Rides 2023

Julien était tellement dingue après notre dernier ride audois début décembre, il nous avait annoncé j y retournerai avant de partir dans le Var ...

Chose promise, ce sera Alaric quoiqu'il en coute ce dernier we avant les fêtes !

Météo de fou annoncée, on cherche les candidats, persuadés de battre un record sur ce ride .... mais c'était sans compter sur une improbable chute de neige qui a fait sortir certains bs en ski de rando, d'autres ayant achetés de nouveaux bike mais pas encore prêts à leur faire gouter la caillasse, d'autres encore en déplacement, .... bref le comité se réduit aux irréductibles du bureau, Marc, Julien et bibi.

J'annonce à Julien, ou l'inverse je sais plus :) qu'il faut vraiment qu'on passe le cap des 2000 à l'Alaric, on flirte avec depuis trop longtemps. Et c'est parti pour le défilé des itinéraires, des propositions, des tests, bref je crois que je suis devenu aussi dingue que lui !!! On valide enfin une trace qu'on se gardera de montrer à Marc de peur du malaise. 

Je propose de ne pas rester sur les bons conseils du Skwal et de partir tôt pour se laisser de la marge. Départ de chez Marc à 7h par -2° et un épais brouillard, on arrivera vers Carca toujours avec -2° mais un magnifique soleil. Allez on traine pas, on se gare ) la vigne, habillage express, dans la voiture pour El Presidenté, un kawa savaneux et feu.

On croise un chasseur qui nous dit être seul et qu'il n'y a pas de battue aujourd'hui. Confiants on part donc pour une première montée vers le signal. Un premier 4x4 nous double, veste orange et chiens, ça s'annonce pas si bien finalement. Et puis une horde de 4x4 va nous doubler. On en arrête un pour savoir le programme, et ça part pour chasser là où nous avions prévu notre début de programme. Il va falloir adapter. On continue la montée et on fait les plans, et on opte pour aller chercher la variante de la combe du gravier, remontée Comigne et Combe Migère  pour la matinée en espérant qu'ils finissent vers midi. 

Le rythme de la montée me donne raison sur l'horaire de départ ... nous voilà enfin au départ de la Combe et Julien en profite pour prendre la pose, pas pour les bs mais pour ses potes varois dont il affiche fièrement les couleurs ! Nous avons donc retenu de faire la variante de la Combe du gravier (la spé 5) dont je n'ai pas de souvenirs. Le départ est donc identique, 2, 3 épingles et on fonce tout droit. C'est rapide, plus caillasse que dans mes souvenirs, le flow est très bon, Marc est dans ma roue, donc j'en profite pour mettre du gaz mais apparemment un peu trop car je finis par m'en mettre une ! Ceux qui me connaissent savent que je suis incassable donc je sors des buissons et je remonte sur le bike pour finir de plus belle. Wahou quelle descente ! J'adore ! A refaire à tout prix !

On choisit donc de partir direction Comigne pour la remontée, heureusement Julien percute dessuite que je me trompe de route, et oui quand il est là je ne sors même pas le gps :)  on teste quelques variantes et on finit par se dire que la prochaine fois on prendra le GR qui passe par le village et contourne, plus long en distance mais surement plus court en temps.

On arrive au départ de Migère, je compte bien la rouler one shot relances comprises, et j'aimerai bien passer le raidar sur le bike. Marc annonce être fumé et Julien veut rouler tranquille. Je pars donc rapidement car je sais qu'il faut être dynamique sur cette piste géniale. Tout passe nickel avec la vitesse mais il en manque toujours un peu pour passer la raidar, je pousse le bike et repart de plus belle. Gros smile à l'arrivée et un excellent chrono ! 

On retourne vers la voiture en longeant l'autoroute, mais on ne s éternisera pas en bas à cause du vent et on décide d'attaquer la montée du GR à la recherche d'un coin à l'abri. Je propose de monter jusqu'à la ruine. Je ne fais pas l'unanimité mais comme je roule devant je fais ce que je veux ... nanana ... et donc on mangera à la ruine au pied du Roc Gris et finalement tout le monde apprécie le moment !

Pause terminée on repart pour une montée jusqu'au signal.

La suite du programme l'Os du jambon enchainé avec le ruisseau de la Jourre. Montée au petit train, ça commence à tirer. On décide de faire l'Os d'une traite, c'est en partie pour revivre cette piste que nous sommes là. Sans rien demander j'ouvre le bal.  Marc enchaine derrière moi et Julien ferme. Le trace est toujours aussi propre même si elle plus humide, le grip reste excellent. Et bim quel ride, quasi 6 min de run et on finit ensemble. Gros kiff ! On remonte légèrement sur la piste et on plonge sur le ruisseau de la Jourre, piste terreuse à l'image de la fin de l'os, très propre, il faut s'engager entre les arbres, du bon pilotage. Excellent run depuis tout en haut.

Marc et Julien annoncent remonter que jusqu'au Roc gris, les jambes sont fumées. Perso je me sens bien et je propose de remonter seul jusqu'au signal et de les rejoindre pour finir sur le Roc gris. Pour pimenter je propose même que si j'arrive avant eux au Roc gris, ils seront obligés de remonter jusqu'en haut pour la dernière. Vendu ! Je suis hyper confiant ! Et je pars comme un avion. Dès le premier raidar je vois mes camarades si loin. Je roule vite grisé par l'enjeu mais finalement pas à mon rythme et je vais faire une erreur de débutant, je vais me fumer. Je commence à trouver la montée longue, si bien que je choppe une crampe dans le dernier raidar avant le signal. Un vrai bleu !! Je dois faire une pause car je veux descendre le GR et je veux être sûr de pas attrapper une autre crampe dans la descente.Et là Marc m'appelle pour me dire qu'ils viennent de passer le Roc Gris et qu'ils montent jusqu'au signal, pensant que j'allais le doubler dans la montée. Ils se marrent bien quand je leur annonce que je suis encore en haut ! Bref le bon côté c'est qu'on va finir par tout faire ensemble. Encore un quart d'heure de repos pour moi, ce qui me permet de bien récupérer.

Pour le dernier ride on opte pour Fischer man enchainé avec Roc gris. Nous descendons la Fischer one shot, une première pour tous les 3, et on enchaine vers le Roc gris. Finalement à nous voir, on n'a pas l'impression qu'on a déjà 1900d+ dans les pattes. J'ai l'impression de découvrir cetre descente du Roc Gris, superbe ride ! 

Et voilà retour direct à la voiture, le soleil est très bas, il est temps d'arrêter car il fait froid.

Timing parfait, encore un gros Alaric, plus de 50 bornes et 1900d+

Merci les potos :)

Fab

 

 

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Les Biques lourdes dans L’Alaric

8h04 pile , arrivé devant le pt de deal de Gallieni ,à travers le givre double face de mon pare brise j’entraperçois la meute.
Sont présents , el présidente Marco, Vince , Julien et FabV (comme vélo/scie/rape/thor,au choix !)
-1° on charge vite les bikes et c’est tipar !
9h20 et des brouettes , déjà 6° au milieu des vignes, soleil, on enfile toutes nos couches, un kava chaud , du pépé sa vanne de chez brossard, un petit intermède pignolage sur les pressions et go go go.
200 d+ et 20 minutes plus tard on retire une couche et changement d’eau pour les poissons noyés il y a 25 minutes dans la caféine.
Bon rythme, pas de fioritures, chacun a ses objectifs pour la journée et le plus dur reste de choisir l’ordre des boucles. Fab nous a fait un tracé exhaustif, l’embarras reste le choix.
On rencontre Michel à la vigie, il se joint à nous, nous voila six.L’os du jambon sera le premier avalé, toujours aussi goûtu, du flow quelques cailloux et final caviar en sous bois pour en profiter jusqu’à la couenne ! …. la banane, deuxième
ascension dans la bonne humeur.Le soleil donne, visu exceptionnelle sur un panorama de ouf, on enquille sur la fisherman. Du cailloux, de la gravette à surfer ou plutôt à chaluter pour rester dans l’esprit. Deux épingles scélérates plus tard on se finit sur le petit bout du GR double sept.Pas de chutes, pas de bobo, pas de mécanique, quelques arrêts mais pas d’arrêtes, tout le monde est aux anges et nous entamons une nouvelle traversée vers bonne mère la vigie.
Pause méridienne au soleil, un shifumi déclenche le casse dalle et le groupe est en symbiose avec la nature …. jusqu’au passage des Boschs. Un petit pourrissage traditionnel
sur les hordes de nucléaire et la sérénité est de retour .Pipi, séance photos et c’est reparti pour un bon vieux GR77 avec « objectif lune dalle  » : par ta droite ou par ma gauche ? Le grip est bon tout le monde kiffe.
La fatigue se fait sentir pour les Master 50 mais tout le monde refait quand même vaillamment l’ascension pour aller chercher la célèbre combe du gravier.
Le haut est toujours aussi rapide et les épingles facétieuses. A ce jeu Fab me pose son porte avion en travers des épingles et j’évite de l’éperonner de justesse !...il à bien
compris et remet du gaz avec désormais un oeil dans le rétro.  Le final de la combe c’est ambiance run flat et c’est toujours aussi déroutant .
Retour vers la voiture pour remplir les gourdes , Marc ,le sage, s’arrête tandis que j’échoue de peu dans une négo de shuttle et remonte donc sur le vélo ! Cuit des cannes pour ma part mais avec un fond de motivation on va faire ce qu’on peut pour la suite.Julien dopé à la calgonite nous fais son Lucky Luke et remontera par la route. Les trois daltons que nous sommes prendrons l’infame GR dévoreur de petits poucets en 32 dents, bref on en a ch… ! In finé l’honneur est sauf pour les bagnards, le lonesome cowboy n’a pas été plus rapide que les pauvres Dalton et l’ascension se continue en famille sous un soleil déclinant.Trop entamé je finis par la dh moux que je ne connaissant pas, en compagnie de Michel, tandis que les trois jeunots partent pour désosser une fois de plus l’os du jambon , visant une dernière descente en apothéose et 1800 d+ au compteur, le grip du soir leur donnera la banane.
17h20 et des brouettes retour à 6° ,on trinque avec la petite bière fraiche qui va bien (sponsorisé par ce yanké de Vince) et on rentre tous comblé par cette belle journée de ride, dur de faire mieux !
Merci les gars , merci nos vélos, merci l’Alaric ,tout y l’était top.
Photos et vidéos , c’est pas moi qui gère ��

Paskwal

 

L'équipe du jour de gauche à droite : Fabrice, Jérôme, Julien et Marc

Vous scindez verticalement cette photo en 2 et vous obtenez partie gauche "les avions de chasse" et partie droite les "bras cassés, les jambes et tous le reste". Tout le monde garde le sourire et c'est bien là l'essentiel. 3 mois d'inactivité sans vtt pour ma part, j'hésite à 6h du mat à enfiler le maillot bleu du club, grosse flemme! quelques échanges sur WhatsApp et je finis par trouver la motiv et un autre maillot bleu! Il va nous porter bonheur, le ciel bleu azur ne nous quittera pas de la journée. Well done après quelques hésitations entre Cahors, l'Alaric ou Citou. 

 

Direction Citou pour revisiter les classiques et découvrir pour moi les nouveautés. Parking du cimetière, je me demande encore ce que je fais là...j'ai du mal mon esprit est encore ailleurs, en pleine méditation de mon voyage en Inde. Je me réveille, je me reconnecte, je m'équipe et c'est repartit comme hier. 1ère liaison vers Lespi, très vite, je vois partir 2 chevreuils Fabrice et Jérôme devant, postures bien droites sans soucis aucun chasseur à l'horizon. Et puis derrière j'interpelle Marc, non pas pour savoir pourquoi on est à la ramasse (ça fait 7 ans que l'histoire se répète) mais diable qu'avez vous encore recruté en mon absence ? Je vais exiger des contrôles anti dopage ca suffit! Bon on attaque la 1ere descente par la classique sur Lespi, mon objectif c'est de ne pas tomber. J'y parviens relativement facilement en roulant doucement, chose que mes collègues ne savent pas faire...Cette stratégie te permet de regarder le paysage c'est bien Julien! 

2ème liaison sur route au col de la Croix de Sous. Le rythme est de + en + lent, Jérôme et Fabrice en profitent pour faire la causette. Sp 2 les Souches : bien située, belle ligne qui débouche sur une belle piste liaison pour remonter au Roc de Peyremaux . Tout y est, beaux virages, pente, marches, talus, devers...il manque juste l'entretien de cette nouvelle piste. 1000 D+ au compteur je parviens tardivement avec Marc au Roc.alt 1008m.  3ème sp la flow trail, une pépite ! Un segment qu'on aimerait tant prolonger jusqu'à Albine. Mais bon l'avantage c'est que tu peux faire cette courte descente plusieurs fois. A noter j'ai trouvé un autre avantage à descendre lentement : tu aperçois moi le balisage vert, hein Marc! Vous l'avez compris pour sauver nos organismes aujourd'hui une seule Flow trail nous suffira, allons directement à la pause déjeuner je vous prie.

Capture photo de 2 sportifs haut niveau en pleine séance de méditation, une prépa mentale au-delà...Fabrice et Jérôme ne comprennent pas tout mais s'avèrent très patient.

Allons cherchez cette fameuse nouvelle sp au Cun de San Marti : validée, pépite n°2, du bon terreau identique au potager du beau père. Quelques sauts aménagés pour rajouter du ludique et du flow trail bis pour notre plus grand plaisir. Arrivé en bas , Jérôme annonce à Marc avec arrogance millimétrée: 1400 D+ mais c'est pas assez. Nous repartons en direction de Rieussec et Marc tente de se consoler " c'est déjà pas si mal, c'est même déjà beaucoup non mais! La Dh de Rieussec qui va suivre est une troisième pépite, on l'a jamais vu aussi propre! un régal. Jérôme et Fabrice sont assoiffés, ils veulent encore poursuivre, Marc capitule, je propose d'aller chercher le ruisseau de Balbonne en digestif et que Marc nous récupère sur Caunes- Minervois.

On croise un chasseur qui nous indique qu'une battue débute au dessus de Rieussec, on évitera donc ce secteur par prudence et pour mes cuissots aussi avant de dévaler le sentier de randonnée du ruisseau. C'est pas finit on remonte encore au dessus de Bibaud, c'est mignon sur ce sentier des moutons avant de finir devant le troquet du village de Caunes-Minervois. 

Au final 1700D+ et 45km, Merci à Fabrice et Jérôme pour leur patience. c'est promis on fera mieux la prochaine fois. Citou c'est toujours aussi bon et boire une mousse en terrasse un 19 novembre c'est tout aussi bon que les cerises du mois de juin non ? 

See you  

 

Cela faisait 15 jours que je ne n’avais pas roulé (depuis Conilhac) et bien plus encore que je n’avais pas fait de compte rendu. Voilà donc de quoi réparer ces deux infractions majeures au règlement des Biclous.

Pour reprendre depuis le début, c’est Fabrice (quel Saint Homme) qui, dès jeudi, propose une virée dans l’Alaric dimanche. Comme nous le savons, et pas seulement de Marseille (citation), l’Alaric c’est magnifique, fantastique, épique, enduristique… enfin que des qualificatifs plus prometteurs les uns que les autres. D’ailleurs le programme concocté par Fabrice promet aussi : une montée au signal, descente par l’os du jambon, une demi montée pour aller chercher la descente de la Combe du Gravier, une autre montée par l’autre côté pour récupérer la descente de la Combe Migère, retour à la voiture, picnic, une autre montée au signal pour aller chercher la descente du GR partie haute et une dernière demi montée au signal pour aller chercher les descentes Fischerman et DH Moux.

Et pour ce qui ne le savent pas encore, le signal c’est le sommet de l’Alaric, là où se trouve la vigie.

Oui mais voilà, nous (et plus particulièrement moi), sommes des inquiets de la météo dont les prévisions restent incertaines pour ce WE. Il faudra toute la force de persuasion de Fabrice, certes considérable, pour convaincre Ben, Ben et moi-même de l’accompagner. Je tiens à signaler que la répétition de la phrase précédente n’est pas le fruit d’une lourdeur de style mais bien le strict reflet de la réalité puisque Ben (L) a eu le bon gout de proposer à Ben (qui a déjà roulé avec nous à Saint Lary) de se joindre à nous. Ben, que nous appellerons « Le Grand Ben » par souci d’éviter toute confusion et parce qu’effectivement, il est grand.

Je vous passe les détails de notre organisation pour ne pas vous encombrer avec des informations inutiles qui ne feraient qu’alourdir le propos mais Fabrice passe chez moi à 7h00 et nous récupérons ensuite les deux Ben à Portet sur le parking d’un magasin dont nous tairons le nom pour ne pas faire de publicité à Chullanka.

Trajet sans encombre qui nous amène à Moux sous un franc soleil plein de promesses. Malgré une température d’air sec correcte de 13 °C, son homologue ressentie pique un peu plus, la faute à un vent que nous qualifierons de « soutenu » avec des rafales que nous qualifierons de « sensibles ».

Comme je suis vraiment un inquiet, et que je n’ai plus grand-chose à me mettre sous la dent côté météo puisqu’elle n’est pas moche, je m’inquiète aussi de l’état du terrain… le caillou sera-t-il humide et la terre sera-t-elle boueuse au vu des récentes précipitations ? Malgré ces menaces qui pèsent sur nous, nous débutons notre première ascension vers le signal après le traditionnel café/savane gracieusement fourni par Fabrice (quel Saint Homme vous dis-je !).

Première montée au signal : bon, niveau montées, rien de nouveau : c’est long, ça fait mal au c…., et aux jambes aussi. Arrivés au sommet, nous nous équipons à l’abri de la vigie parce que le vent souffle avec une intensité légèrement sensible et que la température ressentie s’en ressent aussi. Et quelle n’est pas notre stupéfaction quand nous constatons que la roue arrière du vélo de Fabrice continue à tourner toute seule alors que celui-ci est posé au sol… le niveau de performance de Fabrice en montée commence à s’expliquer… Il cherchera bien à se défendre en incriminant le vent mais c’est trop tard, il est démasqué ! Pas si saint que ça finalement…

Première descente : Os du jambon. Le terrain est nickel, la pluie a fait du bien, le grip reste bon et la dernière partie en sous-bois est un modèle de flow. Premier smile.

Deuxième (demi) montée où nous nous arrêtons avant le signal pour aller prendre la Combe du Gravier : deux ou trois arbres en travers dans la première partie mais le surf on the rocks est toujours là sur la partie basse : deuxième smile.

Troisième montée… bon là, on oublie le smile… après une liaison inutile en descente sur la route qui nous éloigne de notre destination, la remontée commence par des pistes bien raides qui vont durablement compromettre l’humeur de nos jambes, sauf celles de Fabrice, bien sûr, puisqu’il doit bénéficier d’une assistance électrique (voir plus haut).

Nous décidons de faire la pause repas un peu en avance par rapport au programme, au soleil et à peu près à l’abri du vent juste avant le départ de la Combe Migère. Combe toujours aussi sympa d’ailleurs, malgré ses petites relances et le fait que Fabrice et moi manquons tous deux de nous mettre au tas en perdant l’avant dans un virage (même pas le même).

Retour à la voiture par le bout de route, ce qui bizarrement ne plaira pas du tout aux jambes du Grand Ben qui manifesteront leur profond désaccord en accablant le pauvre homme de crampes. Game over pour le Grand Ben, il restera à la voiture alors que Ben, Fabrice et moi entamons une nouvelle montée complète au signal. Etrangement, je la trouve plus dure que la première, je ne sais pas pourquoi… Ce que je sais dès le départ par contre, c’est que ce sera ma dernière. Le programme de Fabrice sera donc modifié et nous laissons de coté le GR pour enchainer directement Fischerman et DH Moux.

La Fischerman : début assez cassant mais très sympa avant d’arriver au passage « je laisse le vélo aller où il veut » droit dans la pente et les graviers. Ben, qui avait mis à profit la végétation locale pourtant peu dense à cet endroit pour se ralentir lors de son précédent passage, négocie cette fois-ci parfaitement le segment sans toucher une feuille ! Par contre, il y a toujours une épingle qui nous résiste d’autant que l’approche en dévers glissant ne facilite pas la tâche…

DH de Moux : début très flow sur une trace étroite entre la végétation, un régal. Pour la suite, Fabrice nous avait briefés : « à l’intersection, il faut prendre à gauche » parce que sinon la fin n’est pas terrible. Nous prenons donc à gauche, ce qui nous vaut d’être rapidement confrontés à de la végétation que nous qualifierons de dense et à quelques séquences de poussage dans des montées bien raides qui nous laisseront un souvenir disons mitigé. La prochaine fois, nous irons à droite.

Retour voiture, petite bière et encore un bon Alaric à notre actif avec un peu plus de 50 km et entre 1700 et 1900 m de D+ suivant les sources.

Merci aux Biclous et invité du jour, c’était juste parfait.

En attendant le prochain…

Pas en avance…
2eme sortie pour moi avec les Biclous avec au programme ce dimanche : Conilhac pour une sortie AM/XC. Les forces en présence : Sylvain, Pj, Marc, Fabrice et moi même
Rdv 7h30 chez Marc… J'ouvre les yeux à 7h50, ça commence bien…
Pour info aux propriétaires d’iphone, l’alarme qui est marquée ‘en semaine’ ne sonne pas le weekeend… c’est sympa pour les grasses mat, mais pour le reste pas top. Bon faut se faire avoir 1 fois et après on ne s’y fait pas reprendre.
Donc réveil en catastrophe, coup de fil à Fab complètement dépité pour m’excuser et éventuellement prendre rdv pour les rejoindre plus tard…Finalement, ils ne sont pas partis, et proposent de passer de prendre à la maison!
Branle bas de combat, je saute dans un short, mes affaires sont prêtes de la veille quand même, j’attrappe un truc à manger, et les voilà déjà dans la cour. On charge le vélo et c’est parti! Ouf !
Un peu de chambrage pas immérité sur le trajet, et nous voici arrivés sur le parking à Conilhac dans la montée sur la route de Montbrun, forcément nous ne sommes pas les premiers…
Fabrice nous a préparé le parcours, il est chargé dans le GPS, on va se faire le massif de Conilhac de long en large.
On sort le traditionnel café / savane préparé par Fab, encore lui, et c’est parti!
On commence tranquilou par une montée sur route, histoire de s’échauffer, on rejoint rapidement une piste qui nous amène au pied des premières éoliennes, versant nord. Là, une petite sente descend sur la droite… c’est partii!!
1ere descente sympathique pour se mettre dans le bain, single et petits graviers, on continu ensuite sur du sentier à plat, sous le Plo de Maurou, avant de descendre sur un petit bout de route pour remonter. On enchaîne alors sur un single dans la forêt, plutôt plat mais très joueur à condition de faire l’effort de pédaler. On croise alors quelques traces de civilisation : un siege de Scenic (enfin j’imagine puisque Fab s’est empressé de prendre la pause).

S’ensuit une petite montée/descente du “single vigne” (la montée par le single peut être remplacée par la piste qui monte en //, ça évite de monter descendre par le même chemin..
On rentre alors dans une partie mêlant chemin en sous bois sur lit d'aiguille de pin et terrain plus sablonneux voir caillouteux, jamais très pentu mais joueur.
On se retrouve au dessus de Lezignan, sur une zone aménagée à la mode Eaunoise, on voit des traces un peu partout, des gaps par ci, des sauts par là, mais ce n’est pas notre programme du jour, nous restons concentrés sur notre trace. Enfin pas si concentrés que ça… un peu plus loin au niveau du ruisseau du Plo de Maurou on perd la trace, nous voila à pousser le vélo pour quelques minutes de hors piste… en montée pour corser un peu le tout…
On retrouve la trace et s’ensuit le passage sur les crêtes sud, avec joli panorama sur les Pyrénées et l’Alaric.

On revient ensuite sur nos pas pour continuer de découvrir ce côté du massif avant de repartir vers l’ouest pour recroiser nos éoliennes du départ et passer sur le côté occidental du parcours.
Une petite pause sandwich / geek s’impose, mine de rien on est pas loin des 800 D+.

On attaque par le côté Nord, piste puis single avant une petite descente sympathique au-dessus de Montbrun des Corbières.
On remonte par la piste, à l’est toute, avant de reprendre un single plein ouest. On remontera par le petit single qui longe la piste vers l’est, puis re demi-tour à l’ouest pour venir tranquillement sur les crêtes Sud en direction de la côte de Foncouverte, on retrouve la superbe vue sur les Pyrénées. Les sentiers sont assez étroits, j’ai les pédales qui touchent et je fini par terre plus souvent qu’à mon tour… Avec les plantes locales c’est un régal… gratte gratte gratte…

Petite pause photo et on reprend la balade en suivant Sylvain qui prend le lead. Les singles s'enchaînent à nouveau, à descendre et à monter… parfois à pied.
Chemin faisant, on se retrouve au-dessus de la voiture. Fab insiste pour faire une dernière petite piste qu’il a repérée sur les cartes, mais on ne trouve pas le départ.
Suivez moi ! Clame Sylvain, je sais où c’est ton truc !
On le suit en laissant de côté le plan de Fab… Mais c’est sans compter sur la détermination de ce dernier :
Faites comme vous voulez, mais moi je vais trouver cette satanée trace !
Sylvain, Marc et PJ continuent vers la voiture, pour ma part j’accompagne le Fab dans sa quête. Je le sens bien son truc quand même… Retour quelques dizaines de mètres en arrière, check du GPS, et Bingo!! on trouve l’entrée du chemin, à côté d’un bosquet, on est passé une première fois sans rien voir… signe que cette trace ne s’offre pas au premier venu
On a bien fait d’insister, joli single Enduro répondant au nom de “Spécial de la Roque”, c’est une trace plutôt sauvage, technique et sympathique qui nous ramène quelques dizaines de mètres au-dessus de la voiture. Un dernier effort pour remonter quelques mètres sur la piste avant de bifurquer à gauche pour le dernier single de la journée.
On retrouve tout le monde à la voiture, pas mécontent d’avoir insisté pour cette dernière.
L’heure est venue de recharger la remorque, et de décapsuler les bières avant de reprendre la route du retour.. Encore une belle journée avec l’équipe des Biclous Sauvage pour un bilan de 57km / 1200 D+ (1400 selon la police).

Jérome

Après un ride XC/AM à Conilhac, il était temps de reprendre les bonnes habitudes avec un petit ride Enduro. En pourvoyeur de trace improvisé en l'absence de Julien, je propose de se refaire la trace faite la veille du confinement en 2021, à savoir départ de Roquefère, petite boucle sur Cubservies, puis direction Pic de Nore, retour par Mountserra, Montredon puis le Roc d'en Galière. 

Au départ de cette sortie Benjamin fraichement revenu de 3 jours de Santa Coloma, et Marc qui finalement déclinera à cause de la crève ... puis PJ qui se décidera à la dernière minute ayant finalement obtenu suffisamment de pipo poins pour nous rejoindre !

On bénéficie du changement d'heure donc on profite pour partir pas trop tard, et on arrive à Roquefere avant 9h. Je propose pas mal d'alternative pour ce ride car je sais que la montée route de Roquefère jusqu'au Pic est très longue. Donc l'idée c'est de faire la première boucle de Cubservies, puis monter directement aux éoliennes pour réduire la partie route et faire une liaison Roquefere / Pradelles en voiture pour la dernière boucle du Pic.

C'est parti pour une montée vers Cubservies, l idée est de biffurquer avant le village pour récupérer au plus tôt le début de la dh des ardoises. Nous ferons une partie de la montée avec des locaux de Mas cabardes. Après un petit cours d'histoire sur les vestiges locaux, nous attaquons la descentes. Particularité, le sol est jonché d'ardoises, qui font de la musique lorsqu'on roule dessus. Belle entrée en matière !

Retour à Roquefere pour attaquer la montée route. L'option choisie nous fait prendre le bitume sur 9kms pour 550 de D+, ca devrait passer crême. Mais bon ça va s'avérer plus difficile que prévu, la montée est longue et pas forcémént ludique. A retravailler ! On biffurque enfin sur une piste vers les éoliennes et desuite le cadre est beaucoup plus sympa. On en profite pour faire la pause repas et faire sécher nos fringues qui sont bien rincés de notre effort à la montée. La reprise se fait sur single en sous bois sur un tapis d'aiguilles de pins , du velours et un flow d'enfer. Puis changement de décor, on attaque la descente de Mountserra qui est courte mais bien cassante. Une liaison par un passage raviné moins fun pour rejoindre la piste. Un peu de liaison montante pour rejoindre le départ de la descente de Montredon qui va nous ramener sur Labastide Esparbareinque. Certainement la meilleure de la journée. La descente est longue, avec beaucoup de flow en sous bois, de la pente par endroit. Ca manque un peu d'entretien mais ca ne nous pénalisera pas trop. Le smile sur les visages à l'arrivée !On attaque une liaison assez courte de Labastide pour rejoindre le départ de la dh du Roc d'en Galière. J en garde une très bon souvenir. Et ce sera toujours aussi bon. Vrai descente au style méditerranéen de la montagne noire. Malheureusement un bus de randonneurs va nous couper un peu le flow mais rien de dramatique. Un peu de relance pour finir de plonger sur Roquefère. 

Retour à la voiture, il est 14h30, on a le smile et surtout on est motivé pour aller voir le Pic de Nore. On charge les bike et on fonce sur Pradelles en voiture. Pj et Benjamin valident le choix du matin car la liaison route aurait vraiment été très longue. Arrivés sur Pradelles, j'en profite pour faire le malin en garant la remorque dans un mouchoir de poche, ... et c'est parti pour un montée de 6kms et 450D+, on décide de monter jusqu'au Pic car c'est une première pour Ben. La coupure lui a scié un peu les jambes et la reprise est compliquée. Pj va alors se lancer dans une mission motivation, un vrai one man show ! Il ira même jusqu'à galoper après Ben en mode tour de France :)  ... la montée passe du coup plus vite et on arrive enfin au sommet. Comme d'habitude ca caille ! Donc on ne s'éternise pas. On prends en premier la dh du pic qui est en bien meilleur état que d'habitude, puis arrivés à la route on va enchainer avec la dh secrete. Le début est très rapide et flow, je navigue à vue mais la piste reste bien lisible et ludique. De beaux virages type MX, quelques sauts, c'est fun ! Puis arrive la première difficulté, après un joli gap, plus de trace ! On arrive à reprendre la ligne un peu plus haut, et c'est reparti. Mais pas pour très longtemps car on va de nouveau perdre de vue la trace. On jardine et on finit par retrouver la ligne. Pj prend les commande et on finira nickel jusqu'en bas. J'aurai du le laisser ouvrir !

Ca n'altère pas le kiff de mes potos du jours, ils ont bien profité de ce spot et on finit à la voiture pleinement satisfaits de ce ride. On va rencontrer les jeunes locaux avec leur Dh qui se font des navettes avec une remorque de base. On passe pour des darons quand ils voient la notre :)

Super ride enduro encore dans cette valeur sûre, vivement le prochain ...

Merci à Benjamin et Pj pour cette journée au top !

Fab

L’été quoi de mieux pour organiser le we biclous annuel ! C’est donc tranquille sous le chant des cigales que je lance le tant attendu whatsapp … et après concertation présidentielle ce sera pour le we du 07/08 octobre et la destination sera Ainsa afin de satisfaire la plupart d’entre nous. Il reste donc le format à définir. D’autres destinations ont été étudiées, Tremp, Millau, Santa Coloma, mais nous retiendrons Ainsa qui coche beaucoup de cases.

Baptiste et Benjamin à leur habitude dégainent les premiers. Vince les suit de près,en proposant même de partir plus longtemps, et ca me chauffe ! Ensuite Sylvain, puis PJ, GuillaumeP, GuillaumeF, Arnaud, ca s’annonce bien tout ça :)

Puis vient la valse des refus,  mais 10 candidats reste un très bon groupe, mais malheureusement les abandons vont pleuvoir, Julien, PJ, Arnaud, Sylvain, et Vince.

C’est donc à 6 que nous partiront Marc, Baptiste, Benjamin, GuillaumeF, GuillaumeP et bibi.

Je ne m'attarde pas volontairement sur les détails des annulations mais je retiendrais celle de mon poto Vince, que j'aurai souhaité vraiment avoir avec nous ce we. Les choses en ont décidé autrement mais c'est grace à lui que  l'histoire de ce séjour commence !

Donc c'est à 3 que nous démarrons cette aventure, Baptiste, Benjamin et ma pomme, et c'est sur les conseils de Vince que nous attaquerons ce séjour par une superbe rando locale, La Pena Montanessa, une rando physique mais tellement magnifique et exigente. Nous arrivons sur Ainsa vers 11h pour récupérer notre logement et filer vers le départ de cette pépite. Le trajet reste atypique avec son lot de périple et nous arrivons enfin au parking du départ. On est quasi seuls ! On s'équipe, on se charge en eau car il fait encore très chaud en ce mois d'octobre, et surtout on s'équipe chacun de batons qui vont s'avérer très importants pour la suite. Et c'est parti ! Le départ grimpe bien à l'ombre mais dans les sous bois et rapidement nous allons obtenir une vue dégagée et réaliser que ca ne va pas être simple. En effet la montagne s'apparente à une paroi verticale donc très compliquée à gravir. Vince m'avait prévenu que nous allons devoir garder le rythme, donc j'impregne la cadence afin de rester dans les temps. Nous allons devoir multiplier les pauses mais le rythme reste bon. Et nous découvrons au fur et à mesure la beauté de cette montagne ! Les découverte de falaises abruptes, des bouquetins prêts à en découdre, ... c'est au bout d'un gros effort que nous atteignons le sommet et là c'est l'effet Wahou instantanné !!! Un panoramique 360 de folie !! Un appel à Vince pour valider l'effort ! Quel kiff !! c'est l'heure de la descente et c'est là qu'on valide de suite le choix des batons ! J'ai l'impression de me faire une descente freeride de ski dans les éboulis !!  La suite s avera splendide mais tellement physique ! On terminera la boucle a sec de flotte, les genou en vrac mais le smile unanime :) Thks Vince pour ce spot !

De retour à Ainsa on s'arrete au bar pour une pinthe locale bien méritée !

La soirée sera dans la lignée de la journée et de ce début de we extra, ... allez les bleus !!!!

Une bonne nuit et on retrouve la suite des bs, Marc et les Guillaume pour un ride de fou ! et en l'absence de Ju, j'hérite de la responsabilité des traces également ! Que de responsabilités ! D'habitude je gère uniquemet l'intendance ... mais je m'améliore ! J1 60 bornes et 1800D+ au programme validés avec Julien. 

9h30 on décolle, température élevée, équipe fatiguée, je sens que l'objectif risque d'être optimiste ... et le départ ne me rassure pas car le GPS de PJ fait des siennes ! Mais bon Ben a assuré le coup et me passe le sien. Le premiers kms  émerveillent les bs mais les inquiétent au niveau physique. Et oui Ainsa c'est du vrai All Mountain, mais il faut dire qu'aujourd'hui en musculaire on est des extra terrestres ! On profite quand même du paysage, des rencontres et qq photos.

La première boucle nous raméne à Ainsa pour ensuite aller vers Boltana pour un gros programme. Les corps et les esprits sont usés et je sens la suite du parcours compliquée et c'est un évenement improptu qui va changer la donne: Marc casse son dérailleur !! Le retour à Ainsa se fera en mode tractage et pour nous remercier Marc va nous proposer de nous faire une navette sur Boltana. Validée à l'unanimté!!! Seulement après calcul GuillaumeP annonce que la montée à 6 est impossible en voiture mais c'est sans compter sur le shuttle du club !

Marc nous monte et nous apprécions vraiment le trajet ... Et c'est parti pour le départ pour la descente ews. Un peu de liaison et c'est parti pour un run de folie. On est chauds avec Baptiste et on arrose ! mais ma roue arriere va me lacher 200m avant le final ! Grrr! Super ride tout de même ;) Il est déjà tard et la motivation retombe au vue de l'horaire ... c'est l'heure de rentrer au bercail.

Douche, apéro et surtout dernière compet DH de la saison au Mont Saint Anne, et on savoure vraiment !

21h30 c'est l'heure d'aller au retso; et profiter des tapas locaux !! Le Pied ...

7h30 réveil ...

3eme journée, on part pour un aute secteur, 1300D+ et 35 kms au programme. Je sens que les organismes sont fatigués mais les riders sont motivés  même si les jambes tirent un peu. Marc a trouvé un dérailleur tout neuf (thks Ben). On attaque par une première boucle assez courte avec une montée soft par la route. La descente est typique d'Ainsa dans les roches millefeuilles grises, un régal de flow même si c'est court. Tout le monde a le smile ! Allez c'est parti pour la 2ème boucle qui elle s'avère beaucoup plus longue. Le début de la montée se fait par la route mais on basculera vite sur piste puis sur single. Et nous retrouvons les difficultés techniques rencontrées la veille, à savoir des bon coup de cul technique, voir trialisant, et surtout éprouvant pour les organismes. A mon habitude je souhaite prendre les devants mais j'ai encore du travail dans ces singles.

Bref à un premier intermédiare j'en profite pour checker la trace et je me rends compte qu'on pédale beaucoup pour peu de D- et j'ai peur de perdre la motivations des potos. Je propose donc avec l'aide de GuillaumeF d'adapter un peu la trace pour aller chercher du D-. Guillaume qui connait le secteur propose d'aller chercher une spéciale ews. Validé à l'unanimité ! la liaison est rapide. Le début de la spéciale est flow et comme toutes les spéciales ici ça commence par une grosse relance ! Allez ce coup ci la pente est dans le bon sens mais bien cassante. On met du rythme avec Baptiste. La fin sera plus lisse, plus flow et plus rapide ! Pour la suite on va chercher une spéciale dans les terres grises. Quel décor ! Ces terres avec en fond la Pena Montanessa ! Séance selfie obligée ! On en profite pour faire la pause picnic dans ce cadre magique. Fin de pause on reprend le ride, pour finir cette spéciale. Pour la suite nous allons chercher une nouvelle boucle faite pr Julien et Sylvain, nous essayons de trouver la liaison la plus facile mais à Ainsa qunad c'est plat sur la carte ça monte quand même !! Bref nous rejoingnons tranquillement le départ de cette spéciale. On s'équipe mais devinez quoi ! Le début de la spéciale est en fait une grosse relance. Je mets du gaz mais je sens que ça ne suis pas vraiment donc j'en profitepour pousser un peu plus, mais à force de jouer avec le relief, je vais être ni par un faux relevé rocailleux qui va attraper ma roue avant à pleine vitesse et me jeter assez violement au sol ! Je suis en jet, ça pique ... mais je me relève fiça car j'ai peur de faire rentrer dedans en sortie de virage ... Baptiste et Marc arrivent et je peux enfin crier ma douleur !! Manière d'exorciser un peu ! Bref tout semble fonctionner c'est que de la carosserie, donc je redresse le cintre, ajuste le casque et le masque et feu ! J'enchaine la deuxième partie sans réfléchir. Pourtant la suite est bien cassante ! Et nous finissons sur un flow d'enfer avec un enchainement de relevés bien shapés. On arrive dans un petit village. Ben qui était jaloux de ma cascade en profite pour mettre la sienne :) heureusement pas de bobos non plus ! La vie dans le village semble inexistante mais il nous faut de l'eau et on trouve un robinet en plein milieu de village. Potable ou non potable !? On tente le coup. On repars par un long travers pour récupérer une autre descente conuue dans les terres grises, le même début que tout l'heure avant le repas mais la fin différente. On continue par une montée route pour aller chercher la dernière boucle qui passe elle aussi dans des terres grises, un parcours très all mountain mais tellement ludique.

Voilà nous revenons par le lit de rivière puis la route direction Ainsa. Petit arêt au pumptrack local où GuillaumeF va nous montrer tout son talent ! Puis c'est au tour de GuillaumeP de tester, et il va vite y prendre gout le bougre !

Allez retour à l'appart, apéro rapide douche et chargement car Marc et les Guillaume rentrent sur Muret ! On est bien ko mais j'ai en tête le menu de la veille et sur la carte on avait droit à kg de boeuf ou d'agneau!. Petit sondage et c'est validé en 2s ! direction resto après la douche. On valide l'agneau et on ne va pas le regretter ! Un régal ! Retour le ventre plein près à dormir. On se réserve le choix du programme du dernier jour après le réveil. Dodo pour tout le monde...

4ème jour, les organismes sont usés et Baptiste et Ben ne semblent pas très chauds pour un parcours AM ce matin. Je propose donc de revenir en France pour se chauffer sur des classiques d'enduro. Direction Ens pour certe une montée à la pédale mais une longue descente sans relance. Arrivés à Saint Lary on croise 3 espagnols des enduromies d'Aran bike park. Ils nous proposent de faire des navettes avec leur camion et notre remorque. On se voit contraint de refuser. Trop envie de rider ! Une montée bien raide pour aller chercher Schistaule. On fait la pause picnic avant le portail mais on file assez vite vers le départ tant qu'il nous reste un semblant de jambes. Enfin au départ, on s'élance, Baptiste dans ma roue, on veut mettre du rythme mais surtout ne pas s'en mettre une. Quel kiff cette piste, une fois de plus on laisse éclater notre joie sur le bike. Ca défile ! Excellent chrono à l'arrivée. Ben quant à lui a mis beaucoup plus de retenue. Il est fumé !! On redescends vers la voiture. La suite du programme c'est aller leur faire découvrir la Blacksheep à Avanjan. Mais Ben décline et nous propose une navette ! ah belle opportunité et je décide de modifier le programme et allons chercher une Kern à Val Louron. Le col d'Azet en voiture c'est top ! Une fois là haut je propose à Ben et Baptiste d'aller rapidement découvrir le parc xc de la forêt de Lapade. Un petit dual avec Baptiste , une passerelle suspendue, ils apprécient la visite. Allez place aux choses sérieuses, je vends bien la Kern à Baptiste, une piste taillée pour lui. Petite photo et on s'élance.

On rencontre 3 shappeurs du Sival qui tentent de remmetre à neuf ce super spot. Thks les gars ! On enchaine ce run , je sens que je suis moins rapide que la dernière fois mais la fatigue est là donc on reste raisonnables. Bon run ! Baptiste kiffe ! Il est définitivement conçu pour l'enduro :)

Voilà on se retrouve avec Ben sur le parking du Skyval, le spot est désert ! Une bière pour fêter ce we magique et retour à la triste réalité ...

Tks les BS pour ce we , les présents et les absents à qui nous avons beaucoup pensé. Ce n'est que partie remise !

Fab

Ah nostalgie quand tu nous tiens ! Voilà maintenant quelques mois que nous ne nous sommes pas fait un bon gros ride enduro en couple avec Julien. Le dernier date du mois de mars à Verdun.

J'ai gonflé mon compteur congés cette année exclusivement pour ces rides improvisés en semaine. Julien me débauche en me proposant une sortie enduro musculaire en reprenant une trace de Fred, un pote qui roule souvent là bas en elec, à savoir aller se chercher la Blacksheep, puis enchainer la remontée au dessus d'Avajan pour récupérer la Dolmens. Un beau programme surtout que cette semaine le thermomètre s'affole avec des pics à plus de 45°!!

On décide donc de partir très tôt pour tenter de profiter de la fraicheur matinale. On arrive à Loudenvielle vers 8h00. Solos sur le parking, on peut admirer la fin de la DH  et son nouveau saut qui parait court mais fait pas moins de 12m !C'est parti pour une première longue montée sur route direction Cazaux pour aller chercher donc le départ de la Blacksheep. C'est finalement plutot roulant au début, on tchare ça passe vite, puis les pourcentages commencent à augmenter à l'approche de Cazaux. On contourne le village vers les antennes que nous avons en visuel depuis le début pour enfin arriver au niveau du banc que j'avais bien vendu ! Et oui j'avais eu l'occasion de m'y reposer et admirer la vue avec Sylvain lors d'une précédente sortie (et oui il faut suivre !!). On tombe sur un local qui profite également du calme et du cadre ce matin. 

Dernier petit effort et on arrive au départ ... le cadre est splendide et j'ai vendu la suite, julien est impatient !

On se lance dans ce run magique, je sais qu'il y a pas mal de passages engagés mais j ai le mérite de la connaitre pour l'avoir déjà faite. On essaye de mettre un peu de rythme, Julien prend le temps d'apprécier ce cadre de fou et surtout ce shape magnifique en pleine pente dans une forêt superbe. Premier petit bloquage pour moi qui me fait poser le pied mais je remonte vite sur le bike. De la pente, du devers, des épingles, ... et hop de nouveau un pied à terre, mais on enchaine. Quelle piste ! On arrive sur la partie bleue qui est commune à la noire et la bleue de San Cristo mais j'avais prévenu Julien que c'était du bleu vif car même si la vitesse augmente ça reste très technique. Nous voilà arrivés à Avanjan, et bim le traditionnel smile qu'on aura tant eu cette année ...

On débrieffe cette descente et le verdict est unanime... quel kiff !!

Allez c'est reparti pour remonter et ce coup ci la montée va être longue. Et un débat s'installe: est ce qu'on monte comme Fred jusqu'à la prairie et on coupe pour rejoindre Dolmens vers la moitié ou est ce qu'on fait une montée intégrale qui s'annonce très raide sur la deuxième partie mais pour aller chercher le vrai départ de Dolmens? De mon côté j'ai du mal à envisager de faire que la moitié mais la chaleur commence à plomber et cette montée use. Bref je sens que Julien temporise pour garder des forces, ca sent bon je le sens bien. On arrive enfin à la section intermédiaire et Julien sent bien que j'ai envie d'y aller donc il valide ce choix et on continue de monter. Ca pique, la pente devient vraiment raide, le chemin moins propre, un passage plus pentu lui fait poser pied à terre mais il ne lache pas l'affaire. On arrive sur un plateau dégagé, verdoyant, où on peut admirer tout Saint Lary, les granges, le départ de l'enduro de Guchen qu'on a fait quelques jours auparavant. Les Pyrénées c'est quand même le top !

Je pense que nous ne sommes pas loin mais il faut encore monter et on va profiter des sentiers biens défoncés par les vaches, et on pose encore un peu pied à terre. Ca y est on commence à apercevoir les rochers annonçant le départ de Dolmens, Nabias et Playstrou. Nous y voilà enfin, complétement rincés !

On prend le temps de récupérer, faire sécher nos maillots trempés de sueur, manger une barre, et après une vingtaine de minutes on se rééquipe et c'est parti. J'ouvre encore même si celle ci je ne la connais pas, et j'avoue y aller avec une certaine apréhension car Julien m'a bien décrit les difficultés à venir. Il a eu l'occasion de la faire 1 mois plus tôt avec Pj et Ben lors d'une session navettes. Le départ est pentu mais très shapé voir même flow donc ça me régale. On arrive à un premier intermédiaire, la piste remonte un peu. Julien m'annonce qu'à partir de là ca va commencer à se corser. Je pars, la piste en effet est plus sauvage, plus resserrée, j arrive sur une première marche, suivie d'une deuxième, j'y vais tranquille mais ça passe bien. Et puis j'apperçois 2 épingles serrées bien dans la pente et je ne vois pas bien la suite. La première passe mais pas la deuxième. Et c'est là que la galère va commencer pour moi ! Derrière l'épingle une marche. Je ne vois pas comment c'est et je bloque. Je suis obligé de passer à pied mais c'est tellement pentu que c'est une purge. Heureusement que Julien n'a pas pris sa go pro j'aurai eu honte ! Je lui dis que la marche est roulante, juste une cassure au milieu mais ça doit passer, il se lance et passe easy ! Mais la suite est du même niveau et j'enchaine bloquage sur bloquage. Je bouillonne intérieurement car j 'avais passé ce cap et me voilà de nouveau en train de douter ... grrr ! Julien m'encourage et la dernière partie plus roulante passera toute seule. On arrive à Genos, direction le lac pour un picnic et une trempette bien méritée. Je suis frustré ! Tant d'efforts pour caler. Je n'ai que ça en tête. La baignade nous fait un bien fou, on se pose à l'ombre, il y a du monde et là Julien a l'idée du jour en proposant d'aller chercher des coca ! Du frais et du sucre exactement ce qu'il nous fallait. Allez on passe à autre chose, et on commence à se dire en plaisantant quon pourrait se faire un petit col pour aller se chercher une dernière descente. En temps normal ça serait resté une plaisanterie, mais quand on est que tous les 2 on sait pertinament que c'est fort probable que ça se réalise. Julien me dit franchement la Kern elle est top, il faudrait vraiment que tu la roules, tu vas adorer ! Et ben voilà, c'est reparti !!

On se rhabille encore et on attaque la route du col d'Azet direction Val louron, un panneau nous annonce la couleur ...

Mais on ne va pas se laisser impressionner. Je me dis qu'en blablatant ça va passer crème de nouveau. Mais bon ce coup ci c'est différent, ca roule beaucoup sur ce col, les voitures nous obligent à rouler en file indienne. Je roule devant, je parle mais j'ai pas de réponse. Mince Julien décroche. Je l'attends. Je sens que c'est dur la reprise. Je ralentis la cadence, discute, mais à nouveau ça décroche ! La montée va vraiment être une purge pour mon poto ! Et finalement je me sentais bien mais j'arrive à Val Louron avec une belle crampe  que je vais galérer à faire passer. Quelle équipe :) Julien me dit que le stade  xc est juste au dessus, je lui dis donc de me montrer ça. Le pb du xc c'est que ça monte plus que ça descend donc il faut se le gagner. Le début est constiué de plusieurs single bien repérés avec des beaux panneaux et puis on rentre dans la forêt de Lapade et là c'est Magique ! Quel cadre ! On va donc monter tranquilement, j'en prends plein les yeux, je vais chercher une passserelle suspendue, c'est super ludique. On continue de monter, on a par moment du mal à comprendre comment ca se roule mais c'est tellement beau qu'on fait comme on le sent. Allez on se fait un petit dual avec quelques bosses, puis on refait la passerelle, quelques passages techniques, et on revient tranquillement vers le départ.

Ca mérite vraiment d'être roulé !

On va s'arrêter au bar de Val Louron car avec cette chaleur on en est déjà à plus de 6L de flotte et on est encore à sec ! Le gérant va nous régaler en nous faisant le plein avec de l'eau fraiche et des glaçons ! Thankssss

On revient vers le départ de la piste Kern. 

Julien me débrieffe, me dit que ça n'a rien à voir avec Dolmens et m'annonce que c'est tailler sur mesure pour moi. Attention à bien suivre les panneaux car elle s'entrecroise avec Tourtère et à l'intermédiaire, petit passage engagé qu'il faut bien prendre sur la droite. Me voilà bien brieffé ...

Feu, je veux vraiment me faire un run comme j'aime et surtout passer la frustration de Dolmens. C'est très propre et bien shapé tout en gardant un côté naturel. C'est sec mais ça se roule vite. Je mets du rythme, Julien m'avait annoncé y aller plus tranquille donc je ne cherche pas à l'attendre et j'opte pour le run complet. Les intersections sont visibles donc je ne tergiverse pas. J arrive enfin à la fameuse intersection de piste et en effet on sent bien que ça engage derrière, je me rappelle des conseils de Julien, à droite, je vois 2 départs donc je prends bien celui de droite. Euh raté ! c'est pas la piste et je me retrouve en contrebas. Je remonte donc mon vélo en poussant sur la piste et c'est reparti. La fin est flow et rapide. Me voilà en bas. J 'attends Julien, je me dis que j'ai bien roulé car il n'arrive pas, puis je m'inquiète mais le voilà enfin, au ralenti,aie je sens qu'il ya un problème ... bilan une belle chute, un bel impact sur le casque et surtout son levier de frein avant cassé.

Heureusement pas trop de bobos ! 

Voilà on rentre doucement vers le parking du Skyval, les préparatifs de la CDM battent leur plein. 

2 binouzes au skybar, on se sent à la maison, on est cuits mais tellement contents et surtout fiers. Et oui 40kms, 2070m D+ à quasi 40° à la pédale avec au programme 2 pistes noires et une rouge de niveau EWS. Merci mon poto, j'adore tellement ces moments !

Fab

Profitant de ma seule semaine de vacances d’été, je me précipite sur WhatsApp pour annoncer mes dispos en ce mercredi 30 Aout 2023 pour une sortie Navette enduro côté Val Louron.
Ni une, ni deux, l’homme aux 300 jours de congés prénommé Fabrice, suivi par l’homme aux 299 jours de congés prénommé Benjamin, posent leur jour et se montrent disponibles pour cette sortie.
Météo pas mauvaise et plus fraiche que les semaines précédentes. Un petit tour sur Trailow, navette dispo, on réserve, tout semble s’aligner.
Sauf que mercredi 30 Aout c’était les débuts de la préparation de la coupe du monde à Loudenvielle, et on sentait le coup venir que certaines pistes allaient être fermées et que ça risquait d’entacher notre belle journée.
Après quelques prises de contact par Fab, il s’avère que la navette ne tournera pas à cause de la coupe du monde !! Oupsss, plan B ? Bien sûr c’est pas ça qui va nous arrêter.
Fab nous propose deux destinations de choix dont j’entends parler depuis mon entrée au club : Ens et Fabian.
Le problème c’est que mes cuisses n’ont pas touché un vélo depuis 2 mois et qu’une sortie pédale en montagne pour une reprise, c’est pas l’idéal ! Pour pouvoir profiter encore plus, Fab propose donc un combo inédit chez les Biclous Sauvages : la RandoCarEnduro, c’est à dire un zeste de randonnée à pied, un soupçon de voiture et une bonne lichette d’enduro.Nous voilà donc arrivés à Fabian. Malgré le MUR qui pique d’entrée et qu’on est obligé de faire à pied (d’où la randonnée), la montée est assez courte. Quelle surprise de découvrir ce spot si bien entretenu !
Première spé, la Goupil (bleue) pour prendre nos marques et évaluer l’humidité du terrain. Piste Flow, rapide et un peu shapée avec quelques virages relevés, légèrement glissant mais sympa ! On arrive vite en bas malgré tout
.
Deuxième spé, la Classic (rouge), qui se révèle bien plus enduro que Goupil. Beau sentier dans une forêt avec un début plus flow et une fin plus technique parsemée de quelques racines, un pur kiff, quel plaisir de retrouver les sensations et le pilotage de l’enduro ! Le sourire est au rdv.
Fab, pensant que nous en avions eu assez rentre à la voiture alors que Benjamin et Moi n’attendions que de faire la dernière spéciale ! Il a pas fallu insister longtemps pour le convaincre.
Troisième spé, la TNM Trail, une bonne noire enduro comme on aime, un peu de technique, un peu de pente, quelques épingles, des racines (mouillées….) TOP ! Nous n’avons pas regretté notre dernière ascension
Il est l’heure de manger au bord de la rivière avec un léger soleil qui remplace la petite bruine du matin.

Next ? Liaison vers le spot d’Ens ! Comment ? En voiture bien sûr :)
On se gare un peu plus haut à Sailhan pour gagner quelques mètres de D+. J’entend parler de cette fameuse montée depuis longtemps, alors j’aborde l’ascension avec un peu d’appréhension.
Effectivement, passé la fromagerie, c’est à nouveau un MUR auquel nous faisons face. Nous croisons des moutons gardés par un Patou sans trop faire les malins. C’est après un moment sur un beau sentier luxuriant que nous arrivons au départ de Schistaule, une spé classée rouge qui dès les premiers mètres me met un sourire que je n’ai pas quitté jusqu’en bas. Une spéciale magique qui réunit tout ce dont l’enduro à de mieux à offrir, un pur régal, ma favorite de cette sortie.
Mais maintenant qu’on est en bas il faut se retaper la méga montée de la mort… et là.. soudain.. Benjamin étant cuit de fatigue, se propose de nous monter en voiture !! Des étoiles dans les yeux, nous pédalons (quand même un peu) jusqu’à la spé O’Brot, une noire. Un cran au dessus sur certaines parties techniques qui étaient malheureusement un peu humide notamment sur les rochers. Néanmoins nous passons quasiment partout avec Fab. Une belle découverte, sauvage et naturelle qui mérite d’être roulée à nouveau.
Bon, on va quand même pas s’arrêter là ? À y être autant poncer les deux spots jusqu’au bout !! On remonte une dernière fois grâce à Benji et on va chercher la dernière spé de la journée, la Classic, pour finir sur du flow, tranquille pour pas prendre de risques…
Tranquille ?? Tu parles !! on se met un run de l’espace à la cale avec Fabrice !!! Un flow et une vitesse de dingue, au plus ça descendait au plus on envoyait, les piétons se jetaient dans le fossé pour nous laisser passer !! Franchement une pure régalade pour finir la journée en beauté !

Pas moins de 50 bornes pour 2400m D+ !

Bien sûr la traditionnelle pinte à Saint Lary ne s’est pas faite prier.Deux magnifiques spots de découverts pour ma part, mention spéciale pour Ens et Schistaule C'est un endroit qui mériterait d’être roulé plus souvent !!
Merci à mes acolytes du jour pour une journée de ride au top, comme d’habitude ;)

Baptiste

La planète enduro est définitivement une petite famille où les riders se cotoient. Du top pilote mondial au petit amateur local, le tout dans une ambiance géniale !!

Et c'est dans cet esprit que Fred, rider rencontré il y a plus d'1 an sur notre spot local, me propose une journée navette enduro privative sur Loudenvielle et Val louron. Et autant dire que c'est pile dans la continuité de mon été très actif. Il faut être 8 pour cette journée, et après quelques rebondissements que je ne vais pas détailler, nous arrivrons à être 8 riders surmotivés : Fred quasi local de l'étape, Geoffrey et son rise, Steph, Arnaud et Thomas pilotes chevronés, Bryan un hollandais qui fait un road trip européen, et enfin Marc qui me rejoint sur cette journée.

Rdv fixé sur le parking du skyval pour un départ navette à 9h. On arrive tôt avec Marc, les autres riders just in time ! Notre navette est bien là, et son chauffeur qui nous rappelle que la réforme de Manu n'a pas que du bon ! Bref nous bricolons un peu sur le premier chargement des bikes mais c'est le temps de se rôder. 

C'est parti pour une premiere montée sur le secteur de Val Louron, et sur les conseils de Fred nous attaquons par Nabias pour s'échauffer, qui était tout même présente à l'EWS.  Nous motivons notre chauffeur pour approcher le plus possible du départ, c'est laborieux mais ça nous permet de ne pas nous mettre un gros pédalage d'entrée. Petit selfie au niveau du dolmen qui sert de départ à la piste du même nom, mais aussi Nabias et Playstrou. Steph est chaud, il ouvre et j'enchaine dans sa roue, du moins j'essaye car ca part vite et je sens de suite que le rythme de ride va être élevé, et ca me plait ! C'est la première fois que je fais ce run et j'avoue qu'il n'est pas très engagé mais permet de rouler vite et surtout de bien se mettre dans le bain. Steph s'arrete pour filmer et pour ma part j'enchaine, car j'adore ces runs longs. On arrive à Genos quasi tous en même temps, ca sent le bon groupe. On rejoint la place où notre chauffeur est censé nous attendre mais personne ... on se demande s'il a bien compris mais finit par arriver 15min plus tard.

Pour le 2eme run nous remontons à nouveau côté Val louron, je propose d'aller chercher Courtalet et enchainer avec Kern, mais pour ca il faut pédaler (500m D+) et le groupe n'est pas forcément très chaud, donc on ira directement chercher Kern. Ce coup ci c'est Arnaud qui ouvre, suivi de Steph et j'enquille derrière. Marc préfère rester sagement derrière, il a encore besoin de se mettre dans le bain selon lui ! Celle la je la connais car je l'avais ridée 2 semaines avant avec Julien. Ca descend à nouveau très bien, Steph s 'arrete au niveau d'un saut pour voir si ça passe, mais je continue mon run. Un peu plus loin Arnaud fait également une pause, et je continue encore. Je sens que ça pousse derrière moi, mais tant que ça ne klaxonne pas je roule. Ca va vite, j avoue que je ride un cran au dessus par rapport à la derrière fois et la vitesse aide à franchir pas mal de passages. On arrive rapidement à la fin du run et j'ai la surprise de voir que c'est Bryan et son gros spe elec qui me colle depuis un moment. Il est facile le bougre ! En discutant je vais apprendre qu'il a arrêté le motocross au niveau nationnal depuis moins de 2 ans. Je comprends mieux !Allez un peu de logistique et ce coup ci direction Cazaux pour aller chercher la pépite Blacksheep. Une première pour Marc ! Il se demande vraiment à quoi s'attendre car le groupe annonce que le niveau va grimper d'un coup. Geoffrey nous annonce d'ailleurs qu'il fera la bleue de San Cristo, mais le phénomène de groupe va le ramener à la raison et il fera également la Black sheep. Pour ma part ça sera la 3eme fois, et je dis à Fred que je n'arrive pas à franchir 2 passages. Il se propose de me coacher en me suivant. Arnaud ouvre, suivi de Thomas ce coup ci et je pars à nouveau 3eme suivi donc de Fred. Et pour changer ça part fort ... Je suis le rythme imposé par Arnaud et Thomas et finalement je vais enchainer les 2 fameux passages sans trop me poser de question. Comme quoi l'effet groupe c'est génial. Et c'est parti pour un full run et pourquoi pas aller chercher un chrono réference. J enchaine bien la partie bleue finale mais mon pneu arrière va me lacher 100m avant la fin. Pas très grave. Tout le monde arrive avec un smile communicatif. On rejoint le skyval pour le break de midi et pour que notre chauffeur puisse faire également sa pause. On en profite pour faire un peu de méca, se rafraichir, manger, et surtout admirer les riders qui se chauffent sur le saut final de la coupe du monde de DH. Autant dire que ça envoie, il faut en avoir dans le cuissard .

La pause terminée, on remonte côté Val Louron car Loudenvielle on a pu le rincer cet été, alors autant profiter du secteur pur enduro. On annonce qu'il faut faire Dolmens dans la journée. On remonte donc au départ de cette piste mais dans l'optique de faire un combo Playstrou et une piste secrète. Au vu du tracé Arnaud propose de faire le début de Dolmens qui reste très roulant. Avantt de replonger dans la partie technique, nous biffurquons sur Playstrou en jardinant un peu. Le tracé présente peu d'intérêt, c'est large et pas très propre. Marc crève ! On s'organise rapidement et on fait une réparation express mode F1. C'est reparti mais pas en descendant, mais en enquillant une montée très raide pied à terre, sauf les élecs. La montée va être plus longue que prévue et entame les organismes sur la digestion. Malgré la difficulté ca ne râle pas, au contraire ... Top ambiance ! On arrive au départ d'un sentier de trail, très propre, en devers montant les premiers mètres et puis c'est la piste avec un flow génial qui s'ouvre à nous. Ce coup ci j'ouvre et j'avoue me faire surprendre plusieurs fois, car les virages sont serrés et surtout c'est de suite le vide ! Le cadre est magique et arrivé dans un virage, un promontoir ouvre une vue superbe sur le lac de Genos. On arrive a nouveau sur la place de Genos. Fred propose d'aller se refaire Blacksheep car la fatigue se fait sentir et la motivation pour aller faire Dolmens n'est pas vraiment là. On remonte donc sur Cazaux à l'unanimité. Une partie du groupe se chauffe pour un chrono. Ca part donc très vite, surement trop vite et je sens que je fais quelques erreurs de trajectoires jusqu'à m'en mettre une petite, ou une belle au vue de la réaction de Thomas mais pas de bobo. Donc ca repart de suite. Mais je me dis quand même que le jet c'est une peu limite sur ce genre de piste. On est 2 à rider en jet ce jour. Fred et moi. La suite du run déroule très vite et on arrive en bas à plusieurs riders, Marc arrive quelques temps après en nous disant qu il était tombé également, puis Fred aussi. Mais Fred et Geoffrey n'arrivent pas. On commence à s'inquiéter, puis nous voyons Fred arriver avec du sang partout sur le visage. Il a chuté une 2eme fois et pris son cintre dans la machoire. Résultat mal à la machoire et levres en sang. Petit vent de panique mais il peut bouger la machoire donc ca nous rassure, quant à ses lèvres ca saigne bien ! Franchement la prochaine fois ce sera casque intégral c'est sûr !

 On avait commencer à planifier la suite du ride mais ca refroidit tou le groupe et on décide de couper là.

Retour au skybar pour feter ce ride de fou autour d'une bière, Fred gère bien son saignement, ca semble aller. On refait le match, I love this Game :)

A refaire dès que possible.

Merci Fred pour cette journée, merci les riders pour votre bonne humeur, c'était un vrai kiff !!

Au final Fred finira aux urgences à Toulouse pour 6 points de suture ... avant ses vacances !!

Après plusieurs été à entendre parler de Bike Park au sein des Biclous, je me lance enfin pour découvrir l'univers du DH. Mon premier Bike Park sera donc celui de Vallnord à La Massana, pour une journée ride et découverte.
Départ de Muret à 6h15 avec Marc (toujours nommé le président en 1er), Fabrice, Julien, Baptiste, Sylvain, Guillaume F et moi-même.
L'arrivée se fera juste avant 9h, pile poil pour l'ouverture. On sent bien les habitués, le timing et l'organisation au top. Le temps est aussi de la partie avec un beau ciel bleu et un léger vent frais.
Avant même la première descente, mon impression est plutôt bonne... même très bonne car en plus de ce paysage de montagne, ça pu le VTT à plein nez. Des boutiques de vélo partout, des affiches Commencal tous les 3 mètres et une station super bien équipée. A ce moment-là, je me dis que si je ne me ramasse pas à la première descente, ça va être une bonne journée.

A Vallnord il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux. Il faut juste aimer le dénivelé négatif. Des pistes vertes à noires, certaines enduro plus naturelles, d'autres très bien travaillées avec de superbes virages relevés et plus ou moins de sauts. Ça va du saut de lapin pour les débutants au gros saut avec des doubles, des tables, des gaps, des drops. On peut s'éclater en mode découverte ou alors s'envoyer comme un sauvage en mode "Travis Pastrana".

Je ne vais pas faire un résumé de toutes les spéciales de la journée car pour être honnête je ne me souviens pas de tous les noms. Je sais juste que tout monde a pris un max de plaisir à rouler ici. Le seul bémol sera que la DH World Cup était fermée. Dommage... Moi qui voulais apprendre à sauter.

Fin de la session par une bonne pinte au bar Commencal. C'est le moment de résumer cette première expérience et d'en tirer quelques enseignements :
- Les spéciales sont longues et la prise de vitesse plus importante que sur des descentes d'enduro donc avoir un gros VTT et la condition physique pour un max de plaisir, ça aide.
- Éviter de se mettre en dernier, surtout derrière un troupeau de sangliers qui envoie de la poussière
- Ne pas s'arrêter au milieu de la piste au risque de se faire aboyer dessus (testé)
- Lâcher les freins (non testé)
- Avoir un(e) conjoint(e) conciliant(e) pour l'horaire du retour qui se fera cette fois-ci à 22h

Pour conclure, je commence vraiment à aimer le format des sorties descentes (enduro ou Bike Park) sans avoir à pédaler. Je me demande si je ne vais pas remplacer mes pédales par des cales pieds.
Merci aux Biclous présents pour cette belle journée de ride et pour les autres, n'hésitez plus pour essayer. Une journée en Bike Park c'est l'éclate !!!

PS : les vidéos sont là : Bike Park Vallnord 06/08/2023

Sortie combo mais késako ? Une combinaison entre du gros all mountain et du bike Park, un concept novateur dont je ne sais vraiment dire qui en est le géniteur entre Monsieur Plus et Super Secrétaire ! L’idée de base est d’exploiter au maximum le temps imparti à l’activité vélo par les dames de ces messieurs. En vrai, ils font bien ce qu’ils veulent, c’est juste histoire de se justifier lorsqu’ils sont pressés de rentrer car Monsieur Plus n’est jamais en reste pour allonger la sortie. Le surnom n’est pas usurpé. Après cette petite introduction en forme insidieuse de médisance, attaquons enfin le CR de cette sortie combo. Il faut savoir que j’ai été désigné volontaire d’office pour le CR car je n’ai pas mis pied à terre sur la plus raide grimpette du jour. Maintenant ce sont les biclous les plus méritants qui font le sale boulot. Président il faut réagir . J’ai quand même prévenu Fabrice que s’il me demande d’écrire le CR, le risque de dérapage pour parler de tout autre chose est plus que réel alors je vais essayer de me concentrer et de ne pas me disperser dans les méandres de mes pensées vagabondes.

Donc au départ, 6 biclous : Le Président, le Secrétaire, Benjamin, moi-même, un forfait (Monsieur Plus n’ayant pas réussi à se lever, je ne me souviens plus de la raison officielle) + deux invités que je ne connaissais pas, Olivier rider émérite qui sévit à Eaunes avec Fabrice et Benjamin un ami de Benjamin. Benjamin fait 1m96 pour 95 kg de muscles, ses pédales font drôlement la gueule quand il sort le vélo. Arrivés vers 08h15, nous nous préparons pour une montée sur Ens soit 500 m de D+ par la route, à peine de quoi faire monter le palpitant au-delà de 100. Je profite donc de cette petite séance détente pour abreuver notre chef de compliments ce qui aurait dû le motiver à monter plus vite que moi. Raté! Il a préféré en jouir pleinement en y prenant manifestement plaisir. Il va falloir revoir ma technique. Il faut que je revienne sur un événement important concernant notre chef. Au plein gré de son insu, il a décidé de se couper la barbichette qu’il cajolait depuis presque un an . Il était presque arrivé au bout du chemin de méditation et aurait pu attaquer les sessions de lévitation ce qui aurait dû lui permettre de se lancer sur le saut de l’ours dégagé de toute force gravitationnelle, ce qui , reconnaissez le, eu été un gros avantage. Bon eh bien raté homme trop pressé !
Arrivée à Ens, je préfère descendre par la piste la plus « cool » avec Benjamin l’ami de Benjamin (vous suivez ?) qui découvre son nouveau vélo. Les autres préférant une piste plus engagée à la hauteur de leur talent. Tout le monde arrive sain et sauf en bas et manifestement satisfait de ce premier run. On a pris du retard sur le timing de Fabrice et c’est plutôt vers 11h00 que nous arrivons au bike Park. Pour ceux qui ont pris le téléphérique, discussion animée autour du mot "contondant". Marc nous explique par l’exemple. Si tu tombes à vélo, que tu prends le cadre sur le pif alors on peut dire que c’est un objet contondant qui t’a blessé. Si tu prends les dents de la K7 sur le pif alors ce n’est pas contondant. Nous voilà un peu plus instruit.

Nous attaquons les rotations avec sérénité, les runs s’enchaînent et chacun semble y trouver son compte . J’en profite pour tenter le (petit) saut du parcours des passerelles qui finalement ne me pose pas plus de problème que ça ( la chance du débutant).

Vers 14h00, on fera notre pause repas à l’ombre évidement car la température commence à sérieusement grimper. Après un repas léger du genre pâté fromage ( y a pas encore le rouge mais on n’en est pas loin) c’est toujours un peu difficile de repartir mais on enchaine quelques pistes avant de se préparer pour l’after, le grand événement de la soirée dénommé « les granges ». Connaissant le penchant de mes acolytes pour aller chercher les chemins les plus empierrés, torturés & pentus (en plus clair les plus pourris), j’ai une sourde inquiétude concernant ce que je vais rencontrer et je me prépare à faire comme Lucky Luke soit poser le pied au sol plus vite que mon ombre. Avant de découvrir le bourbier que nous allons devoir affronter; il nous faut d’abord remonter sur une crête ( 200 à 250 de D+) qu’il faudra longer pour atteindre les « granges » lieu de départ du merdier, euh du sentier de descente. Petit aparté sur la remontée sur piste qui n’avait rien de transcendant mais qui a fait poser le pied à mes accompagnateurs du jour . Honnêtement, elle passait crème à la condition d’avoir le bon développement. Pour mémoire c’est seulement en 1937 que le dérailleur a été autorisé au tour de France car considéré comme de la triche auparavant. Eh bien en 2023 les biclous ont le même raisonnement sur le plateau de 28, c’est soit de la triche soit la honte. Je n’ai pas l’impression de tricher et n’ai aucune honte à utiliser mon plateau de 28 qui m’apporte bien plus d’avantages que d’inconvénients. II est vrai que dans les magazines le plateau de 30 est déjà à considérer avec un peu de mépris quant au 28 ce serait un ineptie.

Arrivée sur la crête. Le paysage change et offre une perspective grandiose sur les environs, une vrai ambiance montagne comme j’aime. La crête est relativement longue mais jamais ennuyeuse et je la parcours en me régalant de chaque cm. On jardine un peu pour arriver « aux granges » mais l’environnement est tellement sympa que ça n’a aucune importance.

Une fois « aux granges », nous attaquons la descente que je redoute un peu mais dès les premiers mètres, je ressens une impression agréable et très positive. Nous croisons un piéton qui nous indique que ça tourne fort et que c’est raide mais bizarrement cela ne m’inquiète pas. Le chemin me semble parfait même si quelques passages sont un cran au-dessus de mes capacités techniques. Il est situé en pleine forêt avec plein de belles épingles que je m’applique à essayer de passer le plus de possible sur le vélo. Je cale pour les plus serrées et les plus raides mais cela m’entame pas mon enthousiasme tellement l’endroit m’inspire. Pour ne rien gâcher, il est long, ça m’en finit jamais, une très très belle découverte. Merci à Fabrice pour nous avoir emmener sur cette belle piste qu’il aurait vraiment été dommage de rater. Il y a des parcours inspirants. Celui-là en est un pour moi. Donc vous l’aurait compris un très belle journée de vélo de montagne en belle compagnie . A refaire quand vous voulez.
Ah j’allais oublié, on a fini la journée chez Monsieur Luquet père où l’on a beaucoup appris sur la culture intensive du haricot vert en sirotant majoritairement un breuvage houblonné, important le haricot vert pour garder la ligne n’est-ce pas Président !?

Et voilà un bon ride ride de semaine qui fait le plein !! Julien tire le premier: Qui sera dispo pour un bike park vendredi ? L'idée a germé au retour de Valnord. GuillaumeF chaud, pour ma part j'ai prévu des congés spécialement pour ça. Marc pas dispo, mais les échanges continus sur Whatsapp vont avoir raison de sa volonté et bim de 4. Un invité de choix, Olivier à qui je propose de se joindre à nous, viendra compléter la Team !

Et voilà c'est donc à 5 riders sur motivés que nous décollons de Muret. Bon ça c'est pour mettre du piment car la motivation n'est pas si folle ! En effet avec Julien nous avons fait une proposition un peu spéciale à savoir pédaler une journée de bike park ! Et oui encore une bonne idéee trouvée sur strava. Julien a en tête de faire les Granges de Grascoueou depuis notre sortie à Ens, et je découvre une liaison possible de la piste de la Corniche. 

Marc et Guillaume renoncent, Olivier quant à lui est motivé par l'idée de découvrir une nouvelle trace enduro, malgré une main douloureuse suite à une chute aux Gets cet été. Donc nous montons nous garer au Pla d'adet afin d'avoir la logistique à disposition que ce soit pour les sandwich, le matos, ... 

Comme d'hab timing parfait, forfaits en main nous arrivons au plateau vers 9h30 pour une ouverture à 10h, ce qui nous laisse largement le temps de nous préparer et déjeuner.

Allez c'est parti pour une superbe journée, soleil, pas un nuage, une bonne team, je la sens bien celle là !

Pour la première on part sur Easy Rider afin que mes co rider découvrent le nouveau shape, que j'ai déjà pu apprécier lors de mon ride solo du 14 juillet. Tracé validé, tout le monde aime ce nouveau flow plus joueur. Ensuite on enchaine la woodstock basse pour commencer à prendre un peu de hauteur sur les tables. On enchaine sur All In et j avais prévenu les bs du jour que notre invité passait les gaps que nous redoutons tant, à savoir le saut de la passerelle et "le fameux saut de l'Ours". Olivier montre la voie pour la passerelle mais fait impasse sur l'Ours, sa main lui fait trop mal ... les futurs candidats observent la prise d'élan mais pas plus pour l'instant ...

On enchainera ensuite les différents combo habituels, pour ma part je multiplie vipere razorback que j'affectionne vraiment, et Olivier quant lui continue d'enchainer les passerelles mais ce ne sera pas le jour pour les bs ... la prochaine fois !

Nous allons maintenant tester la nouvelle version de la Full mountain qui elle aussi a fait peau neuve. Une version nettoyée et surtout allongée dans la pente sur la partie basse. Le flow est vraiment bon, ne lachez pas l'affaire la "Team No Mazout" il faut continuer jusqu au ts et ca sera parfait :)

Julien va rencontrer qq pb de crevaisons et va faire impasse sur 1 ou 2 runs si bien qu'il est prêt à ne pas manger et tenter une descente enduro supplémentaire. Mais après quelques recherches il abandonnera l'idée. 

La pause s'impose et on profite d'un peu d'ombre proche de la voiture pour casser la dalle.

Et c'est reparti, on enchaine dans un rythme infernal, je me demande qui peut mettre ce rythme .....

On enchaine de plus en plus vite mais certainement trop vite et c'est la chute ... je perds l'avant dans un relvé de la woodstock et je vais gouter la caillasse ! Mais bon Papaillou m'a appris à me relever, et je ne réfléchis pas vraiment.

Le temps passe vite et nous savons que la derniere montée est vers 15h50, on joue avec la montre pour profiter un max, et autant dire que l'avant dernier run se fait à mach2 !

Ca y est derniere montée. On se sépare en 2 groupes. Guillaume et Marc en charge de redescendre la voiture et nous récupérer à Guchen, et Julien, Olivier et bibi lancés à l'assaut des crêtes et la fameuse descente"Super Enduro Guchen". On profite de la pente descendante de la piste "corniche" pour rouler à un bon rythme car Guillaume nous rappelle qu'il doit impérativement être rentré pour 19h ! On ne traine pas mais la pente va rapidement s'inverser, tant qu'on fnit a pied ! Mais bon on arrive tout de même très rapidement sur la crête.

S'en suit un long cheminement sur le GR bien défoncé jusqu'aux granges de Grascoueou. Julien et Olivier souffrent des secousses mais tiennent bon. Une fois aux granges , nous devons biffurquer en direction de Guchen, mais la montée pour passer cette petite crête va s'avérer physique et surtout bien technique.

Nous arrivons enfin dans la zone de sous bois, nous cherchons la piste et nous finisson par la trouver, mais malheureusement ca grimpe encore. L'horloge tourne ! Donc on ne fléchit pas et on arrive enfin au départ de cette descente, cotée noire et on comprend vite dès les premiers metres pourquoi ! Olivier en profite pour nous donner une petite leçon de pilotage à coup de nose turn, freinage technique, franchissement, ... ca fait plaisir à voir :)

La suite de la descente sera heureusement plus flow et rapide malgré un devers bien prononcé. On arrive finalement sur Guchen pour rejoindre Marc et Guillaume autour d'une bonne bière bien méritée !!

Journée de ride au top, mix bike park & enduro perfect !

Encore nos plates excuses à la femme de Guillaume, notre passion nous fait dépasser les bornes par moment ! 

Vivement la prochaine pour aller cette fois ci la DH des Granges ...

Fab

 

Benjamin, Baptiste et Julien pour m’accompagner pour cette première sortie de l’année à Loudenvielle (enfin pour nous parce qu’il y en a d’autres qui ont déjà eu la chance de tester).

Après avoir très furtivement évoqué la possibilité de faire appel à une navette, ce sera finalement une journée bike park classique à base de télécabine Skyvall et de télésiège Privilège.

Pour bien se chauffer, on commence par une Candy partie haute. Toujours aussi sympa cette Candy, zéro difficulté technique (c’est une verte) mais des gros relevés super shapés qui incitent à la prise de vitesse. Pourtant la reprise de contact est timide, j’ai l’impression de redécouvrir la piste et de rouler deux fois moins vite que l’année dernière.

On enchaine sur la Magic Line et là aussi, j’ai du mal à retrouver mes marques. Pas de grosses difficultés non plus mais quand on veut accélérer le rythme, on a vite fait de commettre des erreurs et la piste a clairement vieilli et semble n’avoir fait l’objet d’aucun travaux d’entretien. Bref ces premières descentes nous laissent dubitatifs…

L’Intégrale côté Agudes étant fermée jusqu’au 25 juillet (grrrr…), on reste sur le TS Privilège et on repart sur une Candy, en version full cette fois-ci. Sur le haut ça va mieux, je retrouve un peu de vitesse. La liaison médiane est toujours là, avec ses relances et son passage sur piste : bon, on n’a pas le choix de toute façon… et la Candy basse… Ah la Candy basse, toujours aussi ludique avec ses relevés monstrueux et ses petits sauts, le tout dans un cadre idyllique. Et c’est clairement la piste qui a le moins souffert. En ce qui me concerne ça reste ma préférée.

And now, la DH World Cup… Bon alors la cabane de départ sous l’altiport, c’est très mignon mais après comment dire… Un début pas trop dans la pente avec quelques doubles que je sauterai peut-être un jour (ou pas) et puis on rejoint et on suit la Skyvall avant qu’elle ne plonge vers Loudenvielle. Précisons que la Skyvall trace de magnifiques lacets sous le télécabine du même nom, et que les dits lacets sont déjà bien dans la pente. Ben la DH, elle coupe tout ça tout droit la plupart du temps sur un terrain en dévers et défoncé. Ce n’est pas de mon niveau et je n’y prends pas de plaisir. La nouvelle passerelle qui enjambe la route n’y changera rien.

Repas traditionnel au Skybar pendant la pause méridienne des remontées et puis c’est reparti pour une après-midi à base de Magic Line et de Candy. Julien m’ayant un petit peu chauffé le midi pour que je fasse un temps sur la CANDY LINE (c'est-à-dire la Candy haute et basse de tout en haut à tout en bas sur Strava), je me lance en mode chrono. Malgré quelques moutons, chèvres et autres vététistes moins pressés que moi, je parviens en bas avec un temps que nous découvrirons en fin de journée et que je qualifierais d’honorable. Malheureusement la conformité du chrono sera bien vite remise en cause par un vacancier sans doute jaloux de n’avoir pu se joindre à nous et dont l’oisiveté passagère lui aura laissé le temps de se plonger dans l’analyse poussée des données stravaiennes… bon, tant pis, on recommencera sans les moutons.

La fin de journée approchant, et sous l’impulsion de Julien, nous nous dirigeons vers la Sixpack que nous enchainerons avec la spéciale enduro Goutaou (sympa) avant de finir la journée par une dernière Candy Line basse, bien sûr.

Une excellente journée donc et même si le spot ne nous laisse pas une impression générale aussi enchanteresse que l’année dernière, la bonne humeur des Biclous emporte tout.

Après 1 semaine dans les Gorges du Tarn dans l'Aveyron, à boire du rosé, me voilà direction les Gorges de l'Aveyron dans le Tarn… pas facile à comprendre (surtout pour les Belges).
Mes collègues du jour sont Sylvain et Benjamin, que je remercie d’avoir proposé cette sortie, car je croyais tous les biclous en vacances ou au bikepark.
Moins dur que ma dernière sortie « biclous » à Lastours (pas difficile), qui date de fin Mai, mais un remake de ma sortie de mi-Avril à Bruniquel avec Christophe et Sylvain, cette fois-ci pas boueuse et sous le soleil (qui fait plus chaud que prévu).
La deuxième montée est toujours là et aussi dure, je suis allé un peu plus loin que la dernière fois, donc le compromis « rosé-pignon 42-fourche optimisée-pneu arrière neuf » est meilleur que « un peu plus en forme-pignon 36-fourche non optimisée-pneu usé ». Par contre, il est évident que pour aller au bout de cette montée, il faut une forme olympique.
Les 4 autres montées, était un peu moins dure, sauf la dernière variante poussage pour trouver une descente en plus, mais suffisamment pour bien casser les jambes à tout le monde, donc on n’a pas rajouté de variantes à la fin, donc il y en a qui ont pu aller roupiller au cinéma en rentrant…
Heureusement que les belles descentes ont permis de valider le compromis actuel.

Une envie de changer mes habitudes du ride du weekend ou des Bike Park. Un petit appel à la communauté Biclous Sauvages est lancé pour aller à Loudenvielle tester la navette de Bike and Trail ce jeudi.
Entre les gens déjà partis en vacances et ceux qui ont un vrai travail, nous sommes trois motivés ou plutôt disponibles ;), PJ , Julien et moi-même.
Le RDV est pris chez notre cher président afin de récupérer la remorque, vélos chargés et nous voilà en route en direction de Val de Louron.

Arrivés sur le parking au pied de Skyvall, comment commencer une journée vélo sans notre petit déjeuner/café habituel. 10h pétante, la navette nous attend. Une petite surprise pour commencer cette journée, nous sommes 11 VTTistes pour seulement 10 places sur la remorque. Nous entamons une discussion avec nos amis Espagnols du jour. Une partie de chifoumi plus tard, c’est un vélo espagnol qui ira
dans le coffre de notre navette.

Arrivés au hameau de Belle Sayette, nous attaquons notre première descente de cette belle journée.
En route sur la Kern, piste rouge pour se mettre en jambes, qui navigue en sous bois entre racines et sapins tout en s’enlaçant avec une autre rouge, la Tourtère. On roule sur un terrain très sec mais
qui par moment laisse apparaitre de belles surfaces bien humides. On arrive tous les trois en bas, contents, mais ce n’est pas le feu sur nos visages.

Allez, que cela ne tienne, on remonte vers le col d’Azet pour changer de spot. L’idée cette fois est d’aller faire la spéciale nommée Nabias. Mais avant ça, nous avons un peu de pédalage qui nous attend. Une vingtaine de minutes pour certains, beaucoup moins pour d’autres... La descente se fait en deux temps. Une première partie à découvert, à flanc de montagne avant de plonger en forêt. Du flow, de la pente que du régal. Un petit passage un peu technique à noter quand même au milieu. On coupe une piste à 4x4 avant de littéralement plonger dans la pente avec un bon virage sur la gauche. Nous voilà tous les trois en bas avec un grand sourire sur nos visages.

Vite, vite... il est midi et il faut se dépêcher pour attraper la dernière navette de la matinée. Chose faite nous voilà dans le camion pour remonter au col d’Azet. Même point de départ que la descente
précédente, mais ce coup-ci nous allons sur un autre versant pour faire le combo Courtalets + Tourtère. Nous avons le temps, la prochaine navette ne part qu’à 14h. Grave erreur... L’approche est longue, dure. Du pédalage pour les plus costauds d’entre nous et du poussage pour les autres. Les 100m de D+ avalés en environ 40mn, nous pouvons commencer la descente. La première partie est à découvert et sans grand intérêt. Ce n’est que mon point de vue ou alors ce sont les 100m de poussage qui parlent. On jardine un peu en seconde partie avant de diviser malheureusement le groupe en deux. Arrivés en bas avec Julien, pas de PJ qui a préféré s’amuser sur le terrain de XC. Ou à moins qu’il n’ait pas trouvé la sortie du parc. Crosseux un jour...;)

Julien est chaud, il décide de renoncer au sandwich + bière fraîche au Skybar pour aller tester la bleue Playstrou. PJ et moi-même restons en bas pour se reposer un peu.

La bière bien digérée, il est temps de remonter sur ce vélo pour aller tester LA piste, La Dolmens. Piste noire du secteur, souvent utilisée pour les EWS. Nous sommes tous les trois bien motivés pour en découdre avec cette légende locale. Allez c’est parti, on se lance, virage à gauche suivi d’un droit dans la pente, puis un virage à droite suivi droit dans la pente, etc, etc. Je ne vous fais pas de dessin, vous avez compris l’idée de cette piste. Mais quel régal. Du bonheur à l’état pur.Et la dernière étape sera la même que la première. Quoi de mieux pour finir une belle journée VTT.
Le feeling est bien meilleur pour nous trois.

Une très belle journée de VTT en montagne. Vivement l’édition 2.....

Benjamin

 

 

 

La saison bike park 2023 est bien lancée avec déja 2 bike park réalisés tout début juillet. Julien très motivé pour continuer sur cette dynamique propose une sortie en semaine. Pour ma part je me suis réservé quelques jours pour des rides hors we. Marc quant à lui qui lit ses whatsapp maximum une fois par jour à cause d'une surcharge de travail digne d'un président, se dit qu'il y en a marre de bosser pendant que son gouvernement se la coule douce, donc c'est le craquage, il pose sa journée ! Guillaume se joint à nous jusqu'à ce qu'il trouve rien de mieux que de faire un peu de skate pour consolider son poignet ! 

Donc ce sera à 3 que nous partirons ce jeudi matin. La destination va varier entre Val Louron pour une séance enduro navette, Bike Park Saint Lary pour aller titiller l'Ours ou Bike Park Lourdes que nous n'avons pas fait depuis longtemps.

La météo décidera pour nous car c'est pourri partout mais un peu moins à Lourdes grâce à notre côté pieu ...

Arrivés sur place notre choix semble bon car en effet il ne pleut pas, mais en plus ca n'a pas l'air mouillé non plus, ni menacant, bref pari gagnant !

Nous prenons nos forfaits, avec Julien nous gardons un bon souvenir du repas au resto et au vu de l'ardoise du jour "Daube au Porc noir de Bigorre" pas d'hésitation (ça fait 10 balles le plat du jour) 

Allez on s'équipe pour rdv à 10h pour la première montée.

Pour comprendre comment fonctionne les rotations à Lourdes c'est simple: 1ère montée 10h, dernière 18h. Rotation toutes les 20 minutes assurées par 2 michelines. La montée dure 11 minutes, le débarquement environ 3 minutes donc 6 minutes pour descendre ... ca c'est en mode World Cup ! Donc vous l'aurez compris nous ferons des rotations toutes les 40 minutes.

10h00 1ère montée. Qq riders et des randonneurs. Arrivés au sommet, on décide d'attaquer gentiment avec la bleue. On se sent intimidés car le spot est moins ouvert qu'un bike park classique de montagne, on plonge donc vers l'inconnu. Le shape est différent. Ca s'enchaine plus vite, les sauts sont assez longs pas forcément évident à anticiper. Bref c'est la mise en jambe

10h40 2ème montée. On choisit de refaire une bleue pour finir la mise en jambe et mieux appréhender le tracé. En effet c'est pas encore ça mais c'est nettement mieux. D'ailleurs j'en profite pour tester la dureté du sol !

11h20 3ème montée. A nouveau une bleue. Bon ce coup ci c'est vraiment pas mal. Ca saute et surtout la vitesse est bonne.

12h00 4ème montée. Il est temps d'aller voir la rouge. Le départ est nettement plus enduro. Du caillou, plus de pente, moins de shape, on rejoint un bout de bleu avec plus de vitesse, c'est plus sympa pour les sauts, et on enchaine sur une ligne de sauts bien trop gros pour nous, pour finir sur une zone rapide mais qui tabasse.

12h40 5ème montée. L'heure tourne et on choisit de faire la pause au resto car il ferme à 14h et ca sera trop juste pour une autre rotation. On arrive fiers avec nos tickets repas, on commande une bonne bière et 3 plats du jour avec la salive au creux des lèvres ... mais premier couac de la journée le serveur annonce qu'il y a eu plus de monde que prévu et plus de porc noir de bigorre ... ouin ouin ouin !!! Julien et Marc pris d'un cas de bonne conscience se rabattent sur une salade, pour ma part j'ai moins de scrupule et me prends une bonne Lentillade. La digestion s'annonce compliquée mais qu'est ce que c'est bon !

On attaque donc la reprise par une bleue histoire de ne pas trop secouer tout ça.

14h00 6ème montée. La météo est toujours bonne et il commence même à faire très chaud. Julien annonce qu'il faudra quand même faire la noire dans la journée. On se dit qu'on n'arrive déjà pas à passer les sauts de la rouge, alors la noire ... Bref arrivés en haut je prends les choses en main et m'engage sur la noire. Bien Marc et Julien me suivent. Je passe le pierrier plutot pas mal, mais me rappelle du franchissement compliqué que je n'avais pas passé la première fois. J'arrive dans la zone fatidique, tente de bien ouvrir mon virage mais je n'arrive pas à engager ... grrr ! Marc qui me suit, bute également ! Ca me rassure. Julien qui cloture nous donne une petite leçon en passant ça et en nous disant " mais y a rien là !!!" On enchaine la suite la noire. C'est plutot enduro, de la pente du devers, mais surtout des sauts de l'espace, et des lignes pas très franches. Une grosse marche en fin de sous bois manque même de nous surprendre. Bon c'est fait, on peut revenir sur des pistes à notre niveau.

14h40 7ème montée.On recommence le combo rouge/bleu qui nous semble être le meilleur. Malheureusement je vais avoir une crevaison qui va nous retarder et décaler d'une demi rotation.

15h40 8ème montée. On se fait une piste bleue pour valider mon montage. Ca passe crême !

16h20 9ème montée. A nouveau un combo rouge/bleu toujours plus vite, Marc essaie même de sauter un rocher et manque de faire un bel otb ! Merci la compression de la 36 !

17h00 10ème montée. Marc nous annonce que c'est la dernière car il a répet le soir et doit être à Toulouse pour 20h00. c'est sans compter sur la capacité de persuasion de Julien et finalement de la mienne aussi car je me fischerise de plus en plus !!! Allez une petite bleue à mach 2 pour faire plaisir au président ...

17h40 11ème montée validée et on décide d'aller chercher la fin de l'enduro rouge à partir du croisement des dh. On commence donc par la bleue et arrivés au croisement on remonte vers le petit Jer, ça grimpe bien, on finit en poussant, puis on se lance sur une piste bien enduro, rapide, des épingles bien serrées, et une fin plus flow. Très bon run pour un final.

Voilà retour à la voiture par une piste cyclable, changement et chargement, un bonne binouze pour fêter ce super ride de semaine réussi!

Pour la petite histoire, le pilote auto du scénic a encore optimisé le retour, et notre président est arrivé le premier à sa séance de répet :)

Fab

 

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Baptiste n'ayant pas été très dispo ces derniers temps et surtout frustré par un super ride à Albine raté, il souhaite se rattraper sur une sortie semaine, mais les clients sont rares pour ces moments là, sauf bike park ! Mais sa proposition tombe le jour de mon anniversaire, donc double raison pour foncer !! 

Comme résumé dans la sortie d'Albine, les locaux sont en pleine prépa de l'Enduro du Thoré et sur un post FB ils nous demandent de ne pas rouler les spéciales cette semaine pour préserver la qualité pour le we. Grosse déception pour Baptiste qui rève de FlowTrail toutes les nuits ... Je lui propose donc de refaire Citou même s'il a déjà rider seul là bas quelques temps auparavant. 

Julien a eu l'occasion de répérer de nouvelles traces, c'est l'occasion d'aller propspecter.Je prépare donc un parcours pour tenter d'aller tester tout ce nous propose Julien, mais les compteurs s'affolent vite, et j'arrive vite à plus de 50kms et plus de 2200D+. Baptiste s'affole aussi mais je le rassure en lui disant qu'on pourra adapter au besoin.

Nous voilà sur place, au départ du cimetière, classique ! Il fait beau, tout s'annonce parfaitement !

On attaque tranquillement une première montée vers le haut de Lespi pour au choix tester pour moi la nouvelle dh de Lespi ou faire la classique. Baptiste a eu l'occasion de tester la nouvelle et l'a appècié moyennement : trop pentue et manque de flow. On opte donc pour la classique. Sur les conseils de Julien, il faut prendre tout droit au premier virage 90 droite. Mais après quelques mètres nous décidons de faire demi tour car la piste n'est pas propre. On continue sur la classique qui a le mérite de nous mettre bien dans l'ambiance. Et oui ca tabasse, c'est rapide ! Et de une !

Une fois à Lespi on décide de prendre la route direction le col de la croix de Sous. La montée est longue mais passe plutot pas mal en papotant ... Arrivée sur le haut on enchaine sur Grip Grip Grip qui dans nos souvenirs n'était pas très propre, qq dévers, et fuyante, mais rien de tout ça : on retrouve une piste nickel, rapide, joueuse, des appuis ... gros smile à l'arrivée !

On enchaine donc vers le Roc de Peyremaux non pas pour une Flow Trail, même si  on est frustrés de la savoir si proche mais une nouvelle Dh que nous n'avons jamais roulée : Les Souches. Le temps est changeant vers le Roc et on croise un rider qui semble congelé alors que nous sommes en tee shirt ! Le départ est caché, on cherche et finit par le trouver. On s'élance, la piste est terreuse, rapide, joueuse, idem à la précédente mais encore plus fun ... jen profite pour goûter vite fait le terreau, mais je remonte aussi vite sur le bike pour enchainer ! Du caviar ! Deuxième smile du jour !

On profite d'arriver au croisement de la fin de Grip Grip Grip et Des Souches pour faire le picnic, l'endroit est parfait. 

On repart pour aller chercher l'enduro de la croix de Sous qui est la descente complète qui commence par le single avant le col puis en chaine la descente jusqu'à la route. La phase intermédiaire nécessite un peu de pédalage pour contourner un propriété. La descente reste technique par endroit mais évite tout de même le ruisseau contrairement à mes souvenirs. Très bon et long run.

Baptiste ayant clairement un meilleur sens de l'orientation que moi, trouve le meilleur single pour remonter vers les départ de la longue descente qui part de Pic San Marti vers Rieussec. Au passage on repèrera qq pistes connues mais qui semblent à nouveau très propres ... merci les gars pour tout ce taf !!

On arrive au départ de San Marti; Baptiste a fait cette piste la dernière fois et m'annonce que c'est une pépite ... Je suis chaud, j'ouvre et m'enflamme un peu, et je vais donc aller gouter le terreau une deuxième fois ! La terre c'est rare à Citou donc j'ai la chance de tomber 2 fois dedans car c'est plus confort que les cailloux surtout en jet ! On enchaine ce long run avec un très bon rythme pour finir à Rieussec ... et bim 3eme gros smile. Il faut dire que rider à 2 et avec le même rythme ca fait des runs de folie :)

On enchaine avec la remontée route pour aller chercher l'enduro de Rieussec. Ca commence à piquer pour Baptiste mais j'arrive à le motiver sans trop forcer. Pour augmenter la motivation on va tomber sur des cerisiers rouge écarlate, on reprend des forces à gogo !

On arrive finalement sans trop souffrir au départ de l'enduro. On connait plutôt bien cette trace, du moins on le pense, car finalement on a finalement l'impression de la redécouvrir: Rieussec c'est changement de décor et de la pure caillasse en plein soleil ! Le run et long et physique, mais comme pour le reste on envoie sans s'arrêter. 

Ca y est Baptiste est cuit, j'avais prévu un final costaud en enchainant la Dh du Chateau et la Dh des Antennes. J'ai encore les jambes, je laisse donc Baptiste à la voiture pour aller m'offrir pour mes 46 bougies une pettie Dh du Chateau. C'est un grand classique de Citou, beaucoup ne l'aime pas vraiment car elle est exigeante, pour ma part je l'adore. Je m'attaque donc à la montée avec un très bon rythme, sûrement un peu trop car je sens que ca commence à tirer. Et oui les 2000D+ sont allègrement dépassés et ça grimpe bien dans certaines portions. Arrivé en haut, je me demande si c'est raisonnable de rouler fort ou alors plutot assurer pour éviter de s'en mettre une vu que je suis seul. Bon le côté raisonnable j'ai un peu de mal en ce moment, je décide donc de tenter un chrono. Je pars lancé depuis la piste et j'enchaine en cherchant la bonne ligne : quel kiff cette descente !

Je ne vais pas aller chercher la Dh des Antennes pour ne pas faire seul un des challenge des bs cette année (sans compte les monstres) à savoir plus de 2500D+ sur une vraie sortie enduro.

Je rejoins donc Baptiste à la voiture  pour trinquer à mon anniv ! 

Thanks mon poto pour ce ride, il ne pouvait pas mieux tomber. J'adore ces journées simples, efficaces, avec du fun, du speed, et de la bonne humeur, et surtout du soleil et des cerises :)

Fab

Pour ceux qui sont restés inscrits à « Bike Park Season » dans WhatsApp, il était prévu pour ce mardi 18 juillet une sortie à Loudenvielle. Nous sommes 4 à vouloir et/ou pouvoir y aller : Fabrice, Marc, Julien et moi-même. Après une courte discussion, il est convenu un rendez vous à 07h00 chez Marc. J’en reste là vers 20h30. La soirée portant conseil, il s’en suivra une interrogation sur la météo, le vent associé et le risque de non-ouverture de la station. Julien se voyant peut-être devoir pédaler préfère renoncer à la sortie. Pour Marc, c’est plus clairement son dernier brushing à 80 € qu’il craint d’abimer et il décide finalement de préserver sa superbe chevelure en renonçant à la sortie ! Etant dans mon lit douillet à l’heure des palabres, c’est donc en pleine confiance que je me présente à 07h00 sans aucune connaissance des derniers rebondissements. Sur place, je reçois un coup de fil de Fabrice qui m’annonce les défections et me demande si c’est toujours ok pour sortir. Evidement que oui, bien que j’ai le même coiffeur que Marc. Nous voilà partis à deux en préparant des plans B, C ou … N plus ou moins réalistes ou convaincants. Sur place, on constate un peu de vent mais rien de vraiment affolant. La télécabine tourne sans pb mais le télésiège non (décision prise la veille sur des prévisions sans doute un peu pessimistes). On se renseigne sur les navettes possibles mais elles ne tournent pas car pas assez d’inscrits donc il ne faudra pas compter avec (plan N kaput). Reste encore les plan B et C. Fabrice fait chauffer le smartphone en me sortant plein de tracés plus ou moins secrets qu’il tient de l’homme qui a vu la trace qui a vu l’homme qui a vu la trace… Après un échauffement sur la célèbre Candy (bizarrement une piste cotée verte), on se lance sur une rouge pour aller découvrir la piste DH en construction. On en prendra même quels bouts, enfin ceux qui restent humains car une grosse partie est comment dire, « extraterrestre ». Le maître mot est de la pente, encore de le pente, toujours de la pente. La maxime « Le chemin le plus court est la ligne droite » est parfaitement appliquée pour cette DH qui taille tout droit dans la pente surtout si l’obstacle à franchir est monstrueux. Manifestement, il y a deux types de VTTistes : ceux qui sont soumis à la force gravitationnelle dont malheureusement je fait partie et ceux qui volent ou planent légèrement dans l’air, les heureux hommes.
Devant tant de pourcentages négatifs (l’angle droit bout à 90°) plus frustrants que motivants, on se décide à aller faire une piste enduro à 6 km de là, la « blacksheep » qui, d’après Fabrice, est « the track to ride ». Souvenez-vous : l’homme qui a vu la « blacksheep » qui a vu l’homme etc... Le fait de sortir un peu des pistes toutes tracées me convient parfaitement et j’adhère à cette idée immédiatement bien que la couleur noire de notre future aventure m’inquiète un peu. Vu les difficultés des pistes rouges, j’ai un regain d’inquiétude sur la noire qui est pour moi une couleur qui peut rimer avec galère. Nous voilà partis pour une traversée en pleine montagne que j’ai apprécié vraiment tant les paysages que nous traversons sont agréables. Personne, silence et beauté. Pour arriver à notre point de départ, il nous faudra quelques efforts sous une forte chaleur mais bien vite récompensés par la piste qui se présentera à nous. Déjà, cette « blacksheep » est en pleine forêt donc à l’ombre . Elle serpente sur un versant très pentu mais avec de grandes traversées entrecoupées de lacets plus ou moins serrés voire très serrés et quelques portions où l’engagement est conséquent mais elle reste humaine. On ne fera pas tout sur le vélo mais quand même une grande partie. Piste engagée mais pas insurmontable, elle devrait plaire à plusieurs au club, notamment à ceux qui sont restés chez eux pour ne pas être décoiffés. Bref, une belle découverte. Finalement, l’homme a vraiment vu la trace. Retour moins sympa par une partie route du col de Peyresourde en plein cagnard. La route avec un VTT, je ne conseille pas trop ou alors avec parcimonie. Repas classique au bar de la télécabine et fin de journée sur la piste rouge typée enduro ( Goutaou) que Fabrice a kiffée. Vu que je m’en suis pris une sur cette piste, j’ai un peu moins kiffé. Mais bon, c’est en forgeant que l’on devient forgeron, on se rassure comme on peut.
Une superbe journée plus typée enduro que Bike Park pur et dur. J’ai vraiment apprécié et apparemment Fabrice également avec au final quasi 80Kms de parcouru.
Remarque : avant de repartir on s’est fait un petit bain dans la rivière locale ( La Neste du Louron) qui était d’une fraicheur salvatrice.

La team BS de gauche à droite : GuillaumeF, Fabrice, Sylvain, Marc, Julien

Je vais la faire courte, Vallnord c'est de la bombe! Il y en a pour tous les goûts : des pistes enduro comme la World Cup, la Maxi Avalanche, des pistes de Dirt et des pistes de descente avec des jumps qui nous intéressent le + où tu te satellises comme la Commençal, La Cubil, La Four Cross...

Quelques illustrations en rafale de cet acte #2 direction Andorra, encore une journée splendide :  

6h30 : Chargement des vélos. On est plus dans l'amateurisme là, une organisation au top où tout est millimétré, l'expérience quoi! alors amis Riders, venez nous rejoindre pour une cotisation annuelle seulement à 35 euros, vous allez vibrer...

 

Le traditionnel selfie en haut de la télécabine, quel plaisir de revenir ici. C'est pas la porte à coté, c'est pas donné mais ça reste la référence dans les Pyrénées :

 

Un autre selfie du télésiège :

 

le beau gosse trop timide en découvrant les nouveautés sur la piste rouge, va falloir se lâcher. Grosses tables, doubles, drop, un wallride tiens je connaissais pas çà. Guillaume montre nous stp :

 

 

haha tu es presque sur la bonne voie. Bref cette piste continue encore crescendo avec heureusement quelques échappatoires qui permettent de se mesurer à elle en prenant du plaisir. In the pocket pour moi, Marc et Guillaume la double après la bifurcation. Yes, elle m'avait donné une grosse frayeur l'an passé, j'étais passé pas loin de la correctionnelle. D'ailleurs un peu plus haut un jeune reste à terre sur une grosse double de Dirt, espérons pour lui pas trop de casse.

Tiens par ici maintenant mon coups de cœur  sur la  fin de Commençal Superior : une ligne où quand tu arrives à lâcher les watts tu te sens en apesanteur ou du moins éloigné de la terre!

 

 

Ah ma préférée, cette photo prise sans complexe durant la pause déjeunée :  

 

le célèbre sandwich tarasconnais mâchouillé assis par terre sur le trottoir en principauté.    

Bon maintenant passons on chose sérieuse, retournons voir cette fameuse piste, la Four Cross. L'occasion de comparer le drop via celui de l'ours de dimanche dernier à St Lary. Verdict : c'est moins gros mais ca reste gros, ce coups ci je ne le referai pas. j'ai pas le bon feeling ou peut être que c'est la ligne entière que j'aimerai refaire mais pas pour aujourd'hui. Guillaume c'est à toi maestro :

 

 

 Et coté rendement alors ? On va limer jusqu'au bout comme à nos habitudes. Encore une petite dernière en duo, il faut le suivre le Fab sur la Commençal Inferior...Et je me dis heureusement que je skie pas.

 

Au final 8500 D+ pour 100km, le forfait à 35 euros est largement rentabilisé et le meilleur est à venir:

photo finish, la pinta Paulaner offerte par le président, merci Marc. Et comme on a dit, la prochaine à Vallnord elle est pour moi la tournée après la Four Cross !

 

PS : Merci au roi de la route qui respectera le délai de retour 22h, les célèbres paroles s'imposent :

Celui-là je vais m'le faire
Depuis l'temps que j'roule derrière
Avec sa vieille Fiat pourrie
J'vais lui montrer qui je suis
Ca y'est j'vais l'avoir j'm'en vais lui faire voir
Je suis à côté je vais le doubler
Ca va passer, ça va passer, ça va passer, ça va passer...
Ca va passer, ça va passer, ça va passer, ça va passer...

Ouf!

C'est moi le roi de la route
J'm'amuse à 200 à l'heure
Je peux faire l'andorre-toulouse
En une demi heure
C'est moi le roi de la route
Même si les enfants ont peur
Je me faufile sans un doute

Sans aucune frayeur !

 

See you

 

Aujourd'hui je me décide enfin à faire le compte rendu de la sortie de dimanche, tardivement par manque d'inspiration peut être... pourtant je devrais me réjouir de reprendre les sorties avec le club et de pouvoir enfin attaquer cette saison Bike Park après des mois d'attente. Mais j'ai un goût d'inachevé même si c'était une journée parfaite,sûrement la faute de l'Ours.

Cette journée passée avec Marc, Sylvain, Fabrice; Julien, Benjamin et moi-même commence pour changer au Pla d'Adet, effectivement St Lary a décidé d'ouvrir le bike park plus tôt que d'habitude pour notre plus grand plaisir. Malheureusement le téléphérique n'est pas ouvert.

Après un démarrage timide, on commerce à retrouver nos marques et nos habitudes sur ce bike park aérien. La station a récemment retravaillé les passages du haut , le départ de la bleue est plus joueur, les virages cassent moins la vitesse. La woodstock aussi a grossi au passage, mais le défaut qu'on lui fera c'est que la piste est fuyante et ne met pas en confiance pour garder la vitesse nécessaire pour tout sauter proprement.

Après différentes combinaisons testées, nous décidons que la meilleure combinaison reste quand même l'option Easy rider puis Viper qui est en fait la All In, valeur sûre de ce bike park avec ses tables aériennes et quelques doubles, et la fin de la Razorback avec ses passerelles et single en sous le bois.

Après la pause déjeuner on décide d'aller faire un petit coucou à l'ours de Saint-Lary devant lequel on restera encore hésitant, ce n'est pas encore pour cette fois-ci, mais pour cette année c'est sûr, je compte sur toi Julien.

Nous reprenons ainsi la journée jusqu"à ce que le responsable des remontées nous annonce que c’est la dernière montée, il est 15h25 et ça ferme à 15h50. Ok , du coup obligé de tenter d'attraper une dernière remontée. Il est 15h40 quand on arrive en haut, nous voilà partis pour faire un run non stop de haut en bas !Parfait, on arrive à 15h48 juste pour prendre le dernier panier!

Une fois en bas, nous pensions la session terminée mais c'est sans compter sur Fabrice qui avait une idée en tête depuis quelques jours, redescendre du plat d'adet par la spéciale inaugurée avec l'enduro d'Aure l'an dernier. Le début est toujours aussi sympa, dans la pente et entre les arbres, c'est joueur ! Le sol est meuble, Fabrice se sent obligé d'aller tester la compacité du terrain, c'est bon c'est souple! Assez rapidement la trace se perd dans une parcelle privée, après réflexion on s'engage, mais la trace a bien disparu, les traces qu'on trouve sont velues et engagées.

C'est finalement presque 1h après avoir quitté Sylvain et Marc que nous retrouvons au bar au pied du téléphérique pour boire l'habituelle pinte d'after ride !

Une très bonne journée, pas de casse ni de bobo !

Guillaume

Tout à commencé comme d habitude un soir dans mon canapé en consultant mes réseaux sociaux préférés, je tombe sur une publication d'un fameux rider toulousain qui était parti faire des navettes dans le Caroux avec une nouvelle formule et annonçait pas moins de 11 descentes dans la journée !!!! Ma curiosité m'a fait aller voir le site d'Happy Ride Bike, d'Aymeric Beauchamps, basé à Mons. Et en effet Aymeric propose un service Fast Shuttle grâce à son pick up, permettant d'embarquer 5 riders sans remorque en mode TGV. Ni une ni deux, je contacte Julien et Marc pour leur dire qu'il faut impérativement qu'on se cale ça. Bien sûr réponse positive, on check le calendrier, et bim on cale la date: et ce sera un we complet !! Sondage whatsapp pour trouver les autres volontaires, mais rapidement la proposition est victime de son succès, pas moins de 8 riders intéressés. Je vous la fait courte, les pbs des uns et des autres vont rapidement élimer le groupe, si bien que nous retrouvons plus que 4 : Baptiste, Benjamin, GuillaumeP et ma pomme. Je prends donc contact avec Aymeric et autant dire que le feeling est de suite bon ! Je bloque le shuttle pour le samedi full day et le dimanche matin. Ayemric va également me trouver le logement parfait car situé à peine à 200m du shop et petit dej de cow boy inclus ! 

La date approchant je me demande quelles descentes nous allons faire et comment allons nous assurer le guidage sachant que Julien ne sera pas là ... Je contacte donc Aymeric qui me propose la formule avec guidage pour profiter un max. On valide donc le guidage pour la journée de samedi, en se disant qu on aura bien repéré pour le dimanche.

Ca y est c'est le jour J, départ vers le Caroux le vendredi soir histoire d'être frais et dispo pour un gros ride le samedi. On arrive relativement tard sur Mons mais notre hôte nous réserve le meilleur des acceuils. Bonne nuit de sommeil, réveil tranquille pour profiter du petit dej en terrasse avec en panorama le Mont Caroux qui nous apparait dès que la brume matinale se dissipe. Ca annonce une folle journée :)

Rdv 9h au shop, enfin rencontre physique avec Aymeric et le feeling est toujours là. Nico également présent sera notre chauffeur, non pardon pilote, pour cette journée. 

On charge les bike dans la benne du pick up en moins de 10 minutes, on s'installe à 4 sur la banquette arrière afin d'être tous dans la cabine pour taper la discute et se mettre dans l'ambiance. On ne voit même pas passer la montée qu'on est déjà au départ de la première descente.On démarre par Les Chasseurs, une spéciale assez courte, avec du flow, quelques petits passages techniques mais rien d'engagé, ce qui permet à notre guide de jauger le niveau du groupe. Le groupe ride relativement ensemble, si bien que nous arrivons en bas avec une synchro parfaite avec Nico. Je regarde mes potes, on a tous le méga smile, je sens que ca va être une pure journée de ride :) et que dire du guidage, la formule 100% plaisir !!

On va enchainer pas moins de 5 descentes dans la matinée, et presque 3kms et 600m de D- à chaque fois ! Je ne vais pas détailler chacune d'elles car ce spot est si varié, si bien entretenu, (et vous connaissez ma sensibilité sur ce sujet) et tout ça guider aux petits oignons. Aymeric nous explique, nous raconte, nous prévient, fait les pauses nécessaires, et donne le rythme, la ligne à suivre, ... le guidage c'est un max de plaisir assuré ! On va rider La Pancoulette, Mezeilles XL, Crétouille, Combo Trotinette/Nouvelle Trotinette/ Mienne puis c'est l'heure du repas. A ce faire plaisir, autant le faire jusqu'au bout, donc direction un petit resto local à Mons, qui pour les sudistes annonce la couleur car il s'appelle Lo T'Chapaîre !! Régalade ! Baptiste est inquiet car il sent que la traditionnelle pause du midi va encore le fracasser même si là la montée se fait motorisée. Mais le repas est un pur régal et on oublie un instant la suite !

Aymeric nous propose une spéciale qui va activer la digestion :) ... On redémarre par La Miellerie, on en profite pour faire une pause durant laquelle il va nous raconter la légende de Cébenna et Réa, qui donne une explication à la naissance des Gorges d'Héric (les intéressés pourront rechercher celle-ci même si ca ne vaudrait jamais la verve de notre conteur). Guillaume va nous gratifier du sauvetage du we. Il va se rattrapper en plein passage technique, éviter un bel otb grace à une figure de gymnastique artistique ! On a tous adressé un 10 !! 

Par la suite on enchainera avec Le Pin, un petit orage va s'inviter lors de la montée, ce qui va nous inquiéter car c'est un spot essentiellement caillouteux et on sent que ca va se compliquer. Aymeric nous rassure et nous dit que la piste est au sud et va sècher en 5 minutes. Il nous propose d'aller voir la Tour du Pin qui est le Panorama 360 degrés. Magique !! De la méditerranée aux Pyrénées, l'Alaric, le Pic de Nore, Sète, ... Quelle Vue !! 

On redescend et en effet après quelques mètres la piste devient sèche !  Et ça déroule. On va continuer avec Laurenque et les 3 Rouyres. J en profite pour me mettre la boite du we !  Et dire que j'hésitais à prendre l'intégral ! Merci Baptiste de m'avoir raisonné, sinon il y aurait la légende des chicots de Fab au Caroux !

Fin de la première journée, à l'unanimté c'est le meilleur ride qu'on ait pu faire, nos guide et pilote nous paye même la bière ! On est au max du kiff !!!!!

Un peu plus tôt dans l'aprem je dis à Baptiste que le guidage c'est tellement le ride 100% plaisir, je demanderais bien à Aymeric si on peut aussi le faire le dimanche, validé par Ben et Guillaume. Nos serviteurs se concertent et nous annoncent en trinquant que c'est bon ... mais quel we !! Tout fonctionne à la perfection !!

Rdv donné dimanche matin 9h30 pour profiter de la soirée et d'une bonne nuit de repos. Belle soirée entre bs, apéro grillade agrémentée d'un très bon Graves gracieusement offert par notre Président !

Une bonne nuit, à nouveau un petit déj copieux et plein d'énergie, nos hôtes acceptent même qu'on puisse revenir se doucher en fin de journée, on reste dans la lignée du we parfait.

On retrouve Aymeric et Nico, Baptiste légèrement avant nous pour changement de son pneu arrière qui était crevé, mais service dépannage 5 étoiles Happy Ride Bike et décollage vélos chargés à 9h40 !!

Direction La Mouche, une spéciale plus courte pour se mettre en jambe. On remonte au même départ pour ce coup-ci un combo Fenouillette/Trjv. Puis un combo Source/Ecoliers, on monte le niveau ... et pour finir en apothéose avec Bardou, la meilleure spéciale du monde selon Sam hill ! Aymeric sacralise et désacralise cette piste en même temps !  C'est la plus belle, très technique mais très flow si on ose la rouler. Benjamin va avoir le seul pb méca du we pendant le ride, il va se faire doubler par sa selle !! Il faut rerouver les pièces manquantes, mais le temps presse car nous n'allons pas pouvoir trouver à manger après 13h30. Mon cerveau se remet en mode organisationnel, Baptiste et Aymeric partent réserver le repas et Guillaume et moi rejoignons Ben pour réparer. Finalement ça va être rapide, remontage express et c'est reparti. La coupure va tout de même nous couper un peu les jambes et la fin sera plus difficile. Bref on retrouve Aymeric et Baptiste au camping du Caroux pour des excellent burger frites avec un fut de bière fraiche .... la deuxième raison de vivre après le Ride !!!Je dois le dire en mon nom mais aussi celui des 3 autres riders, c'était le meilleur ride qu'on ait pu faire. The Perfect Ride !!

Aymeric et Nico vraiment merci les potos, vous nous avez régalés tout le we. Promis vous allez nous revoir !!!!

Thhkssss

Fab

Steven propose la montagne noire, Banco Sylvain et Olivier répondent à l'appel ainsi que moi ( alias Omar). Nous prenons la direction de Lastours j'avais envie de faire découvrir à Sylvain ce lieu sauvage où le vttiste à une toute petite place. En partant du parking on emprunte le même chemin que notre dernière expédition sur ces terres exigeantes, dans le lit de rivière trialisant de la Grave mes compères commence une rando pédestre en papotant à côté du bike la journée va s'annoncer longue . Direction vers Trassansanel on entame une petite visite d'une grotte des maquisards au passage avant de basculer vers un flan de montagne relativement pentu et très technique. Puis le premier portage s'offre à nous du costaud ,en visu le roc d'Agnel. J'aide notre vosgien et apprécie le parfait équilibrage de son bike c'est du ++ en portage. Km 10 notre vosgien souhaite déjà jeter l'éponge ??? mais après réflexion par un petit sentier descendant sympathique décide de poursuivre. On continue ensemble et très rapidement un deuxième portage jusqu'au roc d'aigle avec la récompense du pic nique et une superbe vue top au douzième km .

J'essaie de remotiver la troupe pour objectif Roquefère. Mais avant d'y arriver top du top un sentier très technique à flanc de Montredon sur une ardoise chantante sous nos crampons ,une descente toujours technique nous emmène vers un lieu sauvage et un Oasis s'offre à nous avec ce cours d'eau très rafraîchissant qui nous remotivent pour poursuivre. Steven qui nous guide à merveille vers un petit portage , puis nous dépose sur les hauteurs .Deux directions s'offrent à nous mais l'enjeu de l'eau se fait vital direction Roquefère encore du costaud en descente . Je m'abstiens de leur proposer une petite boucle supplémentaire par la route en d+ pour pouvoir revenir au même point. Donc on poursuit jusqu'à Les Ilhes reconnexion au sentier de Cabardès pour finir par les fortifications de Lastours. Le coin est vraiment super sympa je vais y retourner à l'automne pour refaire Roquefère et Les lhes qui sont 2 superbes descentes je lance déjà un appel pour une sortie vtt découverte et non rando pédestre.

 

Encore un WE actif pour les Biclous, entre ceux qui roulent local, ceux qui vont faire du portage à Lastours et Baptiste et moi qui profitons lui d’un entre deux boulots et moi d’une journée de congés pour nous échapper à Brassac au lieu de la jouer solidaire envers la frange la plus âgée de la population. Ben oui mais que voulez-vous, l’appel de l’enduro est plus fort que celui du boulot… Et puis nous voulions suivre les traces de la coupe de France tant qu’elles étaient fraiches. Et puis, ça m’escagasse un poil quand on me nique un jour férié…

GuillaumeF fait un moment mine de nous rejoindre, mais finalement nous ne serons que deux au départ de Muret à 7h00 en ce lundi matin de Pentecôte.

Météo France nous annonce de l’orage vers 15h00, mais vu que ça fait trois mois qu’on nous annonce des orages à Muret et que je n’ai toujours pas vu la moindre goutte (j’exagère à peine) nous prenons le risque en pleine confiance.

Trajet sans en encombres et à 9h00 nous sommes sur site, équipés et prêts à nous élancer. Inutile de vous dire que Julien et Fabrice nous avaient envoyé les traces de l’enduro et prodigué moulte commentaires et recommandations sur les pistes que nous apprêtions à suivre, les nouvelles comme les connues. Surtout les nouvelles d’ailleurs que nous ne devions rater sous aucun prétexte.  

Nous entamons donc la première montée en suivant le GPS et en empruntant un itinéraire censé être plus direct que d’habitude mais dont la déclivité ne nous laissera au final qu’une forte sensation de « P…, elle m’a pris à froid celle-là » et pas du tout la sensation d’avoir gagné du temps… Donc, je ne referai pas.

Nous rejoignons le bas de la piste, puis le haut, et poussons « au sens figuré » comme d’hab jusqu’au départ de la « Chevreuil » pour commencer par une descente connue afin de pouvoir se mettre en jambes sereinement. A défaut de me mettre en jambes, je me mets au tas au bout de quelques mètres en négociant mal un virage sans difficulté sur une pente quasi nulle… Je commence à avoir l’habitude, je m’en mets une à chaque sortie maintenant… heureusement, mes protections jouent pleinement leur rôle, sauf là où elles ne sont pas présentes bien sûr, et une souche qui pointait son nez au milieu de la trace en profite pour me labourer copieusement le tibia gauche, juste sous la genouillère. Ça tombe bien, je n’avais presque plus de croutes après ma chute à l’Alaric. Après une petite pause, nous repartons mais la confiance n’est pas là et le préfère laisser à Baptiste le soin d’ouvrir. Je ne sais pas si c’est moi où le passage de 500 enduristes confirmés, mais cette première descente m’a paru plus technique que dans mes souvenirs. La toute fin shapée spécialement pour l’enduro est barrée et nous devons nous contenter à regret de la trace habituelle.

Deuxième montée par la piste et nous allons chercher la « Bouno ben », si c’est bien comme ça qu’elle s’appelle. Là encore c’est du connu, et j’apprécie un peu plus que la précédente. Le grip est bon ce qui ne gâche rien.

Troisième montée et nous allons enfin découvrir une nouvelle trace, la « lactique ». Même début que la « Chevreuil », et à l’embranchement, à gauche. Eh bien, c’était super, fallait venir avec nous.

Quatrième montée, et nous allons chercher la Croix Saint Julien où nous ferons notre pause déjeuner, ce qui nous laisse l’occasion d’inspecter ce départ nouveau pour nous, en face du chemin d’accès et non à gauche comme nous l’empruntons d’habitude. Quelques roches sur le départ mais rien de particulièrement compliqué à priori.

Conscient que la pause déjeuner nous a quelque peu coupé le rythme, je laisse passer Baptiste devant et je découvre une trace plus caillasse et technique que ce à quoi Brassac nous avait habitués jusqu’ici. Là ausstait super, fallait venir avec nous.

Nous remontons … elle est dure celle-là… je fais part à Baptiste de ma décision d’en rester là car je suis cuit (déjà…) et nous rejoignons le départ de la « je ne sais pas comment elle s’appelle mais on l’a déjà faite au moins deux fois » pas loin de la DH que nous ne pourrons malheureusement pas prendre puisque fermée à grand renfort de branches en travers. Là aussi c’était super, fallait venir avec nous, sauf que Baptiste n’a pas voulu prendre le petit gap et que comme j’étais dans son sillage (la longueur du sillage peut parfois atteindre des valeurs insoupçonnées) je me suis laissé entrainé et ne l’ai pas pris non plus. Pfff…. Là aussi c’était super, fallait venir avec nous.

Nous retournons à la voiture et je propose à Baptiste de lui assurer la navette sur l’autre versant. Après deux dixième d’hésitation, il accepte en me proposant même la même chose (répétition…) ? Mais je refuse parce que je suis cuit et que je n’ai pas envie de m’en prendre une tout seul. Et puis l’orage arrive. D’ailleurs ça fait déjà un moment qu’on sent quelques gouttes. Nous montons donc en voiture en évitant les tracteurs jusqu’au presque départ de la … « DH relais » ? Et je redescends en voiture, toujours en évitant les tracteurs, alors que Baptiste descend beaucoup plus vite que moi en VTT et que je le retrouve au bar pour une « Sidobre » bien fraiche à défaut d’être bien méritée.

« Sidobre » que nous siroterons en regardant monter l’orage qui aura quand même la bienséance de ne pas éclater avant que nous ayons eu le temps d’aller jeter un œil au magnifique pumptrack aménagé non loin de là, à côté de la piscine au bord de l’Agout.

Malgré des performances que je qualifierai de « particulièrement modestes », j’ai passé un excellent moment en compagnie de Baptiste et des traces enduro Brassagaises. Donc, je vous le répète une dernière fois : faut venir avec nous.

 

De retour sur mes terres tarnaise après un séjour Varois bien musclé. J'avais d'ailleurs inondé notre groupe WhatsApp lors de mes rides tous exceptionnels dans le 83. Comptabilisant près de 200km de chemins, 8000D+, 29 spéciales sur les spots de Notre Dame Des Anges, Bras, Grimaud, Roquebrune, Gassin et Figanieres. Je devais donc à présent renouer avec la team biclous sauvages et quoi de mieux sur le spot d'Albine dans le 81( les 2 numéros de département sont proches et pourtant...)

Une semaine avant l'enduro du Thoré organisé par le club d'Albine, on s'attend à redécouvrir des spéciales nettoyées aux petits oignons. Et les heureux élus qui vont pouvoir en profiter aujourd'hui ? Alors il y a moi déjà, Fabrice, Marc, Baptiste ah non pardon, Benjamin et Christophe. GuillaumeF préférant finalement une reprise + soft, nous nous retrouvons donc à 5 riders une remorque Let's go départ 6h30 du mat pour en profiter un max.
Certains d'entre nous ont des doutes sur l'état du terrain il a pas mal pluie ces jours ci, d'autres ont des incertitudes sur leur état physique et ceux qui se posent aucune question...
1ere montée du jour jusqu'au au roc Peyremaux : je propose à Marc qu'on prenne un peu d'avance tous les 2 pendant que les autres attendent 9h tout pile pour se lancer en prenant direction Mazamet...le peloton se reforme vite et se disperse à nouveau, je me retrouve finalement avec Christophe au sommet 15mn avant les autres. On décide de faire un premier repérage de la Flowtrail et de remonter après. Une sp courte avec 134D- dans la terre et de jolies roches, un bijoux.
J'en profite pour mettre en pratique quelques conseils dans les virages que j'ai pu apprendre avec roqnroullvttband : appuis pied extérieur main intérieur. Quand Christophe compare les similitudes dans la manière de diriger sa monture et sa partenaire de danse c'est magique !  Ah non on ne s'ennuie jamais avec lui.
On récupère Benjamin et Fabrice dans la liaison puis Marc arrive un peu plus tard après un détour à Citou. Peyremaux Flowtrail bis : j'enroule proprement les roches pendant que mes camarades font un tout droit. C'est un bon prétexte arrivé en bas pour le dicton jamais 2 sans 3, hein Christophe ? Aller bis repetita ou bis pour les autres et cette fois ci nous allons respecter comme il se doit le nom de cette spéciale!
Après cette intermède direction le départ de la 2ème spéciale près des éoliennes : la New Corbières. Longue et très rapide sous les sapins 3,41 km 534D-. Grosse régalade et encore une descente méga flow, les suspensions ne souffrent pas comparé aux cailloux du Var. Mais que c'est smooth!

Retour sur Albine, les bancs sur la place de l'église servent de ravito en présence de badauds et autres vélos.

L'après midi s'annonce chargée encore avec au minimum 3 spéciales supplémentaires. La liaison sur route permet de gagner+ ou - rapidement du dénivelé positif selon les organismes. Nous arrivons sur le secteur Dressou et une rencontre improbable va se produire au fin fond du Tarn. Au départ de la 3 spéciale je tombe sur 2 Roqn'roull Riders : Réjane et Éric qui viennent de Bras dans le Var pour ce week-end prolongé participer à la coupe de France VTT enduro de Brassac. On papote, un petit selfie pour envoyer aux membres Roqn'roul et on s'élance humblement derrière eux sur la 3 sp "cache cache détour". De beaux virages et + de pente ce coups ci, quelques sauts, encore un excellent Shape!
La dernière montée va être difficile pour Marc et Benjamin mais ils lâchent rien, tous ces efforts vont être récompensé: le trophée est toujours là "Dressounette". Une descente flow dans un goulet, sauts, virages relevés, un bijoux encore...je sais déjà au milieu de la descente que je vais remonter une dernière fois pour la refaire. J'impose cela sans tact à mes camarades je m'en excuse mais on sait jamais, la Dressounette peut disparaitre prochainement on sait pas... Et puis vous connaissez mon engouement! Seul Fabrice souhaite la refaire aussi donc je propose aux autres de finir la dernière spéciale qui ramène sur Albine avant nous. 
On bouffe tout cru à nouveau cette remontée avec Fab, les 2000D+ sont pas loin...un dernier selfie coup de cœur et bis Dressounette.

J'arrive tardivement en bas et j'aperçois tous mes camarades qui nous nous ont finalement attendu pour la dernière sp. Top du top, un bel esprit de groupe, une grande valeur chez les bs. 
Nous partons au départ de la sp "Pugasset XL" récemment revisitée : Des virages serrés, + de cailloux, Marc s'en met une belle et perce le flanc de son pneu arrière. La Réparation s'impose pour finir la partie finale qui sera bien raide et mouillée.
Retour au parking après une longue journée de ride avec au final 47 km 2000D+ et 8 spéciales pour ma part. Du très lourd cette sortie chargée d'émotions, techniquement rien de difficile, mais du smoothy, du flowy et de bons moments de convivialité. Les efforts seront largement récompensé ou presque, il manque la bière à l'arrivée.
See you

 

 

L"activité extérieure bs est au ralenti, mais pourtant les bs ne cessent de bouger chacun de son côté: on en retrouve dans le Var, en Espagne, en Montagne, à la Transvé, .... 

Le premier à sortir du bois pour relancer la dynamique est Steven, qui propose de se faire un petit ride plutot AM en ce jour d'Armistice. Je réagis dans les premiers mais préfére un spot enduro. Marc souhaite sortir mais si le D+ et la distance restent corrects et GuillaumeF pointera timidement le bout de son nez avant de se rétracter. Et finalement plus de news de Steven. Donc ca sera un tête à tête avec Marc.

Après recherche de spots (je me fischerise) je finis par proposer d'aller découvrir un autre secteur de l'Alaric, du côté de Barbaira. Au programme une trace de 21kms et 1000D+. Parfait pour une reprise présidentielle en douceur.

Lobjectif pour Marc étant d'être rentrè max 16h, nous décidons d'attaquer tôt. Rdv 7h donc, chargement pit stop et feu !

1h10 plus tard, nous nous garons à Barbaira. Prépa rôdée, et nous voilà partis pour la montée.

Pour la première nous grimperons jusqu'au sommet situé à 600m pour aller au départ d'une première spéciale nommée"World Cup Alaric". Nous tentons une approche pour visualiser le début à pied, et ca annonce clairement la couleur !! Pente raide, terre meuble, 2 grosses marches enchainées d'un 90 gauche ! Marc le sens moyen et bizarrement pour ma part ca va ! Bon ça c'était jusqu"à la tentative d'approche sur le bike, ca dérape et difficile de s'aligner donc ce sera pied à terre que nous franchirons l'obstacle. Rapidement un deuxieme obstacle velu et bis repetita. le flow commence à revenir, et c'est dans un passage pierrier que Marc décide de jouer les cascadeurs en  prenant un joli vol ! Nous enchainerons ainsi jusqu'à la route. Ouch, belle première qui nous a clairement mis dans l'ambiance...

On attaque une 2eme montée mais moins haut ce coup ci car nous allons chercher la DH Alaric coté Miramont. La prochaine fois nous la prendrons du sommet car il y a un shape jusqu'en haut.

la 2eme descente sera plus flow mais non moins joueuse. Un pur régal !

Pour la derniere full remontée. Nous nous arreterons manger un bout au sommet l'abri du vent. On en profite pour faire qq photos vers le Signal. 

Puis c'est reparti en direction du Ravain des Marmagnes. Cést parti pour 10min de pur plaisir. Une descente magnifique targuée de belles relances qui me feront poser le pied alors que Marc excelle dans cet exercice ... il va falloir encore travailler !

L'Alaric reste un pur spot Enduro ! Quel plaisir de pouvoir rider de nouveau avec toi Marc :)

21kms pour 1000D+ le spot parfait en demi journée.

Fab

Alors que les enduristes X crossites (nouveau concept) sont partis se tester et se confronter dans la Drôme 3 biclous plus classiques ou moins téméraires décident de se faire une sortie dans le coin et c’est Christophe qui ouvre le bal en proposant Bruniquel. Steven et moi-même décidons de suivre notre Chrichri vers ce joli village et sa région que nous croyons bien connaître. Chrichri propose la trace «Les spéciales enduro » trouvée sur Utagawa. Si on écoute certains membres, Utagawa ne propose que des traces pour vieux en mal de nostalgie d’une époque révolue (c’était mieux avant, retraite à 62 ans voire 60 encore avant et 57 ans comme mon beau-papa). L’important de toute façon est que la trace comporte le mot enduro, mot de toute façon maintenant fourre-tout qui va du Hard Heavy Enduro (de la grosse DH) ou super light enduro (du trail) et si on pousse un peu le concept du Téra Giga Méga Super Light Enduro qui est de la route. En fait, je suis comme M. Jourdain : «Belle Marquise vos yeux d’amour mourir me font ». Je fais de l’enduro sans m’en rendre compte. Enduro, espèce de blaireau, t’en fais depuis que tu es minot. Depuis que tu es minot, t’en fais de l’enduro, espèce de blaireau. Hé oui, ça marche .
Bref, nous voilà partis pour cette sortie enduro, avec nos gros vélos et tenues d’enduro (au moins pour un du groupe dont je préfère taire le nom). Après le traditionnel café-gâteaux : nutri score A ou E au choix , du carton ou un pavé de graisse & sucre, nous voilà partis.
La première montée assez pentue dans la caillasse n’est pas du tout enduro (N’oubliez pas trace Utagawa) mais plus digne de la dernière course de XC. Le terrain n’est pas vraiment gras mais assez humide pour gaver nos pneus et ça glisse : la prochaine descente risque d’être chaude. Justement, la voilà et alors pas chaude ni enduro du tout surtout qu’elle finit sur une grande portion de route. Encore une trace construite à l’envers par un pervers de la montée que l’on retrouve beaucoup sur Utagawa.
La deuxième montée (que je ne connaissais pas du tout) est encore pire que la première, pleine pente, monstrueuse et pas enduro du tout : ni route, ni piste large et roulante). Un pervers, c’est confirmé. Je crache, je bave, j’éructe mais je monte à petit rythme. Mon arrêt de 1,5 mois se fait sentir. Deuxième descente sur des terres grises très agréables et visuellement magnifiques : un vrai régal. Une zone inconnue pour moi.
Troisième montée. Toujours sur le signe de la perversion. Hé oui, il y en a qui aiment souffrir en montée. Elle est suivie d’une descente dans les terres rouges que je découvrais également. Moi qui suis un contemplatif, j’ai vraiment apprécié.

Quatrième montée. Bien enduro (piste puis route) et bien plus peinarde suivi d’une très belle descente très rapide.
Cinquième remontée mi perverse suivie d’une belle descente bien fluide.
Devant le peu de kilomètres de la sortie, on se décide finalement de se faire une montée de plus et encore une que l’on pourrait aisément faire à l’envers. La dernière descente était une piste que j’avais déjà prise en montée et qui était absolument infaisable donc bon sens ce coup-ci. Comme quoi, on a quelquefois des instants de lucidité.

En résumé, des descentes très agréables et plutôt fluides mais aucune n’était faisable en montée. Je ne les qualifierai pas vraiment d’enduro car j’ai réussi à tout faire sans poser le pied ce qui est plutôt un signe de facilité. Des montées très velues, pleine pente dans la caillasse, à ne pas soumettre à tous les pédaliers. Une chose est sûre : cette trace ne se pratique pas dans l’autre sens. Perso, j’ai vraiment apprécié cette sortie de 33 km et 1500 m de D+. Le faible kilométrage et le dénivelé associé donne un aperçu des montées.

Merci à Steven et Christophe de m’avoir attendu patiemment.

We de 3 jours oblige, il faut caler un bon gros ride Enduro ! Et oui la saison est bien lancée et après avoir chauffé Julien pour une sortie avec plus de 2000D+, en bon pourvoyeur de spot il me propose d'aller dans les Pyrénées faire Ens et enchainer par la descente qui part des Granges de Grascoueou, elle lui fait de l'oeil depuis l'an dernier.

Sondage classique whatsapp pour trouver les plus motivés,  mais les enduristes ne sont pas forcément au rdv: Marc et GuillaumeF toujours convalescents (attention le retour va être fracassant tant la frustration est élevée! Vous nous manquez! ), Baptiste et Ben encore en virée pour 4j à Santa Coloma (va falloir que ça cesse ça par contre !!), Vince en we lover, OlivierD préfère le all mountain pour peaufiner la prépa Transriviera, Christophe parti rider solo à Verdun en semaine, Sylvain fraichement autorisé à reprendre le vélo, ... bref c'est pas gagné ! Mais contre toute attente OlivierD est le premier à se manifester pour nous accompagner. S'en suit Sylvain qui affectionne ces grosses sorties. Pour ma part la préparation se fera le vendredi car je pars gagner quelques points pipo samedi et dimanche ... Et c'est sur le retour le dimanche soir que je vois apparaitre un petit message d'OlivierM, notre bs exilé dans les Pyrénées, qui se dit que c'est le ride à ne peut être pas rater. Bingo, ce sera donc à 5 que nous iront rider les sommets autour de Saint-Lary.

Même si j'adore quand un plan se déroule sans accroc, tout ne va pas vraiment se passer comme prévu. Tout d'abord on va commencer par avoir 15 minutes de retard avec Julien (faute partagée), Julien m'annonce qu'il n'est pas en forme (bide en vrac) et puis une fois chez OlivierD nous allons constater que Sylvain manque à l'appel. Impossible de le joindre ! On est partagé entre la panne de réveil et un problème plus sérieux. Au bout de 20 min d 'attente une décision s'impose car OlivierM nous rejoint directement à Saint-Lary donc on décolle. 5 min plus tard Sylvain nous confirme la panne de réveil !! 

L'autoroute étant en pente descendante jusqu'aux Pyrénées, nous arrivons finalement quasi à l'heure au rdv. On retrouve OlivierM avec plaisir, prépa peti dej et c'est parti pour la première ascension. Pour ceux qui n'auraient pas suivi le dernier récit d'Ens, c'est une montée route relavtivement courte d'environ 6kms pour 500m D+, et plus on avance et plus ca grimpe, un casse pattes. OlivierD se chauffe sur un single bien raide qui coupe la route pour éviter les épingles, bel exercice pour sa prépa mais ca fume, OlivierM et Julien adopte un rythme diesel pour préserver l'organisme pour la descente et moi je reste raisonnable en ne suivant pas OlivierD car je sais que la journée va être longue mais je mets quand même du rythme pour la prépa de l'AM Challenge du we suivant.

Après discussion on reste sur la proposition de Julien à savoir commencer par la plus lointaine La Obrot, puis Schistaule et enfin la Classique. 

Nous voilà au départ de la Obrot. Je souhaite faire des runs complets pour travailler l'endurance dans les descentes, mes collègues préfèrent démarrer plus sagement. Donc j'ouvre, en essayant de me souvenirs du tracé. Le début est plutot roulant sans réels pièges. Puis rapidement quelques passages plus engagés jusqu'à poser pied à terre. La bonne ligne n'est pas si simple à trouver. Mais bon j'arrive à garder du flow. La partie basse est à nouveau rapide et joueuse. Et voilà une descente qui fout le smile ! De l'excellent enduro dans un cadre magique ! Que demander de plus ! Première validée pour tout le monde.

On attaque la deuxième montée, toujours aussi spicy ... et on regagne le départ de Schistaule. Bis répetita, j'ouvre, OlivierM dans ma roue, et je sens bien qu'il est présent sur le début du run. Départ rapide et puis on arrive dans la zone qui a donné son nom à cette descente, à savoir un bon passage dans les ardoises et puis la pente s'accentue et le terrain devient cassant. Un bon brassage ! Mais que du bon !

Le final se fait légerement plus bas que la Obrot donc la remontée sera plus longue. 

OlivierM a prévu de faire 2 descentes uniquement mais on sent bien qu'il prend un plaisir certain, donc c'est sans trop le chauffer qu'on arrive à le convaincre d'aller se chercher une 3ème descente. La montée va être raide pour les organismes. OlivierD toujours en forme se refait la coupe sur single, Julien monte au train mais souffre (du ventre) et j'accompagne OlivierM en blablatant ca passe plus vite.

On en profite pour faire un break picnic au départ. Bon pas pour Julien qui jeûne (oui vous lisez bien) et ni pour OlivierM qui n'avait pas prévu de casse dalle vu qu'il ne devait faire que 2 montées. 

On en profite pour parler de la stratégie de la suite du programme. Nous avons en panorama les Granges depuis le début de la matinée et on réalise qu aller les chercher n'est pas si simple. Donc Julien nous propose d y aller sans lui avec OlivierD. On ne valide pas. Puis on se dit qu'on pourrait utiliser l'opportunité d'avoir un chauffeur pour faire une navette, mais le col de Portet est fermé. 

Puis 2 enduristes débarquent, et on fait vite connaissance. Belle rencontre de riders de Riding Family, dont Guillaume engagé en CdF Enduro ! Y a du client ! Il finit de nous persuader que c'est pas aujourd'hui qu'on ira chercher les Granges. Donc dernière idée, faire une 4ème montée à Ens en mode navette.

C'est donc parti pour la Classique, piste typée bike park, très rapide, plutot roulante, un run non stop, du gros kiff ! Arrivés en bas avec OlivierD on est chauds pour une 4ème montée à la pédale, Julien fera donc la navette avec OlivierM, il aurait pu arrêter mais l'appel de l'Enduro est trop fort !

Olivier M nous abandonne après avoir remonté Julien. On se fait une montée avec une très bon rythme même si on commence à souffrir.

Pour la dernière on opte pour se refaire la Schistaule qui nous parait plus raisonnable que la Obrot. Le 2ème passage est encore meilleur.

Nous voilà en bas, le smile sur le visage, mais ma montre m'annonce 1900D+, et on voulait passer les 2000D+. Julien avait gardé comme d'hab un petit joker, il nous propose donc de remonter jusqu'a Estensan chercher une dernière descente sur GR. Validé ! Je retrouve une patatte d'enfer pour aller chercher cet objectif. Montée à très bon rythme, la descente ne restera pas dans les anales mais permet de valider une sortie à 41kms et 2115m D+.

Voilà retour au parking pour une bonne bière bien méritée !

On était vaiment contents de rider avec toi OlivierM, à bientot chez toi ...

Fab

 

Je remets les gants 1 mois après mon scratch pour une virée ariègeoise en compagnie de Fab. Le timing va devoir être millimétré, retour a mi casa 16h15 max pour être à l'heure des balances de mon concert du soir. Oui météo incertaine dimanche donc les bs sont de sortie en ce samedi printanier : Nous avons Christophe et OlivierD qui rident à Citou, Vince et ses longues jambes en mode trail du coté de Ganac, un certain OlivierM ex biclou à Argelès-Gazost, la bise à toi et d'ailleurs on est impatient de venir poser les roues sur ton terrain de jeu! Bref malgré notre effectif réduit on quadrille bien la région et moi je propose de retourner dans les Pyrénées du coté de Verdun dans le 09. Let's go!

Fab me récupère à 6h45 avec le porte du vélo du président, arrêt minute à la boulangerie de Tarascon : 4,80 eur le sandwich jambon de pays crudité baguette xl et viennoiseries généreuses. On se gare à Verdun, le soleil est bien présent, nous sommes prêt à épingler par une première montée de 10km et 800D+. On s'impose un bon rythme, le soucis pour moi sera de tenir tête toute la journée mais pas le choix si on veut en profiter un max. Enjoy la vue panoramique :

 

1ère descente les épingles de Verdun: un récital virage droite gauche, j'ai l'impression de réviser mes gammes! un excellent exercice même si j'ai encore clairement un coté préféré. La technique des épingles une manœuvre vraiment difficile mais si jouissive! sans parler encore Nose pivot (qui sait peut être un jour), en mode classique déjà c'est compliqué de gérer tous les paramètres : rentrer bien au large, ouvrir le genou, tourner au + court et sortir à nouveau au large pour reprendre de la vitesse, le tout en contrôlant le freinage avant / arrière...on trouve des tonnes de tuto mais dans la pratique j'ai tendance à subir! Verdun le paradis des épingles si tu veux travailler cette technique.

On va remonter après la même piste un lacet + haut pour atteindre le Quié Long alt 1469m. L'accès au départ de la DH du même nom est difficilement accessible, heureusement c'est court. 12h15 pause sandwich, on est pas bien là ?

2ème descente la DH Quié Long : un sentier bien ariègeois sauvage, de l'enduro naturelle comme on aime : plusieurs segments dans le pentue, du cassant où Fab s'en mets une sur le dos, du flow, du devers. On ne va pas poursuivre après Arniguel ce coups ci(cf cr 2018 pour + d'infos), il nous reste 1h pour tester une nouvelle piste. 3ème grimpette donc au dessus du village de Caychax pour aller chercher sa DH. Ca pique pour moi, Fab temporise et je me cale à sa roue.

3ème descente la DH Caychax : une belle découverte, merci au réseau social Strava qui permet aux Riders de communiquer notamment dur l'état des pistes. Fab ouvre comme d'habitude en oubliant sa douleur dans le dos et je le reverrai qu'en bas de village. Il aura même pris soin d'ouvrir les 2 barrières intermédiaires. Great!

4ème descente la DH albiès : en contrebas du village elle déballe à vitesse folle, le terrain est super sec, les appuies au départ sont fuyants. J'informe Fab de faire attention aussi aux randonneurs mais j'aurais jamais pensé croisé un troupeau de moutons. Cela n'enlève en rien le flow exceptionnel de cette piste, grosse régalade.

Il est l'heure de rentrer 14h07 retour au parking. On grignote la deuxième moitié du sandwich avec une Leffe à la main. Le bilan est + que positif 40km et presque 1900D+, je suis bien rincé...Fab déclare "c'est marrant je l'ai pas sentie passé dans les jambes cette sortie!" Et oui c'est impressionnent ta progression depuis ton inscription au club, gros kif de rider en ta compagnie. La journée n'est pas finit pour moi de retour sur Muret, une douche et je repars direct sur Toulouse. J'ai plus d'énergie mais la magie va encore opérer avec le public, je suis à bloc !

aller see you

L'infirmerie des Biclous n'a jamais été aussi fournie ! Mais ne perdons pas le rythme, pour maintenir la motivation pendant la convalescence ...

Mois de mars oblige, la météo alterne entre hiver et printemps, et cette fin de semaine c'est plutot hiver. Et comme d'habitude dans ces cas là, la Méditerranée est la plus préservée. Depuis la sortie de Cahors pas très typée Enduro, je rêve d'aller tester les performances de mon amorto sur un terrain bien cassant. Je sonde donc les possibles candidats et seul Benjamin, qui vient de se la couler douce 5 jours au Maroc, est volontaire. C'est pas sans me déplaire car je sais qu'il aime bien les parcours Enduro.  Au fil des discussions je lui propose donc La Clape mais en gardant l'Alaric comme une option possible si ca ne mouille pas trop la veille.

Rdv chez Ben pour charger les vélos, et ca s annonce mort pour l'Alaric car c'est bien mouillé sur Toulouse. Tant pis on verra bien en chemin la stratégie, tant qu'on ride ! Au fur et à mesure qu'on se dirige vers la Méditerranée, le ciel s'éclaircit, et une fois vers Carcassonne le sol semble sec ... Donc on valide rapidement et unanimement de biffurquer vers Moux. Et ca sent vraiment bon, le sol sec, le ciel dégagé et déjà 18 degrés :)

On s'équipe, déjeune, et c'est parti. Pas trop vite quand même car on commence à bien connaitre cette montée sur piste, qui te fume dès les premiers mètres. j"ai tellement l habitude de me faire guider que là j'ai dû prendre le soin de préparer un petit peu la sortie avec le maitre en la matiere, Mister Fischer himself ! Et je dois dire qu'il m'a préparé ça comme s'il était de la partie, un vrai passionné ! Thks !

J'applique donc ses conseils à la lettre. Je check si le sol est humide mais le vent qui a du souffler toute la nuit a bien travailler et c'est parfait. Je propose donc à Ben le combo suivant:

1- on ouvre le bal par l'Os du Jambon pour bien se mettre dans le bain et ne pas descendre tout en bas

2- on enchaine une Combe du Gravier qui permet de descendre jusqu'en bas et surtout d'éviter la portion de route en fin de journée, et on profite de manger à la voiture à l'abri du vent

3- on remonte au signal pour un combo superbe qu'on avait fait pour le final lors notre derniere sortie à savoir Dh Fischerman enchainée avec la Dh de Moux, ce sera une première pour Ben pour les 2

4- selon les cannes soit une montée intégrale pour un GR77 Full ou une petite remontée pour une Secret Story

Voilà le programme annoncé, on arrive au signal et on enchaine l'Os du Jambon. J'avais bien repéré le tracé et vu que la piste fait un 90 gauche à mi pente. J'annonce à Ben que je vais rouler en rythme pour bien ressentir l'efficacité de mon amorto, c'est bien sec et ca permet de rouler assez fort. J'arrive à la difficulté technique principale, une belle marche que je n'avais pas encore passé, mais la confiance est là et je me lance. Ca passe crême sauf que je manque de m'en mettre une petite quand même  ! Ben arrive à son tour mais moins en confiance sur ce début de journée, il préfère assurer le coup. On déroule la suite à un bon rythme et on termine avec ce smile que vous connaissez bien.

On remonte vers le signal mais pas intégralement car le départ de la Combe se situe légèrement plus bas.

Idem j'ai bien retenu qu'il faut prendre à droite à mi descente pour bien se retrouver dans la Combe. On part donc sur les mêmes bases mais la partie haute est plus typée terre et boisée et malheureusement le vent a fait pas mal de dégats, nous devons donc mettre pied à terre à quelques reprises pour passer les arbres qui sont couchés. La deuxième partie vers la Combe est nettement plus propre et quel kiff de lacher les watts, mais attention la roche est glissante par endroit, Ben a eu l'occasion de se faire quelques frayeurs. Et bim deuxième smile du jour ! On prend la route direction le parking et ma crainte était d'avoir le vent dans le museau car ca soufflait fort en haut. Mais coup de bol il est plus faible en bas et surtout dans notre dos. On a l'impression d'être motorisés :) Depuis le début de la journée on entend par moment des basses sans savoir d'où cela peut provenir et on rencontre des jeunes fêtards qui ont monté une énorme sono sous in pont de l'autoroute ! Impressionnant la puissance ! On passe vite notre route.

C'est la pause bien méritée, à l'abri du vent et sous le soleil. Ca nous permet de faire sécher un peu les maillots car il fait chaud et on transpire.

Allez c'est reparti pour une montée intégrale. Le fessier de Ben commence à accuser le coup sur cette longue montée. Mais il est motivé pour découvrir ces 2 nouvelles descentes. J 'en profite pour lui montrer la Fischerman depuis la piste. Je lui montre là où il faut passer. Je le rassure car je me souviens de ma découverte et c'était pas glorieux. On arrive au signal et c'est parti. Le début est assez roulant malgré des passages de pierriers et on arrive enfin à la première difficulté, à savoir la zone de surf comme dit Julien :) J'enchaine car tout doit se passer dans le flow et je comprends enfin le plaisir que prend Julien dans cette portion. J'attends Ben, je ne le vois pas et il arrive enfin et m'annonce qu'il s'en est pris une belle ! C'est obligé la première fois ! La suite je n'ai pas encore réussi à la passer, à savoir 2 épingles droit dans la pente sur un terrain terreux. J'avais retenu de notre dernier passage qu'il fallait bien ouvrir les virages mais ca passe pas. La prochaine fois on s y arretera et on recommencera jusqu'à ce qu'on les passe.

Nous voilà sur la piste pour un peu de pédalage jusqu'à la Dh de Moux. J annonce à Ben que je veux tenter un chrono car je l'ai adoré la dernière fois. Pas de risque de se tromper donc j'ouvre. Je sais qu'il faut piloter propre car la végétation ne pardonne pas. J'ai un très bon flow mais je n'ose pas trop relancer pour bien rester dans la ligne. Top ! Julien m'avait dit de ne pas desencdre vers la route mais de reprendre direction Moux et Roc gris au panneau. On teste mais ça remonte pas mal et le single est une ornière continue. Pas très concluant mais on arrive à rejoindre la route à 100m du parking. 

Ben me dit qu'il ne se sent pas de refaire une montée complète, on opte donc pour aller chercher la Secret Story. Mais le coup de cul sur bitume aura raison de lui. Il préfère redescendre à la voiture. Pour ma part les cannes sont là donc je décide de remonter au signal. Seul la montée est longue, je mets donc du rythme pour arriver plus vite. Une fois en haut une petite photo pour les sponsors

Et c'est parti pour la proposition de Julien (il me connait bien) et je me lance pour un GR77 Full. J avais roulé la partie haute derrière Baptiste en novembre donc je sais que je peux lâcher sauf la marche fatidique qui m'impressionne toujours autant. Hormis ça et 2 arbres tombés le reste passe très fort. Arrivé à la piste je reste en mode run et continue à fond sur la partie basse. Desarbres sont tombés mais permettent le passage sur le côté. Le problème c'est que c'est un GR, donc il ya des randonneurs. En tant que Biclous qui a signé ses 10 commandements (moi !) je ralentis à presque m'arrêter, les salue, m'excuse même car une personne me fait remarquer que c'est pas pour les vélos, je dis bonjour, aurevoir , ... tu vois Christophe c'est pas si terrible que ça les 10 commandements .... et j'arrive en bas lancé comme un frelon avec 30 minutes d'avance sur les prévisions ...

Voilà c'est fait, une superbe journée Enduro comme on en raffole.

Merci Ben pour cette journée.

Et merci Max !

Fab

"Dimanche c'est Ride" mais en ce mois de février il faut trouver les biclous dispo ! Entre ceux qui s'échappent au ski (quelle idée ...), ceux qui ont froid, ceux qui se sont malheureusement blessés, ceux qui bossent, .... ça s'annonce compliqué. Pour ma part, une fois n'est pas coutume, je préfére renoncer à un ride au ski en Espagne à cause de la météo annoncée et préfère un ride vtt pour aller tester mon nouveau joujou ... le superbe Novya fraichement acquis !

C'est donc sans surprise que je propose un spot enduro pour être sûr de bien apprécier les bienfaits apportés à mon bike. La météo s'annonce plus clémente ce coup ci au nord, l'aude étant ventée, la montagne noire humide, c'est sur Bruniquel que je porte mon choix, éventuellement Cahors. Le premier à se manifester est Benjamin, qui valide la destination première, en proposant même une belle trace de l'enduro 2022 en version modifiée et optimisée. J 'y rajoute même une dernière dh optionnelle (les poubelles) et ca sera parfait. Puis Christophe se manifeste, ensuite Olivier et enfin Sylvain, et je sens que la destination de Cahors leur conviendra surement plus. Christophe propose une trace de jpr31 réalisée en 2021 Espere Luzech St Médard plus typée All Mountain mais il annonce 8 descentes, ... allez validé !

Organisation rapide et efficace, 5 riders, 1 voiture, 1 remorque, du café, des bières et feu ! Rdv chez Olivier, Sylvain récupère Christophe et on récupère Benjamin en route, j adore quand un plan se déroule sans accrocs :) mais Sylvain débarque sans Christophe, prétendant qu'il n'avait pas répondu à son message donc par déduction il ne venait pas ! Mais bon l'humour du Grand Est n'est pas toujours perceptibles par les pauvres sudistes que nous sommes. Christophe ne voulant pas démonter son vélo, il a décidé de venir avec chez Olivier !! Par 0 degré ! Ca annonce la couleur de la journée !

Bref tout le reste se passe bien et on arrive au point de départ tranquillement. Traditionnel thermomètre négatif là bas, mais le soleil est là. On se prépare, on déjeune, Sylvain fait son marché (il ne peut pas résister) et on décolle. Au programme une boucle de 45kms pour 1300m D+ environ. On part chaudement habillés en se disant qu'il faut éviter d'avoir froid dans les descentes, car 8 sur 43kms ca en fait 1 tous les 5kms donc ca va enchainer. 

Les gps calés et synchonisés (j'ai toujours pas compris ...) on attaque sans se tromper, guidage parfait, ... petite montée pour se mettre bien à température et Christophe nous annonce déjà la première descente. Je suis impatient de tester mon amorto. Je cale mon masque, mes copains me laisse gentiment ouvrir, et je lance vaillamment mon bike dans cette descente folle ... mais le pb c'est que dès le premier virage ça monte, pas grave je pédale pour vite retrouver la pente, et dès le 2eme virage ca monte encore ... et là je sens qu il va falloir patienter ! Pas grave je vais tester cette nouvelle monture au pédalage en montée alors, voir si c'est pénalisant. Mais le feeling est plutot et bon et ca marche relativement bien. Allez motivé je mets du rythme pour aller vers la 2eme descente, enfin plutot la première si vous suivez bien. Et la voilà déjà selon notre guide hémérite. Même rituel et feu ... et .... merde .... Hé oui vous suivez bien et comprenez vite ! Bon on attendra la 3ème !

Le cadre est magnifique sous un soleil quasi parfait, on a tombé une couche car ça monte Cahors et c'est technique. On arrive sur un plateau surplombant le Lot (n'est ce pas Sylvain) point de vue superbe !

Une superbe route sinueuse et une pensée pour les motards, joli spot ! On profite pour quelques pause pour nos comptes instagram et tik tok et c'est reparti.

Un peu de pédalage au bord du gouffre, Christophe fait le papa et nous oblige à s'éloigner du bord, et puis la 4ème descente arrive ... et là je sens que c'est une vraie, vue le précipice, obligé ça va descendre raide. Masque baissé, je fonce, et ... ca descend :) tout droit mais ca descend ... yes ... et là j'entends Christophe crier STOPPPPP c'est pas la bonne direction ! Qu'est ce que je fais ? Est ce que je l'ai vraiment entendu !? Pfff ... je m'arrête et je dois remonter, et c'est raide !! Grrr, ca bouillonne. Et on repart dans un single montant avec des marches  et on se dit que ça doit être pas mal en descente, pfff, et je n'arrive même pas à passer ces marches. 

Et là ce qui est bien quand tu roules avec les expérimentés c'est quà midi moins qqc ils ont déjà faim :) Donc on se trouve un petit spot au soleil, à l'abri du vent, avec une vue sympa ( enfin quand on regarde du bon côté) et on profite de nos préparations frugales locales. Pour sylvain ce sera sandwich kripsrolls et paté d'Espellette ... carton rouge ! Bref un petit débat sur l'écologie version les bronzés font du ski si vous avez la référence:) ...

La pause sera de courte durée pour éviter de se refroidir. Et on repart en revenant légérement sur nos traces histoire de monter qq marches supplémentaires, revoir le précipice que Christophe affectionne tant en se mettant en équilibre sur le bord, et hop une biche ... quel cadre ! Allez on ne traine pas et on attaque par une ... montée  ... et oui on est en haut mais ça monte encore ! Je sens que mes collègues ont un coup de mou donc j'en profite pour les chauffer un peu. Ca fonctionne avec Olivier ! Mais c'est la reprise alors ça dure pas longtemps :) 

On sent que la pause à laisser des traces, on comprend que ce parcours c'est du genre 1300mD+ pour 300mD-, les scientifiques essaieront de nous expliquer ce phénomène. Puis à force de pédalage on arrive sur une soi disante descente, et je laisse Benjamin passer devant et comme par miracle c'est une vraie descente, pentue, technique, joueuse, ... bref on finit en bas avec le smile ... Ennnfinnnn !! 

Ca annoncerait une 2eme partie beaucoup plus joueuse !! Et bien .... non pas vraiment, on reprend nos séances pédalage et montées. Sur un chemin large, Christophe nous annonce une possible descente si on biffurque légérement. On n'hésite pas trop. Une montée raide, droite, obligé ca descend derrière. Puis Christophe s'arrête pour essayer trouver un départ. On décide de ne pas le suivre et d'aller jusqu'en haut. Mais pas de départ donc on rejoint Christophe qui tel un sanglier est parti prospecter dans la brousse à la recherche d'un semblant de trace. Sans confiance on le suit et franchement c'est plutot pas mal, certes sauvage (normal pour un biclou) mais bien pentu, technique, sinueux, .... bref joueur donc 2ème smile du jour !

La suite sera du pédalage en montée, en sous bois (magnifique) et de la caillasse, des zones non élaguées (et oui c'est pas eaunes) et enfin ... La Descente du jour ! Il nous reste 3kms avant la fin de la boucle, nous sommes au sommet donc selon mon esprit scientifique avisé je calcule vite que ca va descendre. On arrive sur un muret classique de pierres du Lot avec un chemin relativement large tracé dessus, et à coté un single moins large, sinueux. Je choisis donc le single et mes collègues le muret et  on ride en parallèle et puis le single se démarque et quitte à me tromper de trace je décide de foncer pour un test grandeur nature. Et ça s'avère payant, réelle descente, cassante, et quel pied ! Ca laisse présager de bonnes choses car le vélo a gagné en stabilité et grip, ce qui permet une vitesse de passage plus élevée ...

Voilà nous en avons fini, retour au parking. Et il était temps car le froid tombe à une vitesse folle si bien que nous finissons notre bière transis de froid !

Merci aux biclous du jour pour ce ride, qui malgré ce récit chambreur, était à la hauteur des rides cadurciens, exigeants mais si sympatiques.

Fab

 

Le bureau se délocalise pour une grosse sortie enduro dans l'Alaric avec pour objectif  2000D+.  Depuis mon séjour varois hivernal et après ma dernière sortie remise en jambe à la Clape forte sympathique, il était vraiment temps de renouer avec notre discipline favorite. Pas facile de trouver un spot enduro en cette saison mais ne cherchez pas, l'Alaric the place to be.

Le programme que du lourd : le Roc de l'Aigle, combe du Gravier, combe Migère, Fischerman et la dh Moux. Toutes ces descentes déballent dans les 4 coins du massif mais elles ont toute un point commun : le revêtement est constitué de cailloux / gravier non calibré pratiquement tout le long. Tu vois c'est pas un simple pierrier sur quelques dizaines de mètres, non tu flottes en permanence sur ce terrain instable et sans forcer. Ce qui donne un lieu unique, on connait bien cette combe du gravier qui illustre bien cette profusion de cailloux, toujours magique de rider cette combe, on l'attend toujours avec impatience, le smiley 100% garantie à l'arrivée, satisfait ou remboursé! Mais certain d'entre vous connaissent moins bien le GR du roc de l'Aigle qui part plein sud vers Camplong. Une première pour Fab d'ailleurs qui se permet d'ouvrir sans aucune appréhension. Marc lui il sait à quoi s'attendre, un 2éme OTB peut être? non pour ce coups ci juste un doigt entaillé après le passage étroit entre 2 blocs. Fab joue au infirmier avant de toucher à son tour à la végétation qui n'est pourtant pas prédominante dans ce coin! On a croisé quelques Trailleurs , ca avait l'air + facile pour eux , quoi que ! Bon maintenant il faut remonter par le GR coté Montlaur, longue liaison route pas le choix. Ca me laisse le temps d'établir une stratégie pour garder Marc avec nous qui peine un peu ces temps ci. On va aller se gagner cette fameuse combe du Gravier en premier via ce GR interminable. Je lance un défi à Fab dans cette montée même si tout le monde connait à l'avance le résultat, j'ai pas démérité avec mon hygiène de vie catastrophique et mon peu d'entrainement. Bravo Fab...Marc arrive quelques semaines après et se console avec un T80 et jambon aveyronnais. La suite vous la connaissez, la descente de la combe du Gravier, grand Miam! 13h30 timing parfait pour inciter Marc à une petite dernière : la combe Migère et ses quelques relances...La montée coté Comigne sera dévastatrice, un peu collante même...je distance un peu mes camarades j'ai trop peur des représailles.

Aller on y est je vous laisse succomber dans cette 2ème combe, ne m'attendez pas...un décor somptueux, un très joli rocher qu'ils n'ont même pas pris la peine de voir, ils vont trop vite pour moi! Environ 15h retour au parking, Marc va taper une siestounette  pendant que nous repartons au signal d'Alaric. Putain qu'il est loin et haut! few ca tire dans les jambes et on a mal au cul...On a l'habitude et oui, alors le mental lui est toujours là. Il est 16h40, nous sommes à nouveau au signal, place maintenant au run final: la fischerman qui nous fait poser 2 fois pieds à terre encore dans 2 épingles très engagées. Suivi de la dh Moux une piste qu'on empruntait lors des randos cap sur l'Alaric : un piste verte (pas les cailloux) avec du flow idéal pour une fin de journée( à noter prendre à droite au panneau jaune direction Moux sur la fin).

 

Retour au parking, la montre de Fab est déchargée mais affichait + de 2000 au sommet. Après chargement de la trace, Strava annonce environ 60km et 1800 D+ dommage on reviendra! une très belle trace avec des montées un peu raides mais de belles descentes en compensation. Mais attention elles ne sont pas de tout repos non +, il faut rester vigilant, elles sont bien velues !!

See you 

Bon, les absents avaient vraiment tort… un mélange de Villégly & trace de jpr31 (merci à lui au passage) & temps parfait, je ne vois pas comment ça peut se refuser !  Mais, il faut croire qu’au jour d’aujourd’hui, the place to be pour les enduristes biclous, c’est dans LE bois (d' Eaunes, pour les moins connaisseurs comme moi).

Donc, on a eu du très bon All-Mountain… et oui je ne dis pas XC, parce qu’avec un bon « vieux » XC, on ne serait pas passé partout. Comme dit le proverbe : « avec un bon tout-suspendu et des Watts, ça passe ! ». Trois tout-suspendus étaient présents (Steven, Sylvain et Olivier) avec des Watts inversés par rapport à ma dernière sortie avec Olivier en Novembre.

Ludique, technique, physique, singles à gogo, beau paysage, terrain sec (sauf un piège à un endroit), parcours ondulé, des cailloux et exigeant quand même : « putain, on a fait que 17 km en presque 3 h » & « pour arriver à 1500 m D+, il faut les faire quand même ».

Bravo à Olivier pour sa reprise avec un >1500m D+ exigeant et merci d’avoir chassé les sangliers & les chasseurs en faisant des cris de gorille à presque chaque coup de cul. Ca a dû aider à ramoner la cheminée, qui avait vite surchauffé après les premiers km autour du moulin de St Anna à Villégly. Même pas besoin de la grosse veste d’hiver à 6°C au thermomètre.

Putain, j’ai déjà envie d’y retourner !

Ce début d’année 2023 se montre fébrile chez les BS, retard dans les inscriptions au club, très peu de sorties. L’infatigable Sylvain est même obligé de se faire des sorties tout seul par manque de volontaires; Il faut dire que le froid polaire et humide de ce mois de Janvier n’incite pas à mettre les roues dehors, et le manque d’entraînement se fait sentir.

Une fenêtre météo nous donne l’occasion de mettre le nez dehors ce dimanche 29 Janvier. Marc et moi posons nos critères : Une sortie extérieure, en mode reprise, sans boue ni neige. Le choix semble vite fait, il faut descendre dans le sud, après Carcassonne. La montagne noire est enneigée, les contreforts de l’Alaric aussi… Alors ce sera évidemment la Clape (en fait pas si sûr…)

Nous voila 5 valeureux biclous, Marc, Julien, Sylvain, Benjamin et moi même, partant du lieu de rdv habituel, à savoir chez M. Le President, qui avait pris soins de récupérer la remorque car M. Le Secrétaire étant parti s’éclater au ski dans les Alpes !

Après 20 min de route, Marc, sûrement mal réveillé, se rend compte qu’il a laissé sa maison grande ouverte et allumée, prête à accueillir le premier cambrioleur venu. Hopla, demi tour.. la journée commence bien! Moi qui n’avait pas de sandwich, j’en profite pour passer à la boulangerie, nous ne sommes plus à ça près.. Nous perdons 1h.

Sur la route, la destination finale n’était pas totalement fixée. La Clape étant un terrain exigeant pour une reprise, ayant perdu du temps avec nos étourderies, ne nous arrêterions nous pas à Conilhac, plus près et moins cher ? Les avis étant partagés, on en vient même au vote dans la voiture.. Au final, la phobie de la boue nous auras fait confirmer la destination initiale, la Clape!

10h.. , on s’élance. Julien, pas venue ici depuis des lustres, re-découvre les sentiers et le charme du lieu comme un enfant chez Disneyland. Ce premier sentier avec pas mal de portage et de caillasse « casse-patte » nous réchauffe vite. Les cailloux maculés d’une étrange trainée de sang sur plusieurs centaines de mètres nous font nous poser des questions.. un VTTiste qui s’est ramassé sur une partie technique .. ? Le mystère restera entier.

DH des Auzils, un arbre en travers après le passage technique, et Benjamin qui déjante. La journée va être longue!

Nous poursuivons avec la même trace que lors de notre dernière venue : cap vers la vigie, la descente qui s’en suit, les petits singles dans les bois.. on se trouve un spot sympa vue sur mer pour manger. Aah le charme de la Clape et son soleil, ça fait quand même du bien! A croire que nos sandwich ne faisaient pas rêver car nous n’avons pas arrêté de parler de bouffe avec les bons produits du marché de Muret et les fameux marchands sélectionnés par Julien Marc et Sylvain qui n’achètent que Biiio ou Billot.

Comme d’hab la reprise est compliquée pour moi, la pause repas ayant coupé le peu de jambes qu’il me restait.. Julien nous propose une variante supplémentaire, la combe des porcs. J’y monte tant bien que mal et c’était sympa de retrouver cette descente que je n’avais pas faite depuis longtemps. Arrivé en bas, je capitule, ma condition physique catastrophique m’oblige à mettre le cap sur la voiture.. Marc me suit (probablement par compassion) et les 3 autres sont encore chauds bouillants et se dirigent vers la « montée de la mort » pour accéder au beau panorama.

On rentre avec Marc via le « mur de la mort » qui n’a rien d’un mur et qui n’a rien de mort pour nous. Je souffre sur la montée des Auzils et sur le sentier retour, les jambes sont cuites! Le réconfort arrive avec les deux dernières descentes, sans encombre mais avec prudence, ma dernière gamelle à la DH des antennes a laissé des traces.

Une bière dans le gosier en attendant les 3 autres compères. Et ce fut une bien belle journée sous un grand soleil et au sec! On arrive péniblement avec Marc à faire 1000 d+, disons qu’on sauve l’honneur. Il va falloir se remettre en canne sérieusement!

PS : Le prochain CR est pour toi Julien !

Je lance une proposition d’aller rouler ce dimanche en externe et je sens très vite que les volontaires ne vont pas être légion. Comme pressenti, je suis le seul à vouloir et /ou pouvoir sortir. Me voilà donc devant un dilemme : sortir seul ou rester dans mon lit douillet. Comme nous ne sommes pas le 14 juillet, il me faut sortir. Si la météo locale eu été bonne, je serais sans hésitation aller faire de la route dans le coin mais elle est mauvaise. Encore une fois seul l’est donc le Minervois / les Corbières semblent épargnés par la pluie.
Faire du vélo de route tout seul, je sais très bien faire ; du VTT c’est de l’inédit. Je n’ai pas encore essayé donc j’hésite et me prépare 2 traces au départ des alentours de Lézignan. En construisant ma trace de route, je ne suis pas particulièrement convaincu par le parcours que j’arrive à faire : trop de traversées de vigne, de routes linéaires… Si je veux attaquer directement la zone de montagne, la météo n’est plus favorable. Je penche beaucoup plus pour le VTT à Conilhac car lors de notre dernière sortie, il m’a semblé qu’il y avait pas mal de choses encore à explorer. Au lever, ce matin, l’idée de route a totalement disparue. La météo annonce une possibilité de pluie de 50% vers 10H00. Je prends le risque et si la météo est médiocre, je pousserai jusqu’à La Clape , qui elle est 100% garantie sans pluie . Arrivé sur place vers 08h30, c’est dégagé et pas particulièrement menaçant donc bingo j’y vais.

Après le café et les gâteaux que je n’ai ,malheureusement, pas eu à partager, je me lance donc seul sur le parcours et très vite, je me sens bien plus à l’aise que je ne le pensais. Je démarre par le coté le plus « facile » (vers l’Ouest) et décide que si je croise un single qui me plait, je m’y m’engage même s’il n’est pas sur le parcours prévu. Après le début du parcours classique (le col routier puis le chemin en bordure de falaise), je vois un single un peu isolé qui ne semble pas très fréquenté. Allez hop j’y vais et après quelques passages en sous-bois, je me retrouve dans le lit d’une petite rivière éphémère qui ne doit pas couler tous les ans. C’est très bucolique.

Si le début est plutôt bonhomme, j’arrive à remonter la rivière et très vite le niveau technique monte. Il me faut rapidement poser pied à terre. Plus je monte et plus c’est difficile ; c’est clairement un endroit à descendre et pas à monter. Vu la difficulté, je dirai que c’est du noir donc quasiment infaisable pour moi. Mais ceux qui ont une meilleure maitrise du vélo peuvent le tenter, ils devraient y trouver leur compte de frayeurs.
Ensuite après le passage du belvédère et être redescendu au pied du massif, j’ai également tenté de remonter la zone « enduro » où il y avait des vestiges de sauts. Il existe bien une piste mais pareil ,elle n’est pas montable à vélo et il vaut mieux la prendre en descente. Maintenant, au moins, je sais d’où elle part : elle est toute en terre et pleine pente donc à ne pas tenter en cas de forte humidité.

Arrivé au village, je suis remonté aux éoliennes en passant par le chemin qui part à gauche de là où l’on se gare. Ensuite, j’ai repris le parcours de la dernière fois qui chemine vers l’est avec quelques variantes & raccourcis qui lui donnent à mon sens un peu plus de cohérence et de consistance.
La météo est restée bien clémente, j’ai même fini sous un beau soleil. Par contre, c’était assez venteux mais c’est peut-être cela qui a maintenu le temps au sec. Heureusement que je n’ai pas pris mon vélo de route car je me serai vraiment fait secouer en plaine vu que je l’aurai eu de travers au sens propre comme au figuré.
Je ne sais pas si c’était à cause du vent mais je n’ai rencontré personne : pas un chasseur, ni un promeneur, ni un autre VTT. J’ai juste croisé une moto de cross. Accompagné de cette solitude je n’ai pas joué les héros mais je n’ai pas non plus surjoué la prudence. J’ai roulé presque normalement à la différence que je ne me suis quasiment pas arrêté ce qui est finalement nettement moins fatiguant. Je constate avec étonnement que lorsque j’enchaîne un parcours avec peu d’interruptions, je ressens moins de fatigue que si je fais des haltes fréquentes. A méditer…
Je viens de faire l’expérience que rouler seul en VTT n’est pas vraiment anxiogène ou terrifiant. Comme je suis généralement le dernier en descente, c’est finalement presque comme si je roulai seul. Cela peut même avoir ses avantages mais ce n’est clairement pas ce que je recherche. Il faut que ça reste anecdotique. Partager une sortie est, pour moi, sans égal.

Au final 45 km et 1500 m de D+, une belle journée de VTT à encore un bon rythme.

Pas beaucoup de candidats pour une sortie extérieure en ce dimanche 08 Janvier 2023 mais nettement plus pour une sortie locale dont la quantité de pluie était le principal sujet de discussion et la principale inquiétude.
Partant pour une sortie extérieure, je me suis mis à la recherche d’une zone sans pluie donc mon regard s’est naturellement tourné vers l’est et surtout le Minervois que j’apprécie particulièrement. Steven étant le seul à se manifester pour cette sortie externe, nous tombons d’accord pour tester Bize Minervois. Cela fait plusieurs années que je ne suis pas allé mettre une roue dans ce coin même si Pouzols est juste à côté. Mais les deux villages ne partagent pas le même massif. Bonne occasion de retourner vers cette zone que j’ai envie de redécouvrir.
Je dégote une trace de 50 km et 1200 m de D+ ce qui devrait convenir à Steven car on ne le fait pas sortir pour faire 25 km. Je sais qu’il va falloir que je m’active derrière lui pour le retarder un minimum et qu’il ne s’ennuie pas. La journée risque d’être fatigante pour moi.
9H30 : Sur place, nous constatons avec satisfaction qu’il n’a pas plu cette nuit et que le sol est sec. Après le café et les gâteaux, nous voilà partis pour une bonne journée de pédalage. Comme prévu, je laisse filer Steven devant en essayant de ne pas trop me faire distancer et j’avoue que j’y n’arrive pas trop mal. Mais il est clair que Steven n’est pas à fond non plus. A bon rythme, nous cheminons à travers les diverses pistes & singles qui présentent peu de difficultés techniques même si les montées peuvent être un peu piquantes.
Le parcours offre quelques petits singles bien agréables mais il est très (trop) entrecoupé de zones de pistes et chemins de vignes sans grand intérêt « VTTesque ». Tout n’est pas à jeter car nous avons eu des portions vraiment très sympas à rouler dont une assez surprenante car gavée de caillasse ce qui dénotait clairement avec la tendance générale des alentours plutôt terreuse. Nous avons eu aussi quelques montées bien velues où la pleine puissance était demandée.

L’avantage de rouler à seulement 2 et avec une locomotive devant, c’est que les km défilent à une vitesse inhabituelle. C’est presque surpris que je constate que nous sommes revenus à notre point de départ. Je vérifie mon compteur : 50km, 1150m de D+. C’est conforme au plan mais je suis en pleine forme et même un peu déçu d’être déjà arrivé. Vu qu’il n’est que 15h00, je propose à Steven de refaire un petit tour supplémentaire afin de finir la journée un peu plus gaillardement et de se refaire la côte du départ afin d’aller chercher une descente en single vu en passant. Cette petite fantaisie sera relativement courte car elle n’a fait que 5 km pour 150m de D+.
Au final petit diffèrent pour le D+, Steven en est à 1400 (les manifestants) et moi à 1306 (la police). Petit delta que je ne m’explique pas . Ce qui m’a paru plus grave c’est que la rivière « Cesse » qui passe à Bize Minervois est quasiment à sec (débit actuel : 0,4 m3/s pour un débit normal en janvier de 4 m3/s, données Vigie Crue). A mon avis, avant cet été, il n’y aura plus une goutte : impact du changement climatique ?

Au final 55 km et environ 1400 m de D+, une belle journée de VTT à un bon rythme.

Pour bien démarrer cette nouvelle année et ouvrir le compteur des sorties extérieures; je propose à Marc d'aller rider lundi 02  janvier car nous avons la chance de ne pas reprendre le boulot un lendemain de fêtes.

Nous sondons les bs afin de savoir si d'autres sont dans le même cas, je parle des actifs bien sûr ! Seul Sylvain se manifeste. L'objectif est de trouver une sortie  type AM avec faible kms et D+ pour la reprise de Marc suite à son entorse du genou.

Je propose donc Conilhac Corbières, le spot est adapté et adaptable, la météo semble clémente dans ce secteur. Destination validée ! On reprend une trace connue que nous adapterons au besoin.

Marc et Sylvain me rejoignent et nous partons direction les Corbières. Sur place vers 9h30, le petit rituel habituel et nous sommes prêts à rider sur les coups de 10h.

Petite montée par la route, puis la piste, direction le parc des éoliennes. 

Première petite descente, je suis pressé de retrouver les cailloux, j ouvre mais je me trompe 2 fois de trace, donc je laisse sagement Marc prendre les commandes. Le terrain est bien sec et le grip parfait. On peut donc apprécier pleinement le flow des singles.

La première partie du parcours nous partons sur le secteur de Lezignan en choisissant de mixer la trace que nous avions faite en septembre avec Julien et une trace de JMi et Sandra. Nous essayons de rester au maximum sur les singles, et faisons quelques belles découvertes. Notamment lors d'une liaison sur piste, je remarque une inscription sur le sol (Pie) et je décide de regarder ce que propose cette descente. Ca m'a l'air bien engagé, Marc nous propose de la faire avec Sylvain, car c'est une boucle qui remonte sur la piste. Il propose de nous attendre le temps de la faire. On s'engage donc et en effet le début est bien pentu et on descend rapidement dans le lit d'un ruisseau, le cadre est vraiment sympa mais la remontée nous semble impossible. Marc nous appelle et vu la situation décide de nous rejoindre. Il apprécie le tracé également. On finira tout de même par revenir au point de départ.

La boucle nous ramène vers Conilhac avant d'aller vers Montbrun pour la deuxième partie du parcours. Nous engageons le rude single de la crête et ses montées raides dans les ornières et son final droit dans la pente. Il aura raison de Marc et son genou ! Il est temps de faire la pause. Le ciel s'assombrit et on reçoit même quelques gouttes.

La pause sera de courte durée car nous commençons à nous refroidir.

Marc nous annonce qu'il va rapidement couper car il sent que la repise n'est pas si simple. Nous partons tout de même vers Montbrun à 3. Vu les quelques flaques par endroit nous réalisons que nous avons échappé à une belle averse !

Ca y est Marc nous quitte pour revenir à la voiture et on part avec Sylvain pour effectuer la 2eme boucle. Sylvain connait bien le spot et il a également son gps. Nous engageons un single rapide et je propose de hausser le rythme de pédalage. Je prends un réel plaisir à rouler vite sur ce terrain. La trace n'offrant pas de biffurcation je peux rouler longtemps sans hésiter. Sylvain préfére tout de même assurer car le sol humide est glissant. On opte également de favoriser les singles quitte à bricoler un peu. 

Seulement à trop bricoler nous nous retrouvons à repasser au même endroit 2 fois sans le vouloir ! Sylvain a des doutes sur la direction à prendre. Nous faisons demi tour, tergiversons mais finissons pas aller dans la bonne direction. Au feeling, nous alternons entre descente galère sans réelle fin, et singles vraiment intéressants et quelques belles découvertes. 

Nous arrivons sur un single qui semble shapé avec quelques bosses et je propose de le remonter pour se faire quelques sauts. La montée sera bien raide mais la descente ludique. 

J'ai le souvenir de ma première venue à Conilhac et je voudrais retrouver la descente qui nous permettait de revenir au parking. Nous décidons de remonter le GR, qui nous fait poser pied à terre. Nous rencontrons 2 randonneurs qui nous indiquent de remonter au croisement pour prendre une autre descente. Nous roulons une centaine de mètres pour avoir finalement en point de vue le parking et la voiture. Je réalise que nous sommes pas du côté que j'imagianis mais bien à l'opposé par rapport à la route.  Nous prenons donc cette descente qui va s'avérer assez joueuse mais rapide et nous retrouver sur la route.

Nous devons faire la boucle par le village pour revenir vers le parking. Un dernier coup de vent dans le village va nous surprendre et nous casser les pattes !

On finit par retrouver Marc qui a eu le temps de charger son vélo, se changer et surtout faire une bonne sieste car la nuit fut courte pour lui.

Dernier effort logistique et on profite d'une bonne bière bien méritée.

Au final un classique 41kms pour 1130m D+ sur ce spot de  valeur sûre !

Fab