VTT MURET

La Clape 05/11/2022

Img 20221105 105739 hdrAprès avoir d’abord projeté d’aller rouler ce samedi 5 novembre à Loudenvielle pour profiter une dernière fois du Skyval et peut-être une première fois des navettes sur les traces enduro, nous nous ravisons à contre cœur en fin de semaine devant les risques liés à la pluviométrie passée et annoncée et l’incertitude de la station sur l’ouverture des remontées à cause du vent…

Brassac ? D’après les locaux c’est boueux, plein de feuilles et il y a chasse…

Je propose donc la Clape, mais du coup l’enthousiasme est moins présent… Cela m’étonne d’ailleurs. Les Biclous auraient-ils oublié que c’est quand même un spot magnifique avec des vrais passages techniques et l’assurance de rouler au sec ? Enfin sauf quand on se prend un orage sur le coin du museau, mais il n’en était pas question d’après les prévisions météorologiques qui annonçaient grand beau.

4 Biclous néanmoins candidats : Baptiste, Benjamin, Fabrice et mézigue.

Sur la route, mes 3 compagnons du jour regardent avec envie à gauche vers le Pic de Nore et à droite vers l’Alaric histoire de vérifier s’il n’y aurait pas une autre opportunité mais les nuages sur le premier et les traces d’humidité sur le second finissent par les dissuader et nous continuons donc vers notre destination initiale.

Parking , chemin de la Couleuvre et gaz, nous montons tout droit au-dessus de la bergerie des Figuières en poussage/portage par le single qui passe au niveau de la source Saint Louis, histoire de repérer les marches que nous prendrons au retour. Puis le chemin qui traverse la Garrigue de Figuières par le sud nous met rapidement dans le bain, avec sa caillasse pas roulante pour un sou, et ses marches sympathiques que certains d’entre nous passeront à pied (quelle idée ?). Nous remontons en suite vers le parking des Auzils, pour aller chercher la descente du même nom qui aura les mêmes effets, toujours sur certains d’entre nous. Tant pis pour eux, ils ne savent pas ce qu’ils ratent !

Img 20221105 105639 hdrCe n’est pas grave, direction la Vigie en repassant par le parking des Auzils. Pause à la Vigie pour admirer la vue puis direction la descente de Vente-Farine où Fabrice va ouvrir le bal en prenant la première gamelle, sans trop de gravité. Puis nous entamons nos circonvolutions habituelles autour du secteur des Abattuts, puis vers le Planal de la Passe où nous allons rendre visite à la marche sur laquelle je m’étais mangé à l’atterrissage lors de ma dernière venue avec Jérôme et GuillaumeP en mars. Très confiant malgré cette récente expérience douloureuse, je me lance et saute la marche sans encombre malgré une réception un peu sèche qui ne semble pas satisfaire pleinement les suspensions de mon VTT.  Qu’à cela ne tienne, Fabrice, qui me filmait de face sur mon premier passage, n’est pas satisfait non plus de l’exposition en contre-jour et propose de s’allonger sous la marche pour filmer un deuxième passage par en dessous et Baptiste manifeste l’envie de me suivre pour voir la vitesse… Donc deuxième passage où je fais apparemment n’importe quoi puisque j’atterris avec le vélo un poil penché sur la droite ce qui va me permettre de déraper de l’avant, de me mettre au tas malgré une tentative de rattrapage avec l’aide plus ou moins volontaire de ma jambe droite et de finir avec la tête dans un buisson. Evidement mes premières pensées, dont je tairai ici le fond pour rester poli, vont au buisson qui m’a copieusement labouré la lèvre et la joue gauche. Il paraît qu’il y a un grand philosophe qui a dit que pour faire une sortie réussie, il fallait avoir le goût du sang dans la bouche mais bon… les philosophies, c’est comme tout, on adhère ou pas.

Baptiste, lui, m’a suivi gentiment en se réceptionnant comme une fleur… et il a le bon goût de ne pas me faire remarquer que je n’ai pas pris les protections, dont le casque intégral, alors que lui oui, et que de toute façon, il n’en a pas eu besoin, lui…

Donc je me relève, m’époussette, me nettoie la lèvre avec les lingettes antiseptiques que je me trimballe dans mon sac (allez savoir pourquoi) et nous repartons. Nouvelles circonvolutions qui nous amènent sur le secteur de La Goutine et nous tombons sur l’organisation d’un trail en haut du passage des petites gorges avec les fameuses « marmites », ce qui nous interdit d’entreprendre la montée de la mort vers le Plan Vigné, au grand désarroi de Benjamin qui s’en faisait toute une joie. Peut-être pour profiter des « marmittes », nous décidions de faire la pause déjeuner en regardant passer les 200 traileuses et traileurs, ce qui nous laissera plein d’admiration devant ces grands sportifs (ou grands malades selon les avis…). Je ne sais pas si c’est mon esprit sensible et impressionnable ou les effets de ma chute précédente, mais la vue de tous ces coureurs me fait ressentir un début de douleur au niveau du genou droit. Mais pas au pédalage, donc tout va bien.

La digestion de Benjamin semblant lui prendre plus d’énergie que prévu, nous n’empruntons pas la montée de la mort pourtant libérée et nous dirigeons vers le « mur de la mort »  dont l’appellation nous paraît maintenant un poil exagérée (jusqu’au jour où on s’en mettra une dedans…) avant de rejoindre la montée de la Vigie au milieu de laquelle nous bifurquons à gauche pour retraverser la garrigue de Figuières par le Nord et revenir vers la voiture.

La descente de la source Saint Louis se passe sur le vélo (toujours pour certains d’entre nous) est sans encombre malgré l’approche délicate et dérapante de la première marche.

Il ne nous reste plus que la DH des antennes, petit caviar de la fin que nous envoyons une première fois avec toujours autant de plaisir.

Revenus à la voiture, Benjamin décide d’y rester pour finir sa digestion alors que Baptiste, Fabrice et moi prenons le parti de remonter la route de la Couleuvre pour nous refaire une DH des antennes. J’en profite pour m’équiper des protections que j’avais laissées dans la voiture,  histoire d’aller chatouiller mon PR sur la DH. Mais mes premiers pas en dehors du vélo me font rapidement comprendre que mon genou a décidé de manifester douloureusement son profond désaccord avec mes méthodes de réception de saut. Ça promet, mais au pédalage ça va toujours, alors…

La deuxième DH des antennes me laisse un peu déçu : je suis moins fluide et perds beaucoup de temps sur le haut. Je sens bien que je ralentis Baptiste alors que j’ouvre la marche, puis nous tombons sur des piétons sur la dernière ligne droite en bas, ce qui nous fait sagement ralentir pour ne pas les effrayer.

Mais ce n’est pas grave, on peut en faire une troisième ! C’est donc reparti mais cette fois ce sera Baptiste qui passera devant. J’arrive à peu près à suivre sur le début puis décroche un pied et me fait larguer dans la partie caillasse, et je ne reverrai Baptiste qu’à la fin de la partie terre… de près d’ailleurs puisque je manque de lui rouler dessus vu qu’il s'en est mis une de l’espace juste avant la dernière compression : il est couché par terre les jambes emmêlées dans le vélo, le souffle coupé et mettra quelques minutes à avant de se relever… malgré nos tentatives d’analyses toujours fort à propos, nous ne comprendrons pas vraiment ce qu’il s’est passé sauf que Baptiste nous dit qu’il a violemment heurté une caillasse avec le casque avant d’aller se râper le reste du corps sur le côté… Nous ne ferons donc pas une quatrième DH des antennes et arrêterons là.

Nous retiendrons donc une sortie très sympa comme toujours à La Clape avec 44 km et 1200 m de D+ et des axes de progression dans notre maitrise technique du VTT. Sauf que je ne sais pas pour Baptiste qui semble encore avoir quelques douleurs une semaine après mais moi, je vais attendre un peu avant d’aller progresser vu que j’ai eu droit à un passage aux urgences dès le lendemain avec une entorse du genou droit (ligament interne) comme diagnostic et une atèle en guise de sanction. Et pas de rdv avec un spécialiste avant le 24/11…

Img 20221106 wa0004Ah si, on a gagné 20 secondes sur notre PR sur la DH des antennes et on peut faire beaucoup mieux !

See you soon (I hope).

 

La Clape

Commentaires

  • sylvain
    • 1. sylvain Le 14/11/2022
    Comment peut-on douter des valeurs intrinsèques de la Clape à la pratique du VTT ? Sacrilège. La clape fait partie de ces endroits bénis des dieux du VTT.
  • Fabrice
    • 2. Fabrice Le 13/11/2022
    Je ne sais plus pourquoi (sûrement la faute à Julien) mais on fait la grimace pour une sortie à la Clape. Et bien me voilà réconcilié et je dois dire qu'en plus c'est ma première en musculaire, verdict c'est bien technique et usant !! Et encore quelques progrès à faire dans certains passages. J'y retournerais avec plaisir pour aller chercher le soleil cet hiver. Malgré cette petite chute, tu n'as a donné une petite leçon technique Marc, autant en montée qu'en descente ! Respect !

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