de notre journée : au départ de Caunan Engelis alt 304m on grimpe pour la première fois la liaison "les Siouses" jusqu'au sommet alt 950m. Mmm ca sent bon, les sapins sont là! On s'équipe, un tronc d'arbre fait office de banc. Tout est bien pensé, les liaisons en concassé 0.20 sont bien balisées et les spéciales sont shappées aux petits oignons pour un max de flow. Les Siouses c'est delicious, un régal! 2ème grimpette cette fois-ci au Therme Noir alt 1031. Dur dur physiquement mais de quoi se rassurer si les calculs sont bon ça fait déjà 1400 de D+ en 26km. Plus de douleur au genoux, désolé OlivierD, je ne te vendrai pas mon SP! Quel bonheur ce bike et cette Pike. Chantons ensemble "qui n'a pas de Pike n'est pas Mure-tain".
    Au départ de la 2ème spéciale, sur qui on tombe, Yannick le président de l'association Black Mountain Riders. Un passionné très actif qui nous fait partagé ce spot. Il nous raconte les origines du projet, la création de ces pistes officielles qui ne fut pas de tous repos. La difficulté de convaincre les élus locaux, l'obtention de subventions et la cohabitation avec les chasseurs. C'est pas facile mais il reste très motivé, et l'association va organiser fin juin une première Randuro. L'occasion de découvrir ces pistes mais aussi d'en ouvrir des nouvelles. A vos agendas!
    On se quitte après Mountaud pour aller chercher une troisième et nouvelle liaison/portage plus courte. On opte pour "le Goulet" qu'on connait bien, descente en bobsleigh agrémentée par des sauts dans la roche. Jump Jump Marc :

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    Cette spéciale est entamée sur 100m actuellement par les bûcherons grrrr mais rien de grave. Elle s’enchaîne ensuite avec "la Resse" ou "la Locale". On prend la Locale dans son intégralité. L'extase au pilotage, je suis Marc qui ride comme dans un Half Pipe, d'un talus à l'autre. Magique, un moment 5 étoiles, quel ride...check Marc!

    Au final 43km 1650 de D+, 4 spéciales mais pas de troquet ouvert dans le coin pour la bière. Marc me rappelle à l'ordre de mon choix musical sur le trajet du retour. Supertramp c'est bien mais écoutons plutôt le dernier album de Shakaponk stp.
    See you

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  • Rando Trespoux du dimanche 14 avril

    Et donc nous nous sommes retrouvés deux Olivier D. et moi-même pour représenter dignement le VTT Muret à cette rando. Parti la veille comme d'hab, le menu du soir a été: apéro et test des nouvelles bières de Grimbergen avec une petite flambade, pâtes au gruyère de Savoie, superbe clafoutis aux cerises fait par moi-même (600 g de cerises, 40g de beurre 1/2 sel, 100g de farine,25 cc de lait, 70 g de sucre et du sucre vanillé. Beurrez abondamment le moule et cuisson à 210° pendant 10 mn et 20 mn à 180°). Pour le reste j'ai été félicité par Olivier parce que je ne ronfle pas contrairement à Olivier M parait-il. Pour le reste, j'ai fait le 60km et 1850 D+ à 11,2 km/h de moyenne et Olivier a fait la même moyenne mais sur le 80 km et 2500D+. Il nous a semblé qu'il y avait un peu plus de pistes que l'année dernière mais bon on s'est payé un bon entrainement.

  • Eaunes 31/03/2019

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    Dernière journée de grand soleil avant la pluie de la semaine prochaine.
    A l'appel au jets d'eau ce matin: Daniel, Laurent, Marc, OlivierT et votre narrateur retardataire PJ.
     
    Départ tranquille sur les bords de Garonne direction le bois d'Eaunes en direct sans passer par l'Aouach.
    Une fois arrivés dans le bois, on reste dans un premier temps sur la partie droite où on va chercher la descente Drop et combes pour remonter vers le haras.
    Olivier nous attendra le temps de faire la boucle, c'est la reprise, il s'économisera aujourd'hui pour en faire plus la prochaine fois.
    On redescend par le petit single latéral à la montée où nous retrouvons un ancien biclou espagnol (vous aurez reconnu Antonio bien sûr) et Oliver.
    On s'arrête qques instants discuter sur ses prochains objectifs et on repart direction les 4 spéciales côté gauche du bois.
    Olivier et Daniel nous laisserons après la première spéciale et nous remontons donc à 3 le long des barrières pour rependre la DH Skwal
    Laurent nous fait jardiner dans un single abandonné, on va sur la 3eme spéciale qui serpente entre les arbres où je m'illustre par un joli tout droit arrivé trop vite sur la bosse.
    Petit détour pour rallonger un peu par la grange (oui le poulet n'est pas encore bien cuit...) direction la plus belle descente du bois avec son road gap que personne encore n'a tenté. Marc a des intentions, il ouvre en grand l'amorto! Ça zig, ça zag, ça saute mais ça passe encore à côté du road gap! Allez c'est pour la prochaine fois!
     
    Retour par le chemin de Jouliou et sa petite variante à gauche avant le pentu et dernière descente dans le goulet suivi de son petit dévers toujours aussi piégeux. Personne au tas cette fois ci, une revanche pour moi!
     
    Un boucle sympa de 32km et un peu plus de 600m de D+, c'est pas La Clape mais c'est toujours bon à prendre!
    Rdv prochainement sur les sorties du soir quand le temps nous le permettra. A priori pas cette semaine....
     
    A+ sur les sentiers!!
     
    Pierre-Jean

  • Sortie à Cours dans le Lot le dimanche 24 Mars

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    Olivier D. nous invite à l'accompagner avec 3 autres riders sur les traces de la Saint-Micheloise à Cours dans le Lot. Tt le monde connait cette rando, la plus dure du coin, que nous avions faite en septembre. Ce coup-ci on se contentera du parcours de 44,5 km et 1566 D+, et ça suffira pour apprécier ce coin et ses sentiers remplis de mousse pendouillant aux arbres. On est 3 des Biclous avec Marc (on a tout fait au téléphone au dernier moment) et 3 autres bikers dont deux VAE, dans la joie et la bonne humeur. Olivier en profite pour transformer la rando en test de vélos, et Marc en profite pour réviser l'étendue de sa forme qui reste à peaufiner quelque peu!! Il faut dire qu'il y a quand même qques montées bien rudes et qques portages obligatoires. Ceci étant pas de montée de l'impossible, c'est cool. J'en garde donc un meilleur souvenir qu'en septembre, il faut dire que je suis passé en 12V et un pignon de 50. Pour la rando de Trespoux le 14 avril, je me mettrais un 28 pour passer partout jusqu'à la fin. Marc vous rappelle que le chgt d'horaire et la reprise des sessions de semaine c'est bientôt, ça peut servir pour se remettre en forme hin hin hin....

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  • Raid des chapelles 2K19

    Raid des chapelles 2019 1

    Même équipe de 4 cette année encore pour la nouvelle édition du raid des chapelles à 90% inédite. OlivierD, OlivierM, Christophe et moi même. Je commence à prendre mes marques dans le fourgon d'OlivierD, même si je suis parti un peu light côté sac de couchage. Je me suis caillé toute la nuit! Une organisation sans faille via un groupe que j'ai créé sur whatsApp et qui nous a permis de concocter une excellent repas...Daube de sanglier de mon beau père mijotée par OlivierD avec des pâtes torti. Un château Ribonnet 2012 100% Syrah sorti directement de la cave d'OlivierM. Une tarte aux poires et aux amandes faite avec amour par Christophe conclut cette soirée. Le lendemain lever 6h du mat qui nous permet encore de partir dans les derniers. Top départ 7h19, on quitte le parking et j'ai une douleur qui me prend direct au genou gauche. C'est difficilement supportable au pédalage, je ressens comme un pincement. Je comprends très vite que la journée va être très longue ou bien plus courte que prévu! Je sais pas trop ce qui m'arrive mais je ne veux pas de suite abandonner. Pour ne rien arranger, ça grimpe sec d'entrée, portage à gogo sur un chemin de randonnée. OlivierD me donne un calmant en haut de la montée. Les genouillères en place pour maintenir les ménisques, on plonge ensuite dans un sentier caviar qui nous offre une descente ludique avec du flow. On se demande tous pourquoi nous ne venons pas plus souvent dans les PO! Dans la 2ème montée qui débute par du portage OlivierD et Christophe prennent les devants alors qu'OlivierM temporise tout comme moi en mode gestion survivor. Ils ont la patate les 2 bougres mais nous attendent régulièrement en haut des côtes. Une longue piste poursuit jusqu'au col de Noell où nous les retrouvons perdus avec je précise leurs GPS respectifs. Je prends la décision de continuer au col car je vais le regretter toute ma vie sinon je me connais...c'est pas la grande forme mais je tiens la roue d'OlivierM, le terrain est magnifique, c'est beau ludique sans trop de difficulté technique mais le parcours est bien physique. On a déjà fait 34km(un peu + pour Christophe qui se perd une fois encore) dernier ravito. Et là je tiens déjà à féliciter l'organisation pour ses copieux ravitos, des équipes chaleureuses, tout est carré, postes de secours, balisage ok. Mais surtout sur le choix osé à 15km de l'arrivée, un coups de génie de la part des traceurs : une dernière ascension de 600 de D+ pour aller chercher une descente de 1000 de D-. J'adore! tout d'abord l'ascension se fait joyeusement sur un single progressif (je sens plus mon genou après avoir pris un 2ème cacheton) où on rejoint à nouveau le même col. Puis on poursuit cette montée par un portage féerique de 300 D+ pour atteindre le col de la Senyoral. Féerique car quand tu vois à l'horizon tous ces VTTistes à flanc de montagne marchant en file indienne, tu sais ce qui t'attend! Ça ne fait pas peur à un jeune espagnol qui passe tout à vélo ou encore même à un retraité de 67 piges svp qui participe à ce raid. Des putains de sensations et une ambiance que tu retrouves que dans le sport où tu repousses tes limites. Je suis complètement fan et la dernière descente la voilà, elle débute sous le Pilo de Belmaig alt 1281. Mes 3 compagnons sauvages déballent tout, "je vous demande de vous arrêter!" cette 1ère partie est fantastique mais je suis à bout de souffle. On attaque la seconde partie qui emprunte la première spéciale de l'an passé. Le terrain est sec cette fois ci mais certains passages posent plus ou mois de problèmes encore à certains d'entre nous...(j'ai arrêté de compter les chutes de Christophe au milieu de la seconde partie). Les 2 Oliviers ont presque tout passé mais je n'ai pas pu vérifier j'étais loin derrière lol. Un final donc bien viril et jouissif.
    A l'arrivée bière et repas compris. Moins de monde sur cette édition étrangement peut être dû à la difficulté du parcours? A noter qu'une petite liste d'une vingtaine de VAE était inscrite sur le raid(le portage et le dénivelé cumulé doit les refroidir).
    53km et 2380D+ Yes! content d'être aller au bout malgré mon état de forme...pour les autres ils badent le raid'hard qui fait 15km de plus et 3150 de D+! tzzz

    Le beau temps nous a permis de savourer ce terrain sec contrairement à l'an passé mais coté tracé, si je devais comparer à celui de 2018, alors là j'en ai aucune idée! Bref un raid qui clôture la saison hivernale en beauté.
    See you!

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  • Eaunes 17/03/2019

    Eaunes 17 03 2019 1

    Ce We, je n’étais disponible pour rouler que le dimanche matin et mon rayon d’action s’en trouvait donc singulièrement réduit et étrangement centré sur la forêt d’Eaunes.

    Mes camarades ayant opté, les uns pour le Raid des Chapelles, un autre pour Conilhac, un autre encore pour le repos forcé et le reste pour autre chose, je me retrouvais donc seul pour aller remettre les roues à Eaunes après une longue absence sur notre spot local.

    Juste un petit mot pour vous signaler l’apparition de nouvelles barrières (en bois) sur nos parcours habituels, à Estantens, au niveau de la station d’épuration mais aussi et surtout au début et à la fin du passage dans les bois de la montée du champ vers la Tuilerie. Attention donc en descente !

    Sinon, le terrain ni trop sec ni trop humide présentait un grip parfait et même s’il souffre un peu de la comparaison avec celui de nos récentes sorties enduro, j’ai quand même pris pas mal de plaisir à retrouver nos petites spéciales : les bosses sont toujours là et offrent un bon spot d’entrainement pour les sauts. Bientôt l’heure d’été et la reprise de nos sorties en semaine d’ailleurs !

    Rajoutons que j’ai croisé beaucoup de VTTistes ce qui fait plaisir à voir !

    Lien Relive ici.

    Eaunes 17 03 2019 2

     

  • Sortie La Clape du 10 mars 2019

    Capture 3Pour cette sortie, consensus pour aller à la Clape, eh oui le mauvais temps nous repousse souvent vers la méditerranée. Au depart 5 Biclous plus un fils de biclous (presque 7, olivier D déclarant forfait pour cause de grippe) soit presque 50 % de l'effectif actuel du club. Vu sous cet angle c'est une performance, vu coté nombre d'adherents total (13 à ce jour) c'est une expansion régressive. Expansion parce que c'est bien et régressif pour rappeler l'enfance le retour vers la jeunesse, deux mots aussi positifs ne peuvent que faire quelque chose de formidable. Donc au départ 6 Biclous mais plus ou moins en forme suite à des mésaventures diverses et variées, citons en vrac le rhume, le rhum (de la veille pour certain), la rage de dent de la petite, l'humeur de madame….. moi j'avais maux de tête, surfait mais j'ai pas trouvé mieux. Nous voila donc parti cahin caha pour à priori une Clape maxi. Au menu j'avais prévu 55 km pour environ 1800 m de D+ mais les incidents multiples (2 crevaisons + 2 chutes heureusement sans consequence ) nous ayant bien ralenti, je trouve les excuses que je peux, nous ont fait raccourcir nos ambitions et donc le parcours pour un classique 44 km et environ 1500 m de D+, la forme générale des Biclous n'y étant pour rien du tout. Tous au top suite à des programmes d'entrainements parfaitement adaptés et suivis, je comprend pas. Question parcours au menu toutes les difficultés connues (trace enduro ) + la nouvelle petite descente découverte la fois d'avant + 2 bouts de chemin inédits et pas inintéressants. Marc n'était pas là mais bizarrement tous le monde parlait de lui devant les grosses difficultés. Mais que ferait Marc, ou passerait Marc et Marc ceci et Marc cela si bien qu'il m'a paru necessaire d'accorder des récompenses pour motiver la troupe soit le Luquet d'Alu pour une montée impossible, Le Luquet de Titane pour une descente impossible et le Luquet de Carbone pour la somme des deux. Au bilan et devant le  fameux mur de la mort, 2 Luquet de Titane (un pour CW et un pour OM) comme quoi c'est possible. Dans la nouvelle descente, 3 Luquets de Titane (CW, OM et SB ) + une chute du benjamin de la sortie (Tom) mais sans bobos. il y a eu aussi quelques Luquet d'Alu (SB et JF) mais aucun de Carbone comme quoi le patron reste le patron même absent. Perso je me suis régalé dans cet endroit que j'adore et dont je commence à connaitre les coins et recoins. Au final 44 km et un peu plus de 1500 m de D+ intensifs.

  • Bruniquel 3-3-2019

    Capture 4C'est avec Marc que l'on se retrouve sur les terres caillouteuses de Bruniquel. A la sortie de la voiture, un petit 3°C nous cueille fraîchement. Nous regardons désespérément la météo pour nous rassurer. Puis nous nous élancons sur un parcours téléchargé la veille. Ceux qui me connaissent, savent que je suis toujours un peu septique sur ces traces. Il y a toujours des quidams prêts a partager leurs fabuleux circuits, aprouvé et validé par d'autres illustres d'ailleurs. C'est l'epoque qui veut cela. Et tu te retrouves sur des pistes forestières tout le long du parcours. C'est du vécu. Et pas qu'une fois mais il faut savoir vivre dangereusement. Ici la trace s'engage bien par une bonne montée qui nous rechauffe la viande comme il faut. Marc commence même a se dessaper. C'est pour dire. On longe la ligne de crête. Puis vint la première descente.Trop courte pour Marc. Nous enchainons les montées plutôt sur piste, voir même sur du goudron. Les dernieres sorties enduro de Marc, l'ont blasé. Les descentes trop courtes n'ont pas assez de piment pour agrementer les longues montées monotones. Moi, ça me va. Vu que je reviens au taf. Ce qui me gêne le plus, c'est que des personnes partagent des traces qui passent par des propriétés privées avec des panneaux suffisament explicites pour interdire le passage. Je ne comprends toujours pas. Ce genre de pratique ne peut que nuire a notre sport préféré. Plusieurs fois, nous avons fait des détours pour eviter de se comporter comme des voleurs. L'interet de partager une trace, c'est d'en faire profiter la communauté de riders. Se faire mousser n'a que peu d'intérêt. Le but principal est de rendre service. Enfin, c'est mon humble avis perso. Après plusieurs longues montées et des descentes toujours trop courtes, nous arrivons a une descente suffisamment longue et ludique. Malheureusement nous croisons plusieurs groupes de randonneurs a pieds. Apparemment, c'est un gros spot de rando. Nous serons obliger de rester toujours sur les freins a cause du manque de visibilité. Ce n'est pas grave, il faut savoir partager. De retour a la voiture, Marc est déçu. Pour ma première vrai sortie de l'année, ça me va. On reviendra prendre plus de plaisir sur les 2000 de Bruniquel en octobre prochain. 45km - D+1200m

  • Ariegenduro 28 02 2019

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    Voilà déjà un petit moment (en fait depuis que Laurent l’avait testé en aout 2018) que l’idée d’aller tâter les pistes d’Ariegenduro titillait certains d’entre nous, notamment Julien, qui, malgré son vélo pourtant complètement typé All Mountain, s’entête à vouloir faire de l’enduro. C’est donc Julien qui, à la faveur de nos congés respectifs et concomitants ainsi que du beau temps et des températures printanières de cette fin février, propose la sortie en question.

    Prise de contact via la page Facebook d’Ariegenduro : en effet, le spot n’est pas ouvert à tous en libre service eu égard à des questions de sécurité et à l’investissement humain nécessaire à l’aménagement et l’entretien des pistes. L’accès au site ne se fait qu’avec l’accord de l’association, accompagné par un membre de l’association et moyennant l’acquittement d’une assurance de 5€ par personne.

    Malgré notre demande tardive, Keavin, le président, nous trouve quelqu’un pour nous accompagner, un jeune vététiste avec qui nous avons rdv à 9h30 à Ginabat (entre Foix et Tarascon) en ce jeudi matin.

    C’est effectivement un jeune enduriste de 16 ans, Enzo, que nous voyons arriver sur un VTT semi rigide et en T-shirt alors que Julien et moi sommes en train de nous demander si nous prenons nos vestes ou pas afin de contrer les effets rafraichissants du petit vent matinal. Comme je m’étonne de la tenue légère d’Enzo, celui-ci me dit que nous serons sur les versants sud et que nous allons avoir chaud. Julien prend quand même sa veste mais je laisse courageusement la mienne dans la voiture et ne pars qu’avec mes trois couches habituelles, ce qui ne manquera pas d’étonner ceux qui connaissent ma frilosité maladive…

    C’est donc parti pour la première montée qui, comme nous l’explique Enzo, doit nous amener au départ de « la Sapin », notre première spéciale de la journée. Comme cela était prévisible, nous nous arrêtons au bout de dix minutes pour enlever quelques couches de vêtements. La montée se fait par la route via Montoulieu, puis par la piste sur la fin. Nous rencontrons alors Georges, un autre membre d’Ariegenduro qui fera une partie de la sortie avec nous. Comme il y a de la neige sur les hauteurs, nous n’allons pas jusqu’en haut de « la Sapin » et nous stoppons notre ascension aux trois quarts après 600 de D+ depuis notre départ.

    Bon, nous y voila, nous nous équipons des protections et des casques intégraux et c’est parti : Enzo ouvre la route au milieu des sapins (ce qui ne manque pas de susciter chez moi des interrogations  sur le nom de la spéciale : serait-ce lié, est-ce une simple coïncidence ?), et y va selon lui « tranquillement ». C’est-à-dire qu’on n’arrive pas à le suivre… ou enfin si mais à une distance augmentant régulièrement tout au long de la descente… C’est fou comme c’est difficile à suivre un semi rigide… A moins que ne soit le pilote… Le terrain est absolument sec, avec des racines un peu partout (ce doit être à cause des sapins à mon avis) et Julien et moi apprécions bien cette première descente malgré l’appréhension et les hésitations inhérentes à la découverte du terrain et la présence sporadique de quelques tapis d’aiguilles de sapins (dont il faudra que je réfléchisse à l’origine) qui rend l’accroche parfois précaire. Pour une prise de contact, c’était très bien mais du coup nous nous disons que nous gagnerions encore un peu plus de plaisir en connaissant mieux le terrain. Qu’à cela ne tienne, Enzo nous propose de remonter et de la refaire. Cette fois-ci nous partons d’un peu plus haut en poussant les vélos sur le haut de la trace. La deuxième descente confirme notre première impression : c’est top. Ce qui fera dire à Julien : « On n’est pas bien là ? ». Question rhétorique qui reviendra d’ailleurs très régulièrement durant la journée.

    Bon, « la Sapin », c’est fait et maintenant nous allons voir « la Jump Line », qui comme nous l’explique Enzo, présente une succession de sauts divers et variés (là encore, coïncidence troublante avec la traduction du nom anglais de la piste). Ayant deviné que notre appréhension (euphémisme souvent employé par le vététiste pour dire « peur ») n’a d’égal que notre manque de compétence dans le domaine aérien, Enzo nous propose de remonter la spéciale à pattes pour que nous puissions repérer les sauts avant des les attaquer (ou pas) en descente. Bon les derniers sauts sont faisables, même pour nous, mais nous arrivons rapidement sur des doubles : vous savez, une bosse pour le décollage, une autre bosse pour l’atterrissage située à une distance variable de la première et un trou entre les deux (d’une profondeur variable également). Même s’il n’y a rien de monstrueux, si tu n’arrives pas avec assez de vitesse, c’est mal. D’autant que la trace qui tournicote entre les arbres est bien pentue et également jonchée d’aiguilles de sapins (de la même origine que précédemment peut être ?) ce qui n’aide pas aborder l’obstacle de façon tout à fait sereine. Enzo tente bien de nous rassurer gentillement en nous faisant une démonstration en déboulant à balle pour passer une double comme une fleur, puis en nous proposant de le suivre et de faire comme lui, mais nous nous faisons peu d’illusion sur l’ampleur de la différence de talent qui nous nous sépare et nous avons du mal à nous convaincre que nous allons savoir débrancher le cerveau.

    La descente nous le confirme, Enzo part devant et nous suivons de loin en privilégiant les échappatoires heureusement présents sur tous les sauts. Je ne prendrai que les derniers sauts en me disant qu’il faudrait quand même que nous travaillions un peu spécifiquement le sujet afin de combler nos lacunes… C’est pas très grave pour autant puisque nous nous sommes fait plaisir quand même.

    Et maintenant « la toboggan » ! Bon faut remonter un peu d’abord, par la route au début puis par la piste où nous rencontrons la neige sur les parties ombragées avant d’arriver au départ. Enfin, comme pour « la sapin » nous ne partirons qu’aux trois quarts de la spéciale à cause de la neige. Comme son nom semble le suggérer, « la toboggan » fait plus dans le flow et tournicote entre les arbres dans la pente terreuse et racineuse. Un régal : pour ma part, ce sera la descente que j’apprécierai le plus.

    Arrivés en bas de « la toboggan », nous rejoignons le village de Seignaux, pour attaquer la spéciale suivante appelée « la Seignaux » (là aussi il faudra que je me penche sur les origines du nom), plus rapide et caillouteuse que les précédentes. Encore du plaisir qui nous emmène tout en bas.

    Dernière remontée par la route puis par un single à flanc de pente et un final assez raide qui fait mal à mes jambes pour revenir à Montoulieu pour notre dernière spéciale « La Montoulieu » (encore un mystère étymologique à éclaircir). Là aussi que du bonheur, ce qui ne n’empêchera pas, moi de manquer de me mettre au tas et Julien de s’y mettre vraiment (chute sans gravité heureusement).

     Nous arrivons hélas au terme de cette journée et de notre sortie mais avec un sentiment de profonde plénitude et en nous demandant ce que nous pourrions rêver de mieux quand Enzo nous propose de l’attendre à la voiture pendant qu’il passe chez lui pour chercher deux bières qu’il avait mises au frais avant de partir… y’a pas à dire, il sont forts ces Ariègeois et ils savent recevoir !

    Au final, 35 km, 1500 de D+ et surtout 6 spéciales savoureuses dans un décor fantastique (Relive ici).

    Un grand merci à Ariegenduro pour nous avoir permis de profiter de leur spot et surtout merci à Enzo qui a été un guide compétent, patient, pédagogue et d’une gentillesse sans faille.

    Avis aux amateurs, Ariegenduro organise le premier Enduro de Montoulieu le dimanche 19 mai 2019. Dépêchez-vous de vous inscrire le nombre de participants est limité à 100 !

    Ariegenduro 28 02 2019 4Ariegenduro 28 02 2019 6

  • Sortie Muret 24-2-2019

    20190224 120619C'est par une matinée un tantiné frisquet que 3 Biclous Sauvages se sont retrouver pour une ballade en local. Ca change des sorties habituellement presentent sur ce blog. ;)). Ca faisait un moment que je n'avais pas roulé et je voulais tester à la fois on nouveau matos et surtout le type qui s'assois sur la selle. Au départ, il fait tellement frais que la moustache legendaire de Philipe commence a friser. Mais lui par contre il nous defrise. il est en canne et ataque d'entrée sur le single qui longe la Garonne. D'ailleurs, au passage, tout est sec de chez sec. Pas un flaque d'eau, ni ici, ni plus tard dans le bois. mais on n'est pas trop rassuré alors on fait dns le classique. On a l'occasion d'admirer le nouveau petit pont de bois qui enjambe la riviere qui coule dans le valon d'Estantens. Et puis une autre surprise, des barrières passe pieton en aval et amont du sentier de la cote du champ ont été réalisé. Malheureusement, c'est deja vandalisé. Pour lutter contre le franchissement de certaines bestioles extrement feroces, il faut du beaucoup plus costaud. Genre au moins en metal sinon point de salut. On continu notre bonhomme de chemin. Il fait beau alors on croise du beau monde. La temperature se rechauffe et les temperaments aussi. A l'entrée du bois, Philippe et Sylvain ferraillent sec. Le terrain est au top. Puis on rencontre un copain de Sylvain, Christophe qui roulera un peu avec nous. On enchaine les tournicotis puis j'ai les guibolles de plus en plus molles. Signe que j'ai bien fait de ne pas être trop temeraire ce matin. A l'approche du zenith, tout le monde sonne la retraite au bercail.  Pour finir, Philippe et Sylvain font une derniere photo dans une pause lassive dont ils tant le secret. Ca sera beaucoup plus beau lors des sorties en semaines car la nouvelle fontaine s'illumine de feux multicouleurs a la tombée du jour.
    34km - D+673m

  • Citou 17/02/2019

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    Juju vous écrit un nouveau CR de sa dernière sortie enduro à Citou. Depuis la Cap Noël il en comptabilise déjà 7 sorties "enduro" : 3 dans le Var, 3 dans l'Alaric et cette 7ème à Citou. Il y prend goût mais il est inquiet à l'idée un jour d'épuiser son stock de "spéciales". En attendant ce cataclysme, il en profite un max et en compagnie des biclous,c'est encore mieux!

    Mon programme de la journée 2000 D+ soit 6 spéciales fût pratiquement atteint aux alentours de 16h avec Sylvain, Marc et OlivierD. Pour débuter en guise d’échauffement, la descente du château et la descente du refuge. Ces 2 spéciales ramènent à Citou, elles sont relativement courtes mais très jouissives. Mon cintre raccourci passant de 780mm à 760mm me pose aucun problème. Et ces nouvelles poignées Ergon sont tip top! je pensais pas que cela apportait plus de confort et une amélioration dans le comportement du pilotage...Je valide ces grips, merci pour vos conseils.
    Rebelote, grimpette pour la 3ème fois par la piste forestière de rives hautes pour aller chercher plus haut la descente de Lespinassière que l'on connait bien. Cette spéciale je l'ai déjà faite 4 fois avec 3 bikes différents ! le Zesty, le Sp et avec le vélo d'Olivier cette fois ci. Verdict je ne regrette pas mon achat, désolé Olivier je ne veux surtout pas te blesser mais ton vélo m'a littéralement secoué. je pourrais difficilement revenir en arrière, c'est vrai que Specialized ont un savoir faire dans les vélos, même si le mien est 100% all mountain. Je décide d'aller chercher une spéciale du col de la croix de Sous via une piste alternative ravagée. Mauvais plan, les bûcherons sont passé par là...donc on zappe et on pousse jusqu'au Pic de San Marti alt 933m où la neige est encore présente. le départ de la 4ème descente est un peu plus bas dans une ambiance habituellement de forêt canadienne. Beh là stupeur, c'est Beyrouth! je me mets dans une colère excessive et je m'en excuse ou pas d'ailleurs. Parcelles privées ou non, cette exploitation sauvage ça me fait profondément mal. Nous récupérons la partie basse en devers encore épargnée par les engins pour se connecter à la piste principale. Cette piste par laquelle on monte d'habitude est elle aussi peut être en danger. Direction Citou, on teste la DH de Rieussec très ludique sans difficulté même si on s'est planté sur le trace vers la fin. On encourage Marc dans la dernière grimpette sur route pour accéder à la 6ème spéciale qui dévale magistralement à nouveau sur Rieussec.

    Retour à Citou, il est tard et on décide d'en finir avec 1866 de D+ pour 43km. Un grand plaisir de pilotage, un temps perfect, un terrain sec et des biclous au top, What else ? :
    See you Citou

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  • Alaric 10/02/2019

    Alaric 10 02 2019 3

    Je m’apprête à rédiger un compte rendu que j'aimerai vite oublier. Je ne réalise pas trop encore ce qui s'est passé, quelque chose de surréaliste hier en fin d'après midi...complètement dingue!
    Mais revenons dans l'ordre chronologique. 3 semaines sans rouler, alors ce week end pas d'activité canapé tv. la météo est belle samedi et plus incertaine dimanche. On décide Marc et moi même de risquer le coups dimanche afin de ne pas laisser tomber Sylvain étant indisponible le samedi. Direction l'Alaric en trio donc pour la 3ème fois déjà cet hivers. L'inquiétude du temps se confirme sur place: une brume épaisse nous fait perdre nos repères, aucune visibilité; mais étrangement cette première montée au signal d'Alaric, je ne lai pas sentie passer. Marc ne ressent pas la même chose! je crois qu'il s'est dépucelé comme il faut grâce à une étude approfondie de son postérieur en magasin. Où est-ce dû à sa nouvelle selle test? il nous dira jamais la vérité mais en bref il a mal au cul...
    1ere spéciale : le roc de l'aigle sous la brume mais le terrain est sec, yes! Nous testons la variante par le ruisseau des Arboustiers. Sympa, plus sauvage avec pas mal d’ornières cependant, elle mériterait un peu d'entretien. Liaison route via Montlaur et le soleil apparaît. La 2ème montée par la piste du GR36 est toujours aussi dur dur sur la fin. Sylvain en forme la grimpe d'une traite alors que Marc et moi temporisons. Près de l'arrivée une seconde fois au signal, le temps change et il se met même à pleuvoir. La panique va durer 3mn...
    2eme spéciale : l'os du jambon intégrale, la fine pluie a humidifié la roche, ça glissouille. Après un passage caviar, décor de magazine en vidéo ici svp, Marc chute dans une ornière et moi même un peu plus loin. J'en prends violemment à mon cintre qui tape un arbre. Je me relève et je dits à Sylvain "mais pourquoi font ils des cintres aussi large?" D'ailleurs Il manque de peu aussi un arrachement de l'os, au final juste une déchirure du maillot. 3ème montée au signal, le temps change à nouveau, c'est couvert et le vent se lève alors on tarde pas trop.
    3ème spéciale : le GR77, bien technique avec une double marche à travailler, la variante en contre bas face au roc gris est jouissive.
    4ème spéciale : la DH Moux, du flow du flow et du flow, ça fait du bien aussi. On teste la variante sur la fin par le ruisseau de la Caune sans trop de saveur, là encore, trop ravinée.
    Au final 40km et 1300D+

    J'aimerais en rester là mais la suite est cauchemardesque. De retour sur l'autoroute je m'assoupie un peu et subitement j'entend Sylvain freiner et se ranger sur la bande d’arrêt d'urgence."Que paso?" je tourne la tête et je ne voie plus mon vélo. Je sort de la voiture après Marc avec peu d'espoir...Le vélo est à l’horizontale maintenue par les attaches roues, c'est hallucinant le bras qui maintient le cadre a lâché. L'extrémité gauche du cintre maintenait le vélo et frottait contre le bitume. On rattache le vélo et je dit à Marc faut pas rester là on va se faire rentrer dans le cul("tu as déjà assez mal au cul comme ça"). Non à ce moment là je vannais pas croyez moi...on s’arrête à une aire d’autoroute un peu plus loin pour constater les dégâts : une poignée et un cintre écourté de 1 ou 2 cm. Et dire que je le trouvais trop large. C'est un miracle! après coup c'est qu'un vélo mais qui aurait pu créer un grave accident.

    Cette épisode comme je disais en introduction j'aimerais l'oublier, l'effacer à jamais. Cette vision de mon Sp en équilibre à 130km/h sur l'autoroute, c'est un cauchemar...Alors sans être croyant je vais changer de signature.
    Thanks my god!

    Alaric 10 02 2019 6

  • Alaric, revanche!

    Alaric 20 01 2019 02

    En ces temps difficiles où l’hiver sournois nous accable de ses températures inhumaines et de ses précipitations incessantes, le VTTiste, seul mais néanmoins stoïque face aux éléments déchainés, vacille, plie, mais ne rompt point. (rien à voir avec les gilets jaunes…).

    Face à l’adversité hivernale, donc, 4 biclous : OlivierD, Sylvain, Julien et moi-même, bien décidés à ne pas se laisser faire et à trouver coûte que coûte un endroit où rouler au sec ce WE.

    Julien, tout d’abord, complètement intoxiqué à l’enduro depuis qu’il a passé ses vacances de Noël dans le Var (mais qui lui en voudra ?) lance plusieurs idées : Mercuès (46), Labruguière (81) ou encore Thuir (66).

    Après de nombreuses tergiversations autour des thèmes principaux de la météo, de la distance à parcourir pour rallier notre point de chute (c’est une façon de parler, bien sûr) et des  jeux de mots pourris, nous finissons par jeter notre dévolu sur l’Alaric, qui comme cela n’aura pas échappé à votre vigilance aiguisée, ne faisait absolument pas partie de la liste initiale des destinations possibles.

    Il faut dire que les prévisions météo, plus versatiles que jamais, n’auront pas facilité notre choix avec des évolutions fluctuantes au gré des heures… tant et si bien que c’est le doux son du SMS qui finit par me tirer de lit en ce dimanche matin maussade. Julien a vérifié les prévisions une dernière fois avant de partir et, enfer et damnation, c’est pourri partout ! Il menace même d’aller se recoucher… Je tente de l’apaiser par quelques phrases rassurantes du type «  Ne dis pas de bêtises ! » et finis par le convaincre de tenter tout de même l’aventure puisqu’il me répond « J’arrive mais on verra si tu fais le malin sous la pluie ».

    Et c’est vrai que nous ne faisons pas les malins, jusqu’à ce que nous arrivions sur place (à Moux), où le terrain sec sur lequel nous posons le pied en descendant de la voiture nous redonne un peu de confiance. Comme le dit souvent notre président bienaimé et guide suprême Sylvain, c’est un petit pas pour l’homme mais un grand pas pour le VTTiste. Malgré la grisaille menaçante, nous nous laissons donc aller à espérer une sortie au sec.

    Il faut dire (encore !) que notre dernière sortie à l’Alaric fin 2018 s’était déroulée sur un terrain humide et piégeux qui avait quelque peu frustré nos ambitions enduristiques… Nous avions une revanche à prendre !

    Certes l’introduction qui précède et qui ouvre ce compte rendu peut paraître un peu longue, mais comme souvent, le contexte est important et il n’est pas inutile de le rappeler. De plus, j’adore écrire pour ne rien dire. Et puis c’est la faute d’OlivierD, qui possède certainement un style beaucoup plus concis, mais qui refuse obstinément de rédiger le moindre compte rendu !

    Revenons-en à ce qui nous préoccupe à savoir notre randonnée du jour : départ de Moux donc (petit parking à gauche juste après être passés sous l’autoroute), d’abord la route puis la piste qui nous emmène jusqu’au signal. Victoire, le terrain est sec et pas de précipitations pour le moment. De là, nous prenons notre première descente sur le versant sud, l’Os du Jambon. La première partie dans la caillasse est assez jouissive, et la suite, plus terreuse n’est pas mal non plus. Une première pour moi qui va rapidement me séduire et me donner envie de lâcher les freins pour descendre à la couenne, si vous me passez cette expression certes triviale mais tout à fait de circonstance…. Notons que Sylvain, qui a passé les quinze derniers jours à retailler au scalpel les crampons de son pneu arrière pour lui donner plus de grip, convient assez rapidement que, bien qu’ayant fait une brillante carrière professionnelle dans l’automobile, il a bien fait de choisir la motorisation plutôt que les pneumatiques…

    Nous rejoignons à nouveau la piste qui monte au signal, la suivons un petit moment et, cette fois-ci, nous partons sur le versant Nord pour attaquer le Roc Gris. Petit portage pour profiter du point de vue sur les ruines du prieuré Saint-Pierre d'Alaric et sur la plaine. Trois gouttes de pluie, qui seront les seules de la journée et sans influence sur le terrain, nous accompagnent pour cette montée. Puis, là encore, une descente très sympa, sans réelle difficulté technique, avec des paysages somptueux et qui nous scotche le sourire aux lèvres.

    Cela nous ramène non loin de notre point de départ et nous attaquons une nouvelle ascension par la route et la piste. Olivier coupe par le GR et nous ne le rattraperons que plus haut sur la piste.

    Nous interrompons notre ascension non loin du sommet pour rejoindre le départ de la célèbre combe du gravier, que nous ne prendrons d’ailleurs pas dans son intégralité puisque, sous l’impulsion d’Olivier et Sylvain, nous la quittons à la fin de la première partie avec ses épingles terreuses et laissons le gravier pour prendre à gauche une descente alternative, un peu plus cassante dans la caillasse mais très sympa également et qui rejoint la combe en bas. Notons qu’en prime, quelques parcelles de ciel bleu agrémentent le tout !

    Nous prenons en suite à gauche en suivant les vignes au dessus de l’autoroute et de Comigne puis attaquons une nouvelle ascension, d’abord par un chemin large mais malicieusement pourvu de quelques raidards bien casse-pattes, puis par la piste en direction du signal. Piste que nous quitterons bien avant le sommet pour attaquer notre dernière descente, la combe Migère, toujours aussi agréable avec ses graviers et ses relances. Le retour se fera par la route jusqu’à Moux.

    Au final, une sortie au sec (revanche !), des biclous toujours au top de la gentillesse et de la bonne humeur et comme prévu, une belle revanche sur la météo !

    41 km et 1500 de D+

    Alaric 20 01 2019 08bis

    Sylvain tentant de profiter de l'émerveillement de Julien devant le point de vue du Roc Gris pour essayer de l'embrasser malgré son casque intégral.

     

  • Sortie Homps du 6 Janvier 2019

    Argens

    Veuillez tout d'abord recevoir mes meilleurs vœux pour 2019 en souhaitant que VTT Muret puisse vous aider à faire le plein de sorties VTT enrichissantes.
    En ce premier dimanche de l'année Marc se sentant additionné d'une nouvelle couche de couenne toute fraiche sur les abdos propose d'aller rouler mais au sec. C'est ok pour moi bien que rouler au sec ne fasse pas une destination sauf qu'en ce mois de janvier il est plutôt fortement conseillé d'aller vers l'est légèrement sud pour trouver de la poussière. C'est donc naturellement que nous sommes parti vers le Minervois pour aller initialement à Pouzols mais c'est finalement à Homps (8 km de Pouzols) que nous nous arrêterons car Marc a chargé une trace qui lui parait intéressante à essayer. Bien que le soleil levant semble prometteur la température matinale de 1°C accompagnée d'un fort vent nous saisit dés la sortie de la voiture. La préparation en plein vent sera difficile si bien que nous partons transit de froid avec les mains comme de glaçons. Le début du parcours se fait le long du canal du midi ne nous permettant pas de chauffer rapidement le moteur. Nous choperons tous les deux une bonne "onglée " avant de pouvoir être pleinement opérationnel sur le vélo. Le telephone de Marc manifeste également son mécontentement de la T° en faisant lui aussi un black out. Sans trace et pas encore totalement réchauffé on naviguera au départ au pif et principalement vers là ou ça monte. L'arrivée dans une forêt protégée du vent permettra à Marc de relancer son téléphone qui ne nous donnera la trace que par intermittence. La forêt ou l'on est, présente plein de single que nous nous empresserons de prendre tout en suivant plus ou moins la trace. Après avoir traversé une nationale pour aller chercher un autre versant on fera une belle série de singles comme on les connait dans le coin. Arrivée sur un parc d'éoliennes on fera fi d'une partie du parcours qui ne nous semble pas très motivante pour se concentrer sur la dernière partie du parcours qui part vers un endroit assez éloigné de nos traces habituelles. Apres une portion de route plein vent (j'ai senti Marc très motivé pour attaquer le vélo de route le WE prochain) on découvrira un single qui offre une superbe vue sur Argens Minervois et sa zone humide. C'est pas le single du siècle mais celui-ci ci offre une vue assez insolite pour la région, une belle découverte. Ensuite retour vers la voiture par vent arrière en roulant à fond. A la voiture en plein soleil le thermomètre indiquait 5°C je comprends mieux pourquoi j'ai pas réussi à quitter mes gants et ma veste d'hiver.
    Au final 45 kms pour environ 1200 m de D+& -. le tout sur un terrain super sec.

    Homps

    Marc tentant de se rechauffer au soleil, je l'ai senti prêt à faire du feu avec le carbone des velos.