Vu mon niveau de frustration suite à mon incapacité à rouler à Citou le WE dernier avec mes petits camarades, j’avais la ferme intention de faire une bonne sortie extérieure ce WE.

Pas beaucoup de candidats chez les Biclous pourtant, à croire que certains tentent d’accumuler les points nécessaires à de futures négociations… Mais le saurons-nous un jour ?

Heureusement et comme on le dit souvent, la qualité compense la quantité, ce qui peut se dire de toutes les configurations possibles chez les Biclous vu que tous les membres sont évidemment de grande qualité.

Représentants du jour de la qualité biclousienne : Ben dont les innombrables qualités sont légendaires, Baptiste qui devra faire étalage de ses grandes qualités sur une simple demi-journée et en concentrant donc tous ses efforts sur un laps de temps réduit et bibi qui abuse honteusement de sa position de président comme seule preuve de sa qualité.

Baptiste étant déjà presque sur place, nous le retrouverons… sur place donc, et je passe prendre Ben chez lui direction ALARIC.

Notre espion local nous ayant confirmé que la météo de la veille n’avait vu de la pluie qu’en matinée et qu’il n’en était pas prévu avant ce soir, nous partons confiants. Enfin la confiance niveau météo chez les Biclous, c’est un truc dont on parle beaucoup mais que personne n’a jamais vu…

Bref, arrivée simultanée sur site avec Baptiste (les légendaires ponctualité et synchronisation des Biclous, d’autres qualités). C’est très nuageux, il y a un peu de vent. On s’équipe, on a froid, on part couvert…

Première montée au signal. Quelques gouttes de pluie se font rapidement sentir et elles ne nous quitteront pas une bonne partie de la matinée. Cette première ascension nous amène au départ de l’Os du Jambon. Quel bonheur ! Non seulement les gouttes de pluie n’ont pas eu de conséquence sur le grip mais l’intégralité de la trace a été nettoyée et même shapée par endroit sur la deuxième partie. Le flow est énorme : très gros smile à l’arrivée.

Deuxième remontée au Signal, pour aller chercher cette fois-ci le GR. Contraste saisissant niveau terrain, c’est beaucoup plus humide et les cailloux sont glissants, c’est bien piégeux. La faute aux précipitations de la veille au matin ? Une pluie pendant la nuit ? Bon c’est sympa quand même mais je roule sur des œufs.

Troisième montée au Signal, pour aller chercher la Fischerman (mais d’où vient donc ce nom ???). Pas de souci d’humidité sur cette trace sauf le dévers de la dernière épingle mais c’est sur l’épingle précédente que je vais m’en mettre une belle. J’évite bien une souche un peu haute avec la roue avant mais j’oublie que j’ai une pédale gauche… Après réflexion, je me soupçonne d’avoir voulu procéder à la reconstitution de ma chute d’il y a 15 jours à Eaunes pour la même raison en la rejouant au ralenti. Raté car cette fois-ci, après être passé par-dessus le vélo, celui-ci va repasser au -dessus de moi pour aller se percher à l‘envers dans un arbre en contre bas. Pendant ce temps-là, j’en profite pour illustrer une expression tout droit sortie des magazines de BMX de mon adolescence en allant embrasser la France. Merci les protections, même si je me demande encore comment j’ai réussi à me retrouver avec de la terre dans la bouche et le nez avec un casque intégral…

Nous enchainons sur le Roc Gris pour raccompagner Baptiste à sa voiture car il doit déjà nous quitter. Toujours aussi sympa mais la chute précédente me pénalise et un peu de fébrilité ne me permet pas d’en profiter autant que j’aurais voulu.

Baptiste nous quitte donc, faute de suffisamment de points sans doute… Ben et moi versons une larme, mais nous nous ressaisissons bien vite puisque nous avons encore du pain sur la planche de charcuterie. En effet, nous voilà repartis pour une remontée complète au Signal en vue d’un deuxième Os du Jambon. Comment dire… c’est encore meilleur que la première fois (ça marche pour d’autres trucs aussi…), cette trace a été préparée aux petits oignons et c’est un pur régal de flow.

Dernière remontée partielle pour aller chercher la combe du gravier. Tout le début a aussi été nettoyé mais, comme pour le GR, c’est plus humide, et la caillasse n’inspire pas confiance. Le nettoyage s’arrête au niveau de l’embranchement avec la variante (peut-être continue-t-il sur la variante ?). Nous continuons sur la combe et sur le bas c’est sec. J’en profite pour perdre l’avant sur une couche de gravier malicieusement disposée sur un rocher et pour exécuter ma deuxième chute, cependant beaucoup moins spectaculaire que la première. Cette combe reste toutefois une valeur sûre de l’Alaric.

Voilà c’est fini, direction la voiture et la bière. 52 km et 1740 m de D+ d’après Strava et encore une excellente sortie en excellente compagnie. Merci Ben et Baptise. Et merci aux shapeurs de l’Alaric.

Un we sans ma femme ni mon fils se profile… Je suis le premier à dégainer : qui roule samedi ? Baptiste est le premier à se manifester et proposer la Black Mountain, puis Fabrice, puis Guillaume F. Guillaume et Baptiste ne rouleront que le matin. De notre côté, nous prévoyons de rouler la journée. Fabrice organise la logistique (aux petits oignons) : on part à deux voitures pour s’éviter la première montée à la pédale au col. RDV 8h30 à Citou nous avons un peu de retard. Nous récupérons Guillaume et Baptiste, ils chargent leurs bikes sur la remorque et c’est parti. Cette première montée en navette est très appréciable.

Arrivés au col, un vent froid souffle assez fort, nous nous équipons en express, avalons le traditionnel café savane et c’est parti direction « Gripgrip ». Baptiste ouvre suivit de Guillaume. Fabrice passe devant moi en mode coaching pour me rassurer. Cette première descente à froid n’est pas évidente pour moi, la trace est parfois étroite, il faut bien négocier quelques passages entre les arbres avec un peu de pente.

Nous nous dirigeons ensuite vers « Flowtrail », le départ est un peu trialisant Fab continue de me coacher, grâce à lui je passe des passages rocailleux assez techniques sans trop de soucis, le reste de la trace est superbe avec beaucoup de flow.

On enchaîne ensuite sur la longue descente Corbières » qui se termine dans le village d’Albine. Le début me rappelle Labruguière avec moins de cailloux. Les virages dans la tourbe sont bien creusés et relevés, le sous-bois est magnifique et quel flow ! La suite est plus caillouteuse et technique, avec des passages en dévers protégés par des filets où il ne vaut mieux pas « dévissé ». Sur le bas les locaux ont aménagé « des remontées » dans le talus pour casser la linéarité de la trace. Nous rejoignons Baptiste et Guillaume à Albine, tout le monde à le sourire. La descente est longue mais c’est tellement varié et joueur car bien shapé qu’on ne voit pas le D- passé.

Le problème avec ces longues descentes c’est qu’il faut remonter !! Nous enchaînons les lacets sur la piste stabilisée, j’ai du mal, Guillaume aussi on fait la montée ensemble au train pendant que Baptiste et Fab en canne s'envolent mais nous attendent pour des micros pauses. Je laisse Fabrice, Baptiste et Guillaume au départ des « Souches » et m’oriente pour le deuxième passage de la journée dans « Gripgrip ». Je suis beaucoup plus à l’aise, plus mobile et équilibré sur le vélo et beaucoup moins impressionné par la pente quel kiff !!

Revenus au col nous nous dirigeons vers « Le Cun », Fab m’annonce qu’il veut la rouler et m’indique le croisement à ne pas rater. Baptiste s’élance puis Fab puis Guillaume. Je les perds assez vite de vue. Le haut est très bien shapé, très flow avec de petites marches qu’il est possible d’éviter. Je commence à être à l’aise et me laisse piéger dans un virage que je pensais plus relevé sans conséquences je repars. L'enchaînement des whoops est vraiment fun je me régale.

On se dirige ensuite sur Kern, une piste plus caillouteuse, plus technique avec de la pente, des dévers et des épingles. Je ne suis pas habitué à ce genre de trail mais grâce au précieux conseil de Fab j’arrive à passer. La trace est vraiment bien shapée, malgré la difficulté je prends vraiment du plaisir à rouler.

Nous retournons à Citou, Fab, Guillaume et Baptiste retournent chercher la voiture au col. C’est ensuite l’heure du départ pour ces derniers et pour nous l’heure du déjeuner. Je commence à fatiguer nous en sommes à 1350m de D+ pour quasiment 1900 de D- grâce à la navette. Fab me propose de faire la « DH des jeunes » qui surplombe Citou. Je comprends vite à montée que je suis cuit. Le haut de la descente est vraiment joueur avec du flow et des passages de petites marches.

Je propose à Fab de le monter au col pour une navette bonus, « étonnamment » il n’hésite pas un instant et commence à réfléchir à l'enchaînement des descentes. Il revient essoufflé à la voiture : « Comme un cochon… Je me suis gavé comme un cochon ». Il a profité du shape le matin même de « Lespi Bosses Dévers Dalles » et accroche le 8eme temps sur Strava, je comprends mieux son expression « comme un cochon ». Puis il s’est dirigé vers la « DH des Antennes ».

C’est l’heure de la bière au soleil avant le retour sur Toulouse après une belle journée de ride. Le format deux voitures est vraiment l’idéal pour profiter du spot à fond sur la journée. Je remercie Guillaume, Baptiste et Fab je me suis régalé de rouler avec vous. Et un grand merci à Fab d’avoir pris le temps de me coacher !

Arnaud

Après deux sorties consécutives très agréables du côté de Citou, nous revoilà à la recherche d’un spot de ride pour ce week-end. Et pour faire du tort à cette bonne vieille expression du jamais deux sans trois, cette fois-ci nous n’irons pas à Citou mais à Labruguière.

Et ça ne sera pas une voiture mais bien 2 véhicules au rendez-vous pour cette sortie dominicale.

La première voiture au départ de Toulouse sera composée de Marc, Fabrice, Jérôme, Julien et moi-même. Quant à la deuxième, Baptiste va nous rejoindre directement sur place pour rouler avec nous une partie de la journée.

Contrairement au week-end précédent, nous ne serons pas accompagnés ce matin par un beau soleil. Aujourd’hui, ça sera grisaille party, voir même plus…

Sur la route, le doute s’installe, des gouttes apparaissent sur le pare-brise. Labruguière + pluie + racines = on a peur.

Prenons notre courage à deux mains, nous poursuivons la route jusqu’à la cabane des chasseurs sur les hauteurs de Caunan, notre point de départ.

Comme à l’accoutumée, après avoir enfilé nos plus beaux habits pour cette journée de vélo, nous ne pouvons pas partir sans le café et le Savane. Merci à Fab pour ce petit dej’.

Nous attaquons notre première montée à 5. Baptiste étant garé sur l’autre versant, il va nous rejoindre dans la montée après avoir effectué sa première descente en solo. Nous finirons bien cette première montée à 6. Le débrief de la première de Baptiste est « c’est humide ».

Nous attaquons notre première descente. Et comme prévu, la pluie de la veille a rendu les racines bien glissantes. Ça ne sera pas le flow du week-end passé mais il faudra faire avec. Au menu, beaucoup de racines et de cailloux. 

Nous allons enchaîner 4 descentes dans la matinée avant de quitter Baptiste et rejoindre la voiture pour notre pause déjeuner.

On est trempé et il fait froid, la pause sera vite expédiée pour reprendre la direction du sommet de la forêt de Labruguière.

Le soleil tente quelques apparitions et seul le vent faisant craquer les arbres casse le silence de ma montée. Les 4 autres cyclistes du jour étant déjà bien loin.

Les descentes et montées s’enchaînent avant de sympathiser avec 2 autres riders rencontrés à l’arrivée d’une des spéciales. Ils viendront compléter le groupe pour la prochaine montée. Malheureusement, ils seront équipés de VTTAE et pour ma part, mon vélo à assistance musculaire commence à manquer de batterie.

 

Ils nous feront découvrir une super piste, fraîchement ouverte avec une belle série de whoops. C’était de la régalade.

La journée va s’arrêter là pour Marc et moi. Pendant que les 3 machines continuent leur chemin, nous allons redescendre la voiture au village de Caunan.

Au menu de la journée : 42km et 1700D+ pour Marc et bibi et 48km et 2000D+ pour Fabrice, Julien et Jérôme

            •          Le goulet

            •          Les souches

            •          Tertre de co David

            •          Les siouzes depuis co David

            •          La Montaud

            •          Variante goulet + début de la locale

            •          Le haut de la locale + resse

 

Par Benjamin.

 

Il est rare chez les bs de rider 2 weekend consécutif au même endroit. Citou et tous ses jeux de mots peuvent rendre fou. C'est clairement le spot du moment de la montagne noire. Alors nous sommes de retour avec la même team excepté Michel : donc Fabrice, Marc, Benjamin , un Varois et un heureux Audois.

 

Dans les archives, je retrouve nos premières sorties à Citou en 2016 et sa Randuro organisée par Les Caminaïres et Vélo Caroux. De très bon souvenirs! Aujourd'hui le spot a explosé grâce à la création d'une association "Velo Enduro Citou" (VEC). Des locaux passionnés, très actifs qui s'engagent dans une discipline responsable /durable, en partenariat avec l'ONF, pour officialiser des pistes. Enfin tout ce que j'aime et l'avenir est prometteur : Shape, Balisage, évènements.  Déjà 18 pistes dans un environnement naturel en plein cœur de la montagne noire méditerranéenne, je le vends bien hein ! Et si vous basculez versant Nord vous profitez également des pistes d'Albine Vélo Club dont certaines atteignent 600m de dénivelé négatif dans une forêt de chênes et de sapins. 

Notre combo du jour :

Matinée au dessus de Lespi, les 5 spéciales enchainées sans forcer pour 1000D+, que du ludique et du flow entre les arbres. Un terrain sec pour lâcher les watts dans la tourbe avec dans l'ordre enduro Croix de Sous(partie haute), Grip, Flow Trail, Mini Leogang et José Mon Idole. Benjamin confiant se fera surprendre sur la Flow Trail par une arbre. Un bras raillé, une douleur à la hanche après impact au sol sur de la caillasse mais fort heureusement le Santa n'a rien...Sinon que dire, un enchainement parfait, des spéciales pépites et nettoyées pour nous régaler, merci VEC. 

Après midi redescente su Citou en voiture pour rejoindre Baptiste. Le bon plan d'utiliser 2 véhicules pour un max de spéciales. Au programme : 5 spéciales pour moi et Fab contre 6 pour baptiste 4 pour Marc et 3 pour Benjamin.

Bon timing 13h à la pause quand on décide de rajouter un peu d'emprunte carbone (tant qu'on peut) jusqu'au col en voiture. Baptiste a très faim, il est prêt à dégainer "La Dame Blanche" puis "le Cun". Un environnement exceptionnel, une foret de pins où nous jouons aux équilibristes en roulant sur les lignes de chenilles processionnaires...le plaisir du pilotage est encore + fun que la semaine dernière, limite trop sec ! En revanche je n'aurai pas la chance d'assister à la chute de Fabrice dans la spéciale suivante "la Kern" car ils vont trop vite pour moi. Mais Marc est toujours là pour filmer au bon moment! je vous invite à suivre sa chaine Youtube pour les autres videos.

Difficile de compter déjà la 8ème non 9eme spéciale de la journée "Les mines"  qui se fera sans Benjamin. La montée liaison route pique un peu pour moi et Marc mais se fait dans un calme plat, c'est la fin de la chasse, aucun 4x4 ! Que dire de cette spéciale fraichement shapée, une tuerie ! et sèche c'est encore mieux. Marc décide d'arrêter à 9 sp et propose de récupérer la deuxième voiture avec Ben. Pendant ce temps là je suis le rythme derrière Fab et Baptiste pour aller chercher une petite dernière : la descente des jeunes "Mayrac", trop bon!

On aurait bien suivi Baptiste encore pour une petite antenne mais on est pas rentré avant 20h dans nos foyers respectifs, alors on trinque à cette putain de belle journée! environ 1850D+ et  2350 D-

See you