VTT MURET

Rides 2020

  • La Clape 30/12/2020

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    Pour profiter des vacances et tenter de limiter l’impact des agapes coutumières de cette période de fin d’année sur nos corps d’athlètes (si, si, tout est question de point de vue parait-il… de très loin, un ou deux km, ça peut le faire), l’idée d’une sortie en ces derniers jours de 2020 fait vite son apparition au sein des Biclous.

    Bien que fort sympathique, notre dernière sortie à La Clape (ou plus précisément à Armissan) nous avait laissé une légère impression d’humidité. La pluviométrie muretaine actuelle ne nous laissant pas entrevoir d’autre type d’impression, et les prévisions gruissanaises étant bien meilleures, la destination est bien vite choisie : La Clape again et ce sera mardi. Sur les rangs, Fabrice, Jérôme, et moi-même. Le décalage de la sortie à mercredi nous permet finalement de récupérer Baptiste et GuillaumeF. 5 Biclous donc. Malheureusement, Jérôme s’étant blessé en courant à Eaunes (souhaitons-lui une récupération rapide) il se désiste, mais est aussitôt remplacé par Sylvain, qui est décidément très actif en cette fin d’année puisqu’il vient de faire une sortie dans le Minervois avec Christophe trois jours plus tôt.

    Passons sur le trajet, rien de particulier à noter si ce n’est que le beau temps apparaît après Lézignan à notre grande joie et que la conversation ne concerne que très peu les camping-cars (les intéressés se reconnaîtront). Sur le parking du Casino à Gruissan, il fait certes beau mais le petit vent local (nord-est pour l’occasion) donne une légère impression de fraicheur, et si le géant vosgien y résiste bien, certains biclous d’origine plus méridionale ont un peu plus de mal. Qu’importe, ils partiront avec 14 couches de vêtements qui finiront dans le sac à dos au bout de 10 minutes comme d’habitude…

    Sur ma proposition, nous partons avec l’idée de suivre la trace « 11 singles sous la Vigie » de JPR31 mais bien vite, parce que la trace se croise et se recroise, que je ne vois plus les sens des flèches du parcours sur mon GPS sans mes lunettes… et parce que je suis exceptionnellement mauvais dans le suivi des traces, nous abandonnons cette idée pour suivre nos envies au grès du terrain, alternant les chemins habituels et les essais plus ou moins concluants sur des singles inconnus (jardinage, quand tu nous tiens...).

    Il en résulte un tournicotis façon « Télécran » (pour reprendre l’expression savoureuse de Fabrice faisant référence au célèbre jouet de notre enfance… enfin ça dépend de l’âge…) qui se développe essentiellement sur le bas du versant sud-est du massif, sous la vigie, afin de rester à l’abri du vent. Pour cette même raison, nous ne montons pas à la vigie, mais uniquement jusqu’au parking des Auzils pour pouvoir rider la DH du même nom. Nous faisons quand même le tour de la plupart des passages techniques du coin, avec notamment ce que nous appelons « le mur de la mort », qui, vu la facilité avec laquelle Baptiste le franchit, n’a plus « de la mort » que le nom (voir les vidéos sur le site ici http://vtt-muret.e-monsite.com/videos/randos-2020/la-clape-30-12-2020/). Guillaume n’est pas en reste puisqu’il passe tout sur son hardtail du Tarn sans bouger les oreilles. Quant à Sylvain, je n’ai pas su déceler le supposé manque de technique qu’il s’attribue… Voir vidéos également.

    En résumé 44 km, entre 850 et 1150 de D+ suivant les différents GPS (nous retiendrons 1000 pour la moyenne), une ambiance de Biclous, c’est-à-dire excellente, et encore un massif de la Clape magnifique et dont le terrain a su tenir ses promesses : les vélos sont aussi propres au retour qu’au départ, voir plus pour certains, la caillasse audoise ayant la propriété de nettoyer les pneumatiques (parfois un peu trop en profondeur d’ailleurs…).

    Merci aux biclous du jour pour ce nouveau très bon moment de VTT, et bon réveillon à tous malgré les circonstances certes particulières…

    Screenshot 2020 12 31 la clape avec fabrice sylvain baptiste et guillaumef velo strava

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  • Pouzols-Minervois 26/12/2020

    Saut

    Nous voulà devant un tremplin qui est bien l'image des pratiques actuelles, il faut que cela soit monstrueux même si seulement 0.0000001% des pratiquants peuvent y acceder

    Deux volontaires ce dimanche 27 décembre pour aller faire une sortie type Rando à Pouzols-Minervois. Mais qu'est ce qu'une sortie rando tellement ce mot parait aujourd'hui suranné. Eh oui il n'est plus de bon ton de faire de la rando cela sent la naphtaline et le renfermé, maintenant la mode est à l'enduro ou au pire au all mountain qui reste encore acceptable dans le vocabulaire du Vététiste moderne. Eh bien moi je me revendique de cette cette pratique qui consiste juste à aller se balader en forêt avec son vélo sans savoir si je vais louper le meilleur single du coin ou la dernière bosse chapé aux petits oignons par les afficionados du coin. Aller me faire une bonne vielle rando à la papa me convient et pire j'ai même pas honte . Et pour aggraver mon cas plus les montées sont longues et raides et plus je kiffe. Il faut dire que si comme moi vous êtes en manque intrinsèque de technique, il ne reste plus beaucoup d'espace dans les pratiques actuelles pour se faire plaisir.
    Mais revenons à cette rando au départ de Pouzols. Objectif entre 50 & 60kms sur les chemins du coin qui ne manquent pas. Le parcours prévu est une succession de montées est descentes principalement sur du single dont la particularité n'est pas la difficulté en descente mais plutôt en montée ce qui nous a demandé d'aller piocher dans nos réserves ce qui était parfaitement bienvenus en cette période de festivités ou les réserves s'accumulent. J'ai bien senti remonter le beurre persillé à l'ail des escargots de l'avant veille, pas sur que cela eut été un avantage. On a également bien jardiné sur une zone ou les chemins disparaissent sans doute aussi vite que d'autres apparaissent mais on s'est aussi bien régalé sur quelques portions type "canyon" dont le Minervois a le secret
    Au final 55 kms pour environ 1400 m de D+

    Velo pouzols

    Nos fidéles destriers au repos

  • Armissan 20/12/2020

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    Je me lance dans ce compte rendu sur proposition de mon Président.
    Bien sûr j’ai bien cherché quels étaient mes droits de délégation en tant que secrétaire, … mais rien trouvé ! Donc OlivierD tu es encore sauvé cette fois-ci mais en 2021 je t’aurais ...

    L’histoire a commencé le dimanche précédent autour d’une bière pendant que nos vélos passaient au lavage automatique après une sortie eaunoise plus que boueuse. Marc me fait part d’envie d’évasion vers le soleil, les cailloux, les descentes, les sauts, … bref La Clape !

    Donc petit WhatsApp pour sonder les motivés, et là bonne surprise ni plus ni moins que 9 candidats potentiels ! De quoi finir en beauté cette difficile année 2020.
    OlivierD propose même de contacter ses amis d’Armissan, histoire d’avoir des guides privilégiés sur un terrain aussi sympa que La Clape. Proposition validée à l’unanimité !

    Malheureusement les prévisions météo du we ne s’annoncent pas clémentes, et certains concurrents hésitent … et ça va durer jusqu’au matin du départ !!

    Finalement la sortie ne se fera à qu’4 biclous (Marc, GuillaumeF, OlivierD, Fabrice) et nos 2 guides Armissannais (Jean-michel et Sandra).

    Départ 7h de Luquets’house, où soit dit en passant le débat de la remorque a battu son plein lors du chargement, direction la méditerranée sous une légère pluie fine.
    Après de longs débats sur les camping-cars entre Olivier et Guillaume (sujet qui passionne Marc d’ailleurs si vous voulez lui en faire part) et surtout sur la météo du jour, nous arrivons dans la descente de Narbonne et réalisons que les prévisions étaient bonnes, à savoir …. La pluie !

    D’un commun accord nous décidons d’appeler Jmi pour nous accueillir pour le petit déjeuner, histoire de faire connaissance et de patienter le temps que ça se calme.
    Halte à la boulangerie d’Armissan pour prendre des calories pour affronter cette journée.
    Et nous voilà chez nos hôtes du jour, ni une ni deux une table installée pour un petit déjeuner qui donne le sourire à toute la troupe. La convivialité est de mise, on discute vélo avec ce couple de passionnés, Guillaume a trouvé de fin connaisseurs, enfin quelqu’un qui sait que Genesis n’est pas uniquement un groupe de musique mais qu’il fait aussi des super cadres de vélos !

    On en oublierait presque qu’on est venu pour pédaler.
    Préparation à l’abri, la pluie semble s’être arrêtée donc nous voilà partis.

    Au programme une boucle autour d’Armissan, quasiment la même que celle réalisée au mois de mars par Marc, Julien et OlivierD.
    Jmi et Sandra connaissant parfaitement le terrain, adaptent au fur et à mesure le tracé pour un maximum de plaisir. Le terrain est humide, boueux par endroit, mais le grip est là. Nous enchainons donc les singles, les séries de virages, les petits sauts (certains naturels, d’autres bâtis avec du bois). Les descentes ne sont pas très longues, mais les montées non plus, donc le rythme est soutenu.

    Et là aux alentours de 13h, un invité surprise nous rejoint : le Soleil !!
    Nous en profitons pour faire la pause casse dalle, séchage des vêtements, et c’est reparti !

    Comme l’avait déjà mentionné Julien dans son cr du mois, au milieu de nulle part, découverte d’un terrain de dirt parfaitement aménagé et entretenu, et encore une fois Olivier ne peut s’empêcher de nous faire une démo de backflip, cross up, bar spin, candybar, can-can, superman, … même Guillaume expert en la matière n’a pu qu’apprécier !

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    Et on enchaine, l’après-midi est plus caillouteuse, ce qui n’est pas pour nous déplaire, les descentes plus cassantes et techniques, et la machine Marc se met en route. Il roule si fort que je peux entendre le bruit de ses crampons derrière moi et c’est la faute : chute à la réception d’un petit saut. Cas de conscience de Marc : que faire ? Je lui roule dessus comme OlivierM ou bien je le préserve car c’est lui qui ramène les troupes à la maison ? La sagesse prend le dessus … ouf !
    Et on enchaine, cassure aménagée pour séance photo, et direction une carrière histoire de faire monter la pression.

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    Jmi annonce une séance portage pour arriver sur la partie haute de la carrière. Mais je crois que je commence à connaitre Marc et me doute qu’il y a embrouille … Heureusement dans mes multiples aller-retour autour du troupeau tel un border colly, j’avais repéré un chemin pour accéder sur le haut !
    Bref on se retrouve sur le haut de la carrière pour enchainer la dernière descente, enchainement de virages dans la pierraille, pour finir dans une ancienne décharge, le sol est rempli de verre qui a eu raison de mon pneu arrière. Après avoir perdu un litre de préventif ça semble tenir donc on file doucement au point de départ.

    Fin du parcours, environ 40kms pour 1000D+, quelques bières fraiches à l’arrivée, un lavage de vélo, même une douche, …. On hésite à repartir.

    Je tiens à terminer en remerciant très sincèrement Sandra et Jmi pour leur accueil, leur gentillesse, pour nous avoir guidés car l’enchainement était parfait.
    Deux passionnés de vélos, au niveau et à la condition physique remarquables, je soupçonne même Jmi d’avoir un moteur caché tant il est à l’aise dans les montées !

    Peut-être la der de 2020, sauf si un compte rendu des fêtes de fin d’années dans le sud est ….

    Fabrice

     

  • Citou 18/10/2020

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    Comme la tradition l'oblige chez les Biclous Sauvage : tout nouvel inscrit a droit à la rédaction de son premier CR !

    J'étais censé être en stage d'enduro en Espagne, qui a été annulé au dernier moment... Un petit message sur le (très utile) groupe Whatsapp : "ça roule ce week-end? on va où" ? "Citou" ; "Ok! Qui vient?" "Fabrice, Julien, Marc, et moi même", nous serons donc 4 pour cette journée annoncée avec une météo splendide.
    Voici donc ma première destination en tant que membre : CITOU, non loin de mes terres natales.

    Réveil matinal, 5h30 pour être chez Marc à 7h. Il fait très froid en ce 18 Octobre, 2 degrés à peine. Nous chargeons les vélos tant bien que mal, en se demandant qu'il faudrait investir dans une remorque vélo pour le club si ça continue !

    07h30 : départ de muret avec cap sur Citou. Un rapide briefing de Julien pour Marc qui apparemment se perd facilement... et voilà que Julien finit sa nuit en se réveillant aux abords de Caune-minervois.

    09h00 : Arrivée à Citou, il fait toujours aussi froid ! on s'équipe en grelotant, et c'est parti pour la première ascension qui ne se fait pas attendre ! d'un côté, tant mieux, ça réchauffe ;)
    Arrivée au plateau, Marc a déjà chaud et enlève une couche ! Je suis émerveillé par le magnifique panorama qui s'offre à nous : le relief de la vallée et la majestueuse chaine des Pyrénées couverte de son manteau blanc avec un ciel bleu azur.

    10h00 : Bien chaud, on se lance dans la première descente de la journée pour retomber au château de Citou. Descente caillouteuse et cassante, mais un vrai régal. Marc comme à son habitude trace la route, un peu trop même ?! On le retrouve un peu plus bas arrêté sur le bas côté.. mauvais signe.

    10h15 : La malédiction : Marc "crève" pour le 3ème week-end consécutif! une fuite au niveau du flanc nous fait vite déchanter quant à la suite de la journée.. inspection, démontage du pneu, inspection, regonflage, fuite, on met une chambre ? non.. regonflage, plus de fuite.. on décide de repartir.

    11h50 : Une autre ascension et on arrive au départ de la deuxième descente, le panorama est encore une fois splendide, on aperçoit même le pic de Nore, où Julien rêve de faire la DH secrète... une prochaine fois ;)
    Le pneu de Marc tient toujours...
    Le départ est glissant sur les ardoises saillantes, on rentre ensuite dans un bois sur un sentier couvert de feuille où se cachent des pierres, pour rajouter de la difficulté! Au top ! Ceci nous fait arriver au village de Lespinassière.

    On traverse le village, c'est l'heure de l'apéro... les petites tables au soleil et cette bouteille de Ricard m'ont fait de l'oeil, mais il valait mieux se restreindre pour garder des forces pour la suite...

    12h15 : on entame la loooooooongue ascension par une piste forestière pour arriver au départ de la 3ème descente. Un petit coup de cul avant d'arriver au sommet, où un endroit parfait avec encore une vue fabuleuse nous attend pour manger et reprendre des forces.

    13h40 : Un repas vite avalé, et nous voila partis pour la 3ème descente : plus flow, plus roulante, plus joueuse, plus ludique, géniale ! Ce fut aussi une découverte pour Julien, heureusement que ça lui a plu sinon on l'entendrait encore râler ;) On retombe sur la piste forestière et une nouvelle ascension pour atteindre la 4ème descente. Les jambes commencent à souffrir...

    14h30 : C'est parti pour la 4ème descente "DH" qui nous amènera au village de Rieusec. Un début dans la caillasse, sur des crêtes, et on plonge dans un sous bois avec des traces difficile à deviner sous les feuilles. Là encore les traces sont superbes. Une belle marche (qui se saute) attend les plus courageux : D'abord Marc.. puis Julien après quelques hésitations. Tout passe sans problèmes et on replonge jusqu'au village.

    15h : On remonte de Rieusec par la route et ensuite par une piste pour atteindre l'ultime descente. Mes jambes souffrent, j'ai chaud, clairement : j'en chie ! Heureusement que la vue est toujours aussi belle, et que je sais que la descente va me faire oublier cette douleur.

    15h45 : Dernière descente, dans la caillasse (encore!) mais joueuse, rapide, quelques épingles à négocier ... et paf! Marc chute dans la dernière juste devant moi ! heureusement sans gravité. Arrivée au Village il est temps de rejoindre la voiture après une petite portion de route.

    16h30 : Tout est chargé, on repart vers Muret, plein les yeux, pleins les jambes, mais qu'est ce que c'était bien ! Je suis conquis de cette journée et je suis très heureux de faire partie du club pour vivre et partager ces moment de ride, vivement le prochain !

    Merci pour cette journée et cette découverte.

    Baptiste

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  • Randuro Alaric by La Fumade 11/10/2020

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    L’Alaric appartient à ceux qui se lèvent tôt ! C’est donc à 5h45 pétantes que Christophe et Julien se sont présentés à mon portail ce matin, direction la première édition de la Randuro Alaric organisée par le club local La Fumade.

    Je vous passe les habituelles tergiversations préliminaires sur la météo pour en venir directement à notre arrivée sur site, c’est-à-dire sur la commune de Moux que nous connaissons bien puisque que c’est de là que nous partons habituellement lorsque que allons rider l’Alaric.

    Ah, si, détail important, comme j’ai dû avancer le cash à Julien pour s’acquitter de la participation aux frais de trajet pour la double raison que, ben il n’avait pas de cash, et que Christophe ne dispose pas (encore) d’un compte Paypal, j’ai imposé un gage au dénommé Julien à savoir ne pas râler de la journée et me faire des compliments, toute la journée également.

    A notre arrivée sur site, nous sommes rapidement dirigés vers le parking puis allons récupérer nos plaques, l’organisation est impeccable et tout se passe de façon fluide malgré les 330 participants. La plaque est même recyclable puisque qu’on lui a astucieusement donné la forme d’un garde boue de VTT : ils sont forts ces Audois !

    Nous retrouvons également sur place Baptiste, récent contact du club, qui cherche des gens avec qui faire de l’enduro, qui s’est aussi inscrit à la randuro Alaric et qui roulera donc avec nous aujourd’hui : la vie est bien faite, non ?

    Le temps semble clément avec quelques nuages pas trop menaçants mais un vent déjà très présent même dans la vallée. On imagine donc que les hauteurs vont être légèrement ventilées…

    Première montée au signal par le chemin habituel. Christophe part assez rapidement devant mais nous monterons tous à un plutôt bon rythme puisque que j’améliore mon meilleur temps sur cette première montée malgré les rafales de vent qui ont un effet assez ralentissant par endroits. Un bénéfice dû au 29’’ ? Vous direz, vu à quelle vitesse je monte d’habitude, l’amélioration n’est pas difficile à aller chercher… Baptiste ne semble éprouver aucune difficulté dans la montée et Julien ne râle pas. Tout se passe donc à merveille même si je sens une légère pointe d’ironie dans les compliments que Julien ne manque pas de m’adresser (enfin, faut pas trop en demander non plus).

    Première spéciale : l’os du jambon. Ben déjà le terrain est top, les cailloux secs et la terre juste ce qu’il faut humide pour avoir du grip. Première partie dans la caillasse, mon Trance X avale les marches avec une facilité déconcertante, c’est plaisant.

    Tout passe, même sur les passages habituellement glissants dans la deuxième partie, le terrain est nickel et la dernière dans les arbres sur un terrain « velours » comme dirait Julien est juste fantastique.

    Passage court sur la piste et on continue sur la spéciale 2 (DH ruisseau de la Jourre sur Strava), très bon aussi, ce qui nous ramènera en bas.

    Deuxième remontée au signal avec cette fois-ci arrêt au ravito avec toujours une organisation et une gentillesse des bénévoles sans faille.

    Spéciale 3 : le GR, caillasse et technique, un régal.

    On enchaine avec la spéciale 4, le Roc Gris, toujours aussi sympa (les points de vue sont magnifiques) mais le vent latéral rend le pilotage un peu particulier… il faut lutter avec le vélo pour qu’il ne parte pas tout seul sur la droite.

    De nouveau en bas, on remonte une troisième et dernière fois pour aller chercher la dernière spéciale, la variante entre la Combe du Gravier et la Combe Migère. Là aussi de la caillasse et du technique à souhait.

    Voilà c’est fini et malgré l’envie de Julien d’en faire une autre (descente), on rentre à Moux par la route pour profiter du sandwich à la saucisse (énorme!) et de la bière bien sûr. Tout ça à midi et demi, ce qui est excessivement tôt pour une fin de rando par rapport à ce qu’on produit d’habitude. C’est parce qu’on a essayé de suivre le rythme de Christophe en montée sans doute…

    Un grand merci à La Fumade et à tous les bénévoles qui ont vraiment su organiser un enduro au top malgré les circonstances.

    Merci aux biclous, notamment à Julien qui n’a pas râlé et à Christophe qui a promis de créer un compte Paypal. Merci à Baptiste pour sa très agréable compagnie, et pour avoir rejoint les Biclous de suite après la rando (comme quoi, quand Julien ne râle pas…)

    Au final 44 km, 1440 m de D+ et surtout 1440 m de D- dans des spéciales fantastiques. Tiens, ça rime avec quoi fantastique ? Sylvain ?

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  • La clape 04/10/2020

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    C’est avec une certaine appréhension mais surtout une grande fierté que je me lance dans le compte rendu de cette belle journée passée sur le site de la Clape (une première pour ma part)

    Depuis mon inscription et la découverte du groupe WhatsApp, tout s’est accéléré ! Et je me suis rapidement dit que je ne pouvais pas me limiter aux sorties hebdomadaires sur un terrain que je commence à connaitre mais qu’il fallait partir à la découvertes de nouveaux spots.

    La météo très peu clémente de ces derniers jours ayant mis à mal tout projet de sortie pour ce we d’octobre, tout a été relancé par un Marc surmotivé par l’arrivée d’un heureux évènement qu’il n’a pas manqué de faire partager aux courageux de la sortie du mercredi soir (Guillaume P et moi-même pour ne pas les citer, et Olivier D que nous avons croisé au départ).

    Il était alors impossible de garder ce petit bijou dans le garage en attendant le soleil.
    Petit check météo, et il semble y avoir un bout de carte légèrement coloré du côté de la Clape ce we ! Petit sondage pour voir si des motivés seraient au rdv, et c’est après de nombreux échanges, quelques problèmes de ponctuation, de compréhension, de je viens, je viens plus et je reviens, … que la sortie se dessine avec 6 biclous aux rdv : Julien, Marc, Olivier D, Jérôme, Sylvain, et le ptit nouveau.

    Rdv fixé parking du casino de Gruissan à 8h45, nous avons pu apprécier le ciel se dégager et le soleil se lever au fur et à mesure du trajet vers la méditerranée.
    Tout se déroule impeccablement : ponctualité, beau temps, fraicheur des Riders, même Olivier qui nous avait annoncé une petite forme semblait au top.
    Départ motivé vers 9h15 pour cette découverte du fameux spot tant vanté par mes camarades, et je dois dire qu’il n’a pas fallu attendre trop longtemps pour confirmer leurs dires.

    D’un commun accord, nous laissons les commandes de la sortie au très expérimenté Sylvain. Et ça démarrait très bien, des singles top, du caillou mais pas trop, des petites montées, des descentes techniques mais pas trop engagées, une programme parfait pour le nouveau et son vttae semi rigide frôlant les 25kg.
    Et oui, je dois préciser que j’ai eu un peu peur de valider ma présence : est-ce que le terrain ne serait pas trop cassant ? est-ce qu’il y aurait des portés à faire ? est-ce que j’aurais assez de batterie ? Mais après quelques chambrages, … Marc m’a rassuré et j’ai foncé.

    La première heure s’est donc parfaitement déroulée, tous les Riders avaient la banane, et c’est à ce moment-là que Sylvain a dû se dire qu’il fallait quand même valider l’intégration du nouveau venu par un petit test maison. Il a donc appuyé sur la touche bizutage du gps, qui sans attendre lui a affiché la trace parfaite : un single en direction de la crête.
    C’est plein de confiance que j’ai pris sa roue en direction du somment. Mais après 2, 3 virages, la végétation a commencé à se densifier, le chemin à se raidir avec des successions de marches, nous obligeant à descendre de nos montures et pousser, porter, pousser, porter, … Arrivés au sommet j’ai commencé à douter, et mes bras aussi d’ailleurs.

    Maintenant place à la descente, et c’est en voyant le sourire affiché par Julien, que j’ai compris que ça allait descendre ! En effet cailloux à gogo, pierrailles, marches, sauts, ça envoie. Malheureusement la limite du matériel, mais surtout la limite psychologique m’ont fait descendre du vélo quelques fois mais entier à l’arrivée.
    Arrivée d'ailleurs saluée par un joli lancé de cailloux de la part de Julien, telle la sortie des mariés sur le pas de l’église. Etant en bas depuis une heure il fallait bien qu’il passe le temps !!

    Une fois tous remis en selle, direction la Vigie pour rejoindre le point le plus haut de la sortie.
    Nous empruntons une voie large mais pentue, je me dis que c’était le bon moment. Olivier roulant à mes côtés, je tente l’ouverture "tu veux essayer mon vttae ?" Bingo ! On échange les montures et deux tours de pédales plus tard il avait pris le large. Bonne occasion pour moi de retester le musculaire mais sur une bien belle monture, le tout nouveau Trek. Impressionnant !
    Petite pause à la Vigie pour admirer la vue, les nouveaux vélos, faire des pauses de stars, manger un morceau, et c’est reparti pour la descente.

    Maintenant que je savais à quoi m’attendre, je me suis dit il faut lâcher un peu, et je dois dire que ça allait nettement mieux. Tout s’enchainait bien, j’arrive à passer certaines cassures, à garder en visu les autres Riders, sauf Marc et Julien bien sûr, mais à la sortie d’un virage, tout le monde à l’arrêt !
    La vitesse du nouveau Trance de Marc était telle, que par je ne sais quel phénomène physique ses jambes se sont allongées, et son genou venu buter avec violence dans la potence. Une énorme frayeur mais le vélo n’avait rien :) Moins évident pour le genou du pilote émérite :( …. Après une pause pour voir si le genou allait tenir, une prise de paracétamol (merci Olivier) et nous voilà repartis, … enfin presque car les rochers de la Clape ne semblaient pas accepter de voir Marc les dévaler avec ses énormes roues 29 ‘’, et c’est finalement un d’entre eux qui a réussi à attraper la jante et le pneu arrière du Giant pour un nouvel arrêt forcé. Le désarroi se lisait sur le visage du Maestro … mais la solidarité du groupe a pris le dessus. Séance réparation pour les uns, casse-croute pour les plus affamés, essayage vélo pour Julien (2ème test électrique du jour … yes) et l’occasion pour moi de tester le Spé et là j’avoue avoir été conquis …
    Pause terminée nous repartons pour une remontée. Marc grimace à cause de la douleur au genou, je culpabilise car je sens bien que je suis son chat noir, après l’épaule à Eaunes, le genou à la Clape. Je sens que c’est le bon moment pour tenter une ouverture, et là je me lance : « Marc si tu veux je peux te passer mon vélo pour la montée ? »
    Avez-vous déjà lu des bds de Tintin ?
    https://www.pausecafein.fr/images/thumbs/e/4/1/7/1/e4171ba1c84027d46691b1124b7d43446a91d169-origines-insultes-etymologie-histoire-injures-image10-thumb.jpg

    J’ai compris qu’il en faudrait vraiment plus !

    Et nous continuons la sortie en laissant Sylvain nous guider, et de nouveaux il enchaine les nouveaux singles, en appuyant sur la fameuse touche de temps en temps.
    Je tente de savoir si la sortie validera mon intégration ? Et collégialement la meute de répondre oui mais tu fais le compte rendu de la sortie …

    Le temps se gâte et les premières gouttes se font sentir.
    Il n’en faut pas plus à Julien pour dire basta et amorcer le retour au parking.
    Le groupe tergiverse, on suit Julien ou on tente une dernière montée. Mais Julien est déjà loin !
    Donc Marc et moi-même décidons de suivre Julien, tandis que Sylvain, Olivier et Jérôme partent pour une nouvelle ascension.
    Mais il ne fallut pas plus de 2 minutes pour comprendre que le choix de suivre Julien était la bonne option (ou pas !). Bref pas le temps de développer, la pluie battante, le vent, nous rince.

    Nous voilà dans la voiture complètement rincés, Marc en jean aussi lourd que mon vélo, Julien en tenue d’Adam. Retour à la maison !

    Bilan de la journée, à peine 30kms et 700m de positif mais de bons souvenirs, et qui sait peut-être la validation de mon Intégration …..

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  • Lézignan 20/09/2020

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    Voici un CR bien tardif sur notre sortie de Lézignan (Corbières) avec le club local, Vélo la Fumade
    Apres quelques tergiversations sur notre sortie dominicale c'est finalement la proposition de Julien (aller rouler avec le club local) qui sera retenue.
    Au départ 4 Biclous (Christophe, Marc ,Julien et votre narrateur) pour un rdv à 08h00 sur place. Pour arriver à 08h00 à Lézignan faut se lever très tôt , trop tôt à mon gout , et dormir vite et je ne dors pas assez vite ce qui me rend bougon au réveil. On arrivera à 08h03 mais faut encore prendre le remps de se préparer car la petite troupe de "La fumade" est déjà bien prête et nous attend patiemment (merci à eux). Et moi quand je dois me préparer rapidement je deviens doublement bougon. Partant directement de Lézignan j'etais fort intéressé afin de savoir s'il y avait des possibilités de terrain qui nous étaient inconnues entre l'Alaric et Conilhac tout proche. Eh bien non car c'est bien sur Conilhac que nous sommes partis donc pas de nouveau parcours en vue. La nuit ayant été très pluvieuse on aurait pu craindre quelques portions boueuses mais là-bas le sol absorbe l'eau comme Marc la bière c'est a dire qu'il n'en reste aucune trace , on sait pas où elle passe mais elle disparait dans les entrailles du sol ou de l'intestin de l'individu susnommé. Peut être que lors du déluge il a été constaté quelques flaques à l'époque. Je vous passe les détails de notre parcours sur les singles de Conilhac qui restent toujours autant agréables à rouler même si nos deux enduristes ont dû quelque fois trouver le temps long. Le club de "La fumade"est une joyeuse troupe très hétéroclite mi musculaire mi "assistée" avec quelques jeunes bien techniques surtout sur les passages bondissants (sauts) . Sinon question technique j'ai pu constater que n'ai plus beaucoup d'appétence pour le technique, je manque clairement de convictions sur le sujet. J'ai clairement plus envie d'aller appuyer sur les pédales que d'aller m'éclater, au sens propre, dans le raide et le pentu.
    De retour à notre point de départ on a tenté, sans grand succès, de nous faire notre petit tour perso . On a tournicoté dans le coin sans réellement savoir ou aller, cela ne restera pas dans les annales du VTT.
    Sinon aujourd'hui 27 septembre on s'est fait une jolie sortie de route dans le coin (avec 5 biclous + 1 invité) où l'on a grimpé tous les raidards connus. Pas de bagnoles à prendre ni besoin de se lever tôt, j'étais nettement moins bougon et en plus cela m'a laissé le temps de faire le CR de la semaine derniére.

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  • SOREZE (St Férréol) 13/09/2020

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    RDV gare de Muret a 7h00,.
    Sylvain arrive (OUI !! le prez !!!), j’hésite à faire une révérence (fayot !!).

    On charge le vélo dans le coffre et nous voila partis. A peine arrivés sur la commune de Sorèze (2836 habitants en 2017, 6km de Revel, merci wikipedia) nous chaussons les éperons, on chevauche nos montures respectives et c'est parti.
    D'entrée de jeu une première grimpette de 300-400 m de D+ histoire de se chauffer. Comme pour la majorité des ascensions de la sortie le chemin est large et ombragé, l'angle est raisonnable: familiale on vous dit !
    On profite du panorama, nous sommes surpris de voir un immense trou dans la falaise opposée: une carrière.
    La proximité d'un site archéologique (oppidum de Berniquaut) ne nous détourne pas de notre trace GPS: notre soif de culture ne peut pas lutter avec notre envie d'attaquer bille en tête les 300m de D- qui arrivent (l'affirmation est sujet a interprétation !!). Bref on descend par les bois dans un petit single qui peut s’avérer piégeux (racines, pierres, petite petite marche !) mais très plaisant.

    Le reste de la boucle sera globalement du même acabit, à savoir des montées de 300-400 m de D+ et des descentes dans des mono-traces ludiques. Quelques passages goudronnés (principalement en montée !!) sont également présents sans être trop pénalisants (la liberté des uns s'arrête là où commence ...le bitume !!!).
    La troisième descente, vers Sorèze, est plutôt looonnnngue comparée aux autres mais toujours aussi chahutante !!
    Nous repassons devant la voiture et repartons pour la dernière ascension : de la route puis un chemin forestier qui longe un petit cour d'eau à la fraicheur bienvenue (il est plus de 12h00 et la température grimpe !!). Arrivés en haut, nous surplombons la carrière citée plus avant. La dernière descente s’avère légèrement plus pentue que les 3 précédentes et permet de finir en beauté.

    Voila ma p'tite dame: 36km et 1300 de D+ net égoutté sur la balance.
    Familiale !!

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  • Labruguière 23/08/2020

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    Pas de remontées mécaniques sur le site de Labruguière, désolé OlivierD! Notre virée au Bike Park de Saint-Lary est encore reportée pour cause météo.

    En compagnie de Marc et OlivierD, une bonne occasion du coup de réviser nos classiques dans la forêt de Montaud. Le temps est idéal dans le 81, nuageux en matinée mais pas trop chaud, Let's go!
    Au départ de Caunan (pour ceux qui connaissent pas, c'est tout en bas dans la forêt), j'organise un plan dans ma tête : ordre des spéciales "le Goulet", "la Locale", "la Montaud", "les Souches", "les Siouses" et "la Resse" pour revenir à la voiture. Autre objectif, celui de performer ! Améliorer quelques chronos personnels dans les montées et descentes. Nous partons sur un bon rythme avec Marc, là encore avec un objectif supplémentaire, celui de cramer d'entrée OlivierD qui n'aime pas partir fort. Il a déjà très chaud en haut des Thermes, c'est plutôt bon signe...Le départ du"Goulet" est encombré de pierres et pas mal creusé mais tout le reste est propre. On enchaîne par "la Locale" où je vais perdre du temps en prenant le mauvais chemin, demi tour pour enrouler la marche (balisage rouge il faut s'en souvenir). La portion suivante est fantastique avec une succession de virages où tu peux monter selon tes envies à différentes hauteurs sur les talus, frissons garantis !
    Dans la 2ème liaison j'accélère un poil pour rejoindre à nouveau la liaison portage qui porte mal son nom puisque Marc détient déjà un trophée. Il l'a passé dans la 1ere montée, cette liaison coupe entre 2 pistes en 2 parties. Je ne l'ai jamais passé à vélo mais voilà un objectif de + à réaliser. Sur les conseils de Marc, l'idée est simple mais très efficace : rouler très lentement pour récupérer, parfois à la limite de la perte d'équilibre pour permettre de relancer quand il faut. Du Track stands en position assise, une technique super cool! Tu fais moins d'efforts que si tu pousses le vélo à la sortie.
    OlivierD a faim, je lui propose de manger en bas de "la Montaud". Une tuerie cette SP, l'excellent boulot réalisé par l'équipe BMR cette année. A la pause déjeuner, un jeune couple avec un enfant s'équipe avec 2 VTTAE. Mais ne manque t-il pas un vélo? Que dalle le père qui porte le petit garçon sur le cadre avant et la mère qui suit en dilettante, magique!
    "Aller on a pas le temps là", on rejoint à nouveau la liaison portage pour la 3ème fois. On a repéré un peu plus loin un autre départ qui parait plus lisse vue d'en haut. Comme je suis en manque de spectacles en cette période difficile vous le savez, je vais faire un petit Show. 3 ou 4 tentatives nécessaires pour réaliser cette vidéo. J'ai planté la pointe de ma chaussure gauche dans une racine provoquant cette chute ridicule. mais comme on dit "le ridicule ne tue pas" marrez vous bien bande de nazes...


    "Les Souches" une spéciale ludique nous permet de rejoindre "les Siouses". On déniche au passage un sentier Black Mountain *** avant de consommer "les Siouses" toujours à fond! De la cabane à Laurent nous remontons la piste pour le départ de "la Resse" dernière descente du jour (que j'ai déjà faite seulement 2 fois en 2018). Tout schuss dans le final qui suit le ruisseau de la Resse en 2mn48.

    Alors Bilan parlons chiffres pour le fun : Je comptabilise 8 sorties à Labruguière. j'ai réalisé 28 nouvelles performances sur 35 segments d'après Strava, soit 80% de progression sur 37km et 1600 D+. Un grand plaisir de rouler sur un bon rythme donnant du dynamisme même si on s'en tape des chiffres. Question : cette sensation de Flow dans les montées nous serait-elle devenue perceptible ?
    See you

  • Albine 16/08/2020

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    « Quo vadis ? » auraient dit nos amis romains… Nous sommes quatre en ce dimanche matin devant chez moi en train de charger nos vélos dans la voiture de Jérôme : Jérôme, donc, qui a eu la bonne idée de suivre sa voiture, OlivierM, qui a réussi à reprendre son vélo à OlivierD, Julien, qui est rentré de ses vacances dans le Var et moi. Quatre oui, mais sans destination puisque les caprices de la météo nous laissent perplexes et plus qu’indécis sur le choix de la destination du jour.

    Après de nombreuses hésitations et de non moins nombreux échanges verbaux sur l’évolution probable du temps dont je ne vous raconte même pas la portée philosophique, après avoir envisagé Ancizan, Lagrasse, Citou, la Lune, Mars… nous finissons par jeter notre dévolu sur Albine. Ça tombe bien, ça fait longtemps que plusieurs d’entre nous veulent y aller et Météo France n’y annonce pas de pluie.

    Direction Toulouse donc puis Mazamet, passage obligé pour rejoindre Albine. Oui, mais voilà, au fur et à mesure que nous nous rapprochons de notre destination, le temps se brouille (« mortecouille ! » diraient nos amis moyenâgeux). Il bruine et le plafond est très bas (est-ce lié à la présence de bretons d’origine dans nos rangs ?). Les prévisions de Météo France seraient-elles parfois imprécises ? Nous sommes donc très inquiets et reprenons de plus belle nos tergiversations sur la  modification éventuelle de notre destination sauf que nous discutons beaucoup, mais comme aucune décision n’émerge, nous nous retrouvons finalement sur le parking à Albine. Ceci dit à Albine, il ne bruine plus et même si le plafond nuageux est toujours aussi bas, nous décidons de tenter le coup : « alea jacta est »  diraient les mêmes amis romains qu’au début.

    Comme il est déjà tard (10h00…), nous choisissons une petite variante à la trace GPS en faisant l’intégralité de la montée sur la piste : 600 de D+ depuis Albine jusqu’au parc éolien. Nous rentrons dans les nuages en cours de montée et le temps est humide et brumeux (on ne voit pas même les pales des éoliennes), mais pas de pluie à proprement parler. Nous laissons aussi de côté les 60 de D+ qui nous amèneraient au roc de Peyremaux puisque de toute façon nous n’y verrions rien, et prenons un petit chemin en travers dans la forêt qui ondule en parallèle de la piste : un régal, le sous-bois est juste magnifique et la brume donne une ambiance fantastique à tous les sens du terme (voir photo ci-dessus).

    Ce petit bijou nous amène à la première descente baptisée « le Poul » : on monte dans l’extase avec un terrain à dominante terre tourbeuse et moelleuse à souhait avec certains passages bien dans la pente et des petits sauts à la faveur des quelques rochers qui passent par là, un grip et des appuis de malade, le tout donnant l’impression d’être 100% naturel. Sur le bas c’est plus sec mais avec un flow exceptionnel et des virages relevés en veux-tu en voilà. C’est beau, rien que d’y repenser, l’émotion me submerge.

    Nous débouchons sur un petit chemin qui suit le ruisseau de Candesoubre où nous arrêtons manger non loin d’un petit trou d’eau idyllique où les truites nagent tranquillement dans l’eau cristalline : nous avons bien envie de les imiter, mais nous avons oublié nos maillots et nous ne voulons pas les traumatiser.

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    Nous repartons donc pour une petite liaison chemin puis piste qui nous amène au départ des spéciales à l’intersection entre la D88 et la route de Sales. Au programme une montée (un peu moins de 200 de D+) par une piste que l’on fera deux fois et deux descentes : la COVID (oui, bon c’est d’un goût discutable mais c’est comme ça qu’elle s’appelle sur STRAVA), bien dans la pente et la Dressounette tout en flow : rien que du bonheur, je n’en dirais pas plus, les mots étant incapables de décrire nos impressions.

    Petite remontée pour atteindre un embryon de spéciale, très courte donc mais très sympathique (la Noiraude) puis nous remontons par la piste pour rejoindre la dernière descente (descente à Loïc, toujours d’après Strava) qui nous ramène sur Albine.

    En résumé 36 km et 1480 m, une nouvelle découverte d’un terrain de jeu fantastique avec un potentiel énorme (bravo et merci à ceux qui l’aménagent et l’entretiennent!), des pistes que nous n’avons pas pu tester (il faudra revenir !) et le tout bien sûr dans la bonne humeur habituelle des Biclous.

    PS : et dire que pendant ce temps là, il y en a qui font de la route…

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  • Tarascon / Col de Grail 02/08/2020

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    Sur une invitation d'Olivier à rejoindre un groupe connu de Plani-Cycles, on se retrouve à 8 sur le parking à la sortie de Tarascon: Olivier, Marc et myself, Sandra et Jean-Mi célèbre couple de vététistes au top, Pascal et Sylvie (en VAE) ainsi que Stéphane. Au menu 40 km et 1500 D+ du genre une grosse montée et on descend. Temps brumeux mais sans pluie parfait en comparaison de la canicule des jours précédents, cela s'est même dégagé ensuite. Un très beau single ondulant (un peu dur à trouver) sur 7 km pour sortir de Tarascon le long de la rivière Vicdessos (<- minute culturelle) jusqu'à Capoulet et Junac et ensuite 15 km de montée sur une route en suivant la rivière Siguer puis sur une piste pour gagner 1000 m de D+: ça se fait assez facilement, pourcentage régulier, en épingle au début donc pas trop monotone (tout en flow quoi comme dirait Julien ha ha ha). Le camarade Olivier a pu voir que le vélo de Olivier M. c'est qd même un camion à tirer.... Arrivé au col de Grail tout embrumé (le col pas nous), petit graillou (forcément) et hop 1000 m de D- d'un coup : de la descente rapide sans grosse difficulté technique, pas de marches ni de caillasse mais bien nettoyée, tout en enfilade, des enchainements d'épingles, un très grand pied, que du flow quoi (cf citation ci-dessus). On a même eu droit au goûter à Lercoul où nous sommes passés c'était la fête du village, nous avons été cordialement invités à déguster le sucré/salé! Pour terminer, retour à partir de Laramade via un single d'enfer, très énergivore car plein de petites bosses et des cailloux partout, un peu pénible au début mais roulant ensuite. Et retour en beauté par le beau single pris au départ et qui nous a pompé nos dernières forces (forcément s'il ondule à l'aller, il ondule au retour, vous me suivez?). Pour finir dignement, une petite bière que nous avons ingurgité tout en flow (cf citation ci-dessus). On reviendra c'est sur, parcours faisable en VAE et pour des candidats pas forcément très techniques.
    Philippe

  • Fabian Bike Center 26/07/2020

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    Comme nous aimons bien Saint Lary et ses environs, et après avoir été conquis par les spéciales enduro d’Ens le WE dernier, Julien et moi avons décidé d’aller goûter au Fabian Bike Centre ce WE. En bon pourvoyeur de traces, Julien nous en avait déjà parlé bien sûr, mais les shapeurs de Joe Bike (location et école VTT à Saint Lary) nous en avaient également dit du bien le WE dernier.

    Je passe récupérer un Julien à l’œil vitreux chez lui à 7h15 et malgré mes efforts pour le maintenir éveillé (musique à fond et en plus, je chante) il parviendra à dormir une bonne partie du trajet. Il faut dire qu’il semble avoir eu un samedi difficile, mais je n’en dirai pas plus… Et nous arrivons sur place sans encombre vers 9h00.

    Bon d’abord, situons le lieu pour ceux qui ne connaissent pas Fabian, c’est juste après Tramezaïgues. Pour ceux qui ne connaissent pas Tramezaïgues, aussi incongru que cela puisse paraître, c’est après Saint Lary, sur la route du tunnel vers l’Espagne avant Aragnouet. Bon, pour ceux qui ne connaissent pas Aragnouet, ça serait bien de se renseigner un peu…

    En plus il faut s’arrêter un peu avant Fabian, au niveau du Pont du Moudang. Petit endroit très joli au bord de la rivière avec plusieurs activités : canoë, mais aussi et bien sur VTT puisque c’est là le camp de base du Fabian Bike Center.

    Alors là déjà ça sent bon, tout a l’air bien indiqué, on trouve un panneau d’information avec toutes les pistes (voir photo ci-dessous) et le fléchage FFC est bien présent.

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     Il y en a pour tous les goûts avec deux vertes (dont une baptisée Draisienne, parce que c’est important d’apprendre tôt), un pumptrack et au programme pour nous 3 spéciales, une bleue (la Goupil), une rouge (la Classic) et une noire (la TNM Trail). A noter que toutes ces pistes ont été créées par Mountain Lines (merci !), comme celles d’Ens.

    Et il y a les montées qui vont avec bien sûr. En fait, la montée plutôt puisqu’il n’y en a qu’une.

    Parlons-en d’ailleurs, la montée en question se fait sur une piste mais qui devient rapidement très raide sur environ 600 m que nous ferons à pied en poussant le vélo, 4 fois. Heureusement la fin de la montée présente des % plus abordables. Chose importante également, la montée se fait essentiellement à l’ombre des arbres.

    Les départs des 3 pistes sont très proches les uns des autres : on trouve d’abord la Goupil (bleue), puis la Classic (Rouge) et enfin la TNM Trail (Noire). Nous décidons d’attaquer par la rouge pour nous chauffer un peu.

    Alors mes amis, comment dire : c’est beau. Déjà le cadre offert par cette foret de montagne est fantastique mais le travail qui a été réalisé sur ces pistes est juste merveilleux : du flow, des bosses,  des virages relevés découpés au rasoir, le tout avec la pente qui va avec une rouge… je pense que j’ai gardé la bouche ouverte en signe de béatitude tout le long de la descente… c’est que du bonheur, même si je sens que la piste a beaucoup plus à donner que ce que mon niveau me permet de lui prendre. Je freine trop, je « m’arrête » dans les virages, je suis trop court sur tout les sauts, mais le shapage est tellement réussi que c’est super bon quand même.

    La rouge (et la noire aussi d’ailleurs) s’arrêtent un peu plus haut que la bleue qui descend jusqu’au point de départ. En fait elles s’arrêtent au pied du raidillon. Deuxième montée donc pour aller chercher la noire, la TNM Trail.

    Ben toujours pareil, quel travail réalisé par Mountain Lines ! C’est un peu plus engagé et technique que la rouge mais rien d’infaisable. Je pense que c’est même moins technique que les noires d’Ens mais le potentiel est là et c’est encore notre niveau qui nous limite, sans pour autant nous empêcher d’en profiter et de prendre un pied monumental.

    Bon, une nouvelle montée et nous allons essayer la bleue. En haut, je dis à Julien que vu le niveau de plaisir pris sur la rouge et de la noire, nous risquons d’être un peu déçus par la bleue.

    Oui, ben tiens que dalle, la bleue c’est du flow à n’en plus finir avec des petites bosses partout, toujours des virages relevés savamment travaillés et avec une vitesse inversement proportionnelle à l’engagement (oui, je sais c’est une expression bien compliquée pour dire qu’on a enfin lâché un peu les freins…). Bref, là encore, nous sommes bluffés et carrément extatiques!

    A ce stade-là, nous sommes déjà comblés et prêt à fonder un culte dévoué à l’adoration de Mountain Lines (oui, je sais j’exagère un peu mais c’est pour dire tout le bien que nous pensons d’eux).

    Après un petit repas au bord de l’eau et un tour sur le pumptrack (dédicace à Sylvain), nous entamons donc une 4ème montée avec dans l’idée de faire un combo première partie de la rouge / deuxième partie de la noire. En effet, à l’instar de leur départ, les tracés des pistes sont relativement proches et permettent le changement de l’une à l’autre à la faveur d’un croisement avec la piste de montée. Deuxième passage donc et déjà, je me sens plus à l’aise et forcément, l’augmentation du plaisir va avec… Quel pied cela doit être avec une bonne connaissance de la piste !

    Conclusion, faut qu’on y revienne. Vite !

    Nous finirons par la piste verte la Good Mood, parce nous voulions tout essayer, et bien pareil avec peut-être 20 m de dénivelé, ils ont réussi à faire un truc hyper abordable pour les enfants mais quand même avec des petits virages relevés et des petites bosses, bref du vrai VTT quoi ! C’est mignon comme dit Julien.

    Voila, vous l’avez compris, c’était très bien. Moi, j’y retourne quand vous voulez.

    Merci encore à Mountain Lines et merci à Julien pour sa toujours agréable compagnie. Quand il ne dort pas.

    23 km et 1230 m de D-.

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  • Ens 19/07/2020

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    Sortie à 4 (OlivierM, Julien, Marc et moi même ) au village d'ENS pour découvrir 3 traces d'enduro. J'inaugure mon nouveau porte vélo on charge les vélos puis direction St Lary selon les envies de Julien qui souhaite nous faire découvrir 3 traces, pas du côté des remontées mécaniques mais juste en face avec le dénivelé positif qui se fera avec nos simples pédales. La journée débute un peu mal car avant d'arriver sur St Lary en repartant de la boulangerie mon nouveau porte vélo vient chatouiller un arbre. Celui -ci se met en travers et par la même occasion casse la patte de dérailleur du Ralon. Olivier nous explique qu'il venait d'acheter 2 nouvelles pattes de rechange qu'il préfère garder à Muret au cas où. Nous décidons de louer un Santa Cruz par contre le gérant du magasin ne souhaite pas le prêter à un bourin. Ca tombe bien sur le podium des bourins je ne sais pas si Olivier est en première place où moi quoi qu'il en soit il est sur le podium.10 h15 avec beaucoup de retard et de tergiversations nous commençons l'ascension jusqu'au village d'Ens en plein soleil à la sortie du village avec un D+ assez costaud nous continuons sur une prairie avec les vaches en premier plan et une superbe vue plongeante sur St Lary. Nous longeons la forêt jusqu'à la O'BRO (il me semble) une noire d'entrée même pas peur. Je vois mes compagnons du jour commencer à mettre les protections les miennes sont bien rangées à la maison je descends à poil. Comme d'habitude Marc nous ouvre la voie et découvre les petits pièges afin qu'on ne prenne pas trop de risque. Les premiers virages en lacets tout en glisses nous donnent le tempo au top certains passages sont assez raides mais tout se passe à merveille . Marc évite de justesse un Otb, Olivier laisse une petite marque sur son vélo de loc car le rocher était un peu mal placé, une sortie tout droit qu'on verra dans la vidéo. Les shapeurs de St Lary sont au top car le travail est magnifique. Certains passages à 45 % un régal. Les petits sauts sur pierrier à la fin ne sont pas exploités car notre guide préfère assurer. Une double qu'on n'a pas fait, gare à celui qui si lance car des petits picots vous attendent si vous êtes mauvais.
    La schistaule deuxième noire tout aussi technique au coeur d'une forêt variée des passages aussi à 45 % et du flow du haut en bas un peu plus facile que la première mais avec la vitesse on peut se pièger. Un passage sur du schiste je présume et taule car il a du y en avoir beaucoup sur divers passage car on peut prendre beaucoup de vitesse avec des telles pentes.
    On termine par la rouge La Classique d 'Ens, du flow du flow et beaucoup de virages relevés du plaisir du début jusqu'en bas envie de lâcher les freins tellement on se sent bien.
    Alors trois pistes distantes de 500m environ mais 3 descentes d'enfer pas identiques du tout et un travail fantastique merci au shapeurs de St Lary .
    Le seul bémol c'est pour ma part ces 3 montées identiques sur route (avec un d+ assez fort vers la fin )sachant que la dernière je suis passé par un chemin pédestre, qui ne monte pas jusqu'au village mais qui m'a permis d'être à l'ombre et avoir pu faire une variante.
    La sortie se termine au bar avec une bonne bière pour clore cette excellente journée.

  • Bike Park Loudenvielle 05/07/2020

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    1er week-end de Juillet, c'est l'ouverture des bike park. je suis chaud patate et seul Marc est dispo pour aller tester le fameux nouveau site dans la vallée du Louron. Sur le papier cela promet: 26 pistes enduro accessibles au départ de la télécabine "Skyvall" et le télésiège "Privilège". Sur le smartphone, une belle application intuitive "Louron bike & trail" qui décrit les pistes. Une communication massive sur les réseaux sociaux et sur internet également. Ils nous vendent du rêve! de la magie même sur la piste "la Magic Line" seulement pour 25 euros. Trajet 1h30 depuis Muret, sur place le parking du Skyvall est encore gratuit. En achetant les forfaits, on nous informe que le télésiège "Privilège" ne démarre pas. Un problème technique qui va peut-être se résoudre dans la journée. Le Skyvall seul coûte 20 euros + 5 euros le Privilège. On prend l'intégral on verra bien. Tiens, on croise Vincent notre guide Lotois qui a fait le déplacement pour plusieurs jours.

    Bon alors ces pistes, verdict : je vais vous la faire courte car je commence déjà à m'énerver et que j'aime pas trop dire du mal. Je vais éviter de lyncher ce site en plus au nom de VTT Muret. Sauf que ces pistes enduro ne sont pas à la hauteur. Ouvrir un nouveau site c'est très bien, multi activités qui plus est(parapente, randonnée, trail nautisme, escalade...) mais attention une mauvaise réputation est vite faite. "Il faut pas prendre les gens pour des ...", excusez moi le ton monte dans la station. Je ne peux que vous parler des pistes du bas, on les a quasi toutes faite car le télésiège du haut restera fermé pour le 1er jour d'ouverture : c'est pas très professionnel mais ça peut arriver, pas de chance!
    Donc les pistes du bas, beh c'est pourri ! peu d'entretien. En réalité ce sont des chemins balisés c'est tout, ils sont coté comme la FFC : sur les pistes vertes tu pleures ta race, tu t'ennuie plus que lorsque tu peins ta façade extérieure! Seule la piste "Skyvall" est shappée, des virages relevés à gogo et puis c'est tout! pas une table, rien tu restes à terre! et prudence car elle est déjà bien défoncée début juillet!(seule piste que j'ai filmée d'ailleurs). Payer 20 balles pour ce système ? Ces pistes sont autorisées aussi pour les randonneurs : bien çà! c'est très intelligent. Bon j’arrête là, çà sert à rien.. Même si les 3 pistes du haut de la station en valent surement la chandelle(enfin il faut pas que le télésiège tombe en panne et il reste ouvert seulement les mardis, jeudis et dimanches!) perso je passe mon chemin et je désinstalle aussi l'appli. A 14h on plie tout et retour à la casbah.

    Moralité, si un jour tu quittes l'autoroute à Lamnemezan et que tu arrives à Arreau. Tu continue tout droit, pas à gauche et tu t’arrêtes à Saint Lary. Ça te coûtera bien moins cher et les pistes te donneront le smiley.
    See you

  • Raid Lozère Ardèche du 15 au 19 juin 2020

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    Un petit CR vite fait pour intégrer les 2 vidéos du raid sus-nommé organisé par Ardèche Vélo (continuation des raids des années précédentes dans l'Estérel, les Pyrénées et l'Ardèche). 5 étapes en itinérant de Florac à Berias-et-Casteljau , 210 km, 4800 D+ (les traces sont sur Strava). Un temps miraculeux sans pluie après la tempête de la semaine précédente d'ou quelques sentiers ruisseaux. Les gorges du Tarn up and down, le Mont Lozère, des fleurs partout, des boules de granit, des grandes étendues, des belles descentes, un hébergement au top, un patrimoine lozérien extra etc etc etc....
    Qques photos du raid (à venir par Marc)

    Et les deux vidéos d'à peu près 9/10 mn (J1/J2/3 et J4/J5)



    Yo z'y va

  • Mezens bis 21/06/20

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    Un spot que je n'avais jamais eu l'occasion de rouler aux portes de Toulouse : la forêt de Buzet.
    Une première ébauche vendredi après midi en compagnie de GuillaumeF et son pot Nicolas muni d'un gros Vélo : un Rocky Mountain Slayer en parfait état. Un peu moins le bike de Guillaume, hein! Au départ un pneu à plat, une chaîne absente oups! et son câble de tige télescopique dénudé. Nous avons tout de même pu partir de Buzet après un achat modéré : 35 balles la 11 vitesses. Ils connaissent très bien le coin et grâce à eux, j'ai pu déjà apprécier ce terrain de jeu similaire à Eaunes mais qui ne l'est pas : Le sapin fait toute la différence, c'est pas celui d'Ariegenduro certes mais il incite quelques jeunes Shappeurs fous à limer les pistes.
    Je voulais donc approfondir cette belle découverte ce dimanche matin, Marc étant disponible qu'en matinée aussi. Jérôme et son pot ont finalement eux opté pour Eaunes. Lets go! Au péage de l'Union, barrage de flics, Marc leur répond "1,2,3,4,5". Il est négatif (ouf) malgré ses ébats de la veille...Il faut 45mn pour rejoindre le petit parking de l'école de Mezens depuis Muret. Il est 7h45 on a prévu de rouler jusqu'à 11h. J'ai préparé quelques traces antérieures de GuillaumeF + celle de vendredi. 3 descentes supplémentaires. Je vais toute vous les citer car j'aime savoir où je roule, ce qui permet aussi de les retenir pour l'avenir : la boucle des cochons pour s'échauffer, la XXL(la dernière descente de vendredi) qui débouche sur la piste"Las Caillas" vers Buzet. Ensuite l'ADN qui porte bien son nom puisque Marc y laissa son empreinte. Un pneu avant trop dégonflé, c'est pas idéal pour le grip! Belle pelle encore ce coups ci dans un virage. Bravo Marc, au moins tu tombes en descente ça sert à quelque chose. Moi je me suis rétamé vendredi dans une liaison plate à cause d'une putain d'ornière. Aïe la terre râpe. On continue par la Fast, un champs de bosses, où Marc comprendra enfin qu'il est tant de regonfler son pneu avant; il faut le temps que ça monte au cerveau (note de l'intéressé). Belle remontée par la Z entre les sapins donc. Petit intermède sur les Huttes 1ere partie puis direction la Combe (la 1ere descente de vendredi) qui finit par une double stratosphérique en construction (environ 8 mètres de long dans le vide, mon dieu...). On va rajouter les Pommiers, joli sentier avant de remonter et revenir sur Mezens par la très belle spéciale, du flow svp! Les cloches sonnent il est 11h, Perfect, 25km et 800 de D+!

    De retour à Muret pour midi, la journée n'est pas finie. Un très bon déjeuner m'attend pour la fête des pères. Au menu Langoustes au barbecue, bananes plantain, rougail tomate avocat. Whatsapp sonne également : tous les biclous sont en fête. Magret, foie gras, côte à l'os, poulet rôti, pain perdu et de bons crus bordelais Graves, Pessac-Léognan, Loupiac. Franchement on est pas bien là ? Des belles journées comme on les aime, on en redemande encore, quel bonheur!
    See you

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  • Citou 20/06/2020

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    Sortie ce samedi avec Olivier D ses amis Sandra et J michel et moi même . Direction citou pour tester un vélo de location l'OCCAM.Le départ ce fait de l'abbaye direction une piste qui se monte facilement surtout avec le couple Jm et Sandra vainqueur du raid des 3 vallées en duo mixte. Je m'accroche à suivre Jm tandis qu'olivier reste avec Sandra pour papoter . La première descente se fait tranquillement vers Citou sans trop de passage technique assez joueur un délice. Première sensation avec l'occam pas flamboyante comme avec le spé de julien ou avec mon trek fuel mais sachant que le pilote n'avait pas bien dormi la veille cela peux s'expliquer. Deuxième monté toujours par la même piste pour aller chercher un peu plus loin une deuxième descente. Je décide de tester l'occam avec un handicap les pédales pas adaptées.De suite je ressens un vélo assez raide sur une piste partiellement caillouteuses ,nous allons commencer la deuxième descente avec devant nous des grandes dalles de pierres avant d'attaquer la forêt. De suite je suis surpris de l'occam comment ça se pilote ??? deux issues: un calvaire ou une orgie ça tient à peu de chose , à l'alchimie qui peut opérer entre le bonhomme et le vélo qui fait l'interface,pour ma part un calvaire un bout de bois raide le moindre cailloux te remonte dans le dos et pourtant un réglage de la fourche et du sag était fait en amont. Ce doit être pour ma part un vélo idéal pour un terrain meuble j'ai encore du mal à comprendre qu'un journaliste de Enduro tribe puisse nommer ce vélo comme un GRAAL car à l'hunanimité essayé par Jm c'est un MANCHE. Bien sûr il doit avoir des points positifs de bonne relance une vivacité d'un xc sens doute mais à mon age le confort prime. Très rapidement l'échange de vélo se fait. Nous arrivons de nouveau à Citou pour remonter par un autre versant et au bout d'une piste des policiers de l'environnement 6 armées chacun d'un pistolet nous expliquant les règles à suivre en nous interdisant de descendre une piste créer par le club local ATAC qui trace des singles dans des propriétés privés. Leurs messages: renseignez vous car vous êtes verbalisable sur toutes les parcelles privées l'idéal c'est de pédaler sur des pistes forestières ou sur de GR. Finalement nous avons pu poursuivre notre descente avant de réattaquer une troisième fois cette piste au soleil avec mon d'entrain mise à part pour notre couple. Olivier commence un peu à tirer la langue il ne peut plus tester la vivacité de ce vélo ainsi que le grip. Quatrième descente pour remonter en face vers l'antenne pour terminer par la dernière . Deux possibilité de départ: proche de l'antenne assez engagé ou deuxième un peu plus roulante . L'alchimie n'a pas opérer, les fesses d'olivier sont cuites à point ,le bonhomme choisi le passage le plus roulant et l'OCCAM dans tout ça retournera au magasin dès lundi car il n'a pas fait ces preuves. On ne critique pas ce vélo mais pour dire qu'il est supérieur au stump soit on n'y connait pas grand chose au vélo (peut être très mal réglé)soit ce rédacteur à été grassement payé pour pondre cette article. Bien sûr il doit être possible de s'adapter au qualité de ce vélo ce n'est pas sur 5 descentes qu'on peut juger un vélo quoi qu'il en soit les suspensions sont peut être trop raides pour ma part et je n'ai pas voulu chercher ces qualités car je privilégie le confort .Nous terminons par une bonne bière à l'ombre d'un arbre ce fut une agréable journée et ce test de vélo a était super rigolo total 1600d+ et 50km

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  • Douelle 08/06/2020

    Cournou 07 06 2020 4

    C’est à nouveau Julien, grand pourvoyeur de traces, qui propose la destination pour ce dimanche : ce sera le Lot.

    Comme OlivierM, Olivier D et Christophe sont allés rouler du côté de Villegly samedi (j’ai hâte de lire leur compte rendu d’ailleurs!), il n’y a que moi qui réponds présent.

    Julien propose une trace de JPR 31 (quand on parle de grand pourvoyeur !) « De Cournou à Douelle », qui part de Cournou donc et va jusqu’à Douelle (étrange, non ?). Et, Cerise sur le gâteau, Julien a contacté Vincent, le local qui nous avait déjà guidés lors de notre sortie à Mercuès, et qui sera à nouveau là pour nous accompagner.

    Départ de Muret maussade puisque sous la pluie, mais la fâcheuse s’arrêtera au Nord de Toulouse et le temps s’améliorera au fur et à mesure que nous nous rapprocherons de notre destination. Nous commencerons donc sous un ciel ensoleillé.

    Nous arrivons à Cournou un peu en avance et pour passer le temps, Julien initie un petit entrainement au wheeling sur le parking de la salle municipale. Bon, il avait juste oublié qu’il était en pédales auto…

    Nous retrouvons rapidement Vincent qui est à l’heure au rdv et un petit bout de route nous permet d’aller chercher notre 1ère descente (la Cournou DH1) dans la caillasse, courte mais sympathique, avant une remontée par un single plutôt raide vers le (joli) village des Roques où nous passerons plusieurs fois.

    2ème descente sur les gorges de Landorre (très belles) puis remontée vers Cambayrac plus tranquille par un chemin sous les frondaisons au milieu des arbres moussus (charmant ou plutôt « c’est mignnnon ! » pour reprendre une expression chère à Julien).

    3ème descente à nouveau vers les gorges de Landorre. Très sympa, même si Julien semble trouver son avant fuyant. Enfin, celui de son vélo surtout. Un surgonflage peut-être ? Nouvelle remontée par Les Roques, par la route cette fois-ci. D’après Vincent, il y a bien moyen de monter par un single, mais la dépense énergétique risque de ne pas être la même et nous optons « sagement » pour le bitume.

    4ème descente qui nous ramène sur la route de Saint-Vincent-Rive-d’Olt que nous ne prendrons pas mais que nous traversons pour aller chercher le chemin des Pervenches qui nous amène jusqu’au village susnommé (première amélioration de la trace proposée par Vincent). Effectivement ce petit single en faux plat descendant qui slalome entre les arbres est très joueur et cela aurait été dommage de s’en passer.

    Deuxième amélioration de Vincent pour épargner nos gambettes : étant donné que l’on va faire deux fois la même montée, on va la faire d’abord par le single et ensuite par la route alors que la trace de JPR prévoyait l’inverse. Ce qui va nous permettre de faire la 5ème descente (DH Croix de Cavanié), où je suis obligé d’attendre Julien ( ?) qui semble toujours avoir des problèmes de train avant, puis la 6ème descente (que l’on ira chercher un peu plus haut que sur la trace de JPR, toujours sur les conseils avisés de Vincent), dite des 20 Voltes (rien à voir avec les VTTAE pour reprendre ma blague pourrie), et qui gagne à être connue pour sa succession d’épingles. Julien, qui a trouvé l’origine de son avant fuyant (mauvais réglage de la position du levier de frein, comme quoi le diable est bien dans les détails) va beaucoup mieux.

    Petit bout du chemin des Pervenches à l’envers pour rejoindre la route que nous remontons à nouveau jusqu’aux Roques en délaissant la petite boucle à gauche de la trace de JPR pour nous réserver pour la suite. En effet, nouvelle amélioration de Vincent, au lieu de faire la liaison Roques/Cournou par la route comme sur la trace de JPR, nous prenons le travers des Roques qui, moyennant un léger détour nous ramènera sur Cournou en évitant au maximum la route.

    Alors le travers, c’est la spécialité de Vincent. Donnez-lui un travers et on voit son sourire s’élargir jusqu’aux oreilles. Puis après, on ne le voit plus, il va trop vite. Le travers, ça monte et ça descend à flan de causse avec des relances en permanence : c’est très joueur, avec de très beau paysages, mais c’est aussi très énergivore. Ben, ça n’a pas l’air de gêner Vincent outre mesure, puisqu’il fait tout ça à fond. Remarque, si j’arrivais à suivre, je ferais pareil.

    Petit passage à la voiture, petit sandwich et on part faire la deuxième boucle du côté de Douelle. Liaison par la piste (GR36) qui nous amène sur la 7ème descente en haut de laquelle Vincent nous dit : « il y a quelques bosses, là, j’aimerais que vous me montriez comment vous les prenez ». Eh bien, nous ne lui avons rien montré du tout puisque les bosses en question, doubles en l’occurrence, sortaient quelque peu de notre champ de compétence. On va s’entrainer un peu et on reviendra avec l’intégral et les protections hein ? N’empêche que cette descente est magnifique et bien travaillée : à refaire !

    Remontée (raide) vers la base de départ des parapentes avec vue sur le lot. Puis 8ème et (malheureusement) dernière descente vers Douelle avec du caillou, de la marche et du flow pour finir, bref que du bon.

    Dernière remontée, au début par la route de Mader (ancien village, si j’ai bien retenu les explications de Vincent, rien avoir avec Jean-Pierre au risque de décevoir Julien) puis par un travers (de porc, rajoutera l’amoureux des coustellous) parce que ça serait dommage de finir sans en faire un petit dernier.

    En bref, et en résumé (ce qui manque singulièrement de concision et n’amène rien du tout au propos), 50 km et 1560 m de D+ d’une très belle sortie avec de très belles découvertes dans un coin qui semble receler une multitude d’autres bonnes surprises du même acabit. Faudra y revenir.

    Merci encore à JPR31 pour sa trace et merci à surtout à Vincent pour le guidage, ses améliorations et son excellente compagnie. Et sa bière fraiche à l’arrivée aussi!

    Ah si, une dernière amélioration possible : Cournou, c'est un petit village très sympa mais il est en haut... Pour le moral, vaut mieux finir par une descente. A méditer pour la prochaine.

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  • Cabrespine 01/06/2020

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    Au départ de Cabrespine (11) en ce lundi de Pentecôte, 3 belles descentes dans les cailloux qui ont bon goût d'après Marcou.

    ‌Nous entamons notre ascension du Pic de Nore sur un bon rythme par la D112. Déjà arrivés à Pradelles-Cabardès nous quittons le bitume direction les éoliennes car le pic est sous les nuages. Nous poursuivons cette fois ci sur la voie romaine pour aller chercher la descente de la Crabo. Les premiers mètres dans la pente sont inquiétants. Inquiétude confirmée peu après dans un lacet, 1ere pelle de Marc. 2eme tentative réussie, moi je me défile cette fois-ci, ce passage rouge+ attendra un peu. Sinon cette Crabo, c'est du pur caviar avec un peu d'engagement(Marc va falloir aussi bosser le développé couché). De retour à Cabrespine nous changeons de vallée via une longue liaison piste vers Citou. La transmission de Marc bourdonne, ça grimpe sec et c'est long! Pause sandwich au dessus de Rieussec méritée avant de consommer la DH de Rieussec : Marc ne dégustera que la descente et quelques cailloux il est au régime : sur un mur en pierre d'environ 1m50, la réception l'a piégé. Grosse chute sans bobo(merci le casque intégral) mais qui me fait penser et dire heureusement que je ne l'ai pas suivi ce coups ci! Je sais pas trop pourquoi d'ailleurs j'ai flippé autant en reconnaissance on a évité un strike là. Marc se relève et réitère le saut, courageux le garçon ! Ça passe bien mieux sur la droite, attention il y a un arbre quand même. Sans complexe nous devalons ce single Audois jusqu'à Rieussec où les cerisiers sont toujours là. Dernière montée pour revenir sur Cabrespine et atteindre les 1600 de D+. Dur dur mais au bout du bout une 3eme descente nous sourit : une nouveauté "la Cabres". Elle tabasse, elle tape fort dans la caillasse. Je me rend compte à quel point ça me manquait les bons cailloux sous mes roues.

    ‌En conclusion, encore un très bon ride, des sorties qui se répètent, quelques chutes, que demander de + ? Même la pluie n'y pourrait rien Marc... video disponible ici.
    ‌See you

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  • Black Mountain 24/05/2020

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    Un come back attendu dans la Black Mountain ce Week-end avec un groupe solide : Marc, Jérôme, OlivierD, OlivierM, Christophe and me.

    Nous partons à 2 voitures direction Labruguière et la cabane de Laurent. Tous équipés de masques, va falloir s'y habituer c'est la règle : 3 personnes max par véhicule, masque obligatoire, justificatif de domicile, le casier judiciaire...J'ai contacté Yannick le président BMR la veille pour signaler notre venue. Il me fait part des dernières news sur le site, notamment du Shape dans la Montaud, "une tuerie, vous allez vous régaler " mais on ne demande que ça!
    Le terrain est un peu humide en matinée, prudence donc dans les racines. C'est le cas dans le début du "Goulet" qui ne gâche en rien le plaisir. Pour ceux qui ont la chance de connaitre cette spéciale, les 2 jumps sur les rochers ne sont plus qu'une simple formalité pour Christophe. Son nouveau bike lui donne des ailes. Ça fait plaisir! et ce mot plaisir je vais vous le mentionner à volonté. Beaucoup de plaisir à rider un peu moins dans les montées...j'ai du gérer en m'économisant dans toutes les montées, en gardant de longues distances de sécurité. J'ai pris aucun risque dans les liaisons portage, j'ai porté! looser. Jérôme lui les a roulées, une condition physique au sommet. Mais tenez vous bien, Marc l'a talonné durant toute la journée. Oui Marc va désormais très vite aussi dans les montées, unstoppable! Il a troqué sa Manual Machine pour un Home Trainer pendant le confinement. Quel plaisir de te voir dans cette forme.
    La fameuse nouvelle "Montaud" ne demande plus qu' à être roulée. Ce renouveau infligé par nos bûcherons est finalement une bonne chose car elle était pas mal ravinée. Ah j'oubliais la "locale" avant dans le prolongement du Goulet, un très bon combo pour muscler vos bras dans cette enfilade de dénivelé négatif. On cherche le soleil dans foret canadienne pour pique-niquer. A la reprise et pour cette reprise de déconfinement délocalisée mes jambes sont lourdes.
    Il est 14h déjà et de retour au sommet des Thermes, on fait quoi? on se dirige vers les Siouses ou on en fait une petite dernière avant ? Cette soif à l'égard de nos tendres et moelleuses spéciales, on ne s"en lace pas. Nous consommons la "T3+" et dégustons nos ischios-jambiers dans la liaison suivante. Je ferme le peloton avec OlivierM., pénibilité qui se fait ressentir pour presque tous(sauf Marc). Nous quittons cette fois ci les Thermes pour les Siouses via "les Souches ". Quel travail encore et quel plaisir à sauter ces souches, c'est un jeu! Christophe devant moi les prends toutes, il se pose plus de questions. C'est un enduriste dorénavant, il est pas loin de traîner la patte dans les montées sur piste. C'est bien tu es sur la bonne voie. La dernière montée nous amène au sommet des Siouses. Nous rencontrons un shappeur BMR / chasseur avec qui on discute de son mariage donc surprenant. La cohabitation n'est pas toujours facile entre chasseurs et Vttistes mais aussi entre chasseurs nous explique t-il :les flèches et les balles s'opposent visiblement. chouette rencontre en tout cas, j'ai oublié son prénom.
    La dernière Spéciale "les siouses" est propre et nous ramène au parking de la cabane à Laurent. Christophe nous offre une bière fraîche de sa glacière, je vous le dit il est métamorphosé!

    Bon, OlivierD il ne manque plus que toi à convertir. En attendant on croise les doigts pour le 28 juin prochain, la Randurable VTT forêt de Montaud.
    ps : Oui on en oublie même Mr Covid en cette journée de pur plaisir
    See you.

    Lien Strava : https://www.strava.com/activities/3504193217

  • Bruniquel 15/03/2020

    Après qques tergiversations sur le lieu du aux contraintes horaires diverses, on décide de partir sur Bruniquel: 7 candidats sur le parking à l'arrivée moins 2 qui repartent aussi sec parce que le copain de Guillaume a oublié ses pompes égal 5: JulienF, Marc, OlivierD, Jérôme et bibi. Julien F et Marc se sont fait 3 montées sur route / 3 descentes et sont ensuite rentrés pour cause de porte horaire à respecter, Marc en forme moyenne et JulienF en bonne forme (mais il n'a aucun mérite, il est jeune). Les trois autres (en forme donc) ont choisi de se faire la 2ième montée par un chemin bien casse-patte au lieu de la route et nous avons complété notre journée par 2 autres montées/descentes dont une montée sur un chemin relativement praticable avec une pause bouffe bien sympa au soieil. Au final 34,5 km et 1414 D+ (données Strava) donc une bonne sortie bien velue en D+ qd même avec de mémoire 3 poussages/portages. Retour à la casa à 15h30: quoi, tu es déjà là!!
    Yo

  • Niaux, Lapège, Lercoul 08/03/2020

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    Bonjour à tous

    CR WD dernier :  je vous le fais rapide.

    Sortie avec Marc direction l’Ariège.

    Bouchon à l’entrée de Tarascon 30 minutes de perdues.

    Marc a eu du mal à prendre toutes ses affaires en une seule fois.

    Il aura fallu 2 retours à la voiture... Gants hivers, d’été ???? Au final, il prendra les 2 paires.

    Même topo 1, 2 T-shirts.

    Au final, il en prendra 3.

    Première montée Lapège.

    Premier arrêt Marc se déshabille.

    Arrivé en haut, protection oblige, repos.

    Belle descente au sec.

    Remontée vers Siguer puis le village de Lercoul. Montée raide mais sur la route. Petite pause photo et c’est reparti vers le col de Grail. Arrivé sur la piste où les 4x4 avaient roulé tout allait encore à peu près.

    Arrivé vers 1200m le ou les 4x4 ont eu la mauvaise idée de faire demi-tour. Il nous était impossible de rouler dans la peuf.

    Peut-être que OlivierD aurait pu avancer avec son fat et ces gros mollets.

    Marc décida de redescendre, sage décision.

    La descente très bien mais elle mériterait d’être nettoyée et réalisée sans trop d’humidité.

    Retour à Niaux. 35kms et 1380d+.

    Olivier M

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  • Armissan 01/03/2020

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    Je prends les devants sur OlivierD en rédigeant ce CR avant lui, sans rancune! Même équipe de 3 que dimanche dernier, à savoir Marc, OlivierD donc et moi même. J'avais pas prévu de rouler ce week-end mais je me suis décidé au dernier moment quand Marc a proposé Lagrasse.

    Direction l'A61, le temps est couvert. Marc nous décrit la trace qu'il prévoit de faire, grosso modo Lagrasse Picante celle qu'on a déjà suivie ensemble + une boucle supplémentaire. OlivierD est sceptique sur l'état du terrain à Lagrasse et moi je dois avouer que j'ai plutôt envie de découvrir une nouvelle trace. On se met à parler de la clape et plus précisément celle d'Armissan où sont installées des connaissances à OlivierD. Et quand tu as rien préparé tu cliques sur le blog de JPR31 tu télécharges une trace c'est facile tu es jamais déçu. Je vote Armissan passé Carcassonne en visionnant la vidéo de JPR31 du week-end dernier et devinez où à Armissan bien entendu! Marc n'ayant aucune autorité, il cède et nous bifurquons sur l'A9 malgré les faibles pluies annoncées par Météo France. Quelques gouttelettes sur le pare brise en effet mais on fait bien car il va s’avérer sur le chemin du retour un orage juste au dessus de la montagnes d'Alaric!
    Nous stationnons au parking de la bibliothèque, le temps se dégage et la température extérieure est agréable, ça sent bon! nous débutons par 2 montées et 2 descentes successives au sud d'Armissan. Elles se situent exactement de l'autre coté de la route Narbonne plage. On aperçoit en face notre terrain de jeu habituel, celui de la clape de Gruissan. mais aujourd’hui le tracé n'a rien à voir et cette 1ere partie confirme plusieurs points : c'est sec, c'est fun, c'est la clape aussi! nous allons ensuite serpenter au nord d'Armissan jusqu'à Fleury. Nous débouchons sur un terrain de VTT Dirt au milieu de nulle part. On s'élance sur le départ preuve à l'appui (photo) et on prend toutes les bosses après qu'OlivierD nous ait montré comment les sauter. Tu parles! on fait pas les malins là c'est un autre monde...Ce terrain se situe sur la pointe nord de notre parcours et nous allons à nouveau serpenter sur les singles du retour vers Armissan non loin de l’autoroute. Marc en prend une devant moi, faute de pédale impardonnable mais sans gravité. Je copie Marc à mon tour en chutant bêtement en haut d'un talus de sable. Je vais passer par dessus le vélo en restant agrippé, je comprends rien à ce qui m'arrive mais c'est fun. Je me relève sans aucune gêne et mon bike aussi, c'est trop bien! Le terrain est pas trop technique mais exigeant, il rappelle qu'on est bien à la Clape. Nous prenons des bosses des tremplins aménagés tout au long du retour, on tente en vain de faire sauter OlivierD. Il est têtu ce garçon! Par contre coté caisse, on va pas se mentir (et même si on le savait déjà depuis longtemps) Marc et moi on est clairement en dessous. Le niveau physique d'OlivierD est impressionnant, il est prêt pour le raid des chapelles. Je disais donc un terrain magnifique sablonneux (pas mauvais en goût), terreux et caillouteux mais surtout bien + travaillé qu'à la clape "traditionnelle". Une belle découverte et bravo aux locaux a priori nombreux ou du moins très actifs.
    Nous terminons par la DH d'Armissan courte mais intense, sensationnelle! Petite halte à la buvette du terrain de rugby, 3 canettes de Kro elle est pas belle la vie...

    Au final 43km et 1002 D+ (1003 pour Marc) cela parait peu mais pour ceux qui connaissent la Clape c'est tout à fait honorable. Enfin un peu light pour OlivierD mais qui je cite "je m'en fous je m'suis bien éclaté entre potes" ça fait plaisir !
    Armissan See you...
    PS: 3 sorties consécutives sans nettoyer le vélo les mecs !

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  • Pic de Nore 23/02/2020

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    Pour profiter de ce beau temps exceptionnel pour un mois de février, et afin que le réchauffement climatique ne soit pas perdu pour tout le monde, Julien nous propose dès vendredi de localiser notre sortie dominicale au Pic de Nore et ses alentours : programme annoncé, 60 km et 1800 de D+. Vous connaissez mon enthousiasme débordant quand il s’agit de monter et vous imaginez donc sans peine celle que m’a justement inspirée la proposition de Julien. Julien revoit donc sa copie pour nous proposer 3 traces dont il nous envoie les gpx par mail, accompagnés d’une explication sibylline destinée à m’embrouiller pour je dise oui sans réfléchir. Stratégie puérile me direz-vous, d’autant que les traces transmises font plus de 1700 de D+ et que, malgré ma sénilité précoce, je réussis quand même à comprendre que je vais souffrir… Oui, mais bon, faut être indulgent avec les jeunes et j’accepte donc d’accompagner Julien, et OlivierD, qui n’est pas jeune du tout mais qui s’entraine pour le Raid des Chapelles. Au fait, les traces sont aimablement fournies par un certain Pat local qui semble connaître et maitriser parfaitement le coin.

    Sur le trajet de l’aller en ce beau dimanche matin, Julien nous annonce que la quasi-totalité des montées de la journée se feront sur route, ce qui ne me rassure même pas et qui plonge Olivier dans un profond désarroi. Mais nous avons aussi l’occasion de contempler un Pic de Nore parfaitement dégagé, ce qui n’est pas toujours le cas, et nous nous frottons donc les mains d’avance, ce qui à aussi l’avantage de nous préparer à affronter les températures matinales de saison, c’est-à-dire un poil fraîches.

    Le départ se fait de Roquefère, charmant petit village en contre bas du Pic de Nore. Comme il fait effectivement un peu froid au départ et qu’il faut s’échauffer avant de monter au Pic, on attaque par une petite montée de chauffe de 500 de D+ pour rallier Cubserviès. Nous commençons bien évidemment à avoir trop chaud environ 12 mn après le départ, mais la belle cascade de Cubserviès et surtout la descente qui vient après nous font vite oublier toute envie de nous plaindre. Cette première descente peuplée par des ardoises joueuses est effectivement un pur régal. Nous venons à peine de l’entamer qu’un VTTiste nous rattrape et se présente ; il s’agit de PAT (le pourvoyeur de traces précédemment cité). Comme, nous allons rapidement le constater, l’homme est fort sympathique et semble effectivement connaître et surtout maîtriser parfaitement le coin et  le terrain. Il nous donne quelques indications sur la trace pour ne pas rater les meilleurs passages puis part devant et nous essayons de le suivre… Etrangement, nous le rattrapons assez facilement. Bon, c’est parce qu’une ardoise facétieuse lui a cisaillé son pneu arrière mais quand même… Nous en profitons bien sûr pour l’abandonner et essayer de prendre de l’avance. La fin de la descente sera comme le début, c’est-à-dire excellente : les ardoises ne posant pas de difficulté technique majeure mais apportant  un flou ludique dans le pilotage. Cette superbe descente nous amène directement sur le parking du départ et  nous en profitons pour abandonner le surplus de fringues que nous nous trimballons, toute trace de la fraicheur matinale ayant définitivement disparu.

    Nous attaquons ensuite la montée du Pic de Nore, toujours par la route et toujours au grand désarroi d’Olivier. Et nous retrouvons à nouveau Pat qui fera un bout de la montée avec nous. Enfin avec Olivier et Julien surtout, parce que pour ma part, à cause d’une timidité excessive sans doute, je reste quelque peu en arrière. Comme mes camarades du jour ont la gentillesse de m’attendre et que Pat est pressé de rentrer, il finira par nous laisser derrière.

    14 km et un peu moins de 900 m de D+ plus tard, nous voila en haut du pic. Le temps est superbe, la vue dégagée et magnifique et seul le vent un peu frais nous rappelle que nous ne sommes pas en été.  

    Bon alors là, nous prenons la DH secrète (mais chut, faut pas le dire). A mon avis la meilleure descente de la journée. Le terrain à dominante terre est très travaillé avec du flow en veux-tu en voilà, des virages relevés en veux-tu en voilà, des bosses naturelles ou non en veux-tu en voila, des gaps velus en veux-tu en voilà (on n’en prendra aucun d’ailleurs). Bref plein de super trucs en veux-tu en voilà et toujours une échappatoire pour ceux qui ne se le sentent pas. A refaire plusieurs fois, parce que vu la concentration des trucs précédemment cités, il faut bien la connaître bien avant d’en profiter pleinement. La DH secrète nous ramène sur Pradelles-Cabardès et nous remontons une centaine de m de D+ pour aller chercher la suite de la descente dans le parc éolien du Haut Cabardès. Là aussi une descente très sympa où nous retrouvons les ardoises et qui tabasse bien. C’est bien mais ça  souffre quand même un peu de la comparaison avec la précédente. Quand je vous dis que nous devenons difficiles… Nous nous arrêtons un peu avant les vestiges de la voie romaine, et nous rejoignons la piste qui nous fait remonter 100 m supplémentaires avant de replonger vers le village de Labastide-Esparbairenque (quel joli nom !) par une nouvelle descente tout en flow.

    Là, j’hésite entre le bonheur extatique et l’épuisement total : malheureusement c’est mon physique qui finira par choisir pour moi. Il reste 50 de D+ à faire avant d’aller chercher la dernière descente et je suis tellement cuit que je n’en profite même pas. J’arrive même en bas bien après Julien et Olivier, c’est pour dire… Conclusion, je vais être obligé de refaire la sortie.

    Heureusement, Julien a tout prévu et une bière bien fraiche nous attend dans sa glacière à la voiture. De quoi me requinquer un peu avant de remettre les voiles vers MURET.

    Au final, 1740 de D+ pour 44 km, une super ambiance, un temps splendide et un spot d’enfer que je découvrais pour ma part (et merci à Pat pour ses traces et ses conseils).

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  • Bruniquel 16/02/2020

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    Ce dimanche la sortie locale s'est délocalisée à Bruniquel sur une proposition de GuillaumeF. Oui l'idée est de rentrer pas trop tard en début d'après midi comme dimanche dernier à Eaunes. Des impératifs pour certains(moi), c'est aussi la sortie reprise pour d'autres. 5 candidats, GuillaumeF donc qui se charge de récupérer son collègue Jérôme sur Toulouse. GuillaumeP qui me récupère à 7h chez moi où on va mettre 20mn pour mettre 2 vélos sur un porte vélo 3 places! je commence à m’inquiéter sur l'heure de retour. On passe prendre ensuite OlivierD en express et son bike dans le coffre.

    Arrivée au parking de Bruniquel à 8h45, perfect!(un peu plus d'1h de route). On va jouer au chat et à la souris pour retrouver Guillaume et Jérôme garés un peu plus loin. les présentations sont faites, GuillaumeF va nous guider et nous proposer 3 montées par la même route des Abriols(ce n'est pas ce que préfère OlivierD et regrette de ne pas avoir pris son vélo de route). Mais aussi donc 3 descentes et même en gravel OlivierD abandonne vite l'idée. Chaque montée fait 2km pour 250 de D+ environ. Ce qui donne un ratio identique pour les descentes, c'est tout a fait raisonnable, de quoi réconcilier Marc avec Bruniquel. Ma deuxième inquiétude porte sur l'état du terrain, j'ai dû chopper le virus par Marc ou Sylvain, Bruniquel c'est bien connu c'est un enfer quand c'est gras.
    SP 1 "les Gorets" pour s’échauffer. Le terrain va s'avérer juste parfait, terre + cailloux au sec! pas de piège sur cette SP, quelques relances et du flow, de quoi travailler ses trajectoires et les virages.
    SP 2 "Les Abriols" un classique à Bruniquel déjà faite une fois avec une variante sur la gauche à tester une prochaine. Contrat rempli j'améliore mon temps, en 29 pouces je confirme ça va plus vite qu'en 26 pouces.
    SP 3 "La Devers" plus technique et plus variée. Je vais suivre GuillaumeF à la roue et vous connaissez tous mon élan d'enthousiasme, je vais lui tirer la bourre. Mais 200 mètres avant l'arrivée j'assiste devant moi à une énorme chute de GuillaumF : il perd l'avant, il arrive à redresser mais sa roue part de l'autre coté. Il bascule par dessus le vélo et tombe lourdement sur le coté droit de la la hanche. l'impact est violent, il hurle de douleur. Bon rien de casser visiblement, un gros hématome. Jérôme a chuté un peu + haut également devant OlivierD. GuillaumeP arrive derrière et nous fait part aussi qu'il est tombé au même endroit. D'après Ryan Leech la chute fait partie d'un bon apprentissage, donc ils apprennent vite! Je culpabilise pour GuillaumeF encore un peu sonné et je parviens à le rassurer en mode rigolade. Il est solide et se remet à pédaler c'est plutôt bon signe. Il est peu + de midi on se quitte avec le sourire et quelques bleus pour certains.

    Au final 23km et 900D+ un parcours condensé qui évite des liaisons longues et ennuyeuses dans ce secteur(et il y a largement de quoi faire à la journée). Une rando XC était organisée le même jour à Bruniquel, on a croisé personne c'est qu'on est donc sur le bon parcours !!!
    PS : Retour à la maison à 13h30, largement jouable à la demi- journée si chacun y met du sien, c'est a dire transporter des vélos rapidement et ne pas tomber comme des mouches.
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  • Alaric 02/02/2020

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    Un petit compte rendu de notre dernier ride dans la montagne d'Alaric. 3 riders dont 2 biclous Marc et moi même + Fred un collègue. Mais diable où êtes vous les biclous? Réveillez vous !
    Bon en tout cas sur place on a croisé pas mal de monde en vtt, en trail, à pied, en moto (grrrr) mais pas de chasseurs !

    Une météo printanière en ce début février, mais le sol est encore bien inondé et il a plu la veille pour ne rien arranger. Donc l'alaric mouillé on connaît c'est très risqué, mais bon par ma faute on y est, let's go...1ère montée au signal par la piste, Fred prend des raccourcis pentus alors que nous nous economisons. Notre première spéciale favorite d'échauffement sera "l'os du jambon" que je divise en 3 parties : La partie haute caillouteuse avec la marchounette, ouf c'est sensiblement sec. La deuxième partie en terre argileuse qui va s'avérer + que dégueulasse, aucun plaisir, j'en prends plein la gueule derrière par Marc et pas que de la boue...et la troisième partie mouelleuse dans la tourbe, du velours !miam miam. Remontée au signal via le single reverse, dur dur en montée mais certainement familial dans l'autre sens en descente. Notre deuxième spéciale la Fischer Man de plus en plus savoureuse depuis qu'on la côtoie...aucun os cassé encore répertorié ni Sylvain, ni Marc qui va tomber au tapis juste avant les éboulis... dommage ça aurait été plus drôle un peu plus bas. S'en suit un léger ravito au roc gris pour ma part un pâté gersois de caille aux raisins, divin avant de tester une nouvelle variante sous le roc un peu trop sauvage à notre goût. Tout en bas au désespoir de l'ami Marc il faut se remonter à nouveau la piste tandis que Fred se permet la liaison du GR en dilettante. On s'équipe à nouveau au départ de la combe du gravier, un rituel toujours fort agréable avant d'attaquer cette descente hantée...une première partie sombre dans les buis très jouissive mais il faut rester prudent (pas trop quand-même). On rentre ensuite dans la combe humide nous obligeant parfois à poser pied a terre. Notamment sur cette double marche encore bien mystérieuse à notre regard. La fin est une enfilade, une grosse régalade dans ces graviers qui vont nous donner le sourire et la banane à tous encore pour quelques jours! On en finira là ce coup-ci dans le juste plaisir sans oublier l'épilogue de Trèbes dans un troquet pour résumer cette journée encore pleinement réussie. Merci les amis.
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  • Mercuès 19 janvier 2020

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    C’est sur une proposition de Julien que, Julien donc, Jérôme et moi-même décollons de Muret direction Mercuès dans le lot à bord de la voiture de Jérôme. Décollage laborieux puisque nous mettrons presque ½ heure à installer les vélos sur le porte vélo, mais bon. Nous mettrons cela sur le compte de Julien, qui a le cou bloqué depuis quelques jours, ce qui l’empêche non seulement de tourner la tête à droite mais également d’avoir une vision d’ensemble du chargement.

    Malgré son handicap, Julien nous propose une trace de JPR31 (encore lui, on ne le remerciera jamais assez) intitulée Magic Hill. Tout un programme, d’autant que Julien a également pris contact avec Vincent, un local qui se propose de nous accompagner à partir de midi pour nous guider sur les traces, locales elles-aussi.

    Le trajet se passe tellement bien que Jérôme décide de se tromper de route en arrivant à Cahors pour le prolonger un peu. Nous arrivons donc sur place vers 9h10 et nous venons à peine de descendre de la voiture que nous voyons arriver un autochtone qui s’avère non seulement être au courant de notre venue, mais également se prénommer Yvon et être tout à fait sympathique. Yvon,  vététiste de son état, nous explique que c’est Vincent qui l’a briefé sur notre venue et nous commençons à discuter des sentiers que nous avons prévu de prendre. Il semble connaître le coin par cœur et nous indique qu’il a lui-même ouvert plusieurs traces. Ça commence donc très bien, même si Yvon ne peut se joindre à nous pour cause d’un bris de cadre fâcheux… Dommage, pour son cadre d’abord, mais aussi pour nous car, comme nous le verrons un peu plus loin, nous aurions avantageusement profité des services d’un guide local dès le matin.

    Nous partons donc assez tardivement mais pleins d’entrain quand même. La température est plutôt fraichouillette d’autant que le vent est relativement présent, mais la première montée vers le château nous aide à nous réchauffer. Nous empruntons le chemin en corniche sous le château qui surplombe le lot. Le paysage en contrebas est magnifique mais il ne faut pas le regarder trop longtemps sous peine d’aller de le voir de plus près avec une vitesse d’approche peu compatible avec la survie de l’être humain moyen. En clair mieux vaut garder un œil vigilant sur la trace car elle est belle mais étroite par endroit et il est interdit de partir à la faute sur la droite. Je me dis d’ailleurs que ce n’aura pas été un problème pour Julien puisqu’il ne peut pas regarder à droite à cause de son cou bloqué mais il me détrompe bien vite : il semble malheureusement souffrir copieusement et son humeur, de coutume si enjouée, s’en ressentira une bonne partie de la matinée. Il serre pourtant les dents et continue en tenant courageusement le cou… le coup, pardon.

    Nos premières descentes, la Malhic et la Pénitence, sont fort sympathiques et les montées qui vont avec (rien n’est gratuit en ce bas monde) sont comme le terrain : fidèles à leur réputation, c’est-à-dire bien énergivores. La navigation GPS, dont j’ai la lourde tâche, s’avère ardue et rendue encore plus difficile par le manque de précision du GPS et la multiplicité des singles, d’autant que nous passons plusieurs fois au même endroit ou pas loin. Vous rajoutez à ça un bon tapis de feuilles qui rend les débuts de traces difficiles à repérer et vous obtenez un Julien qui râle et m’engueule copieusement en me qualifiant de «mauvais » et de "nul" toutes les 5 minutes. Mon stoïcisme reste cependant intact malgré ce flot d’invectives et ma grande mansuétude m’aide à voir le bon côté des choses : au moins, pendant ce temps là, il ne pense pas à son mal au cou.

    Nous enchainons par le 5 à 7, un single dont l’inclinaison n’est globalement pas dans le bon sens, mais qui nous permet d’aller chercher la montée à l’église de Saint Henry (c’est raide !) mais la récompense vient après avec la descente de la Combel Nègre.

    Nous reprenons le 5 à 7 à l’envers (avec la pente dans le bon sens cette fois-ci) puis revenons vers Mercuès où Vincent nous attend. Jérôme insiste cependant pour aller d’abord visiter l’ancienne gare de Mercuès ce qui nous vaudra un petit détour.

    De retour au parking nous en profitons pour nous débarrasser de nos protections que nous avons trimballées toute la matinée pour pas grand chose et faisons enfin la connaissance de Vincent, fort sympathique lui aussi, qui nous ouvre bientôt la voie sur son Santa Cruz Tall boy (ça rappellera des souvenir à notre Bien Aimé Président). Après une petite liaison sur la route pour changer de secteur (direction Espère), Vincent nous donne le choix entre une montée physique et technique et une autre  plus progressive. Vous me connaissez, rien ne me fait peur et c’est pour cela que je m’empresse de voter pour la deuxième solution avant que mes camarades n’aient eu le temps de se prononcer.  

    Bien m’en prendra, puisque l’appréciation du côté progressif me laissera quelque peu perplexe. Mais bon, comme disait Einstein, tout est question de référentiel (il n’avait pas dû faire beaucoup de VTT quand même, celui-là). Bref, j’ai déjà mal aux jambes et je pioche copieusement après seulement 700 m de D+. Vincent et Jérôme prennent quelques mètres d’avance alors que Julien reste avec moi par pure charité et nous finissons par arriver en haut de la première montée (Climb à l’homme des bois).

    Par contre niveau guidage, ça n’a plus rien à voir : d’abord, mes camarades ont enfin la sensation de suivre quelqu’un qui sait où il va et Vincent, en plus d’être sympathique, est un pédagogue né : il nous présente toutes les éventuelles difficultés ou particularités du terrain et de la trace à l’avance avec force de conseils. D’autant qu’il suffit de le voir rouler et d’essayer de le suivre pour se convaincre que les dits conseils doivent être bons à suivre. Pour ne rien gâter, Vincent nous avoue qu’il passe autant de temps à ouvrir des traces qu’à les rider : quel saint homme !

    La suite se passe sur les crêtes de Lalio et le Travers de la Cocote, qui malgré son profil globalement descendant et comme tous les travers du coin, est bourré de relances bien casse-pattes. Une spécialité du coin semble être la reconversion des anciens murets que l’on trouve un peu partout dans la nature : deux options possibles, comme bosse dans le sens de la largeur ou comme single dans le sens de la longueur. Cette deuxième option donne des passages parfois techniques mais aussi très joueurs et ce VTT Muret me séduit particulièrement.

    Notons que Julien manquera de se faire percuter par un chevreuil lancé à pleine vitesse et qui passera juste devant sa roue avant. Pourtant, il arrivait de la gauche, il aurait pu le voir venir…

    Puis la descente de l’Ogre et le toboggan où je retrouve des couleurs avant de pâlir à nouveau puisque nous entamons une nouvelle montée qui emprunte pas mal de traces en cours d’ouverture par Vincent, ainsi que le peu d’énergie qui reste dans mes jambes.

    Il est déjà tard, et nous attaquons la dernière descente, à mon avis la meilleure du jour, avec du flow  et pas mal de passage sur les murets : excellente.

    De retour à la voiture, nous débriefons avec Vincent (et quelques bières aimablement fournies par Jérôme) puis le remercions vivement avant de prendre congés.

    Dernière péripétie au moment de mettre les voiles, la voiture de Jérôme ne veut pas démarrer : batterie trop faible. Heureusement un voisin sympathique (ce doit être une autre spécialité locale) qui avait perçu notre détresse nous dépannera instantanément grâce à un outil magique, le booster de démarrage, dont il nous fera l’article et dont nous prendrons tous les références.

    Au final 43 Km et 1057 m de D+ et un grand merci à Vincent pour son guidage, ses traces et sa gentillesse.

  • Black Mountain 12/01/2020

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    Je m'en serais mordu les c....de pas sortir mon bike ce week-end avec un temps pareil. Marc nous propose un retour dans la Black Mountain. GuillaumeF devait nous suivre sauf qu'il a trop mangé de terre à Lacroix Falgarde milieu de semaine. Il a voulu sauter une triple sous les encouragements sans réussite. On te souhaite un prompt rétablissement tout comme Sylvain qui se remet difficilement avec encore de la rééducation pour son bras.
    Marc me récupère à Toulouse après ma soirée anniversaires direction Labruguière. Les températures sont négatives mais on fur et à mesure qu'on monte en altitude, Le thermomètre avoisine les 3 degrés. Arrivés au parking de la cabane à Laurent, les chasseurs nous dirigent expressément vers un parking 800 mètres plus haut. 100 de D+ que je monte pour ma part à la pédale et qui a le don de me mettre de mauvaise humeur. Je rejoins donc Marc et 2 autres véhicules vttistes je précise. Car des véhicules on va en croiser de toutes sortes mais pas pour les mêmes raisons : Une Rave Party était organisée dans la nuit et tous ces jeunes ont encore le sang bien chaud. Ceux qui n'est pas notre cas, nos extrémités sont respectivement congelées. Mais nous avons droit aux encouragements de ces personnes aux yeux globuleux, dont un mémorable "salut les dopés". Je ne dirai rien! 5km plus loin au sommet du Therme l'ambiance est différente...c'est parti pour la 1ère SP, "le goulet" qui va faire l’unanimité sauf pour la batterie de ma Gopro qui résiste mal au froid. Dommage pas d'images sur cette descente. Elle est toujours top et variée, ça jump dans tous les sens en milieu naturel. Yes qu'on a bien fait de venir. Liaison/portage et 2ème SP " la Montaud", bien cassante dans cette forêt du même nom. Le terrain est parfait avec un très bon grip sur de la tourbe moelleuse. On décide ensuite de basculer au col de la croix de fer comme lors de la Randuro du mois de juin via la SP "les Souches". L’appellation est respectée, des sauts de souches qu'on peine un peu parfois à anticiper. On prend un casse dalle express car malgré le soleil, il fait vite froid. On cherche le départ de "la Carbo" nouvelle SP qu'on avait ratée en juin. On a pas mal jardiné, les feuilles dissimulent la trace qui à mon avis est à refaire cette été après un shape. La liaison "les Siouses" nous permet de rejoindre le même col sauf que pour gagner du temps on décide de la quitter pour rejoindre le haut des Siouses. C'est intéressant on analyse le terrain et les difficultés avant de la redescendre mais ça grimpe sec! Cette SP fait aussi l’unanimité(actuellement en chantier sur les 100 premiers mètres). Arrivés à la cabane de Laurent, les chiens sont toujours là, un décrassage de 100 D+ s'impose grâce à nos amis chasseurs nous permettant de rejoindre la voiture. C'est un très bon choix stratégique comme départ(habitué des locaux) qui permet de quadriller la partie haute de la forêt de Montaud sans pour autant se priver éventuellement des SP du bas qui sont "la Locale", "la Resse" ou la fin "des Siouses".

    On trinque une Leffe en cette journée encore de pure plaisir. Marc s'accorde ce droit malgré sa nouvelle résolution de l'année...Au final 5 spéciales pour 31km et 1371 D+. Pour ceux qui connaissent pas encore mes terres, allez-y foncez!
    See you

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