VTT MURET

Rides 2022

  • Pouzols Minervois 11/12/2022

    Img 20221212 wa0000Je lance relativement tôt un post pour une sortie ce dimanche vers une destination à définir au dernier moment, suivant les humeurs très variables de la météo. Ma proposition n’a pas vraiment de succès surtout que j’annonce une sortie type « familiale » ce qui exclue une grosse partie du club, qui n’a plus trop d’appétence pour ce genre de sortie. Je suis presque résigné à aller devoir me balader seul, même en VTT, lorsque Olivier exprime de l’intérêt pour la sortie et en plus il a deux copains intéressés pour venir partager le parcours.

    Je propose d’aller à Pouzols car j’ai retravaillé la trace pour aller chercher plus de descentes et plus exploiter la zone, j’aimerais voir ce que cela donne. Comme c’est une sortie familiale les ambitions sont assez modestes soit 40 km pour 1300 de D+ sans réelles difficultés techniques. J’espère que cela ne va pas lasser nos accompagnateurs, Pascal & Stéphane, que je ne connais pas mais comme ce sont des copains d'Olive ce sont forcément des types biens.

    Rendez vous donné à Montgiscard où nous chargerons tous les vélos dans le Ford Tournéo de Pascal. Cette voiture est gigantesque et engloutit le chargement sans coup férir.

    Arrivés sur place la T° affiche un petit – 2°C qui nous fait nous équiper chaudement. Apres le classique café biscuit nous nous apprêtons à chevaucher nos montures sauvages comme les biclous éponymes lorsque Olive veut mettre son casque et qu’il ne le trouve pas. Ah je pense que nous l’avons oublié lors du transfert de voiture et il faut se résoudre à la chose donc Olive roulera sans casque mais avec des genouillères et essayer d’utiliser une genouillère comme bonnet ça ne marche pas du tout.

    Img 20221212 wa0002 La troupe s’ébroue et nous commençons le parcours a un bon rythme sans lambiner car nos deux accompagnateurs semblent être de bonne constitution. Les montées et descentes s’enchainent sans que j’entende le moindre commentaire sur la trace qui ne serait pas assez ceci ou trop cela, ca roule point. Ca m’a fait bizarre de rouler avec des personnes qui prennent le parcours comme il arrive sans réfléchir si la trace d’à coté serait pas mieux ou plus joueuse ou moins plan plan etc.. Ou alors ils sont très polis et n’ont pas osés me contrarier. Le travail sur le parcours a aussi porté ses fruits car toutes les descentes se sont faites en singles avec quelques-uns sympa. L’endroit privilégie clairement le flow et n’est pas très technique mais cela fait des fois du bien de rouler sans se dire que le prochain virage va être un vrai piège . Il est clair que les enduristes n’ont pas grand-chose à se mettre sous le dents à Pouzols et peuvent sans regret éviter ce lieu sauf la petite zone aménagée mais de manière tellement monstrueuse que seul les plus habiles ou kamikazes peuvent en faire quelque chose. Cette zone nous est cependant apparue presque abandonné ( herbes sur les pistes, saut en mauvais état …). La difficulté de la journée sera plus de trouver le bon équipement entre celui qui te transforme en étuve ou en glaçon. Les arrêts pour mettre est enlever la veste ou la paire de gants ont été nombreux.

    Img 20221212 wa0007Sinon encore une très belle luminosité et vue sur les Pyrénées et autre. Pascal a pu tester son Scott Spark tout neuf ( la machine avec amortisseur intégré est esthétiquement magnifique) Stéphane, le benjamin de la troupe, a pu méditer sur le bonification du corps suivant l’âge , Olive sur la prise de risque sans casque et moi sur le retour vers le passé.
    Au final un belle journée de VTT, certes fraiche, mais avec des personnes fort agréables.
    42 kms pour 1260m de D+.

  • Espéraza 04/12/2022

    03Les prévisions météo n’étant pas très optimistes pour samedi et dimanche, il y a hésitation quant à la destination de notre sortie dominicale orientée « All Mountain ». On a vu lors de l’AG que les plus âgés du club (dont je fais parti) étaient encore adeptes de ce concept qui peut paraitre quelque peu désuet aux plus jeunes. Tous les gouts sont dans la nature et dans le VTT. Un tien vaut mieux que deux tu l’auras etc…. J’arrête avec mes poncifs de vieux schnock et je reviens à la sortie.
    Après analyse des dernières prévisions, il semble que la zone vers Limoux/ Quillan devrait être épargnée par les gouttes et comme cela fait un moment que l’on n'est pas allé faire un tour dans ce coin c’était la bonne occasion de s’y rendre. Se portent volontaires pour cette expérience trois vieux compères dont l’âge moyen s’approche plus de L’EHPAD que du camp vacances pour ados pré pubères. Christophe se charge de la trace relativement modeste en KMS et D+ car il a eu du mal à digérer la sèche de vendredi soir. Nous partirons donc de Espéraza car d’après les savants calculs de Christophe cela va nous permettre de faire un boucle supplémentaire si nous sommes en forme. Dans la voiture comme d’hab nous referons le monde. Arrivés sur place nous constatons avec satisfaction que le ciel est bleu et que la température, bien que fraiche, n’est pas encore digne de la Sibérie ( un petit 5°). Après le maintenant traditionnel Café biscuits nous nous élançons sur la trace ou plutôt tentons de le faire car le GPS de Christophe lui indique quelques excentricités qu’il (Christophe) tient absolument à effectuer. Une fois le GPS ayant retrouvé son calme (il a dû mal lui parler) nous voilà enfin sur le bon chemin. Petit détail qui a son importance, il me faut vous dire qu’Olivier n’avait pas mis un traditionnel cuissard de « routeu » mais un short typé DH pour cette sortie. La première partie sera très agréable avec la visite de Rennes le château qui est un superbe village perché. La vue de Rennes était magnifique surtout avec les couleurs automnales que les forêts ont actuellement. Nous irons ensuite vers Renne les bains accompagnés d’un local (Léo) rencontré au gré d’un chemin et qui nous a fait découvrir quelques jolis singles. Pour l’anecdote nous croisons ce gars alors que nous hésitions sur le chemin à prendre. Il m’indique sans aucune hésitation la partie à suivre et me fait même la remarque que l’autre chemin possible va vers une zone privée qu’il faut éviter. Mais Christophe ne l’entend pas de cette oreille car son GPS tient absolument à descendre vers la zone privée. Devant tant d’insistance et de logique implacable ( le GPS a toujours raison) nous partons vers la zone privée et lors du franchissement d’un gros fossé Christophe accroche sa pédale sur un racine et nous fait un joli OTB . Heureusement plus de peur que de mal. Et pendant que nous remettions le vélo de Christophe en état le local nous rejoins assez surpris de nous voir là où il nous avait dit de ne pas aller. Apres une petite discussion sur le coin il accepte de faire notre guide pour une partie du chemin et il nous montrera les meilleurs singles à prendre et où nous ne serions pas allés sans lui. Je pense que l’avantage de rouler avec des locaux n’est plus à démonter, n’est-ce pas Julien.!?

    06Ensuite le parcours sera plus quelconque avec une montée très virile qui m’a fait monter le Cardio tellement haut que j’en ai presque eu des douleurs, il faut dire que j’étais en concurrence avec Christophe pour savoir qui poserait le premier le pied à terre. Au final égalité car chacun a mis pied à terre une fois mais pas au même endroit. Lors de cette montée Olivier a un peu coincé mais il parait que cela vient de son short qui est trop ceci et pas assez cela et qu’au final c est nul pour pédaler et que ce type de short le bloque dans ses élans comme quoi faut être attentif au matériel que l’on utilise. Je dois dire qu’il a fallu que je m’accroche surtout au début de la sortie pour suivre mes deux compères du jour qui ont généralement un bon rythme en montée.
    Au final une très belle journée de vélo avec une météo quasi idéale et dans un cadre très agréable pour 45Kms et un petit 1260m de D+. Merci à Christophe et Olivier pour avoir partagé cette sortie avec moi.

    05

  • Lastours 13/11/2022

    Img 20221113 wa0003Voici donc le tant attendu, je maintiens ainsi mon rapport de CR par sortie proche de 1 (record à battre !).
    L’annonce a été claire :
    • All-Mountain : donc plutôt sans protections / pas de descentes « noires »
    • 38 km : ça chambre dans les couloirs…
    • 1600 m D+ : certains diront que c’est le minimum pour se déplacer
    • Trace de 2016 : oups, va-t-on pouvoir passer partout ?
    • Avec un peu de portage : bof s’il y en a qu’un peu, ça va…
    • Trace de JPR31 : ah, on devrait en avoir pour son argent quand même

     Mais une sortie All-Mountain dans ce décor sublime autour des chateaux de Lastours ne se refuse pas… ou pas… car on est que 3 biclous au départ, donc même pas besoin de sortir la remorque.

    Je ne me souviens pas de ma dernière sortie de « vrai » VTT, ah si, en écrivant ce CR, au mois d’août, pas loin d’Orange. Après une injection PRP (non ce n’est pas de la bière, ni du pot bien connu chez
    certains cyclistes) et quelques semaines de repos et reprise en douceur, je décide de me joindre aux guerriers qui ont mis la TransVé dans leurs jambes, et bien je n’ai pas été déçu.
    Pour résumer : un peu de soleil, un petit 15°C, terrain sec, beaucoup de cailloux, un décor de Montagne noire que j’adore, quelques chasseurs sympas malgré des tirs au loin, des ruisseaux secs (plus facile à passer), des descentes All-Mountain, pour les montées on verra plus tard… du classique mais en un début de novembre, faut bien profiter du vent d’Autan installé depuis Septembre ou est- ce le réchauffement climatique ? On n’a pas appelé Guterres à Charm El-Cheikh pour le savoir…

    Img20221113150417Au total donc 38 km, mais avec beaucoup de montées assez raides, cassantes et interminables (merci JPR31), qui m’ont fait payer les derniers 200 m D+, heureusement qu’il y a l’esprit d’équipe chez les biclous. Une question m’est restée quand même : est-ce que ça a rappelé la TransVé à mes 2 copains du jour !?

    StevenImg 20221113 wa0006

  • Alaric 20/11/2022

    Img 20221121 wa0003 1La météo changeante, l'hiver se profilant, nous scrutons les différents sites météorologiques afin de trouver le meilleur spot possible pour le we. Mais le choix se réduit cruellement !

    Je sonde les biclous pour une sortie Enduro sachant que les candidats potentiels vont se faire aussi rares que les spots ... Benjamin et Baptiste répondent rapidement présents, Guillaume aussi mais le dimanche uniquement et c'est tout. Je propose donc d'aller faire découvrir l'Alaric à Benjamin. Guillaume devra malheureusement renoncer. Et puis Sylvain pointe son nez, assez timidement en demandant si on accepterait un routard le temps du trajet. Puis finalement il finit par valider la sortie Vtt (pression présidentielle ...)

    Il fait froid ce dimanche matin, mais la motivation du groupe est là, même si on craint de découvrir un sol humide à notre arrivée. Le trajet alternera entre brouillard épais et ciel couvert, mais laissera apparaitre rapidement un magnifique soleil et une pointe de vent ... c'est bon signe !

    Arrivés sur place on change les habitudes en se garant au village afin d'être au soleil et la stratégie est payante. Traditionnelle préparation et c'est parti.

    La première ascension sera complète jusqu'au signal. Pour la première spéciale, Baptiste propose de faire l'Os du jambon, on s'engage donc à vue, inutile de checker le gps on connait bien. Malheureusement on va prendre le GR ! Tant pis on y est on y reste ! Le sol est humide mais ça passe. Belle première spéciale.

    Pour la deuxième nous choisissons de remonter au signal, même si la Secret Story nous fait de l'oeil. Elle va être notre fil rouge de la journée. Donc ce coup ci c'est la bonne on va prendre l'Os du jambon ! Cette spéciale est vraiment top car elle regroupe tout le meilleur de l'Alaric.

    Pour la troisième nous tergiversons mais vu qu'il est déjà 13h nous choisissons l'option picnic au Roc gris, au soleil et à l'abri du vent. Nous profitons également de la vue magnifique du jour, qui nous offre un panorama allant de la Méditerranée aux Albères, le Canigou, les chateaux Cathares, les Corbières, le Carroux, Sète, les sommets pyrénéens enneigés, ... wahou !!

    Img 20221120 wa0003 1Nous redemarrons avec la spéciale du Roc Gris, on en profite pour faire une pause photo dans ce relief rocailleux. 

    Img 20221121 wa0005 1Le début de la descente est flow et joueur mais rapidement changement de terrain, nous passons de la rocaille à la terre, et la fin s'avère moins joueuse et nous ramène surtout tout en bas !

    Donc nous devons attaquer une nouvelle montée intégrale. Et toujours la Secret Story qui nous fait de l'oeil mais on décide de la garder pour la fin. On papotte en essayant de trouver le meilleur enchainement, on en vient même à lâcher que Julien nous manque quand même, mais c'est surement du à la fatigue :)

    Bref la discussion va vite être orientée par le changement météo car les vents forts d'altitude ramènent les nuages à une vitesse folle, et sous la pression de Baptiste qui ne veut surtout pas prendre la pluie, on valide la Combe du gravier afin de rentrer rapidement à la voiture et éviter la montée jusqu'au signal. Cette spéciale nous permet un début de ride très rapide, même si le flow n'est pas là on a la vitesse. Arrive une intersection et le doute. Sylvain nous oriente vers la direction qu'il a toujours pris, malheureusement c'est la variante qui va éviter la combe. Dommage mais c'est également une belle découverte.

    Le retour à la voiture se fait par la route et les premières gouttes nous font appuyer sur les pédales si bien qu'on finit en mode race tels des routards !

    Finalement le chargement se fera au sec et nous pourrons même prendre une bonne bière bien méritée.

    Un très bon ride sur cet excellent spot, Benjamin est conquis, une journée au soleil, avec les potes, ... , et une bonne sieste au retour pour mon copilote :)

    39kms pour 1288mD+

    Fab

     

     

  • Arbas 11/11/2022

    Img 20221111 wa0011We de 3 jours oblige et vu la météo, un petit ride en ce jour férié s'impose. Mais à croire que dans la religion du biclou on roule que le dimanche ! Pff ... et puis Marc forfait, Baptiste qui travaille les jours fériés, au final seul GuillaumeF répond présent. On se met vite d'accord de ne pas partir trop loin pour être rentrés de bonne heure, c'est l occasion d'aller découvrir le spot d'Arbas à peine à 1h de route, dont on entend parler depuis quelques temps, que certains bs avaient partiellement découvert il y a plus d'un an et que Julien a pu rider seul cet été, en nous faisant un retour plutôt alléchant.

    Destination validée! 

    J'en profite pour contacter Nico et Julien , avec qui je veux rider depuis quelques temps et qui connaissent très bien ce spot. 

    Rdv fixé donc vers 8h30 sur place. Je fais la route avec Guillaume, le soleil pointe son nez dès le début du trajet sur les Pyrénées, et il va falloir qu'il s'impose rapidement car le thermomètre de la voiture annonce 0 degré à notre arrivée !! On retrouve sur le parking ou la place principale, ou la place de la mairie, ou le parking de la brasserie, ...bref vous l'aurez compris au centre du village, nos 2 compagnons du jour. Petit blabla, on prend notre courage à 2 mains pour s'équiper dans ce froid, et on apprécie le bon café chaud pour le coup. Nico et Julien restent sobres, pas de café ni de traditionnel savane, on sent que les gars ne sont pas là pour casser la croûte !!

    Ils nous montrent rapidement les 2 sommets que nous allons atteindre dans la journée. Ca parait relativement proche et pas très haut, mais leurs commentaires sur le niveau de difficulté de la montée nous intriguent quand même ... Guillaume temporise dès les premiers mètres, en effet on se retourne et il n'est plus là ! Demi tour et on le retrouve en train de bricoler sa tds qui est comme nous, elle ne supporte pas le froid et refuse de monter ! Il annonce donc qu'il va nous attendre à la voiture mais Nico est le seul dont le cerveau n'est pas gelé et propose de monter la selle au niveau de la partie fixe. Bien joué !  Ce coup ci c'est parti pour de bon. La montée est régulière, de la pente, pas trop de virages et n'en finit plus. On va croiser pas mal de voitures sur la première partie. La deuxième partie sera plus tranquile au niveau affluence mais bien raide. On en profite pour contempler quelques aménagement de pistes. Julien est très affuté car il fait du vélo de route quasi tous les jours (à bon entendeurs) et monte avec une facilité déconcertante !

    Img 20221111 wa0003La montée va durer 1h30 jusqu'au parking de la fontaine de l'ours, déjà bien rempli de voitures. Pourtant les champigonneurs nous assurent qu'il n'y a rien !! 

    Allez c'est parti pour la descente, Julien et Nico nous expliquent rapidement le profil afin qu'on puisse rouler assez fort, mais dès les premiers mètres le rythme est cassé grace à des coupes d'arbres. Une fois l'obstacle passé c'est parti on peut lâcher, mais avec prudence car on roule sur un tapis de feuilles, dans une forêt humide et sombre, donc on se fait surprendre régulièrement. Nico ouvre et est très à l'aise avec ce terrain, j'ai du mal à suivre le rythme. La première partie est très joueuse, de la pente, quelques sauts naturels. A la jonction 2 alternatives sont possibles. Vu que le soleil est sorti, et qu'il n a pas plu, ils nous proposent de tenter le fameux Rock Garden, joli champs de cailloux. Le passage est technique mais permet de garder de la vitesse, un vrai régal. 

    La fin de la descente va être beaucoup plus flow et surtout très rapide. On lâche les freins malgré le risque de taper des caillasses planquées sous les feuilles, mais tant pis on se laisse griser.

    Nous voilà déjà revenus à Arbas. On vient d'enquiller 900m de D+ en 1h30 et 900 de D en 10 minutes ! 

    Petit passage par la voiture pour enlever une couche avant de se lancer dans la montée sur l'autre versant vers le Col d'Arbas. Nico propose de monter par la piste plutot que la route car on est là pour faire du vtt avant tout ! La montée sera plus courte que la première mais bien plus raide et technique au milieu des feuilles et des cailloux. Arrivés en haut au départ des parapente, on trouve un parapentiste qui se prépare pour un vol. Un brin de causette, un peu de repos, on contemple la vue sur le piémont et le Pic du midi au second plan. Magnifique  !!

    Img 20221111 wa0010Ce coup ci Nico propose de faire une premiere partie de descente et de remonter à nouveau au col d'Arbas pour faire une intégrale. Sachant que nous ne remonterons pas nous validons cette idée.

    La première partie est plus sèche que notre première descente, on se sent rapidement plus en confiance et on lâche un peu. Mais c'est trop rapide, il faut déjà remonter. On retrouve donc notre parapentiste prêt à décoller. Mais on ne veut pas non plus se refroidir donc on attaque avant qu'il n'ait pu prendre son envol. 

    Allez ce coup on envoie l'intégrale, Nico ouvre toujours et impose le rythme. Ce coup ci j'essaie de ne pas me faire distancer mais il est vraiment rapide le coco ! On prend de plus en plus confiance et on roule un cran au dessus. Ca envoie bien !  Je me dis que sans les feuilles ça doit vraiment envoyer des vitesses folles. 

    Je retrouve Nico en bas, Guillaume et Julien n'ont pas suivi le même rythme et pour cause, crevaison pour Julien et freins à la limite pour Guillaume.

    On assure donc tranquillement un retour à la voiture. 

    C'est déjà fini ! 1400m D+ en 27kms, donc si on se refait une montée c'est 2100m D+ pour moins de 35kms ! Autant dire que le piémont pyrénéens ça fait pas rire, il faut être affuté !

    Petit picnic autour d'une bière et blabla pour bien finir la journée.

    Super ride avec 2 riders top ! Thks les gars !

    A refaire sans modération ...

    Fab

  • La Clape 05/11/2022

    Img 20221105 105739 hdrAprès avoir d’abord projeté d’aller rouler ce samedi 5 novembre à Loudenvielle pour profiter une dernière fois du Skyval et peut-être une première fois des navettes sur les traces enduro, nous nous ravisons à contre cœur en fin de semaine devant les risques liés à la pluviométrie passée et annoncée et l’incertitude de la station sur l’ouverture des remontées à cause du vent…

    Brassac ? D’après les locaux c’est boueux, plein de feuilles et il y a chasse…

    Je propose donc la Clape, mais du coup l’enthousiasme est moins présent… Cela m’étonne d’ailleurs. Les Biclous auraient-ils oublié que c’est quand même un spot magnifique avec des vrais passages techniques et l’assurance de rouler au sec ? Enfin sauf quand on se prend un orage sur le coin du museau, mais il n’en était pas question d’après les prévisions météorologiques qui annonçaient grand beau.

    4 Biclous néanmoins candidats : Baptiste, Benjamin, Fabrice et mézigue.

    Sur la route, mes 3 compagnons du jour regardent avec envie à gauche vers le Pic de Nore et à droite vers l’Alaric histoire de vérifier s’il n’y aurait pas une autre opportunité mais les nuages sur le premier et les traces d’humidité sur le second finissent par les dissuader et nous continuons donc vers notre destination initiale.

    Parking , chemin de la Couleuvre et gaz, nous montons tout droit au-dessus de la bergerie des Figuières en poussage/portage par le single qui passe au niveau de la source Saint Louis, histoire de repérer les marches que nous prendrons au retour. Puis le chemin qui traverse la Garrigue de Figuières par le sud nous met rapidement dans le bain, avec sa caillasse pas roulante pour un sou, et ses marches sympathiques que certains d’entre nous passeront à pied (quelle idée ?). Nous remontons en suite vers le parking des Auzils, pour aller chercher la descente du même nom qui aura les mêmes effets, toujours sur certains d’entre nous. Tant pis pour eux, ils ne savent pas ce qu’ils ratent !

    Img 20221105 105639 hdrCe n’est pas grave, direction la Vigie en repassant par le parking des Auzils. Pause à la Vigie pour admirer la vue puis direction la descente de Vente-Farine où Fabrice va ouvrir le bal en prenant la première gamelle, sans trop de gravité. Puis nous entamons nos circonvolutions habituelles autour du secteur des Abattuts, puis vers le Planal de la Passe où nous allons rendre visite à la marche sur laquelle je m’étais mangé à l’atterrissage lors de ma dernière venue avec Jérôme et GuillaumeP en mars. Très confiant malgré cette récente expérience douloureuse, je me lance et saute la marche sans encombre malgré une réception un peu sèche qui ne semble pas satisfaire pleinement les suspensions de mon VTT.  Qu’à cela ne tienne, Fabrice, qui me filmait de face sur mon premier passage, n’est pas satisfait non plus de l’exposition en contre-jour et propose de s’allonger sous la marche pour filmer un deuxième passage par en dessous et Baptiste manifeste l’envie de me suivre pour voir la vitesse… Donc deuxième passage où je fais apparemment n’importe quoi puisque j’atterris avec le vélo un poil penché sur la droite ce qui va me permettre de déraper de l’avant, de me mettre au tas malgré une tentative de rattrapage avec l’aide plus ou moins volontaire de ma jambe droite et de finir avec la tête dans un buisson. Evidement mes premières pensées, dont je tairai ici le fond pour rester poli, vont au buisson qui m’a copieusement labouré la lèvre et la joue gauche. Il paraît qu’il y a un grand philosophe qui a dit que pour faire une sortie réussie, il fallait avoir le goût du sang dans la bouche mais bon… les philosophies, c’est comme tout, on adhère ou pas.

    Baptiste, lui, m’a suivi gentiment en se réceptionnant comme une fleur… et il a le bon goût de ne pas me faire remarquer que je n’ai pas pris les protections, dont le casque intégral, alors que lui oui, et que de toute façon, il n’en a pas eu besoin, lui…

    Donc je me relève, m’époussette, me nettoie la lèvre avec les lingettes antiseptiques que je me trimballe dans mon sac (allez savoir pourquoi) et nous repartons. Nouvelles circonvolutions qui nous amènent sur le secteur de La Goutine et nous tombons sur l’organisation d’un trail en haut du passage des petites gorges avec les fameuses « marmites », ce qui nous interdit d’entreprendre la montée de la mort vers le Plan Vigné, au grand désarroi de Benjamin qui s’en faisait toute une joie. Peut-être pour profiter des « marmittes », nous décidions de faire la pause déjeuner en regardant passer les 200 traileuses et traileurs, ce qui nous laissera plein d’admiration devant ces grands sportifs (ou grands malades selon les avis…). Je ne sais pas si c’est mon esprit sensible et impressionnable ou les effets de ma chute précédente, mais la vue de tous ces coureurs me fait ressentir un début de douleur au niveau du genou droit. Mais pas au pédalage, donc tout va bien.

    La digestion de Benjamin semblant lui prendre plus d’énergie que prévu, nous n’empruntons pas la montée de la mort pourtant libérée et nous dirigeons vers le « mur de la mort »  dont l’appellation nous paraît maintenant un poil exagérée (jusqu’au jour où on s’en mettra une dedans…) avant de rejoindre la montée de la Vigie au milieu de laquelle nous bifurquons à gauche pour retraverser la garrigue de Figuières par le Nord et revenir vers la voiture.

    La descente de la source Saint Louis se passe sur le vélo (toujours pour certains d’entre nous) est sans encombre malgré l’approche délicate et dérapante de la première marche.

    Il ne nous reste plus que la DH des antennes, petit caviar de la fin que nous envoyons une première fois avec toujours autant de plaisir.

    Revenus à la voiture, Benjamin décide d’y rester pour finir sa digestion alors que Baptiste, Fabrice et moi prenons le parti de remonter la route de la Couleuvre pour nous refaire une DH des antennes. J’en profite pour m’équiper des protections que j’avais laissées dans la voiture,  histoire d’aller chatouiller mon PR sur la DH. Mais mes premiers pas en dehors du vélo me font rapidement comprendre que mon genou a décidé de manifester douloureusement son profond désaccord avec mes méthodes de réception de saut. Ça promet, mais au pédalage ça va toujours, alors…

    La deuxième DH des antennes me laisse un peu déçu : je suis moins fluide et perds beaucoup de temps sur le haut. Je sens bien que je ralentis Baptiste alors que j’ouvre la marche, puis nous tombons sur des piétons sur la dernière ligne droite en bas, ce qui nous fait sagement ralentir pour ne pas les effrayer.

    Mais ce n’est pas grave, on peut en faire une troisième ! C’est donc reparti mais cette fois ce sera Baptiste qui passera devant. J’arrive à peu près à suivre sur le début puis décroche un pied et me fait larguer dans la partie caillasse, et je ne reverrai Baptiste qu’à la fin de la partie terre… de près d’ailleurs puisque je manque de lui rouler dessus vu qu’il s'en est mis une de l’espace juste avant la dernière compression : il est couché par terre les jambes emmêlées dans le vélo, le souffle coupé et mettra quelques minutes à avant de se relever… malgré nos tentatives d’analyses toujours fort à propos, nous ne comprendrons pas vraiment ce qu’il s’est passé sauf que Baptiste nous dit qu’il a violemment heurté une caillasse avec le casque avant d’aller se râper le reste du corps sur le côté… Nous ne ferons donc pas une quatrième DH des antennes et arrêterons là.

    Nous retiendrons donc une sortie très sympa comme toujours à La Clape avec 44 km et 1200 m de D+ et des axes de progression dans notre maitrise technique du VTT. Sauf que je ne sais pas pour Baptiste qui semble encore avoir quelques douleurs une semaine après mais moi, je vais attendre un peu avant d’aller progresser vu que j’ai eu droit à un passage aux urgences dès le lendemain avec une entorse du genou droit (ligament interne) comme diagnostic et une atèle en guise de sanction. Et pas de rdv avec un spécialiste avant le 24/11…

    Img 20221106 wa0004Ah si, on a gagné 20 secondes sur notre PR sur la DH des antennes et on peut faire beaucoup mieux !

    See you soon (I hope).

  • Ambialet 23/10/2022

    Img 20221023 wa0003Alors que WhatsApp s’affole pour la sortie de Samedi (pour info au final je n’ai pas vraiment compris qui sortait et où ?) je vois passer entre deux post et pour mon plus grand contentement, une demande de sortie pour dimanche. Ni une ni deux je me porte volontaire pour cette sortie dominicale avec Olivier qui est maintenant un vieux complice. Il est vrai que nous avons à peu près la même vision du VTT soit les perspectives de parcourir des chemins dans les bois et d’avoir de beaux efforts à fournir nous satisfait amplement. Enduro, all mountain , trail, X country, spéciales, super 98, SP95, gazole ou ordinaire, tout ça nous est relativement égal. Après un bref échange je convainc Olive d’aller à Ambialet dans le Tarn parce que l’on n’y est jamais allé et que le nom m’est agréable à l’oreille.

    Arrivés sur place le village est magnifique avec son vieux pont aux piles et voutes effilées, son barrage et son Prieuré. Cette partie de la vallée du Tarn a vraiment beaucoup de charme et je me réjouis d’aller y rouler, en tant que contemplatif je sais déjà que la journée sera belle.

    Img 20221023 wa0004Au programme 7 montées et donc accessoirement 7 descentes. On attaque par une montée sur route qui nous mène à des antennes et descente par un single sans prétention mais très agréable avec de beaux virages serrés, ensuite remontée sur un GR pleine pente ou il fallait donner plein gaz pour passer, de là redescente sur un autre single plutôt cool puis rebelote avec une remontée sur le GR moins pentu mais nettement plus caillouteux donc re plein gaz pour passer. Olivier me dit qu’il y a quelques ressemblances avec la TransV. Après une assez belle descente en sous-bois nous voilà repartis vers une zone dite « enduro » aie maman j’ai peur. Arrivés au point culminant de la zone par la route et des piste larges on se retrouve effectivement bien dans l’ambiance enduro soit des pistes qui partent un peu partout et qui vont chercher toutes les difficultés du terrain plutôt pentu sur ce versant. Je dirai que nous avons pris une belle rouge presque faisable mais un peu trop dans la pente pour que je m’y fasse plaisir. On enchaine quasi directement par une remontée dans un rampaillou bien énergivore. Arrivés au sommet je commence à bien sentir les guibolles. Descente sans difficulté pour se retrouver au bord du Tarn ou une petite plage nous tend les bras. On y fera notre halte repas et pour moi un petite sieste caressée par un léger vent chaud, qu’est que j’étais bien!

    Img 20221023 wa0002Reprendre le vélo après une sieste n’est pas des plus facile mais la prochaine montée est sur route donc plus aisé à gérer. En haut le vent latéral nous secoue un peu mais comme il est chaud il n’est pas si désagréable. On descend ensuite par un single agréable jusqu au village où la dernière boucle nous attend. Montée sur route et descente cool au départ pour se corser sur la fin avec un belle série de zones caillouteuses.

    The end !
    Une belle journée pour moi et une belle découverte que ce joli village D’Ambialet.
    Au final 42km pour environ 1550 m de D+.
    Remarque : les afficionados de l’enduro risquent de ne pas vraiment s y retrouver sur cette sortie, sauf à rester sur la zone dédiée à cela. Pour les autres à consommer sans modération.

    Sylvain

  • Albine 22/10/2022

    Img 20221022 wa0014La planète enduro se développe tellement que les choix deviennent cornéliens !

    Au programme de ce samedi, le 2ème Social Ride de la saison à Loudenvielle, et enfin la possibilité d'aller tester le secteur de Val Louron. Malheureusement la météo venteuse oblige le Skyvall à fermer et ce sera exclusivement navettes, nous estimons donc trop risqué de s'y tenter.

    Deuxième option, aller au Pic de Jer pour rejoindre Guillaume F et ses potes. Baptiste et Benjamin ayant déjà testé le spot le we, estiment également que c'est trop risqué en terme d'affluence.

    Troisième option donc et la bonne, sortie enduro à la force des mollets et je propose d'aller à Albine car j'ai un goût d'inchevé depuis mon Enduro du Thoré écourté (chute à la 2ème spé).

    Benjamin (à ne pas confondre avec Benji), bien cassé par une crève chopée en début de semaine, préfère renoncer.

    Donc au départ 3 riders valereux, Marc, Baptiste et ma pomme.

    Nous finissons de valider la trace dans la voiture, car notre guide hémérite préfère partir se la couler douce 1 mois en Bolivie sous les cocotiers (oui je sais je naze en géographie !!)

    Sur place vers 9h, nous prenons gentiment notre temps, on admire et essaye même le super cadeau des bs à leur cher Président, son nouveau sac à dos magnifique qu'il a même osé grapher de ses initiales !!

    Img 20221022 wa0018

    Enfin prêts (ou pas) à attaquer l'ascension vers le Roc de Peyremaux, qui à notre grande surprise (Baptiste et moi) est une première pour Marc ! Depuis toutes ces années, il n'est jamais allé au Roc (le Rock oui, mais pas le Roc !!)

    Cette montée va se faire à un bon rythme même si le fessier présidentiel souffre. Nous aurons la magnifique surprise de voir appaitre le Roc avec en arrière plan le Pic de Nore ! Superbe ! Malheusement nos appareils photo basiques ne permettent pas d'immortaliser ce moment (on ne voit pas le Pic).

    Img 20221022 wa0017Arrivés au sommet, je les remets dans les conditions de l'enduro du Thoré et on se fait un départ arrêté dans la ligne droite pour une Peyremaux Flow Trail :)

    Malheureusement, l'Automne est déja bien présent sur Albine et c'est un joli tapis de feuilles qui va nous masquer en parti la ligne. Baptiste ouvre et tatonne. Difficile de se lâcher ! Malgré tout la spéciale va nous paraitre courte car nous descendons trop bas et sommes obligés de faire une poussette pour revenir sur le chemin.

    Pour la 2ème spéciale, nous hésitons entre prendre la spéciale Corpsbière qui redescends sur Albine, ou bien aller chercher une longue traversée pour rejoindre la spéciale Le Poul. C'est donc cette dernière que nous choisissons, de peur que Corpsbière ne soit qu'un tapis de feuilles.

    La liaison pour rejoindre le Poul va nous sembler bien longue, beaucoup de pédalage pour très peu de flow. Nous regardons même à plusieurs reprise le gps car ça nous semble vraiment long.

    On arrive enfin aux éoliennes qui annoncent le départ de Le Poul, nous en gardons un très bon souvenir avec Baptiste, du flow, de la vitesse, des sauts, des virages hauts dans le goulet, ... Mais nous sommes toujours sous les feuillus donc bis repetita, un joli tapis de feuilles va nous masquer en partie la descente. Nous ne retrouverons donc pas les sensations vécues au mois de mai.

    Nous sommes revenus en bas à l'ouest d'Albine au bord du ruisseau, et nous choisissons de faire la pause car il est déjà 13h30 ! Baptiste en profite pour méditer et regarder ses 30ans s'échaper dans le courant du ruisseau ...

    Img 20221022 wa0011L'après midi s'annonce sportive car nous allons sur un secteur où nous pouvons multiplier les spéciales. Mais la montée est un peu plus raide, au milieu des chataignes, des marrons, et des champignons (mon occupation du jour). Je sais que ça faiblit donc j'en profite pour mettre un peu de rythme pour motiver mes camarades. Arrivé à la route, je sens que ça n'a pas vraiment suivi, la digestion est plus compliquée que prévue. Baptiste arrive, c'est dur mais il est curieux de la suite donc motivé, Marc arrive à son tour, et là je sens qu'il va falloir trouver l'inspiration, les mots, la diplomatie, ... bref c'est le moment de dégainer l'arme secrète ....

    Img 20221022 wa0001La montée va du coup bien se passer, on a même le loisir de discuter ! Oui quand Sylvain est là, il discute, certes seul, mais au moins ca parle pendant les montées !

    Pour la première descente nous décidons d'aller chercher le point le plus haut, mais malheureusement des coupes de bois rendent le début de la spéciale impraticable, nous devons donc revenir en arrière pour la prendre de plus bas. Ce secteur va s'avérer nettement plus joueur, car il est essentiellement boisé de pins ce qui rend la trace visible et très joueuse. On sent qu'elle a été roulée car elle est très creusée par endroit. Une fois de plus elle va nous paraitre courte, car la pente est raide et on arrive vite en bas. 

    C'est le moment de remonter, Marc veut redescendre mais avec Baptiste nous trouvons à nouveau les bons arguments pour qu'il accepte une deuxième montée.

    Nous allons chercher la spéciale Dressounette, qui va être dans le même état d'esprit, joueuse et rapide. Ces spéciales ont été travaillées pour l'enduro et sont propres. Cette descente va nous mettre le smile, la plus belle du jour !

    Pour rentrer nous allons chercher une descente que Marc avait faite en 2020 qui permet de revenir sur Albine. Or pendant la liaison nous allons croiser une spéciale qui semble fraichement shappée avec un joli saut sur une souche, Baptiste a les yeux qui brillent, et il arrivent à nous convaincre de finir par celle ci. Et il avait raison car le début est vraiment sympa. Malheusement on se laisse griser par la descente et on ne biffurque par au bon endroit. Nous finirons donc par une partie de manivelles en longeant le ruisseau jusqu'à Albine.

    Ce versant exploité l'après midi nous a convaincu et nous reviendons le rider à la journée en se garant dans le secteur.

    Encore une bonne sortie enduro sur la maonatgne noire à la croisée du Tarn, de l'Aude et de l'Hérault.

    Un ride de 41kms pour 1681m D+.

    Merci à Marc et Baptiste pour cette journée au top comme d'hab :) et Happy Birthday Baptiste !!!

    Fab

  • TransV 10/2022

    Img 20221002 wa0012Avec Olivier nous venons de recevoir nos Wild card pour la TransV 2022 qui fête ses 30ans et sans hésiter nous partons finir ce que nous n'avons pas pu faire en 2018, météo capricieuse à cette époque. J'embarque avec nous Fabrice mon voisin alias Granit Montana (4 ou 5 participations) il lui manque à son palmarès la TransV.

    Samedi le fameux prologue qui selon nos temps nous positionnent pour la course de dimanche. Sans grande surprise Fabrice nous devance de 1 minute même en chutant à deux fois, il a était bien meilleur que nous ! Le dénivelé négatif du prologue se déroule dans le sous bois de la Station de skis de la Colmiane, beaucoup de terres très sympa puis une très grosse côte pour finir, beaucoup finissent à pied par manque de souffle car le cardio ne chute pas.

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    Dimanche départ 7h15 pour les musculaires et 30 minutes après les vae avec notre champion du monde Loïc Bruni. Sur la ligne de départ parmi les derniers car les plus jeunes sont devant et beaucoup de novices avec nous en queue de peloton. Nous nous trouvons une ligne derrière Fabrice au départ. Avec Olivier on garde la tête dans le guidon car avec l’altitude c’est compliqué de gazer rapidement. Arrivés au sommet par une piste une vue splendide s’offre à nous ,puis nous plongeons en direction du premier ravito et déjà les premiers Vae qui doublent GRRRR. Les premiers étaient sympa puis le moins expérimenté arrive en voulant me doubler il bute sur un gros rocher et retombe sur ma roue avant, disque légèrement voilé. J’ai eu de la chance. Ravito 1 et de suite nous entrons dans l’antre de la transv c’est à dire à partir de maintenant de la caillasse . Des gros blocs m’obligent déjà à éviter l’otb de justesse , c’est dans ce passage que Fabrice chute lourdement mais avec de la chance et se crispera pour le reste de la journée. Nous le dépassons un peu plus loin à pied avec le nez un peu amoché. Avec Olivier on se relaye très bien jusqu’au km 55 puis la fatigue se ressent ( pour moi ) car on fait énormément de portage plus de 1000m D+. La Transv beaucoup sont surpris par la complexité du terrain, du portage et énormément de cailloux à partir du km 17 jusqu’à Nice. C est très physique ça use et on arrive uniquement au bout au mental. Il faut constamment avoir un certain rythme pour pouvoir passer ces amas de pierres sans compter de nombreuses épingles très serrées. Trop confiant j’ai voulu faire un nose turn qui s’est fini en otb puis 3 minutes plus tard un deuxième et une petite chute pour Olivier. Bref un super souvenir avec l’aide d’Olivier qui a su m’attendre les derniers kms. Fabrice finira aussi avec beaucoup de mérite et surtout au mental
    Au total 2954D+ 4377D- 77 KM + 3KM jusqu’à la promenade des anglais en 10H30
    Une orga au top ainsi que les bénévoles super sympa à faire uniquement par beau temps.
    Et je vous raconterai ma petite anecdote avec Loic plus tard.

  • Cesseras 02/10/2022

    Whatsapp image 2022 10 02 at 21 30 32Alors que Christophe et OlivierD défendaient fièrement les couleurs des Biclous à la TransV ce WE, je n’avais de mon côté pour ambition que de pratiquer le VTT à mon petit niveau. Pas beaucoup d’autres candidats chez les biclous dans cet exercice cependant. Heureusement Sylvain vient à mon secours en me proposant une trace répondant à mes critères, c’est-à-dire au sec et avec un dénivelé acceptable pour mes gambettes. Il s’agit d’une trace de JPR31 à Cesseras dans le Minervois, péchée sur Utagawa et très joliment nommée le Dolmen des Fées pour une raison inconnue, mais peut-être parce qu’elle y passe… au dolmen des fées. 41 km pour 1300 de D+ annoncés, ça devrait aller.

    Nous décollons donc de Muret à 7h00 et arrivons sur place sans encombre. Nous nous garons au cimetière, enfin sur le petit parking devant le cimetière (à moins que ce ne soit derrière… ?) et entreprenons de nous préparer. Tout se passe bien jusqu’au moment où Sylvain doit choisir son casque… effectivement, il en a amené deux (ce qui ne représente qu’un cinquième de son cheptel, rendez-vous compte !) et ne sait lequel choisir… les différences sont subtiles, il s’agit de deux jets, mais il y en a un plus enveloppant que l’autre et qui fait le tour des oreilles : c’est très joli, ça lui va très bien. Mais craignant que cela lui tienne trop chaud, il choisit finalement l’autre, dommage…

    Nous finissons donc par décoller et la trace attaque direct par un single un peu large mais bien raide et bien dans la caillasse : ça donne le ton.

    Pour ceux qui souhaitent un descriptif détaillé de la trace, je les invite à lire le CR sur Utagawa, il est très complet et très détaillé y compris sur les origines du fameux dolmen.

    Pour ma part, j’ai bien aimé le début de la trace et notamment (pour ne pas dire surtout) les deux premières descentes dans des petits singles bien caillouteux : ça secoue mais ça reste dans le flow, très sympa.

    La longue liaison qui s’en suit, parfois par la route, jusqu’au dolmen m’a moins convaincu.

    Mais la suite de la trace en remontant vers le Pech de Bade permet d’aller chercher un spot aménagé par des riders du coin aux alentours d’un ancien camp romain avec des sauts de l’espace. Enfin de mon petit point de vue, bien sûr : je tenterai les trois plus petits mais me contenterai d’admirer le beau travail de bucheron et de terrassier fait par les locaux sur les autres.

    Whatsapp image 2022 10 02 at 13 11 01

    La suite de la montée est dure, toujours dans la caillasse, et nous permet d’atteindre l’altitude vertigineuse de 340 m. Nos organismes, peu habitués à ces hauteurs, nous poussent alors à faire une pause pour déjeuner ce que nous ferons confortablement installés au bord d’une vigne avec une vue magnifique sur la vallée.

    Whatsapp image 2022 10 02 at 21 28 11A noter sur la suite un autre spot dans le secteur de la Soleillade où nous laissons un moment la trace gps pour suivre une descente aménagée avec des petits sauts sympathiques. Nous remontons ensuite par la route puis la piste pour retrouver la trace.

    Malheureusement, ma forme olympique se confirme et je commence déjà à peiner en montée si bien que nous évitons la descente dans le vallon et surtout la remontée qui va avec en ralliant Fauzan par la piste qui n’est pas de tout repos non plus avec des passages très raides et un terrain caillouteux tout sauf roulant. Sylvain aura la gentillesse de ne pas trop se moquer de moi, même s’il aurait continué encore longtemps, n’eût été le tarissement de son Camelback. Il faut dire que le soleil aura été bien présent et que nous aurons eu bien chaud, ce qui me fera penser à postériori que Sylvain avait bien choisi son casque.

    La fin de la trace redescente ensuite une dernière fois et nous ramène à notre point de départ à Cesseras.

    Au final 46 km, 1200 de D+, encore de très belles découvertes et même si j’ai moins apprécié certains passages, je n’en reste pas moins reconnaissant envers JPR31 qui a eu l’amabilité de mettre la trace à disposition de tout le monde.

    Merci à Sylvain aussi, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu le plaisir de faire une sortie en tête à tête avec lui et nos discussions sont toujours aussi enrichissantes. Enfin c’est surtout lui qui discute…

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  • Peyrepertuse 25/09/2022

    Img 20220926 wa0005Où aller rouler ce dimanche alors que la météo apparait relativement capricieuse sauf après Carcassonne. Citou (valeur sûre pour le VTT type enduro ) est proposé mais j’ai envie d'aller à la découverte d’autres terrains de jeu. Je propose donc Peyrepertuse où j’ai trouvé une trace qui me semble intéressante à faire. Le bureau n’est pas emballé d’aller sur ce territoire inconnu car ils connaissent mon penchant assez prononcé pour les parcours type XC et ils ont carrément peur de se faire chier en descente et d’en baver inutilement en montée. Mes deux élèves du moment ( Olivier D et Christophe) décident cependant de me suivre car ils veulent juste rouler longtemps et grimper beaucoup afin de peaufiner leur entrainement pour la TransV du week end à venir.

    Départ un peu avant 07h00 pour une arrivée sur place vers 09h30. La route pour atteindre le village est très tourmentée si bien qu’Olivier, à la place arrière, arrive miné par le mal des transports. Il lui faudra plusieurs kms de vélo pour retrouver ses esprits . Je peux vous dire que même nauséeux Olivier a encore un bon coup de pédale.

    Le village et son environnement sont magnifiques et je sens une belle sortie en perspective. La météo et la température sont également idéales pour rouler. Dès les premiers kms on est dans l’ambiance, aux sous-bois on enchaine avec des partie plus minérales qui montre un panorama très agréable.

    Sachant que la sortie sera longue on démarre donc sur un rythme léger car qui veut aller loin ménage sa monture. Les montées se feront soit sur des pistes bien raides nécessitant d’envoyer la P max soit sur des singles ou le partage était de mise ( on a du faire environ 500 m de D+ en portage).

    Img 20220925 wa0010Quant aux descentes elles se feront exclusivement en singles très variés allant du terrain 100% terre a que de la caillasse. Le niveau technique des descentes était plutôt élevé ce qui a nécessité pour moi plusieurs passage à pied. J’avais l’impression d’être soit au Caroux soit à la Clape soit à Cahors soit à l’Alaric. Montées et descentes exigeantes égal pas beaucoup de possibilités de repos sur nos 08h00 de roulage. J’avoue que nous avons aussi fait de la route ( eh oui je peux pas m’en empêcher) mais dans les magnifiques Gorges de Galamus.

    Img 20220925 wa0009Pour traverser les gorges de Galamus tu prends ,soit la route qui a été taillée dans la roche, soit tu tentes un vol plané type aigle royal mais avec un VTT sur le dos ce n’est pas gagné. On a donc opté pour la solution de facilité donc la route.

    Au final une super sortie très variée dans un cadre magnifique. 54 kms pour 2150 m de D+.

    Olivier a fini avec une super patate il était chaud pour se refaire une boucle, Christophe a eu quelques faiblesses passagères vite combattues et moi j’ai fini fatigué mais comblé par cette belle journée à vélo.

    Une belle découverte. A refaire sans modération

    Sylvain

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  • Citou 25/09/2022

    Img 20220925 141656Et bien voilà, nous y sommes. Ma première sortie avec certains des membres du club des ”Biclous Sauvages”.
    Départ à la fraîche ce dimanche en direction de Citou avec Fabrice, Marc, Julien et moi-même.
    On arrive sur place vers 8h30 et on attaque par le traditionnel petit déjeuner avec la team.
    Les bikes sont prêts, les riders sont chauds.
    Photo 1Nous voilà partis pour la première ascension de 40 minutes à travers les pistes à 4x4 pour notre premier sommet situé à 700m d’altitude.
    Arrivé en haut, on attaque par la DH du château. Première impression, les cailloux sont bien plus gros que dans mes sentiers habituels de la région bordelaise…
    Sympathique descente bien tracée à travers les rochers secs malgré les pluies de la veille.
    Petit debrief de cette descente et nous voilà repartis par la même montée. Mais ce coup si on pousse un peu plus haut. Un peu moins d’une heure plus tard nous voilà arrivés avec quelques douleurs naissantes à mon postérieur :)
    Ce coup si nous sommes partis pour dévaler un nouveau single concocté par notre guide Julien.
    Que ce fut bon..
    En sous bois, un grip parfait et quelques épingles pour arranger le tout. 10 minutes de pur bonheur cette descente.
    Photo 2Vous le savez tous, après une belle descente il y a une montée. On sort nos plus beaux mollets pour ce troisième set.
    Julien et Fabrice se tapent la bourre devant, Marc en position d'outsider pas loin derrière et moi comptant les points.
    Le meilleur arrive rapidement, enfin le dénivelé négatif est là.
    On prend encore un nouveau single méconnu des mes trois camarades du jour. Il s’agit d’une variante de la DH des antennes. Ce fut court mais intense.
    En route pour notre quatrième montée. Les choses commencent à se compliquer pour ma part. Les jambes sont lourdes, j’ai l’impression qu’on m'a volé ma selle lors de la dernière descente…. Les copains sont cools et me soutiennent dans cette montée par route et chemin.
    Photo 4On fera la dernière partie de l'ascension avec Marc. Les deux fusées étant parties loin devant..
    Enfin le sommet, time to eat :)
    Marc et moi commençons à accuser le coup.

    Mais cela vaut bien l’effort. Ce quatrième single est une merveille.
    Dans la pente, bien engagé à travers les arbres. Les feuilles recouvrent le passage mais c’est sans compter sur les yeux de lynx de Marc qui nous amène à bon port pour cette descente vers Rieussec.
    Il est temps pour Marc et moi de quitter ce petit groupe après 4 descentes et 1300m de D+ avec 30km.
    Les deux “machines” encore en vie sont reparties pour ajouter 2 descentes de plus au compteur et 500m de dénivelé positif. Ils auront fait la DH de Balbonne et finiront en beauté par la descente du château pour revenir à la voiture.


    Parfait dimanche de vélo avec une belle météo et une équipe de choc.

    Ride safe.

    Benjamin

    Img 20220925 141634

  • Brassac 18/09/2022

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    Ah le fameux CR de sortie dominicale, ça faisait un moment que je ne m’étais pas collé à la tâche, normal, je n’ai pas roulé depuis le 07 Juillet, mais pour celui-là Julien, tu m’as bien eu !

    Ce fameux 7 Juillet noir où Vince s’est cassé en 1000 morceaux et où j’ai chuté bêtement sur la main dans un virage relevé, ce qui m’a valu une déchirure du tendon et une saison de bike park foutu en l’air… les boules.

    Mais là, le 18 Septembre, je n’en peux plus, en manque d’enduro, d’adrénaline, de sensation en descente, de pilotage, et bien sûr le manque de la bonne compagnie des BS ! Julien part rendre visite à sa belle-famille ce week-end. Une bonne occasion de se remplir la pense avec des cèpes, du pâté, du vin rouge, ah et aussi vendre un radiateur à la brocante de Castres, mais surtout c’était une bonne excuse pour faire du vélo à Brassac. Il propose donc cette destination.

    Certains BS ne jouant plus dans la même catégorie que les gueux que nous sommes (c’est-à-dire une sortie à moins de 2000m d+ minimum) organise une sortie de leur côté. Pour Brassac, Marc répond présent, et moi, malade, sans entraînement, ne sachant pas si ma main va tenir la sortie, j’hésite, je tergiverse… mais j’ai quand même une terrible envie de rouler. Surtout que j’entends parler de ce coin depuis longtemps. Voyant mon hésitation Fabrice comme toujours viens à la rescousse, et me propose sont VTTAE pour la sortie ! Une très bonne alternative pour une reprise et permettre de m’amuser sans trop en chi…..

    Je pars chercher Marc, on enfourne les deux vélos dans le VW caddy (pratique !) et direction Brassac. La température matinale nous rappelle que l’automne approche, mais c’est un temps parfait pour le VTT, grand soleil et frais.
    Arrivée à Brassac on apprend que l’insatiable Julien s’est déjà fait une descente et nous rejoint sur le parking rempli de vélos de route… nous sommes les intrus, étrange, vu le coin ! Petit échauffement sur la route avant de rejoindre une première montée en sous-bois sur une piste. Quelques chevreuils plus tard on arrive au « sommet » et on part sur une 1ere descente. Je ferme la meute car il me faut un petit temps d’adaptation pour dompter la bête électrique, mais contre toute attente, je trouve ça assez maniable pour le poids ! Dès les premiers mètres je comprends que le terrain est technique (mais pas trop) et avec tout de même du flow : de quoi bien s’amuser !

    Rebelotte pour la deuxième montée, et une deuxième descente tout aussi bien que la 1ère ! je gagne en confiance avec le vélo de Fab et essaye de suivre Marc..
    3ème montée avec une liaison cette fois pour atteindre la croix de Saint Julien (il est partout celui-là). Une belle vue s’offre à nous, le soleil nous chauffe le dos, un bon spot pour manger ! 11h45 ? pas grave, au moins c’est fait.

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    Quelques études sur la pertinence d’une installation photovoltaïque plus tard on enquille la 3ème descente avec un début très technique dans la caillasse, des whoops en sous bois, un peu de jardinage (car c’est Marc qui guide), et on arrive en bas. Encore une descente très sympa !

    On remonte par une montée assez violente (merci l’électrique) pour faire une grande liaison et changer de secteur. On arrive à une fourche et 3 autres départs s’offrent à nous ! il y a de quoi faire ici ! ce secteur se montre un peu plus aérien avec quelques sauts et un peu plus de Shape, rapide et du flow ! On en fera 2/3 avant d’entamer le secteur 3, de l’autre côté de la rivière.

    Montée sur la route, on arrive au départ de la 6ème descente ( !!) avec un superbe point de vue. Changement d’ambiance, après les premiers mètres, on se croirait dans le Caroux tellement c’est technique et plein de caillasse avant de plonger en sous-bois… mais qu’elle est belle cette descente, sauvage et naturelle, pour moi la meilleure de la journée ! Du pur enduro.

    Ultime remontée un peu velue (merci encore l’électrique), on croise un chasseur à la recherche de son chien, un Fox. Sur qui on tombe en remontant ? Le chien, qui tombe amoureux des genouillères de Marc, ben oui, ce sont des Fox. (C’était ça la blague Marc... ?)

    Une biche plus tard (qu’est-ce qu’on a vu comme animaux sur cette sortie !) on se lance dans la dernière descente avec un flow de malade, des virages entre les arbres et des enchainements très rapide, de quoi donner le smile sur la fin!

    Pour couronner le tout, un bar nous attend sous les platanes de Brassac, que demander de plus ? Et bien 3 Pintes bien méritées (surtout pour Marc et Julien). En tout cas Marc descend les pintes aussi vite que les descentes sur son VTT.

    Pour résumer : une très belle journée. Brassac est un très bon spot pour l’enduro, les descentes sont un peu courtes mais très variées et j’y reviendrai sans hésitation !

    Encore merci Fab pour le vélo, ça m’a remotivé après 2 mois d’arrêt !

    Tchuss

    Baptiste

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  • Niaux 18/09/2022

    01

    Sortie à Niaux afin de commencer la préparation de la transv avec Olivier,christophe et notre préparateur physique et coach Sylvain. Départ à 9H de Niaux pour affronter d'entrée une grosse grimpette de 14km et 1450 de d+ en direction de Miglos. Dès les premiers coup de pédales à + de 10 % de pente notre coach surveille notre cadence de pédalage et au bout de plusieurs virages son observation s'éloigne. Avons nous pris le meilleur préparateur physique du club ou uniquement le seul qui veuille encore faire des sorties montagne all montain . Au bout de plusieurs km le premier portage se présente mais Olivier et Sylvain préfèrent contourner l'obstacle puis rebroussent chemin et me suivent pour affronter cette grosse bute et un portage de 20 minutes. Arrivé au sommet on décide de prendre un chemin de chèvre pour reprendre le gr et finir notre ascension du Pla Montcamp à 1905 . Midi pause déj vu panoramique sur les pyrénées magnifique.

    02

    La descente me permet de tester ma fourche optimisée par Novy un régal . Les premiers pierriers se présentent et à plusieurs reprises on pose pied à terre puis un goulet ou plutôt un lit de rivière asséché fort heureusement car humide cela doit être impraticable. Arrivé sur Seuillac direction l'air cool et ça grimpe jusqu'à Lercoul puis on replonge vers la vallée du Vicdessos . Descente un peu décevante trop rapide genre bike park mais sans les catapultes . Sylvain s'aperçoit que nous maugréons de trop et nous suggère de passer devant sur le final en espérant qu'un chasseur encore ivre nous fasse terre. Et bien que nenni un pur régal cette dernière portion ces ondulations trialisantes à côté de la rivière du pur bonheur . On fini par payer notre coach en Perrier et une bonne bière pour les 2 autres sportifs.

    03

  • Cahors 16/09/2022

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    Olivier devant s’entrainer pour la TransV , étant en vacances cette semaine il était donc logique que nous allions rouler ensemble. Au départ on voulait aller dans les Pyrénées mais la météo nous a décalés vers le nord. Olivier voulant, pour son entrainement, faire un sortie conséquente (mini 60 Kms et 2000 M de D+) Cahors nous est apparu comme une évidence. Effectivement pour ceux qui connaissent le coin Cahors permet de faire des sorties longues et bien velues.  J’opte pour la trace de la Saint-Micheloise version 2016. On arrive sur place vers 08h30 la T° est agréable et proche de 17°C. 08h50 nous voilà parti et dès les premiers mètres la trace est difficile à trouver car celle-ci, visiblement peu empruntée, commence à disparaitre. On arrivera cependant sans trop jardiner à suivre la trace voulue mais plusieurs passages commencent à se refermer et il faudra souvent passer à travers une végétation encombrante. Comme vous pouvez le constater je cherche déjà une raison à notre lenteur d’évolution. Il nous faudra pas moins de 09H00 de roulage pour faire les 62 Kms du parcours et si l’homme avait évolué aussi vite que nous, nous serions encore à l’âge de pierre car justement la pierre c’est un des pb de cahors. . Il faut le dire il y en a trop de taille réduite roulant sans cesse nous nos roues. Le terrain de Cahors est très particulier car il n’est jamais vraiment roulant, on a toujours le sentiment d’être planté même sur le plat. Les montées sont plutôt raides et il faut les prendre à fond pour les passer sur le vélo donc on est toujours en prise sans moment de répit. Les descentes , pourtant pas des plus techniques, se font souvent sur des « lits » de cailloux ou l’adhérence est précaire donc nécessitant une attention permanente. Conclusion le terrain t’as à l’usure et si a cela on ajoute la température qui a assez vite dépassée les 25°C pour atteindre les 30 °C alors la pression sur nos organismes s’en est trouvée accentuée. Ainsi au bout de 30kms (soit plus de 4 heures après notre départ) j’ai déjà commencé à avoir un coup de moins bien pas très encourageant pour la suite du parcours . Dans ce cas j’essaye de faire abstraction de ce qui m’attends ( je ne regarde plus les kms ni le dénivelé, ni le temps sur mon compteur) et je me concentre uniquement sur la trace qui défile et mon pédalage de l’instant présent et ça a finalement pas trop mal marché car j’ai passé la deuxième partie du parcours mieux que prévu. Il faut dire qu’une petite halte salvatrice avec encas vers les 45 kms m’a permit de bien me refaire la cerise. Quant à Olivier il semblait imperturbable et inaltérable sauf sur le dernier Km ou un début de fringale lui a fait mettre pied à terre. Au final 62 km pour un dénivelé estimé vers 2100 m ( j’ai merdé avec mon GPS qui na enregistré qu’une partie de le trace) en 09H00 de roulage, je vais éviter de parler de vitesse moyenne pour ne pas tomber en déprime. Une sortie qui n’a pas été de tout repos et qui a nécessité d’aller chercher dans les réserves. De temps à autre ça fait du bien de se mettre un peu dans le dur pour pouvoir mieux se relancer ensuite. Voici donc un bel exemple de la théorie du positivisme très en vogue en ce moment. On est pas obliger d’y adhérer.

  • Conilhac Corbières 10/09/2022

    Whatsapp image 2022 09 14 at 22 50 33 1Je m’étais gentiment habitué à ce que les comptes-rendus de nos sorties éclosent spontanément sur notre site Internet sans que j’aie à bouger ne serait-ce qu’une phalange de mon petit doigt (main ou pied, gauche ou droite, je vous laisse choisir), mais voilà que cette semaine, ça ne vient pas…

    Aucun participant à notre récente et courte mais non moins glorieuse escapade VTTEsque ne se serait donc proposé pour avoir l’honneur et le plaisir de rédiger la chronique de nos pérégrinations ? Et si malgré toute vraisemblance c’est bien le cas, aurions-nous négligemment omis de désigner un volontaire ? Je n’ose y croire…

    Enfin bon, puisqu’il semble y avoir une luciole dans le potage, je m’y colle…

    En même temps, je ne peux renier une certaine paternité de la proposition de cette sortie atypique puisque qu’elle a eu lieu un samedi, ce qui constitue une exception notable à nos sorties dominicales habituelles. En effet, étant convié à la célébration de demi-siècle d’un ami de longue date en ce samedi soir, je m’étais dit qu’il serait peut-être opportun de consacrer le dimanche suivant à comater dans mon canapé plutôt que d’aller parcourir le vaste monde sur mon VTT.

    Comme la vie est parfois bien faite, Fabrice valide le décalage de jour, allant même jusqu’à proposer une destination connue et chérie de longue date par de nombreux Biclous : Conilhac Corbières.

    Et pour confirmer l’aspect exceptionnel de la sortie, c’est même moi qui prendrai la voiture, c’est pour dire ! Rien à voir avec le fait que la voiture de Fabrice ait profité d’une crevaison pour se munir d’une roue de type « galette » incompatible avec le trajet sur autoroute bien sûr!

    Dans la foulée, Julien valide aussi et puis GuillaumeF qui finira malheureusement par décliner.

    Conilhac, c’est pourtant l’assurance d’une multitude de single tracks qui s’enchainent dans une flore typée méditerranée, avec notamment une vue imprenable sur l’Alaric et ses environs mais aussi la promesse de fouler un beau terroir qui regorge de merveilleux produits (Sylvain ne lis pas, ce n’est pas pour toi). Bref, à priori que du bonheur ! Oui c’est vrai, on pourrait se dire que quitte à avoir une vue sur l’Alaric, autant rouler dessus, on le voit de plus prés. Oui mais non, pas cette fois, il faut parfois savoir prendre du recul. Et puis à Conilhac, contrairement à l’Alaric, on peut se prendre en photo avec une éolienne…

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    Bon d’accord… mais il faut dire aussi que nous visions une sortie sans un gros dénivelé, dans l’idée et de nous remettre à pédaler un petit peu après un été essentiellement composé de remontées mécanisées et de descentes en Bike Park et également de commencer à nous préparer pour notre WE début Octobre à Santa Coloma (pour lequel l’objectif principal restera bien entendu de descendre, mais en gardant à l’esprit que l’atteinte dudit objectif nécessitera très probablement que nous nous tapions préalablement les montées à la pédale).

    En résumé, après un été à faire du gras pour aller plus vite en descente, il fallait maintenant nous orienter vers une pratique du VTT plus encline à faire diminuer notre masse en général et graisseuse en particulier, ainsi qu’à augmenter notre capacité à gravir le dénivelé positif par le seul truchement de nos muscles. Que ceux qui ne se sentent pas concernés aient la délicatesse de ne pas le faire remarquer…

    Et Conilhac dans tout ça ? Eh bien, fallait venir…  

    Non, sérieux c’était bien, il faisait bon le matin et un peu chaud l’après-midi. C’est un terrain de jeu formidable pour le VTT avec des singles pleins de flow et de relances dans des ambiances terreuses ou caillouteuses, entre les arbres ou à découvert. On ne fait pas beaucoup de D+ mais on sent bien les relances dans les jambes à la fin de la sortie. Merci à JPR31 et à Yves pour avoir partagé leurs traces et à Julien pour nous les avoir dégottées. On a fait un mix des deux c’était très bien.

    Merci à mes deux compères du jour, parfaits comme d’habitude. Ah si, Julien a failli râler parce que nous ne sommes pas passés devant une cave coopérative. En même temps, comment puis-je lui en vouloir ?

    Au final 44 km pour 1150 de D+ et l’envie d’y revenir.

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  • Bike Park Loudenvielle 30/08/2021

    OBJECTIF 10.000

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    Lors de nos multiples rides Bike Park l’été dernier, nous avions comme objectif avec Julien de faire plus de 10.000 de dénivelé négatif ! Plusieurs sorties se sont conclues très proches mais il manquait toujours  quelques centaines de mètres, dû à un ennui mécanique, un mauvais timing, une remontée capricieuse, un départ tardif, ... Il nous est même arrivé de remonter à la pédale pour aller chercher ces quelques mètres mais strava rectifiait la performance et on était trop courts :(
    D’autres biclous ont commencé à jouer le jeu avec nous sans vraiment nous l’avouer, mais Marc et GuillaumeF ont pu aussi à plusieurs reprises frôler le Graal et on pouvait sentir leur déception une fois le verdict annoncé.
    Et puis ceux qui lisaient les cr de nos sorties Bike Park à répétitions, n’hésitaient pas à nous chambrer ...
    Bref, il était hors de question pour moi de ne pas atteindre cet objectif avant la fin de cet été.
    Je décide donc une sortie avec ce seul objectif en tête.
    Je commence par écrire l’histoire, c’est à dire que je fais mes calculs sur papier, combien font les remontées en dénivelé, combien de temps, quelle piste prendre pour optimiser, se garder la marge nécessaire, ..... Il ne faut pas également faire toujours la même piste. Je finis par trouver le scénario idéal :)

    Check météo, petit whatsapp à Julien et ça va le faire. Malheureusement Julien n’est pas dispo, sauf en fin de semaine mais pluie annoncée. Je ne peux pas prendre le risque. Tant pis je verrouille d’y aller seul le mardi. Et puis Julien semble beaucoup moins boosté depuis ses exploits en randonnées tous les we. Petite discussion privée pour savoir qui roule à Eaunes le midi dans la semaine, j’annonce que pour ma part c’est tentative de record en solo. GuillaumeF tente sa chance. Est-il possible de t’accompagner ? Beh oui, je ne vais pas me priver d’un lièvre de sa qualité ! Et puis après les péripéties de cet été, est ce vraiment raisonnable de partir seul ?
    C’est verrouillé, j’envoie le planning à Guillaume pour faire monter la pression. Et puis il faut partir tôt car on doit être là à l’ouverture. Repas léger la veille, même pas le traditionnel rosé histoire de ne pas avoir de crampes, coucher prévu de bonne heure, ... et puis mon téléphone s’anime ! D’abord Marc qui s’assure que tout est ok et me donne les derniers encouragements pour réussir. Et puis surprise, Julien qui finalement peut se libérer et demande pour se joindre à nous. J’y vois un signe ! C’est notre objectif, il fallait qu’il soit là ! C’est sûr ça va marcher.
    Réveil 5h30, je suis en forme, bon petit déjeuner, je finis de charger et c’est parti. Je récupère Guillaume et Julien à Muret et on file à Loudenvielle.
    Durant le trajet on ne parle quasiment que des 10.000 !
    Arrivés sur place 30 minutes avant l’ouverture, nous avons le temps de nous préparer, commander les sandwichs, prendre les forfaits. Le timing est parfait. On est les premiers dans le Skyvall.

    Le Challenge est lancé !
    J’en profite pour debriefer tout le monde. Nombre de montées, quelles pistes, les différents combo possible, ...

    Screenshot 20220901 181738 stravaLa montée est rapide, direction le télésiège Privilège, pour atteindre le Cap de Pales à 2200m soit 600m de dénivelé au niveau de la station et 1300m de dénivelé pour le complet jusqu’à Loudenvielle.
    Pour débuter et se chauffer en douceur, on commence par une Candy Haute. Il a plu la veille, on trouve quelques flaques, le sol est humide mais le grip est bon. Par contre, il va falloir qu’on se mette rapidement dedans car on est un peu fébrile. Est ce la pression de l’enjeu !?
    600D-

    On retrouve Benji qui est en vacances sur Luchon et profite de faire quelques sorties bikepark. On fera la remontée à 4. Une fois en haut, Guillaume qui n’est pas encore chaud et décide d’accompagner Benji sur une nouvelle Candy Haute, alors qu’avec Julien nous prenons la Magic Line, sa piste favorite. J’ouvre, Julien est dans ma roue, il est à l’aise sur cette ligne, je sens que je le freine. Mais bon il va falloir tenir la distance et surtout ne pas tomber. On arrive en bas avant eux et on décide de ne pas perdre de temps et de remonter tout de suite. Mais Guillaume arrive peu de temps après. Il a abandonné Benji qui perd de la
    pression sur son pneu arrière.

    1200D-
    On se retrouve donc à 3 en haut. On rempile sur une Magic Line . J’ouvre à nouveau. Je mets un peu plus de rythme mais je sens ce coup ci que Guillaume est collé à ma roue.

    1800D-
    On remonte au sommet. Ce coup-ci on opte pour une descente complète avec un combo Magic Line / Candy Basse. Ça va de plus en plus vite, la 3ème Magic défile. On croise Benji sur le parking, mais on doit enchaîner. On gère l’effort sur la zone de pédalage et on fonce sur la jouissive Candy Basse. Le rythme est bon, on commence à rouler de plus en plus fort.
    Retour au Skyvall pour une montée intégrale.

    3100D-
    Pour la 4ème descente, on opte pour faire une Magic Line car il est déjà 11h55 et il faut rentabiliser le ts qui ferme à 12h15.

    3700D-
    Dernière montée avant la pause. Pour la prochaine on doit descendre jusqu’à Loudenvielle, on choisit une Candy intégrale. J’ai en tête le chrono de Marc, et surtout sa frustration de s’être fait piquer son Kom. Il m'a expressément demandé d’aller le récupérer pour le ramener chez les Biclous. La tâche est rude mais je tente. Je fonce, Guillaume me suit, Julien préfère gérer car sa main commence à le faire souffrir. Je suis pas mal, mais au 3⁄4 de la partie haute je perds l’avant et c’est la chute. Je me relève vite mais guidon tordu. Vite redressé je repars derrière Guillaume qui a foncé quand il a vu que tout allait bien. Trop de temps perdu, je sais que c’est foutu mais je décide de rouler quand même. C’est au tour de Guillaume de faire une erreur et d’aller goûter la terre. Mais il repart vite également. Le run est long, la partie haute c’est déjà 10 minutes en mode race. Arrivés au parking intermédiaire, Guillaume fait une pause, tandis que pour ma part je fonce sur la zone de pédalage. Je sens que je suis bien et je veux malgré tout faire un temps référence. J'enchaîne donc sur la Candy Basse et ses relevés stratosphériques. Je commence à bien mémoriser cette ligne. Voilà on finit par se retrouver en bas, direction le skybar pour une bonne bière et nos sandwiches commandés le matin. Il est 12h45, nous avons 30 minutes pour notre pause.
    Un grand merci au personnel du Skybar qui est au top :)
    5000D- à la mi journée
    On repart dès l’ouverture du Skyvall à 13h15 pour une montée complète. J’annonce qu’il va falloir augmenter le rendement car l’après midi est plus courte sur la partie haute. En effet le ts ferme à 16h. L’idéal est donc d'enchaîner un maximum de Magic Line c’est la plus rapide.

    On recommence donc par une Magic Line, la 5ème si vous avez bien suivi ! Pour la reprise, on y va un peu plus en douceur.

    5600D-
    Allez encore une Magic Line (6ème)

    6200D-
    Et puis on varie un peu, un Candy Haute. Ca va de plus en plus vite !!!!

    6800D-
    Check horaire, ça tourne vite il faut calculer au plus juste. Je monte avec Julien dans le ts pour trouver le meilleur enchaînement possible. On est à fond. On a peur mais l’objectif est vraiment atteignable. Guillaume nous entend même depuis son siège, il rigole. Que des gamins :) On a tranché il faut faire que des Magic Line jusqu’à la fermeture du ts. Il est 15h00 ça nous laisse le temps de faire 3 rotations.
    Allez 7ème Magic Line

    7400D-
    Et une 8éme ..

    8000D-
    Le timing est parfait, on a le temps de faire une Candy Haute avant la fermeture du ts histoire de relâcher un peu les bras et aussi la main pour Julien qui encaisse depuis le matin sans broncher mais il souffre. Je décide d’envoyer celle-là car avec la chute de la matinée le chrono était faussé. Belle descente récompensée par une coupette !

    8600D-
    On arrive un peu avant 16h au ts, on est euphoriques. La dernière descente fera 1300d- et nous permettra d’atteindre l’Objectif tant rêvé ! Nos montres qui affichent le D+ ont déjà franchi le cap des 10.000 !!!
    Guillaume et Julien veulent savourer une Candy intégrale, afin de profiter de cette nouveauté 2022 qui nous aura procuré tant d’émotions, bonnes comme mauvaises après l’accident de Vince. Nous avons une pensée forte chaque fois que nous passons dans la zone de la chute.
    Mais de mon côté, mes multiples rides avec Julien m’ont appris à toujours vouloir plus, hein Mister Plus !! Je décide alors de tenter un Kom sur un combo, Magic Line + Candy Basse. Si je roule propre, il est à ma portée. Par contre partir solo sur la dernière et en mode race après cette journée intense, est ce vraiment une bonne idée ? Tant pis je tente. Je fonce.
    Je déroule la Magic Line très propre en 8.00 tout pile (ce qui est très bon pour moi), je suis vraiment seul, pas d’autres riders, ni de bike patrol. Je garde ma vitesse pour enchainer sur le parking, si bien que je manque de prendre une voiture garée sur le côté, obligé de freiner ... J’assure le pédalage à un bon rythme mais sans me cramer non plus car je sais que la 2ème partie est plus longue. Il y a quelques riders sur la suite. Ils m’entendent arriver et me laissent gentiment passer. Je suis dans le bon rythme, j’opte pour les bonnes trajectoires, c’est tout bon. Quel run !

    J’arrive sans encombre en bas. J’attends Julien et Guillaume avec une grosse émotion qui m’envahit ... on est à 9900D- et il nous reste une montée en skyvall. Mes valeureux potes arrivent à leur tour et on prend le télécabine pour l’ultime montée.
    L’ambiance est dingue. On l’a fait !
    On peut même se choisir la dernière sans pression. Ce sera donc le début de la Skyvall, passage par Germ pour rejoindre la Candy Basse. On est rincés, les bras et les mains souffrent. On décide de faire la dernière Candy en mode fun, de profiter des sauts, Guillaume branche la Go Pro et je choisis ce moment pour m’en mettre une belle sur un transfert ! Heureusement pas trop de bobos, on finira plus tranquillement (ou pas ! )

    10600D-
    Voilà retour au Skybar pour fêter ce record. Strava donne le verdict et ce sera une valeur moyenne à 10800D- et 123kms .... et un Kom sur Magic Line + Candy :)
    Merci à Guillaume et Julien, d’avoir relevé ce défi avec moi.
    Merci à tous les acteurs de ce spot, continuez ce développement pour le vélo !

    Img 20220830 wa0003

    Fab

  • Bike Park Saint Lary 28/08/2022

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    Tradition oblige, comme c'était ma première sortie avec le club dimanche, j'ai été désigné pour rédiger le CR de cette journée Bike Park qui clôture la saison sur Saint Lary. 
    Ayant passé les 15 derniers jours en vacances à la mer sans pouvoir rouler, je suis bien décidé à faire ma rentrée. C'est chose faite avec deux sorties locales dans notre chère forêt d'Eaunes. Je me renseigne auprès de Marc pour la sortie "dominicale" ce sera BikePark à Saint Lary. Cela fait un moment que j'ai envie d'essayer mais j'appréhende un peu. Je me lance, je consulte Marc et c'est parti ! Nous réglons les détails matos et le rdv est donné à 7h30.

    Je suis rarement en avance et parfois (souvent) un peu en retard mais heureusement je ne suis pas le seul. Christophe accompagné d'OlivierD et Sylvain doit venir nous récupérer avec la remorque mais voilà son pare brise est sale. Dans un souci de sécurité Sylvain se charge de le nettoyer et c'est qu'il le fait bien ! Christophe lui suggère même une reconversion, l'avenir nous dira s'il a été écouté. Nous nous apercevons qu'il manque deux vis pour tenir le plateau de la remorque après une réparation de fortune nous partons il est déjà 8h et le Président nous le fait savoir ! 
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    Arrivés au Pla d'Adet. Olivier D et Christophe partent faire leur sortie "à la pédale" pour continuer leur préparation de la"Transvé". Je m'équipe et pars récupérer mon vélo chez Joe Bike, ce sera un Méta AM. Direction le TS après avoir récupéré les forfaits.
    Marc nous propose de nous "échauffer" sur la bleue "Easy Rider". Il me laisse passer afin me coacher en restant derrière moi, et laisse filer Sylvain. Mes premiers virages relevés sont très approximatifs, j'ai du mal à remonter en début de virage, à lâcher les freins et donc à me décontracter. J'essaie de suivre au mieux les conseils de Marc que je remercie au passage pour sa pédagogie et sa patience. 

    On remonte et décidons de la refaire mais Sylvain coupe trop tôt et s'engage dans "Vipère" une rouge qui présente de bons virages relevés et quelques sauts. Cette transition bleu/rouge ne se passe pas trop mal pour moi. 
    Marc nous propose de faire la partie haute de Full Mountain qui présente un bel enchaînement de doubles puis nous enchainons sur Vipère/All in. 

    Marc souhaite partir sur la nouvelle rouge "Woodstock" qui part directement depuis le haut du TS. Clairement dès le "Drop in" cela se corse pour moi. C'est plus raide et même si les virages sont bien relevés, l'appréhension de louper une épingle et de partir dans la pente me pousse à freiner à outrance. Ca finit par passer et Marc décide de bifurquer sur une rouge Enduro. A ce moment-là j'ai du mal à fermer les mains, j'ai les "bouteilles" ou je suis "daubé" comme on dit en escalade. La partie haute est constituée d'une succession de racines que je passe tant bien que mal. Cela se complique ensuite lorsqu'il faut suivre la "tranchée", je n'arrive plus à serrer les freins et décide de m'allonger moi et mon vélo sur le côté... Je souffle et repart en essayant de soulager mes avants bras en freinant le moins possible.  
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    Nous remontons et Marc propose de descendre manger à l'ombre juste à côté de la prise d'élan du fameux "BearJump" ou "Saut de l'Ours". Nous voyons passer plusieurs riders qui le passent sans problème jusqu'à l'arrivée d'une fille mignonne un peu dans le style de "Chloé Gallean" pour ceux qui la connaissent. Elle se dirige sous le saut de l'Ours pour filmer son copain qui passe plus vite que les précédents et se permet même un petit"hip". Puis elle remonte, je pense innocemment qu'elle va prendre l'évitement... Non, elle s'engage dans la prise d'élan et saute ! Nous nous regardons tous les trois avec Marc et Sylvain, personnellement je suis sous le charme... Comment ne pas l'être ! Nous finissons de manger et voilà deux gamins qui arrivent le premier ne doit pas avoir plus de 12 ans, le second est à peine plus âgé, ils s'élancent tous les deux. Le deuxième en passant nous adresse un "si vous le sentez pas ne le faites pas c'est dangereux", Marc s'exclame "j'ai 50 ans je sais bien que c'est dangereux !" 

    Il est temps de redémarrer, ce sera la Full Montain en entier cette fois ! J'avais repéré la deuxième partie depuis le TS constituée d'épingles très serrées et caillouteuses. J'arrive à les enchaîner, la suite est un peu cassante jusqu'au passage d'une marche que je n'aborde pas assez vite, je n’ai pas le temps de relancer... Je tire sur le cintre et j'allège l'avant en basculant mon bassin au max en arrière afin d'éviter de passer par-dessus. Je goûte ainsi à la si particulière sensation de la roue qui me frotte la raie des fesses... Un vrai régal ! Ceux qui connaissent ne pourront pas me contredire. 

    Je commence à fatiguer et propose à Marc et Sylvain de sauter une rotation en les attendant à l'arrivée du TS. Ils enchaînent Woodstock/Vipère et la rouge Enduro. Ils me rejoignent et j'annonce que ce sera la dernière pour moi avec le classique Easy Rider/Vipère/All in. J'ai un peu récupéré physiquement et j'arrive à bien enchaîner les virages. J'essaie de lâcher au maximum pour profiter des derniers sauts de la journée. Je laisse mes camarades qui enchaînent deux rotations supplémentaires. Marc en profite pour claquer 4 PR sur Strava.  A quelques minutes près ce sera trop juste pour une troisième rotation. Dommage pour le dernier jour d'ouverture, la station aurait pu faire un effort. 

    Nous partons pour récupérer OlivierD et Christophe qui nous attendent à Saint Lary, il commence à pleuvoir dans la descente. Arrivés au village il pleut des trombes d'eau ce qui n'empêche pas OlivierD Et Christophe de charger leurs vélos. Nous sommes ensuite accueillis par les parents de Marc pour la bière d'après sortie. La papa de Marc ayant été agriculteur Christophe ne peut s'empêcher de poser la question qui taraude nombre d'entre nous : la culture du Maïs nécessite-t-elle autant d'eau qu'on  le croit ? En fait, il nous explique que c'est la période d'arrosage en été qui pose problème, le blé nécessitant plus d'eau mais sur la période d'Avril à Mai, période où les cours d'eau sont plus hauts. Il est temps de rentrer après ce bon moment convivial. Pendant le trajet du retour je ne vois pas le temps passer. Les discussions s'enchaînent, Sylvain ne dort pas... Et comme il ne dort pas, il nous vante les mérites de son nouveau véhicule hybride rechargeable, nous parle des problématiques de fourniture d'énergie bref on ne s'ennuie pas. Ça parle photovoltaïque, Christophe si tu lis le CR c'est "Courant naturel" qu'il faut contacter pour un devis. 

    J'ai passé une super journée pour ma première en bike park, j’en profite pour remercier tous les Biclous pour leur accueil au sein du club !

    PS : les vidéos sont là.

  • Bike Park Loudenvielle 21/08/2022

    Img 20220821 134320Et la saison continue ! La fin approchant tout de même, je m’étais dit que cette session serait sûrement la bonne pour la tentative de record de D- (#10 000). Marc hésite à me suivre dans cette idée folle, enfin pas trop quand même, il aime trop rider ces descentes. Mais nous n’avions pas imaginé que Sylvain déciderait d’enlever sa tenue moulante préférée pour enfiler ses protections et son magnifique casque intégral blanc flambant neuf (le 9ème !!!). Il propose de venir mais de rouler seul pour nous laisser dans notre challenge. Après réflexion je me ravise et privilégie la cohésion du groupe plutôt que l’exploit personnel. C’est donc à 3 que nous partons direction Loudenvielle pour une nouvelle session sur ce spot favori cet été. Organisation bien rodée, commande des sandwichs, mise en tenue, délestage traditionnel pour Sylvain et c’est parti.

    Première montée intégrale pour aller chercher une full Candy afin de démarrer assez calmement et surtout faire découvrir ce nouveau bijou à Sylvain. Le début est timide, les trajectoires approximatives, si bien que j’arrive à m’en mettre un petite histoire de goûter la dernière portion fraîchement shappée.

    Deuxième montée jusqu’au sommet dans l’optique de se faire une Magic, mais à notre surprise le temps se couvre et les nuages sont bien présents au sommet du Privilège. Nous choisissons donc d’aller chercher l’Intégrale côté Agudes, le ciel étant plus dégagé de ce côté là. Changement de niveau ! Du shape lisse de la Candy nous passons à la caillasse de l’Intégrale. Cette piste reste tout de même dans mes préférées. La ligne est top pour aller chercher la crête avant de plonger droit sur les Agudes. Et que dire de la relance qui te fume avant de plonger dans une longue série de virages relevés dans la pente. Pour un 2ème run c’est rude, et Sylvain sent que la journée va être longue ! Heureusement que la rapidité du ts du Lac permet une phase de repos conséquente, surtout quand tu attends 30 sièges avant d’avoir un support de vélo ... grrr !!

    Nous rejoignons le ts privilège en passant par la fin de la Magic.

    Pour le 3ème run deux options s’offrent à nous car l’heure tourne. Soit on se fait une Magic et on remonte avant la fermeture méridienne du ts, soit j’en profite pour me faire l’autre challenge débile que je me suis fixé, à savoir enchaîner Magic et Skyval en visant le kom. Au risque de ne pas pouvoir attraper le ts, je décide de me lancer dans ce run de folie. Marc demande à Sylvain s’il sait revenir jusqu’en bas ! Pourquoi cette question !? Qu’a t ‘il en tête ? Il ne va quand même pas me suivre ! Bref je me lance et ne le vois pas derrière moi. Ouf je peux foncer chercher la couronne ! J’opte pour ne pas prendre trop de risque dans la Magic car c’est que la 3ème descente de la journée et si je me mets au tas l’objectif ne sera pas atteint. Je double pas mal de riders du jour qui me laissent gentiment passer, mais dans la seconde partie de la Magic je commence à entendre quelqu’un qui freine derrière moi. Je pense à un jeune enduriste croisé au départ qui me semblait bien affuté. Bref je ne lâche pas et continue mon effort. Arrivé en bas il ne faut surtout pas perdre de temps sur la phase de pédalage entre la fin de la Magic et le début de la Skyval. Je choisis donc la ligne la plus droite possible et fonce sur la route sans trop me cramer non plus. Le jeune n’a plus l’air d’être là, tout va bien. J’arrive au début de la Skyval et j’enchaine, 2 ou 3 virages et puis une longue ligne droite. Mais en sortie du dernier virage qui je vois dans mon retro !!? Le président qui m’a rattrapé !! Mais non, j’y crois pas ! Lui qui était à l’agonie 2 jours avant, il ose me défier ... Je ne lâche rien, je sens que je peux le faire craquer. Mais il est toujours là. On arrive à moitié descente, un passage dans le sous bois, on sort sur la route et là il faut relancer. Une aubaine pour moi, en plus un groupe de rider est à quelques mètres de replonger sur la ligne, je redouble mon effort, et je plonge avant eux. Là Marc ne sera pas passé, c’est gagné ! Je me lance à fond dans la 2ème partie que je sais plus pentue et surtout plus défoncée. Hors de question de gérer, j’attaque, mais au bout de 3 virages j’entends encore quelqu’un derrière. Finalement les riders que j’avais doublé roulent fort en descente ? Un coup d’oeil à la sortie d’un relevé et devinez quoi ! Beh oui c’est lui encore qui me rattrape et m’encourage. Allez tant pis, on ira le chercher en équipe celui-là de record. Je maintiens le rythme, c’est dur je commence à avoir des fourmis dans les mains si bien que je lâche mon frein arrière à la limite de mettre à la faute. Je connais bien cette spéciale et je sais qu’il ne reste pas grand chose et il faut tenir. Marc continue de m’encourager et on arrive lancés comme des frelons au Skybar. Je sens qu’on l’a fait ! Quel run !! On trouve la force nécessaire (c’est pour romancer) d’aller chercher nos sandwich et commander 2 pressions et un Perrier tranche, et oui il ne faut pas qu’on oublie Sylvain. L’équipe du Skybar est au top et on est servi aussi vite qu’on est descendu. Sylvain arrive sans encombre, bien secoué par cette descente, si bien qu’il nous dit avoir perdu son masque. On attrape un fou rire avec Marc car on comprend qu’il a fait toute la descente avec son masque calé sur la mentonnière de son casque pensant l’avoir perdu :) On se remet de ces émotions, on s’équipe pour repartir pour de nouvelles émotions mais trop rapidement car on est en avance sur l’ouverture du Skyval ! Incroyable !

    On fait donc une remontée intégrale pour aller chercher une Candy haute pour la remise en jambe. Le rythme est nettement plus élevé que le début de matinée. Ca y est, la machine Sylvain est lancée. On reprend le ts pour aller chercher la piste rouge Privilège que Marc n’a toujours pas roulée. Sylvain n’étant pas très chaud, on décide de faire uniquement la première partie qui est la plus technique et ensuite de rejoindre Sylvain pour la fin de la Magic. Je n’avais pas roulé cette piste depuis un moment et je prends du plaisir dans ces virages pleine pente. Marc apprécie également le passage.

    Photo privil Sur la fin de la Magic, Marc s’arrête car il est gêné par un bruit sur son vélo. Pourtant c’est pas son genre de focaliser sur les bruits ! Et il faut dire que depuis son cadre cassé sur ce même spot je comprends. Il décide de descendre plus tranquillement et en effet j’entends qu’il y a un bruit anormal. Arrivés au ts, inspection rapide et verdict: un rayon cassé sur sa roue arrière. Rien de trop grave. Pendant le bricolage je vais voir le bike patrol pour trouver une pince et qui j’aperçois ? Benjamin, le pote de Baptiste qui avait roulé avec nous lors d’un we à Millau :) Bonnes retrouvailles, et il nous annonce qu’il va venir vivre sur Toulouse dès le mois prochain. Ah ah je sors ma casquette de commercial des bs et en profite pour tenter un recrutement. Mais pas besoin d’insister car je pense qu’il y avait déjà pensé. Merci Baptiste !

    Une fois le vélo de Marc réparé nous remontons donc à 4 pour se faire une Magic ensemble. Et Benjamin nous laisse car il doit repartir sur Bordeaux. Nous remontons donc à 3 pour enchaîner quelques Candy et Magic jusqu’à la fermeture du ts.

    On se lance sur une Candy haute, en décidant d’établir un temps de référence. Marc part devant et j’essaye de le suivre. Il va vite le bougre mais je suis là, bien dans ce run. Malgré tout il arrive à me distancer sur une portion rapide. Mais je ne lâche pas l’affaire. J’essaye d’avoir un pilotage propre et je sens que j’arrive à recoller sur la fin du run. Mais je commence à entendre un bruit bizarre dans les relevés. Aie c’est mon pneu arrière, je suis obligé de ralentir. Je rejoins Marc sur le parking et verdict c’est la crevaison ! séance réparation et c’est reparti. Direction le ts pour une Magic.

    Mais arrivés en haut plus de visibilité, le plafond nuageux est très bas si bien qu’on n’y voit quasiment plus au départ de la Magic. Arrivé en bas le ts est même fermé avant l’heure. On décide donc d’enchaîner vers la Candy. On roule tranquillement le début jusqu’à rejoindre la partie basse. On choisit avec Marc d’envoyer un peu. On prend vraiment du plaisir car on commence à vraiment bien connaître le tracé et ses subtilités. Sylvain arrive peu de temps après avec le smile. Il commence à vraiment apprécier tous ces relevés qui te font prendre de la vitesse en permanence. Ah l’effet Candy !!

    Il n’est pas trop tard et on peut encore aller s’en chercher une dernière. Arrivés au Skyval je sonde du regard mes collègues qui collégialement me font signe on remonte :) Et devinez quoi, on choisit également de manière unanime de refaire une Candy ! Comme c’est la dernière, j'opte pour la faire sans m’arrêter. Et encore une partie de plaisir indescriptible.

    Voilà fin de session, direction le parking, et surtout notre QG ... Finalement un gros ride quand même puisque nous avons fait 8300D- et quasiment 100kms. Merci aux riders du jour et à tout le staff de Loudenvielle pour sa gentillesse et le travail accompli.

    Img 20220821 wa0007 1Et pour la petite histoire Marc a gentiment attendu pour charger sa trace histoire que je savoure ce record établi au prix d’un effort conséquent mais la couronne revient à notre cher Président qui aura établi un nombre incalculable de performances sur ce spot cet été ! Et oui c’est pour ça qu’il est Président :)


    Fab

     

    PS : les vidéos sont là.

  • Bike Park Saint Lary 14/08/2022

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    La saison bike park bat son plein, si bien que les sorties s'enchaînent et nous ne prenons pas le temps de faire des cr de nos exploits durant nos vacances tant méritées ! C’est donc après 2 sorties intenses à Loudenvielle où l’objectif tant convoité des 10 000 n’a pu être atteint, que la question se pose pour cette nouvelle session: rider une valeur sûre en ayant étudié les moindres détails pour atteindre le graal (option que je pousse avec insistance) ou bien aller explorer d’autres bike park (option que pousse certains en recherche de jumps).
    Finalement 3 biclous potentiels, ma pomme remonté comme une pendule pour un énième Loudenvielle, GuillaumeF chaud pour se satelliser sur quelques jumps à Saint Lary, et Marc à qui tout va.
    L’objectif des 10 000 étant un challenge auquel doit participer impérativement Julien, je valide la destination de Saint Lary.
    La météo comme depuis le début de l’été s’annonce capricieuse mais finit toujours par être correcte, on fonce sans trop hésiter.
    Saint Lary a une plage d’ouverture plus restreinte, début 10h et dernière remontée à 16h. Sauf que le télécabine ouvre lui à 9h30, chose que je n’avais pas intégré et que mes collègues du jour me rappellent à 9h50 le jour J ! Bref nous débuterons donc tout de même vers 10h30 la première descente.
    Classique à Saint Lary, la mer de nuage sera là toute la journée pour rythmer nos divers runs.

    Img 20220814 wa0008J’avais pu voir sur une publication de Saint Lary qu’une nouvelle piste avait été créée sur la partie haute mais nous n’étions pas sûrs. Mais lors de la première montée avec le ts nous pouvons admirer cette nouvelle création. L’avantage c’est que nous avons désormais 3 pistes possibles au départ du sommet.
    Pour la premier run nous décidons de faire classique afin de voir si les sensations du jour sont bonnes. J’ouvre donc par la piste bleue Easy Rider, et comme je sens que ça pousse fort, surtout Guillaume impatient d’aller voir s’il fait meilleur à 3m de haut, j’enchaine sur Vipère la fameuse rouge et ses grosses tables. Et je réalise très rapidement qu’il va falloir lâcher un peu les freins sinon ca va être poney club toute la journée ! En plus, Guillaume a monté ses plaquettes nouvelle génération qui allient la fonction freinage et la fonction klaxon. Pratique pour sentir qu’il est en permanence à moins d’un mètre de toi ! On rejoint plus bas la fin de Easy Rider avec un petit passage sur le fameux “Saut de l’Ours” ...
    Ce premier run annonce le rythme de la journée.
    On va donc pour la suite aller inaugurer la nouvelle piste, la Woodstock 2022, qui débute par une verte la Family Rider mais plonge rapidement dans la pente dès l’entrée sur la partie rouge. Cette spéciale est donc composée de quelques transferts, de tables au format de doubles pour certaines, de relevés qui ont la particularité d’être bien dans la pente, et de caillasses. Nous restons donc prudents pour cette première. Elle rejoint la piste de liaison quasiment à l’entrée de Vipère ce qui permet de bien enchaîner. Mais nous choisissons d’aller chercher la suite d’Easy Rider pour éviter les runs trop exigeants en début de journée.
    Sauf que nous allons finalement enchaîner par la noire Razorblack, histoire de ne pas trop se reposer. Guillaume aurait préféré que j’aille chercher les passerelles en bois et les sauts, mais je n'ai pas pris la bonne option.
    Pour la suite de la matinée, on décide donc d'enchaîner des runs combinés, en variant les niveaux de difficultés. Le rythme est très bon, les riders tiennent le coup et les vélos aussi !
    Il est temps de manger, et à la demande de Guillaume, nous allons manger en haut du saut de l’ours pour apprivoiser cet obstacle ... Il paraît que certains bs voudraient s’y essayer ... Par chance nous allons voir 5 riders de différents niveaux et surtout d’âge le franchir. La difficulté semble donc bien passer. Mais quand vous êtes à pied au bout de la passerelle c’est pas la même ! 2 autres riders à la maturité plus avancée, sont aussi impressionnés que nous. Guillaume tergiverse beaucoup, fait monter la pression, mais reste raisonnable et attend un prochain ride avec quelqu’un qu’il pourra suivre (#lolo).

    La pause est de courte durée car on sait que la fin d'après midi va vite arriver et on repart donc pour enchainer les 2h30 restantes.

    Img 20220814 wa0000Ce coup ci on va tester le départ par la rouge Full Mountain et ses enchainements de tables en ligne droite. Pas trop de vent donc possibilité de bien envoyer ! Pour le premier passage on rejoindra Easy rider rider avant les sauts sur le local électrique car les nuages sont remontés et la visibilté est moyenne. Nous allons devoir composer avec le reste de l'après midi.

    Après avoir enchainer 2 runs, on décide de faire la Full Mountain intégrale même si la fin se fait sur piste. On enchaine donc sans s'arrêter même au niveau des sauts, Marc et Guillaume prennent le plus gros, je reste raisonnable sur le petit qui déjà envoie bien. D'ailleurs ça me met en confiance pour aller tester un saut en bout de passerelle bois sur la Razorback et ca passe crême. 

    Img 20220814 wa0007Les runs s'empilent, et on est surpris quand le bike patrol nous annonce la dernière remontée à 15h45 ! Nous sommes entre frustration et soulagement car on commence à fatiguer de rider sans interruption, même pas une petite crevaison pour ralentir le rythme.

    Et puis on a pour objectif de finir le ride par la descente du Pla d'Adet à Vignec qui a été roulée en juin lors de l'enduro d'Aure. J 'ai profité lors d'une montée de demander l'état de la spéciale aux bike patrol, et c'est tout bon, ils nous confirment égaement que c'est le même départ que la Chevreuil.

    Donc un dernier petit run à fond et on part à la découverte de cette ligne basse tant espérée. Le début se fait par la route jusqu'à trouver le single par dessus le parapet en béton. On le trouve facilement, on bascule les bikes de l'autre côté et là surprise il faut déjà vraiment engager ! Le départ est plus cassant que d'habitude. Seul Guillaume le passera sur le bike, avec Marc on préfére assurer. La suite est top, un single rapide, alliant un tapis d'aiguilles, de terre meuble et de racines, le tout avec des passages bien raides, des épingles, ... pas de doute c'est une spéciale d'enduro :)  Jai pris un peu d'avance mais Marc et Guillaume me rejoindre vite sur la 2eme partie qui va s'avérer encore plus technique. Arrivé à une épingle, j'oublie d'anticiper la pente et c'est le blocage ! Guillaume se jette droit dans le raide mais va se tanquer dans le bas en évitant la chute. Marc s'y essaye aussi et bis repetita ! Je capitule et descends à pied, avec le sourire car Marc immortalise le moment !

    La suite va continuer avec quelques dévers qui me poussent à la faute, un passage de pierriers, un peu d'eau qui va salir nos bikes qui n'ont vu que la poussière toute la journée pour finir par une petite portion de piste jusqu'à Vignec. Et beh celle en mode course ca devait être quelque chose !! 

    Voilà retour au parking, pour se changer et charger les vélos, et puis visite de Saint Lary en recherche désespérée d'une place de 12m pour garer le bus des bs devant un bar :)

    83kms, 8237m D- et 3 pintes, un très gros Saint lary !!!

    Merci les riders du jour

    Fab

  • Cols pyrénéens (route) 03/07/2022

    Img 20220731 wa0004L’expression « les années se suivent et ne se ressemblent pas » est totalement adaptée à ma pratique du vélo. L’année dernière j’étais à fond bike Park et cette année plus du tout. Ma première sortie à Vallnord n’a pas été vraiment satisfaisante, il faut dire que c’est parti super fort et trop vite pour moi alors que je n’étais pas dans le coup, pas assez d’entrainement pour réellement apprécier. Ensuite la chute de Vincent m’a profondément touché (ça aurait pu être moi) et marqué, à cela on ajoute la Covid et je n’étais plus prêt ni psychologiquement ni physiquement pour cette activité . Dans cet état je me tourne généralement vers ce que je sais sans doute faire de mieux soit du vélo de route. Pas vraiment besoin de technique, juste besoin de pousser sur les pédales jusqu’à épuisement du corps et de l’esprit.
    C’est donc dans ce but que je propose à Steven (et éventuellement d’autres biclous) d’aller faire quelques cols ariégeois. Départ de Saint Girons pour faire le col vde la Crouzette par Riverenert. On montera ensemble à petit rythme jusqu’à col sur une route super tranquille (une seule voiture sur 17 bornes) et avec un air frais (16° au col). Du col de la Crouzette on continuera de monter pour joindre le col de Portel et celui de Péguére que l'on atteindra en descendant.

    Img 20220731 wa0003On descendra le célèbre mur de Péguére (il vaut mieux effectivement le descendre que le monter) pour ensuite atteindre le col des Gaougnous nous permettant de filer ensuite vers le col de Port.Img 20220731 wa0002 On atteindra facilement le col de Port car ses pourcentages sont modérés à faibles. Jusque-là tout va bien et il fait encore bien frais. On décide ensuite de descendre sur Tarascon afin de remonter ensuite la vallée vers Auzat/Vicdessos. En bas les températures commencent à bien grimper et la chaleur à se faire ressentir. On enquille la vallée qui est un faux plat montant pas très agréable finalement . Il ne faut pas mollir pour avancer et la route est assez fréquentée en cette période estivale. Arrivée à Auzat on fait le plein d’eau et nous nous engageons vers le port de Lers (un peu plus de 10km de montée pour 800 m de D+). Je connais assez bien ce col et je sais qu’il est plus pentu au départ que sur la fin et surtout il est en plein soleil là où les pentes sont les plus fortes. J’y vais donc peinard car je sais que mes performances sont inversement proportionnelles à la température. De 30° au pied du col on atteint très vite 36°C au soleil et cette valeur est trop forte pour moi, je sens que je vais en chier. Je n’essaye même pas de coller au train de Steven que je laisse gentiment filer pour tenter de me gérer au mieux. En 4 kms je vide une gourde mais cela n’empêche pas la surchauffe d’arriver, ma jauge à énergie se vide à vue d’œil, la défaillance est proche alors je me mets à la recherche de la fraicheur qui arrivera par la présence salvatrice d’un petit ruisseau près de la route. Je m’arrête plus m’y vautrer tel un goret, j’y reste 15 bonnes minutes pour faire refroidir le moteur et ça marche. Peu à peu je me sens ravigoté et je retrouve un peu de jus ce qui me permettra de finir la montée sans trop souffrir. Inutile de préciser qu’après cet épisode mon seul objectif était de renter par la route la plus facile soit descendre sur Massat puis Biert et filer ensuite par la vallée sur Saint Girons ou Steven me servira de locomotive. Au final 117kms pour un petit 2400 m de D+ . Je visais au moins 3000m  D+mais j’ai été victime du réchauffement climatique, je vais aller porter plainte.
    Merci à Steven de m’avoir accompagné et supporté.

  • Ancizan 10/07/2022

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    Après cette journée de m...Nous reprenons nos montures direction Ancizan sur les traces de la MTB TRAILS 65. Un spot enduro ouvert dans les Pyrénées en vallée d'Aure depuis pas mal d'années déjà. Je ne connais pas encore ce spot, c'est donc une découverte pour moi mais aussi pour Marc et Fabrice les seuls biclous disponible en ce dimanche 7 juillet 2022. Il y a pas mal de casse vous le savez chez les biclous, notre effectif est réduit. Il y a l'accident de Vince, nous irons lui rendre visite au CH de Bigorre à Tarbes après notre sortie. Baptiste au repos forcé pendant quelques temps. Mais aussi un Covidé c'est d'actualité, et des vacanciers c'est de saison!

    Je sens dès les premiers coups de pédale une journée difficile physiquement. Je vois partir Fabrice devant avec Marc à vive allure, à se demander s'ils sont pas tous les 2 en électrique. Et non Julien il va falloir que tu roules au mental et tu vas devoir chercher l'ombre, il fait très chaud pour compliquer la chose. Marc lui est dans une serenitude légendaire je l'ai jamais vu comme çà, le nucléaire le rassure et il fait joujou avec. Il alterne les modes eco, trail, le mode eco+ agréé par Fab, bref il fait mumuse et il a bien raison pendant que moi j'en chie dans cette premiere longueee montée. Fabrice lui rode son vélo en montée c'est sa premiere sortie enduro à la pédale avec un gros set up. Bon cette premiere ascension s'achève au bout d'1h30 soit 10km 770D+ à 7.5 % pour atteindre la Hourquette d'Ancizan. On va croisé beaucoup de monde sur cette route étroite, trop de bagnoles dommage!

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    On s'équipe et c'est partit pour la premiere spéciale dite "la salamandre". Cette piste est une des dernières traces ouvertes par l'association, empruntée lors du dernier enduro d'Aure. Une merveille ce sera la +belle de la journée avec un shape qualité bike park. L'environnement reste très bien préservé et plusieurs séquences s'enchaînent au milieu des buis avec un tel flow que nous arrivons trop vite en bas au village de Cadéac. 

    Plutôt que se taper la même montée par la route on decide de remonter par la piste forestière de Cadéac qui s'enchaîne merveilleusement sur la map. Cette montée est plus courte certe : 6,75km et 650D+ mais à 9.7 % de pente moyenne c'est pas pareil ! Fabrice qui commence à m'agacer sérieusement part à balle, et pendant ce temps là...Marc propose de me traxer à plusieurs reprises, je capitule au bout de 1,5 km...nous prenons un certain plaisir tous les 2 avec cette engin ! on envisage même de casser un PEL et de proposer au propriétaire un rachat avec mensualités. Sans le trax j'y serais encore, et Fabrice alias le dromadaire bip bip finit aussi par capituler...ouf je commençais vraiment à me poser des questions. On finit par récupérer la route bien dans le rouge, 10 mn encore de montée pour atteindre la croix de fer et cette arbre au milieu d'une prairie, comme dans un dessin animé! la pause est bien méritée à l'ombre avec une vue pas dégueux...

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    Dommage la descente qui va suivre à savoir la partie haute croix de fer est peu intéressante et pas propre quand on a bifurqué sur la droite, on a un peu jardiné, impraticable actuellement. Avant d'enchaîner la partie basse, nous allons remonter encore une portion de route pour aller chercher la toute fraîche spéciale Akash ouverte pour le dernier enduro d'Aure. On est completement roti, meme la batterie affiche une seule barre clignotante. On finit par atteindre le Pla de la Serre alt 1357m et le départ de la descente. C'est chouette, c'est joueur, par contre les quelques relances nous ralentissent encore +...des passages en dévers pimentent le tout, on finit par traverser la route et attaquer la partie basse Croix de fer. Un énorme flow dans cette descente sans piège mais je n'arrive pas à suivre Marc. Décidément ce garcon s'adapte très vite quelque soit le bike et visiblement le E-bike lui réussit tout autant. Chapeau Marc tu pilotes bien, je commençais à avoir des doutes...non je déconne Maestro Luquet.

     

    Au final 37km 1860D+

    On se jette dans la fontaine d'eau d'Ancizan avant de s'en jeter une houblonnée un peu plus loin à Sarrancolin , elles tombent bien toutes ces rimes.

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    Bon maintenant nous allons essayer d'aller voir Vince, c'est pas gagné car il a droit qu'à une seule visite en reanimation par jour, un collègue est déjà sur place on part tenter le coups même si on peut rentrer que 5 mn ou qu'une seule personne, on s'en fou on fonce à Tarbes. On va finalement pouvoir rentrer 2 par 2 dans sa chambre. On va te poser les memes questions c'est sûr mais on est content de te voir Vince. Tu as pu t'asseoir aujourd'hui pour la premiere fois et ca c'est bon signe même si cela a du bien piquer! tout comme le fait que tu reparles de remonter le plus vite sur un vélo. Ils nous tardent que tu reviennes sur Toulouse! On pense fort à toi et on te lache pas.

    See you Vince

  • Bike Park Loudenvielle 07/07/2022 - Journée de m...

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    Il y a des jours...

    Pourtant ça partait bien, avec 7 biclous prêts à aller « limer » les pistes de Loudenvielle / Peyragudes en semaine (et donc potentiellement sans trop de monde) : Fabrice, Julien, Vincent, GuillaumeF, Baptiste, Jules, et moi qui n’avais jamais encore pu tester le haut de la station et la fameuse Magic Line !!!

    Organisation au top avec achat des forfaits par le club pour bénéficier de la réduction fraichement négociée.

    Beau temps, même si la pluie de la veille faisait craindre à certains inquiets de la météo (dont je suis un éminent représentant) un terrain un peu humide.

    Température juste assez fraiche pour ne pas avoir chaud…

    Bref, tout s’annonçait bien !

    Donc Skyval puis télésiège direction Magic Line !

    La première descente par la Magic se passe sans trop d’encombres malgré mes plaquettes arrières neuves qui nécessiteront un temps d’adaptation au disque et/ou à la montagne ainsi qu’un terrain rendu un peu glissant par les précipitations, me permet de découvrir cette piste déjà légendaire chez les Biclous, et me confirme qu’elle gagne effectivement à être connue.

    Nous reprenons ensuite le télésiège avec l’espoir de tester la Candy partie haute mais, déception, la piste n’est pas terminée et est fermée (forcément…). Nous prenons donc la Val d’Aube qui part du même endroit et nous en profitons pour voir que le début de la Candy toute proche semble ouvert. Ce n’est qu’un peu plus bas que nous constatons que ce n’est que le début et la suite de la Candy qui recroise la Val d’Aube est bien fermée.

    C’est plus caillasse et le soleil n’a pas eu le temps de sécher les pierres, ce qui vaut un petit dérapage moyennement contrôlé à Fabrice juste devant moi et il s’en faut de peu que je ne lui roule dessus… c’eût été dommage pour son nouveau bike…

    A mi piste, nous rencontrons le premier problème. Oh, rien de grave, une crevaison de Vincent qui  nécessitera une mèche, une cartouche CO2, et finalement une chambre à air, une autre cartouche CO2… du classique quoi. Au bas de la Val d’Aube nous prenons la direction de la Candy partie basse via la liaison depuis le bas de la station de Peyragudes (Full Green ?)

    Là ça commence… tout d’un coup j’ai un bruit de frottement de mon pneu arrière et après m’être arrêté deux fois, je finis par constater que la base droite du triangle arrière de mon cadre est sectionnée… dégoût total que j’ai un peu de mal à gérer là tout de suite. Journée finie très prématurément et surtout combien de temps sans bike même si la garantie devrait fonctionner…

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    Je laisse passer les autres et je descends la Candy au ralenti, seul, en ruminant mon malheur, même si cela me permet de prendre conscience du travail exceptionnel qui été réalisé sur cette piste et de la beauté de l’environnement naturel (que bizarrement je n’avais pas pris ayant le temps d’apprécier lors de mes précédents passages).

    Arrivé sur le parking, pourtant, pas le temps de déprimer : coup de fil de Fabrice qui a appelé le shop en face de la billetterie du Skyval qui a des VTT dispo à la loc. J’y vais et en ressort avec un COMMENCAL META AM avec une Fox 38  en 170 et un amorto à l’avenant : bref, je n’aurais pas totalement  perdu ma journée ! J’ai même le temps de reprendre le Skyval et de rejoindre les autres en bas du télésiège avant la fermeture méridienne. Finalement, ça se goupille pas trop mal !

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    Sauf que Baptiste s’en est pris une sur la descente précédente et dispose dorénavant d’un poignet droit bien douloureux, ce qui n’est pas très indiqué pour faire du VTT en général et du en bike park en particulier… bon, il remonte quand même.

    En haut, je vote pour une autre Magic Line pour pouvoir tester le Meta : après trois virages et 4 bosses, je gueule « Je veux le même !!! » dans mon casque, ce qui ne sert à rien puisqu’il n’y a que moi qui l’entends et que d’habitude, je parviens quand même à avoir une bonne idée de ce que je pense sans avoir à gueuler comme un putois (expression qui serait née à la fin du XIXème siècle, qui vient du fait que le putois émet des cris très bruyants lorsqu’il se sent menacé, et qui n’est donc pas du tout adaptée à la situation puisque que je ne me sens pas vraiment menacé et que le VTT au XIX siècle…). Enfin bref, une tuerie en descente ce bike, prise en main immédiate, confort fantastique, un truc avec lequel tu gagnes facilement des secondes et du plaisir quoi… pas sûr du tout que les sensations soient les mêmes en montée par contre…

    Ce bref moment d’euphorie cessera malheureusement bien vite puisqu’en bas de la Magic, Guillaume perd la vis de son dérailleur et démonte tout pour finir « chainless » et Baptiste est resté bloqué en haut de la piste avec une crevaison et un poignet décidément trop douloureux. Ça commence à faire beaucoup…

    Le télésiège étant fermé pour la pause méridienne, nous décidons quand même de descendre par la Candy pour aller chercher les sandwiches préalablement commandés au Skybar (organisation au top, je vous dis) et remonter ensuite pour récupérer Baptiste.

    J’attaque la Candy derrière Julien et parviens même à le suivre (je ne sais pas si c’est l’effet META ou Julien qui fait du tourisme, mais bon, je prends), jusqu’à ce qu’il perde l’avant à faible vitesse dans un demi tour de transition. Nous nous arrêtons donc Fabrice arrive bien vite derrière. Il a ralenti parce qu’il a entendu crier mais pas plus. Pas de trace des autres par contre… c’est pas normal, c’est pas du genre à flâner.

    Fabrice reçoit alors un appel de Guillaume et les nouvelles ne sont pas bonnes. Vincent s’en est mis une bonne, il ne peut plus bouger, souffre beaucoup et a du mal à respirer… Etant plus bas, nous prenons la décision de descendre à la billetterie pour prévenir les secours pendant que Guillaume et Jules restent avec Vincent et appellent directement le 112. Nous l’apprendrons plus tard mais c’est cette dernière démarche qui s’avère la bonne puisque l’hélico arrive « assez » vite pour hélitreuiller deux CRS de Secours en Montagne entre les arbres mais repart avec le médecin sur Tarbes car ils viennent directement d’une autre intervention « sérieuse », alors que Julien, Fabrice et moi ne remonterons que bien plus tard sans avoir trouvé mieux à faire en bas à la station.

    Nous retrouvons alors Guillaume, Jules et les deux CRS qui assurent la première prise en charge de Vincent là où il est tombé. Cette première prise en charge nous rassure et même si elle a été plutôt rapide vis-à-vis de la difficulté d’accès, je n’imagine même pas à quel point l’attente a dû  être longue pour Vincent bien sûr mais aussi pour Guillaume et Jules qui ont assuré la présence auprès de lui depuis le début. Les signes vitaux sont bons mais les anti-douleur que les CRS sont autorisés à lui administrer en attendant l’arrivée du médecin ne semblent pas être d’un grand secours pour Vincent. Il est conscient, bouge tous les membres, mais il souffre beaucoup et a du mal à respirer malgré le masque à oxygène et la douleur s’accentue au moindre mouvement. L’aller retour de l’hélico à Tarbes prendra du temps (même si je ne vois pas comment cela aurait pu être plus rapide) mais il finit par ramener le médecin, toujours au bout du treuil. Il faudra une dose de morphine puis l’injection d’un autre produit dont l’effet semble carabiné pour permettre aux deux CRS et au médecin de basculer Vincent sur le dos et de poser un premier diagnostic : c’est le côté gauche qui a chargé, clavicule très certainement, omoplate, plusieurs cotes et le poumon ce qui explique la difficulté à respirer et le besoin d’oxygène. Vincent peut enfin être transféré sur la civière et hélitreuillé pour être évacué sur l’hôpital de Tarbes.

    A l’heure où j’écris ce CR (vendredi soir, 1 jour après), les examens que Vincent a passés ont confirmé les fractures de la clavicule et l’omoplate gauche, de 10 cotes, ainsi qu’une vertèbre et le poumon gauche touchés. Il reste sous surveillance continue à l’hôpital de Tarbes pour la semaine. Et malgré ça ce soir, dès qu’il a récupéré son téléphone, il nous a posté un message vocal sur Whatsapp pour nous donner quelques nouvelles et nous faire un coucou. Son cœur n’est pas touché, il est gros comme ça, et Vincent nous donne une belle leçon de courage.

    Oui, c’est vrai, nous pratiquons un sport à risque et Vincent en a malheureusement fait les frais malgré un équipement de protection complet sans lequel les conséquences auraient sans doute été encore plus lourdes: casque intégral, gants, coudières, genouillères et maillot avec dorsale et protections aux épaules. Loin de moi l’idée de minimiser l’épreuve que traverse Vincent, j’en suis tout aussi touché que tous les Biclous. Comme j’ai pu le dire ce n’est pourtant pas une raison pour abandonner notre sport mais bien pour faire preuve d’humilité et de prudence.

    Je tiens sincèrement à remercier les secours qui sont intervenus, CRS et médecin, pour leur professionnalisme, leur humanité et leur engagement au service de tous, ainsi que Guillaume et Jules pour avoir assuré la présence auprès de Vincent dans ces premiers moments qui ont sans doute été difficiles à gérer mais tellement importants. Merci aussi à Fabrice et Julien qui sont toujours là et ont géré au mieux l’après et le relais auprès des proches de Vincent.

    Quant à toi Vincent, je veux saluer ton courage (tu en as eu besoin), ta gentillesse et ton altruisme (Citation de Vincent DUCOS 07/07/2022 : « Désolé, je vous ai pourri la journée »…) et puis ton sens de l’humour aussi puisque tu as quand même réussi à demander au médecin si tu serais revenu à temps pour faire une derrière descente juste avant d’être hélitreuillé et transporté vers Tarbes... C’est fort les trucs qu’ils filent en intraveineuse, non ?

    Je te souhaite bien évidement un rétablissement le plus rapide possible et de nous revenir bien vite, en vélo ou pas, c’est toi qui verras.

    Une pensée aussi pour Baptiste, qui récolte un bel hématome au poignet droit (mais rien de cassé heureusement) et va devoir rester tranquille pendant quelques semaines.

    On a en a pris pour 30 ans des pépins, là. Les prochaines sorties nous redonneront le sourire.

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  • Bike Park Vallnord 03/07/2022

    Img 20220703 wa0000Ayant ouvert la saison bike park avec Julien et Marc à la Loudenvielle mi-juin le ton était donné !

    C’est donc sans tarder que je m’empresse de faire une petite programmation montagne avant que les bs ne foncent poncer plages, hamacs, et autres activités moins dynamiques.

    Le rdv est donc pris et on choisit pour la suite le spot de Valnord-La Massana, la mecque des bike park pyrénéens.

    Nos récits de l’été derniers avaient sucité la curiosité et l’envie pour certains de s’y essayer, mais à condition que ce soit Vallnord.

    C’est donc 7 biclous qui sont à l’appel : Baptiste qui ne raterait pour rien au monde celui là, Sylvain qui adore les bike park quels qu’ils soient, Vince qui veut à tout pris participer à cette excitation collective, OlivierD et Christophe qui font l’unique et le seul bike park de l’été … à moins que, et les 2 irréductibles Julien et bibi qui tentent tant bien que mal de rester sur le même volume de sorties que l‘an dernier !

    On ne ride pas Vallnord sans faire des efforts et ça commence par le réveil ! Et oui ça pique ! Mais tout se déroule parfaitement et nous arrivons comme prévus sur place avec de la marge pour se mettre en conditions et j’en profite pour faire la surprise à mes compagnons du jour, je leur fais découvrir mon nouveau vélo qui à la surprise générale ne possède pas de moteur ! Les bs ne sont pas prêts pour le monde 2.0, je décide donc de céder …

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    Nous prenons la première remontée pour une ouverture des pistes sur la partie haute à 10h.

    Timing parfait mais c’est sans compter sur les mises à jours non publiées puisque l’ouverture sera finalement à 10h30!

    Nous décidons donc de ne pas attendre et d’ouvrir les hostilités en prenant la Commencal inferior pour se mettre doucement en jambes. Le problème avec les bike park, c’est doucement on y arrive pas. Leuphorie prend toujours le dessus. Cette première ne sera pas forcément du gout de tout le monde.

    En effet Christophe et Olivier ont l’impression d’être dans une machine à laver qui n’en finit plus de tourner. Le pneu de Vincent ne comprend pas non plus ce qui se passe et se dégonfle dès la première descente … pfff ! Arrivés en bas, nous reprenons la tc pour remonter sur le plateau, et nous partageons nos impressions. Je ne sens pas l’engouement mais je reste confiant sur la suite qui nous attend.

    Ca y est tout est ouvert on peut foncer et on décide de rejoindre le ts qui nous montera au 2eme plateau, pour ensuite récupérer le 2ème ts qui nous mènera au sommet. La liaison se passe sans encombre même si le rythme est encore timide.

    Arrivés au sommet en survolant les pistes, nous avons pu admirer les installations qui se mettent en place pour la coupe du monde mi juillet: ca va être costaud !

    Et c’est parti pour la première descente. Pour avoir ridé plusieurs fois le spot l’an dernier, j’ouvre pour montrer le chemin, j’essaye de mettre du rythme même si je suis en phase de test de vélo, mais je sens très rapidement que ça pousse derrière. Baptiste est intenable dans ma roue, suivi de très par Vince qui semble tout aussi motivé. Julien avec sa maitrise parfaite des bike park arrive à rider avec la tête de course mais également à faire la liaison avec le reste du groupe. Il est facile !!

    On arrive à nouveau au ts pour remonter au sommet. C’est pas encore ça pour Olivier et Christophe mais on sent que certaines choses leur donnent le sourire. Alors on insiste !

    L’avantage en bike park c’est ne faisant pas l effort pour remonter, vous pouvez refaire sans limite les descentes pour les apprendre, et ainsi s’améliorer en repoussant quelques limites, en accélérant un peu plus dans les virages, en osant lacher un peu les freins, en tentant quelques sauts qu’on ne ferait jamais sur une descente unique, … bref on progresse très vite.

    On va donc enchainer plusieurs fois la partie haute et la magie opère. Christophe est dans ma roue et me klaxonne (il adore ça), on entend les youhou d’Olivier dans les bosses en suivant son professeur du jour (mr plus), Sylvain retrouve toute l efficacité des ses suspensions suedoises, … et Baptiste et Vince qui foncent à mach 2.

    Le temps passe vite et on décide de faire une descente sur la partie haute pour remonter au Pic del Cubil pour notre picnic. Tout le monde ayant bien repéré et le rythme étant présent, je propose de faire la descente d’une traite jusqu’au ts. Malheureusement arrivés en bas 3 bs manquent à l’appel. Sylvain, Olivier et Christophe. On pense dans un premier temps que le rythme imprimé n’était pas de leur goût et qu’ils ont fait une pause, mais au bout de quelques minutes on réalise qu’il y a certainement eu un problème.

    En parlant de problème ! Les téléphones en Andorre ! Quand je vous disais que par moments les bs ne sont pas dans le monde 2.0 ! 7 bs et 4 téléphones qui fonctionnent ! J arrive finalement tant bien que mal à joindre Sylvain qui nous annonce la crevaison de Christophe. Bingo ! Je cherchais depuis le début une excuse pour lui faire faire le cr, je l’avais ….

    Sylvain nous dit qu’ils n’arrivent pas à regonfler, on décide donc de remonter et de faire à nouveau la descente pour les rejoindre et les sauver avec la cartouche de co2 de Julien. Et en effet ca fonctionne, … euh enfin presque car on réalise que le pneu n’a plus rien de rond ! Bon finalement Baptiste avait prévu un pneu de secours à la voiture. Passage en chambre à air pour assurer une descente tranquille vers la voiture pour Christophe.

    On en profite pour se poser sur le bord de la piste et manger. Nous sommes en contre bas d’une belle double, suivie d’un gros relevé et de 2 bosses à tricks. Et à Vallnord c’est le festival ! On peut donc admirer la technique des andorans, et aussi des andorranes qui passent cette double avec une facilité ! Julien déprime: “on est nuls” …

    Allez fin de la pause, Christophe part en direction de la voiture alors que nous prenons la direction du ts. Seule consigne laissée à Christophe, on se retourve au sommet.

    Et oui rappelez vous, 4 téléphones sur 7 et bien sûr on n’en laisse pas un à Christophe au cas où (à méditer) … en même temps il n’a pas signé les 10 commandements !

    Nous allons enchainer de nombreuses descentes, aller tester la wood park et ses modules de bois, mais seul Julien et Sylvain s’y essayent, les autres préfèrent revenir sur les pistes classiques.

    L’heure tourne et toujours pas de news de Christophe !

    L’eau commence à manquer, on décide de revenir à la tc pour remplir et on espère enfin retrouver Christophe. Mais Sylvain commence à fatiguer et dans un manque de lucidité il oublie de bifurquer, heureusement Vince l’a vu. Du coup le groupe se sépare. Une partie part remplir les gourdes et l’autre part à la poursuite de Sylvain.

    Je fais parti du 2eme avec Vince. Nous retrouvons Sylvain au ts et décidons d’attendre les autres. L’attente est longue, on n’arrive pas à les joindre, quand enfin Baptiste m’appelle et me dit on est là dans 15 min. Je propose donc que nous fassions une montée et une descente et de se retrouver tous au ts. Chose faite mais toujours pas de bs !! On comprendra que plus tard (l’alcool aidant à être honnête) qu’ils ont enchainé quelques descentes aussi, et même apercu Christophe tel un sanglier descendre des pistes noires, sa grande passion. Comme pas de téléphone, ils ont du adopter un moyen de communication antique, mais qui vu la tournure des choses n’a pas semblé efficace, puisque nous reverrons Christophe qu’en fin de journée.

    Sylvain décide de nous abandoner, il est rincé, et sans masque la poussière a eu raison de ses yeux.

    On enchainera donc encore quelques descentes à bon rythme et décidons de descendre vers 17h car la consigne est de rentrer avant 22h, et on le sait bien les plaisirs andorans sont multiples donc la journée n’est pas terminée.

    Le groupe est fatigué, et décide de lever le pied dans la dernière. J’en profite donc pour me mettre en mode spéciale et voir si j’ai fait le bon choix avec ce vélo. J’envoie tout d’une traite et je valide !

    Arrivés aux voitures, pas de Christophe, donc pas de clé, il finira par arriver peu de temps après.

    Il s’est fait son Vallnord solo, a découvert de belles pistes bien engagées que j’avoue ne même pas connaitre, mais bon dans le fond je le soupconne d’avoir tout bonnement voulu esquiver un cr !

    Allez l’esprit bs est vite de retour au shop autour d’une bonne pinthe en excellente compagnie (#mariona).

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    Le retour est également rodé, un arrêt shopping où on verra l’avantage d’être nombreux pour ces sorties, plus de bs plus de courses :)

  • Bike Park Loudenvielle 18/06/2022

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    La canicule nous incite ce samedi à inaugurer notre 1er bike Park de la saison 2022. Le bureau est naturellement présent en compagnie de GuillaumeF qui se libère à la dernière minute suite à l'annulation d'un tournoi du fiston. Merci la canicule ! Direction Loudenvielle Navettes ou skyvall ou les 2 nous verrons bien! 

    Quel bonheur de retrouver cette vallée, le parking skyvall est toujours là, quasi vide à notre arrivée. Notre rituel se met en place : dorsale, coudières, masque, intégrale. Sans oublier de mettre genouillères et chaussures (dans l'ordre inverse ça ne marche pas avec les miennes arf je me trompe encore). Café savanne à la fraîche avant de récupérer nos forfaits skyvall tarif réduit svp le samedi 20 balles, what else ?

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    Vince a déjà fait l'ouverture du skyvall la veille de notre sortie à Ens le mois dernier si vous suivez nos reportages. Il nous avait parlé d'une rencontre avec une certaine " Candy" lors de sa journée. Ce fût pour lui littéralement un coup de foudre et on doit dire qu'en regardant les images, Candy nous a également éblouis ce jour là !
    Ma chère Candy nous voilà enfin, impatients de faire ta connaissance, comment dit on déjà "enchanté" Candy. 
    Présentation et mensurations :

    12 km D+ 70 m D-1260 m Altitude min. 999 m Altitude max. 2186 m

    Cette piste ludique est une vraie petite gourmandise. Reliant le sommet de Peyragudes à Loudenvielle, virages relevés et whoops s'enchaînent sur 13km de terrains variés.

    Nous n'emprunterons donc aujourd'hui que la partie basse depuis la station Peyragude. Cette partie basse est scindée en 2, la 1ere partie est en réalité une piste verte déjà existante. Elle sert de liaison et de récupération malgré ses quelques relances. La 2ème partie est la nouvelle Candy Line, une piste verte typée bike Park et Mama Mia...

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    On ne peut qu'être en admiration devant elle. Une création et signature Mountain Lines, on reconnaît de suite leur shape réalisé. Le genre de piste plébiscitée même par nos amis espagnols. Dès que tu rentres dedans, tu prends une vitesse folle et tu t'engages dans une spirale infernale de virages relevés xxl. Le smile est 100% garanti, quoique tu aimes dans le vélo même si c'est pas ta came, avec ce côté pycho ludique dans toutes ces trajectoires tu peux pas le nier c'est du très lourd ! Je m'abstiendrai de faire une comparaison avec la Magic Line pour le moment. J'ai pris en tous cas autant de plaisir et en présence de la même équipe ! Voyons un peu les autres pistes, la skyvall s'est élargie dans sa partie centrale. Du coups tu passes d'un sentier étroit pyrénéen à une piste bike Park avant de serpenter sous la télécabine sur un terrain déjà bien défoncé. Pas trop de cohérence sur cette piste mais ne la blamons pas, c'est une des + anciennes et reste une classique dans le secteur. Nouveauté 2022 aussi, la Urge Line une variante de la  Pourticou après le village Germ: une enduro noire bien raide comme Fabrice les apprécie tant.
    Déjà bientôt la pause déjeuner quand GuillaumeF casse 4 ou 5 rayons sur sa roue arrière, nous arrivons à reprendre le skyvall. Le staff propose gentiment  de le déposer en pick-up au shop Papy Bikes pendant son temps de pause, énorme ! Et c'est pas finit, après diagnostic des réparations il propose de le redescendre à nouveau mais jusqu'à Loudenvielle pour qu'on puisse déjeuner en attendant. De notre côté  avec Marc et Fabrice on emprunte la sixpack rouge puis à nouveau la skyvall pour rejoindre GuillaumeF au Skybar. 
    Pause généreuse : Sandwich jambon crudités, wraps, frites maison et 4 pintes.  
    La Sieste va être dévastatrice à la remontée et le temps d'attente au shop aussi pour moi. Je suis déjà bien rincé et la température augmente encore et encore...pendant la "répapapotage" Papy nous annonce une bonne et une mauvaise nouvelle : la bonne c'est que la Candy partie haute du télésiège privilège est  en préparation active nuit et jour. Et tenez vous bien je le cite ca va être une véritable tuerie, Candy n'a pas finit de nous surprendre. Et la mauvaise nouvelle c'est ta roue GuillaumeF c'est réparé mais tes autres rayons vont lâcher les uns après les autres prochainement.

    Bon nous pouvons repartir et devinez où ? Sur la Candy evidemment. Et devinez quoi ? C'en est déjà finit pour GuillaumeF malheureusement...des rayons cassent. La Candy mania va continuer en trio. Fabrice trouve la bonne idée de crever dans la Candy Line mais le bougre va se rattraper sans le savoir encore sur la prochaine. On prévoyait une navette pour occuper GuillaumeF en mode chauffeur. Mais Fabrice opte judicieusement après pas mal de temps perdu finalement de reprendre le skyvall.  On prévient guillaumeF par tel qui a eu le temps d'analyser ses performances sur Strava.  Il va tout faire basculer quand il annonce la coupe: 3ème sur la Candy Line. Mes 2 acolytes se mettent en mode maxi avalanche, Marc relance comme un dingue dans la 1ere partie, Fabrice devant a déclenché le mode sport...et moi derrière asphyxié je temporise. J'ai aucune inquiètude je les rattraperai dans la Candy Line je le sais très bien mais eux non. Arrivés tous en bas groupir et tous en vie après ce run en mode chrono (c'est plaisant quand tu te prêtes au jeu je dois avouer), je propose une petite dernière Candy avant la fermeture et nul besoin de les convaincre nous reprenons la même. 
    Au final 7 Candy Lines, 2 Skyvall, 1 urge Line et une Sixpack pour environ 7000D- c'est pas mal pour une première. Bon mais maintenant que nous sommes assis au skybar avec nos pintes à la main, nous allons trinquer aux résultats :

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    je vous jure des gosses ! La full green est attribué à.... Fabrice ! Un Kom sur 110 personnes pour le moment et en deuxième position Marc qui conteste un tant soit peu le chrono de Fab. Bon moi je suis hors classement donc je ne dirai rien étant donné que mes segments sont privés et pas pris en compte. J'ai juste envie de vous dire tant mieux pour vous car sur la Candy Line, mon écran me dit...mais tout cela reste éphémère.

    Une putain de belle journée pardonnez moi l'expression, on est des sacrés veinards de pouvoir profiter de tout ça. Une passion qui demande de l'investissement financier pas forcément accessible à tous...du temps également alors merci à nos épouses qui nous supportent encore et merci à vous encore les biclous. C'est le moment de chialer normalement, musique triste svp.
    See you

     

  • Brassac 04/06/2022

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    Aujourd'hui, les Biclous ont décidé de jouer en terrain connu : direction Brassac et ses spéciales de la coupe de France. 4 biclous sont présents : Fabrice, Marc, Julien et moi.

    Service taxi devant la maison (pour une fois qu'on part vers le Nord) et je peux enfin voir cette remorque si pratique : beau boulot les gars !

    Un peu de route et on arrive enfin sur la place du marché, qui est libre en ce samedi. On s'équipe et direction le premier secteur de la journée, c'est Julien qui guide avec strava, il connait les spéciales et nous conseille de faire cette première montée de bon matin, le soleil tapera trop sur ce versant ensuite !

    Désolé, le nom des segments ne sera pas mentionné pour cause de confidentialité (mais aussi d'oubli).

    Première montée avalée, on attaque sur une trace empierrée, courte mais fun. Arrivés sur la route, Julien propose d'en tester une qui a l'air sympa, on la rejoint et effectivement vu le départ ça promet. De la terre très meuble, quelques marches, du dévers, beaucoup de pente (notez le bien) et le tout parfaitement shapé. On se régale dans cette pente, qui aboutit sur la rivière, tout en bas. 

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    Aucun souci, à l'enduro ils passent de l'autre côté pour continuer vers la suivante. Cherchons donc un passage à gué...

    Après de multiples reconnaissances, l'évidence nous apparait : impossible de traverser cette rivière, il va falloir remonter à pied ce travers, très très pentu rappelons le. Alors c'est parti, on y laisse un peu de jus et Fabrice démontre l'utilité de l'assistance à la marche d'un élec.

    Enfin en haut, Julien nous fait récupérer le départ d'une trace cette fois moins pentue, beaucoup plus joueuse mais piégeuse avec quelques rochers dans l'ombre. Mais quelle trace !

    Allez, on enchaine avec le segment suivant, on traverse le village et on attaque la remontée par la route. Avec Marc on se cale dans un rythme lent mais efficace, mais Julien et Fabrice décident qu'on montera par le chemin. Soit, allons y.

    Enfin en haut, vous avez compris le principe : on redescend (je cale ça parce que je me souviens plus de celle ci). La 2ème remontée sur ce secteur se fera cette fois par la route, mais il faut quand même terminer par un long sentier. On croise des jeunes en DH, qui roulent avec leur bouteille à la main (??) et qui s'en plaignent. 

    Il est décidé de faire la pause au départ de la spéciale DH.

    Spéciale qui propose pas mal de sauts shapés, dont un qui me fait manger la terre (tu sais pas sauter, arrête d'essayer...). Sympa quand même

    Direction le 3ème secteur, avec une longue liaison (au soleil !!), on attaque jusqu'à mi pente puis on remonte tout en haut, les locaux ont préparé un nouveau départ avec des grosses doubles.

    Ce sera la dernière pour moi, je cale complètement dans les derniers mètres.
    Cette spéciale là est longue, mais très belle, engagée et rapide, ça valait le coup de grimper !

    On arrive en bas et Julien m'indique le retour au village, eux en ont encore sous la pédale (évidemment) alors ils vont s'en faire 2 de plus. Il me sera conté que le TRAX a été utilisé pour le président...

    On se retrouve au café sous les platanes, une fontaine fraiche, une bière, un gérant très sympa et tout va bien... Il est 17h et on rentre à la maison, les dames de ces messieurs sont pressées d'attaquer les mojitos !

    Bilan (pour ceux qui ont tout fait) : 34 km et 1780 D+

    Merci les gars pour cette reprise, à la prochaine !

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    Par Jules

  • Lac D'ayes 12/06/2022

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    Que faire ce dimanche, j’hésite entre aller me baffrer des cols pyrénéens (attention il paraît que ce n’est pas bien de faire du vélo de route enfin c’est surtout ceux qui n’en n’ont jamais fait qui le disent) et faire un tour de VTT avec les biclous. Ne voyant rien de compréhensible venir (je ne sais pas si c’est un début d’Alzheimer ou les mots utilisés ou le style pour rédiger les posts mais il m’arrive de plus en plus souvent de n’absolument rien comprendre à la discussion) je lance alors une proposition de sortie toujours vers les Pyrénées et oh miracle 2 volontaires se présentent (Olivier et Jérôme) il va donc me falloir trouver un objectif où mettre nos roues cramponnées. Après une rapide prospection je jette mon dévolu sur les lacs D’ayes et D’eychelle en partant de bordes/lez parce que cela ne fait que 30kms et que j’aimerais rentrer avant 18h00 pour aller faire mon devoir de citoyen ou au minimum ne pas empêcher ceux qui aimeraient le faire (mes accompagnateurs). En plus cette sortie est majoritairement en forêt, donc ombre donc moins chaud et elle finit aux bords de lacs où l’on pourra faire trempette. Allez vendu il faut bien aller quelque part. Arrivés sur place vers 08h30 nous nous préparons dans la bonne humeur autour d’un café et de petits beurres (habitude Fabricienne). On attaque par un petit bout de route et très vite nous voilà dans la forêt à monter sur des pentes plutôt raides ou en devers. Très vite les pourcentages nous obligent à poser le pied pour pousser sur de longues distances. Les possibilités de rouler sont presque inexistantes. Assez soudainement on débouche sur un replat avec quelques maisons et à cet endroit les traces de montée et descente se croisent. Sans vraiment réfléchir je pars sur la trace qui semble la plus abordable et qui commence par un très sympathique chemin à flanc de montagne pour ensuite suivre une sorte de petit canal. Il y fait frais et c’est très roulant donc très agréable. Arrivé au bout du canal changement de ton car la pente recommence ses pourcentages infernaux nous obligeant à pousser quasi tout du long pour arriver au lac de Bethmale où l’on voit que les vélos sont interdits. Vu la fréquentation du lieu on va sagement prendre une piste parallèle au GR10 pour continuer le parcours. En fait cette piste sera un peu de répit avant de reprendre notre montée infernale. Cela fait déjà 2 heures que l’on est parti et l’on a à peine fait 8 kms pour moins de 700 de D+ mais le plus dur est à venir. La piste sera de courte durée car lorsque la trace récupère le GR 10 c’est pleine pente dans la caillasse nous obligeant a un portage en règle sur un bon 300 voire plus de D+ .

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    Apres ce portage on débouche enfin sur un zone plate nous permettant de faire une pause. Cet effort particulier nous a rincé, nous sommes dégoulinants de sueur et nos maillots sont des vrais serpillères. J’ai un peu de mal à comprendre où l’on est vraiment et j’en profite pour faire le point sur le GPS et après une rapide analyse il s’avère que l’on a pris une bonne partie de la trace à l’envers. Vu la difficulté pour monter et les obstacles techniques rencontrés je me dis que finalement ca n’est pas une si mauvaise chose car je ne me voyais pas vraiment descendre par cet endroit trop engagé pour moi. Il est déjà quasi 13h donc on décide de ne faire qu’un seul lac (Celui d’Ayes) et de redescendre ensuite par la montée mais nous verrons que des surprises sont toujours possibles. Au lac D’ayes nous profitons pour nous refroidir les pieds et les mollets qui ont bien chauffés. L’endroit est vraiment agréable avec un petit parfum de haute montagne.
    Ensuite on attaque la descente par un chemin finalement hors circuit parce on avait envie et qu’il avait bonne allure. Si le départ était faisable (j’ai failli quand même me prendre un joli OTB) très vite celui-ci se montre nettement moins cordial avec nous car les virages sont très très serrés et plein de pierres instables. Plus on descend et plus le terrain se dégrade à carrément devenir un champs de cailloux, la capitulation générale s’impose sans condition et c’est à pieds (tiens cela me rappelle quelque chose) que nous finirons par aboutir dans une sorte de cirque en pleine fête de la transhumance (un peu surréaliste). A partir de là on va enfin enchainer une descente correcte c’est à dire sans difficulté notables mais sans réel fun non plus, du roulant assez facile.
    Au final un petit 30 kms pour 1300 m de D+ qui nous ont carrément rincé. Vu comme cela peut paraitre décevant mais on est unanime sur le fait d’avoir passé un belle journée à la montagne et d’en avoir bien chié ce qui était peut être indirectement le vrai but de cette sortie. En plus on est tous arrive avant 18h pour aller voter.
    Il est également clair que si d’autres membres du club avaient été avec nous aurions eu droit aux trompettes de Jéricho pour minimum une semaine. Pour ma prochaine proposition de sortie dans les Pyrénées je vous conseille la méfiance.

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  • Ens 22/05/2022

    Whatsapp image 2022 06 06 at 22 03 09 1Voila un petit moment que, trop occupé à les infliger à nos nouvelles recrues,  je n’avais pas fait de compte rendu. Et je n’étais pas parti pour en faire, mais voila, je manque parfois de force de persuasion et laisser une sortie enduro sans CR c’est comme faire de la route quand on peut faire du VTT, ça ne se fait pas. Donc, retour 15 jours en arrière et plus particulièrement sur le dimanche 22 mai, où les perspectives de beau temps nous poussent à aller chercher un peu de fraicheur à la montagne, et pourquoi pas sur le spot de Ens au départ de Saint Lary. Comme si nous n’avions pas compris lors de notre précédente venue sur ce spot il y a deux ans qu’on allait prendre un bon coup de chaud…

    Pour ceux qui ne connaissent pas Ens, c’est trois spéciales, la O’Brot, la Schistaule et la Classique et une seule et même montée d’un peu moins de 500 m de D+, essentiellement par la route, et en plein soleil… Rajoutons à cela les insatiables Julien (Monsieur Plus) et Fabrice qui nous promettent une 4ème montée de 700 de D+ sur l’autre versant (côté Pla d’Adet/Espiaube) pour aller chercher les granges et les crêtes et une descente (noire parait-il) sur Guchan.

    Les protagonistes donc : Julien (M. Plus), Fabrice (M. Aller encore un peu), Sylvain (M. il faut faire plus de D+ que de D- sinon c’est pas drôle), Vincent (Vince… M. je vous raconte même pas, qui est déjà sur place avec un pote et a déjà poncé le bas de Loudenvielle la veille) et moi, qui sais que je vais souffrir…

    Nous nous retrouvons sur place en ce beau dimanche matin et entamons bien vite notre première montée en pérorant à qui mieux mieux sur la température exceptionnellement élevée en cette fin mai, à cette heure matinale, à cette altitude et les conséquences fâcheuses que cela pourrait très éventuellement entraîner sur notre niveau de performance en montée…

    Effectivement, je ne me rappelais pas que le pourcentage de pente était aussi élevé sur cette p…  de… cette fieffée route, pardon, et je me dis qu’il fait effectivement (aussi) chaud et que, vu que ce n’est que la première montée,  je vais effectivement (encore) en… baver un tantinet.

    Enfin bon, nous voila enfin en haut et nous allons chercher notre première spéciale, la plus éloignée et la plus engagée d’après nos souvenirs, j’ai nommé la O’Brot.

    Voyant que je peine en montée, mes camarades ont la gentillesse de me laisser passer devant pour cette première descente que j’aurais le plaisir de redécouvrir, avec une trace toujours aussi propre et effectivement (toujours) quelques passages un poil techniques à l’abord desquels je sentirai monter l’adrénaline : bref, un bonheur !

    Deuxième montée… mon Saint Bernard personnel prend  pitié et vient me traxer à mi pente. Donc je monte beaucoup plus vite et nous rejoignons le départ de la Schistaule (j’avoue que j’ai une tendresse particulière pour le nom de cette descente, ça me rappelle ma jeunesse… et la suite aussi).

    Whatsapp image 2022 06 06 at 22 03 09 6Peut-être un peu moins engagée que la première mais bien dans la pente quand même : du bonheur aussi donc.

    Troisième montée : ayant perdu toute forme d’amour propre, j’accepte la proposition de traxage encore plus tôt. Et donc, je monte encore plus vite pour aller chercher la dernière spéciale d’Ens, La Classique. Moins de technique mais beaucoup plus de flow et de vitesse et des doubles que je ne passerai pas par manque de vitesse (je m’auto excuserai en me disant que c’est parce que je ne connais pas assez bien la piste) mais au final encore une spéciale qui donne la banane.

    Oui mais voilà, qu’est-ce qu’on fait après ? Moi, comme d’habitude, je suis cuit, Vince qui a déjà roulé la veille, veut s’arrêter là, l’orage menace et Messieurs Plus et Aller encore un peu... ben ils en veulent plus c’te blague ! Sylvain ? Je sais plus, il avait chaud le Vosgien, mais le connaissant il aurait roulé encore pendant deux jours.

    Après de nombreuses et bouillonnantes tergiversations, nous finissons par prendre une décision : nous montons tous en voiture (grâce à notre belle remorque) sur la route du col de Portet pour aller chercher le départ (initialement annoncé à la pédale) de la descente des crêtes sur Guchan (ne m’en veuillez pas, je ne sais pas comment elle s’appelle). Vince, qui arrête-là, nous proposant gentiment de redescendre la voiture.

    Parfait ! Sauf que le col de Portet est fermé à la circulation automobile… Julien essaye bien de me vendre une fin de montée à la pédale, mais c’est sans compter que je travaille dans le bâtiment et que j’ai une petite expérience des gens qui essayent de me vendre l’inverse de ce que je veux. Sylvain, qui a parfois de bonnes idées quand il ne fait pas de la route, propose alors d’aller chercher la descente enduro du Pla d’Adet que nous avons empruntée lors de notre dernière virée au Bike Park.

    Nous redécouvrons une trace peu empruntée et donc pas entretenue (dommage parce qu’il y a un vrai potentiel). Mais cela nous donne l’occasion de frayer avec la faune locale. Oh le chevreuil ! Oh le sanglier ! Jusqu’à ce que Julien s’arrête net (tel le chien de chasse qu’il affectionne tant) et nous montre un petit faon blotti dans les hautes herbes et certainement terrifié à 20 cm de la trace que nous suivons. Nous le laissons vite en espérant ne pas l’avoir trop effrayé. Après cette séquence Bambi qui ne manquera pas d’émouvoir les plus sensibles d’entre nous, nous terminons notre descente sans autre évènement marquant.

    Nous retrouvons Vince et son pote (dont j’ai omis le prénom désolé...) en terrasse d’un bar où nous pourrons déguster une bière bien méritée (voire un Perrier, pour les plus vosgiens d’entre nous).

    En résumé : c’était bien. Au final un petit 1400 m de D+ pour 32 km mais une sortie bien physique quand même.

    Merci à mes camarades du jour, c’est toujours un plaisir d’apprécier leur gentillesse et leurs particularités si attachantes.

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  • Randuro Labruguière 15/05/2022

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    C'est l'histoire de 9 biclous qui partent dans la montagne noire, dont un qui n'avait pas le maillot manche courte du club. Pour avoir préféré rouler avec mon maillot MBF trop classe, je me retrouve à faire le résumé de cette randuro des BMR dans la magnifique forêt de Montaud.

    Après un réveil très (trop ?) matinal, et un départ aux aurores (5h45), on retrouve à 7h30 Sylvain, Jérôme et Olivier partis la veille en fourgon. On enchaine avec le débrief à 8h et nous voilà prêts à attaquer les 1500 de D+ et les 30km au programme.

    La montée se fait au train par la piste, les portes horaires données par l'organisation mettent la pression. L’ascension se fait par une portion avec option portage qui permet de raccourcir le trajet sur la piste (Lors de notre 3eme passage sur ce passage, Marc réussi à passer l'intégralité sur le bike, la classe, surtout au milieu de tous ces assistés électriques).

    La première spéciale est un classique, départ rapide, avec du flow, des appuis bien tassés le top pour prendre de la vitesse. Le groupe suit, et on enchaîne l'intégralité de la spéciale d'un trait.

    La seconde, le goulet, un peu plus dans la pente mais toujours de bonnes sensations, et à l'approche de l’arrivée, l'organisation nous met l'ambiance sur le bord de la piste façon EWS. Petit passage au ravito, bien fourni avec ce qu'il faut pour repartir.

    La troisième (spe du therme aux siouzes) que je découvre pour la 1ere fois, moins dans la pente que les 2 précédentes, mais toujours de quoi mettre du rythme. Ça passe trop vite faut déjà remonter, direction la spe Black.

    La porte horaire de midi est vite oubliée, on attaque le single à 10h30. La ligne fraîchement tracée est meuble, les appuis sont plus fuyant aux précédentes spéciales. Au milieu du segment, il y a un passage engagé au milieu des pierres, presque tous les biclous optent pour la solution engagée, Fabrice optant pour la chicken line :p , mais ça paie, il fait 2ème meilleurs temps sur strava

    La quatrième spéciale, dite de la salamandre. Ma préférée, tout en devers, on joue avec les mouvements du terrain, ça monte ça descend, ça tournicote entre les arbres faut essayer de garder un max de gaz dans les descentes pour remonter sans forcer. Comme toujours ça s'arrête trop tôt.

    On remonte sous un soleil qui commence à bien taper en direction de la spe du tertre de CO David. Plus courte que les autres elle met à mal les organismes, avec du rythme, des appels permettant de doubler à plein d'endroit, un régal.

    Après une courte liaison nous permet de récupérer la dernière les siouzes. En retrait du peloton avec Christophe, on suit bêtement le balisage mais le reste du groupe part à l'opposé... fin du ride en groupe.

    On se retrouve en tête à tête en haut de la descente, je vais enfin pouvoir ouvrir, la fatigue m'oblige à me concentrer à tenir le cintre plutôt que les freins, ce n’est pas propre mais c'est efficace. Dans le bout de relance j'entends Christophe dans ma roue, à me pousser pour attaquer, j'essaie mais les cuisses brulent. La pente s'inverse, et c'est reparti full gaz, l'odeur des grillades et du houblon approchent, on est presque arrivé.

    Arrivés à la cabane de Laurent, on retrouve le reste des biclous pour partager le repas.

    Un grand merci à l'organisation pour le travail effectué. Les spéciales ont bien été travaillées et les ravitos au top. Un bon groupe des biclous aussi, un groupe homogène en montée et comme en descente, et pas de casse matérielle ni corporelle à déplorer.

    Vivement la prochaine randuro!

    GuillaumeF

  • Pradelle-Labastide Rouairoux 08/05/22

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    A peine remis d’une semaine varoise avec des rides de folie, que Sylvain commence à affoler le Whatsapp biclous avec en perspective une sortie consistante comme il dit !
    Au programme 50kms et 2000d+ minimum
    Peu de clients au rdv, un oui furtif de GuillaumeF qui n’avait pas dû lire la distance, Baptiste qui ne sait pas dire non au Pic de Nore et ses Dh, et moi qui tergiverse et finit par dire oui et en musculaire en plus !
    Finalement Guillaume se rabattra raisonnablement sur une sortie locale, c’est donc à 3 que nous partons vers Pradelles Cabardes avec un départ à 6h45 car il faut se lever tôt pour les périples du vosgien.
    Au programme départ Pradelles direction Pic de Nore, puis objectif atteindre Labastide Rouairoux et revenir. En gros Sylvain n’annonce pas clairement la distance ni le dénivelé dans la voiture, on comprend vite avec Baptiste qu’on est en train de se faire endormir !
    Prêts à rider à 9h, on attaque par l'ascension du Pic par la route. Nous montons avec un très bon rythme, le temps est idéal et on atteint le sommet en moins de 40 minutes.

    Crcx rmonby1rphzennvsihcqaffmgqk4lolfwqusbs 1536x2048Pour ce début on reprend la même trace que nous avions fait il y a 1 an avec le guidage de Julien, qui nous permet de sinuer par des singles très flow dans les sous bois, cadre magique garanti. Puis direction le Roc de Peyremaux, pour aller chercher la superbe flow trail que nous avions déjà faite 2 fois lors de notre dernière sortie à Citou. Mais pour une fois nous ne sommes pas seuls ! Deux groupes de riders sont devant nous, dont un avec le fameux Pat Conquet de Citou. Ya du repérage dans l’air à 3 semaines de l’enduro du Thoré :) Malheureusement nous ne pourrons pas nous lâcher sur la descente complète car nous devons bifurquer avant.
    Nous partons chercher la Dh Le Poul vers Albine, qui sera probablement présente lors de l’enduro car elle est préparée aux petits oignons, certainement notre plus belle descente du jour.
     A la fin de la descente, Sylvain nous dit que nous devons faire un choix: descendre sur Albine et remonter vers le Roc par la piste que nous connaissons bien, ou bien prendre la direction de Labastide mais obligation d’aller jusqu’au bout. On hésite avec Baptiste car on sent que ça va piquer mais en même temps on se dit que c’est le moment de découvrir et Sylvain finit par nous convaincre en nous annonçant que ca fera une descente de plus. On est faible devant cet argument et il le sait bien !
    Le début commence par un long travers en sous bois, le long d’un ruisseau, très bucolique, et physique à la fois. Sylvain, en vieux briscard, ne cesse de nous dire de temporiser car ça va être long.
    On choisit de faire la pause repas en haut de Labastide avec d’attaquer la descente. Il est déjà 13h30, plus de 4h30 de vélo, on n’est pas encore au bout , et il y a tout le retour à faire.
    On commence à réaliser ...

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    Le début de la descente est laborieux car il y eu beaucoup de coupes de bois qui ont fait disparaître le single. On perd même Sylvain parti seul à la recherche de la trace. Et pour couronner le tout il confond sa gauche et sa droite ! Donc on va résoudre le problème une fois pour toute Sylvain, ta main droite c’est celle où tu as le pouce à gauche et inversement ... avec ça tu ne te tromperas plus !
    La suite de la descente s’avère beaucoup plus joueuse et nous redonne le smile. On choisit d'aller jusqu’en bas car je n’ai déjà plus d’eau, 2 litres y sont passés ! En cherchant un robinet nous tombons sur un couple de retraité de camping cariste qui va nous donner directement des bouteilles d’eau, des gens au top. Encore merci à eux.
    La sortie aurait dû se terminer là pour être parfaite mais bon il fallait revenir à la voiture donc à 15h nous réalisons que nous ne sommes qu’à la moitié de notre périple et c’est là que Sylvain profite pour nous dire que ces sorties forgent le caractère et qu’il va falloir en avoir.
    La remontée va être un enfer ! Plus de poussage que de pédalage ! Du jardinage en gps ! On a l’impression de ne pas avancer. Autant dire que le moral prend cher. On va mettre plus d’1h pour cette remontée et une fois en haut on découvre que le Roc par lequel nous devons repasser se situe à 9kms. Et dire que nous avions osé dire avec Baptiste qu’on se referait une Flow trail ....
    Une fois au Roc il faut encore rejoindre le Pic qu’on ne distingue même pas à l’horizon. S'enchaîne donc la longue piste où nos jambes commencent à clairement montrer des signes de fatigue. Enfin pour Baptiste et moi, car Sylvain a l’impression que son vélo accélère tout seul et il s’échappe. On le soupçonne même d’avoir trouvé une assistance dissimulée sur un site chinois !
    Ma montre et le téléphone de Baptiste ne tiennent pas le rythme de la sortie. Batterie hs. Et oui il faut dire que ça fait 9h que nous sommes partis !
    Notre seule et unique motivation reste la dernière descente, la fameuse Dh secrète du Pic. Et on a peur d’y arriver complètement cramés.
    La voilà enfin ! On prend le temps de récupérer, et on se jette. Et le smile revient à mach 2. Elle est vraiment toujours aussi géniale. Heureusement que Baptiste reste lucide car un propriétaire a eu la bonne idée de poser un grillage sur la fin !
    Nous voilà enfin arrivés ! Il est 18h30 ! On est rincés mais fiers de nous.
    Au final en cumulant l’ensemble de nos appareils électroniques, on finira pas valider 66kms pour 2350d+ environ, et en musculaire bien évidement :)
    A titre perso, merci Sylvain pour ce parcours. Il faut relever ce genre de défi !

  • Citou 18/04/2022

    Img 20220418 145613Après une période de vélo de route dont j’avais grand besoin, et oui des fois il me vient une irrépréhensible envie de bouffer du bitume ce qui est un truc absolument incompréhensible pour les biclous, je me suis senti l’envie de refaire du VTT. Je profite donc de ce week end de 3 jours pour assouvir au maximum ma passion par une sortie route dimanche (un petit 100kms et 1500 de D+) et donc du VTT lundi. Les biclous choisissent CITOU pour cette sortie de Pâques, choix que je qualifierai d’excellent pour se remettre dans l’ambiance.
    Pour cette sortie se présenteront 5 biclous encore valides sachant que plusieurs d’entre eux ont eu l’heureuse idée de se faire covider récemment. Et 5 correspond pile au nombre maxi possible sur la remorque dont on se demande comment les biclous faisaient avant. Nous voila donc parti avec seul véhicule ce qui est une sacrée économie vu les cours actuels du précieux liquide pétrolifère.
    Afin de vous narrer cette sortie je vais ressortir ma liste descriptive ce qui permet d’aller à l’essentiel sans se perdre en digression dont je suis un spécialiste.

    • Participants : 5 superbes exemplaires de ce que l’on qualifie d’êtres humains de type bipède mais pratiquant le vélocipède soit Fabrice, Julien, Baptiste, Steven et moi même
    • Météo : plutôt beau versant sud et carrément dégueu versant nord presque une caricature (C’est le nord)
    • Soleil : a joué à cache cache surtout en matinée
    • Température : presque chaud versant sud et plutôt fraiche versant nord. Caricatural je vous dis.
    • Le parcours : A Citou se faire un parcours pourri est mission impossible, là-bas quasi rien à jeter. Ou que tu ailles c’est sympa avec quand même une tendance type « Enduro » c’est à dire que sans être monstrueux ça n’est jamais vraiment facile.
    • Le terrain : des cailloux beaucoup mais de la terre aussi, une vrai mixité.
    • Les montées : sur pistes essentiellement (vaut mieux d’ailleurs) car les singles sont bien plus orientés descentes. Je ne me vois en remonter quasiment aucun de ceux que l’on a descendus.
    • Le dénivelé total : Dès que l’on va à Citou les biclous se transcendent et ne veulent plus s’arrêter avant que le seuil symbolique des 2000m soit atteint il faut dire que Monsieur Plus est particulièrement actif pour motiver la troupe.
    • L’ambiance : Pour mon premier on l’est tous de quelqu’un d’autre, mon second est le contraire de la mort, mon troisième est la route ou le chemin en latin, mon quatrième est un article masculin et mon tout est un adjectif qualificatif.
    • La moyenne d’âge : Pourrait faire mieux mais ne semble pas vouloir ( en fait les biclous dégoûtent très vite les jeunes de rouler avec nous)
    • Les vélos : du XC ( qui a trouvé ses limites en descente) au gros Enduro ( qui a cherché ses limites) et qui s’est farci les 2000 de D+ sans peine , il peut même faire bien plus.
    • Les chutes : Aucune et c’est tant mieux
    • Le CO2 dépensé : bel effort avec la remorque qui évite un deuxième véhicules.
    • C02 absorbé ou compensé : Remorque + voiture électrique pas encore compatible
    • Guidage : Monsieur Plus au sommet de son art
    • Les boissons : Un rituel maintenant bien maitrisé café +Savane le matin et bières à l’arrivée
    • Bilan : Je me suis régalé pour mon retour au VTT, Citou étant exactement ce dont j’avais besoin


    Au final 45kms pour presque 2000m de D+ . Pour ceux qui voudraient connaitre les nom des descentes empruntées je laisse les spécialistes répondre dans les commentaires.

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  • Mézens 10/04/2022

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    Tout prétexte est bon à prendre quand il s'agit de désigner le rédacteur du CR de la sortie…
    Et oui j’ai eu le malheur de brouter l’herbe par 2 fois (la deuxième étant à discuter, hein Christophe ?)

    Alors.. reprenons depuis le début, Dimanche 10 Avril 2022, jour des élections… donc timing serré, super météo, les Pyrénées ? non.. trop haute probabilité de boue… l’équation a donné MEZENS. Le but : une sortie sur la matinée pas trop loin de Toulouse, avec du fun et pas trop de boue (ça c’est la théorie).

    Mézens, une première pour ma part, j’en avais entendu parler depuis que je suis au club, surtout par Guillaume F et Julien. Lieu similaire à notre spot local de Eaunes. Guillaume connait très bien et fera le guide, alors let’s go !

    Marc, Fabrice, Julien, Guillaume et moi même dans la voiture équipée de la remorque qui ne passe pas inaperçue. Christophe et Olivier D dans une autre. Sylvain reste désormais aux abonnés absents depuis l’acquisition de son nouveau vélo.. de route.

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    Arrivée à Mézens, un petit air frais nous fait frétiller lors de notre préparation, mais nous sommes vite réchauffés par le soleil et le fameux duo incontournable café/savane (merci Fab et Marc).

    C’est parti, première montée sur la route avant de rentrer dans le bois pour rejoindre quelques singles bien sympathiques. La première partie est côté sud, relativement sèche avec un bon grip ! une pause photo s’impose lorsqu’on découvre le merveilleux panorama sur les Pyrénées enneigées ! Quelques mètres plus loin et pour une raison incompréhensible.. je me fous au tas sur du plat… bien sûr ça n’a pas échappé au reste des biclous qui étaient aux premières loges. De quoi ouvrir le compteur de la journée.

    Les singles s’enchainent et je remarque que la largeur de mon cintre n’est pas adaptée à ce spot ! Ça bataille pour passer entre les arbres, les premières descentes se font sur des singles ludiques avec du flow et pas mal dans la pente pour certaines, un peu plus longue qu’à Eaunes, franchement cool !

    On passe sur l’autre versant, et là c’est le drame : ça glisse, de la boue, quelques portions à pied, des arbres en travers.. on voit là qu’il manque un Fabrice local ! En remontant on remarque un saut énoooooorme, mais même les plus affûtés dans cette discipline y renonceront.

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    Après être remontés, on attaque sur des descentes shapées cette fois ci ! Un peu plus large, avec du flow et des sauts vraiment sympas ! Un régal.
    La remontée se fait par un single qu’on prendra plusieurs fois et qui est vraiment raide, c’est rude, ça pique les jambes, mais certains adorent ça.. va savoir…
    Deuxième descente shapée où Guillaume nous met en garde sur un saut qu’on ne peut pas enrouler, ça part vite avec un super flow et de beaux sauts, il faut garder un peu de vitesse pour certain, ça passe limite pour le dernier, mais j’arrive en bas avec le smile, top ! Ces deux descentes resteront les meilleures pour ma part.

    A force de rider et de papoter, Il est déjà l’heure de rentrer, l’appel de l’apéro.. ou bien l’appel de nos compagnes à qui on avait promis de rentrer pour manger.. oups.. On finit sur plusieurs singles rapides avec des relances, de quoi bien finir de me fatiguer. Arrivé sur la route pour rejoindre le village, je tente un jeu de débile avec Christophe, le premier arrivé en haut de la montée, mauvais adversaire ! Christophe tel un sanglier me ferme la porte et me pousse dans le fossé, et voilà ma deuxième pelle qui m’a valu un CR.

    Ce fut une belle matinée avec une bière à l'arrivée, un total de 22km et 800 d+, à refaire avec un terrain moins boueux et un coup de tronçonneuse avant !

    Un grand merci à Guillaume pour le guidage !

    Baptiste

  • Foncouverte 03/04/2022

    Img 20220403 wa0011Comme souvent quand le WE approche, les messages fusent pour savoir qui est dispo pour rouler mais  surtout où ?

    Apres quelques réponses, Olivier propose de se joindre au non moins célèbre JPR31 pour une sortie à Foncouverte à travers l’Alaric.

    Répondent présents : Jérome, Julien, Marc, Olivier, Philippe, Pierre-Jean et Steven pour l’effectif des Biclous. Sur place nous retrouvons l’équipe JPR31 avec Greg, Jean-Pierre, Pascal et Pierre.

    Pour une fois que les planètes sont alignées, PJ est de la partie, affuté comme une lame mais un coup de guidon à faire rire n’importe quel débutant…

    C’est donc 11 VTTistes qui s’élancent sur les 42Km et 1325m de D+ prévus après avoir pris le petit café/savane traditionnel.

    Nous commençons par une petite montée qui plongera sur un petit cours d’eau. On va longer celui-ci sur quelques kilomètres pour atteindre une piste qui sert de fil conducteur pour rejoindre diverses spéciales de la journée. C’est parti pour la première, l’entrée est juste visible et on se faufile entre les arbres pour finir sur une piste plus large et une jolie ornière. Remontée par un sentier assez raide et technique jusqu’à la piste principale qu’on va suivre qques instants.

    Spéciale suivante, on replonge entre les arbres. C’est raide, c’est cassant, le cintre touche tous les arbres, votre narrateurs avec ses 100mm et sa tige de selle non télescopique est à la peine et subit. Les autres se baladent plus ou moins…

    Légère remontée puis on se laisse glisser sur un pierrier en gravette qui, bien que peu technique, n’est pas du tout reposant. C’est pas stable, ça vibre mais ça tient chaud !

    Autre liaison, pour reprendre la DH du nouveau ruisseau de Jourre très ludique, encore entre les arbres. Elle file bien, du plaisir.

    Deuxième passage par le bitume qui mène au signal, on virera sur la gauche pour un petit single rapide nommé le sentier d’Emile avec du flow, de petits sauts, de la vitesse, bien sympa !

    On remonte sur le plateau en serpentant entre les arbres où la pause midi nous appelle. Ce sera vite fait car le soleil a décidé de se cacher à ce moment là et la brise locale nous a très vite refroidis. 

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    L’estomac rempli c’est reparti ! Encore un peu de tournicoti/tournicoton avant de plonger sur un single avec qques marches. En bas de celui-ci nous allons perdre Philippe sur chute. Un joli soleil à faire rougir les tomates ! Petit moment d’inquiétude, check du type, bilan : Luxation du doigt… Un moindre mal.

    Nous terminons la première boucle, retour à Fontcouverte puis on suit un sentier facilement balisé par les balises jaunes du pipe de gaz. Vent pleine face, des petits talus, du faux plat montant, ça use les organismes. Virage à gauche, et là c’est parti pour le pentu qui nous mènera au Roc Gris par le GR77 pas piqué des vers entre cailloux, racines, pente et un peu de gras par endroit. On retrouve le sentier principal qu’on suit une dernière fois. Un portage nous mène au sommet du Roc Gris, plein vent, plein froid. On fait 3 photos et on plonge pour la dernière descente. On invente pas l’eau tiède pour le nom : DH du Roc Gris. De la grave, de la pente, encore une belle descente technique.

    Le retour à Foncouverte se fera par une trace parallèle au pipe de gaz. Vent de dos, le coup de pédale est facile et on se laisse glisser jusqu’au village ou la bière nous attends. Les vélos sont chargés, les types aussi, retour Muret.

    A noter sur cette sortie que nous avons été choqués par les dégats des incendies de l’an dernier. Tout est calciné, la nature arrive à reprendre ses droits mais il va falloir du temps pour retrouver de grands arbres. Là encore,  la prudence et la bienséance est l’affaire de tous.

    Pierre Jean

     

    (Vous pouvez également revoir les meilleurs moments sur le site de JPR31 https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2466172773519109&id=100003792316369&sfnsn=scwspwa )

     

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  • Bruniquel 27/03/2022

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    C'est après plusieurs semaines d'abstinence que l'idée d'une sortie dominicale revient à l'ordre du jour.

    Dans  les candidats potentiels on retrouve les irréductibles du bureau, Benji pour une première et moi-même.

    Dans un premier temps, Brassac semble la destination privilégiée mais mon absence de sortie longue depuis plusieurs mois me fait douter, vient s'ajouter une contrainte horaire. Julien suggère donc Bruniquel, le bon compromis pour tout le monde. Finalement on se retrouve à prendre la route à 3, Benji préférant passer son tour car je cite " le squale m'a bien épuisé aujourd'hui dans le bois ..." on n'en sera pas plus, et Julien s'étant couché quasiment à l'heure du départ.

    Dommage pour eux ...
    On attaque la sortie par la montée par la route des abriols, c'est raide mais finalement pas tant que ça comme on le verra par la suite. On commencera par la spéciale des gorets la plus ludique, avec ses petits virages dans la pente puis le single qui finit avec du rythme entre les arbres dans le vallon.

    Décidés à varier les montées, on décide de rejoindre le gr un peu plus au sud, puis pensant trouver un raccourci pour le rejoindre on s'engage dans une montée qui ne passe pas sur le bike, (Note pour la prochaine fois, à ne surtout pas faire, ou en descente alors).

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    On attaque un single qui ressemble au précédent mais qui est moins bien tracé car moins fréquenté, ce sera celle qui aura le moins marqué les esprits.
    On finit par remonter par le gr, c'est raide, plein de cailloux, le soleil commence à bien cogner, bref on en chie encore une fois mais ça passe sur le bike cette fois-ci. On décide d'aller voir la descente au milieu des terres rouges tout au sud de notre parcours. Fabrice nous dit que c'est à voir mais que la descente n'est pas exceptionnelle... on a bien fait d'aller voir, c'est ludique bien dans la pente, on joue avec les mouvements
    naturels du terrain, même une fois en bas, le single garde un flow de dingue dans un décor de sous boisverdoyant. Un régal, et une belle découverte !

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    Après avoir tout remonté, la pause s'impose, on est déjà à plus de 1000 de d+ , et les montées ont laissé des traces.

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    Finalement à la reprise on décide de faire 2 spé de plus et non 3. On fera la devers, le rythme est varié, personnellement je préfère la partie haute, sur la partie basse l'expérience me fait ralentir le rythme.
    Et la dernière, par la route des abriols on remonte au petit village des abriols pour aller chercher la spéciale du même nom. Un grand classique, Fab frais comme au début de la sortie ouvre, et va pouvoir laisser son méta s'exprimer pleinement dans les portions à mach10 au milieu de la caillasse, de notre côté avec Marc , on subit un peu plus la caillasse, mais on tient bon car on sait ce qui nous attend à la voiture.

    La petite bière bien fraîche accompagnée du traditionnel savane, qu'on a malheureusement oublié d'attaquer avant la sortie.

    C'était peut être ça, le manque de pêche dans les montées. A vérifier la prochaine fois!

    GuillaumeF

     

  • Gorges Hérault 05&06/03/2022

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    Petit week end de 2 jours proposé par Olivier D, Philippe se désiste au dernier moment nous laissant le grand couchage du van d 'Olivier rien que pour nous deux. Au menu pâtes et bières plus vous n'en saurez rien cela restera entre nous.
    Alors départ du premier jour la superbe montée médiévale de St Guilhem (très beau village) avec du portage bien sûr, jusqu'à l ermitage Notre Dame du lieu plaisant. Alors ce premier d+ de 550 m peut se prendre dans les 2 sens avec de la caillasse des marches des épingles genre Carroux mais avec quelque piétons. Nous arrivons sur le premier carrefour ou la trace se croise, première erreur de guidage qui nous conduit directement au fourgon à midi pétante. Comme de vrais sportifs nous laissons la bière au frais et recommençons une autre montée parallèle à la première (cirque de l'infernet) et toute aussi exigeante avec en visu des vestiges de nos ancêtres. Et toujours du portage sinon c'est pas rigolo. Par cette montée on rejoint la trace qui nous mène au carrefour. Donc nous comprenons notre erreur et prenons le bon chemin pour se diriger vers le mont Baudille par une piste sans trop de difficulté puis retour au village de st guilhem où olivier filme un petit carnaval du bourg. Première journée au top de superbes descentes à refaire il y en a pleins d'autres ça c est sûr.
    Dodo puis réveil au aurore pour partir à 8h vu sur le canyon du diable et explorer un autre versant toujours à côté du mont Baudille. Objectif atteindre le rocher des vierges avec un petit portage . Mon estomac prend d'entrée la couleur de la terre local (rouge) et qui ne me quittera pas de la journée. Plus de terre de ce coté et comme il ne pleut jamais le grip est un peu light donc tout doux pour moi ,olivier essaie de poursuivre des locaux avec des vaes il se fait plaisir. Ces 3 lascars se plaignent un peu de leur terrain de jeu pas assez humide .

  • La Clape 06/03/2022

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    Nous partîmes 4 biclous candidats pour une sortie sur terrain sec ce WE, mais par un prompt forfait nous nous vîmes 3 en arrivant… en arrivant nulle part puisque ceci s’est produit avant que nous partions. Restons cohérents. En parlant de reste, il restait donc GuillaumeP, Jérôme et votre très humble serviteur.

    Compte tenu du critère principal de sélection de la destination («terrain sec », essayez de suivre quand même !) notre choix s’est très vite porté sur La Clape, d’autant que comme Baptiste n’a toujours pas rédigé le CR de notre dernière sortie dans ce temple du VTT, nous avions du retard à rattraper.

    « 3 VTT ? Mais ça passe sur un porte vélo, ça, point n’est besoin de notre carriole !" pourrai-je lire sur l’un des innombrables groupes de notre réseau social préféré…  sauf que j’ai une furieuse envie de me la péter avec notre nouvelle remorque, et qu’en bon secrétaire obéissant, Fabrice me la livre à domicile samedi soir.

    Nous attelons donc  la remorque à la voiture de Guillaume en ce dimanche matin sous les yeux ébahis dudit Guillaume et de Jérôme qui découvrent pour la première fois l’œuvre magistrale de Christophe, qui, rappelons-le tout de même, n’aurait rien pu réaliser du tout sans l’approbation et le soutien moral sans faille des membres du bureau.

    Le trajet se déroule sans incident notable, à part peut-être un ou deux ronflements trop appuyés…

    A notre grande inquiétude, le ciel est gris à l’arrivée mais cela s’arrangera vite et le soleil nous gratifiera  même de quelques apparitions. La température est clémente et le terrain est sec comme nous l’attendions. Voire trop sec même… j’y reviendrai.

    Ah oui, autres éléments notables du cahier des charges de notre sortie :

    • Guillaume ne connait pas La Clape et il faut donc la lui faire découvrir
    • Jérôme doit s’entrainer pour la Granit'Montana.

    Comme j’ai la charge du guidage, j’ai donc l’objectif de trouver une trace permettant de faire le tour des coins les plus sympas de La Clape (enfin, ceux que nous connaissons en tous cas) et présentant un kilométrage et un dénivelé honorables. J’opte donc pour la trace que nous avions faite avec Sylvain et Baptiste (vous savez, celle pour laquelle Baptiste doit faire le CR …) que j’agrémenterai de quelques boucles supplémentaires. Donc, parking chemin de la couleuvre, montée sur le plateau tout droit par le petit portage au niveau de la source de Saint Louis (comme ça on la repère pour la descente) puis direction le chemin de la Clape (garrigue de Figuières par le sud) avec ses marches en descente et la remontée vers le plateau de Notre Dame qui nous donne accès à la DH des Auzils. Remontée par la piste jusqu’à la vigie, puis DH Vente-Farine et puis… et puis je vous engage à aller voir la trace sur Strava parce que ça va être long à expliquer sinon vu la généralisation des tournicotis… 

    Notons que j’ouvre la marche et que je présente les passages techniques à mes camarades en faisant bien le malin du style « Tu vas voir ça passe facile », affirmation que j’illustre en me mettant copieusement au tas à la réception d’une marche pour cause de sollicitation excessive du frein avant sur un terrain caillouteux fuyant et trop sec (je vous l’avais dit). Ça m’apprendra et je m’en sors avec un avant bras gauche rayé qui va piquer un peu pendant quelques jours.

    N’ayant pas le talent d’un Sylvain ou d’un Julien pour l’optimisation des traces, je fais passer mes comparses du jour plusieurs fois au même endroit pour arriver à aller partout, le secteur de la Goutine notamment pour  aller vers le « mur de la mort » ou pour monter sur les crêtes. Nous ferons aussi un tour de l’autre côté de la route (Capoulade) avant de reprendre la montée vers la vigie et de retraverser la Clape par la garrigue de Figuières (côté Nord) pour finir par la sublimissime DH des antennes qui nous ramène à la voiture.

    Au final, une très belle sortie avec 53 km pour 1570 de D+. Merci à Guillaume et Jérôme pour leur compagnie au top.

    Par contre, nous avons été très mauvais sur la logistique puisque nous n’avions prévu ni café, ni Savane, et surtout que nous n’avions pas de bières… A ne reproduire sous aucun prétexte! Heureusement, Sylvain n’était pas là, sinon qu’est-ce que nous aurions pris !

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  • Labruguière 27/02/2022

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    Après une longue période d’abstinence en sortie Enduro pour ma part, un petit message de Fabrice sur WhatsApp me redonne le sourire ! La destination est choisie pour ce dimanche 27 Fevrier 2022, et ce sera le spot de Labruguière ! Impossible pour moi d’y manquer, j’adore ce coin, et en plus la météo était favorable. Seule condition, un départ très matinal (06h30) pour pouvoir rentrer plus tôt afin que Marc puisse partir au ski dans la foulée une fois revenu sur Toulouse, sacré journée !

    C’est ainsi que nous partons avec Marc, Fabrice et le fidèle et insatiable Sylvain. Dépucelage de la nouvelle remorque des Biclous pour mon Mondraker ! Hyper pratique, c’est la classe, franchement les gars vous avez assuré ! Le plan était de retrouver des locaux une fois sur place : Olivier, un ami de Fabrice et son fils Jules, chez eux à Caunan pour rouler ensemble le matin.

    Comme d’habitude sur les contreforts de la Montagne noire, la température matinale dépasse rarement les 0 degrés en cette période hivernale.. Marc se croyait déjà au ski et s’habille comme un eskimo, et enlève son attirail quelques hectomètre après.

    Avec un gros manque d’entrainement pour ma part je savais que j’allais souffrir de cette journée, et ça commence fort dès cette loooongue ascension de tout en bas jusqu’à.. tout en haut ! 750m de d+ d’un trait avant de goûter à la première descente. Avant de s’élancer un ami d’Olivier , se prénommant Jonathan nous rejoint. Travaillant dans le monde du vélo on voit dès la première descente que le gars maitrise plutôt bien son engin.

    Le grip est juste parfait ! Pas de vent, les conditions sont optimales. On reste sur la partie haute sur la matinée et les descentes s’enchainent. Malheureusement Jules abandonne suite à une casse de sa patte d’étrier de frein avant.

    Arrivée l’heure de midi, après avoir tergiversé pendant 15minutes, on décide de suivre Olivier et Jonathan pour leur dernière descentes et emprunter « les siouses » (?) . Fabrice me laisse passer pour suivre les deux fou furieux aux avant-postes. Une spéciale que je ne connaissais pas, piégeuse avec beaucoup de feuilles qui cachent des ornières assez dangereuse, et des cailloux (sympa non ?) je reste malgré tout au contact d’Olivier mais en prenant d’énorme risque… quant à Jonathan il a disparu dès les premiers mètres, ça envoi grave !

    Les deux acolytes rentre chez eux, et nous, on décide de remonter pour une dernière descente intégrale, la Locale. Par contre là, je n’ai plus de jambes, Marc me tient un peu compagnie dans ma souffrance bien qu’un peu plus véloce que moi. Je fais donc appel au Dieu trax, et Fabrice tel un ange venu du ciel nous viens en aide avec la fameuse Poussette/Tirette. Sylvain quant à lui, tel un métronome, pourrait gravir l’Everest à vélo qu’il ne s’en rendrait même pas compte, quel homme.

    C’est parti pour la grande descente, Marc passe en tête et donne un très bon rythme ! Du kiff tout le long, du flow, des petits sauts, quel régal. Tellement enthousiaste que je perd l’avant dans un virage un peu sec sur le bas, rien de grave. Sylvain n’en ayant pas eu assez, il se permet de jardiner un peu pour trouver une autre trace, qu’il n’a pas trouvé ! et nous rajoute une montée supplémentaire… dur dur, avant de se retrouver dans un bain de boue une centaine de mètres plus loin ayant pris à nouveau un mauvais chemin… !

    La sortie se termine en beauté par le popo de Sylvain à la sortie du parc à bosse, surpriiiise !!

    Une bière bien méritée nous attends chez Olivier avec au total environ 46km et +/- 1600 d+. Encore une bien belle journée en compagnie des Wild Bikers

    Baptiste

     

  • Conilhac 20/02/2022

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    9 biclous (plus ou moins) sauvages, au début, qui n’attendent qu’une chose après la St-Valentin de lundi dernier, c’est d’aller rouler loin de la maison. C’est d’autant plus bizarre que ça concerne le « best of singles » (désolé il faut comprendre l’anglais jusqu’au bout) à Conilhac près de Lézignan. Au final, l’effectif se réduit à 5, à cause du fxxxxxx COVID ou peut-être aussi car certains n’ont pas accompli leur devoir de lundi, qui sait ? Le taxi, avec la superbe nouvelle remorque, arrive chez moi vers 7h30, c’est l’inauguration du chef d’œuvre de Christophe ! Sans oublier bien sûr la valeur rajoutée indiscutable des nombreux managers (je me comprends et certains comprendront probablement).

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    Environ 1h30 plus tard, nous voilà déjà au café/chocolat/cake (quelle organisation !) en prenant la température locale (veste ou pas veste, that’s the question). Le président a l’air d’avoir froid, c’est pour cela qu’il sera devant toute la matinée. Perso, je me la coule douce dans le peloton, faute d’avoir roulé régulièrement et je connais le terrain qui est assez exigeant avec plein de singles (je me répète), beaucoup de relances et de cailloux, et où il faut toujours rester concentré (on verra plus tard pourquoi). Et pour la petite anecdote, moins on fait de sortie, plus on fait de compte-rendu apparemment… La troupe se partage en 2 759’er et 3 99’er, mais il n’est pas improbable que cette tendance s’inverse dans le futur car le testeur du jour du 759 semble conquis. Une vingtaine de kilomètres plus tard, on se presse d’arriver en haut d’une petite grimpette pour trouver un abri pour manger.

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    Dans la précipitation, le testeur du jour s’est fait une échappée belle à cause d’une gaine à l’avant qui a décidé de rester accrochée à une branche, lancée à pleine vitesse. Miraculeusement et heureusement, notre cher ami s’en sort indemne. Et nous, on pensait qu’il suivait à nouveau une de ses traces superposées dans son gps (qui ont d’ailleurs une précision très questionnable car le dénivelé du jour allait de 800 à 1200 m). En tout cas, il n’y a probablement pas de corrélation directe avec le 759, quoique ça change quand même légèrement l’angle d’attaque et l’inertie d’inclinaison, passons. Après la courte sieste digestive (beaucoup trop courte pour ceux qui n’ont plus de jambes hormis VAE), c’est reparti comme en 14. Malencontreusement, peu de temps après, le système le plus fiable du monde, selon certain connaisseur, a lâché : le Ratchet de Mavic… no comment. On démonte, on remonte, je découvre le gros avantage de ce système, en quelques secondes on sort l’ensemble cassette et roue libre, mais je me questionne sur comment un couple (rien à voir avec St Valentin pour ceux qui suivent) important, peut être transmis par un Ratchet au petit diamètre (et un ressort dont je ne vois pas trop l’utilité), je ne suis pas prêt à investir là-dedans. Du coup, retour à la voiture pour Sylvain, heureusement on n’est pas loin. Pour les autres, petit tour par le bike park local du club « la Fumade », qu’on salue au passage (même s’il n’y avait personne), avant de finir la boucle, par une petite variante de la fin, toujours évitée pour ma part et je comprends mieux pourquoi (lire : poussages), pour totaliser 40 km. Le minimum syndical est atteint en un temps record d’ailleurs. La bière est fraîche, le soleil et la remorque sont toujours là, ouf !

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  • Cahors 13/02/2022

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    Le come-back des biclous sauvages après 3 mois d'inactivité sur le blog, la saison 2022 est lancée! On avait prévu initialement d'aller à Conilhac pour une reprise en douceur typée All Mountain mais la météo va nous repousser + au Nord. L'engouement ne s'essouffle pas puisque 7 candidats répondent à l'appel pour une virée Lotoise : Marc, Fabrice, Sylvain, Philippe, OlivierD, Christophe et moi même. J'ai contacté aussi Vincent de Cahors pour étudier un parcours et nous guider sur le Mont St Cyr.

     

    A l'arrivée, la thermomètre affiche -4 degrés. Et oui les gars on est dans le Nord en plein mois de février mais vous avez raison, laissez vos chaussures d'hivers et affaires chaudes dans vos placards, vous les sortirez en juillet...Pas d'inquitude on va très vite se réchauffer dans la première montée et dans les 10 prochaines. Une découverte pour moi ce spot avec des montées sur singles bien physiques et exigeantes. Des descentes relativements courtes, variées, pas trop technique avec du flow. C'est tout ce dont j'ai besoin pour me remettre au VTT. On va pas se mentir, on s'est bien mis dans le rouge pour certains d'entre nous mais quel plaisir de rider à nouveau ensemble, une ambiance au top avec quelques tacles bien mérités. Ce sont les plus anciens qui ont donné le ton aujourd'hui et les cancres derrierres se reconnaitront...Pourtant le terrain n'est pas si papi qu'il en l'air puisque le premier enduro challenge occitanie s'y organise le 13 Mars prochain : l'Enduroc Cadurcien.

    Vincent nous a fait gouter en avant premiere à quelques spéciales, faites votre choix les voici dans l'ordre :

    la Stepi du filhot , la double marche, les sources de main Ninj’Alain, la Colombie britannique spirit , enduro Simele, dh combe de Simele, How Many turns ?, la captain Philips dh, la chaîne, la diabolique.

    A l'arrivée Vincent nous propose "une petite dernière" pour plaisanter...erreur! une 11ème histoire de ne pas rentrer trop tôt ne se refuse point sauf peut-être pour les plus raisonnables. une bonne boucle supplémentaire pour aller chercher à nouveau la savoureuse dh combe de Simele (une de mes préférées...) et le minimum syndical de dénivelé positif.

    Au final 46km 1430 D+, pas mal pour une reprise ! quelques bières, chips et Pringles pour conclure cette belle journée au bord du Lot. Rdv dimanche prochain pour manger un peu + encore du single.

    see you

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