VTT MURET

Citou 10/03/2024

20240310 150139C’est Fabrice qui dégaine le premier dès jeudi et propose une sortie Biclou à Citou ce dimanche, proposition à laquelle Benjamin, Julien, Michel, Baptiste et moi-même ne tardons pas à donner une réponse favorable.

Après quelques tergiversations coutumières se nourrissant des incertitudes non moins coutumières des prévisions météorologiques qui nous amènent à évoquer une destination alternative plus ou moins bien accueillie par les participants (La Clape pour ne pas la nommer…), c’est bien CITOU qui sera définitivement validé.

Baptiste, profitant de la proximité de sa nouvelle maison, nous rejoindra sur place, d’autant qu’il doit arrêter tôt (je ne sais plus pour quelle raison…).

Je vous passe les échanges sans fin entre Heckel et Jeckel sur le sujet des traces gps et des informations sur l’état des pistes glanées à droite et à gauche via l’intégralité des réseaux sociaux à leur disposition, l’important étant que nous avions confiance en eux pour nous dégotter les pépites habituelles et que nous n’étions pas très inquiets sur le fait que nous allions passer un bon moment.

Départ Fab, Ju et M de Muret à 7h00. On récupère Mich et Ben sur le parking de Chull à 7h15 et nous voilà partis vers Citou.

Sortis du brouillard aux alentours de Castelnaudary, nous constatons avec un plaisir non dissimulé que le ciel est bien dégagé, y compris au niveau du Pic de Nore, c’est pour dire. Mais c’est plus fort que nous, il faut aussi que nous scrutions l’état du terrain et l’humidité de la route et des bas côtés commence à inquiéter les plus psychologiquement fragiles d’entre nous (dont je suis un digne représentant).

Nous arrivons à Citou un peu avant 9 heures. Il fait 3°C (8°C annoncés par Météo France, voir plus haut pour la référence aux incertitudes prévisionnelles). J’ai froid. On récupère Baptiste. Puis Café, Savane et on dit bonjour aux chasseurs qui organisent un passage de brevet justement aujourd’hui (bonne nouvelle finalement puisqu’il y aura des chiens et de la daube de sanglier, mais pas fusils).

Et on attaque la première montée vers Lespinassière par la route, puis par la piste pour aller chercher le départ de je ne sais plus quelle piste (bosse + dévers + Lespi les dalles ?, la Dame ?) 550 m plus haut. Petite spéciale de 200m  de D-, le terrain est humide mais ça tient bien dans la tourbe. Les racines et les caillasses qui ne sont pas au soleil par contre c’est pas la même chose et je manque un peu de confiance dans mon train avant. Ça reste très sympa quand même bien sûr d’autant que la spéciale a été nettoyée et que la différence est flagrante avec nos visites précédentes du spot.

On remonte pour Cun San Marti, dont je me régale à l’avance. Cette spéciale est un petit bijou qui joue avec les mouvements de terrain entre les arbres avec quelques petits sauts et un flow excellent. Là aussi, c’est nettoyé de frais et on arrive tous en bas avec un gros smile. Seul problème, c’est trop court ! On veut la refaire ! Quelques discussions mais finalement, il y a beaucoup de choses prévues au programme et on enchaine, c’est-à-dire un petit bout de piste jusqu’à la DH Rieussec (Kern pour les intimes). C’est très bon et là aussi, c’est nettoyé et on suit la piste sans problème alors qu’on avait galéré dans les feuilles sur la fin la fois précédente. Petit regret, je laisse passer le saut du muret sur lequel je m’étais vautré il y a quelques années (il faut vraiment que je le reprenne, celui-là) et manque de m’en mettre une belle quand mes deux roues partent à l’occasion d’un virage à droite sur une dalle. J’apprendrai arrivé en bas que M. Plus, fidèle à son blaze, aura été plus loin que moi au même endroit et n’aura pas évité la chute (avec l’aide de mais sans gravité heureusement).

La DH Rieussec n’usurpe pas son nom puisqu’elle nous ramène effectivement à Rieussec et nous entamons la montée par la route pour aller chercher la piste qui nous permettra d’atteindre le départ de l’Enduro Rieussec qui s’appelle aussi Les Mines. J’en profite pour remercier « le souffleur » (il se reconnaitra) sans qui j’aurais été bien incapable de nommer toutes ces belles descentes correctement.

Un petit pincement au cœur sur le début de la montée en voyant que beaucoup des vieux cerisiers qui ont fait plusieurs fois notre bonheur à la saison ont été abattus… Peine bien vite oubliée puisque nous (enfin le groupe qui rame derrière) sommes aussitôt rattrapés et doublés à une vitesse indécente par deux vttistes qui vont me faire beaucoup plus de peine en me donnant l’impression de pédaler en marche arrière. Heureusement, un troisième nous rattrape aussi et aura la délicatesse de rester pour discuter avec Julien et moi sur la première portion route jusqu’à la piste. Nous apprenons que les 3 vttistes viennent des Hautes Pyrénées, qu’ils préparent la saison enduro (enfin au moins un) et qu’ils connaissent plein de monde (enfin au moins un) et plein de spots plus fantastiques les uns que les autres… Tout cela est donc très intéressant : à creuser, comme disent les shapers.

Au bout de la piste donc, si vous suivez bien, c’est l’Enduro Rieussec (Les Mines) qui nous attend. Le début avec ses épingles dans la caillasse est super propre, les parties en relance passent tout en flow mais la fin, plus à l’ombre, est piégeuse car les pierres sont encore humides. Quelques petites frayeurs donc mais pas de chute à noter (enfin, je ne crois pas). La dernière épingle me parait bizarrement plus simple que dans mes souvenirs (merci le shape ?). En tous cas c’est toujours une aussi belle descente mais à refaire un poil moins humide pour en profiter au maximum.

 C’est l’heure du sandwich à la voiture (et oui, nous roulons tous light sans sac à dos et Fabrice n’a pas pu me refiler ses sandwiches à transporter cette fois-ci…), sandwich que nous accompagnerons d’une Mort Subite proposée par Michel et qu’aucun de nous ne pourra refuser en mémoire des cerisiers abattus.

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Rappelé au bercail pour la raison dont je ne me rappelle décidément plus, Baptiste nous quitte. Ben annonce qu’il arrête là (sans nous quitter pour autant) et alors que nous discutons des différentes options pour la suite, je vois une lueur grandir dans l’oeil gauche de Fabrice (de là où j’étais je ne voyais pas le droit) : et si Ben assurait la navette jusqu’au col de la Croix de Sous, ça nous éviterait une montée un poil longuette et pénible par la route et nous ouvrirait d’autres perspectives bien plus intéressantes.

Aussi tôt évoqué, aussitôt fait. On charge les vélos sur la remorque et c’est parti. C’est vrai que ça va plus vite en voiture, surtout le raidard à la fin… Ben nous laisse donc au col et nous finissons de monter à la pédale jusqu’au départ des « Souches » en contrebas du Roc de Peyremaux. Idem sur le début c’est nettoyé et la trace est bien plus facile à suivre que les fois précédentes. J’en profite pour ne pas la suivre d’ailleurs et pour tenter un passage alternatif sur un tronc couché, et humide, qui me permettra de coucher le vélo sans effort et, tout en restant debout et emporté par mon élan, d’aller m’encastrer la tête la première dans un arbre. Merci le casque parce que le choc a été bien violent.

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La remontée vers le départ de « Joséémonidole » est raide. J’écarte une proposition de Flow Trail (coté Albine). C’est vrai que c’est pas loin mais je pose mon ultimatum : pour moi ce sera Flow Trail ou les Antennes. J’ai eu le nez creux puisqu’on va vite s’apercevoir qu’on est pas au départ de la trace (un peu trop bas) et on jardinera un peu avant de le retrouver. « Joséémonidole » (mais pourquoi ce nom ?) est très propre sur le haut, et donc fantastique, sauf le dernier virage en arrivant sur la route à la vue duquel Fabrice ne résistera pas à la tentation d’aller nager la brasse dans les feuilles mortes. Le bas de José est beaucoup moins propre (si je puis m’exprimer ainsi) et nous galérons pour trouver la trace, ce qui nous laissera sur notre faim, tant nous étions habitués à la grande qualité des spéciales jusque-là (et en plus, on fait les difficiles !)

Nous rejoignons Ben qui nous attend sagement dans la voiture à Lespinassière. Je passerai sous silence ma lamentable tentative d’arrêter là ma sortie puisqu’il aura suffi d’un « Allez Marc, viens » de Julien pour me fait suivre docilement le groupe pour une dernière montée vers la DH des antennes, qui n’usurpe pas non plus son nom puisqu’elle part des antennes (vous remarquerez toutefois une subtilité, c’est parfois le lieu de départ qui donne son nom à la trace, parfois le lieu d’arrivée. Etonnant, non ?). Arrivés aux antennes, et pendant que je fais de même, le ciel nous menace de quelques gouttes. Nous enchainons donc rapidement : le haut est sec, raide et caillouteux au tout début puis la trace passe plus à l’ombre et est plus humide, ce qui me vaudra de prendre mon deuxième arbre.

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Nous voilà revenus au parking du cimetière puis Ben nous rejoint avec la voiture dans le village. Et pour finir parfaitement la journée nous croisons les shapers locaux que nous pouvons féliciter et remercier de vive voix. La vie est parfois bien faite !

Donc merci encore à eux et merci à mes camarades du jour, ceux qui m’ont attendu sans râler, celui qui a bien voulu nous servir de chauffeur, M. Plus, etc… Et vive Citou.

Au final, 40 km et 1500 de D+, un point…

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Citou

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