VTT MURET

Arbas 13/06/2021

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Certains d’entre nous, comme moi, travaillant la semaine, nous cherchions une destination pour aller rouler ce dimanche. C’est Steven qui s’y colle en premier en proposant le Pic de Nore, proposition que je me dépêche d’accepter, mais Sylvain objecte rapidement que les prévisions météorologiques caniculaires l’inciteraient plutôt aller chercher un peu de fraicheur vers les Pyrénées ariégeoises, idée qu’il s’empresse de battre en brèche, puisqu’il nous dit finalement chercher une trace vers Aspet… idée qui, j’avoue, ne me séduit guère, mais la magie des réseaux sociaux de couleur verte permet à Jérôme de proposer une trace sur Arbas, que nous ne retiendrons d’ailleurs pas vu que GuillaumeF nous en propose d’autres validées par un membre d’Ariège Enduro alors qu’il ne compte même pas rouler avec nous, c’est dire le niveau de l’esprit de cohésion, de partage et d’entraide qui règne au sein de notre magnifique association. Le débat ainsi que la phrase précédente auraient pu continuer encore longtemps, mais soucieux de maîtriser la distance et le D+, je prends les choses en main et propose de faire un mix des traces fournies par GuillaumeF : au programme deux boucles au départ d’Arbas, l’une au sud et l’autre au nord avec des circonvolutions diverses et variées, 30 km et 1300 de D+.

C’est ainsi que Steven, Sylvain, Jérôme, Christophe (qui n’avait pas proposé de destination mais est venu quand même) et moi-même nous retrouvons à Arbas en ce dimanche qui s’annonce chaud et beau pour reprendre la célèbre contrepèterie dont la légende attribue l’origine à la patrie de Steven.

La première montée, qui part au sud d’Arbas si vous avez bien suivi, est constituée exclusivement d’une route en pente, comme d’ailleurs la quasi-totalité des montées suivantes. Je précise que les montées se font par des routes en pente afin que Sylvain, qui ne manque  jamais une occasion de me faire remarquer que finalement, je fais beaucoup de route…, ait une occasion supplémentaire de faire des commentaires. Petite caractéristique récurrente des dites montées sur route, outre la présence de goudron, le fort pourcentage des pentes associées… et plus nous avancerons dans la journée, plus les pourcentages avanceront avec nous. Par contre, nous serons presque toujours à l’ombre des arbres, ce qui s’avérera précieux en cette journée de canicule. Donc bref, première montée qui nous fait rapidement prendre 350 m de D+ et rejoindre le hameau de Labaderque (très joli). Je soumets sans réelle conviction une alternative au groupe : faire 350 m de D+ de plus sur la route pour aller chercher la spéciale dite « L’usine » mais, en l’absence de Julien, la raison et la crainte de la chaleur l’emporte et nous décidons de suivre la trace initiale. A voir la prochaine fois car la descente qui nous attend (facteur on the bike) commence et finit sur la route, et la partie centrale en forêt ne nous laissera pas un souvenir impérissable malgré la beauté du lieu. Bizarrement pour un sous bois il y a un peu de caillasse et ça tabasse. La mousse humide est parfois piégeuse mais le tout manque d’engagement et/ou de flow et reste assez court.

Nous restons donc sur notre faim et repassons par Arbas pour aller chercher le côté Nord. Deuxième montée par la route (voir la description de la première pour les caractéristiques) et nous nous arrêtons à mi-pente pour « Arbas 3 sans Barrière » si l’on en croit Strava. C’est déjà mieux, on retrouve un single naturel et plus joueur dans la forêt, mais qui reste sans comparaison avec ce que nous pu gouter récemment sur d’autres terrains. Cette deuxième descente nous ramène plus bas sur la route et nous reprenons la même montée par la route exercice que nous renouvellerons plusieurs fois plus loin. Cette fois- ci nous montons jusqu’au point culminant de notre rando à 800 m à savoir le mont Aragnoué et ses antennes (décidément, il y en a partout). Première trace à gauche (sapin première partie), on change de registre. C’est travaillé de frais avec du bois pour les appuis dans les virages, une pente honorable et quelques petites marches et de suite ça devient plus joueur. C’est pas vieux et ça mérite d’être roulé mais c’est clairement sympathique ! Petit bout de chemin et on replonge pour la sapin deuxième partie avec un début à base d’épingles bien serrées et bien dans la pente : de mieux en mieux…

Remontée par le chemin intermédiaire puis par la route prise précédemment pour rejoindre à nouveau les antennes du mont Aragnoué pour aller chercher cette fois-ci une trace plus naturelle dont le début n’est pas évident à dénicher mais qui nous offrira quelques passages bien techniques dans un décor de sous bois féérique avant d’aller rejoindre la sapin première partie à mi-pente et dont nous referons la moitié inférieure avec grand plaisir.

Troisième remontée par la même route (c’est la faute à Steven qui m’a avoué ne pas aimer faire deux fois la même montée) mais nous bifurquons sur la droite avant d’atteindre le sommet, nous arrêtons pour manger un bout tout en écoutant Sylvain pérorer sur les spécialités culinaires et la malbouffe avant d’emprunter la dernière descente (Il était une fois dans l’ouest) sur La Ribereuille, qui sera assez rapide et, bien que sympathique, ne nous permettra cependant pas d’atteindre le même niveau de plaisir que sur les précédentes. Retour à Arbas en longeant le cours d’eau du même nom.

Au final 29 km et 1365 m, 95 % à l’ombre, dans un décor très agréable et avec quelques pistes travaillées qui peuvent devenir très intéressantes. Le tout à une heure de Muret.

J’allais oublier l’épicerie/bar/restaurant et son sympathique tenancier sur la terrasse ombragée de laquelle nous nous désaltèrerons à grand renfort de bière ariégeoise, sauf le petit bien sûr qui reprendra une glace.

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Merci à mes complices du jour pour leur gentillesse habituelle et leur patience en montée.

 

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