VTT MURET

Conilhac Corbières 15/01/2023

Img 20230115 wa0006 1Je lance une proposition d’aller rouler ce dimanche en externe et je sens très vite que les volontaires ne vont pas être légion. Comme pressenti, je suis le seul à vouloir et /ou pouvoir sortir. Me voilà donc devant un dilemme : sortir seul ou rester dans mon lit douillet. Comme nous ne sommes pas le 14 juillet, il me faut sortir. Si la météo locale eu été bonne, je serais sans hésitation aller faire de la route dans le coin mais elle est mauvaise. Encore une fois seul l’est donc le Minervois / les Corbières semblent épargnés par la pluie.
Faire du vélo de route tout seul, je sais très bien faire ; du VTT c’est de l’inédit. Je n’ai pas encore essayé donc j’hésite et me prépare 2 traces au départ des alentours de Lézignan. En construisant ma trace de route, je ne suis pas particulièrement convaincu par le parcours que j’arrive à faire : trop de traversées de vigne, de routes linéaires… Si je veux attaquer directement la zone de montagne, la météo n’est plus favorable. Je penche beaucoup plus pour le VTT à Conilhac car lors de notre dernière sortie, il m’a semblé qu’il y avait pas mal de choses encore à explorer. Au lever, ce matin, l’idée de route a totalement disparue. La météo annonce une possibilité de pluie de 50% vers 10H00. Je prends le risque et si la météo est médiocre, je pousserai jusqu’à La Clape , qui elle est 100% garantie sans pluie . Arrivé sur place vers 08h30, c’est dégagé et pas particulièrement menaçant donc bingo j’y vais.

Img 20230115 wa0001Après le café et les gâteaux que je n’ai ,malheureusement, pas eu à partager, je me lance donc seul sur le parcours et très vite, je me sens bien plus à l’aise que je ne le pensais. Je démarre par le coté le plus « facile » (vers l’Ouest) et décide que si je croise un single qui me plait, je m’y m’engage même s’il n’est pas sur le parcours prévu. Après le début du parcours classique (le col routier puis le chemin en bordure de falaise), je vois un single un peu isolé qui ne semble pas très fréquenté. Allez hop j’y vais et après quelques passages en sous-bois, je me retrouve dans le lit d’une petite rivière éphémère qui ne doit pas couler tous les ans. C’est très bucolique.

Img 20230115 wa0000Si le début est plutôt bonhomme, j’arrive à remonter la rivière et très vite le niveau technique monte. Il me faut rapidement poser pied à terre. Plus je monte et plus c’est difficile ; c’est clairement un endroit à descendre et pas à monter. Vu la difficulté, je dirai que c’est du noir donc quasiment infaisable pour moi. Mais ceux qui ont une meilleure maitrise du vélo peuvent le tenter, ils devraient y trouver leur compte de frayeurs.
Ensuite après le passage du belvédère et être redescendu au pied du massif, j’ai également tenté de remonter la zone « enduro » où il y avait des vestiges de sauts. Il existe bien une piste mais pareil ,elle n’est pas montable à vélo et il vaut mieux la prendre en descente. Maintenant, au moins, je sais d’où elle part : elle est toute en terre et pleine pente donc à ne pas tenter en cas de forte humidité.

Img 20230115 wa0002Arrivé au village, je suis remonté aux éoliennes en passant par le chemin qui part à gauche de là où l’on se gare. Ensuite, j’ai repris le parcours de la dernière fois qui chemine vers l’est avec quelques variantes & raccourcis qui lui donnent à mon sens un peu plus de cohérence et de consistance.
La météo est restée bien clémente, j’ai même fini sous un beau soleil. Par contre, c’était assez venteux mais c’est peut-être cela qui a maintenu le temps au sec. Heureusement que je n’ai pas pris mon vélo de route car je me serai vraiment fait secouer en plaine vu que je l’aurai eu de travers au sens propre comme au figuré.
Je ne sais pas si c’était à cause du vent mais je n’ai rencontré personne : pas un chasseur, ni un promeneur, ni un autre VTT. J’ai juste croisé une moto de cross. Accompagné de cette solitude je n’ai pas joué les héros mais je n’ai pas non plus surjoué la prudence. J’ai roulé presque normalement à la différence que je ne me suis quasiment pas arrêté ce qui est finalement nettement moins fatiguant. Je constate avec étonnement que lorsque j’enchaîne un parcours avec peu d’interruptions, je ressens moins de fatigue que si je fais des haltes fréquentes. A méditer…
Je viens de faire l’expérience que rouler seul en VTT n’est pas vraiment anxiogène ou terrifiant. Comme je suis généralement le dernier en descente, c’est finalement presque comme si je roulai seul. Cela peut même avoir ses avantages mais ce n’est clairement pas ce que je recherche. Il faut que ça reste anecdotique. Partager une sortie est, pour moi, sans égal.

Au final 45 km et 1500 m de D+, une belle journée de VTT à encore un bon rythme.

Conilhac

Commentaires

  • Fabrice
    • 1. Fabrice Le 16/01/2023
    Et bien 2023 s annonce comme une belle année de vtt pour mister Bagard !! Partir seul démontre ta motivation, bravo !! Et je commence à connaitre le terrain de Conilhac et je sais ce que ca veut 1500D+ là bas ... Thks pour l excelent cr

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