VTT MURET

Articles de marc31600

  • Villegly 05/02/2023

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    Bon, les absents avaient vraiment tort… un mélange de Villégly & trace de jpr31 (merci à lui au passage) & temps parfait, je ne vois pas comment ça peut se refuser !  Mais, il faut croire qu’au jour d’aujourd’hui, the place to be pour les enduristes biclous, c’est dans LE bois (d' Eaunes, pour les moins connaisseurs comme moi).

    Donc, on a eu du très bon All-Mountain… et oui je ne dis pas XC, parce qu’avec un bon « vieux » XC, on ne serait pas passé partout. Comme dit le proverbe : « avec un bon tout-suspendu et des Watts, ça passe ! ». Trois tout-suspendus étaient présents (Steven, Sylvain et Olivier) avec des Watts inversés par rapport à ma dernière sortie avec Olivier en Novembre.

    Ludique, technique, physique, singles à gogo, beau paysage, terrain sec (sauf un piège à un endroit), parcours ondulé, des cailloux et exigeant quand même : « putain, on a fait que 17 km en presque 3 h » & « pour arriver à 1500 m D+, il faut les faire quand même ».

    Bravo à Olivier pour sa reprise avec un >1500m D+ exigeant et merci d’avoir chassé les sangliers & les chasseurs en faisant des cris de gorille à presque chaque coup de cul. Ca a dû aider à ramoner la cheminée, qui avait vite surchauffé après les premiers km autour du moulin de St Anna à Villégly. Même pas besoin de la grosse veste d’hiver à 6°C au thermomètre.

    Putain, j’ai déjà envie d’y retourner !

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  • La Clape 05/11/2022

    Img 20221105 105739 hdrAprès avoir d’abord projeté d’aller rouler ce samedi 5 novembre à Loudenvielle pour profiter une dernière fois du Skyval et peut-être une première fois des navettes sur les traces enduro, nous nous ravisons à contre cœur en fin de semaine devant les risques liés à la pluviométrie passée et annoncée et l’incertitude de la station sur l’ouverture des remontées à cause du vent…

    Brassac ? D’après les locaux c’est boueux, plein de feuilles et il y a chasse…

    Je propose donc la Clape, mais du coup l’enthousiasme est moins présent… Cela m’étonne d’ailleurs. Les Biclous auraient-ils oublié que c’est quand même un spot magnifique avec des vrais passages techniques et l’assurance de rouler au sec ? Enfin sauf quand on se prend un orage sur le coin du museau, mais il n’en était pas question d’après les prévisions météorologiques qui annonçaient grand beau.

    4 Biclous néanmoins candidats : Baptiste, Benjamin, Fabrice et mézigue.

    Sur la route, mes 3 compagnons du jour regardent avec envie à gauche vers le Pic de Nore et à droite vers l’Alaric histoire de vérifier s’il n’y aurait pas une autre opportunité mais les nuages sur le premier et les traces d’humidité sur le second finissent par les dissuader et nous continuons donc vers notre destination initiale.

    Parking , chemin de la Couleuvre et gaz, nous montons tout droit au-dessus de la bergerie des Figuières en poussage/portage par le single qui passe au niveau de la source Saint Louis, histoire de repérer les marches que nous prendrons au retour. Puis le chemin qui traverse la Garrigue de Figuières par le sud nous met rapidement dans le bain, avec sa caillasse pas roulante pour un sou, et ses marches sympathiques que certains d’entre nous passeront à pied (quelle idée ?). Nous remontons en suite vers le parking des Auzils, pour aller chercher la descente du même nom qui aura les mêmes effets, toujours sur certains d’entre nous. Tant pis pour eux, ils ne savent pas ce qu’ils ratent !

    Img 20221105 105639 hdrCe n’est pas grave, direction la Vigie en repassant par le parking des Auzils. Pause à la Vigie pour admirer la vue puis direction la descente de Vente-Farine où Fabrice va ouvrir le bal en prenant la première gamelle, sans trop de gravité. Puis nous entamons nos circonvolutions habituelles autour du secteur des Abattuts, puis vers le Planal de la Passe où nous allons rendre visite à la marche sur laquelle je m’étais mangé à l’atterrissage lors de ma dernière venue avec Jérôme et GuillaumeP en mars. Très confiant malgré cette récente expérience douloureuse, je me lance et saute la marche sans encombre malgré une réception un peu sèche qui ne semble pas satisfaire pleinement les suspensions de mon VTT.  Qu’à cela ne tienne, Fabrice, qui me filmait de face sur mon premier passage, n’est pas satisfait non plus de l’exposition en contre-jour et propose de s’allonger sous la marche pour filmer un deuxième passage par en dessous et Baptiste manifeste l’envie de me suivre pour voir la vitesse… Donc deuxième passage où je fais apparemment n’importe quoi puisque j’atterris avec le vélo un poil penché sur la droite ce qui va me permettre de déraper de l’avant, de me mettre au tas malgré une tentative de rattrapage avec l’aide plus ou moins volontaire de ma jambe droite et de finir avec la tête dans un buisson. Evidement mes premières pensées, dont je tairai ici le fond pour rester poli, vont au buisson qui m’a copieusement labouré la lèvre et la joue gauche. Il paraît qu’il y a un grand philosophe qui a dit que pour faire une sortie réussie, il fallait avoir le goût du sang dans la bouche mais bon… les philosophies, c’est comme tout, on adhère ou pas.

    Baptiste, lui, m’a suivi gentiment en se réceptionnant comme une fleur… et il a le bon goût de ne pas me faire remarquer que je n’ai pas pris les protections, dont le casque intégral, alors que lui oui, et que de toute façon, il n’en a pas eu besoin, lui…

    Donc je me relève, m’époussette, me nettoie la lèvre avec les lingettes antiseptiques que je me trimballe dans mon sac (allez savoir pourquoi) et nous repartons. Nouvelles circonvolutions qui nous amènent sur le secteur de La Goutine et nous tombons sur l’organisation d’un trail en haut du passage des petites gorges avec les fameuses « marmites », ce qui nous interdit d’entreprendre la montée de la mort vers le Plan Vigné, au grand désarroi de Benjamin qui s’en faisait toute une joie. Peut-être pour profiter des « marmittes », nous décidions de faire la pause déjeuner en regardant passer les 200 traileuses et traileurs, ce qui nous laissera plein d’admiration devant ces grands sportifs (ou grands malades selon les avis…). Je ne sais pas si c’est mon esprit sensible et impressionnable ou les effets de ma chute précédente, mais la vue de tous ces coureurs me fait ressentir un début de douleur au niveau du genou droit. Mais pas au pédalage, donc tout va bien.

    La digestion de Benjamin semblant lui prendre plus d’énergie que prévu, nous n’empruntons pas la montée de la mort pourtant libérée et nous dirigeons vers le « mur de la mort »  dont l’appellation nous paraît maintenant un poil exagérée (jusqu’au jour où on s’en mettra une dedans…) avant de rejoindre la montée de la Vigie au milieu de laquelle nous bifurquons à gauche pour retraverser la garrigue de Figuières par le Nord et revenir vers la voiture.

    La descente de la source Saint Louis se passe sur le vélo (toujours pour certains d’entre nous) est sans encombre malgré l’approche délicate et dérapante de la première marche.

    Il ne nous reste plus que la DH des antennes, petit caviar de la fin que nous envoyons une première fois avec toujours autant de plaisir.

    Revenus à la voiture, Benjamin décide d’y rester pour finir sa digestion alors que Baptiste, Fabrice et moi prenons le parti de remonter la route de la Couleuvre pour nous refaire une DH des antennes. J’en profite pour m’équiper des protections que j’avais laissées dans la voiture,  histoire d’aller chatouiller mon PR sur la DH. Mais mes premiers pas en dehors du vélo me font rapidement comprendre que mon genou a décidé de manifester douloureusement son profond désaccord avec mes méthodes de réception de saut. Ça promet, mais au pédalage ça va toujours, alors…

    La deuxième DH des antennes me laisse un peu déçu : je suis moins fluide et perds beaucoup de temps sur le haut. Je sens bien que je ralentis Baptiste alors que j’ouvre la marche, puis nous tombons sur des piétons sur la dernière ligne droite en bas, ce qui nous fait sagement ralentir pour ne pas les effrayer.

    Mais ce n’est pas grave, on peut en faire une troisième ! C’est donc reparti mais cette fois ce sera Baptiste qui passera devant. J’arrive à peu près à suivre sur le début puis décroche un pied et me fait larguer dans la partie caillasse, et je ne reverrai Baptiste qu’à la fin de la partie terre… de près d’ailleurs puisque je manque de lui rouler dessus vu qu’il s'en est mis une de l’espace juste avant la dernière compression : il est couché par terre les jambes emmêlées dans le vélo, le souffle coupé et mettra quelques minutes à avant de se relever… malgré nos tentatives d’analyses toujours fort à propos, nous ne comprendrons pas vraiment ce qu’il s’est passé sauf que Baptiste nous dit qu’il a violemment heurté une caillasse avec le casque avant d’aller se râper le reste du corps sur le côté… Nous ne ferons donc pas une quatrième DH des antennes et arrêterons là.

    Nous retiendrons donc une sortie très sympa comme toujours à La Clape avec 44 km et 1200 m de D+ et des axes de progression dans notre maitrise technique du VTT. Sauf que je ne sais pas pour Baptiste qui semble encore avoir quelques douleurs une semaine après mais moi, je vais attendre un peu avant d’aller progresser vu que j’ai eu droit à un passage aux urgences dès le lendemain avec une entorse du genou droit (ligament interne) comme diagnostic et une atèle en guise de sanction. Et pas de rdv avec un spécialiste avant le 24/11…

    Img 20221106 wa0004Ah si, on a gagné 20 secondes sur notre PR sur la DH des antennes et on peut faire beaucoup mieux !

    See you soon (I hope).

  • Cesseras 02/10/2022

    Whatsapp image 2022 10 02 at 21 30 32Alors que Christophe et OlivierD défendaient fièrement les couleurs des Biclous à la TransV ce WE, je n’avais de mon côté pour ambition que de pratiquer le VTT à mon petit niveau. Pas beaucoup d’autres candidats chez les biclous dans cet exercice cependant. Heureusement Sylvain vient à mon secours en me proposant une trace répondant à mes critères, c’est-à-dire au sec et avec un dénivelé acceptable pour mes gambettes. Il s’agit d’une trace de JPR31 à Cesseras dans le Minervois, péchée sur Utagawa et très joliment nommée le Dolmen des Fées pour une raison inconnue, mais peut-être parce qu’elle y passe… au dolmen des fées. 41 km pour 1300 de D+ annoncés, ça devrait aller.

    Nous décollons donc de Muret à 7h00 et arrivons sur place sans encombre. Nous nous garons au cimetière, enfin sur le petit parking devant le cimetière (à moins que ce ne soit derrière… ?) et entreprenons de nous préparer. Tout se passe bien jusqu’au moment où Sylvain doit choisir son casque… effectivement, il en a amené deux (ce qui ne représente qu’un cinquième de son cheptel, rendez-vous compte !) et ne sait lequel choisir… les différences sont subtiles, il s’agit de deux jets, mais il y en a un plus enveloppant que l’autre et qui fait le tour des oreilles : c’est très joli, ça lui va très bien. Mais craignant que cela lui tienne trop chaud, il choisit finalement l’autre, dommage…

    Nous finissons donc par décoller et la trace attaque direct par un single un peu large mais bien raide et bien dans la caillasse : ça donne le ton.

    Pour ceux qui souhaitent un descriptif détaillé de la trace, je les invite à lire le CR sur Utagawa, il est très complet et très détaillé y compris sur les origines du fameux dolmen.

    Pour ma part, j’ai bien aimé le début de la trace et notamment (pour ne pas dire surtout) les deux premières descentes dans des petits singles bien caillouteux : ça secoue mais ça reste dans le flow, très sympa.

    La longue liaison qui s’en suit, parfois par la route, jusqu’au dolmen m’a moins convaincu.

    Mais la suite de la trace en remontant vers le Pech de Bade permet d’aller chercher un spot aménagé par des riders du coin aux alentours d’un ancien camp romain avec des sauts de l’espace. Enfin de mon petit point de vue, bien sûr : je tenterai les trois plus petits mais me contenterai d’admirer le beau travail de bucheron et de terrassier fait par les locaux sur les autres.

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    La suite de la montée est dure, toujours dans la caillasse, et nous permet d’atteindre l’altitude vertigineuse de 340 m. Nos organismes, peu habitués à ces hauteurs, nous poussent alors à faire une pause pour déjeuner ce que nous ferons confortablement installés au bord d’une vigne avec une vue magnifique sur la vallée.

    Whatsapp image 2022 10 02 at 21 28 11A noter sur la suite un autre spot dans le secteur de la Soleillade où nous laissons un moment la trace gps pour suivre une descente aménagée avec des petits sauts sympathiques. Nous remontons ensuite par la route puis la piste pour retrouver la trace.

    Malheureusement, ma forme olympique se confirme et je commence déjà à peiner en montée si bien que nous évitons la descente dans le vallon et surtout la remontée qui va avec en ralliant Fauzan par la piste qui n’est pas de tout repos non plus avec des passages très raides et un terrain caillouteux tout sauf roulant. Sylvain aura la gentillesse de ne pas trop se moquer de moi, même s’il aurait continué encore longtemps, n’eût été le tarissement de son Camelback. Il faut dire que le soleil aura été bien présent et que nous aurons eu bien chaud, ce qui me fera penser à postériori que Sylvain avait bien choisi son casque.

    La fin de la trace redescente ensuite une dernière fois et nous ramène à notre point de départ à Cesseras.

    Au final 46 km, 1200 de D+, encore de très belles découvertes et même si j’ai moins apprécié certains passages, je n’en reste pas moins reconnaissant envers JPR31 qui a eu l’amabilité de mettre la trace à disposition de tout le monde.

    Merci à Sylvain aussi, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu le plaisir de faire une sortie en tête à tête avec lui et nos discussions sont toujours aussi enrichissantes. Enfin c’est surtout lui qui discute…

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  • Conilhac Corbières 10/09/2022

    Whatsapp image 2022 09 14 at 22 50 33 1Je m’étais gentiment habitué à ce que les comptes-rendus de nos sorties éclosent spontanément sur notre site Internet sans que j’aie à bouger ne serait-ce qu’une phalange de mon petit doigt (main ou pied, gauche ou droite, je vous laisse choisir), mais voilà que cette semaine, ça ne vient pas…

    Aucun participant à notre récente et courte mais non moins glorieuse escapade VTTEsque ne se serait donc proposé pour avoir l’honneur et le plaisir de rédiger la chronique de nos pérégrinations ? Et si malgré toute vraisemblance c’est bien le cas, aurions-nous négligemment omis de désigner un volontaire ? Je n’ose y croire…

    Enfin bon, puisqu’il semble y avoir une luciole dans le potage, je m’y colle…

    En même temps, je ne peux renier une certaine paternité de la proposition de cette sortie atypique puisque qu’elle a eu lieu un samedi, ce qui constitue une exception notable à nos sorties dominicales habituelles. En effet, étant convié à la célébration de demi-siècle d’un ami de longue date en ce samedi soir, je m’étais dit qu’il serait peut-être opportun de consacrer le dimanche suivant à comater dans mon canapé plutôt que d’aller parcourir le vaste monde sur mon VTT.

    Comme la vie est parfois bien faite, Fabrice valide le décalage de jour, allant même jusqu’à proposer une destination connue et chérie de longue date par de nombreux Biclous : Conilhac Corbières.

    Et pour confirmer l’aspect exceptionnel de la sortie, c’est même moi qui prendrai la voiture, c’est pour dire ! Rien à voir avec le fait que la voiture de Fabrice ait profité d’une crevaison pour se munir d’une roue de type « galette » incompatible avec le trajet sur autoroute bien sûr!

    Dans la foulée, Julien valide aussi et puis GuillaumeF qui finira malheureusement par décliner.

    Conilhac, c’est pourtant l’assurance d’une multitude de single tracks qui s’enchainent dans une flore typée méditerranée, avec notamment une vue imprenable sur l’Alaric et ses environs mais aussi la promesse de fouler un beau terroir qui regorge de merveilleux produits (Sylvain ne lis pas, ce n’est pas pour toi). Bref, à priori que du bonheur ! Oui c’est vrai, on pourrait se dire que quitte à avoir une vue sur l’Alaric, autant rouler dessus, on le voit de plus prés. Oui mais non, pas cette fois, il faut parfois savoir prendre du recul. Et puis à Conilhac, contrairement à l’Alaric, on peut se prendre en photo avec une éolienne…

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    Bon d’accord… mais il faut dire aussi que nous visions une sortie sans un gros dénivelé, dans l’idée et de nous remettre à pédaler un petit peu après un été essentiellement composé de remontées mécanisées et de descentes en Bike Park et également de commencer à nous préparer pour notre WE début Octobre à Santa Coloma (pour lequel l’objectif principal restera bien entendu de descendre, mais en gardant à l’esprit que l’atteinte dudit objectif nécessitera très probablement que nous nous tapions préalablement les montées à la pédale).

    En résumé, après un été à faire du gras pour aller plus vite en descente, il fallait maintenant nous orienter vers une pratique du VTT plus encline à faire diminuer notre masse en général et graisseuse en particulier, ainsi qu’à augmenter notre capacité à gravir le dénivelé positif par le seul truchement de nos muscles. Que ceux qui ne se sentent pas concernés aient la délicatesse de ne pas le faire remarquer…

    Et Conilhac dans tout ça ? Eh bien, fallait venir…  

    Non, sérieux c’était bien, il faisait bon le matin et un peu chaud l’après-midi. C’est un terrain de jeu formidable pour le VTT avec des singles pleins de flow et de relances dans des ambiances terreuses ou caillouteuses, entre les arbres ou à découvert. On ne fait pas beaucoup de D+ mais on sent bien les relances dans les jambes à la fin de la sortie. Merci à JPR31 et à Yves pour avoir partagé leurs traces et à Julien pour nous les avoir dégottées. On a fait un mix des deux c’était très bien.

    Merci à mes deux compères du jour, parfaits comme d’habitude. Ah si, Julien a failli râler parce que nous ne sommes pas passés devant une cave coopérative. En même temps, comment puis-je lui en vouloir ?

    Au final 44 km pour 1150 de D+ et l’envie d’y revenir.

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  • Bike Park Loudenvielle 07/07/2022 - Journée de m...

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    Il y a des jours...

    Pourtant ça partait bien, avec 7 biclous prêts à aller « limer » les pistes de Loudenvielle / Peyragudes en semaine (et donc potentiellement sans trop de monde) : Fabrice, Julien, Vincent, GuillaumeF, Baptiste, Jules, et moi qui n’avais jamais encore pu tester le haut de la station et la fameuse Magic Line !!!

    Organisation au top avec achat des forfaits par le club pour bénéficier de la réduction fraichement négociée.

    Beau temps, même si la pluie de la veille faisait craindre à certains inquiets de la météo (dont je suis un éminent représentant) un terrain un peu humide.

    Température juste assez fraiche pour ne pas avoir chaud…

    Bref, tout s’annonçait bien !

    Donc Skyval puis télésiège direction Magic Line !

    La première descente par la Magic se passe sans trop d’encombres malgré mes plaquettes arrières neuves qui nécessiteront un temps d’adaptation au disque et/ou à la montagne ainsi qu’un terrain rendu un peu glissant par les précipitations, me permet de découvrir cette piste déjà légendaire chez les Biclous, et me confirme qu’elle gagne effectivement à être connue.

    Nous reprenons ensuite le télésiège avec l’espoir de tester la Candy partie haute mais, déception, la piste n’est pas terminée et est fermée (forcément…). Nous prenons donc la Val d’Aube qui part du même endroit et nous en profitons pour voir que le début de la Candy toute proche semble ouvert. Ce n’est qu’un peu plus bas que nous constatons que ce n’est que le début et la suite de la Candy qui recroise la Val d’Aube est bien fermée.

    C’est plus caillasse et le soleil n’a pas eu le temps de sécher les pierres, ce qui vaut un petit dérapage moyennement contrôlé à Fabrice juste devant moi et il s’en faut de peu que je ne lui roule dessus… c’eût été dommage pour son nouveau bike…

    A mi piste, nous rencontrons le premier problème. Oh, rien de grave, une crevaison de Vincent qui  nécessitera une mèche, une cartouche CO2, et finalement une chambre à air, une autre cartouche CO2… du classique quoi. Au bas de la Val d’Aube nous prenons la direction de la Candy partie basse via la liaison depuis le bas de la station de Peyragudes (Full Green ?)

    Là ça commence… tout d’un coup j’ai un bruit de frottement de mon pneu arrière et après m’être arrêté deux fois, je finis par constater que la base droite du triangle arrière de mon cadre est sectionnée… dégoût total que j’ai un peu de mal à gérer là tout de suite. Journée finie très prématurément et surtout combien de temps sans bike même si la garantie devrait fonctionner…

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    Je laisse passer les autres et je descends la Candy au ralenti, seul, en ruminant mon malheur, même si cela me permet de prendre conscience du travail exceptionnel qui été réalisé sur cette piste et de la beauté de l’environnement naturel (que bizarrement je n’avais pas pris ayant le temps d’apprécier lors de mes précédents passages).

    Arrivé sur le parking, pourtant, pas le temps de déprimer : coup de fil de Fabrice qui a appelé le shop en face de la billetterie du Skyval qui a des VTT dispo à la loc. J’y vais et en ressort avec un COMMENCAL META AM avec une Fox 38  en 170 et un amorto à l’avenant : bref, je n’aurais pas totalement  perdu ma journée ! J’ai même le temps de reprendre le Skyval et de rejoindre les autres en bas du télésiège avant la fermeture méridienne. Finalement, ça se goupille pas trop mal !

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    Sauf que Baptiste s’en est pris une sur la descente précédente et dispose dorénavant d’un poignet droit bien douloureux, ce qui n’est pas très indiqué pour faire du VTT en général et du en bike park en particulier… bon, il remonte quand même.

    En haut, je vote pour une autre Magic Line pour pouvoir tester le Meta : après trois virages et 4 bosses, je gueule « Je veux le même !!! » dans mon casque, ce qui ne sert à rien puisqu’il n’y a que moi qui l’entends et que d’habitude, je parviens quand même à avoir une bonne idée de ce que je pense sans avoir à gueuler comme un putois (expression qui serait née à la fin du XIXème siècle, qui vient du fait que le putois émet des cris très bruyants lorsqu’il se sent menacé, et qui n’est donc pas du tout adaptée à la situation puisque que je ne me sens pas vraiment menacé et que le VTT au XIX siècle…). Enfin bref, une tuerie en descente ce bike, prise en main immédiate, confort fantastique, un truc avec lequel tu gagnes facilement des secondes et du plaisir quoi… pas sûr du tout que les sensations soient les mêmes en montée par contre…

    Ce bref moment d’euphorie cessera malheureusement bien vite puisqu’en bas de la Magic, Guillaume perd la vis de son dérailleur et démonte tout pour finir « chainless » et Baptiste est resté bloqué en haut de la piste avec une crevaison et un poignet décidément trop douloureux. Ça commence à faire beaucoup…

    Le télésiège étant fermé pour la pause méridienne, nous décidons quand même de descendre par la Candy pour aller chercher les sandwiches préalablement commandés au Skybar (organisation au top, je vous dis) et remonter ensuite pour récupérer Baptiste.

    J’attaque la Candy derrière Julien et parviens même à le suivre (je ne sais pas si c’est l’effet META ou Julien qui fait du tourisme, mais bon, je prends), jusqu’à ce qu’il perde l’avant à faible vitesse dans un demi tour de transition. Nous nous arrêtons donc Fabrice arrive bien vite derrière. Il a ralenti parce qu’il a entendu crier mais pas plus. Pas de trace des autres par contre… c’est pas normal, c’est pas du genre à flâner.

    Fabrice reçoit alors un appel de Guillaume et les nouvelles ne sont pas bonnes. Vincent s’en est mis une bonne, il ne peut plus bouger, souffre beaucoup et a du mal à respirer… Etant plus bas, nous prenons la décision de descendre à la billetterie pour prévenir les secours pendant que Guillaume et Jules restent avec Vincent et appellent directement le 112. Nous l’apprendrons plus tard mais c’est cette dernière démarche qui s’avère la bonne puisque l’hélico arrive « assez » vite pour hélitreuiller deux CRS de Secours en Montagne entre les arbres mais repart avec le médecin sur Tarbes car ils viennent directement d’une autre intervention « sérieuse », alors que Julien, Fabrice et moi ne remonterons que bien plus tard sans avoir trouvé mieux à faire en bas à la station.

    Nous retrouvons alors Guillaume, Jules et les deux CRS qui assurent la première prise en charge de Vincent là où il est tombé. Cette première prise en charge nous rassure et même si elle a été plutôt rapide vis-à-vis de la difficulté d’accès, je n’imagine même pas à quel point l’attente a dû  être longue pour Vincent bien sûr mais aussi pour Guillaume et Jules qui ont assuré la présence auprès de lui depuis le début. Les signes vitaux sont bons mais les anti-douleur que les CRS sont autorisés à lui administrer en attendant l’arrivée du médecin ne semblent pas être d’un grand secours pour Vincent. Il est conscient, bouge tous les membres, mais il souffre beaucoup et a du mal à respirer malgré le masque à oxygène et la douleur s’accentue au moindre mouvement. L’aller retour de l’hélico à Tarbes prendra du temps (même si je ne vois pas comment cela aurait pu être plus rapide) mais il finit par ramener le médecin, toujours au bout du treuil. Il faudra une dose de morphine puis l’injection d’un autre produit dont l’effet semble carabiné pour permettre aux deux CRS et au médecin de basculer Vincent sur le dos et de poser un premier diagnostic : c’est le côté gauche qui a chargé, clavicule très certainement, omoplate, plusieurs cotes et le poumon ce qui explique la difficulté à respirer et le besoin d’oxygène. Vincent peut enfin être transféré sur la civière et hélitreuillé pour être évacué sur l’hôpital de Tarbes.

    A l’heure où j’écris ce CR (vendredi soir, 1 jour après), les examens que Vincent a passés ont confirmé les fractures de la clavicule et l’omoplate gauche, de 10 cotes, ainsi qu’une vertèbre et le poumon gauche touchés. Il reste sous surveillance continue à l’hôpital de Tarbes pour la semaine. Et malgré ça ce soir, dès qu’il a récupéré son téléphone, il nous a posté un message vocal sur Whatsapp pour nous donner quelques nouvelles et nous faire un coucou. Son cœur n’est pas touché, il est gros comme ça, et Vincent nous donne une belle leçon de courage.

    Oui, c’est vrai, nous pratiquons un sport à risque et Vincent en a malheureusement fait les frais malgré un équipement de protection complet sans lequel les conséquences auraient sans doute été encore plus lourdes: casque intégral, gants, coudières, genouillères et maillot avec dorsale et protections aux épaules. Loin de moi l’idée de minimiser l’épreuve que traverse Vincent, j’en suis tout aussi touché que tous les Biclous. Comme j’ai pu le dire ce n’est pourtant pas une raison pour abandonner notre sport mais bien pour faire preuve d’humilité et de prudence.

    Je tiens sincèrement à remercier les secours qui sont intervenus, CRS et médecin, pour leur professionnalisme, leur humanité et leur engagement au service de tous, ainsi que Guillaume et Jules pour avoir assuré la présence auprès de Vincent dans ces premiers moments qui ont sans doute été difficiles à gérer mais tellement importants. Merci aussi à Fabrice et Julien qui sont toujours là et ont géré au mieux l’après et le relais auprès des proches de Vincent.

    Quant à toi Vincent, je veux saluer ton courage (tu en as eu besoin), ta gentillesse et ton altruisme (Citation de Vincent DUCOS 07/07/2022 : « Désolé, je vous ai pourri la journée »…) et puis ton sens de l’humour aussi puisque tu as quand même réussi à demander au médecin si tu serais revenu à temps pour faire une derrière descente juste avant d’être hélitreuillé et transporté vers Tarbes... C’est fort les trucs qu’ils filent en intraveineuse, non ?

    Je te souhaite bien évidement un rétablissement le plus rapide possible et de nous revenir bien vite, en vélo ou pas, c’est toi qui verras.

    Une pensée aussi pour Baptiste, qui récolte un bel hématome au poignet droit (mais rien de cassé heureusement) et va devoir rester tranquille pendant quelques semaines.

    On a en a pris pour 30 ans des pépins, là. Les prochaines sorties nous redonneront le sourire.

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  • Brassac 04/06/2022

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    Aujourd'hui, les Biclous ont décidé de jouer en terrain connu : direction Brassac et ses spéciales de la coupe de France. 4 biclous sont présents : Fabrice, Marc, Julien et moi.

    Service taxi devant la maison (pour une fois qu'on part vers le Nord) et je peux enfin voir cette remorque si pratique : beau boulot les gars !

    Un peu de route et on arrive enfin sur la place du marché, qui est libre en ce samedi. On s'équipe et direction le premier secteur de la journée, c'est Julien qui guide avec strava, il connait les spéciales et nous conseille de faire cette première montée de bon matin, le soleil tapera trop sur ce versant ensuite !

    Désolé, le nom des segments ne sera pas mentionné pour cause de confidentialité (mais aussi d'oubli).

    Première montée avalée, on attaque sur une trace empierrée, courte mais fun. Arrivés sur la route, Julien propose d'en tester une qui a l'air sympa, on la rejoint et effectivement vu le départ ça promet. De la terre très meuble, quelques marches, du dévers, beaucoup de pente (notez le bien) et le tout parfaitement shapé. On se régale dans cette pente, qui aboutit sur la rivière, tout en bas. 

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    Aucun souci, à l'enduro ils passent de l'autre côté pour continuer vers la suivante. Cherchons donc un passage à gué...

    Après de multiples reconnaissances, l'évidence nous apparait : impossible de traverser cette rivière, il va falloir remonter à pied ce travers, très très pentu rappelons le. Alors c'est parti, on y laisse un peu de jus et Fabrice démontre l'utilité de l'assistance à la marche d'un élec.

    Enfin en haut, Julien nous fait récupérer le départ d'une trace cette fois moins pentue, beaucoup plus joueuse mais piégeuse avec quelques rochers dans l'ombre. Mais quelle trace !

    Allez, on enchaine avec le segment suivant, on traverse le village et on attaque la remontée par la route. Avec Marc on se cale dans un rythme lent mais efficace, mais Julien et Fabrice décident qu'on montera par le chemin. Soit, allons y.

    Enfin en haut, vous avez compris le principe : on redescend (je cale ça parce que je me souviens plus de celle ci). La 2ème remontée sur ce secteur se fera cette fois par la route, mais il faut quand même terminer par un long sentier. On croise des jeunes en DH, qui roulent avec leur bouteille à la main (??) et qui s'en plaignent. 

    Il est décidé de faire la pause au départ de la spéciale DH.

    Spéciale qui propose pas mal de sauts shapés, dont un qui me fait manger la terre (tu sais pas sauter, arrête d'essayer...). Sympa quand même

    Direction le 3ème secteur, avec une longue liaison (au soleil !!), on attaque jusqu'à mi pente puis on remonte tout en haut, les locaux ont préparé un nouveau départ avec des grosses doubles.

    Ce sera la dernière pour moi, je cale complètement dans les derniers mètres.
    Cette spéciale là est longue, mais très belle, engagée et rapide, ça valait le coup de grimper !

    On arrive en bas et Julien m'indique le retour au village, eux en ont encore sous la pédale (évidemment) alors ils vont s'en faire 2 de plus. Il me sera conté que le TRAX a été utilisé pour le président...

    On se retrouve au café sous les platanes, une fontaine fraiche, une bière, un gérant très sympa et tout va bien... Il est 17h et on rentre à la maison, les dames de ces messieurs sont pressées d'attaquer les mojitos !

    Bilan (pour ceux qui ont tout fait) : 34 km et 1780 D+

    Merci les gars pour cette reprise, à la prochaine !

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    Par Jules