VTT MURET

Rides 2021

  • Pouzols-Minervois 21/11/2021

    Img 20211121 104833Je vais également faire simple pour le CR de Pouzols en Minervois du 21 novembre 2021 et reprendre le même format que celui de Cahors. On ne change pas une équipe qui gagne ou alors un manque d’inspiration, je vous laisse le choix.
    • Participants : 4 beaux gosses Cricri, Sisi, Fafa et Mama (chercher l’erreur).
    • Météo : En progrès mais aurait pu faire mieux.
    • Soleil : mal luné (on n’est pas toujours bien accompagniez)
    • Température : fraide le contraire de froiche, encore un nouveau concept.
    • Les pieds à Oliver : Pas de nouvelle, en éventail paraît-il ?
    • Le parcours : pas string, plutôt shorty (38 kms) parce qu’on s’est trompé sinon c’était moins.
    • Le terrain : de la terre, des cailloux voire un mélange des deux.
    • Les montées : manquait de tonus, il leurs aurait fallu un comprimé bleu pour les motiver.
    • Le dénivelé total : je ne suis pas sûr qu’il faille en parler ouvertement devant des âmes sensibles, à classer rectangle blanc. J’hésite entre un fort sentiment de honte ou de la fausse pudeur.
    • L’ambiance : mon premier est synonyme de protubérance mammaire, mon second est petit pour l’homme mais grand pour humanité, mon troisième te file la maladie de Lyme et mon tout est un adjectif qualificatif.
    • La moyenne d’âge : une légère brise de jeunesse bien éphémère, un reliquat en fait.
    • Les vélos : pas un électrique suite à un impondérable de dernière minute. Plus de bruit pour celui du chef, nous voilà rassurés.
    • Les chutes : Aucune parce que personne n’a osé mettre ses « cojones » en jeu sur la partie du parcours que l’on peut qualifier de « caliente »
    • Le CO2 dépensé : beaucoup, on a encore accentué le réchauffement climatique (salaud de Vététiste)
    • C02 absorbé ou compensé : parole, parole, parole, des mots, rien que des mots, toujours de mots
    • Guidage : Jardinage et cafouillage mais pas trop de « rallage » je ne sais pas pourquoi
    • Les boissons : Grand moment de panique lorsque mes acolytes (ou alcooliques plutôt) se sont aperçus qu’ils n’avaient plus de bières. Vu de l’extérieur ça fait peur. Heureusement qu’un bar du coin leur a permis de satisfaire à leur irrépréhensible envie de liquide houblonné.
    • Bilan : On a bien pris l’air et c’était très agréable. A refaire
    Au final on a à peine dépassé les 1000 m de D+ pour 38km et je suis arrivé à la maison vers 19h00 , attention pour la prochaine sortie à ce rythme on parcourra 25km pour 600de D+ et on reviendra vers 23h00 donc méfiance lors les prochaine propositions.
    Que s’est-il passé sachant que c’est moi même qui est fait la trace. Je crois simplement que l’on a pris notre temps pour rouler, flâner, contempler, boire un coup, acheter du pinard. A ce propos était-ce la sortie qui fut l’occasion d’aller chercher du vin ou alors le but d’aller chercher du vin fut l’occasion de faire une sortie, pour au moins un j’ai un doute. Un petit mot également sur la partie finale du parcours qui est une sorte de « RampAude » un imbroglio improbable de traces plus monstrueuses les unes que les autres, le truc qui ne s’improvise pas. Même mes camarades le plus fougueux ne se sont pas senti d’y aller. Un petit mot aussi sur Fabrice en musculaire (un hart trail) qui s’est fait un point d’honneur de na pas trainer derrière et qui mous a démontré qu’il n’avait nul besoin d’assistance. Il nous a finalement avoué que l’assistance c’était uniquement pour tirer ou pousser le chef en cas de défaillance. Son dévouement à notre grand maitre n’a pas de limite, moi c’est la flagornerie éhontée, lui le soutien physique.

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  • Cahors 12/11/2021

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    Devant l’absence de volontaires pour le CR de Cahors le 12 novembre 2021 ne voilà dépêché à cette tâche qui risque d’être périmé dès sa sortie. Alors je vais faire simple
    • Participants : 5 euh non finalement 4 (Olivier D, Steven, Philippe et Sylvain).
    • Météo : brumeuse euh non très brumeuse
    • Soleil : En retraite On ne la pas vu de la journée peut être ne s’est –il pas levé ?
    • Température : froiche c’est à dire fraiche et un peu froide, un nouveau concept.
    • Les pieds à Oliver : Congelés mais fallait pas les mettre dans l’eau aussi (les orteils ont été tous sauvés cependant)
    • La parcours : pas short, plutôt string (31 kms) mais pas intéressant (le string ? non le parcours)
    • Terrain : humide sans boue, un peu glissant (faut bien se trouver des excuses à sa maladresse)
    • Les montées : raides à faire envie. Là-bas le dénivelé n’est jamais facile (pente fréquemment entre 16 et 21%, faut donner des chiffres qui impressionnent)
    • Le dénivelé total : Par charité chrétienne on va se taire sur ce sujet, minimum syndical non atteint. Même la CGC aurait protesté. Allez, je balance un petit 1040 m. Ouh remboursez, emboursez….
    • L’ambiance : conviviale (on n’allait pas se taper dessus non plus).
    • La moyenne d’âge : ça ne sentait pas la puberté (les jeunes ont sans doute préférés rester au lit)
    • Les vélos : pas un électrique (normal pas de jeunes) et tous au top pas une crevaison ni ennui mécanique
    • Les chutes : Philippe et moi en avons pris une petite mais pas de fémur brisé (on l’a échappé belle)
    • Le CO2 dépensé : trop, on a encore accentué le réchauffement climatique (salaud de vieux)
    • C02 absorbé ou compensé : aucun (je confirme salaud de vieux et content de l’être en plus)
    • Guidage : un peu de jardinage et cafouillage comme d’hab car avec Alzheimer ce n’est pas facile
    • Les boissons : personne n’a pris une bière mais des chocolats chaud (plus aucun respect des traditions)
    • Bilan : On a bien pris l’air et c’était très agréable. A refaire

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  • Citou 07/11/2021

     

    Img 20211107 122410On prend les mêmes et on recommence !!

    Après une sortie compliquée à l'Alaric le we dernier, plusieurs fils de discussion s'animent sur Whatsapp pour choisir la destination du we. Et c'est une discussion privée et surtout très motivée entre Baptiste et bibi qui va s'imposer pour ce we : ce sera Citou. D'un parce que ce spot est génial, de deux parce qu'on préfère pédaler au soleil même s'il fait froid et qu'il y a du vent et de trois parce que les biclous ne se manifestent pas vraiment ! Julien renonce, Sylvain se repose, Jérome en convalescence, Olivier travaille, ... bref pas trop de candidats. Marc semble motivé même si nous percevons pas vraiment son engouement dans nos échanges. Et en effet c'est au départ de chez lui à 7h que nous lui faisons comprendre avec Baptiste que nous avons déjà arrêté la destination. Il ne manifestera aucune résistance !

    Sortis de Toulouse en faisant attention de respecter les limitaions de vitesse (2 prunes sur 2 sorties, je crois que j'ai le KOM ....) on va vite apercevoir le soleil à l'horizon.

    Arrivée sur Citou vers 8h30, sous le soleil, mais aussi le vent et le froid, et on va multiplier les couches de vêtements pour ce début de sortie.

    Un café et quelques morceaux de savanes et nous voilà partis pour aller chercher la DH de Lespi par la piste. Marc semble en jambes, il impose le rythme, si bien qu'il va vite tomber des épaisseurs. Baptiste comprend vite que ça va être physique à ce rythme là.

    Cette première descente nous rappele pourquoi on a choisi Citou, ce spot est vraiment top pour  l'enduro ! 

    On attaque la deuxième montée en direction du col de la croix de sous par la route, puis par la piste pour aller chercher une DH plus terre ce coup ci, car Citou permet de varier les plaisirs. La Grip Grip ne va pas faire honneur à son nom pour le coup. On trouve un terrain plutot humide et fuyant, ne nous permettant pas d'atteindre nos vitesses habituelles, à part Baptiste qui semble moins gêné que Marc et moi. 

    De nouveau sur la piste, on choisit de monter vers le Roc de Peyremaux pour aller chercher la magnifique DH Joséemonidole (j'adore strava :) ) qui redescend sur Lespinassière.

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    On choisira de faire la pause dominicale à l'abri d'un lavoir, et Marc savouve son double Big Mac du marché !

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    Histoire de bien digérer, nous reprenons par une longue montée en direction des DH de Rieussec. Baptiste toujours aussi efficace après le repas, va rapidement faire appel à son nouvel ami Trax. Marc quant à lui est en grande forme et monte sans sourciller. 

    On gardait un bon souvenr de cette DH avec Baptiste, nous l'avions faite l'an dernier lors de sa première sortie avec les biclous. Malheureusement nous n'allons pas retrouver le flow que nous avions en mémoire, la piste n'est pas trop roulée donc moins tracée. On tergiverse un peu. On retoruve le saut que Julien et Marc avait fait, mais pas de candidats ce coup-ci, la réception n'est pas propre. Je prends les devants, commence à lacher les watts , mais je suis vite rappeler par le cri de Marc"crevaison"! Je me dis à cet instant que la malédiction recommence, les crevaisons de Marc !! Mais non tout va bien pour lui mais pas pour Baptiste. Le monde à l'envers, les jeunes au boulot pendant que notre cher président nous regarde en savourant ce moment, ... il osera même nous dire qu'il a froid !! Mais il va être obligé de venir nous aider car 3 paires de bras vont être nécessaires pour remettre en place le pneu de Baptite. Vivement le retour de Sylvain !!

    La suite de la descente va s'avérer tout aussi compliquée car nous ne voyons pas la trace et on cherche, on sort même le gps. On finit par arriver à Rieussec et assez rapidement on choisit l'option à droite pour aller chercher la deuxième DH de Rieussec plutot que de rentrer à la voiture, et oui Trax rassure tout le monde :) et on va tester un concept tractage/poussage qui nous permet de monter la longue partie route en un temps record malgré de beaux efforts pour nos fessiers. On finira par la piste à un bon gros vent de face. Et pour couronner le tout, 10 mètres avant le début de la DH une voiture garée annoncant une zone de chasse. On enfile nos casques fiça, et on fonce dans la descente. Mais on se retrouve très vite arrêtés par un chasseur qui nous dit qu'on ne peut pas y aller !!! ils chassent pile dans la zone, et il y a un gros sanglier blessé. On n'arrive pas à se résoudre à l'abandon, on lui demande donc de nous signaler et de nous laisser y aller. Et à notre surprise, le chasseur s'exécute, il prévient ses collègues et nous donne le Go. 

    Les chasseurs grimpent d'un coup d'un seul dans notre estime. MERCI!! Juste un conseil avant de partir: "Faites du bruit !!!". On décide donc de se prendre pour OlivierD et hurler toute la descente. Et en effet, on comprend mieux pourquoi il fait ça :) . Quelle dernière, quel flow, quelle vitesse, le top !

    Nous voilà de nouveau à Rieussec pour un retour au parking de Citou.

    Voilà 43kms et 1730D+, c'est le retour des bonnes sorties enduro après celle de Baptiste et Sylvain à labruguière.

    Fabrice

     

  • Alaric 31/10/2021

    Img 20211031 102402 1Alaric dans les nuages avec Baptiste et Fabrice.
    Trempés dès la première montée.
    Os du Jambon version patinoire suivi de la Secret Story.
    Deuxième remontée toujours dans les nuages, suivie d'une Combe du gravier.
    Trempé, ça glisse de partout, j'ai pas aimé.

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  • Ainsa 23&24/10/2021

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    Enfin le week end tant attendu par bon nombre de biclous !!!

    Pas moins de 10 au total: Julien, Fabrice, Marc, Sylvain, OlivierM, OlivierD, Benoît, Jean-marc, Jérome et Christophe.
    Etant donné le peu de volontaires pour ce cr sachant que Fabrice et Julien ont superbement travaillé sur l'organisation, Marc en tant que superviseur, Sylvain trop vieux, les 2 Olivier et Jérome aux abonnés absents, Benoît et Jean-marc ont l'excuse de n'avoir pas rider en totalité avec nous,.... donc il reste que Bretzel !!


    Le premier jour départ du parking de ainsa avec une navette pour la journée

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    Cela va nous permettre de voir l'étendue du panorama qui est fabuleux. Contrairement à d'autres spots, la navette nous dépose à proximité des spéciales et le reste se fait à la pédale.

    Img 20211024 wa0046Img 20211024 wa0045Première descente très roulante sans trop de difficultés afin de voir le niveau général de la troupe, appelée la Baby par Marc. Benoît goûte très rapidement à la terre sans gravité et Jean- marc, plus habitué au all mountain, avance avec beaucoup d'appréhension .

    Deuxième spéciale un peu plus engagée qui pose de réelles difficultés à Jean-Marc qui décide de rouler en solo l'après midi.

    Alors je ne vais pas vous décrire en détail les 4 runs de la journée mais c'était du pur caviar, le must de l'enduro et sans trop de pièges mise à part un gros cailloux que Julien, Marc et Sylvain ont brillamment sauté.

    Le reste se passe avec une vitesse soutenue et des vtts adaptés. Julien a choisi les descentes de la coupe du monde donc c'était quand même du lourd .

    Fin de journée et départ pour le camping, superbes mobilhomes. Une fois douchés on se réunit tous pour un pot d'anniversaire pour OlivierD et Benoit, avec un Sylvain que s'est un peu trop lâché sur le punch !!

    Img 20211023 201409 droEnsuite direction le restaurant du camping pour dévorer des grillades au feu de bois et notamment d'excellentes côtes de boeuf ...

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    La deuxième journée se fera à la pédale.On débute par une montée par la route.

    Img 20211024 102532 droLa première descente va se faire avec un peu de monde, un run très costaud notamment la fin avec une cassure suivi d'épingles dont 2 très caillouteuses et très dures à négocier mais top . Certainement trop dures pour Benoit et Jean-marc qui abandonnent.

    La deuxième montée se fait par une piste longie et technique, Jérome toujours aux avant postes, suivi de Bretzel, puis Sylvain et OlivierD, et notre EL DIABLO en 5ème position . Notre champion du monde arrive à ma surprise un grand sourire qu'on n'a pas l'habitude de voir ce qui me met la puce à l'oreille, il a troqué le vae de Fabrice !!! On en profite pour faire la pause.

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    Alors la deuxième spéciale est de loin ma préféré avec le petit passage dans la rivière, c'est tout ce panel du run que l'on ne trouvera pas dans une sortie en bike park.

    La troisième montée nous perdons Jérome et Olivier M dès le départ et grâce au vae de Fabrice ils finiront par retrouver le groupe. Lors de cette spéciale nous retrouvons ce fameux passage du filet tant attendu et désormais une demande a été faite pour mettre un deuxième filet en face pour notre secrétaire qui dévale du mauvais côté. Un peu plus loin ce sera la chute de Jérome par manque de vision (nuage de poussière). Verdict une côte cassée et une entorse du poignet !!

     Arrivés à Ainsa nous retournons avec un rythme d'enfer au camping car la journée était longue . 50km et 1500d+


    Un grand merci au bureau pour cette organisation au top du top, ils ont essayé de satisfaire tout le monde par des montées variées (routes,pistes,singles) et des descentes plus ou moins faciles mais très typées enduro. L'ambiance était superbe tout comme le temps, très peu de réparations.

    On attend lavec impatience la prochaine date pour se faire d'autres spéciales car c'était vraiment Magique !!

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  • Labruguiere 17/10/2021

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    Il était une fois, un certain Biclous nommé Sylvain, proposant une sortie sur Labruguière pour ce dimanche 17-oct-2021. Ce spot m’ayant conquis lors de ma première fois le 14-fevrier-2021 (sous un froid glacial avec des stalactites nous tombant sur la tête, j’en garde un bon souvenir, c’est pour dire…), c’est sans hésiter que je propose ma candidature.

    Après cette saison d’été frénétique de bike park, il était temps de retrouver nos bonne vieilles sorties enduro où on met 5h à faire 4 descentes… !

    Personne n’est intéressé par cette sortie, aucune réponses… les autres préférant rouler en local et faire des bosses à Lacroix Falgarde, encore… probablement en manque de bike park, la rupture va être terrible pour certain. On se décide donc de partir que tous les deux avec Sylvain, la veille à 21h.

    07h15 on embarque les vélos à la salvetat-saint-gilles et nous partons vers Labruguiere pour rejoindre le petit village de Caunan. Les températures annoncées étaientt plutôt clémente, mais en voyant 3 degrés sur la route je commence à vite déchanter, n’ayant pas prévu de vêtement chaud…

    Nous nous garons à Caunan un peu avant 9h tout en croisant des hordes de vtt qui s’élançaient dans la longue ascension vers le départ des spéciales. Et oui, la dernière fois nous nous étions grandement avancé en voiture au-delà de la « cabane de Laurent » mais là, Sylvain nous a fait partir de tout en bas !!!!! Moi qui n’avait pas roulé depuis un moment, j’ai compris que ça allait être rude…

    Premier coup de pédale et une centaine de mètre après, une première montée bien raide dans les bois pour rejoindre la piste forestière. C’est bon, je n’ai plus froid… Avec Sylvain on ne voit pas le temps passer, on discute gravel, vélo electrique, chasseurs, mécanique, tout en faisant l’éloge de son beau Lapierre, équipé d’une nouvelle jante en carbone, il est conquis par son efficacité au pédalage…

    Arrivé au départ des spéciales (enfin… ), on s’équipe et on s’élance sur la première bleu (le Goulet). Quel plaisir de retrouver les sensations d’enduro à rouler dans les bois sur des singles, le grip est parfait. Bon par contre, ça tabasse bien, grosse marche, racine, ornière… pour la première de la matinée, ça réveille. On croise quelque riders et j’entends « Baptiste ! » ( ??) Un gars que je n’avais pas vu depuis 15 ans, qui était avec moi au collège m’a reconnu, c’est fou ! Bref…

    On rejoint la piste un peu plus bas et on remonte pour la deuxième bleu : Celle là au top, plus flow, moins cassante, des sauts, du grip, le kiff total. Le plaisir montant on décide de l’enquiller jusqu’en bas (là où Fab avait chuté la dernière fois) quitte à tout remonter après ! mais je préférais ne pas y penser... On arrive en bas avec la banane, elle est vraiment bien cette piste, mais la remontée allait être terrible… La première partie se fait en sous-bois, des pierres, des ornières, de la pente à plus de 10%, de quoi dépenser de sacré watts..

    Tant bien que mal j’arrive à nouveau au sommet et il est l’heure de reprendre quelques force. Le casse-croûte vite englouti on repart sur une rouge (à froid sur la digestion, bonne idée non ?). on se réchauffe vite dès les premiers mètres avec un début cassant mais qui devient assez flow ensuite, des sauts, un peu plus engagé par endroits, franchement bien. Sylvain apprend à dompter sa monture sur des pistes enduro (et oui ça change des bikes parks !) et peaufine son pilotage.

    Bon alors, on remonte ? mes jambes me criaient de ne pas dire oui, mais le plaisir de la descente passe avant tout et je décide de souffrir pour refaire un dernier run intégral jusqu’au village ! et quelle bonne décision ! on reprend la deuxième bleu du début, la plus flow, et on enchaine, quel kiff ! et là, j’ai remercié Sylvain d’avoir voulu se garer tout en bas, et oui ce dernier run est exceptionnel. D’ailleurs, pris par l’adrénaline j’arrive trop vite dans un virage et dérape à quelques mètres de l’arrivée de l’ultime descente et glisse à terre sans gravité. Ouf ! Une dernière liaison pour retrouver la voiture et ce fut une sacrée sortie pour une reprise : 45km et 1700D+, mes jambes vont s’en souvenir pendant 1 semaine, mais ce spot est décidément génial en cette saison. A refaire autant que possible ! Merci Sylvain, et à bientôt pour de nouveaux CR made in Biclous Sauvages.

  • Lacroix Falgarde 17/10/2021

    Afin d’affiner encore ma préparation qui aurait du mal à être plus fine puisqu’inexistante pour la sortie club à AINSA le WE prochain, je choisis la proposition de Julien et Fabrice d’aller s’entrainer sur le champ de bosses de Lacroix Falgarde plutôt que celle de Sylvain et Baptiste d’aller rouler à Labruguière (pas assez de D+).

    Julien passe donc prendre mon porte vélo avec mon vélo dessus ainsi que moi-même à 8h30 et nous arrivons un peu avant 9h00 sur le parking de Lacroix où nous avons la surprise de trouver un bon nombre de voitures également équipées de portes vélos avec des vélos dessus ou à proximité, ou plus loin en fonction de l’heure d’arrivée ainsi qu’un nombre à peu près équivalent de VTTistes (il y a peu être un lien).

    Nous nous disons alors que nous n’allons pas être seuls  sur le champ de bosses mais nous apercevons à quelques mètres ce qui semble être le départ d’une rando. Nous nous approchons afin de nous renseigner et une membre de l’organisation nous apprend qu’il s’agit d’une rando Ridin’Family avec  3 parcours, Familial, Sportif et Extrême. Non contente de nous renseigner, elle nous offre aussi  le café. Nous croisons d’ailleurs José (pour ceux qui le connaissent)  qui nous en dit un peu plus pendant que nous sirotons notre café.

    Fabrice finit arriver sur ces entrefaites et en profite pour repartir aussitôt parce qu’il a oublié la batterie de son vélo (un Commencal META Power TR aux suspensions bodybuildées) et que du coup il ne le trouve pas assez lourd.

    Guillaume(F) arrive à son tour (vous remarquerez que je ne fais aucun commentaire sur le manque pourtant honteux de ponctualité de certains de mes camarades) et en profite pour rester parce qu’il a pris deux vélos, son Nukeproof et son dirt.

    Les trois qui sont restés commencent donc sur le champ de bosses, par la ligne « Baby », la plus simple. Enfin simple pour Guillaume car Julien et moi sentons bien qu’il nous manque quelque chose. Ça doit être la technique… de pompage et car nous perdons rapidement  de la vitesse sur cette ligne typée pumptrack. Quelques passages améliorent un peu les choses et nous passons sur la ligne suivante avec quelques petites doubles avec tremplin et une table au milieu. Là aussi et malgré les démonstrations de Guillaume l’apprentissage est long mais nous finissons par les passer toutes. Ouf, l’honneur et sauf !

    Fabrice nous rejoins avec un décalage temporel  important qui ne l’aide pas à se mettre dans le bain.

    Sur ces entrefaites (encore, c’est le mot du jour), un papa Vttiste et son fils Vttiste également arrivent sur le champ de bosse et le plus jeune des deux par direct sur les deux lignes que nous venons de faire en se jetant gaiement sur les doubles. Certes il reste un peu court sur les doubles mais on voit déjà qu’il y a de la graine de jumper. Son père vient de nous dire qu’il n’a que 6 ans et qu’il n’a commencé qu’au mois d’août quand il se jette sur une bosse avec gros élan et tremplin en bois sur le côté du départ que nous regardions depuis un moment avec …. avec de la peur.

    Nous trouvons ça super (apparemment et d’après le papa, ce n’est pas tout à fait l’avis de la maman…) mais sommes également un peu atteints dans notre amour propre. Nous suivons donc l’exemple de la jeunesse, et effectivement ça passe tout seul… si nous avions un peu moins d’appréhension, nous ferions plein de choses….

    Et après ? Ben y’a celle d’à côté avec déco en terre et attéro plus haut…  quand faut y aller … un peu courts au début ça finit par passer. Tout ça sans la moindre chute. Voir la dernière phrase du paragraphe précédent.

    Après cette séance bosses où nous avons bien progressé (c’est simple quand on a de la marge…) nous décidons d’aller pédaler un peu dans les coteaux avec deux montées (une par la route et l’autre par le chemin qui arrive à Goyrans), avec le bord d’Ariège entre les deux, et deux descentes que je ne connaissais pas (faudra demander à Guillaume de vous expliquer). Ce tout petit tour (11 km et 240 m de D+) aura surtout été l’occasion pour Guillaume et Julien d’essayer le VTTAE de Fabrice : l’avis est unanime, c’est un très bon vélo et nos deux biclous ne tarissent pas d’éloges, surtout Julien avec la retenue habituelle que nous lui connaissons.

    Merci au prof Guillaume pour les progrès réalisés ce matin et à mes autres compagnons du jour pour leur bonne humeur habituelle (enfin, habituelle, ça dépend lequel quand même…).

  • Bike Park Vallnord 10/10/2021

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    Cette saison bike park n’en finit plus ! Serait-ce finalement l’évolution logique du vélo ou bien notre notre insatiable besoin d’adrénaline …

    Donc même si la clôture officielle est mardi, nous avons décidé d’y aller ce dimanche quite à payer le forfait (et oui c’est gratuit le dernier jour, snif). Au départ l’omniprésent Sylvain, le roi du bike park Julien, le master jump GuillaumeF et le naturalisé andorran bibi. Nous serons également accompagnés des riders de la chartreuses pour le plaisir des yeux, Lolo pour ceux qui le connaissent (saut de l’ours à saint lary) et 2 petits jeunes qui nous ont régalés.

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    La logistique est maintenant rodée donc on est au départ de la télécabine à 10h pétante, sous le soleil malgré un tout petit 8 degré. Ca sent la bonne journée !

    On ne tergiverse plus sur l’ordre des rides à faire en fonction des horaires des remontées, c’est aussi l’avantage d’y aller régulièrement.

    On commence donc par une mise en jambe en se faisant le premier ts et la piste bleue histoire de voir si on sait toujours sauter. Les premières sont toujours un peu hésitantes mais on est vite dans le bain. On retrouve la team chartreuse et Guillaume à l’arrivée de la télécabine, ils venaient de se chauffer sur la Commencal inférior.

    Donc comme tout le monde est chaud, on peut attaquer les choses sérieuses, et autant dire que ça démarre fort puisqu’ils nous amènent direct sur la Four cross, et là c’est un autre monde. Les bosses sont bodybuildées, une grosse double avec une réception plus haute que l’appel, enchainé d’un gros gap dans le vide, puis une série de table de 10m, … on est intimidés. On va donc regarder la démonstration de la team qui passe tout ça facilement.

    On continue plus calmement en se dirigeant sur le haut du domaine pour retrouver les pistes connues, les tables de 8m c’est quand même plus raisonnable ! Le rythme est soutenu, on sent que ça va enchainer. Et puis en fin de saison il ne faut pas se trainer car les locaux ne sont pas là pour faire du tourisme, ça roule fort.

    On va enchainer quelques descentes ensemble, mais avec Julien et Sylvain, on garde en mémoire la Commencal inférior et on a hâte de la retrouver. On décide donc de se séparer, la team reste sur le haut pour jumper à gogo et on part sur la partie basse.

    On voulait se faire un run complet de Cubil 2364m jusqu’au village 1230m et pas moins de 13kms de descente. Et bien voilà c’est fait et quel pied ! Un run super physique, rapide, aérien, cassant, … bref c’est Vallnord !!

    On repart pour une montée au sommet. Pour rejoindre la premier ts, on reprend la Wood park 1 histoire de se chauffer avec les modules bois. L’humidité du sous-bois ne me rassure pas et je décide de faire impasse sur les modules, et ce sera une sage décision car Julien va en faire les frais. Une mauvaise ligne pour prendre le module des 3 sauts, une hésitation, un pied posé et c’est la glissade, le biker et le vélo se retrouve 10m plus bas dans une belle cascade et heureusement pas de bobo. Une belle frayeur ! On se retrouve au ts pour se remttre de tout ça et là 2ème frayeur mon vélo se décroche du support heureusement dès le départ donc encore une fois pas de casse, mais un niveau de confiance au fond des chaussettes 

    On avait décidé de s’arrêter manger sur le pic del Cubils mais on doit faire une descente pour se remettre de tout ça. Ca passe crème, donc on peut ce coup-ci s’arrêter manger. On a choisi l’option sandwich sur les conseils de Julien et on n’est pas déçus car le spot est magique. Quelle vue à 360 degrés.

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    Pour repartir on va prendre une piste enduro que Julien et Sylvain avaient repéré en montant au pic. Sur les conseils d’un bike patrol on se lance. Départ assez technique, pentu sur des pierres fuyantes, avec quelques cassures sympa, et oui retour à l’enduro ça change. Puis le parcours devient plus roulant, et on profite du cadre qui nous est offert, et c’est beau. On retrouvera rapidement une piste du bike park pour nous ramener au ts. On retrouve la team pour se relancer dans les bosses. Une descente de tables et on choisit de refaire la Four cross et Julien se chauffe. Il veut tenter la double. Je le regarde étonné, voir même inquiet car je sais qu’il va y aller. Guillaume lui propose de le suivre. C’est parti, il se lance et la double passe nickel, mais au lieu de s’arrêter il enchaine et se jette sur le 2eme gap monstrueux et ça passe encore puis les tables de 10m, il valide toute la ligne. Respect total, il m’a scotché.

    On repart donc vers le sommet et j’ai en tête le gap Fox, barrière psychologique, depuis mon premier Vallnord. Je voudrais tellement le passer, je maitrise toute la ligne mais refuse systématiquement cet obstacle. On va enchainer les runs sur la partie haute, puis on veut absolument se refaire au moins 2 fois la partie basse, car on sait que la tc ferme à 16h45 et qu’il ne faut pas la rater pour faire le dernier run. Donc plus le choix, si je veux passer ce gap avant la fin de la saison c’est maintenant. Et j’ai une pression d’enfer. Mais j’ai mon coach perso, et je me cale dans sa roue, je le colle toute la ligne, il me motive, allez fab tu vas le faire, j’en peux plus et je me lâche enfin et ça passe !!!! Je crois que j’ai un peu trop crié pour relâcher la pression mais tant pis je l’ai fait. Je décris ce passage car ça résume vraiment cette saison de bike park pour ceux qui n’ont pas pû essayer. Le fait de pouvoir refaire plusieurs fois des pistes dans une même journée vous permet de vous surpasser et de tenter des choses que vous ne feriez pas sur une sortie classique.

    On finira donc la journée par 2 gros ride sur la partie inférieure. Sylvain est rincé à la fin de la première mais tellement passionné qu’il fera quand même la deuxième et dernière. Je vais lui laisser même du temps pour se reposer car je vais avoir la seule crevaison du jour au départ du run. On enchaine jusqu’en bas avec des vitesses de passage de plus en plus élevées.

    Voilà c’est fini. Un run de 77kms et 6480m D-

    Une bonne rincée au spot, un plein d’essence et de la bonne gastronomie andorrane à laquelle Sylvain a pris goût et retour à la maison à 22h. RIP Julien ….

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    Fabrice

     

  • Bike Park Vallnord 26/09/2021

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    J'était parti pour vous décrire la dernière sortie bike Park de la saison 2021 mais à l'heure où je vous parle WhatsApp s'agite encore pour une autre programmation en octobre… voir plus loin encore grâce au réchauffement climatique! Toujours est-il que ce dimanche la team des bs était encore au rdv avec Fabrice, Marc, Sylvain and me. Une grosse régalade en territoire espagnol avec un Sylvain particulièrement en forme toute la journée sur les pistes ainsi que durant le transport (à l'aller j'ai rien entendu mais au retour je me suis régalé à l'écouter...il parle beaucoup le bougre, 3h en immersion).

     

    Vallnord c'est le top, le haut du classement on trouvera pas mieux dans les Pyrénées. Bienvenu dans l'univers Commencal, ça claque! Le sponsor exclusif de la ville en vitrine partout où vous tournez la tête. Les riders et rideuses l'ont bien compris c'est ici que ça se passe. Le niveau est d'un ton au dessus et ces pistes mama mia, que rico! Le Bike Park a été classé cette année comme le 4e meilleur Bike Park du monde selon RedBull! Une télécabine, 2 télésièges pour t'envoyer dans les airs au milieu des sapins. Fabrice va y gouter (suis sûr qu'il le fait exprès ) pour dépuceler son nouveau bike, un Commencal tiens comme par hasard. On a du opérer aussi 3 crevaisons qui ont généré un rythme plutôt suave. Pas déplaisant non plus de prendre le temps de zieuter quelques tricks maitrisés comme des récep en stoppie/manual...En attendant d'espérer faudrait déjà travailler les biclous notre technique, je compte sur vous.

    On se paye le luxe en fin de journée de fermer les pistes juste avant la Bike Patrol,  puis de terminer par la piste finale Commencal inferior. Un run qui te rentre dans les tripes. Merci les bs pour toutes ces belles émotions partagées. Un CR très succinct sorry mais qui n'enlèvera en rien cette journée exceptionnelle. 

    hasta pronto

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  • Ariégeoise route 19/09/2021

    Img 20210922 wa0001Petit préambule pour le lecteur : attention ce compte rendu ne contient aucun exploit extraordinaire, ni accident sordide, pas d’effondrement physique, pas de sexe et de violence non plus. C’est en fait une sorte de monologue avec notre chef, cela peut donc se révéler très chiant, vous voilà prévenu.
    Faire le compte rendu d’une sortie route pour un club de VTT voilà encore une extravagance bien farfelue par le même empêcheur de tourner en rond qui n’est pas à une ineptie ou contradiction prêt. Si on écoute notre très vénérable chef, qui dans sa grande sagesse doit nous amener à la sérénité vélocipédique (nouveau concept post modern tendance Bobo bof), le vélo de route serait la plus grosse débilité qui existe, s’y donner relèverait de la psychiatrie lourde c’est à dire de celle que l’on soigne à coup de d’électrochocs (il est vrai que l’électrique est très tendance en ce moment). D’habitude je m’incline sans aucune hésitation devant notre guide mais aujourd’hui je n’ai pas la flagornerie aisée et je vais tenter d’entrer en opposition. Je pourrai par exemple commencer par cette réflexion fortement marquée d’empathie « Marc a certainement été marqué dans son enfance par une chute à vélo fortement traumatisante qui a développer chez lui une aversion et une hystérie incontrôlable a la vue de pneus en 700X23 » ou alors plus directe « Cher Président vous qui n’avez jamais mis votre cul sur un vélo de route et qui n’avez aucune idée des sensations que cela peut procurer pensez-vous être en capacité d’avoir la moindre autorité pour vous exprimer sur le sujet? Je me doute de votre réponse bien empreinte de mauvaise foi « Oui j’y connais rien et c’est pour cela que je dis non non et non au vélo de route, à bas le vélo de route, à mort les routeux » . Je me sens finalement comme Galilée face à ses juges emprunts de la théorie de Ptolémée, la logique ne suffira pas à revenir a la raison.
    Je pourrai dire que le VTT n’est qu’une évolution, une réorientation du vélo de route qui était là bien avant lui. que 3 sorties de route te mettront bien plus en forme que dix à VTT etc …. Je cause mais j’oublie l’essentiel, le petit truc qui fait toute la différence et sans lequel rien n’est compréhensible, je parle bien entendu du gout de l’effort. Sans cette appétence pour l’effort alors effectivement le vélo de route peut paraitre sans intérêt. Le vélo de route me semble même avoir été inventé pour sa capacité à gérer ses efforts et ainsi atteindre le graal en la matière soit ce que j’appellerai la plénitude sensorielle c’est à dire cet instant ou ton corps répond exactement à tes sollicitations sans douleur ni souffrance, tu te transforme et deviens une machine à rouler. Quand ça marche c’est jouissif. Je vous préviens ce n’est pas facile d’y arriver en VTT. Alors effectivement si tout cela t’est étranger on arrive vite dans la déviance soit la recherche du plaisir facile. Je citerai comme principale déviance l’électrification, les navettes et autres réjouissances similaires. Oui je me suis gavé de bike Park cet été et j’ai même fait des navettes. Je ne suis pas un parangon de vertu, j’ai moi aussi mes petits vices mais pas encore celui de l’électrique et je crie haut et fort ‘l’électrique ne passera pas par moi » et que vive l’effort.
    Parlons quand même un peu de cette sortie route. Je lance sans trop de conviction un post sur WhatsApp afin d’aller faire un tour de route dimanche. Surprise une réponse de Jérôme suivi d’une tentative de Julien que l’on sent hésitant. Bien que la sortie proposée (montée en cul de sac sur Luz Ardiden et Hautacam ) soit idéale en cas de défaillance (il suffit juste de faire demi-tour) julien renoncera. Le lendemain matin et après une courte discussion avec Jérôme nous convenons plutôt d’aller faire des cols en Ariège. Départ de Saint girons pour attaquer le col de la Grouzette (12 kms et 800 m de D+) que je connais très bien, Jérôme étant plus véloce que moi je le laisse partir afin de justement gérer mon effort comme je l’entends soit un rythme réguliers sans forcer ni à-coup. En haut on décide de descendre sur Bier pour prendre ensuite le port de Lers. Apres avoir passé Massat on attaque la montée et je me laisse encore décrocher pour éviter le sur régime mais je me sens en forme et monte quand même sans trop de peine. Au ¾ de la pente on arrive à un étang et là il y a bifurcation, finalement on ira sur le col d’Agnes ( 17 km et 900 m de D+) que Jérôme connais moins. On fera quasiment la fin de la montée ensemble. Petite photo au sommet pour filer ensuite sur Aulus les bains. La descente d’Agnes se fera à vive allure et après 4 m de plat soit le franchissement d’un pont on grimpe directement vers le col de Latrape (5 kms 360 m de D+) et là ma gestion des efforts paye car j’atteins la plénitude sensorielle et peux grimper à bonne allure sans souffrir, je suis même très surpris de décrocher Jérôme à mi-chemin qui lui paye sans doute ses efforts antérieurs. Cette montée est donc pour moi un vrai régal, dommage qu’elle ne soit pas plus longue. Ensuite descente sur Seix ou l’on sera raisonnable car on décide de ne pas pas s’engager sur le col de la Core qui nous tendait pourtant les bras. Ensuite retour sans histoire par la vallée.

    Img 20210919 wa0004Img 20210919 wa0002

  • Brassac 12/09/2021

    Img 20210912 105758Après 2 sorties plus ou moins officielles mais qui finalement le sont devenues grâce aux compte rendus tardifs postés sur le blog des biclous, nous décidons avec Marc de faire une sortie pédalage histoire de ne pas être à la ramasse à la fin du mois de septembre. Peu de candidats pour cette sollicitation présidentielle, seul le fidèle Sylvain répond présent. En même temps est ce qu"on peut vraiment parler de fidélité si ce n'est à sa passion du vélo. Tant qu'on pédale, peu importe où et avec qui, n'est ce pas Sylvain !?

    La météo pyrénéenne restant incertaine, je propose quelques destinations vers la montagne noire, et c'est Brassac que nous retiendrons, pour la 3ème fois cette saison, et surtout 3 fois pour Marc, qui doit être la local legend vu le peu de riders que nous croisons là-bas.

    La route est courte mais suffisante pour que Sylvain arrive à faire comprendre à Marc la nécessité d'entretenir son filtre à particules ....

    Nous arrivons sur place vers 9h30 et devons changer de parking car le brassacois est matinal et aime la brocante. Et non Sylvain je ne vendrais pas mon vélo à quelconque chineur ! Nous trouvons donc une nouvelle aire de stationnement bien stratégique car proche de la rivière pour le lavage et du bar pour le rincage.

    Marc optimise sa préparation en optant de partir le plus léger possible, pas de go pro inutile, ni de support de téléphonne, ni de protections superflues, tandis que Sylvain nous ressasse que c'est un vrai test pour son nouveau vélo, va t il grimper aussi bien qu'il descend et pour ma part première sortie avec mon enclume depuis 2 mois. Bref la sérénité n'est pas de mise !

    Nous optons pour le même parcours fait prédemment par Julien, Marc et Sylvain, à savoir rester sur le premier secteur et aller chercher des spéciales dont la remontée se fera par le même chemin. 

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    Première montée au train qui nous rappelle les joies du pédalage et la valeur de l'effort qui fait l'essence de notre sport (pfff, blablabla, ...) pour nous amener au départ de la Bike Park ! Et oui on reste nostalgiques ... Autant dire qu'on est dans le mou et qu'on craint un peu cette première descente ! Est ce qu'on va toujours savoir rouler en milieu naturel ? Et bien dès que la pente s'inverse le président imprime la cadence, et on ne peut que suivre. La crainte sur l'état du terrain est vite levée. Quel grip !! Tout s'enchaine qu'on en oublie qu'on a pas les 900m de dénivelés habituels, ca nous parait court.

    Il faut déja remonter et Sylvain ayant à coeur de montrer que son vélo est une véritable arme sur tous les terrains, qu'il prend les devants, ou bien est ce plutot sa volonté d'aller amender les sols brassacois !

    Bref 2ème spéciale on va chercher la petite soeur de la Bike park. Même punition, du grip, de la vitesse, des sauts, de la pente, des virages, ... je fais même plaisir à Marc en le récompensant par une petite cascade dont j'ai le secret, mais bon pas question de casser la machine, donc je n'en fais pas trop quand même.

    3ème montée et l'heure avancant on décide d'aller chercher la croix Saint Julien et sa spéciale plus caillouteuse. Le départ est un peu plus loin, et se termine par un raidar technique qui plairait à notre ami Christophe. 

    Pause picnic au sommet et je sens que l'histoire va se répéter, à peine poser que le mot sieste apparait dans la conversation entre Sylvain et Marc. Je pense fort à Julien et son désarroi à ce moment là. Bon il faut trouver l'astuce pour les tenir éveillés. Sylvain se met à l'aise, et je ne sais pas par quel miracle la conversation va tourner autour de Kamelot et les répliques d'Alexandre Astier, ce qui va nous amener sur les fameuses contre pèteries dont raffolent Marc et que Sylvain est toujours en train d'essayer de comprendre :)

    Une des préférées de Marc "Salut Fred", avis aux amateurs ....

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    La sieste est évitée, on enfile nos tenues qui ont eu le temps de sècher car il fait chaud, et nous voilà prêts pour la descente de la Croix Saint Julien. Enfin pas si prêts que ça, la digestion va être difficile. Mais cette spéciale a le mérite de vous réveiller très rapidement. Le prix à payer d'aller la chercher c'est la remontée raide jusq'au chemin central. Marc et Sylvain vont y laisser des plumes.

    Malgré la fatigue, on décide d'aller chercher la 3ème spéciale qui par au niveau de la bike park, j'ai du mal à me rappeler du tracé et je me fais surprendre par quelques sauts, mais je m'accroche à la roue de Marc, qui lui ne semble pas avoir mal au bras dans ces moments là.

    Ultime montée pour aller chercher les spéciales qui redescendent sur Brassac. Une fois en haut du chemin central on longe une piste, qui va pour le coup s'aparenter à une autoroute: le 4x4 des chasseurs, la charmante cougar partie à la recherche d'un beau bucheron, ... on finit par bifurquer sur un monotrace qui remonte sur le plateau avec les 3 départs. J'arrive à convaincre mes camarades de faire la même descente que les 2 fois précedentes car c'est la dernière et au moins c'est une valeur sûre. Et on ne le regrettera pas car elle est vraiment bien, sûrement la plus belle. Sylvain prendra même le temps de repasser certains obstacles. 

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    Et nous voilà arrivés au parking. Je lance à Sylvain de refaire la même qu'à Valnord en allant se baigner dans la rivière. Marc préfère surveiller les vélos, il zappe l'option lavage pour tout miser sur le rincage. Une fois bien rafraichis, place traditionel PPP (pinte, pinte, perrier)

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    Au final petit 28kms pour 1200D+ mais un spot toujours aussi top à rider.

     

     

  • Alaric 11/09/2021

    Screenshot 20210913 215335 stravaDépart de Moux, Sandra, J mi ,Olivier D et moi même pour une petite sortie à l 'ancienne. Pour changer de formule c'est à dire monter 3 ou 4, 5 fois par une piste puis prendre des descentes typées enduro, nous avons pris une ancienne trace de jmi et évité la piste au maximum. C'est vrai on fait encore de la résistance nous sommes les anti pistes venez nous rejoindre tous les samedis il n'y aura que ce moyen pour éradiquer ce virus de l enduro.
    Donc pour amuse bouche une petite montée par le GR77 première grimpette sur ce massif de l'Alaric . première descente par la combe des graviers jusqu'à Comigne le début fut un peu glissant pour moi et douloureux pour Olivier tout au long de la rando suite à une ancienne chute. Deuxième remontée un peu plus costaud avec un peu de portage par le sentier des Pelats.

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    Dailleurs Sandra qui met un peu la pression à Jmi sur des passages très pentus que nous ferons olivier et moi à pied.

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    Nous continuons sur la piste 300m pour arriver sur la tour de Guêt. Deuxième descente par les terres rouges de la Malcrèse avant de se tortiller entre les arbustes de Bandoulierle. Avant de sortir de ce bois Jmi devisse et comme d'habitude on ne garde pas assez de distance à ce moment (je pense brièvement à cette fille un peu dénudée sur son pneu, photo pour ainsa) je n'arrive pas à m'arrêter le pneu n'accroche pas assez et sans succés pour m'empaler dans un arbre ma couenne amorti un peu le choc. Puis on traverse la piste pour reprendre un peu plus loin la suite vers la combe des baux. Nous voilà tout en bas et que voit on une grande piste qui sort de nul part que très peu de vttiste prennent et qui nous emmène jusqu'à l'antenne . Une petite visite de cette tour de Guêt par la sapeur pompier volontaire, qui fût fort sympatique. Troisième descente par le Gr77 puis direction le roc gris et pour finir une petite bière bien méritée à l'arrivée.
    40 km 1500 d+ bien plus dure que Bruniquel mais on progresse et tout aussi chaud.
    Un remerciement à l'auteur de cette trace Jmi,et Sandra qui m'a bluffé par sa technique tout en douceur dans des passages assez difficiles et pour sa montée du roc gris.
    Et le plus courageux : olivier, malgré sa douleur il avait le sourire jusqu'au bout.
    Ps : fabrice peux tu me donner la marque du pneu pas la photo tu sais qu'elle risque d être censurée par le chef.
    Chef ai -je bien employé malgré?

  • Bruniquel 05/09/2021

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    Le premier week end de septembre est traditionnellement réservé à forum des associations. Cette année ne faisant plus partie du bureau j’en ai profité pour m’auto exempter de cette activité. Apres plusieurs années à faire plante verte au forum (disons que notre activité attire environ une personne/ cent) il était temps de renouveler le bouquet. J’ai donc profité de ma nouvelle liberté pour aller faire un tour de vélo avec Christophe et Olivier du coté de Bruniquel. Le chef m’étant tombé dessus ce week end, il exige un CR sous peine de grosse colère. Oh oui chef mettez-vous en colère c’est tellement intense et puissant quand vous l’êtes (en colère, précisons à l’attention de ceux qui auraient décroché). C’est donc sous la contrainte qu’il va me falloir décrire notre sortie à Bruniquel. Que dire que vous ne chassiez déjà ? Bruniquel est une jolie commune du Tarn et Garonne au bord de l’Aveyron (vous suivez toujours) de 32.3 km2, ses 605 habitants sont les Bruniquelais(es). Altitude entre 90 et 382 m ça donne déjà une idée du relief ce n’est pas la Belgique. Partis vers environ euh ….. (Pas assez tôt pour Olivier) sous un soleil agréable et après avoir gravi la cote de Garitou nous sommes descendus par Goubirou puis remontés par Varigoule pour prendre Grebillou pour rejoindre Fermitoin puis campbrenet. N’ayant ni GPS ni Strava ce jour-là (si ça existe) je ne sais dire où on est allé et je m’en fous complètement. Ce que je peux dire c’est que notre guide (Christophe) tenait absolument à monter par des petits chemins et qu’il était prêt à défoncer celui qui prononcerait le mot enduro. Je peux vous dire que personne n’a moufeté. En même temps on s’est fait une super sortie à l’ancienne très sympa. Par sortie à l’ancienne j’entends monter par les chemins et non la route quitte à en baver un peu l’essentiel étant de rester le maximum en forêt même quand la pente est dans le mauvais sens pour peu que la pente ait un mauvais sens. Pour notre sortie la pente n’a jamais vraiment eu de mauvais sens. Après le repas bien (trop) garni et sous un soleil insistant (plus de 30°C) on a bien eu quelques moments de faiblesse afin de nous rappeler que notre entrainement n’était pas au top mais que la chaleur n’est pas trop compatible avec des efforts soutenus.
    Au final 45 kms pour 1350 m de D+ selon mes camarades

  • Bike Park Les Angles 29 08 2021

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    Voila bien longtemps que je ne m’étais pas attelé à la rédaction d’un CR, et pour cause, voila bien longtemps que je n’avais pas roulé, condamné à passer l’été à vivre le VTT par procuration en suivant les (très) nombreuses sorties de mes petits camarades Biclous, la faute à une fâcheuse névralgie cervico brachiale… Franchement avec un nom pareil, je ne la ramènerais pas moi. Enfin bon, l’appel du VTT étant plus fort que la douleur (enfin surtout quand elle se calme), j’en profite dès le WE dernier pour ne pas suivre les conseils de mon médecin et reprendre une activité tout à fait raisonnée en allant faire du Bike Park à Saint Lary (voir le merveilleux CR de Jules). Comme la douleur est restée supportable suite à cette sortie et que, il faut quand même le dire, le Bike Park c’est vraiment très très bien, je me dis que je vais pouvoir reprendre un peu le VTT. Donc sortie d’échauffement à Eaunes avec GuillaumeP ce mercredi… Horrible ! Pas Guillaume, lui il a été extrêmement compatissant et je l’en remercie. Mais à Eaunes, contrairement au Bike Park, les pentes ne sont pas toujours dans le bon sens ! C’est nul.

    Quelle n’est donc pas ma joie quand le Outeuzappeu des Biclous commence à s’animer en quête d’un Bike Park à l’approche du WE, c’est-à-dire vers 7h30 lundi matin, ce qui, vous l’aurez bien évidemment noté, est antérieur à ma déconvenue du mercredi, comme quoi je n’en suis pas à une incohérence temporelle près.

     Après quelques échanges et propositions, c’est finalement le bike Park des Angles qui est retenu, avec comme guide Sylvain qui a déjà été le reconnaître un peu plus tôt dans la saison (et seul… on ne l’arrête plus celui-là). Autres candidats, Julien et Fabrice (environ 4 sorties en Bike Park par semaine depuis début juin), Baptiste et Jérôme. Ah ben non, Jérôme, après avoir envisagé la location d’un VTT avec de vraies suspensions n’est finalement pas dispo. C’est donc à cinq (comme le club, devinez qui dans le rôle de Dagobert…), que nous partons dès 6h00 vers Les Angles, Baptiste et Sylvain d’un côté et les autres d’un autre.

    Pour les autres en question, 2h01 plus tard (c’est Fabrice qui conduit) nous arrivons sur le parking des Angles. Il nous faut attendre que le Bike shop dans lequel Fabrice a loué son vélo (un Mondraker Super Foxy) et surtout que la billetterie et le télécabine ouvrent mais cela nous permet d’apprécier le paysage et la fraicheur matinale. Finalement Sylvain et Baptiste arrivent vers 9h30 et nous n’avons plus qu’à prendre le télécabine. En 5 minutes on est en haut. Génial c’est super rapide ! Tellement rapide d’ailleurs que nous regretterons presque plus tard dans la journée que ce ne soit pas un peu plus long pour pouvoir nous reposer entre deux descentes.

    En haut deux choix s’offrent à nous, à gauche (avec la pente dans le dos), la bleue Aragorn ou la Noire Izangard, à droite le reste, qui débute obligatoirement par la Frodon (verte) ou la Gandalf (bleue, bizarrement, alors que tout le monde sait qu’il est gris, ou blanc à la fin) et donne par la suite accès, outre aux deux pistes susnommées, à la Redline (rouge), la Deep Blue (bleue), la Sauron et la Black Swan (noires) et la North Shore (orange ?)

    On attaque par la Gandalf et autant le dire tout de suite c’est celle qu’on fera le plus avec la Redline. La première se fait derrière notre guide du jour, Sylvain, qui envoie les sauts et les passerelles comme une fleur ! C’est grâce à son Spicy full Öhlins diront certains, mais moi je sais que c’est le bonhomme qui assure et franchement, ça fait plaisir à voir !

    Par contre le terrain est vraiment défoncé et la journée s’annonce dure pour les bras, les mains, les jambes, les matos, etc…

    Je ne me rappelle pas de tout mais on a commencé la matinée par :

    Gandalf : la bleue la plus sympa donc avec des sauts abordables, quelques passerelles, de quoi s’amuser…

    Frodon… : la verte, on n’y passera qu’une fois

    La Redline : rouge déjà plus dans la pente et avec des sauts plus gros mais ça reste abordable et si t’es trop court sur les sauts comme moi, ça passe encore sur la plupart…

    Deep Blue : on fera surtout la fin parce que la Redline la rejoint mais sinon rien d’exceptionnel

    Aragorn : la bleu à gauche, enfin à droite, enfin ça dépend dans quel sens… bof…. Ça va vite mais je trouve que ça manque de péripéties… en plus faut pédaler au départ…

    North Shore : ah oui, y’avait celle-là aussi. Elle est courte, part de et rejoint la Gandalf

    Bon, comme on commence à être chaud, Julien nous propose (c’est le terme politiquement correct pour « impose ») d’aller essayer l’Izangard (noire). Bon là on rentre dans un autre monde, c’est pour les touristes. En effet, nous l’avions empruntée lors de notre venue en 2019 et nous avions trouvé la vue offerte par cette piste tellement jolie que nous avions fait une bonne partie de la descente à pied histoire d’en profiter au maximum.

    Mais vous connaissez Monsieur Plus, enfin Julien je veux dire, il n’était pas question de le contrarier, il râle déjà bien assez comme ça. Passons sur l’orthographe pour le moins approximative du nom de la descente (mais peut être est-ce voulu ?), voila donc notre joyeuse bande en haut de l’Izangard, avec un petit peu d’appréhension. Il faut dire qu’après un début tout juste merveilleux avec ses passerelles en bois qui ondulent au dessus de la crête et qui offrent une vue splendide sur la vallée, on rentre dans l’Isengard (avec la bonne orthographe du coup) version «  après le passage des Ents » pour ceux qui connaissent leurs classiques : c’est-à-dire que c’est légèrement chaotique avec quelques cailloux. Le tout agrémenté d’une pente raisonnable mais velue quand même. Eh bien, je suis heureux de vous annoncer que nous avons progressé depuis 2019 puisque nous parvenons à passer ces difficultés sur le vélo, voire parfois au dessus puis en dessous pour ma part (voir les deux vidéos ci-dessous). Sérieusement, et même si je touche là à mes limites, cette piste est tellement belle !

    Pause repas en haut du télécabine : la vue est imprenable.

    Img 20210830 wa0010Mes douleurs se rappellent cependant à mon bon souvenir et j’envisage sérieusement le dopage… ben fallait pas parce que je ne trouve rien de mieux que de repartir en laissant la poche de mon sac ouverte et dès la première remontée dans le télécabine, je m’aperçois que j’ai perdu mon téléphone… le 3ème en 3 ans… Comme me dira mon fils le soir même « dis papa, on en parle que t’es un boulet ? » C’est le moment de saluer l’esprit de solidarité et la gentillesse de mes camarades qui vont faire du social et accepter de faire une descente au ralenti pour chercher mon téléphone (et je me rends bien compte le sacrifice que cela représente, surtout pour Julien !). Et malgré la faible probabilité, Sylvain, dit Œil de Lynx, va retrouver mon téléphone intact dans la poussière en bas de la descente. Conclusion : il y a un dieu pour les imbéciles.

    Entre deux combos Gandalf/Redline dont je profite pour me mettre ma deuxième pelle de la journée, Julien (toujours lui) nous glisse discrètement l’idée que ça serait quand même dommage de ne pas aller voir les deux autres noires, Sauron et Black Swan. Le début de la Sauron (que nous prenons à tort pour la black Swan) est droit dans la pente, les racines et la poussière et j’en profite à nouveau en prenant ma 3ème pelle… y’a des jours comme ça… on enchaîne sur la Black Swan et ses doubles très belles à voir mais absolument hors de ma portée : ça reste donc une descente contemplative…

    On finit le ride par un enchainement de bleues et on arrête même bien avant l’heure de fermeture (ô sacrilège !) pour s’assurer de rentrer avant 21h00 à la maison (deviendrait-on raisonnable ?). Il y a même un biclou dont je tairai le nom pour ne pas faire de tort à Fabrice qui arrêtera avant les autres pour cause d’ampoules et de difficultés à tenir son guidon. Comme quoi, ça sent la fin de saison et la fatigue.

    On finit la journée comme il se doit par une bière, ou un Perrier local (ça dépend des affinités) autour d’un tonneau sur un trottoir, la faute au téléphone de Baptiste qui n’a plus de batterie… Pas grave c’était très bien quand même.

    En résumé une très belle sortie en bike park, les Angles toujours aussi bien et toujours aussi défoncé, les biclous toujours au top ! 81km et 6850 de D-. On est loin des 10 000 tant convoités par Heckle et Jeckle mais bon…

    Toutes les vidéos sont disponibles ici.

    Par contre, à l’heure où j’écris c’est mercredi soir et j’ai encore mal partout…

    PS : dimanche 5 septembre, c’est le forum des associations à Muret : venez nous voir 

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  • Bike Park Loudenvielle 24/08/2021

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    Sortie hors norme à nouveau sur le domaine de Peyragudes et la vallée du Louron en compagnie de Fab et GuillaumeF. Mais pourquoi revenir encore sur ce spot pour la 3 ème fois cet été ? Nous avons trouvé des raisons + que valables :
    -  C'est la fermeture cette semaine du télésiège du Lac. Il serait dommage de ne pas revenir rider presque exclusivement la piste intégrale avec ses relevés façon Aqualand ! Pleine pente avec ses virages qui te ramènent dans la ligne.
    - Puis il y a cette fameuse Magic Line : piste élue préférée par moi même de l'année vous vous en doutez...j'inonde WhatsApp à chaque passage. J'y reviendrai + tard mais cette piste est une bombe, c'est comme une histoire d'amour, on se parle, on apprend à se connaître après 19 passages cet été !
    - Enfin, un pari fou qui paraît stupide pour certains mais forcément dingue : objectif 10000 D- lancé par Fab. C'est énorme, mardi dernier j'ai atteint les 9000 et je me dis que c'est possible alors j'accepte volontiers de me prendre au jeu.

    Fabrice a pu checker qu'un vélo de location pour la matinée en espérant un désistement dans l'après midi. GuillaumeF propose de prendre ses 2 bikes au cas où.

    Le contre la montre des 10000 est lancé 20mn après l'ouverture du Skyvall ça commence mal... En haut le temps est couvert et il a flotté pas mal dans la nuit. On décide malgré tout de prendre le télésiège privilège pour attaquer les hostilités : Magic Line ? Of course...
    C'est très humide, ça colle aux pneus mais je suis confiant, je commence à la connaître cette Magic Line...le matin c'est souvent comme ça, alors t'inquiètes pas Guillaume ça va sécher. 
    Après 2 Magic on décide de basculer sur l'intégrale, je vous rappelle qu'on est venu pour elle aussi...ça se dégage petit à petit, bien humide encore puis arrivés en bas c'est le drame. Une tentative de marche arrière du télésiège pour récupérer un porte vélo engendre un bloquage des freins. Télésiège en panne bis repetita, je pleure c'est fortement compromis pour le challenge. Alors je laisse mes collègues papoter avec les responsables de la station au demeurant fort sympathique pendant que je pars m'isoler 30mn disons "sereinement".

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    Le télésiège redémarre Tic-Tac et va nous éviter une remontée en navette. Magic Line avant la coupure midi? Of course...c'est plus sec Nananère, grip grip grip ! Et dring dring, allo Mr Fabrice, souhaitez vous un mondraker pour l'après-midi ? Oh que oui...
    On déballe la Skyvall, et pendant la pause Casse croute, Fabrice court récupérer son mondraker en jettant au passage son giant reign peu convaincant...tiens mon Fabrice avale ce sandwich vite fait.
    L'après-midi va être folle et ce n'est pas un déchirement d'un pneu ni une autre crevaison qui va arrêter GuillaumeF. Il partira récupérer son autre bike dans le coffre. Ça c'est le bon esprit ! Ensuite il y a le phénomène Fabrice, un sacré spécimen et j'ai comme une impression qu'on est repartit dans une tornade infernale. Magic, Magic, Magic Line, une intégrale, fin de la Magic. Vous nous suivez ? On est barge et on commence à y croire. On a une seule obsession en tête dans le télésiège pendant que GuillaumeF remonte par le Skyvall c'est de réussir à prendre la dernière remontée avant 16h Le run qui suit à 15h51 est donc déterminant "c'est à vous de jouer" annonce la bike patrol. on déballe La Magic Line version Maxi avalanche, GuillaumeF réussit à prendre le télésiège et nous voit descendre c'est dingue !15h59 bip bip 16h on y est arrivé, que du bonheur ! On a fait le job et on prends le dernier télésiège. En haut on a tout le temps de réparer le pneu de Guillaume mais pas trop, notre plan c'est de récupérer une dernière remontée du Skyvall. Vous nous suivez toujours ? On opte pour le combo piste Val d'aube et piste Skyvall à l'unisson. Un régal cette descente enduro Val d'aube avec ce grip puis Fab pédale fort dans la liaison et prend les devants sur sa piste la Skyvall, ouch quel rythme ! Bravo j'adore... arrivés avec respect à 16h50. Timing parfait avant la fermeture du Skyvall à 17h. 

    Une idée très rapide dans la télécabine me vient à l'esprit : alors, pour réussir les 10000 on a plus le choix, il faut descendre la piste six pack rouge puis remonter à la pédale la route jusqu'au au départ de la piste Skyvall. C'est comme la dernière fois tu te souviens Fab mais ce coups ci en musculaire. GuillaumeF je sens son regard noircir comme celui de Marc, la négociation est pas facile mais on parvient à un deal : il coupera finalement à mi chemin. Perso j'arrive en haut un peu dans le rouge en manque de sucre, Fab lui m'impressionne physiquement au top.

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    Je le laisse partir devant une dernière fois sur sa Skyvall, on aurait pu rester raisonnable dans la dernière de la journée, on aurait pu...mais non un dernier run à donfle ! Un run de 10mn qd même après s'être enquiller tout le reste.
    17h55...5mn avant la fermeture du skybar à nouveau tous réunis devant une pinte !

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    Le verdict tombe sur Strava : 9300 et des poussières de dénivelé. Déception mais que c'est dur. La barre est haute, la station s'y prête, avis aux amateurs + timbrés que nous. Cette perf, rendez vous compte elle représente 6 sorties à la pédale(avec environ 1550 D+ chacune) en une seule journée!!! Au total j'ai eu la chance de rider cet été sur ce spot 19 Magic Line, 4 Intégrale, 3 Privilèges, 6 Skyvall, 4 Val d'Aube et 2 Six Pack. "A un moment donné" il va vraiment falloir redescendre sur terre mais c'est pas encore pour tout de suite...Je reste volontier dans les nuages, il est 20h ma cherie m'accueille et me bichone avec amour une bruschetta expetionnelle...

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    Kiss you, See you...

  • Bike Park Saint Lary 22/08/2021

    Img 20210822 103213 1Le dernier arrivé dans la meute doit rédiger le CR, telle est la loi.
    Alors voilà je m'y colle avant d'oublier (même si je suis déjà incapable de retracer toutes les pistes qu'on a prises)...
    Dans l'objectif de continuer la tournée des bike park pyrénéens, il est proposé dans la semaine de faire (ou re faire) celui de Saint Lary. Ça a l'air de plaire puisqu'on est 6 à répondre à l'appel : Julien, Fabrice, Baptiste, Sylvain, Marc qui tente un retour après un long arrêt et moi pour la première fois.
    Départ donc de chez Marc à 7h. Le ts ouvre à 10h mais ces gens là n'ont visiblement pas peur du réveil, il va falloir s'y faire. On charge donc 5 vélos dans 2 voitures contenant 6 biclous, puisque Fabrice va louer encore une fois pour approfondir ses tests avant achat.
    Toute la semaine, il y a eu autant de prévisions météo différentes qu'il existe de sites, alors on y va sans trop savoir ce qui nous attend... Tant pis, la saison termine bientôt, on fonce !
    Dans la voiture (qui roule vite), dès qu'on sort de Toulouse la grisaille s'installe et la pluie commence à tomber. Baptiste va alors enclencher un disque qui demande toutes les 10 minutes ce qu'il fout là et pourquoi il est venu pour passer une journée de merde sous la pluie.
    Rapidement arrivés au parking du téléphérique qui monte à la station (pour 3 euros supplémentaires, effacés grâce à la licence c'est cool), on s'équipe et on grimpe (très vite, ce téléphérique est vraiment rapide) à la station pour attendre l'ouverture du ts. Il fait gris, du brouillard bien épais mais pas de pluie. Allez, ça va le faire.
    Un peu de queue devant, il ya pas mal d'autres riders sur place, mais ça dépote car Saint Lary est équipé d'un ts débrayable avec un support sur chaque banquette (oui Barrèges c'est de toi qu'on parle).
    Et là, à la moitié du parcours, on passe la couverture nuageuse et c'est un grand soleil qui nous attend en haut, top !

    Img 20210822 102659Allez la photo et c'est parti, Julien mène la cadence et il n'est pas là pour admirer le paysage.
    Comme je l'ai dit, je n'ai pas réussi à enregistrer l'enchainement des pistes qu'on a prises mais elles vont toutes y passer sauf la verte.
    L'aspect sympa de Saint lary c'est que les différentes pistes sont proches et qu'on peut faire des portions d'une puis raccrocher sur une autre.
    Ça râle en tête de meute car le versant Full mountain + Kbourre est fermé, sans qu'on comprenne trop pourquoi.
    Après plusieurs descentes sur les easy rider, ricou, vipère, allin et la très sympa Razorback, je m'aperçois que mes lacunes en virages relevés vont se voir dans ce club : je perds 30m à chaque sortie. Tant pis, ça me permettra de ne pas avoir le droit de respirer en fin de piste car Julien attend pour enchainer, enchainer et enchainer.
    Du rythme !

    Petit arrêt au saut de l'ours ...

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    Après avoir bien reconnu tout le versant de droite (sur la carte), il est décidé d'ignorer la chaîne qui barre le départ de la full mountain, dont on sait qu'elle offre une belle ligne de tables. On peut pas partir sans l'avoir roulée.
    On s'engage et on croise des bike patrols, qui se sont dit qu'un dimanche en pleine saison était le meilleur moment pour shaper une piste et on profite de la ligne. On bifurque sur la Kbourre (toute neuve visiblement puisque personne ne s'en souvient), qui offre un tout autre terrain : des marches, du rocher et du caillou. Je me mets au tas 2 fois en 50m sous les yeux de Sylvain. Il faut vite trouver une excuse : le changement entre l'elec de la veille ou les freins magura qui déconnent ?
    Allez les deux sont bien donc je fais un package.
    Remontée et on la refait, cette fois en allant chercher ces 2 rampes sur le bas de la full moutain qu'on aperçoit depuis le ts.
    Tout le monde (sauf moi, mon aisance dans les virages relevés n'ayant d'égal que celle dans les sauts) s'essaie sur les 2 options de saut : ça passe pour tous, il faudra que je prenne mon courage à 2 mains un des jours...


    On continue donc sur ce rythme jusqu'à 13h : j'osais espérer une pause mais la tête de course décide qu'on avalera le sandwich sur le ts pour ne pas perdre de temps : il faut RENTABILISER !
    Entre temps, la couverture de brouillard remonte et le schéma s'inverse : peu de visibilité en haut et soleil en bas. Tiens, ils ont ouvert la full moutain, il faut donc la rincer.
    Et ça enchaine en alternant les 2 versants pendant encore 2 heures, jusqu'à ce qu'on nous annonce que le ts est en panne. Pourtant il a bien l'air de tourner...
    Qu'est ce qu'on fait ?
    On interroge donc des locaux qui nous indiquent un tracé enduro qui redescend au village. Allez on le tente parce qu'on va quand même pas arrêter la journée à 15h. Heureusement on tombe sur des gars qui s'apprêtent à partir dessus, donc on les suit et ils nous guident.
    Le tracé est super sympa, dans un joli sous bois. Y'a du grip, de la pente, des racines et quelques passages en portage ou à pieds.
    Nous voilà donc redescendus au téléphérique, et sans besoin de concertation, le choix se porte sur une remontée téléphérique pour refaire ce tracé. Manque de bol, la cabine est pleine et on se retrouve à 3 à devoir attendre la suivante.
    Dans la remontée, l'opératrice nous indique que le ts a réouvert (on a été mauvaise langue sur ce coup) et accélère la cabine pour qu'on puisse profiter d'une dernière remontée.
    Allez on attrape la dernière banquette, et c'est parti pour un gros run depuis le haut du ts jusqu'au village sans interruption en sautant d'une piste à l'autre puis au tracé enduro.
    Enfin arrivés, ça commençait à tirer fort dans les bras ! Il est aux alentours de 17h15

    Au final 73kms pour 6720D-
    Petite bière bienvenue offerte par les parents de Marc, et on remballe tout pour rentrer à la maison.
    Alors Baptiste, journée de merde ?

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  • Bike Park Vallnord 15/08/2021

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    Oups... c'était à mon tour de faire le CR, on a tellement pris l'habitude de lire les sorties de Fabrice, Julien et Sylvain avec leur rythme effréné que j'en ai oublié ce devoir qui m'incombe en tant que membre des Biclous Sauvages.

    C'est d'ailleurs pour ne pas briser ce rythme qu'une destination de choix apparaît dans les conversations whatsapp : VALLNORD.

    J'entends parler de ce spot depuis des années et notamment depuis que je suis arrivé chez les Biclous... le spot mythique, the place to be, the place to ride selon Marc, Julien.. impossible pour moi de râter cette sortie, même si j'ai rencontré de nombreuses embûches avant d'y accéder : test PCR.. soirée bien arrosée prévue la veille, 4h de sommeil... bref je n'étais pas dans les meilleures conditions... d'ailleurs Julien a déclaré forfait ce jour là.

    Le réveil sonne très tôt, j'arrive chez Sylvain, bien que mal réveillé je remarque un vélo différent sur son porte vélo, tiens ? celui de Fabrice .. ? mais non... Sylvain est un homme plein de surprise, qui est capable de s'offrir un nouveau vélo du jour au lendemain sans en parler à personne ! un bon gros enduro des familles flambant neuf, un Lapierre full monté Ohlins reposait sur ce porte vélo, Sylvain est plus que jamais à l'attaque ! ça annonce la couleur de la journée !

    On récupère Fabrice chez lui et on file direction le Pas de la Case pour passer la douane. Guillaume F et Nico son pote ont un peu d'avance et nous les retrouverons plus tard sur les pistes. Comme à son habitude dès qu'on arrive au piémont pyrénéen et que les courbes glissent sous les pneus de sa voiture, Sylvain taquine ses roues arrières directrices et se prend pour Sébatien Loeb.. d'habitude ça passe.. sauf que là, 4h de sommeil et encore alcoolisé c'est le gerbi assuré !! on s'arrête sur le bas côté et je fais mon affaire. Blanc comme un cachet d'aspirine, tremblant on repart... la journée s'annonce compliquée pour moi.

    On arrive à La Massana, ici on voit tout de suite que le vélo est un sport très répandu et pas que pour les hommes héhé, ce qui ne me laisse pas indifférent ! Grand soleil, on s'équipe et Fabrice fonce récupérer son vélo de loc, un Commencal Clash sur lequel il avait flashé à Ax, on récupère les forfaits et gaz sur la machine à Bike park, une télécabine équipér de 4 porte vélos et ça dépote, une autre dimension !

    On arrive au premier step, on décide de partir sur une bleue sous le télécabine pour se chauffer et revenir au village pour récupérer Guillaume et son pote. Au final on rate le départ et on se retrouve sur une verte. Ceci permet de tâter le terrain, c'est sec, très sec, et y'a du cailloux ! On arrive sur un ts qui nous monte encore plus haut.
    On part sur une bleue cette fois, Fabrice en tête et paf ! il perd l'avant et chute dans les premiers virages relevés, surement le temps de s'acclimater au vélo. ça repart et la piste est rapide avec quelques bosses, sympa !

    On arrive au télécabine pour faire à nouveau la bleue et retomber au village... sauf qu'on se retrouve sur la rouge "mégavalanche inferior" entremêlée avec la noire de la World Cup !! mais où est donc ce départ de la bleue ?!
    Autant dire que cette partie nous a bien réveillé, ou refroidi ! un peu des deux en fait ! ça commence par des doubles bien costaud pour descendre sur un terrain plus typé enduro, défoncé, des ornières, des racines, épingles, cailloux comme des lâmes de rasoir en dévers, aucun grip, bref du gros technique comme on s'y attendait pas ! Sylvain qui découvrait son nouveau vélo n'a pas trop apprécié et a dû descendre une partie à pied, ça ne l'a pas mis en confiance, normal !

    Une fois arrivé en bas on se retrouve au complet avec la meute des 5 biclous et on remonte. Guillaume qui est presque né ici connaît la station par coeur et nous fait la visite ! Il nous indique que le paradis est là haut, au sommet de la station, oui, le gral, l'extase n'est plus qu'à quelques mètres désormais.

    On sort du télésiege et gaz sur une alternance de pistes bleues et rouges, shapées aux petits oignons, de belles tables, de superbes sauts, des virages relevés au top, des pistes faciles, aériennes, superbes ! là on y est, on est à Vallnord. Le maestro Guillaume mène la danse, j'essaye de le suivre en restant dans sa roue et c'est un festival de sauts et d'inclinaison du vélo devant moi, j'admire sa technique et quel kiff cette piste !! C'est probablement celle là qu'on aura rincée le plus.

    Une rapide pause burger à midi au resto d'altitude, une bière et c'est reparti, on remonte et on enchaîne ! Sylvain découvre son nouveau jouet et affine ses réglages de suspensions avec les conseils affûté de Nico qui à l'air de maîtriser le sujet ! On s'arrêtera pour prêter un téléphone à un malheureux pour appeler les secours, son pote étant bien mal en point.. gloups.. ça glace un peu le sang.. jusqu'a la prochaine piste.. :)

    La fin d'aprem arrive et on décide de descendre jusqu'en bas du village, avec enfin la bleue cette fois ! grâce à Guillaume qui nous montrera le départ. Du gros potentiel cette bleue, malgré le fait qu'elle soit défoncée elle reste flow, rapide avec quelques sauts, elle dure longtemps ! bien Fun ! Sylvain mesure le potentiel de son jouet et se régale dans le défoncé, son vélo est fait pour encaisser, il envoie de plus en plus, rien ne l'arrête, sauf Fabrice qui va crever.

    On remonte une dernière fois et c'est déjà le clap de fin. Retour à la voiture, on est couvert de poussière, une chaleur à crever en bas ! Une rivière en contrebas nous fait de l'oeil; ni une ni deux, on trouve un passage et on se jette sous une mini cascade d'eau bien fraiche, le top !

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    On pouvait pas mieux finir la journée, ah si, en buvant une bière, c'est d'ailleurs ce qu'on a fait ;) 19h il est temps de rentrer, et oui Vallnord c'est bien mais c'est pas à côté ! on traverse le tunnel et à notre grande surprise un brouillard et 16 degrés nous attend au Pas de la Case. Y'a pas à chier on était bien à Vallnord.

    En résumé ce spot tient ses promesses, un excellent bike park, le meilleur que j'ai fait pour l'instant. Bon perso j'étais éclaté complet avec mes déboires de la veille.. donc à refaire en meilleure forme !

    La saga continue, merci les biclous pour ces bons moments de ride

    Tchuss

    Baptiste

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  • Bike Park Loudenvielle 19/08/2021

    Inkedimg 20210819 094547 liLa série continue ....

    Après Julien qui a décidé de faire découvrir le bike park de Peyragudes à son frangin le mardi, c'est à mon tour de proposer cette aventure à GuillaumeF, seul candidat du jour pour m'accompagner.

    Julien ayant mis la barre relativement inatteignable tant niveau kms que D-, nous souhaitons relever ce défi en partant tôt pour s'assurer d'être présents à l'ouverture de la tc de Loudenvielle.

    Pour ma part je continue ma série de test des musculaires, et ce coup-ci ce sera au guidon d'un Mondraker Foxy R (version alu) et surtout une première avec des roues de 29". Et puis je vais enfin voir si Baptiste va aussi vite grace à son pilotage ou bien grace à sa machine ...

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    Le timing est parfait et nous sommes à l'heure . Le temps est couvert, on espère que ca se lève vite. 5min dans la tc et surprise, on dépasse les nuages !

    Img 20210819 091909Une fois à la station on réalise que nous sommes bien au mois d'août en pleine saison, il y a déjà du monde qui attend pour la montée au ts Privilège. Mais ça s'enchaine assez rapidement, et on arrive au sommet à 9h45. Guillaume N'hésite pas une seconde et choisit de découvrir la Fameuse Magic Line, pour comprendre qu'est ce qui peut bien mettre Julien dans cet état.

    C'est donc curieux, intimidé, impatient, qu'il se lance dans ma roue pour cette première. Je dois dire que même si je l'ai rincée lors de notre sortie début juillet avec Julien, je dois me remettre dans le rythme qu'elle impose et aussi trouver mes marques sur cette bête de course. On fait donc une pause à mi parcours pour souffler et partager nos impressions. Et c'est tout bon :)

    Première descente validée, on enchaine et je propose à Guillaume d'aller chercher sans attendre le côté Agudes. Je réfléchis au meilleur enchainement possible pour aller chercher les 10000 de  D-. On fonce donc vers la nouvelle piste Intégrale versant Agudes, l avantage c'est que je connais bien l'entrée maintenant et préviens du coup Guillaume de sa difficulté à gérer, à savoir le petit coup de cul à mi parcours avant de se jeter dans la pente et sa série de relevés. Obstacle passé sans sourciller, on enchaine à un rythme soutenu. La remontée sera comme la dernière fois à un rythme nettement moins soutenu ! En espérant que les commentaires payent et qu'ils ouvrent le débrayable qui monte directement au sommet la saison prochaine.

    On rebascule côté Peyrasourdes et on rejoint le ts par la fin de la Magic qui est à mon avis la meilleure option.

    Pour cette nouvelle descente, je propose à Guillaume sur les conseils de Julien, d'aller chercher la Val d'aube, dont le début est toujours aussi naturel, avec des passages plutôt de type pierriers et sa deuxième partie plus shappée et rapide. On est dans le rythme donc on enchaine la descente d'un trait. On est lancés. Ca sent bon la performance.

    Et on remonte de nouveau sans attendre. Guillaume me propose de refaire la Magic, il est chaud donc il monte le rythme. Autant à Valnord il était chef de file, autant à Peyragudes il me laisse devant. J'accepte ce rôle et essaie de ne pas trop le freiner, mais je sens toujours sa roue collée dans la mienne. On fait le run d'un trait. Ca y est Guillaume semble comprendre Julien :)

    Le temps passe vite et nous pouvons prendre une dernière montée avant la coupure méridionale (12h15/13h15) et je propose cette fois d'aller tester la piste rouge privilège. Je ne l'avais pas faite avec Julien et je suis curieux de voir à quoi ressemblent ces soi disant virages engagés. Le départ est le même que la Magic, et au moment où elle plonge sur le versant de Peyresourdes, on trouve le départ de la Privilège qui par sur un versant plus orienté Agudes, et on voit rapidement quelques riders arrêtés. Guillaume prend la tête sur cette partie et décide de s'engager directement. J emboite le pas. Et en effet nous allons devoir enchainer une série de 6 virages relevés droit dans la pente. Mais une fois cet obstacle passé c'est une piste linéaire, plate, avec même une relance qui nous attend. On finit par rejoindre un bois qui va nous permettre de descendre jusqu'à la station. Mouais, on n'est finalement pas convaincu par cette piste. Pas vraiment de cohésion ni de continuité.

    On décide d'aller se restaurer au Skybar donc on part chercher la skyvall. J'avais visualiser une vidéo d'un rider Enduro qui la descendait à Mach 2, je dis donc à Guillaume on y va à fond. Mais bon, il ne faut quand même pas oublier la précision du pilotage, je me rate à plusieurs reprises, mais on enchaine sur la rouge. Quel rythme, on arrive en bas rincés et avec quelques degrés en plus. 

    Pas grand monde au skybar, on commande et on est vite servis. Une fois de plus timing parfait car 5min plus tard c'est la queue ! Un bon sandwich, une pause dans les magnifiques sanitaires tout neufs et c'est reparti. 

    Nous rencontrons un pote de Guillaume au départ de la tc. Il viendra donc rider avec nous. Damien, un ancien compétiteur DH. Ca annonce la couleur ! Et en parlant de couleur, sa monture, un superbe Santa Cruz Nomad bleu azur avec les inscriptions rose fluo !! Une pensée pour notre cher Président :)

    Durant la montée on va discuter et embarquer avec nous un 4ème rider, un jeune bayonnais au guidon d'un magnifique Scott. 

    Un peu de monde au départ du ts pour la reprise. Et les montées à 4 demandent plus de temps (justification nécessaire pour la suite). Une fois en haut et pour connaitre le niveau du groupe, rien de tel qu'une Magic! C'est parti et d'entrée je décide de l'enchainer pour montrer ce que c'est un Biclou Sauvage !! Mais bon ça à l'air de suivre très facilement. Ils adorent aussi cette piste et son flow.

    Je propose donc d'aller de nouveau chercher les Agudes par l'Intégrale. Dans la montée Guillaume a la bonne idée de laisser tomber son forfait 50m plus bas dans les rochers. Les gars du ts nous disent qu'on pourra en avoir un nouveau à la billeterie Agudes, donc on fonce. Et même punition, je veux garder le rythme. Et ça descend fort, si bien que je me rendrai compte en fin de sortie (Strava check) que nous intégrons le top 10 avec Guillaume. Première perf en bike park !

    Une fois à la billeterie, le remplacement du forfait ne s'avère pas si simple et on perd de nouveau de précieuses minutes. Mais tout finit par s'arranger et on peut attaquer la remontée par le ts lac surpersonique. Mais là de nouveau on va nous resservir la théorie qui va plaire à notre cher Sylvain. Les supports de vélo sont présents uniquement sur la moitiée des sièges (environ 60). Donc lorsque les vélos montent avec un seul rider par ts, ils mettent le ts en vitesse lente. Sur la 2ème partie, pas de supports vélo. Ils passent donc le ts en vitesse rapide. Je ne sais donc toujours pas quelle loi physique s'applique à cette théorie mais il semblerait que ca aille plus vite. Bref 30 minutes pour remonter à 4 riders. Pour courronner le tout un risque d'orage pointe et ils nous annoncent  la possibilité de fermer plus tôt.

    On commence à comprendre avec Guillaume que notre objectif du jour est donc compromis. Mais on lâche rien.

    Donc toujours la même stratégie, rejoindre au plus vite le ts privilège par la fin de la Magic. L'idée aller chercher un maximum de Magic pour cette fin de journée.

    Mais une fois au ts, la mauvaise nouvelle. Il faut attendre au moins 15min pour lever le risque d'orage. Mais peut être plus, voir même pas d'ouverture. Notre ami bayonnais, impatient nous laissera donc là pour redescendre. Quant à nous (3), on décide d'attendre un peu mais on se rend vite compte que c'est pas le bon plan. Calcul rapide. Si on redescend vite par la skyvall et qu'on remonte, on sera peut être dans les clous pour une dernière montée. On fonce ! Cette skyvall commence à me faire autant d'effet que la Magic. Quand on l'enchaine elle est vraiment top. On arrive en bas et on peut vite remonter. On semble être dans les temps. Guillaume profite de la remontée pour s'adonner à sa passion: Bricoler son vélo !

    Img 20210819 wa0006 2Mais une fois en haut, c'est foutu. Le ts ne réouvrira pas. Seule option redescendre à Loudenvielle.

    Julien m'a parlé d'une piste rouge, la 6 pack, plutôt typée enduro au départ du rond point de Peyresourdes. On avait fait la Balestat, la bleue, début juillet. On n'en gardait pas un bon souvenir sauf la fin qui était commune à la 6 pack. On trouve le départ qui plonge directement dans le bois et le flow est très sympa. Sous bois, racines, petits sauts, pente, grip, .. tout est là, sauf un peu de longueur.

    Une fois en bas, un peu de pédalage pour rejoindre la skyval sur la partie basse. Bon timing pour une dernière remontée, malgré un peu de monde car tous les rider se retrouvent au même endroit.

    Pour cette dernière, on décide d'aller chercher les traces enduros en prenant la piste verte au bas du Val d'aube, qui nous évitera une séance de pédalage. La piste verte ne nécessitera pas de descriptif ! 

    La fatigue commencant à être présente, j'annonce que je ne prendrai pas la noire. Certainement aussi que les commentaires de Sylvain y sont pour quelque chose. On s'élancera donc sur la rouge, et en effet on est bien sur un tracé enduro. On retrouve l'esprit de la 6 pack mais avec plus de pente, et de bonnes épingles qui vont nous rappeler que ce ne sont pas des relevés, attention à l'engagement ! J'en profite pour faire ma petite chute habituelle. A vallnord j'avais choisi l'option début de journée, et bien là j'ai attendu la dernière descente :)  Au passage on va finir la ligne en suivant un garçon de 9ans qui a dévallé cette trace sans sourciller. L'avenir promet !!

    Voilà c'est terminé, et on retrouve notre ami bayonnais du jour, autour d'une bonne bière au skybar. L'objectif n'est pas atteint mais quelle journée !! 93kms et 8000D- 

    Verdict: le Mondraker est une belle machine, très rapide, et je valide vraiment le 29 pouces !

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Bike Park Ax 08/08/2021

    Img 20210808 wa0000Les vacanciers permanents étant de retour, ça laisse de l'espoir à Sylvain d'avoir des compagnons de ride. Bingo, Baptiste, Jules et ma pomme répondent présents. Un impératif familial va contraindre Jules à renoncer.

    Donc départ à 3 pour une journée pleine car nous prévoyons de faire la journée complète, même si avec Baptiste, nous n'avons pas ridé depuis Barèges, soit 3 semaines ... une éternité à mes yeux !

    Bien organisés, nous sommes au départ de la télécabine à l'ouverture, le ciel est couvert mais les locaux nous assurent qu'il va faire beau.

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    Comme à Saint Lary et Loudenvielle, la montée se fait en 2 étapes, du village à la station en télecabine, puis du bas de la station (1400m) jusqu'au plateau de des Campels (2000m) en télésiège. Les 2 montées se font à maximum 2 riders, donc nous devons nous séparer. Le responsable du ts nous permettra de monter ensemble mais avec 2 vélos uniquement donc aucun gain de temps, mais juste l'angoisse de savoir si le 3eme vélo va arriver !!

    Une fois en haut 3 pistes aux choix : la verte "Beginner", la bleue "Blue Chicks" et la noire "Black Hard".

    Screenshot 20210811 214328 chromeDe manière unanime et suivant les fins conseils de Jules qui avait ridé la veille le Bike Park, nous décidons de débuter la journée par la piste verte, qui pourrait laisser croire une piste simple et accessible. Dès les premiers mètres nous allons vérifier les dires de Jules, Ax c'est"cassant" ! Cette descente commence par une liaison défoncée jusqu'à atteindre l'enchainement des premiers relevés. La piste est flow, la pente assez légère, ce qui permet de prendre une bonne vitesse. Sortie de cette séries de virages, place à nouveau à une ligne droite défoncée pour accéder à un nouveau plateau. Cette première partie est commune à la verte et à la noire, et c'est à ce niveau qu'elles se séparent. Nous continuons donc la verte et rentrons dans les sous bois, à nouveau des séries de virages mais surtout quelques sauts avec des appels en bois s'offrent à nous. J ouvre le bal et par crainte de découvrir des doubles piégeuses je n'ose pas prendre quelques sauts, mais finalement tout est accessible. Et contrairement à Barèges nous retrouvons également de la longueur de piste et du dénivelé puisque nous allons faire plus de 5kms et 600 D-. Sentant Baptiste de plus en plus pressant, je le laisse passer, et sûrement par peur de me bloquer ensuite il décide d'accélérer et après 3 virages je ne vois même plus sa monture couleur flammes !!!

    Mais dès le prochain plateau je le retrouve rapidement en train de se masser les paumes de mains, et ça va être son activité de prédilection du jour: pourtant Jules l'avait dit Ax c'est "cassant" !

    Pour la 2eme, on décide de varier et d'aller chercher la bleue, dont le départ est différent. Nous découvrons un tracé bien cassant, plus typé enduro par moment, moins flow que la verte, mais malgré tout sympa. On y retrouve des sauts, quelques passerelles, des relévés, du sous bois, mais pourtant le verdict est unanime c'est moins fun que la verte.

    Pour la 3eme, on décide de se refaire cette verte mais plus en mode découverte, on met du rythme, on prend tous les sauts, on attaque plus fort dans les relevés, et c'est vraiment fun. Mais ça fait toujours mal aux mains ! Arrivés au niveau du départ de la noire, je décide de bifurquer pour voir à quoi ça ressemble. Le début se fait en remontant, quelques pierriers, puis on attaque dans la pente, le sol est plus humide sur ce secteur, quelques virages et on arrive sur un passerelle en bois qui va s'avérer être le premier obstacle de la journée pour moi, puisque je vais avoir un freinage malheureux et sans avoir le temps de comprendre, mon vélo part en glissade et s'encastre dans un arbre. Pas de bobo pour le pilote mais résultat une manivelle tordue (encore !!). La suite de la journée s'annonce compliquée. Donc après l'apprentissage de la descente sans chaine, j'apprends la descente en pédalant ovale. Mais je dois dire que ca va pas être la difficulté majeure de cette descente. Car qui dit noire dit difficulté, et certains passages vont vite me faire oublier mon pédalier car je n'en ai pas besoin à pied ! Je bloque à chaque difficulté alors que ça semble être une formalité pour Baptiste et même Sylvain gonflé par sa confiance acquise depuis ces dernières sessions. Je m en sors quand même !

    Pour la 4eme, on choisit de redescendre vers le village pour tenter une réparation de fortune. En effet après cette année passée au sein des biclous, j'ai retenue une chose : prendre une bonne caisse à outils !  On prend donc la piste rouge "Baou" qui part dans le sous bois depuis le parking de la télécabine. Le départ est génial et rendrait dingue Julien. Il y a des bossent partout, on ne sait même plus où est la ligne ! Et que des doubles ! Ca reste du shape amateur mais c'est très fun. Ensuite on retrouve une monotrace plutôt roulante jusqu'à la route. La deuxième partie réserve quelques passages engagés qui vont à nouveau me faire poser le pied à terre. La confiance n'est vraiment pas là. Pour finir on va tergiverser pour trouver le retour jusqu'à la télécabine car on ne veut pas prendre la route mais c'est pas très bien indiqué.

    Une fois au parking et quelques degrés en plus (au moins 15) car en haut le temps est toujours brumeux et froid, on décide de manger et d'opérer mon vélo. Je sors mon atelier ambulant commence à dévisser la manivelle et Sylvain s'asseoit sur mon vélo pour le maintenir. Et là il dit "ton amorto est vraiment mou, il y a un pb !" et en effet en regardant de plus près grosse fuite d'huile ....

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    Je remercie mes copains du jour d avoir pris en photo mon vélo plutot que ma tête a ce moment là car je pense que je finissais en couverture de dépression magazine. Un peu comme à Saint lary avec ma chaine ... Donc une fois de plus hors de question de baisser les bras, je choisis de tout remballer, manger en express et aller louer un vélo. Mais j'ai quand même une limite, ne pas louer au shop d'ax les termes car je m'étais bien fais arnaquer il y a quelques années. Je ne suis pas rancunier mais là si. Après avoir appelé tous les autres loueurs, aucun vélo de dispo, donc je dois m'y résoudre, retourner là bas. Et bien sûr il a des vélos dispo lui ! Je laisse Baptiste et Sylvain repatir rider le temps que j'aille louer le vélo. Je fonce, je franchis la porte, reconnais le loueur ravale ma salive et choisis de louer un modèle enduro tout neuf, magnifique, avec du gros débattement: le Commencal CLASH, une bombe. Je charge le vélo et retourne à la télécabine pour rattraper le plus vite possible les copains. Ils ont une remontée d'avance, je leur propose donc de faire une descente sans moi et qu'on se rejoigne au ts. Ils en profitent pour se remettre en jambe avec la Beginner. J'arrive au ts mais je trépigne, donc je choisis de monter pour gagner du temps. Arrivé en haut je décide de faire quelques tours de pédales pour voir cette bête. Je monte donc sur le plateau à la sortie des oeufs (anciens télécabine) et ça grimpe relativement facilement, puis je descends et je réalise qe ça va être sympa. J'attends qu'ils arrivent. Et c'est long, interminable, ... Je les attends tel un chien au portail. Et ils arrivent. Je ne leur laisse même pas le temps de souffler, et je choisis de foncer sur la verte pour tester la bête. Et j'ai l'impression dès les premiers virages que ce vélo est fait pour moi. La prise en main est immédiate que ça bluffe mes copains. Je les laisserai vous en parler. Moi je fonce. Si bien que j'en oublie de m'arrêter. Il faut dire que les sessions pré estivale avec Julien n'étaient pas vraiment rempli de pause, donc je me suis habitué à rouler longtemps. J'arrive en bas avec un espèce de smile que j'ai du mal à dissimuler. Sylvain et Baptiste hallucinent, ils ont l impression que ce n'était pas moi sur le vélo. Pas le temps on y retourne. 

    Ce coup ci on fait la bleue et même punition, le vélo déroule, je n'arrive pas à le ralentir. Ca fonce droit dans la pente. Ca enchaine je suis devant et je sens Baptiste dans roue, donc je continue à envoyer. La piste déroule à une vitesse incroyable que nous voilà déjà en bas. Je m'arrête pour voir la réaction de Baptiste mais surprise c'est Sylvain qui me collait au train. Méconnaissable également depuis les modifications de son vélo, un avion ! Baptiste de son côté commence à avoir beaucoup de mal à supporter les douleurs aux mains que provoquent ce terrain. Il est obligé de multiplier les pauses.

    On remonte vite car je veux rentabiliser ma location à 70€ pour 3h. Et on opte pour la stratégie des fins de journéees Bike Park, à savoir rincer la même piste, et pas de surpise si je vous dis qu'on opte pour la Beginner. Toujours de plus en plus vite dans la pente et les relevés, de plus en plus haut dans les sauts, que j'en oublie encore de m'arrêter. J arrive enfin à distancer un peu Sylvain mais pas sans peine, le bougre !

    C'est l heure de la dernière montée car je dois être sûr de ramener le vélo avant la fermeture du magasin. Une dernière Beginner pour Sylvain et moi, Baptiste préfère prendre la noire qu'il trouve moins exigeante pour ses mains. Il restera prudent et arrivera 5 bonnes minutes après nous, il ne nous a pas habitués à ça, on est donc inquiets. On doit enchainer avec la descente au village et à notre immense surprise Baptiste annonce qu'il va redescendre avec la tc. La douleur n'est plus gérable. On valide et on fonce dans la Baou avec Sylvain. Comme on connait la piste, on fonce, on prend quelques sauts mais pas le temps de tenter d'en refaire. On arrive très vite sur la 2eme partie plus cassante et la confiance de rteour je passe facile tous les obstacles, mis à part une passerelle que je n'avais pas vraiment analysé le matin, alors que Sylvain ne réfléchit pas et en profite pour prendre la tête du run. une fois en bas, on se sépare, lui vers le parking et moi vers le shop. Pas de mauvaise surprise ce coup ci au retour du vélo. 

    Voilà une bonne grosse journée bike park de plus, au bas mot 80kms et 6000D- et le début de ma rélexion ..... enfin après une bonne bière quand même  :)

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  • Bike Park Les Angles 06/08/2021

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    Pour cet été 2021 vous avez pu constater que les sorties club sont orientées Bike park. Je suis à fond sur cette option et ai pour objectif au moins un par semaine. Mais pourquoi ce soudain intérêt pour cette activité ? Pour comprendre Je vais faire une analogie par rapport au ski entre ski de rando et ski de piste. A une époque je faisais beaucoup de ski de rando, activité qui nécessite un minimum de débrouille (être capable de gérer tout type de neige et terrain) pour pas passer rapidement en mode galère. Dans mon cas l’acquisition de cette débrouille est passée par des heures de ski de piste.
    L’enduro, comme le ski de rando, demande de la débrouille. Le terme plus correct serait maitrise mais dans mon cas faut pas rêver ses capacités et le mot débrouille me semble plus adapté. Au passage j’en profite lancer le débat sur le sujet: une bonne débrouille vaut-elle mieux qu’une mauvaise maitrise ? Pour essayer d’obtenir cette bonne débrouille le Bikepark me semble être l’outil idéal même si une piste de bikepark avec ses virages relevés, ses tables et autres réjouissances n’a pas grand-chose à voir avec un single dans le Carroux. J’ai l’illusion de croire que si j’arrive à bien négocier une piste de bikepark je serai plus à l’aise sur un single bien cassant. Ou alors c’est carrément l’inverse c’est à dire que j’utilise le prétexte de vouloir m’améliorer en single pour me justifier d’aller faire du bikepark . Mais quel bordel sous mon casque !
    Apres cette entrée en matière philosophique sur l’homme est ses contradictions il est temps de vous parler de la station des Angles. Après une tentative infructueuse sur la possibilité d’aller rouler le week end dernier j’ai tenté de voir du côté de nos vacanciers permanents (ils se reconnaitront) mais en vain car soudain l’activité les a rattrapés (un au moins). J’ai bien tenté de motiver notre chef en vacances également mais il n’est pas encore réparé, il est en attente d’une pièce de rechange qui tarde à venir. Chef remets toi vite tu nous manques. Le choix était donc simple pas de bikepark cette semaine sauf à y aller seul et c’est sur les Angles que j’ai jeté mon dévolu car j’aime cet endroit même s’il y a plus près. Arrivé aux Angles vers 10h15 (ouverture des pistes à 09h30) je suis affolé par la longueur de la queue aux caisses mais ça dépote et j’y passerai à peine 10 mn. Depuis 2021 un système de luge d’été a été installé et cela génére un surplus de clientèle autre que les simples piétons. Ce surplus de clientèle se retrouve donc également sur les remontées mécaniques (télécabine pour les Angles) sans compter le fait que les luges utilisent aussi le télécabine pour être remontées. Donc au final pas mal d’utilisateurs ce qui m’a fait craindre une bonne galère type Barèges. A part vers 11h00 pour ma première remontée ou il y avait quelques bouchons le reste a été plutôt fluide car comme d’hab quasi plus personne entre 12h00 et 14h00 et après 16h00. Entre 14h00 et 16h00 je n’ai pas dû attendre plus de 10 mn donc correct. Faut dire que le télécabine ça dépote.
    Pour me chauffer je pars sur les pistes connues (les bleues) qui sont toujours aussi défoncées, là pas de progrès. Par contre les pluies de la veille ont bien collé la poussière, quasi pas de boue, et le grip est au top. Je dois aussi dire que je me suis mis un vrai pneu à l’arrière (un big betty de chez Schwalbe avec un passage en 2.6 au lieu de 2.8) qui a un comportement sans aucune mesure avec le Maxxis Minion DHR qui se tordait de douleur dans les virages et dont le grip était incertain surtout après un peu d’usure. Plus aucune sensation de guimauve à l’arrière, ni de dérapages intempestifs. Par contre un pneu de 1.350 gr contre 0,980 gr ceci expliquant peut être en partie cela. Ma fourche sortait aussi de révision & optimisation par Novyparts et le résultat est formidable (cout 129€ sans les joints) . La fourche absorbe maintenant tous les petits chocs bien plus efficacement ce qui m’a permis de remettre un peu plus de pression d’air et donc d’avoir un peu moins d’enfoncement et une meilleure tenue en succession de chocs. En plus clair je peux prendre le défoncé bien plus vite avec plus de confort et de confiance. Et pour finir j’ai finalement monté un frein de 200 à l’avant à la place de mon 180 qui était à l’agonie. Meilleur grip, meilleur freinage, meilleure suspension je ne reconnaissais plus mon vélo, par contre le type dessus toujours le même, malheureusement un greffe du sens de l’équilibre type Mac Askill n’est toujours pas possible. Apres plusieurs passages sur les différentes bleues la connerie m’a pris (vieux réflexe pavlovien sans doute) et je suis allé me faire la rouge enduro sans regarder où elle allait au final c’est à dire le lac de Matemale qui est a plus de 2 km de la station. Cette piste ne présente quasi pas d’intérêt sauf un peu sur la fin (mais avec les pluies c’était gavé de merde). Une fois au lac faut remonter à la pédale à la station ce qui prend une bonne demi-heure voir 45 mn. Ayant fait la connerie une fois j’étais bien prévenu mais cela ne pas empêcher de refaire la même chose avec la bleue enduro (pas celle à laquelle pense Guillaume) qui est d’un chiant sans nom et qui va aussi au lac de Betemale mais par l’autre côté. Quand j’ai compris où j’allais j’ai encore préféré rentrer par la route. Rouge et bleue enduro c’est vraiment à oublier et il faut rester vraiment sur la piste du park sans tenter de s’en éloigner. J’imagine Julien sur ces piste enduros, les cigales auraient eu de la concurrence. Dans le coin ce doit être connu car j’étais vraiment le seul à y mettre une roue. C’est comme les restaus, si leslocaux n’y vont pas tu peux être sûr que c’est de la daube. Apres cet intermède je me suis concentré sur le reste des pistes que je n’avais pas faites soit les rouges qui sont un cran bien au-dessus, pentes, sauts, doubles c’est encore un peu trop pour moi surtout le red line qui est bien velue question sauts. La partie North shore passe crème mais ce n’est pas particulièrement passionnant, sympa à faire sans plus. Pour ceux qui connaissent la piste rouge bien velue que était coté gauche du télécabine n’existe plus a été remplacé par une piste de luge d’été. Je n’ai pas testé les noires car je sais qu’elles ne sont pas pour moi. Pour bien profiter du bikepark je pense qu’il est préférable de se concentrer sur une ou deux ou trois pistes que t’apprécies plutôt que papillonner un peu partout c’est ce que j’ai fait sur la Gandafe et le Deep blue en fin de journée.
    Au final 6000 m de d- et presque 80 kms. Encore une belle journée de vélo, vivement la prochaine, dimanche peut être ?

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  • Bike Park Loudenvielle 25/07/2021

    Img 20210725 wa0000Nouvelle sortie bike park ce dimanche avec Sylvain et moi. Je décide de faire un peu d'enduro suite à l'annulation de la rando de Revel dû à la pandémie . Pas beaucoup de participant, la sortie à Barège avait plus de succès.Nous sommes les premiers arrivés sur le parking et aussi les derniers à partir. Dès l'ouverture à 9 h nous sommes dans la télécabine Skyvall et pour poursuivre le télésiège Privilège qui nous dépose au sommet du Cap de Pales à 2245m. Pendant cette montée pas trop fatigante mon binôme trépigne d'impatience et ne cesse de répéter Magic line ,Magic line,Magic line . Au sommet Sylvain enfourche son vtt sans m'attendre pour disparaitre dans un petit brouillard, un vrai gosse. Heureusement que je l'ai vu partir dans une certaine direction (à l'opposé de la magic line)nous entamons la Val d'Aube . Cette piste bleue se fait sans trop de difficulté mais on se sens un peu raide. Nous prenons un plan pour trouver cette magic line qui porte bien son nom. Effectivement c'est une superbe piste bien travaillée que nous avons emprunté 5 fois afin de réviser le peu de base que nous avons. Julien pourra faire un peu plus d'éloge sur cette magic line , son disciple du jour (Sylvain) a été converti. Cela me fait un peu trop pensé au piste de ski très bien damée que tu peux descendre d'une traite sans fatigue.Mon niveau ne me permet pas de prendre mon pied ni d'évaluer correctement cette piste car je n'arrive pas à prendre les double bosses ,donc je ne suis pas très objectif cela prouve que je ne suis pas encore totalement contaminé par ce virus de l'enduro. Nous avons pu également faire la piste rouge privilège , une première partie engagé, et le reste les 3/4 roulante. A midi le jeune enduriste ne souhaitant pas manger à Peyresourde avec une belle vu sur la vallée prétextant que lorsqu'on mange bio les aliments doivent rentrer dans le même ordre qu'ils sortent et qu'ils ne voulait pas mettre son estomac en désordre me suggère de manger en bas. Alors pas de photos du pique nique dans cette superbe vallée très verdoyante , assis sur le trottoir du parking et vu sur la Skyvall afin de ne pas rater le démarrage de la télécabine( contaminé grave je ne sais pas si un vaccin existe pour ce type de pathologie). Bref aucune minutes n'étaient perdues pas de monde sur les pistes ni au tls. L après midi fut un peu plus découverte du reste du domaine par des pistes qui se trouvent un peu plus excentrées,et moins fréquentées et qui correspondent un peu plus à mon niveau et pratique du vtt. Par manque de temps nous n'avons pas fait toutes les pistes, la pourticou (noire)une portion, la goutaou est comme la noire en forêt sans être trop engagé . Nous n'avons pas fait la Six Pack avec un chrono permanent de peur de nous confronter au 25 riders du jours. Les 2 pistes qui descendent à la stations sont sympa avec des lacets pas trop serrés mais un peu usées par des novices freinant et créant ainsi une succession de creux pas très agréable au pilotage. La magic line m'a permis de progresser dans ses courbes avec ses virages relevés, elle est vraiment à découvrir,du caviar. Une très belle station à découvrir je vais y retourner pour faire la noire en entier mais en mode pédale.Notre Sylvain atteint du virus bike park ne m'a pas laissé beaucoup de pause, mise à par sa crevaison et le timing de la dernière montée ,2 minutes avant fermeture, nous a permis de faire 8300 d-. Très belle journée au top au finale sans pluie,sans monde,sans bière (plus le temps, le jeune disciple qu'est sylvain n'a pas encore assimilé tout l enseignement de ses gourous du bureau : tu ne pédalera plus en montagne et en montagne tu fera de l enduro et pour récompense une bière te sera offerte "magic line") . Le retour en voiture avec Sylvain est toujours le même, on a l'impression qu'il n'a pas tout donné sur son vélo et sur ces routes sinueuses de montagnes il peut enfin se lâcher avec ses 4 roues directrices.

     

  • Bike Park Barèges 18/07/2021

    Gh010286 momentEn préambule à ce CR je tiens à prévenir le lecteur que la longueur du texte risque au mieux de l’égayer un peu, de le barber sans doute et dans le pire des cas de l’endormir. Je vais donc faire des chapitres bien distincts pour s’y retrouver plus facilement. Comme d’habitude ce CR sera rédigé en parfaite objectivité, sans parti pris aucun, ni philosophie de comptoir, ni conclusions aléatoires et hâtives.
    Au menu gastro ce soir (attention c’est un peu chargé):
    • Pourquoi avoir choisi le bike Park de Barèges ?
    • Les, heu pardon, la remontée mécanique et ses déboires.
    • La navette mais comment ça marche ?
    • Les pistes et leur réalisation.
    • Les vélos de loc et leurs surprises
    • Et si on a le temps je débattrai tout seul sur le thème porteur et non polémique : faut-il haïr les vélos à assistance électriques ?
    Pourquoi avoir choisi le bike Park de Barèges :
    C’est une bonne question je vous remercie de me l’avoir posée. Vu que cette année certains sont bien parti pour tenter tous les bike Park du coin il fallait bien aller a Barèges un jour ou l’autre donc pourquoi pas ce dimanche.
    Les, heu pardon, la remontée mécanique et ses déboires :
    Pour bien comprendre ce chapitre il me semble nécessaire de faire un petit rappel du principe du bikepark à ceux qui n’auraient pas encore bien compris l’intérêt de la chose. L’intérêt étant de se mettre un maximum de D- dans le pif, il est donc essentiel de faire le D+ le plus rapidement et facilement possible. Dans ce but l’homme a inventé des tas de système plutôt performants à l’exception d’un qui est le télésiège non débrayable. Effectivement à pleine vitesse il est imprenable sauf à être candidat au suicide, à faible vitesse il n’avance pas un cachou. Eh bien à Barèges ils utilisent cette technologie avec une astuce digne du sioux le plus futé. Le système est hybride c’est à dire lent quand tu montes les personnes et charges les vélos et rapide ensuite. Pour être plus clair, seule une petite partie des sièges est équipée de portes vélo est donc tourne à vitesse réduite ce qui te permet de monter dessus, puis le reste des sièges n’est pas équipé et peut donc accélérer mais sans personne dessus. Un compromis entre vitesse et capacité, ce genre hydride ne me semble pas très prometteur car pas rechargeable. Conclusion : le nombre de personne à transporter dépasse très vite la capacité du système et donc l’attente s’installe avec tout ce que cela peut engendrer comme agacement surtout sur certain individus qui possèdent un Spe boivent du rosé et se font fracasser chaque fois qu’ils rentrent tard ( perso j’en connait pas mais il parait que ça existe). Si effectivement la matinée à générer pas mal d’attente et donc son cortège d’insatisfaction, l’après-midi a été bien plus calme (mais où sont passé les autres riders ?) et à presque permis de faire des montées en continu. Bizarrement alors que nous pouvions enchainer les rotations sans aucune attente l’individu le plus agacé du groupe n’en a pas profité et a préférer s’abstenir, nous verrons plus tard pourquoi.
    La navette mais comment ça marche ?
    Pareil pour ce chapitre il me semble nécessaire de faire peu de pédagogie pour expliquer le principe de la navette qui ne semble pas clair pour tout le monde. La navette est un système de transport qui part d’un point A pour aller vers un point B, du point B elle revient au point A pour donc faire le parcours ABA et cela en continu soit ABABABABABABABABA. Maintenant plus compliqué (si le principe n’est pas acquis il y en a qui vont décrocher). La navette met environ 15 mn pour aller de A à B est inversement et s’arrête 5 mn à A&B. Quel est le temps d’attente ?
    1. On s’en fout de toute façon même 2 mn c’est déjà trop. (mauvaise réponse Julien)
    2. Quand elle n’est pas là et bien on en met un autre puis un autre ….(encore une mauvaise réponse Julien)
    3. Quoiqu’il arrive elle m’attend (non Julien c’est toujours pas bon)
    4. Un certain temps qui va de pas grand-chose à 40 mn (là tu peux y aller).
    Pas de bol la navette venait juste de partir quand on est arrivé donc on a pris perpette. Je pense qu’il faut y voir un signe car quand tu commences la journée à maugréer les pires choses t’arrivent rien qu’à toi. On le savait pas mais on avait un chat noir avec nous ce week end.
    Les pistes et leur réalisation.
    Savez-vous qu’elle est la différence entre un bon et un mauvais rider ? Un bon rider il voit une piste hop il l’a descend, un mauvais rider il voit une piste hop il l’a descend mais ce n’est pas pareil. Un bon rider peut te descendre n’importe quoi avec style et élégance, le mauvais te descend aussi a peu près m’importe quoi en mode survie style crapaud mai il y a pourtant un point commun entre eux. Le premier s’éclate toujours quoi qu’il arrive (aucune difficulté ne lui résiste) et le second est tellement content d’y arriver que ça l’éclate aussi au sens figuré comme au sens propre. Et puis il existe une myriade de riders intermédiaires pour qui il y a toujours un truc qui ne va pas. L’excuse la plus commune étant souvent son vélo ou ses pneus pourtant bien plus performant que lui, c’est également souvent le terrain qui ne va pas et c’est très rarement de sa faute. A barèges a priori c’est le terrain qui merde car les bosses ne sont pas au bon endroit, soit trop longues ou courtes ou pas de la bonne couleur. En fait il faudrait des bosses qui se déplacent et qui s’ajustent pour s’adapter à son style approximatif. En terrain naturel il ne viendrait à personne de critiquer la position de telle pierre ou marche. En fait maintenant qui j’y pense il y avait plein de pierre ma placée au Caroux, j’aurai dû me plaindre. Conclusion sans appel: c’est mal shapé d’où le non intérêt d’enchaîner les runs . J’avoue que j’ai trouvé que c’était peut-être un peu plus délicat à rouler que Saint Lary mais de là à dire que c’est seulement un pb de piste je suis moins catégorique mais mon expertise dans le domaine est très proche de zéro. Apres il existe une piste rouge et noire qui sont en terrain naturel mais qui ne semble pas avoir emballé grand monde car peut être un peu trop dans la pente ? Quant au parcours enduro la piste rouge m’a personnellement convaincue de son intérêt surtout l’enchaînement de lacets très représentatif d’une piste de montagne. Le dernier point de mécontentement pour finir sur ce chapitre : ça manque de dénivelé. Certes mais bon c’est à mon avis peu recevable car on pouvait s’en apercevoir avant de venir et si tu prends tout à fond depuis le départ il y a de quoi se mettre bien minable à l’arrivée.
    Les vélos de loc et leurs surprises :
    Louer un vélo dans une station c’est dans le principe une très bonne idée mais dans les faits cela s’avère souvent très délicat. Prenons l’exemple de Baptiste qui faute de vélo à du louer un gros DH car il n’a pas vraiment eu le choix. Pourquoi cette manie de louer que des gros DH bas de gamme mal réglés, lourds, rigides à l’agilité de camion qui ne pardonnent rien et si en plus c’est mal entretenu (par exemple impossible de sortir la roue avant même le loueur n’a pas réussi) bonjour le calvaire. Ca dégoute plus à mon avis que cela encourage. Là on sent le mauvais rider qui a vécu une sale expérience sur le sujet (je confirme). Conclusion : En station inutile d’aller louer des vélos inadaptés il vaut mieux souvent tenter de rouler avec le sien.
    Faut-il haïr les vélos à assistance électriques ?
    Ce sujet n’étant pas polémique du tout je vais attendre encore un peu avant de lancer une guerre civile intra-Biclous.
    Conclusion de cette sortie Barèges : c’est sans doute pas le meilleur Bikepark que l’on connaisse mais ce n’est pas non plus une catastrophe nationale, à réserver pour un jour de semaine lorsque l’affluence est moindre et que les runs peuvent s’enchaîner rapidement. Dans ces conditions il y moyen de prendre du plaisir pour ceux qui ne sont pas des experts du domaine. Les vrais costauds risquent de ne pas s’y retrouver complètement.

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  • Bike Park Loudenvielle 15/07/2021

    Gopr0276 1Ca y est, la saison bike park est officiellement lancée !

    Après un dimanche ensoleillé à Saint-lary, la météo de début de semaine change radicalement, mais pas suffisamment pour refroidir nos ardeurs.

    Nous décidons donc avec Julien d’aller enfin tester le bike park de Peyragudes, et profiter des télésièges de la station ouverts uniquement les mardi et jeudi.

    Peyragudes plan vtt ete 2021 preview

    Départ donc de Loudenvielle, et autant dire qu’ils ont vraiment mis les moyens pour développer l’activité vtt. Ils n’ont rien à envier à l’Andorre. Bravo !

    C’est parti pour une première montée avec le skyvall direction la station.

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    Une fois à Peyragudes on embarque directement sur le télésiège Privilège pour une première montée vers le sommet à 2200m. Le temps est brumeux mais la visibilité reste bonne.

    Julien ne réfléchis même pas, depuis le temps qu’il attend de faire la “Magic Line” !

    On attaque donc la ligne sous le télésiège, et dès le départ la magie opère. Quel flow ! Un tracé parfait, des relevés à gogo, des sauts entre chaque virage, et une longueur … pas moins de 10 min de descente pour 600m D- 

    Ca y est j’ai perdu Julien ! Il est entré dans un état de trance, je vais avoir du mal à le reconnecter à la réalité.

    Deuxième montée pour récupérer de nos émotions et on décide d’attendre avant d’aller chercher le secteur des Agudes car c’est vraiment dans le brouillard.

    Autre option, une piste bleue toujours côté Peyresourde, plus sauvage, mais tout aussi longue. C’est la Val d’Aube. Une très belle descente mais qui ne nous fera pas oublier la Magic.

    Troisième montée, le temps semble se dégager et on découvre un paysage à couper le souffle. Je connaissais la station en hiver, mais en été elle est magnifique ! Quelle verdure, tout semble parfait.

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    Afin de vérifier si ce n’était pas l’euphorie de la découverte, on décide de se refaire une Magic Line. Et bien finalement c’est toujours aussi jouissif, voir même encore plus, puisqu’on va la faire d’un trait, avec plus de vitesse encore. Ca y est j’ai définitivement perdu Julien !!!

    Quatrième montée, la visibilité semble enfin être bonne côté Agudes, on décide alors d’aller tester la piste Intégrale fraichement shappée cet hiver, et à notre surprise jamais roulé. Quand on en parle avec les gars de la station, c’est comme une légende ! On s’assure que le télésiège du Lac soit ouvert et on se lance.

    On sent bien que c’est moins rôdé, le fléchage est moins précis, on cherche. Une fois le départ trouvé on se lance. Il y a un peu de pédalage car il faut aller chercher la crête. La montée est raide. Arrivés en haut, on voit tout le versant des Agudes s’ouvrir à nous, et ça attaque fort avec une série de gros relevés dans la pente plus raide. Le tracé est une fois de plus parfait. L’enchainement de virages, de bosses, de vitesses, de technique, de cailloux, … tout y est. Un peu trop car le pneu arrière de Julien va montrer quelque faiblesse. On sent bien cependant que cette piste est toute nouvelle et c’est arrivés en bas qu’on va comprendre qu’on est les premiers à la rouler.

    L’équipe technique est en rodage. Ils cherchent encore les réglages du télésiège.

    On peut enfin embarquer pour une cinquième remontée à moitié pente et basculer vers Peyresourdes. Mais bon ca ne se fera pas à la vitesse de l’éclair, et du coup on comprend rapidement qu’on n’aura pas le temps d’aller chercher une remontée avec le ts Privilège car il ferme entre 12h et 13h.

    Du coup on décide de redescendre par la fin de la piste rouge Privilège, qui nous réserve un tracé beaucoup plus naturel, un joli point de vue et une fin ludique sur le pump track histoire de s’amuser.

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    Comme nous avions prévu de manger à Loudenvielle, la descente se fera par la classique Skyvall. Le départ est très rapide, enchainant des petits virages serrés, des sauts naturels, des passages canadiens, et une fois sortis de la prairie, la pente devient plus raide et laisse place à une belle série d’épingles. Et oui les bike park ça fait travailler la technique en virage !

    Arrivé quasiment en bas j’entends un drôle de bruit au niveau de ma roue et bis repetita à nouveau un rayon qui lâche comme le dimanche précédent à Saint-Lary.

    La pause va faire du bien aux hommes et aux machines. Un sandwich pour nous, une mèche pour le pneu de Julien, quelques tyraps pour mon rayon.

    On a même le temps d’apprécier la nouvelle technique de Sylvain et Marc : la petite sieste :)

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    Allez pas le temps de trainer, le skyvall reprend.

    On attaque la sixième montée du jour, donc skyvall enchainé avec ts Privilège.

    Et devinez quoi ?? Une petite Magic Line pour se remettre en jambes :)

    Je ne la décris plus car le résultat est toujours le même, c’est incroyable.

    Septième montée, je propose à Julien d’aller refaire le secteur Agudes pour pouvoir bien gérer notre temps ensuite. On choisit de refaire l’Intégrale maintenant que nous connaissons toutes les subtilités du tracé.

    Et c’est beaucoup plus fluide que la première, même la séance de pédalage semble moins raide, surtout pour Julien car moi le raidar ne m’a pas trop fait souffrir … #power !

    Une fois en bas, en VIP du jour nous sommes accueillis par le maire du village, qui va carrément nous interviewés sur notre ressenti de la piste.

    On se prend au jeu, et on se permet même d’apporter quelques remarques pour encore améliorer cette superbe ligne. Il faut dire qu’avec nos ride des derniers mois, on a presque atteint le statut d’influenceurs !

    Bravo aux équipes locales pour ce travail accompli !!

    Huitième montée, et toujours à la vitesse de l’escargot ...il faudra qu’ils pensent à utiliser le télésiège débrayable d’à côté, qui lui en plus va jusqu’au sommet… à bon entendeur.

    Pour optimiser le temps et être sûrs d’aller chercher une dernière remontée, on choisit de récupérer la fin de la Magic Line.

    Neuvième remontée et on reste côté Peyresourde ce coup-ci. Au choix soit on fait le début de la piste rouge privilège car on a fait que la fin, soit on assure avec devinez quoi …. une Magic Line pour être certains d’arriver avant la fermeture du télésiège pour une ultime montée.

    Donc une énième descente qui n’a plus de secret pour nous, et on attaque la dans les temps la dixième montée du jour.

    Arrivés au sommet on prend le temps de réparer à nouveau le pneu de Julien qui montre décidément beaucoup de faiblesse aujourd’hui. Vivement que Marc revienne :)

    Les gars du télésiège, le bike patrol, finissent leur journée avec nous, dans la bonne humeur, l’échange d’impression, bref on est à la maison. Pas tant que ça quand même car ils aimerait bien rentrer, … eux !

    Donc cette ultime descente de la station se fera par la …. est ce bien utile de préciser ?

    Julien me propose une variante avant de descendre sur Loudenvielle. Il se rappelait d’une ligne qu’il avait faite avec Marc l’année dernière et voulait la refaire. Sur les conseils d’un local, on part donc chercher la piste Balestat, qui se situe sur la droite du village, dans une forêt de sapins. Malheureusement, ce n’est pas celle là que Julien espérait, On finira quand même sur le bon tracé mais ce sera court.

    Maintenant, vous connaissez Julien, hors de question d’attaquer la dernière descente à mi piste. Donc on remonte à la pédale par la route du col pour aller chercher le départ de la skyvall.

    Arrivés au départ de la piste, encore un local qui nous demande nos impressions du jour. Décidément ! On en profite pour lui demander un dernier cliché des stars du jour :)

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    On s’engage dans la dernière avec pour mot d’ordre, pas de casse ! On s’amuse mais on y va cool.

    Finalement pas assez cool pour ma roue arrière qui va perdre un deuxième rayon. Je vais finir les derniers lacets très tranquillement alors que Julien n’a pas eu finalement la même notion du mot “cool”.

    Voilà c’est fini pour cette journée de ride.

    12 descentes, 85kms, 7385m D-, contrat rempli !

    Et la bonne surprise c’est qu’il y a même un bar au skyvall, le “Skybar”, ca ne s’invente pas !

     

    Fabrice

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  • Bike Park Saint Lary 11/07/2021

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    La saison des Bikes Park est lancée, bien que Fabrice et moi même avons déjà gouté en juin aux pistes du Pic du Jer. Ce coups ci la belle météo nous ouvre les portes de Saint-Lary. Les 5 riders du jour : Sylvain, Fabrice, GuillaumeF, son collègue Laurent dit lolo, et ma pomme.

    Nous changeons nos habitudes et nous nous garons en bas du téléphérique afin de profiter d'une descente bonus du Pla d'Adet. Pendant ce temps Jérôme lui se le cogne à la pédale à l'occasion de la cyclo pyrénéenne ! Les présentations sont faites nous arrivons avec un peu d'avance via le téléphérique au pied du TSD Bouleaux. La vue n'a pas changé, c'est toujours aussi beau j'adore cette station.

     

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    Coté piste quelques nouveautés sur la bleu qui a été rallongée en haut avec de beaux virages et en bas avec quelques tables moyennes. Les pistes rouges ont elles aussi bien grandies avec de longues tables, quelques modules sont aménagés dans la piste noire Razorback. Malheureusement la K-Bourre et la Full Mountain resteront fermées en raison de vent violent. ..Faudra y revenir!

     

    Plan saint lary

    Notre ouvreur Laurent va nous régalé les yeux durant toute la journée : une excellente maitrise dans les trajectoires, dans les airs et dans la bonne ambiance! déterminé avec son nouveau DH il va très vite valider sa venue dans le fameux Road Gap. La prise d'élan est très courte pour un gap d'environ 5 mètres mais la récep est très raide tout droit dans la pente! GuillaumeF et moi décidons de rester raisonnable pour ces vacances et nos montures mais surtout pour pas dire qu'on a peur! Moi je dois avouer qu'il ma bien titiller ce Road Gap, affaire à suivre...on se satellise déjà pas mal sur les tables de la rouge ! c'est un festival devant moi de Table Top avec guillaumeF. Tant qu'à Sylvain lui il s'amuse il est comme un gosse sur ces pistes et forcément ca fait plaisir de le voir comme ca! En revanche pour Fab c'est pas sa journée : crevaison, mauvais freinage, un anti dérailleur arraché qui l'oblige à descendre sans chaine et un rayon cassé juste avant la dernière descente sur Saint-Lary qu'il finira par la route. Pour ma part je me suis encore bien régalé, de très bonnes sensations et Laurent nous a bien rappelé les fondamentaux, notamment l'importance de répéter une piste pour s'améliorer. Bref que du bon et cette descente dite la chevreuil pour revenir au village, un must !

    Au final donc 10 descentes et 6000 de dénivelé négatif. un forfait tarif réduit grâce à notre partenariat avec Alti Service. -15% soit 17 euros téléphérique + télésiège. De quoi bien rentabiliser la journée à 1,70 euros chaque run! j'annonce une prochaine sortie Bike Park est imminente, WhatsApp s'affole!
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  • Fabian Bike Center 06/07/2021

    Img 20210706 095029L’été étant enfin là, ou presque vu la météo, nos discussions vtt gravitent essentiellement autour des bike park. Après une sortie ratée le dimanche précédent, où nous avions prévu d’aller à Saint lary avec GuillaumeF, Sylvain et Julien, nous ne comptions pas en rester là.

    Julien m’informe le lundi ne pas pouvoir sortir cette semaine, à part peut-être le mardi. Ni une ni deux, je valide le mardi mais la météo ne semble toujours pas vouloir nous suivre dans notre enthousiasme.

    Peu importe, on décide de foncer quand même, et on valide à nouveau Saint lary, destination bike park. Je récupère Julien, petite halte à l’école pour déposer sa fille (et oui on implique tout le monde dans nos sorties J ) et on fonce.

    Mais autant dire que notre motivation va baisser au fur et à mesure de la route, tant le temps s’assombrit, la pluie s’intensifie, si bien qu’arriver à Lannemezan, on se croirait au mois de novembre !

    Donc après le Fisher show pour négocier les dernières spéciales, j’ai inventé le Fab show où comment motiver à aller rider malgré un temps de m…

    Et ça marche !

    Arrivé sur place, on décide d’aller voir les gars de Joe Bike pour leur demander conseil sur le spot à rider, car l’avantage de Saint lary c’est de pouvoir aller à Ancizan, à Ens, au bike park ou à Fabian.

    Puisque les biclous ne nous ont pas aidés malgré notre sondage WhatsApp (Jaloux !!), on fait confiance à Joe bike et on valide Fabian.

    Pour vous faire une idée du spot, je vous invite à lire le cr de Marc de juillet 2020 fabian (e-monsite.com)

     

    Le temps semble ne pas s’empirer, à savoir brumeux mais sans pluie, et surtout frais.

    On s’équipe et c’est parti pour la découverte de ce spot.

    Et comme le disait Marc : c’est beau !!

     

    On se lance donc dans la première ascension, assez roulante les premiers mètres, mais d’un coup la pente devient très raide, très droite, et Julien qui connait ce qu’il l’attend pose direct le pied à terre pour pousser. Il me dit « fonce, tu vas t’éclater ». Et bien je grimpe, mais je dois faire des pauses. C’est raide !

     

    Trente minutes après, nous voilà au départ de la «Goupil », la piste bleue. Julien me dit qu’elle sera parfaite pour la mise en jambe, et me demande de passer devant. Habituellement, je dis non par modestie et par peur de ralentir le groupe, mais j’accepte car je le sens bien, et je fonce.

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    Et résultat, encore une fois un spot où tu descends avec cet espèce de sourire béat greffé sur ton visage, tant tu prends un pied monumental ! Quel travail réalisé par Mountain Lines !!

    On arrive au point de départ et on croise un local qui nous conseille de monter par la route car c’est beaucoup moins raide.

    On hésite mais on décide d’essayer quand même. On finit par le regretter car c’est long, ça nous sort de cet ambiance magique, on croise des voitures, des camions, … Ce sera la seule de la journée.

     

    Départ de la deuxième spéciale, on se lance sur la «Classic » la piste rouge. Et c’est parti, toujours du flow, des sauts plus gros, une peu plus de pente, mais surtout toujours le même effet ! On prend même le temps de remonter la piste à pied pour se refaire certains sauts.

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    La piste se termine un plus tôt que la bleue, on attaque donc la remontée directement dans le dur.

    Donc si vous suivez bien 3ème montée.

    Pour la 3eme spéciale, on choisit la «TNM trail » la piste noire. Après un départ aussi flow que les deux premières, on retrouve vite des pentes identiques à nos précédentes sorties enduro, à savoir engagées. Et donc j’en profite pour réaliser quelques figures de style dont j’ai le secret J ... je m 'en sors sans marque ce coup-ci !

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    4ème montée, et une question de Julien : « on est le combien ? Beh le 06 juilet ! Alors ce sera 6 montées ! » Et oui ça se passe comme ça avec mister Fisher.

    On décide de se refaire la « Classic ». Mais ce coup-ci, on met des règles, on envoie les sauts, on ne freine pas dans les virages, et on fait tout d’une traite … Et on a quasiment tout respecté, sauf le freinage, ça va trop vite !

    5ème montée, ça pique les jambes. Mais une éclaircie nous fait découvrir une belle décpuverte ... le Néouviele

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    Pour cette descente, on choisit comme l’an passé un combo rouge/noire, le début flow de la rouge et la fin technique de la noire. Ca s’enchaine plutôt bien, et on finit la noire avec plus de rythme.

    6ème et dernière montée ! A moins que je n’ai droit au Fisher show …

    Pour la dernière on opte pour le flow et la rapidité de la « Goupil ». C’est encore mieux que la première car on lâche vraiment les watts. On s’arrête au croisement de la fin des rouge/noire, et là je sens que ça commence. «Elle est vraiment bien cette bleue ! on la referait sans fin. Non mais c’était bien, et puis il va pleuvoir. Mais quand même elle est bien ! Faudrait pas qu’on le regrette … » Vous l’avez déjà vécu cette situation ? Moi bizarrement je la vis 2 fois par semaine ces derniers temps. Je lui dis donc que je suis prêt à remonter, mais finalement les premières gouttes de pluie nous ramènent vite vers la voiture.

     

    Changement et chargement rapide (et oui notre orga est bien rôdée) et on redescend vers Saint lary pour déguster une petite bière locale accompagnée de nos casse dalle.

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    La vue nous rappelle que le Tour de France sera bientôt là

     

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    Un petit coup d’œil vers le sommet, le bike park, et on lui dit à dimanche J

    Au final 34kms avec 1800D+, la découverte d’un spot digne d’un bike park mais à la pédale. Toute bonne chose se mérite … à méditer !

     

    Fabrice

  • Bruniquel 01/07/2021

    Avant de vous parler de cette nouvelle sortie semaine à Bruniquel avec Fabrice, je vais résumer rapidement la sortie de dimanche dernier. Nous sommes retourné sur les pistes enduro de Brassac en compagnie de Marc et Sylvain(sa 1ere). Devinez quoi le spot est toujours aussi bon et à ma grande surprise, nous nous retrouvons seul sur ces pistes un dimanche matin! aucun rider, même pas un mec en local, c'est dingue... C'est pourtant le spot enduro (à la pédale) du moment le plus beau, le plus shapé avec des bosses de partout! Très vite Marc se sent mal, un problème hormonal peut être qui va lui gâché la fête. Un gros coup de mou que Sylvain va s'empresser de suivre. Face à un taux d'humidité de 90% mes deux compagnons ne résistent pas, ils préfèrent piquer une sieste pendant que moi je m'envole dans les airs.


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    Passons donc sur cet épisode un brin mollasson et direction les descentes de Bruniquel.
    Un spot qu'on roule peu mais idéal quand tu veux pas rentrer trop tard. Au programme 5 ou 6 descentes avec obligation de rentrer vers 14h à la voiture. Alors là ce coups ci du rythme je vais être servi! En mode poussette sur 3 montées par la route, tu gagnes 250 de D+ en 10mn grâce à l'assistance ! J'avais attendu parlé d'une descente sur "Mars" à Bruniquel lors du dernier enduro mais cette spéciale avait été supprimée au dernier moment je crois...en effectuant quelques recherches sur Strava je trouve vite ce segment ainsi que d'autres nouvelles surprises, merci Mr Strava. Voici en images cette section relativement courte mais très surprenante!


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    Elle débouche sur le ruisseau de Beudes, avec là encore une magnifique single qui suit le long du ruisseau dans un autre décor...validé aussi par Fabrice un peu craintif qui découvre au fur à mesure tous ces nouveaux spots. T'inquiètes, les descentes qui suivent sont sympa aussi! Par contre la 2eme montée dite la cote de la mort, elle pique! la 2ème nouvelle descente "Pumbaa est cotée rouge avec quelques travers et virages serrés très ludiques ! elle rejoint plus bas la descentes "les gorets", une classique! D'ailleurs on va enchainé par une autre classique de Bruniquel les Abriols. Belle descente rapide qui se connecte merveilleusement bien à la montée sur piste Al Cruzoul mousseuse à souhait! Bien raide aussi, elle rejoint la route et nous permet directement d'enchainer "la devers", idéale pour travailler les virages à plats, les trajectoires et le passage en devers(à noter une nouvelle variante qui l'évite à tester...)! Le timing est perfect en bas donc on remonte express par la route, petit grignotage à l'ombre pour aspirer les relances de la descente intégrale les gorets. Du flow et une belle prise de vitesse sur cette descente, bien physique! Pour aller chercher la 6ème et dernière descente des poubelles, il faut enquiller la montée Boulbène : un single énergivore et herbivore qui va me mettre dans le rouge pendant qu'un vttae fait toute la différence! autant sur piste et route tu peux suivre modérément mais là sur du single technique, tu peux pas lutter. Tu rajoutes la chaleur et qui sait la contagiosité de mes mes collègues précédemment cités, et tu finis avec 15mn dans les dents ! Pour finir la descente des poubelles est remuante, bien caillouteuse elle nous ramène directement au parking.

    Au final 39km 1550 D+ et 6 descentes. Une trace vraiment parfaite avec de belles montées(3 sur la route, 2 sur pistes et 1 sur single) qui permet d'enchainer le best of des descentes de Bruniquel. A refaire sans se poser de questions, un terrain très accessible ludique qui peut être technico physique si tu mets les watts et de la maitrise. Merci encore Fabrice pour l'organisation bien rodée et cette mousse à l'arrivée en bords de rivière! tu vois je te l'avais dis qu'on allait bien s'amuser tout de même à Bruniquel!
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  • Saint-Chinian 24/06/2021

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    Après ce week-end à Millau, Sylvain en vacance décide de joindre la team Fischer pour la sortie semaine. Je check avec Fabrice la météo et pas de doute encore une fois le soleil domine en méditerranée. Je voulais éviter l'Alaric pour Sylvain quitte à pousser un peu plus loin. Alors je propose le 34 et le spot de Saint-Chinian à 2h de route. J'avais déjà contacté un local via Facebook cet hivers pour une alternative à la clape. Il s'agit de Yannick, un rider avec qui j'ai donc pu rééchanger pour organiser cette sortie. Incertain de pouvoir venir nous guider ce jeudi, il me donne toutes les traces et les infos nécessaires  au cas où.

    Sur le trajet, nous traversons Trèbes, Homps, Pujol Minervois puis soudain la montagne prend une autre dimension : on aperçoit le Caroux et on comprend très vite que le terrain va être typé enduro contrairement au minervois. Bienvenue à Saint-Chinian avec sa cave coopérative, ses vignes et son bike shop : hum çà sent tout bon çà!
    On attaque l'ascension à 10h40, et oui c'est pas facile il faut bien amener les enfants à l'école! La petite route se transforme en piste jusqu'aux antennes alt 686m. Yannick qui travaille à la vigne jusqu'à midi tente en vain de nous apercevoir d'en bas, il nous rejoindra plus tard. Donc on va se faire une première descente que je ne vais pas pouvoir vous nommer pour une fois tout comme les autres de la journée d'ailleurs. Oui j'ai beaucoup réfléchi mais les intitulés des segments étant trop hot, je vous laisse le libre choix de les consulter sur Strava vous serez pas déçu!(et encore mieux de les rouler vous allez voir). Le départ est pas facile à trouver et à négocier sur un bloc de granit. On est direct intimidé et la suite va s'avérer bien technique avec une grosse marche virage à gauche tout aussi intimidante. Une 2ème partie tout en devers somptueusement recouverte de cailloux et éboulis. La suite longe le ruisseau du Fréjo avec encore de belles épingles négociables intérieure/extérieure. Je suis comblé et je me prend pour Paul Gayral en mode moniteur guide à haute voix, n'importe quoi!

    Il est temps que Yannick prenne les directives et nous rejoigne en bas de la piste DFCI. On fait connaissance et une fois de + on sent qu'on va passer pour des touristes. Nous remontons aux antennes par la même piste car tous les départs se font de là. Le départ de la 2ème spéciale est tout aussi intimidant, Yannick ouvre et se permet de nettoyer d'un peu trop prêt un vilain cailloux mais sans gravité. Fabrice lui va y gouter d'avantage aux cailloux à la fin de la 2ème partie. C'est dommage tu avais fait le plus dur juste avant dans l'éboulis de caillasse gros calibre. 

     

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    Je tiens à vous informer, clairement si tu aimes pas les cailloux, ne viens pas à Saint-Chinian! nous on adore çà mais il faut pas le subir le cailloux, il est traite, il se retourne quand tu le roules, alors ne le fuis pas mais drift le. Tu peux le caresser, le chatouiller ou le confronter mais ne cherche pas trop à l'éviter...
    Notre guide va nous faire déguster toutes les spéciales les unes après les autres : elles sont relativement courtes, variées mais heureusement que Yannick nous montre les lignes car elles sont pas faciles à deviner. On a l'impression de freerider par endroits selon les trajectoires qu'on prend. Quelques sauts aménagés en palettes sont très ludique, quel joli spot!
    Malgré la chaleur on en redemande, je propose de refaire la 1ere spéciale qu'on a pas faite avec Yannick pour qu'il nous montre le franchissement de la grosse marche. Sylvain préfère calmer le jeu et pique une sieste pendant que nous on se rend même pas compte arrivé sur cette marche qu'on la passe sans difficulté. Check Yannick thanks!!!
    On récupère Sylvain à nouveau aux antennes pour une dernière spéciale(avant la prochaine). On ne va pas se quitter comme çà Yannick en plein milieu d'une piste DFCI, on t'accompagne jusqu'à ta voiture via une spéciale jouissive par son nom qui restera secrète sur ce site...C'est donc après une giclée de cailloux que nous nous quittons avec Yannick. De notre coté il nous reste une dernière montée promise avant de jouer les marteaux piqueurs jusqu'à Saint-Chinian. En mode race, elle tabasse bien cette dernière descente.

    Au final 45km et 1650 D+ pour 11 spéciales.
    Un terrain exigeant bien technique, à refaire avec les amateurs du genre! 
    j'ai 2 choses à rajouter :
    - un grand merci à toi Yannick, une très belle journée en ta compagnie, merci d'avoir partager ton spot dans la simplicité, convivialité et générosité! au plaisir de rider à nouveau ensemble chez toi ou ailleurs...
    - Happy Birthday Sylvain , on t'a bien gâté en cailloux et fraise des bois non? fais gaffe tu vas y prendre goût à ces sorties semaine...c'est quand ta retraite déjà ?

     

    Img 20210624 wa0006Trinquons Sylvain! à ta santé et notre passion...
    See you
     

  • Millau 19&20/06/2021

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    Lors de notre précédent we Carroux, dans l’euphorie du moment nous organisions déjà notre prochain WE biclous et visions Ainsa au mois de septembre.

    Mais Baptiste ne comptait pas en rester là et s’est donc fait un petit WE navettes à Millau pas plus tard que la semaine suivant le Carroux !!!

    Je me suis dit qu’ on ne pouvait pas attendre 4 mois avant de revivre cette expérience, donc petit sondage Whatsapp de rigueur, on trouve une date, mais le format a du mal à se décider.

    Comment vendre ça à la maison ??

    Faire ça sur la journée, impossible: 3h de route, avec départ navette à 9h du mat.

    Du coup une idée émerge, celle de faire profiter les familles de nos escapades. Risqué, mais bingo, la proposition fait mouche.

    Donc le format retenu, je le précise car il se pourrait que ce soit le même lors de pas mal de WE à venir, c’est départ vendredi soir, petite soirée (sans abuser du rosé ! ), ride la journée pour les biclous, farniente/balade/… pour les femmes, fin de journée/soirée apéro plus plus, puis ride la matinée, repas tous ensemble, et retour au bercail.

    Pour ce nouveau format, les testeurs sont donc Julien, Marc et bibi avec femmes et enfants, Sylvain en solo et Baptiste avec son pote Benjamin. OlivierD a dû malheureusement déclarer forfait suite à une chute la semaine précédente et une épaule douloureuse.

    Nous avions tous rdv vendredi soir dans un camping à Millau, où nous avions loué des mobil home. Comme vous le savez depuis quelques semaines, Julien et moi-même avons la chance d’avoir un peu de temps libre en semaine, donc nous dédions le vendredi à l’intendance du WE et arrivons les premiers sur place pour tout préparer.

    Les autres protagonistes arriveront plus tard dans la soirée, qui s'avère un petit peu festive … ce qui amènera un réveil et une matinée compliquée pour certains (qu’on ne citera pas !)

    Samedi c’est “navette”.

    Rdv fixé à 9h, où nous retrouverons d’autres riders. 2 groupes, donc 2 navettes, chacune avec un chauffeur et un guide. L’organisateur de ce programme est Paul Gayral, rider enduro reconnu, puisqu’il a déjà participé à quelques manches EWS, donc c’est la même trempe que Théo Galy pour les connaisseurs.

    N’étant que 6 biclous, un autre rider fort sympathique passera la journée avec nous, Julien, un français qui a passé la quasi totalité de sa vie à l’étranger entre Australie, Asie du sud, Suisse, … un beau moment de partage et de convivialité.

    Nous partons donc pour notre première spéciale avec une grosse envie de découvrir les spots dans ce cadre magnifique des grands Causses.

    La SP1 “Esperelle”, plutôt ludique, roulante, avec même des relances, parfaite pour la mise en jambes. Pas de difficulté particulière apparente, mais Benjamin se retrouve avec sa patte de dérailleur à l’équerre, un peu de chaudronnage s’impose.

    La SP2 “Malarede”, une fois la première validée, on monte un peu le niveau. Quelques passages techniques mais relativement faciles pour des riders du Carroux.

    La SP3 “Moulin du Corp", certainement la plus belle, pas moins que 21 épingles, avec une partie rapide et technique pour finir sur un pont romain surplombant La Dourbie et un magnifique moulin. Certainement trop rapide car le pneu de Baptiste ne résistera pas !

    Photo 7

    La SP4 “Le Pujol”, une spéciale récente shapée par Paul Gayral.

    13h, c’est l’heure de la pause ! Retour sur Millau pour rejoindre les familles au resto.

    La formule est décidément vraiment sympa, ride et resto, on va finir par y prendre goût avec Julien (cf Pic du Jer)

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    14h, c’est reparti et on change de guide, Paul nous accompagne pour l'après-midi.

    Il nous demande si on souhaite des conseils techniques, et j’en profite pour lui demander comment négocier une épingle.

    La SP5 “le Plouc”, après un départ très ludique, du flow, des sauts, de la vitesse, on s’arrête avant de plonger dans la pente. C’est le moment que choisit Paul pour démarrer son cours.

    Comment négocier une épingle ?

    Et bien contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est très technique.

    Je tente de vous résumer tout ça :

    • vous arrivez dans l’épingle pédales à plat en freinant avec les 2 freins
    • avant d’amorcer le virage vous positionnez la pédale intérieure en haut
    • vous ouvrez la jambe intérieur virage
    • vous effectuez un rotation du bassin (on appele ça un vissé) et regardez bien loin vers là où vous voulez aller
    • une fois arrivé à ¾ virage vous lâchez le frein avant et le vélo va automatiquement tourner avec l’arrière qui va déraper
    • dès que le vélo est dans la ligne vous lâchez le frein arrière

    Voilà vous savez tout ! Et ça marche … même si ça m'a valu une belle petite chute qui a eu raison d’un nerf de mon cou !

    La SP6 “Natural games”, certainement la plus technique de toutes, plus de caillasse, de cassures, … tout ce qu’on aime. Marc tente de suivre Paul, mais c’est comme si on demandait à Sylvain de me suivre sur l’autoroute, ca va trop vite !!!

    La SP7 “Carbassas”, qui n’est autre qu’une manche EWS, rien que ça ! Elle est très flow, mais surtout très rapide. Ça doit envoyer avec les pros ! Paul réussit même à crever. J’en profite pour tenter de négocier une dernière descente mais en vain.

    17h, retour au point de départ pour clôturer cette belle journée.

    L’objectif de la soirée est donc de comprendre ce qui nous a fait mal la veille … et bien je peux vous dire que ce n’était pas le rosé.

    Le lendemain, nos chers célibataires décident de partir chercher quelques descentes à la pédale malgré le ciel menaçant. Une première montée d’une heure et ils attaquent la descente malheureusement sous la pluie. Cela rend le terrain très ludique de la veille très glissant dans ces conditions. Trop glissant au goût de Sylvain qui décide de stopper là.

    Une aubaine pour nos 2 riders restant puisqu’ils viennent de se trouver un chauffeur de navette du coup ! Sylvain les remonte donc en voiture pour une deuxième et dernière descente avant un retour au bercail.

    De notre côté, nous optons pour une journée famille avec une halte pour un point de vue sur le viaduc gentiment conseillé par le patron du camping.

    Photo 9

    Et nous enchainons par la visite des caves de Roquefort et bien sûr un passage obligé par la boutique …

    Photo 10

    Ce WE était parfait, du ride, de la convivialité, de la simplicité, …

    Merci encore à nos petites femmes d’avoir validé ce format et de nous permettre de nous adonner à notre passion.

    Bref à refaire et très vite #Santa Coloma

    Fabrice

    PS : les vidéos sont là (enfin quand celui qui les a filmées aura fini de les charger...).

  • Arbas 13/06/2021

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    Certains d’entre nous, comme moi, travaillant la semaine, nous cherchions une destination pour aller rouler ce dimanche. C’est Steven qui s’y colle en premier en proposant le Pic de Nore, proposition que je me dépêche d’accepter, mais Sylvain objecte rapidement que les prévisions météorologiques caniculaires l’inciteraient plutôt aller chercher un peu de fraicheur vers les Pyrénées ariégeoises, idée qu’il s’empresse de battre en brèche, puisqu’il nous dit finalement chercher une trace vers Aspet… idée qui, j’avoue, ne me séduit guère, mais la magie des réseaux sociaux de couleur verte permet à Jérôme de proposer une trace sur Arbas, que nous ne retiendrons d’ailleurs pas vu que GuillaumeF nous en propose d’autres validées par un membre d’Ariège Enduro alors qu’il ne compte même pas rouler avec nous, c’est dire le niveau de l’esprit de cohésion, de partage et d’entraide qui règne au sein de notre magnifique association. Le débat ainsi que la phrase précédente auraient pu continuer encore longtemps, mais soucieux de maîtriser la distance et le D+, je prends les choses en main et propose de faire un mix des traces fournies par GuillaumeF : au programme deux boucles au départ d’Arbas, l’une au sud et l’autre au nord avec des circonvolutions diverses et variées, 30 km et 1300 de D+.

    C’est ainsi que Steven, Sylvain, Jérôme, Christophe (qui n’avait pas proposé de destination mais est venu quand même) et moi-même nous retrouvons à Arbas en ce dimanche qui s’annonce chaud et beau pour reprendre la célèbre contrepèterie dont la légende attribue l’origine à la patrie de Steven.

    La première montée, qui part au sud d’Arbas si vous avez bien suivi, est constituée exclusivement d’une route en pente, comme d’ailleurs la quasi-totalité des montées suivantes. Je précise que les montées se font par des routes en pente afin que Sylvain, qui ne manque  jamais une occasion de me faire remarquer que finalement, je fais beaucoup de route…, ait une occasion supplémentaire de faire des commentaires. Petite caractéristique récurrente des dites montées sur route, outre la présence de goudron, le fort pourcentage des pentes associées… et plus nous avancerons dans la journée, plus les pourcentages avanceront avec nous. Par contre, nous serons presque toujours à l’ombre des arbres, ce qui s’avérera précieux en cette journée de canicule. Donc bref, première montée qui nous fait rapidement prendre 350 m de D+ et rejoindre le hameau de Labaderque (très joli). Je soumets sans réelle conviction une alternative au groupe : faire 350 m de D+ de plus sur la route pour aller chercher la spéciale dite « L’usine » mais, en l’absence de Julien, la raison et la crainte de la chaleur l’emporte et nous décidons de suivre la trace initiale. A voir la prochaine fois car la descente qui nous attend (facteur on the bike) commence et finit sur la route, et la partie centrale en forêt ne nous laissera pas un souvenir impérissable malgré la beauté du lieu. Bizarrement pour un sous bois il y a un peu de caillasse et ça tabasse. La mousse humide est parfois piégeuse mais le tout manque d’engagement et/ou de flow et reste assez court.

    Nous restons donc sur notre faim et repassons par Arbas pour aller chercher le côté Nord. Deuxième montée par la route (voir la description de la première pour les caractéristiques) et nous nous arrêtons à mi-pente pour « Arbas 3 sans Barrière » si l’on en croit Strava. C’est déjà mieux, on retrouve un single naturel et plus joueur dans la forêt, mais qui reste sans comparaison avec ce que nous pu gouter récemment sur d’autres terrains. Cette deuxième descente nous ramène plus bas sur la route et nous reprenons la même montée par la route exercice que nous renouvellerons plusieurs fois plus loin. Cette fois- ci nous montons jusqu’au point culminant de notre rando à 800 m à savoir le mont Aragnoué et ses antennes (décidément, il y en a partout). Première trace à gauche (sapin première partie), on change de registre. C’est travaillé de frais avec du bois pour les appuis dans les virages, une pente honorable et quelques petites marches et de suite ça devient plus joueur. C’est pas vieux et ça mérite d’être roulé mais c’est clairement sympathique ! Petit bout de chemin et on replonge pour la sapin deuxième partie avec un début à base d’épingles bien serrées et bien dans la pente : de mieux en mieux…

    Remontée par le chemin intermédiaire puis par la route prise précédemment pour rejoindre à nouveau les antennes du mont Aragnoué pour aller chercher cette fois-ci une trace plus naturelle dont le début n’est pas évident à dénicher mais qui nous offrira quelques passages bien techniques dans un décor de sous bois féérique avant d’aller rejoindre la sapin première partie à mi-pente et dont nous referons la moitié inférieure avec grand plaisir.

    Troisième remontée par la même route (c’est la faute à Steven qui m’a avoué ne pas aimer faire deux fois la même montée) mais nous bifurquons sur la droite avant d’atteindre le sommet, nous arrêtons pour manger un bout tout en écoutant Sylvain pérorer sur les spécialités culinaires et la malbouffe avant d’emprunter la dernière descente (Il était une fois dans l’ouest) sur La Ribereuille, qui sera assez rapide et, bien que sympathique, ne nous permettra cependant pas d’atteindre le même niveau de plaisir que sur les précédentes. Retour à Arbas en longeant le cours d’eau du même nom.

    Au final 29 km et 1365 m, 95 % à l’ombre, dans un décor très agréable et avec quelques pistes travaillées qui peuvent devenir très intéressantes. Le tout à une heure de Muret.

    J’allais oublier l’épicerie/bar/restaurant et son sympathique tenancier sur la terrasse ombragée de laquelle nous nous désaltèrerons à grand renfort de bière ariégeoise, sauf le petit bien sûr qui reprendra une glace.

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    Merci à mes complices du jour pour leur gentillesse habituelle et leur patience en montée.

  • Pic du Jer 10/06/2021

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    Site reconnu mondialement grâce à la coupe du monde Mountain Bike et sa piste noire en plein cœur de Lourdes. Fabrice et moi-même avons testé pour vous!

    Tarif 20 euros la journée ou pass vtt + plat du jour 28 euros.
    Montées en funiculaire illimitées toutes les 20mn entre 10h et 17h20(18h20 en période estivale)
    les pistes :
    - DH bleue 4km D-450m
    - DH rouge 3km D-450m
    - DH noire 2km D-450m
    - Enduro rouge 9,5km D-700m D+210m
    - Enduro noire 6km D-700m D+220m

    Les présentations sont faite, 10h nous badgeons et prenons place dans le funiculaire à coté du patrouilleur VTT de l'équipe Bike and Py partenaire du Pic du Jer pour l'exploitation des pistes VTT. Sympa comme boulot non ? nous faisons la connaissance de son équipe et de son jeune stagiaire. Sympa aussi comme stage école non? Quand ton maître de stage te demande si tu veux faire une descente ou prendre un café en premier.
    Bref nous on est venu pour descendre et profiter un max. C'est parti pour la piste bleue : une intimidation s'empare en moi face à cette piste dite "Flow Trail". Elle est d'une surface si lisse et si bien tracée : des virages ultra relevés à nos yeux(Fabrice est en admiration totale), c'est somptueux. Les tables sont sans danger même si tu es trop court, je vais prendre un énorme plaisir de pilotage. J'ai pas le souvenir auparavant d'avoir ressenti autant de flow sur une piste!
    Un deuxième sentiment étrange nous interpelle avec Fabrice dans la montée suivante : les locaux embarquent et on peut le dire on passe pour des touristes. Bienvenu les gars dans le monde de la DH c'est une autre sphère. L'enduro à coté comment vous dire...c'est cheap! Par les montures déjà, là c'est du très lourd, les équipements des pilotes aussi, on ressemble aux Daft Punk face aux Warriors Trash Metal. On vous laisse vous échauffer sur la piste rouge, nous on va prendre quelques photos...
    Cette DH rouge(l'ancienne bleue) on va bien évidemment la tester aussi : la pente est modéré, les sauts sont plus gros. Elle se croise avec la bleue et parfois emprunte les mêmes sections. Du coups tu peux aussi mixer un peu des 2, quelques passages sont plus cassant et plus technique avec un pierrier sur la fin. Une ligne de 3 sauts s'enchainent avec une longueee double, une plus courte qui kick plus et un gros rocher pour finir : Belle démo par un rider tarbais que j'ai décidé de ne pas suivre voyant sa prise d'élan radioactive.
    Bilan matinée 2 bleues 2 rouges. Pause repas magret sauce cèpes au resto du Pic du Jer. On est vraiment privilégié alors on s'empresse de vous faire partager ces beaux moments sur WhatsApp.

     

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    On décide de basculer de l'autre coté du sommet pour tester la piste enduro rouge : une 1er partie tout en single pyrénéen étroit qui défile entre les fougères, j'aime beaucoup. Ensuite une piste 4/4 permet de remonter au col des 3 croix et de descendre la 2éme partie + shapée en sous bois. Bien technique avec des épingles serrées pas facile à négocier encore pour Fabrice. il faut compter une bonne heure pour faire cette boucle de l'envers du Pic du Jer.
    Bon et cette fameuse descente de coupe du monde on y va la chercher maintenant ? On nous déconseille la 1er partie trop engagée alors pour une fois on écoute. On débute par la seconde partie et c'est superbe! Des cassures qu'on peut sauter ou enrouler, 2 ou 3 doubles qu'on se contente de contourner et un road gap qu'on admire...

     

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    la dernière partie est bien technique et engagée mais tout passe à vitesse modérée. il y a pas moyen Fab je veux aller voir aussi la 1ere partie et c'est validé avec un passage en forme de S qui s'enroule bien sur le bike...+ difficile à pied en revanche pour Fabrice et sa monture(pas de vidéo mais quelques éclats de rire). On prendra en suivant la ligne variante noire avec des sauts et doubles + abordable je pense une prochaine fois. Globalement cette DH noire est très engagée si tu y vas fort mais tu prends beaucoup de plaisir aussi avec moins d'engagement. Nous voilà + rassurés, comme quoi l'enduro c'est une bonne école aussi.

    17h00 dernière remontée pour aller chercher la piste enduro noire ce coups ci. La 1ere partie coupe la piste 4/4 à plusieurs reprises, c'est joueur et bien engagé aussi puis passage en sous bois avec quelques sauts bien shapés. Même piste 4/4 pour remonter au col. J'aperçois l'enchainement magique sur la ligne des tables de la DH bleue. Je fais une première demande à Fabrice pour la rouler avant d'enchainer la seconde partie de la piste enduro noire. Je me rate la ligne au niveau d'une passerelle alors je fais une deuxième demande acceptée(on gagne un temps fou dans les remontées avec Fab). Le plaisir est prolongé alors jamais 2 sans 3 ! on est dingue.
    De retour au col pour la xx fois ce coups ci on emprunte la 2ème partie de l'enduro noire très belle aussi mais qui nous ramène très vite non loin du col des 3 croix. On cherche pas trop à batailler et on décide de se finir par la rouge où seul Fab va gouter à la terre battue, période Rolland Garros l'oblige.
    Retour au parking 18h30 on est les deux derniers Riders tout comme on était les 2 premiers le matin sur place !

    Bilan :
    J'ai toujours entendu des avis partagés sur le Pic du Jer, notamment sur le temps d'attente éventuel du funiculaire et la qualité des pistes. Aujourd'hui j'ai mon avis personnel de juin 2021 c'est superbe! Le site a rien à envier des Bikes Park avoisinants. testé en semaine, hors saison, sur terrain sec avec des nouvelles pistes. tout était réuni! Un ride hors norme avec d'excellentes sensations, le tout dans un paysage de montagne avec vue panoramique et avec un ami rider en osmose parfaite!
    See you Pic du Jer

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  • Citou 06/06/2021

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    C’est sur une proposition de Fabrice que nous décidons d’aller rouler ce dimanche à Citou dans l’Aude.
    Le mot magique « casque intégral » est donné et on se retrouve vite à 7 pour cette journée typée enduro avec Marc, Julien, Fabrice, Jérôme, Sylvain, Baptiste et moi-même.

    Départ à 7h de chez Marc, nous arrivons à Citou autour de 8H30 avec un beau ciel bleu et un petit vent frais qui vont nous suivre toute la journée… le temps parfait.

    Départ à 9h pour la première montée sur une piste large qui se fera sans difficulté pour aller chercher la première descente :
    La « Nouvelle variante DH Lespinassière » nous fait de l’œil et tout le groupe s’y engage avec bonheur. La première partie est uniquement rocheuse avec des relances qui nous oblige à descendre du vélo mais nous arrivons vite en partie boisée avec sous nos crampons un mélange de terre/tourbe qui fait même sourire nos pneus. Un grip de fou, le terrain n’est ni sec ni gras, du flow, de la vitesse, des épingles que l’on passe en mode glisse… Bref tout y est.

    A l’arrivée, un petit ruisseau piégeur nous attend. Ne surtout pas tomber côté gauche autrement c’est le grand bain. Portage obligatoire puis à chacun sa technique, avec ou sans les chaussures. C’était pas non plus le Mississippi mais tout le monde a réussi sa traversée.

    La seconde montée se fera heureusement par la route (la seule de la journée) car très longue, surtout le dernier kilomètre qui grimpe fort. Content d’arriver enfin au sommet nous prenons une piste sur la droite et devinez quoi ? Surprise, ça monte encore. Heureusement nous savons qu’une nouvelle descente nous attend et ça redonne le smile au groupe, sauf à Jérôme et à Fabrice car ils l’ont aussi dans les montées.

    La journée s’enchaîne et les descentes aussi :
    SP1 (les racines)
    Grip grip grip
    Joséémonidole
    Croix de sous
    Lespi devers + Lespi les dalles
    DH antenne

    Elles sont à peu de chose près les mêmes que la première de la journée (ça m’arrange car je ne m’en souviens pas beaucoup) donc un régal.

    Les montées aussi, le régal en moins sauf pour celle qui a suivi la pause casse-croûte quand Sylvain décida pendant quelques minutes de se poser des questions existentielles sur les animaux à sang froid… pour finir sur les grenouilles qui gèlent en hiver et ressuscitent au printemps. Mais qu’est-ce qu’il y avait dans son sandwich? Cet épisode était quand même instructif et un peu drôle. C’est à partir de là que tout le monde y est allé de sa blague, plus ou moins « grasse ». Donc impossible pour moi d’en révéler les contenus… Forum public oblige.

    Nous arrivons autour de 16h aux voitures après une grosse journée et c’est à ce moment-là, pensant que la bière nous tend les bras que le « Fischer show » commence. En véritable chauffeur de salle il motive le groupe pour aller chercher une dernière descente, la « Descente du château » ce qui veut dire une dernière montée alors que nous sommes déjà autour de 1900 de D+. Tout le monde adhère (quel fédérateur ce Julien) et remonte sur son VTT.
    Sauf Marc, notre vénérable président qui n’était pas dans sa plus grande forme aujourd’hui. Certains diront même qu’il n’y a pas que sur un vélo qu’il est dans le rouge, Olivier D en aurait-il la preuve… affaire à suivre.

    C’est donc à 6 que nous attaquons la dernière montée par la première piste du matin sans aller tout en haut et heureusement car ce fut très dur (surtout pour moi). Nous attaquons donc la « descente du château » qui est la plus engagée de la journée avec seulement du cailloux et du rocher. Un pur bonheur au bon souvenir de notre week-end dans le massif du Caroux. La meilleure de la journée à mes yeux.

    Retour aux voitures à 17h pour de bon cette fois-ci avec 50 Km dans les pattes et 2250 de D+.
    Le moment de déguster une bière bien fraîche est arrivé et ça fait du bien.

    Aucune crevaison à déclarer, juste un levier de frein tordu pour Julien et un galet tendeur cassé pour Sylvain.
    Pas de bobos non plus mais une belle frayeur pour Baptiste qui a fait un OTB dans une épingle et n’a pu éviter de tomber avec le vélo plusieurs mètres plus bas dans le ravin. Par chance, le pilote et sa monture s’en tirent indemne. L’odeur du houblon frais dans la voiture de Fabrice lui a-t-il donné l’envie de couper tout droit ?

    Merci aux biclous pour cette super journée avec descentes, paysage et météo au rendez-vous.
    Merci à Julien pour ta motivation qui nous a amené sur cette dernière descente et à Fabrice pour ton aide dans cette dernière montée.

    A bientôt
    Guillaume P

  • Albine 30/05/2021

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    Le village d'Albine dans le Tarn (terre de Julien) n'est plus inconnu puisque nous y déjeunons régulièrement lors des sorties au départ de Pradelle. Vu le potentiel du lieu je me suis dis qu'il serait intéressant d'en faire un point de départ afin de rester sur le coté nord de ce massif qui relie le Tarn à l'Aude donc de rester du coté terreux . Mon idée était d'aller se faire une descente sur Labastide Rouairoux puis de remonter (2 fois) au Roc de Peyremaux pour descendre une fois à droite (la descente connue) et une fois aàgauche (descente a découvrir)
    Départ de 07h20 de chez Steven pour atteindre Albine vers 09h00 ou nous commençons la journée par un petit dénivelle d'environ 600 m de D+ qui commence par un chemin bucolique au bord d'un ruisseau puis par un enchainement de pistes qui nous mènent en haut de Rouairoux. De là un single descend quasi sans relâche jusqu'au village. Si le départ et la fin du single sont sans grand intérêt une bonne majorité et un vrai régal avec des virages relevés et quelques sauts le tout bien intégré dans le parcours naturel. Les sauts ne sont pas monstrueux et à mon avis parfaitement gérables pour peu que l'on soit un peu habitué à l'exercice (en tout cas abordable par les plus affuté d'entre nous sur ce sujet, la bande des 5 ou 6, je vous laisse deviner).
    Un fois en bas il faut remonter ce que nous ferons en contournant le massif par l'est puis le sud / sud ouest. La remontée est assez longue et avec quelques ondulations sur des pistes quand nous bifurquons sur un single pour fut pour moi simplement magique par l'ambiance et la beauté des lieux . Nous voila sur un single principalement en devers suivant les courbures de la foret , tantôt verdoyante, tantôt couverte de feuille avec des ruisseaux, tantôt sombre au milieu des résineux. On a roulé plusieurs km dans un lieux féerique d'un calme étonnant propice à toutes les rêveries. Peut être faut il avoir des prédisposition sur le sujet pour apprécié mais ce fut un grand moment pour moi tellement j'ai aimé. Rien que pour ces quelques kms la sortie valait déjà le déplacement.
    Ensuite on est arrivé aux éoliennes pour atteindre rapidement le pied du Roc Peyremaux . Là on était déjà à 1500 de D+ et 41 km. Descente par la piste connue toujours aussi sympa avec son flow permanent. Une fois en bas on ne se pose pas trop de questions pour remonter directement et Steven ayant les bonnes jambes en profite pour appuyer un peu, derrière je sens que je ne peux pas répondre et qu'il va falloir que je gère. Mon corps m'envoi une première sommation en réduisant mes capacité d'au moins 30 % , je continue sous le soleil qui commence à bien chauffer, arrive alors la deuxième sommation par une attaque du moral. Je perd en motivation mais je continue, même si je suis plus proche de la tortue que du lièvre et comme apparemment je n'ai pas encore compris le message mon corps m'envoi sa dernière sommation soit des crampes aux 2 jambes en même temps et là forcément je cale. Cela ne m'est jamais arrivé sur les 2 jambes à l'unisson et bien tu ne peux plus rien faire du tout, me voilà planté sur le chemin à attendre que ça passe et ça passera (il m'a fallu marcher un peu quand même). Bizarrement ce coup de mou assez intense ne durera pas et je retrouverai vigueur pour la descente. Ce coup ci on part à gauche du rocher sur un single un peu travaillé et plutôt agréable mais rapidement on se retrouve sur des pistes sans intérêt avant de récupérer le trace (piste rouge) qui chemine dans une sorte de goulet gavé de feuille sur plusieurs dizaines de centimètres nous obligeant à rouler à l'aveugle ce qui est plutôt pénible (J'ai failli m'en mettre une). Heureusement cet épisode feuillu prendra fin et la suite est sympa mais sans être exceptionnelle car un peut trop linéaire (peu de virage) et de variété de terrain. Cette piste nous mènera quasi direct sur le village.
    Au final environ 60 kms pour un peu plus de 2300 de D+

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  • Brassac 28/05/2021

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    Découverte d'un nouveau spot pour nous, encore un! Je dis pour nous car le vtt y est déjà bien implanté depuis quelques années : l'enduro de Brassac. Alors pourquoi n'y avoir jamais planté nos pneus auparavant ? c'est une énigme...

    Initialement on devait partir à 4 mais GuillaumeF déclarant forfait à la dernière minute, après avoir passé une mauvaise nuit et des douleurs au dos. Ce sera finalement une sortie bureau, encore une journée boulot à pédaler.
    Nous allons suivre le tracé de l'enduro édition 2021 encore fraichement fléché du week-end dernier avec 1 ou 2 spéciales en sus au cas où. La 1ere montée révèle 3 spéciales toutes proches entre elles et on constate d'entrée un énorme taf du Brassac Lacaune vtt club sur ces pistes : mes chéris c'est shappé comme jamais. L'une d'entre elles est prénommé "Bike Park" sur Strava c'est pour dire. C'est la 3ème que l'on aurait pu squeezer à cause de Marc en revenant sur ce secteur mais une victoire de plus! Oui car on est allé tester 2 autres spéciales avant secteur nord : la Margot édition 2020 et la croix St Julien édition 2021. L'une étant plus propre que l'autre, c'est l'avantage d'y passer juste après l'épreuve enduro. Il n'y a pas de secret, c'est le genre de pistes qu'il faut bichonner et celle de la croix St Julien l'était à souhait.
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    Pour ceux qui arrivent à me suivre on comptabilise 5 descentes déjà dans ces 2 secteurs et en se dirigeant direction Brassac, on se retrouve très vite en haut du Pioch face à 3 nouvelles spéciales. On prendra celle de droite où on va valider tous les 3 un bel enchainement enroulé + envolé, encore du caviar cette ligne sculptée dans le granit.
    De retour à Brassac fort sympathique village réanimé, on réserve notre place au café mais pas pour tout de suite, seulement de l'eau fraiche pour grimper la route au sud a travers pâturage. Le départ de notre 7ème spéciale est un peu velu, il plonge rapidement vers l'Agout : un bijoux, adrénaline garantie descente bien engagée juste ceux qu'il faut pour que Fabrice et Marc puissent y gouter de + prêt.
    Dernière montée à chacun son rythme, on est bon rythmicien ou pas parait il, hein Marc? Je m'interroge où cela nous mène mais cette dernière descente sera le même topo que les autres.

    Pour résumé, cette sortie "c'est super c'est tout" d'après Marc! Un terrain perso que j'affectionne particulièrement. C'est à dire des montées pas trop longues et des descentes techniques, travaillées avec des virages relevés, beaucoup de sauts dans les 8 spéciales. On en oublie tous ces enchainements sur 40km et environ 1800 de D+. C'est presque trop! difficile de se rappeler de tout. Et bien enchainer c'est encore une autre histoire, il faut vraiment bien les connaitre mais pas que...un bon bagage technique et de l'engagement pour en profiter un max! inutile de dire qu'on a tricher à quelques endroits.

    En attendant d'y retourner sur ces pistes on a bien profité de la 9ème descente, 3 pintes blondes en terrasse comme promises.

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    See you

  • Pic De Nore / Albine 23/05/21

    Img 20210523 wa0001 1We de pentecôte de 3 jours pour la plupart donc encore plus de possibilités de sorties.

    Mais après sondage les biclous choisissent majoritairement les retrouvailles familiales pour ce déconfinement, quoi de plus normal !

    Notre irréductible Sylvain, toujours partant, sonde ça et là à la recherche de quelques motivés. Et c’est après quelques changements d’organisation dont je vous fais grâce, que Julien, retapé par ces 2 jours méditerranéens et ses multiples restos, pointe le bout de son nez, annonce sa présence et propose une trace du côté d’Albine (idée initiale de Sylvain) en partance de Pradelles via Pic de Nore.

    Il n’en suffit pas moins à Baptiste, qui vient de récupérer son vélo fraîchement réparé par un artisan de Cahors (hauban carbone fissuré) et ma pomme pour se joindre à la sortie.

    Le souvenir de notre sortie du 01 avril sur ce spot est encore marqué dans notre mémoire.

    Je ne voulais pas spécialement résumer le départ, mais je voudrais quand même m’attarder sur le chargement des vélos chez notre ami Sylvain, spécialiste en la matière, ayant par ailleurs déposé une thèse sur le sujet …. bref tout ça pour dire que 3 enduros dont un spé c’est pas facile à charger au réveil et après la bière !

    Je profite du trajet pour expliquer à Sylvain comment réduire ses temps de parcours grâce à waze et aux stages de récupération de points, mais ma thèse ne l’a point convaincu.

    Nous voilà garés à Pradelles-Cabardès au bord du lac. Nous étions concentrés sur la météo pour s’assurer qu’il n’y ait pas de pluie qu’on a oublié de regarder les températures. Et ça caille !!!

    Changement express, un café chaud et c’est parti pour l'ascension du Pic de Nore par la route si chère à notre président, qui je vous rappelle l’a gravi par deux fois dont une de Roquefère lors de notre précédente sortie.

    Finalement cette montée nous réchauffe et nous arrivons en moins de 45 min au sommet.

    Et à partir de là le spectacle commence ….

    Julien a confié la trace à Sylvain pour suivre sur son gps mais il connaît tellement bien les lieux qu’avec Baptiste on se demande pourquoi un gps !

    On démarre donc la descente par la DH Clamoux (1ere partie), superbe piste en sous-bois, un décor magique, un tracé naturel, une tourbe moelleuse à souhait, des virages enchaînés, … si bien qu’arrivés en bas on se retrouve tous avec le même sourire béat tellement c’était bon !

    Julien a repéré tous les singles du coin, et on ne fait que rentrer dans les sous-bois à la découverte de ces pistes incroyables, c’est tellement roulant qu’on ne sent même pas les relances. On prend le single de la niche au pas de loup puis direction le Roc de Peyremaux, que nous avions escaladé lors de notre sortie Cabesprine-Albine fin mars.

    De là nous enchainons la DH Peyremaux Flow trail, que je ne vais pas vous décrire car toutes nos descentes ont la même description … de la magie ! Même Sylvain ne trouve plus ses mots tellement il semble prendre son pied.

    Et c’est partie direction Albine pour la longue DH du Plo de la croix, qu’on enchaînera d’un trait tant tout le groupe est dans le rythme. Un bijou cette descente !

    On se pose au pied de l’église pour un pique nique bien mérité et un local vient nous rejoindre pour parler vtt et spots environnants. Beau moment de partage.

    Nous prenons le temps car nous savons ce qui nous attend. Une longue remontée jusqu’au sommet par la piste. Nous restons ensemble, ce qui permet de maintenir un bon rythme. Ça papote et on arrive aux éoliennes sans avoir trop souffert.

    Pour éviter de suivre encore la piste, on décide de prendre quelques singles histoire de profiter un maximum de ces sensations, et on se refait un petit détour vers le Roc de Peyremaux pour tester un single que nous a indiqué le local d’Albine.

    Tellement tout s ‘enchaine que je ne fais pas attention à mon niveau de batterie et quand Julien annonce qu’il nous 200 de D+ pour rejoindre le Pic de Nore, je réalise que je vais finir à la pédale. Ce qui ajoute un smile supplémentaire à mes copains qui n’en avaient pas besoin.

    Mais en prenant la deuxième partie des singles que nous avions fait à l’aller, Julien propose une nouvelle découverte. Je sais que je vais le payer mais tant pis on fonce.

    Que dire de ce décor ! Incroyable ! On arrive jusqu’en bas au bord d’un ruisseau que nous longeons :

     

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    Mais au bout d’un moment on doit se résoudre à remonter à la poussette à travers le bois. En temps normal on aurait eu droit à quelques râlages mais là non tout le monde a quand même le sourire dans l’effort.


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    Il faut maintenant attaquer la remontée vers le pic. Donc ma fierté prend le dessus, je décide de leur montrer que je peux monter même sans batterie. je baisse la tête et j’appuie sur les pédales. Au bout d’un moment, n’entendant aucun chambrage, ni voyant personne me doubler, je décide de me retourner. Et là incroyable personne en vue ! Donc je peux faire une pause. Étant habitué à ces longues phases d’attente, je suis stupéfait de voir qu'ils n’arriveront pas forcément plus rapidement à ma hauteur, prétextant la découverte d’une cascade bucolique valant le détour.

     

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    Bref je comprends qu’il faut que je lève le pied et c’est tranquillement qu’on rejoint le sommet en pleine forme pour attaquer la mythique DH Nore 2020, la fameuse DH Secrète !

    Toujours aussi magique, on enchaîne si bien qu’elle nous paraît plus courte que nos derniers runs. Arrivés en bas, même pas 10 secondes nous séparent tant tout s’est enchaîné et chacun a pris un plaisir incroyable.

    Retour au lac de Pradelles, et à nouveau nous tergiversons pour le chargement des vélos !!

    Bref une bière bien méritée, nous reprenons la route car l’arrivée s’annonce tardive.

    Je pourrai finir ce CR sur ces mots, mais je dois vous faire part de la longue discussion du retour sur les évolutions du vtt, comment de la notion d’effort ultime nous évoluons vers une recherche permanente de fun dans les descentes. Du non intérêt de passer du temps à souffrir dans les remontées, que nous en venons naturellement au débat des vttae.

    C’est ainsi que nous faisons découvrir à Sylvain qu’il existe des vttae à mi chemin entre un vélo musculaire et un pur électrique … Je laisserai volontairement le suspens planer sur la suite de cette conversation, mais je suis convaincu que les Biclous Sauvages est un club qui vit avec son temps et qui évolue en permanence :)

    Fabrice

  • Alaric 20/05/2021

    alaric 20/05/2021On ne change pas une formule quand elle fonctionne bien !

    C’est ainsi qu’au lieu de rester sur nos terres locales eaunoises, nous avons opté avec Julien pour une évasion vers la montagne d’Alaric, que je souhaite découvrir depuis quelque temps déjà. Mais les conditions devant être favorables pour apprécier ce spot, je n’avais pas pû encore m’y rendre.

    GuillaumeF cherchant des volontaires pour pédaler en local, a finalement décidé de poser sa journée et de se joindre à nous.

    On jette la marmaille à l’école et nous voilà partis.

    Arrivés sur place, les températures sont déjà bien hautes, ce qui annonce une journée prometteuse.

    On s’équipe et nous voilà partis pour la première ascension vers le sommet.

    Julien nous fait découvrir les lieux tel un guide professionnel et passionné. Rien ne nous échappe ! Et lui non plus d’ailleurs car il a repéré en montant une nouvelle trace à découvrir.

    On la garde pour plus tard.

    La montée piste est un peu longue donc sur les recommandations de notre guide, je tente la montée par un single. Top pour parfaire ma technique en montée, et petit challenge quand Julien me dit que Banzai arrive à la grimper :)

    Arrivés au sommet, vue imprenable à 360°. Les Pyrénées, les Albères, La Clape, Sète, toute la montagne noire, le Pic de Nore, ….

    Et c’est parti pour la DH Os du jambon. On est tout de suite dans l’ambiance. Du caillou, des passages techniques, des retraités râleurs, ... , on rentre dans les sous-bois, le terrain devient plus roulant, on lâche les manettes et nous voilà déjà en bas.

    Les casques intégraux enlevés, je vois le big smile sur les visages, et ce smile ne va bizarrement plus disparaître jusqu’au dimanche … autre CR à venir

    On reprend la montée vers le Roc gris, mais Julien est toujours tenté par la découverte de cette nouvelle DH, La Secret Story. Petit check à pied pour voir le terrain, et on fonce. Et on valide. C’est shapé, après un début un peu technique, la suite est roulante et toujours dans un décor en sous-bois magnifique.

    Direction le Roc gris, pour un petit resto en terrasse. Une pensée pour tous nos copains Biclous qui n’ont pas la chance d’avoir notre niveau d’organisation d’emploi du temps, et on enchaîne la DH du Roc gris. Toujours aussi jouissif.

    Pour la remontée Julien nous propose de prendre le GR pour changer de la piste. Bonne option car la chaleur très présente commence à user les machines. Un peu d’ombre qui fait du bien, mais la pente devient de plus en plus raide donc le répit reste de courte durée. On croise à nouveau un groupe de randonneurs retraités et on se dit que la vie n’est pas bien faite, on devrait commencer par la retraite avant de travailler.

    Pour la prochaine descente, on opte pour la DH Fisher Man, qui porte parfaitement son nom car il semblerait que seul Mister Fisher semble l’apprécier à sa juste valeur. Le début ressemble à la DH Os du jambon, mais ensuite la pente s’accentue dans des éboulis de pierres. Julien nous a parfaitement expliqué comment aborder cette descente, le but étant de se prendre pour des surfeurs et laisser aller nos vélos tout en glisse comme sur une vague. Julien plonge, crie de joie, … c’est vraiment sa piste. Pour Guillaume et moi, que dire, il va falloir qu' on s'entraîne encore un peu au surf ! Je suis content de ne pas avoir de vidéo de celle-la. Heureusement le ridicule ne tue pas !

    Dernière montée enfin pour aller chercher la DH Combe du gravier. Descente incontournable de l’Alaric. En effet tout est réuni en une seule et même descente. On retrouve les cailloux, les marches, les sous-bois, les éboulis, … un bijou.

    Voilà, un peu de pédalage pour revenir au parking, et une journée avec quasi 40 bornes et 1500 de D+, et des coups de soleil !

    Une bonne bière fraîche à l’ombre des arbres, on papote qu’on en oublierait de rentrer, oups … Rappel à l’ordre des maîtresses de maison et on décolle.

    Julien ne manque pas de nous annoncer la suite du programme, à savoir 2 jours à Gruissan avec la famille, et au programme pas moins de 3 restos !! Vive le déconfinement !

    Fabrice

  • Clape 16/05/2021

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    Peu de motivé(e)s, malgré les 4 jours de weekend dont le péquin moyen disposait, pour cette virée vers le « soleil », enfin il ne faisait pas le temps habituel là-bas non plus, disons plutôt terrain sec assuré et température parfaite pour faire du vélo, mais pas pour bronzer.

    C’est vrai que c’était aussi le weekend parfait pour faire le plein de point « WAF » (*) pour une grande partie de la saison ou, tout simplement, pour se reposer après un weekend précédent dantesque dans le Caroux.

    Heureusement, on a atteint le minimum syndical, non pas pour faire une belote, mais pour partir faire du VTT, c’est-à-dire 3. Moi-même, Steven, représentant du peuple belge, le président Marc et Sylvain, qui était à « 2 de tension » la veille, mais en pleine forme aujourd’hui… (ça me fait penser aux transfusions nocturnes ou au pot belge… ou est-ce simplement une bonne tranche de pain bien grillé noir ou le couscous de la veille qui l’a remis sur patte ?).

    Nous sommes donc partis, après avoir réussi à monter un Specialized sur le porte-vélo, direction la Clape, sans problème, vu l’horaire très matinal. Arrivée sur place, on attaque la bière, enfin explication sur le brassage artisanal (résultat du confinement) pendant l’échauffement et l’existence des capsules en 26 et 29 pour petite et grande bouteille, comme en VTT, pour la petite anecdote.

    Mes 2 guides de la journée connaissent le coin par cœur et sont allés se perfectionner en « grosse descente plein de cailloux » le weekend d’avant (Caroux). Je suis donc un peu dégoûté que je ne peux pas les suivre partout dans les nombreuses petites difficultés de la journée (tout est relatif) : mur de la mort, descente de l’enfer, DH Auzil,… Problème de confiance du jour, problème de fourche,… mieux vaut être prudent dans ces cas-là.

    On progresse à un rythme serein pour faire 40 km (1000 D+), certes pas un grand exploit mais suffisant pour passer une bonne demi-journée sur le VTT au sec ! Marc nous a encore montré que descendre une marche de 1,5 mètre, c’est facile (video à l’appui) et Sylvain s’est fait le mur de la mort (super le nom) !! Son secret dévoilé : le ponçage de cul, mais je vais pas m’en inspirer.

    On décide de ne pas rentrer tard car risque de bouchons après ce long weekend. Mes guides expliquent qu’il y a 2 options : une avec des cailloux et courte, l’autre belle et plus longue… euh non l’inverse, enfin ça dépend qui on écoute. Au final, je ne sais pas laquelle on a prise.

    Départ donc à 15h30, après la bière (plus d’explications, chose sérieuse) et quelques piqûres de moustiques en plus, pour arriver vers 19h à Toulouse (non je ne me suis pas trompé de chiffre). On en a profité pour aller découvrir le potentiel du coin pour le VTT vers la Ganguise.


    (*) WAF : Women Acceptance Factor

    20210516 124451C'est par là la mer.

  • Caroux 09/05/2021

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    Au premier plan, Banzai en pleine méditation.

    La trace que nous allons suivre dimanche est grosso modo la boucle 3 de l'épic enduro 2019. Luc m'adonné toutes les infos la veille avec les quelques modifs et un petit bonus au cas où... Les portes horaires prévues : départ 9h, retour 15h! Tous les biclous s'organisent ainsi, les réveils résonnent entre 6h30 et 7h30 suivi d'un petit déjeuner varié : Kugelhopf, céréales, fruits, boissons chaudes... Certains vélos sont marqués par la journée shuttles de la veille et leurs propriétaires s'activent à changer les pièces : câble de dérailleur, chambre à air (on en fait une consommation dans le coin), ajustement plaquettes de frein.. on plie boutique, on libère le gite il est 9h let's go.

    3 descentes au programme et une 4 ème en option que je ne vais jamais lâcher malgré les esprits réfractaire . Je n'ai parlé avec Luc que des descentes et le bougre s'est bien passé de me décrire les montées. Elles vont s'avérer rudes et variées sur routes, pistes, singles avec parfois des pourcentages qui te donne un torticolis vu d'en bas! Quelques poussettes ou portages s'imposent, j'aime beaucoup cette trace, elle offre un coté joueur dans les montées et des descentes émeraudes.
    La 1ére dite "Laurenque" en 2 séquences, une portion shappée avec virages relevés et une portion sur sentier naturel qui donne un flow plus que mérité dans ce secteur. C'est un signe aucune crevaison répertoriée !

    Autre signe dans la montée suivante, j'aperçois Christophe en difficulté, les 2500 de D+ du samedi ne sont pas anodins. Un big up à GuillaumeF très en forme qui avale toutes crues les longues montées sur les singles caillouteux. Jérôme et Fabrice quant à eux ne  s'aperçoivent même pas que les courbes s'inversent et débutent la courte 2eme SP sans protections ni casques ! On va s'arrêter pique niquer au bord d'un champ pour retrouver la lucidité et reprendre des forces. Pour Christophe c'est définitivement pas son jour, son sandwich est resté dans le fourgon et sa sieste va très vite être interrompue par la 3ème montée...une montée toujours aussi joueuse et technique qui finit en poussette.
    1ère Halte au carrefour des interrogations : 13h que fait-on? On redescend directement au gite ou on opte pour une bouclette supplémentaire ? Le peloton hésite beaucoup, je sors donc ma phrase magique habituelle " elle est vraiment belle, vous allez la regretter toute votre vie".
    Win! on s'y engage dans "La Bouscassou" entre les pins , on est pas déçu, un charme fou! les 200 de D+ pour rejoindre à nouveau le carrefour finissent par un tout droit, un bon rampaillou dont seul Fabrice arrive au bout avec assistance. J'adore ces moments où tu es dans le dur mais Fabrice a dû trouver le temps un peu long!

    Discussion à nouveau au même carrefour en compagnie de 3 motards fort sympathiques. 2 options pour l'ultime descente du Caroux : la descente du Pin à gauche ou la descente des Pylônes très engagée à droite. 4 candidats volontaires pour les pylônes : Baptiste, OlivierM, GuillaumeF, Marc et moi même. Pour les autres ce sera la descente du Pin décrite par Christophe à la fin de son CR.
    Les pylônes de Vieussan, c'est clairement une descente qui marque les esprits. C'est beau (la plus belle selon Luc) je vous invite à visionner le Run de son fils Théo. Et pour ceux qui ont eu l'occasion de la rouler (enfin pour nous, on l'a roulée autant que poussée) c'est bluffant! la voici la fameuse décrite et ridée par un champion :

    Spéciale 10 : Les Pylônes de Vieussan

    Départ sur un sentier plutôt rapide et étroit avec une multitude de petits pièges – attention aux pédales – dévers et courte relance.
    A 2min 37 secondes changement de rythme avec plus de pente et de passage technique.
    A 2min 53 secondes enchaînement d’épingles gauche/droite, section technique car très étriquée. Pensez à bien ralentir avant.
    S’en suit une partie avec quelques courbes assez faciles à négocier mais attention au grip parfois traître.
    A 3min 25 secondes bifurcation à droite, une section peu exigeante sur laquelle il faudra absolument souffler avant d’attaquer une petite montée.
    A 4min 32 secondes début du « coup de cul » elle est très technique (envisager un portage pour certains), comptez environ 45 secondes d’effort. Ne lâchez pas tout, il reste une courte relance de 20 secondes quelques mètres plus loin.
    A 5min 39 secondes passage délicat sur rocher. Ensuite le sentier est un concentré de ce qui se fait de mieux en matière de VTT, lister toutes les difficultés serait bien trop long.
    A noter tout de même le passage extrême des « escaliers » à 7min 23 secondes.
    A 8min 14 secondes attention à l’épingle droite très serrée
    A 8min 18 secondes enchaînement délicat avec un virage droit à nouveau sur le rocher.

    La suite et fin sont une succession d’épingles techniques dans la pente délicieuse à souhait !!
    Un run définitivement mythique, une jouissance absolue qui laisse un souvenir impérissable !!!
    Le mot du Wisigoth du Caroux :
    Retour aux sources. Une épopée en tout rigide, les doigts dans le nez en tout suspendu !
    https://epicenduro.com/epic-2019/boucle-3-epic-or-2019


    Bon, nous on a fait ce qu'on a pu, on a bien subi mais on s'est tout de même bien surpris à franchir des passages bien engagés, bien cool!

    15h Retour au gite où nous retrouvons notre groupe au complet sans casse. Tout le monde a pris son pied, un week-end au top. Je laisse à Marc et Fabrice la conclusion. Je tiens juste à tous vous remercier pour ces beaux moments, Je remercie Luc et son épouse pour leur grande générosité car sans eux le Caroux ne serait pas si savoureux.
    See you

    Ce we tant attendu aura finalement été parfait ! La situation sanitaire aurait pu venir tout compromettre mais finalement la chance a été avec nous. Malgré le caractère Enduro très marqué, l'ensemble des participants, même ceux dont ce n'est pas la spécialité, repartent avec un smile figé sur leur visage :)

    Quelques bobos mais rien de grave, quelques ennuis mécaniques mais sans conséquence, une ambiance très conviviale, un décor sans pareil et que dire de nos Hôtes : gentillesse, disponibilité, partage, ... c'est au nom de tous les biclous présents que nous remercions Marie Paule et Luc Galy pour cet acceuil parfait !

    Deux à trois de jours de repos et déjà d'autres envies d'évasions ... affaire à suivre !

    Votre Bureau préféré

     

  • Caroux (navette) 08/05/2021

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    Cela faisait bien longtemps que nous voulions organiser un WE VTT et plus particulièrement dans le CAROUX… en fait depuis la première escapade de Sylvain, Julien et moi-même en 2017 dans ce merveilleux temple de l’enduro. C’est donc sous l’impulsion toujours prompte à se manifester de Fabrice et Julien que nous lançons dès le mois de mars l’organisation de ce WE le 8 et 9 mai, malgré les incertitudes liées au contexte sanitaire. Au programme, le samedi avec remontées en navette et un maximum de spéciales et le dimanche tout à la pédale.

    Première bonne surprise, les réponses des biclous sont rapides et nombreuses et nous sommes même rapidement confrontés aux limites de capacité du gîte et surtout de la navette (8 personnes). Nous finirons par trouver une solution puisque Olivier D, Olivier M et Christophe décident de venir en camping car et de faire aussi le samedi à la pédale, tandis que GuillaumeF, GuillaumeP, Jérôme, Sylvain, Baptiste, Fabrice, Julien et moi-même restons positionnés sur le programme initial.

    Départ samedi matin à 6h00 de Muret et arrivée 2h30 plus tard au hameau Boissezon sur la commune de VIEUSSAN où le gîte nous attend les portes ouvertes. Marie-Paule et Luc, les propriétaires et organisateurs nous accueillent avec une gentillesse et une simplicité que les mots peinent à exprimer : il faut le vivre pour pouvoir en apprécier toute l’amplitude.

    Bref, décollage assez tardif vers 10h30 avec le fameux Land Rover et la remorque magique de Luc et une première montée par la piste. Première erreur de notre part, certainement par faiblesse d’esprit et étant donné son grand âge, nous laissons Sylvain monter devant avec Luc… Très en forme le Sylvain puisque nous allons pouvoir assister à un long monologue, souvent fantaisiste, mais heureusement largement couvert par le bruit de fond du Land et de la remorque sur les aspérités naturelles du terrain.

    Arrivés au départ de la première spéciale dénommée Les Chasseurs (même si nous n’en verrons pas), Luc nous rassure  par un « Bon celle-là elle est facile… Enfin si vous la trouvez dure, on va avoir un problème pour en trouver des plus faciles dans le secteur… ». Le ton est donné, eh bien allons-y ! Baptiste passe devant et je le suis avec le reste de notre troupe pour cette première. Single rapide en sous bois avec quelques cailloux et quelques marches aménagées pour les randonneurs pas faciles à négocier sur le début. Pas de grosses difficultés effectivement et le plaisir est au rendez-vous. Nous sentons toutefois que le terrain caillouteux va être plus exigeant qu’ailleurs et Baptiste, qui cherche son avant et ne le retrouve pas toujours, va l’examiner de plus près pour vérifier, mais sans cela reste sans conséquences.

    Remontée vers la deuxième spéciale « Nouvelle Trottinette – La Mienne » (une double ?). Je monte devant dans le Land avec Luc, histoire de lui montrer que je peux être aussi peu locace que Sylvain prolifique en paroles. La spéciale nous offre une 1ère partie avec de beaux virages et de bons appuis, et une 2ème partie avec du flow...peu technique et très ludique. Toujours à la recherche de son train avant, Baptiste poursuit ses inspections géologiques.

    Troisième remontée au niveau des antennes et nous en profitons pour rejoindre nos trois comparses à la pédale qui en sont déjà à 1200 m de D+ et à l'heure du casse-croute. C'est vrai qu'il est déjà midi passé mais, jusque-là, la perspective de vivre seulement d'enduro et d'eau fraiche avait amplement contenté notre petit groupe. Nous décidons de nous lancer tous ensemble (c'est à dire à 11) sur « Les Crêtes » et d’enchainer sur « Mézeilles via la Miellerie ». Bon, d’après Luc, avec « Les Crêtes » on arrête le Gravel et on passe au vrai VTT. La spéciale la plus belle et la plus technique autour de Naudech. Effectivement, dès le début, nous sentons qu’il y a une marche, au sens proche comme au sens figuré d’ailleurs, et que la pente et les difficultés s’accroissent quelque peu. C’est au milieu de ce bijou de descente que nous tombons sur le « Mur de la Mort », petit goulet technique avec succession de marches bien dans la pente en slalom entre les rochers et les arbres. J’arrive le premier dessus et m’arrête sagement, me rappelant que j’étais gentiment passé à pied lors de ma précédente venue en 2017… Je ne sais pas si c’est regret de ne pas l’avoir tenté en 2017 ou le fait que Christophe (désormais surnommé « Banzai » dès qu’il a un casque intégral sur le crane et depuis l'annexion de l'Alsace par le Japon) annonce qu’il va y aller, mais je prends finalement les devants et me lance. Merci aux suspensions, et notamment la fourche, qui me sauvent la mise sur ce coup là. Ça passe, mais je sens que je ne maîtrise pas tout et je me fais sérieusement remuer. Banzai se lance après moi, avec un peu moins de réussite malheureusement, et nous gratifie du spectacle d’une belle gamelle. Son épaule gauche risque de s’en rappeler quelques temps, par contre… Mon pneu arrière ne s’en remettra pas non plus, et je suis obligé de mettre une chambre à air pour repartir.

    La suite de la spéciale est bien engagée aussi et nous amène au départ de « Mézeilles via la Miellerie » : du flow et du flow dans la caillasse qui provoquera le décès prématuré de la chambre à air que je viens de mettre dans mon pneu arrière… Je commence à comprendre qu’il va falloir un peu augmenter la pression de gonflage… Heureusement Sylvain est là pour me dépanner avec une nouvelle chambre à air. Soucieux d’imiter son président, Jérôme finit également la spéciale par une crevaison.

    Pause déjeuner tardive au gîte (déjà 15h00… ) et nous repartons non moins tardivement vers les spéciales de l’après midi (17h00 ???). Nous changeos de versant et après une longue montée chaotique, nous arrivons à la chapelle Saint Martin du Froid, point culminant de la journée à un peu plus de 1000 m d'altitude. Le paysage est somptueux et nous en profitons pour une pause photo, où, subjugués par le spectacle grandiose que nous offre la nature, nous oublions de regarder l'objectif.

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    Nous voyons en contre bas le col de Bardou qui nous attend pour la prochaine spéciale . Mais avant d’en arriver là, la première partie de la descente et très physique sur la voie romaine : ça tabasse sévère et il faut rester concentré. Nouvelle crevaison pour Jérôme dès le début et nous en avons vite plein les bras et les mains : manque d’entrainement sans doute…

    Nous enchainons par la Bardou que nous avions faite en 2017 en montant depuis les gorges d’Heric. Toujours aussi fun, comme dans nos souvenirs, une classique incontournable.

    Au total sur ces deux spéciales, un joli run de 900 de D-.

    Malgré l’heure tardive… Luc et son Land nous remontent une dernière fois pour la spéciale de Mézeilles : magnifique sentier très ludique. Encore un must avec un début engagé sous la ligne électrique et avec une fin toute en flow qui sera malheureusement interrompue par la crevaison de Guillaume et un problème de dérailleur pour Baptiste mais aussi la disparition de Sylvain… que nous finirons heureusement par réussir à joindre au téléphone. Crevaison également sauf que nous ne l’avons pas entendu quand il l’a crié et que nous l’avons lâchement abandonné plus haut sur la trace… et que sa chambre à air en 29 est dans mon pneu arrière… Heureusement, il roule en mulet et dispose aussi d’une chambre en 27.5 qu’il monte sur sa roue avant en 29 et il finit par nous rejoindre.

    Depuis Mézeilles, la route par le col du Bac et un dernier petit bout de sentier nous ramènent directement au gîte où il ne nous reste plus qu’à préparer l’apéro et les grillades.

    Une journée magnifique mais éprouvante pour le matériel et il est temps de reposer les machines et les hommes.

    11 bonhommes dans un gîte, on pourrait penser que ça va être le bazar en 5 min, mais que nenni, une organisation militaire se met en place, certains à la douche, d'autres à la préparation de l'apéro, des grillades, si bien qu il ne faut pas longtemps pour se retrouver tous à trinquer aux 50 ans de ce cher Jérôme qui vient de vivre son premier Caroux en xc !! Vous avez bien lu. Quel guerrier !!

    Son punch, un régal ... on enchaîne le repas, puis le gâteau, quelques bougies pour l'occasion, encore quelques punchs pour finir la soirée  et c'est naturellement que tout le monde ne se fait pas prier pour aller se reposer car la nuit va être courte et la journée du lendemain bien rude.

    Vous pourrez retrouver la suite  de nos aventures dans le Caroux avec le pochain CR consacré à la journée du dimanche.

    Marc avec l'aimable et précieuse contribution de Fabrice et Julien. En bref, le bureau quoi.

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  • Caroux (pédale) 08/05/2021

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    Premier week end du déconfinement et un deuxième compte rendu pour ma part (plus que un à faire)
    Départ vendredi soir avec les 2 oliviers M et D et christophe alias Bonsai en camping car pour un week- end au Caroux typé enduro avec 8 autres biclous dont les prénoms seront dévoilés par un autre narrateur.
    Vendredi soir nous sommes accueillis par Luc et Marie Paule Galy les organisateurs de l'épic enduro. Après une heure de recherche Luc nous concocte une trace de l'épic 2018 avec l'aide de son épouse ,un couple charmant et de vrai passionnés. Départ samedi de bonne heure on croise le bureau des biclous ainsi que Guillaume. La journée s'annonce chaude et ensoleillé, objectif trouver la trace de l'épic à 4 km du gite . Après une grosse montée de la miellerie à pied nous voilà au pied du Naudech753 d+. Première descente en compagnie d'un club local de jeunes très motivés. La mienne (nom de la descente) s'avère pas trop compliqué au début jusqu'à l'apparition des premiers cailloux qui seront omniprésent toute la journée une belle mise en bouche avec des passages techniques . Arrivés à Olargues Olivier M fait déjà le plein d'eau ? On en déduit qu'il a voulu s'alléger au maximum dès le premier portage jusqu'à la citerne qui fut un point de repère pour nous. Les montées se font essentiellement sur piste fort heureusement car les chemins sont assez costaud à monter dans le coin. Midi arrive repas pris au pied du Naudech quand soudain des vététistes qui arrivent, non pas en vae ni en musculaire mais en 4X4 avec une remorque et leurs montures. Ces types de vttistes ne sont d'autres que 8 biclous qui ont perdus tous sens à l'effort du vélo. Après avoir versé une larme pour eux nous attaquons la deuxième descente la crête au complet grâce à Luc . Début très dur en pleine confiance j'attaque un premier obstacle puis le deuxième se fait avec Marc qui fût secoué et moi je fût éjecté comme une merde.

    Et par la même refroidi les ardeurs de mes compagnons. Crevaisons pour Marc dû à son acharnement à rester sur son vélo. Nous laissons très rapidement nos vttistes réparer ils sont 8 à savoir le faire. La suite fût un peu moins cassante mais très exigeant. Nous attaquons la trottinette puis écolier j'étais dans le dur ce terrain est magnifique mais lorsqu'on hésite à s'engager dans certain passage et que le rythme est cassé ça devient galère car il n'y a pas de répit des cailloux et des cailloux. Arrivés à Mons nous prenons une belle piste cyclable avec le passage du pont Eiffel de 1889 d'Olargues.
    Dernière monté jusqu'à la citerne avec la dernière descentes Mezielles très sympa toujours du caillou des marches des passages hot voir très hot . Arrivés à Mézielles Olivier M crève petite réparation et c'est reparti . Une journée fantastique mes compagnons du jour au top pas d'attente aucune prise de tête à chercher la trace,le guidage au gps de vrai pro . Petit complément sortie du dimanche, la descente du pin faites avec guillaume jérome sylvain olivier fabrice et bonsai soit disant plus belle que l'autre fut pour ma part excellente le départ t'annonce de suite la couleur et lorsque tu arrives au bout tu en redemandes encore et encore. Bravo à tous une bonne ambiance et merci aux organisateurs locaux et Bicloutains.

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  • Roquefère Pic de Nore 01/04/2021

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    Vous avez peut-être remarqué depuis quelques semaines déjà cette formule "Shape and Ride" qui m'est proposée par Fabrice. Je débarque là-dedans alors que c'est fondamental dans cette discipline, je suis complètement fan ! C'est du taf et des heures passées à creuser, ratisser, nettoyer mais quel plaisir de rider ses lignes et celles des autres.
    Mais comme un pressentiment, notre secrétaire propose ce jeudi de rider à l'extérieur pour changer un peu. Good idea puisqu'on apprendra rapidement sur BFMTV un reconfinement dès samedi soir ! Sick le Muppet Show nous squeeze nos vacances varoises du printemps ! Marc et Baptiste ont du flair et posent aussi leur journée, GuillaumeF déclarant forfait boitier de pédalier HS paix à son âme...
    Je propose d'aller rider sur mes terres autour du Pic de Nore : départ de Roquefère avec au programme la descente des ardoises, la DH du Pic, les éoliennes-Pas de Montsarrat, la descente de la cabane en fer et le roc d'en Galière, rien que çà ! Pour cette longue sortie je remonte mes pédales auto poussiéreuses même si d'avance je sais que c'est de la triche au niveau rendement (et dire que certains pédalent aussi en home trainer en +).
    Je vais pas vous décrire toutes les descentes comme en février 2020 exceptée la DH du pic qui diffère au départ juste après le road Gap satellite . Cette variante est shapée dans son environnement avec des virages relevés et des jumps naturels sur des roches, indestructible ! Une piste si bien travaillée, si bien respectée qui te fait tout oublier, tu souris et tu rajeunis ! Et la refaire pour ne rien regretter, on ne sait jamais elle peut disparaitre secrètement. Mon expérience paye avec l'appui psychologique de Fabrice, Marc accepte un deuxième Pic de Nore. On est quand même pas serin avec baptiste devant, le dénivelé s'accumule depuis 9h du mat en passant par Cubservies... Il est 15h à Pradelles Cabardes, on déjeune au bord du lac pendant que Baptiste fait tourner les jambes en dilettante tzzz du bluff ! Le retour sur Roquefère est encore gourmand avec quelques remontées où j'ai l'impression que Marc a changé littéralement de bike, bizarre...bref on roule sur quelques pignes dans la descente de la cabane en fer avant d'avaler tout cru le roc d'en Galière. Du grand Miam!
    Retour au parking à Roquefère, il est 17h avec au compteur 55km et 2068 D+. Heureusement qu'on est là pour relever un peu le niveau du club...Christophe, Sylvain, Jérôme et les autres mais vous êtes où ?
    ps : Merci à toi Fab pour le petit déjeuner, la bière et les chipsters ; Merci à toi Marc de m'avoir supporté ; Merci à toi Baptiste de partager tout ça mais va moins vite dans les descentes stp...
    See you

    Vidéos ici : http://vtt-muret.e-monsite.com/videos/randos-2021/roquefere-pic-de-nore-01-04-2021/

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  • Cabrespine/Albine 28/03/2021

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    Sur une proposition de Oliver D., pour ce dimanche c’est vers Cabrespine qu’on se dirige pour suivre une trace du célèbre JPR31.
    C’est le changement d’heure donc tout le monde prévient tout le monde ce qui fait que je change deux fois l’heure de mon réveil et en conséquence je me pointe tranquille (en vélo dans le froid glacial) à 5h45 au lieu de 6H45… J’ai eu du bol: pas d’amende pour déplacement en dehors des horaires couvre-feu!!! Pas de souci, retour à la maison et séance canapé pour faire le gap: j’ai toujours beaucoup travaillé sur ma phase d’endormissement en toutes situations.
    Autrement tout le monde est à l’heure, nous sommes donc neuf: Olivier D., Olivier M. qui est venu de Argeles-Gazost rien que pour ça, on l’applaudis bien fort, Sylvain, Christophe, Fabrice, Baptiste, Jérôme et un invite VIP Fabrice, rencontré aux cyclos de Seysses, qui a déjà roulé avec nous à Eaunes. Un beau team malgré l'absence des forces vives du club (hin hin hin je me marre). Trajet sans histoire, je finis ma nuit et suis réveillé en douceur après Carca par Sylvain qui veut nous montrer que sa caisse 4 roues directionnelles tient bien dans les virages. Je ne savais pas que ça existait, je ne suis pas un geek des voitures, par contre, ça serait bien de prévoir en option de quoi pouvoir faire une petite miction (du latin mingere, « uriner ») tout en roulant, ça peut servir.
    Concernant le parcours, c’est pas compliqué deux grosses montées de 700D+ et (donc) deux grosses descentes. La première montée se fait sur route puis sur piste mais très sympa ça ondule dans un environnement magnifique avec beaucoup de châtaigniers, on se régale. Il y a juste un petit portage (à la con) qui aurait pu être zappé si on avait lu le CR de JP (à l'époque il y avait eu un glissement de terrain qui avait emporté la piste..). Arrêt photo au Roc de Peyremaux, point culminant de la rando vers 1040m. La descente est très flow (comme dirait Julien qui s’y connait en descente liquide) dans une belle forêt avec plein de verdure et d’herbe: c’est superbe. Pause casse-croûte à Albine (ouze) sur la pelouse à l’ombre de l’église, village qui n’a pas l’air très joli contrairement à Cabrespine (de cheval). La remontée vers le Roc de Peyremaux se fait par une piste bien chiante il faut le dire, beaucoup moins jolie que l’autre montée. Faut dire qu’ils ont bien du l’agrandir je pense pour y monter les éoliennes. Oliver M. souffre un peu dans la montée (il a oublié d’enlever sa ceinture abdominale cet âne) !! Sylvain et moi, à l’arrière du peloton, jouont à Davy Crockett et on lui mets des flêches en bois dans les intersections pour éviter qu’il se perde.
    Arrivé en haut au niveau du Roc, il y a un qui dit (c’est pas moi): “c’est bon il n’y a plus que 100 m de D+ et on descends. Hé bien non ça ondule pas mal pendant facile 5 bornes, avec un bon coup de cul (le Plo d'Imbaou parait-il) que pas mal de feignasses quarantenaires se croient autoriser à monter à pied: quelle décrépitude de notre jeunesse, c’était triste à voir du bas! Bravo à Baptiste qui se l’ai presque faite. Pour ce qui me concerne, j’attends encore que quelqu’un vienne chercher mon VTT pour m’aider, mais bon c’est comme ça maintenant, on ne respecte plus rien, c’est pas grave, je serais vacciné avant vous.
    La première partie de la descente est inquiétante car sur piste puis finalement on reprend un bon vieux single des familles bien caillouteux qui secoue bien les lobes et la pulpe. Comme j’avais mis mon maillot plastron GForm, mes coudières et genouillères, je fais exprès de faire un bon OTB pour voir l’efficacité: impec, 1 mn de stupéfaction pour se demander ou je suis et comment j’ai fait ça et puis rien aux coudes et à la clavicule. Comme vu par ailleurs, juste un étirement à l’ischio-jambier (il y en a trois et c’est donc le semitendinosus qui a pris mais 2/3 jours de coupure dans mon entraînement semi-pro et ça sera bon). Je finis la descente en douceur car j’ai du mal à m’appuyer sur le membre de gauche, gentiment accompagné par Sylvain qui a attendu avec Christophe. On rattrape ensuite Christophe qui a fait semblant de crever au niveau d’un groupe de petites nénettes sympathiques, et donc on ne s’arrête pas pour ne pas lui casser son coup.
    Bilan: 47 km et 1551 D+, on s’est bien amusé en manches courtes sous un superbe soleil et pas de vent et on n’a pas trop jardiné. Pour un 29 mars et à 1000 m d’altitude c’est exceptionnel, non?

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  • Revel 21/03/2021

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    La rédaction du compte rendu de la sortie de Revel va me permettre, comme à mon habitude, de finalement parler de tout autre chose. Aujourd’hui le sujet qui m’inspire est le conflit générationnel, sujet qui se prête parfaitement à la polémique et à la mauvaise foi. Décrivons tout d’abord les acteurs de ce conflit.
    A ma gauche : le vieux schnock.
    Son Age : Proche des cinquante ou largement plus.
    Son Poids : Les 85 kg minimum avec sa bouée de flottaison réglementaire.
    Son Vélo : Au top forcément et dont les capacités intrinsèques dépassent largement celle du pilote.
    Son Physique : Long à démarrer, peu véloce mais increvable.
    Sa Technique : Grossière, incertaine et très mal maitrisée.
    Son Style : Indéfinissable mais plutôt du genre crapaud.
    Ses Héros : Martinez, Dupouey, Chiotti, Dubau, Bonnand.
    Son Ambition : Pouvoir rouler encore l’année prochaine et boire de la bière (enfin pas tous).
    Le VTTAE : Ce n’est pas du vélo mais un peu quand même on ne sait jamais ce que la vie réserve.
    Sa plus grande crainte : Que son squelette finisse comme une amphore romaine après le passage de huns.
    Les Réseaux sociaux : Faire croire qu’il sait s’en servir alors qu’il n’y comprend rien.
    A ma droite : le jeune con.
    Son Age : Proche des quarante ou largement moins.
    Son Poids : Les 75 tout mouillés.
    Son Vélo : qu’importe le célèrifére pourvu qu’il ait 2 roues, peut éventuellement se confondre avec un objet destiné aux détritus
    Son Physique : dégaine trop vite et manque cruellement de munition
    Sa Technique : fluide, légère, aérienne voire insolente
    Son Style : impeccable comme sa coiffure d’ailleurs car le chenapan se targue d’avoir encore des cheveux (salaud de jeune, remarque sans parti pris aucun).
    Ses Héros : je sèche, je ne sais pas euh Loana ?
    Son Ambition : C’est quoi l’ambition un truc de vieux schnock ? Par contre boit de la bière également.
    Le VTTAE : Si cela permet d’aller plus loin, plus vite plus haut sans se faire mal alors faut pas hésiter
    Sa plus grande crainte : devoir faire une descente sur un bout de piste et croiser un atome de boue.
    Les Réseaux sociaux : Change de sujet à la vitesse de la lumière. Peut même éventuellement se perdre dans sa propre conversation.
    Au centre :
    l’indéfinissable
    Son Age : plus des quarante mais moins des cinquante
    Caractéristiques : au milieu du gué, ne sais pas vraiment d’où il vient et où il veut aller. Aimerait être les meilleurs des 2 catégories précédentes mais ce n’est pas souvent le cas, par contre boit de la bière et plus qu'à son tour. Sur ce point il est imbattable.
    Maintenant faisons une expérience, mettons tout ce petit monde ensemble comme sur une sortie de VTT Muret, et observons le résultat. Avant de tirer des conclusions de cette expérience il faut quand même s’assurer que la sortie ait été préparée soigneusement car toutes ne sont pas compatibles à cette expérimentation. Celle de Revel était clairement orientée vieux schnock et aurait fort probablement agacée quelques jeunes cons car lors de cette sortie nous avons dû rouler dans la boue en jardinant incessamment pour tenter de suivre une trace improbable et pas très folichonne au final. Et comme par défi on s’est précipité sur toutes les grimpettes qui se sont présentées devant notre roue avec une devise bien actuelle " du quoi qu’il en coûte » énergétiquement parlant. Sans compter que l’on s’est connement perdu sur la fin et que l’on a dû faire quelques allers-retours ubuesques pour rejoindre le départ. Une belle sortie d’ex crosseur ou plus t’en chie et plus t’es content. Le résultat final parle de lui-même 58 kms pour environ 1900 de D+.
    Ceci dit sur une sortie mieux étudiée, l’alchimie du mélange des générations fonctionne parfaitement pour peu que chacun y mette du sien et comprenne que la différence enrichit plus qu’elle ne sépare. Ok c’est un peu fleur bleu et très happy end comme conclusion mais comptez pas sur moi pour pourrir l’ambiance et exacerber la haine même si c’est très tendance sur les réseaux surtout couvert d’anonymat (la lâcheté et la bêtise ont encore de beaux jours devant eux).
    En vous souhaitent de rouler prochainement ensemble, que vous puissiez prendre autant de plaisir que j’en ai de rouler avec vous, qu'elle que soit votre catégorie.

  • Armissan 14/03/2021

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    Très chers Biclous. Ce matin avant de partir vers Armissan il y a eu 2 événements importants dans la vie du club, je me dois de vous les rapporter fidèlement car le trésorier ne comprendrait pas qu'ils vous soient omis. Tout d'abord j’ai remis l’étendard de Biclous à notre Cher Président afin qu’il puise en être le fidèle gardien. Nous avons procédé au transfert dans une grande solennité comme le moment l’exigeait. Notre Cher Président s’est montré parfaitement digne et conscient de ses responsabilités vis-à-vis des couleurs des Biclous. Il sera sans le moindre doute le plus grand protecteur de notre étendard.
    Ensuite je me suis agenouillé et une main sur mon guidon, signe de soumission, de l’autre je lui ai tendu le spectre des Biclous (voir photo). Lorsqu’il s’en est saisi le ciel s’est illuminé démontrant ainsi que notre Président est plus qu’humain, il est d’ordre divin. Un moment magique, d’une rare intensité. Nulle nécessité de parler en de telles circonstances. Un long silence s’écoula avant que nous décidâmes de prendre la route. En chemin notre Cher Président nous prodigua moult conseils et recommandations toutes plus pertinentes les unes que les autres. Il va me falloir en faire un recueil afin que tout le monde puisse en profiter. La vie de Marc L selon Sylvain B.

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    Arrivé sur place un grand soleil nous attendait. Comment aurait –il pu en être autrement car quand notre très Cher Président dit qu’il fera beau il fait beau. Départ dans un enthousiasme débordant d’énergie et de sérénité mélangés. Notre cher Président chevauchait devant avec une allure parfaite démontrant la maitrise de son art. Tout était fluide et naturel. Notre émerveillement était sans limite. Les singles et autres réjouissances s’enchaînaient a un rythme soutenu quand votre serviteur eu l’idée folle d’aller se perdre dans une espèce de no man ’s land caillouteux suivi de vignes et autres champs sans le moindre intérêt. Un moment d’égarement sans doute lié à l’émotion du matin. Afin de me punir de cette grossière erreur totalement inappropriée, surtout en la présence de notre cher Président, je proposais à mes compagnons de me lapider avec comme seule exigence de me laisser 10 m d’avance. Mais notre Cher Président dans sa grande magnanimité n’en fit rien. Je serai moins catégorique sur l’envie cachée de Baptiste de m’envoyer quelques cailloux bien saillants. Apres cet égarement notre Cher Président pris naturellement le commandement de la troupe pour nous faire vivre une grande expérience vélocipédique donc seul lui a le secret. Une belle journée de vélo.
    Au final 50kms et 1230 de D+

  • Cahors 28/02/2021

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    Me voilà parti avec 6 biclous, Marc, Olivier, Christophe, Sylvain, Baptiste, Fabrice et moi (Steven) pour une première sortie de vrai vtt de l’année, pour ma part.  La veille, le samedi, après 25e12 messages sur whatsapp, le choix s'est porté sur Cahors, ville des Cadurciens, au bord du Lot, connu pour le Malbec et qui attire pas mal de mes compatriotes pour se réfugier pendant leurs vieux jours.

    Départ 6h30 un dimanche, le soleil n’est pas levé, dur pour moi, et ça va se sentir pendant les premières dizaines de kilomètres sur le vélo. En arrivant à Cahors, le soleil est au rendez-vous, mais petite surprise, le thermomètre indique -2°C, alors que la prévision était de 6°C le matin…  Petit moment de panique, personne ne sort de la voiture en attendant les autres biclous, sauf notre cher chauffeur qui fabrique quelque chose… il veut à tout prix sortir de la voiture et commence à descendre les vélos. Ah, on comprend mieux, il voulait aller admirer l’aube pour donner « le meilleur de soi-même »… Entretemps, les autres arrivent, et le président s’est coupé le doigt le matin et a failli donner forfait, mais à la guerre comme à la guerre, c’est ça aussi le vtt, du coup les jambes feront moins mal… ou pas ?

    Au programme, 12 « murs » de grimpettes, donc il va falloir garder un peu de jus (et du sang…) pour la fin. Conscient de sa perte de sang précipitée, le président monte promptement sur le premier « mur » qu'il voit, alors que la trace indique une autre montée beaucoup moins raide. Le jeu est vite calmé, car la première montée, comme les suivantes, oblige tout le monde à chercher les plus petits braquets et le froid… quel froid ?

    Arrivée en haut, première descente, et on croise un joli petit saut bien aménagé pour les (plus ou moins) habitués, ce qui n’est pas mon cas…  En bas de la descente, tout le monde a la banane, comme pour toutes les descentes de la journée, vraiment excellentes, avec beaucoup de passages ludiques et un peu engagé quand même (juste ce qu’il faut pour mon niveau et ma bicyclette). Franchement, j’y reviendrai avec grand plaisir.

    Ensuite, ça sera le même scénario pour le reste de la journée, la montée avec un « mur » à >12% (ça vaut largement le mur de Grammont et le Patersberg – je ne sais pas si des références vélo de route sont autorisées), suivi par une descente superbe.  Heureusement qu’on n’a pas suivi le conseil du président, en bas de la 2 ou 3ème descente, « que certaines montées ne servaient à rien puisque c’était pour redescendre tout de suite », sinon on n’aurait pas eu mal aux jambes.

    Revenu à Cahors, le long d’une ancienne voie ferrée, après la descente la plus engagée de la journée et peu d’adhérence pour mon pneu arrière, petit regroupement avant de rejoindre les voitures. Et puis, j’entends le mot « bière » prononcé, et là, malgré mes origines, je rate complètement le dernier sprint surprise des biclous plus habitués.

    Bilan de la journée : la bière était fraîche (merci !), les genouillères ça tient très chaud et les absents avaient tort comme d’habitude.

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  • Labruguière 14/02/2021

    Avec l’amélioration des prévisions météo, c’est Fabrice qui, tel la marmotte de base, sort le premier la tête de son terrier mardi pour demander où on va rouler ce WE. Même si la destination n’est pas encore connue, OlivierD ainsi que moi-même nous montrons vivement intéressés par la perspective d’une nouvelle sortie entre Biclous. Pourtant, tout n’est pas gagné :

    • d’abord dimanche c’est la Saint Palantin (ou un truc dans le genre, je ne me rappelle plus, enfin un truc qui semble de nature à remettre en question une sortie VTT, donc potentiellement très gênant…)
    • Julien a honteusement profité de ma gentillesse légendaire pour me piquer mon porte-vélo et aller passer 15 jours dans le Var (le fourbe !)
    • Fabrice attend toujours sa nouvelle tige de selle télescopique, la précédente n’ayant plus qu’une vague notion de la télescopicité (ne cherchez pas dans le dictionnaire, je l’ai fait pour vous, ce mot n’existe absolument pas…) et vient également de s’apercevoir que la santé de sa roue libre et de ses roulements de roues était fortement compromise, la première ayant gagné en capacité de rotation libre (dans le mauvais sens) ce que les deuxièmes avaient perdu (dans les deux sens cette fois).

    Bref, les éléments semblent se liguer contre nous mais c’est sans compter sur les ressources et l’opiniâtreté des Biclous susnommés puisque une solution est bien vite trouvée à chacun des problèmes, à savoir dans l’ordre :

    • aucun de nous n’a de calendrier.
    • Philippe nous prête son porte-vélo (quel saint homme !)
    • Fabrice, à la faveur du marché de l’occasion, trouve une paire de roues SPANK comme neuves et en profite également pour recevoir sa tige de selle, composants qui finiront bien vite sur son vélo suite à une petite séance de montage dans mon garage samedi matin.

     Il ne reste donc plus qu’à trouver la destination et les prévisions météorologiques n’étant pas si fameuses que cela vers la Méditerranée (chose étrange s’il en est), je propose le spot enduro de Labruguière où je sais que la tourbe qui pousse autour des conifères locaux absorbe bien vite l’excès d’humidité et où il est annoncé beau temps malgré une vitesse de vent qui laisse présager une température ressentie digne de la Laponie avant le réchauffement climatique.

    Il se trouve de plus que Fabrice connait un enduriste local de bon niveau susceptible de nous  accompagner. Il ne faudra que quelques messages et deux partages de vidéos par Fabrice sur Wouatssappe pour convaincre Baptiste de se joindre à nous, l’appel de l’enduro étant plus fort chez lui que la crainte de pourrir son vélo (jaune).

    Nous voilà donc à 8h45 sur le parking en bas de la spéciale « Montaud », où nous sommes rapidement rejoints par Olivier, le pote de Fabrice, qui s’est tapé la montée en vélo depuis Caunan Engelis et que nous venons de doubler sur la piste. Attention, pour la clarté du récit et comme nous avons donc deux Olivier, j’appellerai par la suite OlivierD « Olivier D » et Olivier « Olivier ».

    Le fond de l’air, en plus d’être fortement mobile (ce doit être le vent), est également bien vivifiant. Nous nous préparons plus ou moins rapidement et attaquons notre première ascension direction le Therme Noir, point culminant et répétitif de notre sortie. En haut, nous sommes dans les nuages, les troncs des arbres sont complètement givrés et à chaque coup de vent, les branches laissent tomber au sol des copeaux  de givre qui décorent très joliment le sol. C’est très beau mais ça pèle grave. Nous suivons donc Olivier qui nous emmène sur « Les Souches » avant de nous faire découvrir une petite nouveauté très sympathique que ceux qui n’était pas là n’auront donc pas la chance de connaître ( c’est bien fait, ils n’avaient qu’à venir !). Enfin quand je dis « suivre Olivier » c’est parce qu’il a la gentillesse de m’attendre. C’est peut-être le froid, ou alors j’ai du mal à clipser mes chaussures d’hiver sur mes pédales auto, ou… enfin y’a un truc. La vidéo ci-dessus parle d’elle-même. A moins que ce ne soit une différence de niveau ? Non…

    La tourbe est comme on l’attendait, superbe, mais l’humidité ambiante rend les racines et les cailloux bien glissants et je manque un peu de sérénité dans le pilotage.

    Deuxième montée au Therme Noir et nous partons sur « 2017 », « Goulet » et « DH la locale ». Comme d’hab, du bonheur ! Olivier continue gentiment à m’attendre et je sens bien qu’il y a un vélo jaune (avec un jeune dessus) derrière moi qui me roulerait bien par-dessus : j’ai un peu la pression quoi !

    Mais je ne craquerai pas et c’est Fabrice, en bon secrétaire, qui prendra sur lui les effets de la pression que subit son président en allant se mettre au tas sur la dernière partie et en en profitant par la même occasion pour exploser les fixations de la visière de son casque, redécorer son front et se préparer quelques contusions dont il a le secret et dont il pourra profiter plus tard.

    C’est la fin de matinée et notre guide du jour, Olivier, nous laisse pour finir la descente jusqu’à chez lui. Dommage, c’était beau de le voir piloter (quoiqu’un peu loin parfois…).

    Fabrice est un guerrier et il repart en serrant les dents. Nous attaquons notre troisième montée au Therme Noir (plus longue celle-là). Comme il y a de plus en plus de vent en haut et qu’il fait de plus en plus froid, nous repartons sur la « DH Le Goulet » avec l’ambition de faire une pause pour manger en bas. Et là, après une petite marchounette et un bruit plus que suspect, mon pneu arrière se retrouve à plat… la malédiction continue. Pour rappel, j’en suis à mon 3ème pneu arrière en 6 mois et je soupçonne fortement les jantes de mon VTT d’y être pour quelque chose. J’avais pourtant mis une mousse anti pincement et n’avait plus de problème depuis un certain temps. Le démontage nous montrera que le problème est autre puisque la crevaison n’est pas due à un pincement mais au bris d’un rayon qui n’a rien trouvé de mieux que de remonter dans la jante en perforant le fond de jante au passage. Je monte donc une chambre mais le froid aidant, je ne sens plus mes doigts et je repars sans trop d’envie. Nous rejoignons la piste et attaquons une dernière montée au Therme Noir pour aller chercher « la Montaud » et rejoindre la voiture.

    Et pour cette dernière descente, erreur fatale, je laisse passer Baptiste devant moi… Voir les excuses bidons citées plus haut et la deuxième vidéo qui parle également d’elle-même.

    Pour bien finir de me faire une opinion sur la qualité des mes jantes et malgré un gonflage à 2 bars, ma chambre à air ne fera pas long feu et je finis la descente à nouveau à plat.

    Retour à la voiture, 1°C au thermomètre… Nous mangerons rapide et nous ne trainerons pas.

    Au final 26 km pour 1150 de D+ (en faisant une moyenne des GPS), quelques bleus, un peu de rouge et quelques dépenses en perspectives.

    Encore une très belle journée bien qu’un peu écourtée. Merci à notre guide local du jour Olivier pour sa gentillesse, pour nous avoir attendus et pour nous avoir montré une nouveauté (à refaire!). Merci aussi à mes camarades Biclous pour leur gentillesse et leur bonne humeur indéfectibles et résistantes au froid, aux chutes et aux ennuis mécaniques.

    Toutes les vidéos (brutes et sans montage) sont disponibles ici.

     

  • Trausse 07/02/2021

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    La pratique de notre activité est intimement liée aux conditions météo, quelque peu humides ces derniers temps. Dans l'espoir de soulever plus de poussières que de boue , Sylvain propose une sortie de type "familiale" dans le Minervois au départ de Trausse. Marc et Baptiste se joignent à lui, je m'incruste à la dernière minute au groupe ayant fini in-extremis le changement de différents roulements sur la monture.

    RDV 6H45 a Muret, on charge le matos. La météo (toujours elle !!) est incertaine mais les probabilités de se faire doucher sont faibles. Arrivés sur place, le coté tropical du lieu ne saute pas aux yeux, les 6° affichés au thermomètre y sont sans doute pour quelque chose !! Plusieurs couches de textile feront l'affaire, Marc en profite pour s’équiper de sa toute récente Gopro pour un test grandeur nature et nous voila partis.
    Les récentes pluies sur le secteur sont bien visibles. De l'aveu même de Sylvain: " jamais vu autant d'eau ici". Les sentiers n'ont pas eu le temps de sécher mais le terrain de jeu reste heureusement très praticable : les portions réellement boueuses ont été rares et courtes. De plus la nature du terrain, à forte dominante "caillouteuse", a permis de conserver le grip en montée comme en descente.

    La rando, qui se compose de 3 boucles, offre un profil en dents de scie. Les 2 premières alternent des ascensions/descentes de plus ou moins 50m de D+/ D- sur une 30taine de Km. La sortie comporte quelques sentiers notamment prés des vignobles et une majorité du parcours qui se fera dans des mono-traces ludiques pas ou peu techniques (ça m'arrange !!) au milieu des bois. Au détours des chemins ont peut croiser des abris de bergers bâtis en pierres sèches (les capitelles, merci google) et autres moulins.
    La dernière section concentre une Looonnngguue montée sur un chemin pierreux. A ce sujet, j'ai une interrogation mais j'ai peur d'avoir la réponse: soit je suis seul du groupe à rouler sans être assisté de fée électricité, soit j'ai vraiment du mou de veau dans les jambes (merci de ne pas donner d'avis !!). Presque au sommet, un petit break restauration salutaire (merci Marc pour avoir joué le St Bernard) et dernière portion de l'ascension avant d'attaquer la descente. Ici la végétation est basse, c'est la garrigue qui domine. Je constate ce que je pressentais depuis le début de la sortie: Baptiste roule trrèès vite dès que l'angle passe dans le négatif.
    Pour cette dernière descente, tout y est: panorama classieux, du single joueur, de la rocaille/caillasse à profusion (afin de maintenir le taux de vigilance du pilote), des arbustes aux branches agressives (histoire de glaner quelques éraflures qui donnent ce coté viking au VTTiste et donc de susciter l'admiration de la gente féminine) et surtout une bonne dose de fun.

    De retour à la voiture, après avoir chargé nos machines, une constatation s'impose: il reste un peu de temps pour peaufiner notre hydratation sans risquer de contrevenir au confinement. C'est donc autour d'une d'une hygiénique boisson à base de céréales que nous discutons mécanique, suspension, boost et autres Q-factor (éclairage technique de Sylvain).
    Docteur Garmin affiche 1300m de D+/44km et Mister Strava 1140m de D+ pour (presque) 45km: une sortie familiale qui me permettra de me passer de berceuse ce soir !!

    PS: désolé pour le jeu de mots pourri du titre

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  • La Gardiole 30/01/2021

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    Comme chaque début de semaine, commencent à se poser les questions classiques, qui roule dimanche prochain et où aller vu la météo abominable de ces derniers jours. Pour les motivés, on retrouve Marc, Fabrice, Julien, Sylain, Baptiste et Julien et moi. Pour la destination plusieurs options, la Clape mais la météo annonçée n'est pas top, même si j'ai d'abord cru que les habitués s'en étaient lassés, puis Corbère et Valmy dans les PO ont été évoqués mais rapidement les prévisions météo se dégradaient. Dernière carte à jouer le massif de la Gardiole, coincé entre Sète et Montpellier, bonne météo et terrain souvent sec d'après les connaisseurs. La seule et grosse difficulté le timing serré avec le couvre-feu.

    Rdv 6h15 chez Marc pour charger les vélos sous une pluie battante, finalement c'est à 5 que nous partirons, Julien préférant se concentrer sur son régime hyper protéiné. La pluie nous accompagnera jusqu'à Narbonne et là nous retrouvons rapidement le soleil. Arrivé à la Gardiole, nous nous garons sur le parking de la Tortue qui est déjà rempli de voitures et de vttistes. C'est bon signe !

    C'est parti par une première trace la "descente de la marche", effectivement elle est en plein milieu on ne peut pas la rater, du coup on la refait une seconde fois, mais celle-ci sera fatale pour ma transmission qui a préféré se réfugier au milieu des rayons... On arrivera à l'extraire et à virer les maillons tordus, mais les emmerdes ne font que commencer. Nous remontons par un single (un des riders a chuté parait-il, trop de puissance) pour rejoindre la descente de l'abeille, propre avec quelques virages relevés, un régal au milieu de tous ces cailloux. La trace se prolonge avec des successions de montées, de singles roulants, de casses matérielles (au choix chaîne ou pneu percé).
    Tout au sud de la trace, nous nous retrouvons sur la trace « du mûre », ça tape et ça va vite, mais quel régal. Nous remontons pour rejoindre l'abbaye de saint Félix de Monceau, et une fois plus ma chaîne va me lâcher, et me voila avec une chaîne raccourcie au minimum, me laissant juste le pignon de 28 pour finir toutes les montées. La trace s’enchaîne jusqu'à la dernière montée qui va mettre à mal les organismes (Montée of Hell, sympa le nom du segment), mais arrivé en haut on est pas déçu par la descente qui suit, la descente des marcassins et des pierres en pagaille. Fabrice nous fera la démonstration par 2 fois que les protections ne sont pas utiles en faisant 2 OTB au milieu de la caillasse sans se faire de blessure.
    Vu l'heure il est temps de retourner au parking, pour finir sur un total de 41 bornes et 1100 de D+ au lieu des 38 km et 900 de D+ vendus…

    Ce fut physique mais le terrain était génial, reste à peaufiner la trace afin de remonter plus par les DFCI et de trouver les spéciales aménagées que nous avons croisées mais jamais descendues.
    Voila nous terminons par une pensée pour notre inestimable président, comme dirait Sylvain si souvent, qui s'est retrouvé en fin de journée avec une belle entaille sur le crane. Va falloir qu'on prenne des cours de soin infirmier pour améliorer nos pansements :D

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  • La Clape 16/01/2021

    La clape 17 01 2021 4

    Malgré un week-end dernier froid, neigeux et boueux, deux courageux biclous, Fabrice et Marc, décidèrent de faire une sortie à Eaunes.. une bien étrange idée qu’ils ont probablement vite regrettée !

    Une revanche s’impose donc ce week-end avec comme objectif : une sortie soleil, sèche et douce ! Aucune question à se poser, le spot idéal de l’hiver : La Clape

    Après nos deux revanchard, Sylvain et Christophe se joignent à la troupe. Quant à moi, une sortie sur des cailloux et sans boue, ce n’est pas difficile de me convaincre. Nous serons donc 5 pour cette sortie du Dimanche 17 Janvier 2021.

    Nous partons de Muret encore plus tôt que d’habitude, 6h30, pour être de retour avant ce fameux couvre feu de 18h…
    Le temps est maussade, de la pluie sur une bonne moitié du trajet, va-t-il faire beau à la Clape… ?

    08h00 arrivée sur place, un vent à décorner les boeufs (comme souvent) et quelque peu rafraichissant. Marc, traumatisé par ses deux dernière sorties, a investi dans des chaussures d’hiver, étanches, et s’est dit que c’était une bonne occasion de les tester… sur terrain sec par 12°C annoncés, ma foi ! Heureusement grâce à la logistique Airbusienne de Fabrice nous avons un café chaud avant le départ, royal.

    Premier coup de pédale à 08h30, on attaque par une première montée goudronnée qui aura fini de nous réchauffer. Les premiers singles ne se font pas attendre, ça commence plutôt bien ! Des petites descentes et des « coups de cul » difficiles à négocier. On arrive sur une première descente bien flow, un régal ;)

    Ça tournicote dans la Clape, nos deux GPS ambulant, Marc et Sylvain nous guident bien. Sylvain ne peut pas s’empêcher de flatter l’égo de notre Président à chaque fois qu’il réussit un « exploit » : une montée, une descente, un virage… Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois ! …

    Après de nombreuses montées, descentes, nous arrivons au fameux « mur de la mort ». Tout passe sans encombre, et même une première pour Fabrice ! Une petite vidéo immortalisera ce moment. Après ce passage technique, cap sur la Vigie ! Une longue montée permet d’y accéder, mais le point de vue vaut bien l’effort ! Un incontournable de la Clape. On décide de s’y restaurer à « l’abri du vent ».

    Le casse croûte vite englouti, ça repart de plus belle, Marc nous déniche un chemin de sanglier un peu farfelu, avant d’arriver à la DH de la Vigie : Le top, technique avec un peu de vitesse, ça envoie bien, j’adore ! Jusqu’au moment où…. Paf ! Marc s’écrase devant nous. Heureusement sans trop de gravité pour lui, mais une petite réparation sur son VTT s'impose. Bien entendu même dans ces moments là, Sylvain encense Marc de compliment en disant qu’il est tombé avec grâce.

    Ça continue dans les singles au milieu des bois, dans la caillasse de la Clape, tellement abrasive que mon pneu arrière en a encore souffert, crevaison lente à déplorer qui aura fini par me détruire les jambes en roulant sous-gonflé. La dernière grande ascension est rude, mon manque d’entrainement me fait payer le prix fort, j’explose… Encore merci Fabrice qui commence à être habitué à jouer le remorqueur dans la montée des Auzils.

    Il est l’heure de rentrer au parking, on entame la dernière partie de cette sortie, dans un décor encore plus atypique, des cailloux absolument partout ! Pas une once de terre sous les pneus, c’est très technique, éprouvant, quelques portages obligatoires… sous un beau soleil, le paysage est magnifique.

    Les deux dernières descentes, dont la DH des antennes sont excellentes ! Les conseils de Julien aura porté ses fruits, Fabrice à pratiquement tenu la roue de Marc sur une bonne partie de la DH des antennes. Pour moi, la meilleure descente de la Clape, qui permet de finir en beauté en arrivant au pied de la voiture avec le sourire : GENIAL. Pour couronner le tout, les bières de Fabrice, bien méritées, nous attendent.

    Un total de 44km et environ 1200/1500 de D+, désolé Christophe on aura pas fait plus, mais pour moi c’est amplement suffisant, ce soir je vais bien dormir ! Encore une super sortie avec les biclous sauvages, merci encore, et vivement la prochaine !

    Baptiste.

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  • Douelle 02/012021

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    Première sortie de l'année en compagnie de Sylvain, Marc, Fabrice et my. Nous décidons le matin même de partir dans le LOT car la météo nous semble favorable par rapport à Trausse. Arrivés sur place température 1 degré pas de vent, je chambre mes compagnons d'écrire le CR si on dépasse les 1500 de D+. Ils m'encouragent pour me dire que le premier de l 'année(CR) est toujours le plus beau et que Olivier risque d'en écrire un, naïvement j'accepte. Donc Départ de Douelle en bord du Lot et à quelque km de Trespoux. La montée se fait en direction de Cournou pour atteindre la première descente avec deux options tout droit ou à flan de causse. Va pour aller tout droit, les descentes sont assez surprenantes car très peu de virages c'est tout droit dans la pente avec de la caillasse et lorsque le premier virage apparait nous nous retrouvons déjà en bas. Une petite montée jusqu'à Cournou sans trop de difficultés. Puis nous commençons à faire une petite portion de route , du bitume nous allons en voire régulièrement dans plusieurs montées, les premières vannes commence à fuser aux oreilles de notre président. Nous descendons les gorges de Landorre très jolies; Marc et Fabrice prenant beaucoup d'avance nous distancent, avec Sylvain on se retrouve en bas du vallon et nez à nez avec une rivière hauteur 35cm au millieu. L'alsacien et le vosgien réticent, se posent la question comment traverser, car avec leur connaissance du grand froid on évite de faire trempette en plein hiver. Nous nous lançons pour rejoindre Marc et Fabrice . Nos semelles ne sont pas étanches dû aux cales et Marc en fait les frais. Nous poursuivons vers St Vincent-Rive-d'Olt avec une pause à midi et la passation de pouvoir entre présidents, les photos plus compromettantes ne pourront pas être vues sur ce site mais sur you P. Le massage Vosgien n'est pas aussi réchauffant que le Thaillandais néanmoins tous les doigts de pieds ont pu être sauvés. Après des montées super sympa refaites même deux fois et des descentes caillouteuses et d'autres à flan de causse très énergivores dû aux relancex constantes nous nous dirigeons vers le retour au fond d'une gorge avec un faux plat nous avons l'impression de ne plus avancer quand soudain le soleil réapparait pour nous réchauffer quelques minutes et nous extirper de ce gouffre . Nous remontons par une belle côte jusqu'au point haut de Douelle sur l' aire de parapente. Et la dernière descente la DH avec des grosses marches qui se succèdent très techniques qui nous amène directement au point du départ.
    Respect à Marc qui n'a pas râlé malgré qu'il avait les pieds froids sur toute la sortie.
    Fabrice a appris une page d'histoire entre le vosgien et l' ALSACIEN entre jalousie et chambrage.
    TOTAL 49KM 1600 D+ ASTUCE POUR AVOIR LES PIEDS OU MAIN AU CHAUD PRENDRE UN LACET ATTACHER LES CHAUSSETTES OU GANTS DE RECHANGE METTRE AU TOUR DU COU A L INTERIEUR DE L A VESTE BIEN AU CHAUD ET CHANGER SELON BESOIN

    Douelle 03 01 2021 3

  • Rando VTT Labarthe

    Sur une demande de jean Christophe, qui propose la rando de labarthe, qui propose 2 formats ( route et vtt) depuis quelques éditions déjà, nous optons pour le format VTT , après tout , nous sommes les biclous sauvages, terrassant les sentiers de garonne et de la forêt d' eaunes ( pour certains , je parle pas pour moi, vu que c'est aujourd'hui ma première sortie officielle de VTT avec la tenue biclous) .

    Un post sur le forum plus tard, personne ne se joint a nous, laurent nous indique que le marquage de l' édition précédente laisse a désiré , nous prenons tout de même le risque.
    Rendez vous donc sur place a 8H30, Fournet père et fils sont déjà sur place, ils n' attendent que moi.
    Départ donc pour ces 48 km et quelques 500 D+ indiqués sur le papier, nous longeons la leze a hauteur de labarthe, direction venerque , un peu de portions route mais rien de bien méchant, nous arrivons a venerque au bord de l'Ariège, longeons l' Ariège rive gauche pour arriver jusqu'a grepiac, un single très joueur, autant a l' aller qu'au retour.
    Nous traversons l' Ariège par le pont qui nous mènera sur les hauteurs de venerque, s' en suit quelques belles et longues montées, 14/15 % de pente, nous passerons par labruyere-dorsa , direction auterive pour le ravito a mi parcours, assez peu de monde, on doit être les derniers a arrivés , route et vtt confondus, , nous repartons après quelques palabres avec des vetetistes, par la rive gauche toujours de l' Ariège , avec des passages très difficiles, se faisant a pied ( sur les indications de david que nous avons croisé) marquaient d'un triangle orange fluo peint sur les arbres, nous obligeant a faire une chenille pour passer les vélos et aider les autres cyclistes nous suivant.
    Nous passons proche du barrage, croisant quelques kayakistes, vu la chaleur, j' aurais pas dit non a une baignade^^ D' ailleurs 2 vetetistes se sont arrêtaient tremper leurs pieds dans l'eau .

    Nous reprenons le single très joueur, qui doit faire 1,5 voire 2 km, sans grande difficulté mais pas mal de virage , un peu de sable , quelques petites bosses, un régal.
    Nous nous arrêtons pour décider si on rentre direct , donc faire les poules mouillées ou prendre la boucle du circuit, faire les derniers D+ , nous choisissons la montée finale, sous une chaleur écrasante, longeant l' Ariège rive droite pour aller a Clermont le fort , grosse montée "Montée VTT Notre Dame vers D68E" interminable , pour redescendre vers le rond point de la CAMIF, rebrousser chemin donc.

    Nous arrivons a destination, père et fils rentre directement, moi je pars m' hydrater , fin le peu qu'il restait.

    Quelques belles chutes de Enzo et un bain de boue sont venues accompagnée cette belle journée , avec un beau temps, certes un peu chaud mais supportable, pas mal de passages boueux, nous on fait mettre pied a terre mais dans l' ensemble niquel, bon balisage malgré un propriétaire qui s' est rebellé. A refaire mais a plusieurs biclous , montrer nos belles couleurs.

    A noté tout de même qu'il y avait 120 VTTetistes pour cette rando.

    Pour ma part, je vais prendre les données de JC, étant donné que j'ai oublié de relancer mon compteur : 48 km pour 634 D+