VTT MURET

Articles de marc31600

  • Brassac 04/06/2022

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    Aujourd'hui, les Biclous ont décidé de jouer en terrain connu : direction Brassac et ses spéciales de la coupe de France. 4 biclous sont présents : Fabrice, Marc, Julien et moi.

    Service taxi devant la maison (pour une fois qu'on part vers le Nord) et je peux enfin voir cette remorque si pratique : beau boulot les gars !

    Un peu de route et on arrive enfin sur la place du marché, qui est libre en ce samedi. On s'équipe et direction le premier secteur de la journée, c'est Julien qui guide avec strava, il connait les spéciales et nous conseille de faire cette première montée de bon matin, le soleil tapera trop sur ce versant ensuite !

    Désolé, le nom des segments ne sera pas mentionné pour cause de confidentialité (mais aussi d'oubli).

    Première montée avalée, on attaque sur une trace empierrée, courte mais fun. Arrivés sur la route, Julien propose d'en tester une qui a l'air sympa, on la rejoint et effectivement vu le départ ça promet. De la terre très meuble, quelques marches, du dévers, beaucoup de pente (notez le bien) et le tout parfaitement shapé. On se régale dans cette pente, qui aboutit sur la rivière, tout en bas. 

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    Aucun souci, à l'enduro ils passent de l'autre côté pour continuer vers la suivante. Cherchons donc un passage à gué...

    Après de multiples reconnaissances, l'évidence nous apparait : impossible de traverser cette rivière, il va falloir remonter à pied ce travers, très très pentu rappelons le. Alors c'est parti, on y laisse un peu de jus et Fabrice démontre l'utilité de l'assistance à la marche d'un élec.

    Enfin en haut, Julien nous fait récupérer le départ d'une trace cette fois moins pentue, beaucoup plus joueuse mais piégeuse avec quelques rochers dans l'ombre. Mais quelle trace !

    Allez, on enchaine avec le segment suivant, on traverse le village et on attaque la remontée par la route. Avec Marc on se cale dans un rythme lent mais efficace, mais Julien et Fabrice décident qu'on montera par le chemin. Soit, allons y.

    Enfin en haut, vous avez compris le principe : on redescend (je cale ça parce que je me souviens plus de celle ci). La 2ème remontée sur ce secteur se fera cette fois par la route, mais il faut quand même terminer par un long sentier. On croise des jeunes en DH, qui roulent avec leur bouteille à la main (??) et qui s'en plaignent. 

    Il est décidé de faire la pause au départ de la spéciale DH.

    Spéciale qui propose pas mal de sauts shapés, dont un qui me fait manger la terre (tu sais pas sauter, arrête d'essayer...). Sympa quand même

    Direction le 3ème secteur, avec une longue liaison (au soleil !!), on attaque jusqu'à mi pente puis on remonte tout en haut, les locaux ont préparé un nouveau départ avec des grosses doubles.

    Ce sera la dernière pour moi, je cale complètement dans les derniers mètres.
    Cette spéciale là est longue, mais très belle, engagée et rapide, ça valait le coup de grimper !

    On arrive en bas et Julien m'indique le retour au village, eux en ont encore sous la pédale (évidemment) alors ils vont s'en faire 2 de plus. Il me sera conté que le TRAX a été utilisé pour le président...

    On se retrouve au café sous les platanes, une fontaine fraiche, une bière, un gérant très sympa et tout va bien... Il est 17h et on rentre à la maison, les dames de ces messieurs sont pressées d'attaquer les mojitos !

    Bilan (pour ceux qui ont tout fait) : 34 km et 1780 D+

    Merci les gars pour cette reprise, à la prochaine !

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    Par Jules

  • Ens 22/05/2022

    Whatsapp image 2022 06 06 at 22 03 09 1Voila un petit moment que, trop occupé à les infliger à nos nouvelles recrues,  je n’avais pas fait de compte rendu. Et je n’étais pas parti pour en faire, mais voila, je manque parfois de force de persuasion et laisser une sortie enduro sans CR c’est comme faire de la route quand on peut faire du VTT, ça ne se fait pas. Donc, retour 15 jours en arrière et plus particulièrement sur le dimanche 22 mai, où les perspectives de beau temps nous poussent à aller chercher un peu de fraicheur à la montagne, et pourquoi pas sur le spot de Ens au départ de Saint Lary. Comme si nous n’avions pas compris lors de notre précédente venue sur ce spot il y a deux ans qu’on allait prendre un bon coup de chaud…

    Pour ceux qui ne connaissent pas Ens, c’est trois spéciales, la O’Brot, la Schistaule et la Classique et une seule et même montée d’un peu moins de 500 m de D+, essentiellement par la route, et en plein soleil… Rajoutons à cela les insatiables Julien (Monsieur Plus) et Fabrice qui nous promettent une 4ème montée de 700 de D+ sur l’autre versant (côté Pla d’Adet/Espiaube) pour aller chercher les granges et les crêtes et une descente (noire parait-il) sur Guchan.

    Les protagonistes donc : Julien (M. Plus), Fabrice (M. Aller encore un peu), Sylvain (M. il faut faire plus de D+ que de D- sinon c’est pas drôle), Vincent (Vince… M. je vous raconte même pas, qui est déjà sur place avec un pote et a déjà poncé le bas de Loudenvielle la veille) et moi, qui sais que je vais souffrir…

    Nous nous retrouvons sur place en ce beau dimanche matin et entamons bien vite notre première montée en pérorant à qui mieux mieux sur la température exceptionnellement élevée en cette fin mai, à cette heure matinale, à cette altitude et les conséquences fâcheuses que cela pourrait très éventuellement entraîner sur notre niveau de performance en montée…

    Effectivement, je ne me rappelais pas que le pourcentage de pente était aussi élevé sur cette p…  de… cette fieffée route, pardon, et je me dis qu’il fait effectivement (aussi) chaud et que, vu que ce n’est que la première montée,  je vais effectivement (encore) en… baver un tantinet.

    Enfin bon, nous voila enfin en haut et nous allons chercher notre première spéciale, la plus éloignée et la plus engagée d’après nos souvenirs, j’ai nommé la O’Brot.

    Voyant que je peine en montée, mes camarades ont la gentillesse de me laisser passer devant pour cette première descente que j’aurais le plaisir de redécouvrir, avec une trace toujours aussi propre et effectivement (toujours) quelques passages un poil techniques à l’abord desquels je sentirai monter l’adrénaline : bref, un bonheur !

    Deuxième montée… mon Saint Bernard personnel prend  pitié et vient me traxer à mi pente. Donc je monte beaucoup plus vite et nous rejoignons le départ de la Schistaule (j’avoue que j’ai une tendresse particulière pour le nom de cette descente, ça me rappelle ma jeunesse… et la suite aussi).

    Whatsapp image 2022 06 06 at 22 03 09 6Peut-être un peu moins engagée que la première mais bien dans la pente quand même : du bonheur aussi donc.

    Troisième montée : ayant perdu toute forme d’amour propre, j’accepte la proposition de traxage encore plus tôt. Et donc, je monte encore plus vite pour aller chercher la dernière spéciale d’Ens, La Classique. Moins de technique mais beaucoup plus de flow et de vitesse et des doubles que je ne passerai pas par manque de vitesse (je m’auto excuserai en me disant que c’est parce que je ne connais pas assez bien la piste) mais au final encore une spéciale qui donne la banane.

    Oui mais voilà, qu’est-ce qu’on fait après ? Moi, comme d’habitude, je suis cuit, Vince qui a déjà roulé la veille, veut s’arrêter là, l’orage menace et Messieurs Plus et Aller encore un peu... ben ils en veulent plus c’te blague ! Sylvain ? Je sais plus, il avait chaud le Vosgien, mais le connaissant il aurait roulé encore pendant deux jours.

    Après de nombreuses et bouillonnantes tergiversations, nous finissons par prendre une décision : nous montons tous en voiture (grâce à notre belle remorque) sur la route du col de Portet pour aller chercher le départ (initialement annoncé à la pédale) de la descente des crêtes sur Guchan (ne m’en veuillez pas, je ne sais pas comment elle s’appelle). Vince, qui arrête-là, nous proposant gentiment de redescendre la voiture.

    Parfait ! Sauf que le col de Portet est fermé à la circulation automobile… Julien essaye bien de me vendre une fin de montée à la pédale, mais c’est sans compter que je travaille dans le bâtiment et que j’ai une petite expérience des gens qui essayent de me vendre l’inverse de ce que je veux. Sylvain, qui a parfois de bonnes idées quand il ne fait pas de la route, propose alors d’aller chercher la descente enduro du Pla d’Adet que nous avons empruntée lors de notre dernière virée au Bike Park.

    Nous redécouvrons une trace peu empruntée et donc pas entretenue (dommage parce qu’il y a un vrai potentiel). Mais cela nous donne l’occasion de frayer avec la faune locale. Oh le chevreuil ! Oh le sanglier ! Jusqu’à ce que Julien s’arrête net (tel le chien de chasse qu’il affectionne tant) et nous montre un petit faon blotti dans les hautes herbes et certainement terrifié à 20 cm de la trace que nous suivons. Nous le laissons vite en espérant ne pas l’avoir trop effrayé. Après cette séquence Bambi qui ne manquera pas d’émouvoir les plus sensibles d’entre nous, nous terminons notre descente sans autre évènement marquant.

    Nous retrouvons Vince et son pote (dont j’ai omis le prénom désolé...) en terrasse d’un bar où nous pourrons déguster une bière bien méritée (voire un Perrier, pour les plus vosgiens d’entre nous).

    En résumé : c’était bien. Au final un petit 1400 m de D+ pour 32 km mais une sortie bien physique quand même.

    Merci à mes camarades du jour, c’est toujours un plaisir d’apprécier leur gentillesse et leurs particularités si attachantes.

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  • La Clape 06/03/2022

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    Nous partîmes 4 biclous candidats pour une sortie sur terrain sec ce WE, mais par un prompt forfait nous nous vîmes 3 en arrivant… en arrivant nulle part puisque ceci s’est produit avant que nous partions. Restons cohérents. En parlant de reste, il restait donc GuillaumeP, Jérôme et votre très humble serviteur.

    Compte tenu du critère principal de sélection de la destination («terrain sec », essayez de suivre quand même !) notre choix s’est très vite porté sur La Clape, d’autant que comme Baptiste n’a toujours pas rédigé le CR de notre dernière sortie dans ce temple du VTT, nous avions du retard à rattraper.

    « 3 VTT ? Mais ça passe sur un porte vélo, ça, point n’est besoin de notre carriole !" pourrai-je lire sur l’un des innombrables groupes de notre réseau social préféré…  sauf que j’ai une furieuse envie de me la péter avec notre nouvelle remorque, et qu’en bon secrétaire obéissant, Fabrice me la livre à domicile samedi soir.

    Nous attelons donc  la remorque à la voiture de Guillaume en ce dimanche matin sous les yeux ébahis dudit Guillaume et de Jérôme qui découvrent pour la première fois l’œuvre magistrale de Christophe, qui, rappelons-le tout de même, n’aurait rien pu réaliser du tout sans l’approbation et le soutien moral sans faille des membres du bureau.

    Le trajet se déroule sans incident notable, à part peut-être un ou deux ronflements trop appuyés…

    A notre grande inquiétude, le ciel est gris à l’arrivée mais cela s’arrangera vite et le soleil nous gratifiera  même de quelques apparitions. La température est clémente et le terrain est sec comme nous l’attendions. Voire trop sec même… j’y reviendrai.

    Ah oui, autres éléments notables du cahier des charges de notre sortie :

    • Guillaume ne connait pas La Clape et il faut donc la lui faire découvrir
    • Jérôme doit s’entrainer pour la Granit'Montana.

    Comme j’ai la charge du guidage, j’ai donc l’objectif de trouver une trace permettant de faire le tour des coins les plus sympas de La Clape (enfin, ceux que nous connaissons en tous cas) et présentant un kilométrage et un dénivelé honorables. J’opte donc pour la trace que nous avions faite avec Sylvain et Baptiste (vous savez, celle pour laquelle Baptiste doit faire le CR …) que j’agrémenterai de quelques boucles supplémentaires. Donc, parking chemin de la couleuvre, montée sur le plateau tout droit par le petit portage au niveau de la source de Saint Louis (comme ça on la repère pour la descente) puis direction le chemin de la Clape (garrigue de Figuières par le sud) avec ses marches en descente et la remontée vers le plateau de Notre Dame qui nous donne accès à la DH des Auzils. Remontée par la piste jusqu’à la vigie, puis DH Vente-Farine et puis… et puis je vous engage à aller voir la trace sur Strava parce que ça va être long à expliquer sinon vu la généralisation des tournicotis… 

    Notons que j’ouvre la marche et que je présente les passages techniques à mes camarades en faisant bien le malin du style « Tu vas voir ça passe facile », affirmation que j’illustre en me mettant copieusement au tas à la réception d’une marche pour cause de sollicitation excessive du frein avant sur un terrain caillouteux fuyant et trop sec (je vous l’avais dit). Ça m’apprendra et je m’en sors avec un avant bras gauche rayé qui va piquer un peu pendant quelques jours.

    N’ayant pas le talent d’un Sylvain ou d’un Julien pour l’optimisation des traces, je fais passer mes comparses du jour plusieurs fois au même endroit pour arriver à aller partout, le secteur de la Goutine notamment pour  aller vers le « mur de la mort » ou pour monter sur les crêtes. Nous ferons aussi un tour de l’autre côté de la route (Capoulade) avant de reprendre la montée vers la vigie et de retraverser la Clape par la garrigue de Figuières (côté Nord) pour finir par la sublimissime DH des antennes qui nous ramène à la voiture.

    Au final, une très belle sortie avec 53 km pour 1570 de D+. Merci à Guillaume et Jérôme pour leur compagnie au top.

    Par contre, nous avons été très mauvais sur la logistique puisque nous n’avions prévu ni café, ni Savane, et surtout que nous n’avions pas de bières… A ne reproduire sous aucun prétexte! Heureusement, Sylvain n’était pas là, sinon qu’est-ce que nous aurions pris !

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  • Lacroix Falgarde 17/10/2021

    Afin d’affiner encore ma préparation qui aurait du mal à être plus fine puisqu’inexistante pour la sortie club à AINSA le WE prochain, je choisis la proposition de Julien et Fabrice d’aller s’entrainer sur le champ de bosses de Lacroix Falgarde plutôt que celle de Sylvain et Baptiste d’aller rouler à Labruguière (pas assez de D+).

    Julien passe donc prendre mon porte vélo avec mon vélo dessus ainsi que moi-même à 8h30 et nous arrivons un peu avant 9h00 sur le parking de Lacroix où nous avons la surprise de trouver un bon nombre de voitures également équipées de portes vélos avec des vélos dessus ou à proximité, ou plus loin en fonction de l’heure d’arrivée ainsi qu’un nombre à peu près équivalent de VTTistes (il y a peu être un lien).

    Nous nous disons alors que nous n’allons pas être seuls  sur le champ de bosses mais nous apercevons à quelques mètres ce qui semble être le départ d’une rando. Nous nous approchons afin de nous renseigner et une membre de l’organisation nous apprend qu’il s’agit d’une rando Ridin’Family avec  3 parcours, Familial, Sportif et Extrême. Non contente de nous renseigner, elle nous offre aussi  le café. Nous croisons d’ailleurs José (pour ceux qui le connaissent)  qui nous en dit un peu plus pendant que nous sirotons notre café.

    Fabrice finit arriver sur ces entrefaites et en profite pour repartir aussitôt parce qu’il a oublié la batterie de son vélo (un Commencal META Power TR aux suspensions bodybuildées) et que du coup il ne le trouve pas assez lourd.

    Guillaume(F) arrive à son tour (vous remarquerez que je ne fais aucun commentaire sur le manque pourtant honteux de ponctualité de certains de mes camarades) et en profite pour rester parce qu’il a pris deux vélos, son Nukeproof et son dirt.

    Les trois qui sont restés commencent donc sur le champ de bosses, par la ligne « Baby », la plus simple. Enfin simple pour Guillaume car Julien et moi sentons bien qu’il nous manque quelque chose. Ça doit être la technique… de pompage et car nous perdons rapidement  de la vitesse sur cette ligne typée pumptrack. Quelques passages améliorent un peu les choses et nous passons sur la ligne suivante avec quelques petites doubles avec tremplin et une table au milieu. Là aussi et malgré les démonstrations de Guillaume l’apprentissage est long mais nous finissons par les passer toutes. Ouf, l’honneur et sauf !

    Fabrice nous rejoins avec un décalage temporel  important qui ne l’aide pas à se mettre dans le bain.

    Sur ces entrefaites (encore, c’est le mot du jour), un papa Vttiste et son fils Vttiste également arrivent sur le champ de bosse et le plus jeune des deux par direct sur les deux lignes que nous venons de faire en se jetant gaiement sur les doubles. Certes il reste un peu court sur les doubles mais on voit déjà qu’il y a de la graine de jumper. Son père vient de nous dire qu’il n’a que 6 ans et qu’il n’a commencé qu’au mois d’août quand il se jette sur une bosse avec gros élan et tremplin en bois sur le côté du départ que nous regardions depuis un moment avec …. avec de la peur.

    Nous trouvons ça super (apparemment et d’après le papa, ce n’est pas tout à fait l’avis de la maman…) mais sommes également un peu atteints dans notre amour propre. Nous suivons donc l’exemple de la jeunesse, et effectivement ça passe tout seul… si nous avions un peu moins d’appréhension, nous ferions plein de choses….

    Et après ? Ben y’a celle d’à côté avec déco en terre et attéro plus haut…  quand faut y aller … un peu courts au début ça finit par passer. Tout ça sans la moindre chute. Voir la dernière phrase du paragraphe précédent.

    Après cette séance bosses où nous avons bien progressé (c’est simple quand on a de la marge…) nous décidons d’aller pédaler un peu dans les coteaux avec deux montées (une par la route et l’autre par le chemin qui arrive à Goyrans), avec le bord d’Ariège entre les deux, et deux descentes que je ne connaissais pas (faudra demander à Guillaume de vous expliquer). Ce tout petit tour (11 km et 240 m de D+) aura surtout été l’occasion pour Guillaume et Julien d’essayer le VTTAE de Fabrice : l’avis est unanime, c’est un très bon vélo et nos deux biclous ne tarissent pas d’éloges, surtout Julien avec la retenue habituelle que nous lui connaissons.

    Merci au prof Guillaume pour les progrès réalisés ce matin et à mes autres compagnons du jour pour leur bonne humeur habituelle (enfin, habituelle, ça dépend lequel quand même…).

  • Bike Park Les Angles 29 08 2021

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    Voila bien longtemps que je ne m’étais pas attelé à la rédaction d’un CR, et pour cause, voila bien longtemps que je n’avais pas roulé, condamné à passer l’été à vivre le VTT par procuration en suivant les (très) nombreuses sorties de mes petits camarades Biclous, la faute à une fâcheuse névralgie cervico brachiale… Franchement avec un nom pareil, je ne la ramènerais pas moi. Enfin bon, l’appel du VTT étant plus fort que la douleur (enfin surtout quand elle se calme), j’en profite dès le WE dernier pour ne pas suivre les conseils de mon médecin et reprendre une activité tout à fait raisonnée en allant faire du Bike Park à Saint Lary (voir le merveilleux CR de Jules). Comme la douleur est restée supportable suite à cette sortie et que, il faut quand même le dire, le Bike Park c’est vraiment très très bien, je me dis que je vais pouvoir reprendre un peu le VTT. Donc sortie d’échauffement à Eaunes avec GuillaumeP ce mercredi… Horrible ! Pas Guillaume, lui il a été extrêmement compatissant et je l’en remercie. Mais à Eaunes, contrairement au Bike Park, les pentes ne sont pas toujours dans le bon sens ! C’est nul.

    Quelle n’est donc pas ma joie quand le Outeuzappeu des Biclous commence à s’animer en quête d’un Bike Park à l’approche du WE, c’est-à-dire vers 7h30 lundi matin, ce qui, vous l’aurez bien évidemment noté, est antérieur à ma déconvenue du mercredi, comme quoi je n’en suis pas à une incohérence temporelle près.

     Après quelques échanges et propositions, c’est finalement le bike Park des Angles qui est retenu, avec comme guide Sylvain qui a déjà été le reconnaître un peu plus tôt dans la saison (et seul… on ne l’arrête plus celui-là). Autres candidats, Julien et Fabrice (environ 4 sorties en Bike Park par semaine depuis début juin), Baptiste et Jérôme. Ah ben non, Jérôme, après avoir envisagé la location d’un VTT avec de vraies suspensions n’est finalement pas dispo. C’est donc à cinq (comme le club, devinez qui dans le rôle de Dagobert…), que nous partons dès 6h00 vers Les Angles, Baptiste et Sylvain d’un côté et les autres d’un autre.

    Pour les autres en question, 2h01 plus tard (c’est Fabrice qui conduit) nous arrivons sur le parking des Angles. Il nous faut attendre que le Bike shop dans lequel Fabrice a loué son vélo (un Mondraker Super Foxy) et surtout que la billetterie et le télécabine ouvrent mais cela nous permet d’apprécier le paysage et la fraicheur matinale. Finalement Sylvain et Baptiste arrivent vers 9h30 et nous n’avons plus qu’à prendre le télécabine. En 5 minutes on est en haut. Génial c’est super rapide ! Tellement rapide d’ailleurs que nous regretterons presque plus tard dans la journée que ce ne soit pas un peu plus long pour pouvoir nous reposer entre deux descentes.

    En haut deux choix s’offrent à nous, à gauche (avec la pente dans le dos), la bleue Aragorn ou la Noire Izangard, à droite le reste, qui débute obligatoirement par la Frodon (verte) ou la Gandalf (bleue, bizarrement, alors que tout le monde sait qu’il est gris, ou blanc à la fin) et donne par la suite accès, outre aux deux pistes susnommées, à la Redline (rouge), la Deep Blue (bleue), la Sauron et la Black Swan (noires) et la North Shore (orange ?)

    On attaque par la Gandalf et autant le dire tout de suite c’est celle qu’on fera le plus avec la Redline. La première se fait derrière notre guide du jour, Sylvain, qui envoie les sauts et les passerelles comme une fleur ! C’est grâce à son Spicy full Öhlins diront certains, mais moi je sais que c’est le bonhomme qui assure et franchement, ça fait plaisir à voir !

    Par contre le terrain est vraiment défoncé et la journée s’annonce dure pour les bras, les mains, les jambes, les matos, etc…

    Je ne me rappelle pas de tout mais on a commencé la matinée par :

    Gandalf : la bleue la plus sympa donc avec des sauts abordables, quelques passerelles, de quoi s’amuser…

    Frodon… : la verte, on n’y passera qu’une fois

    La Redline : rouge déjà plus dans la pente et avec des sauts plus gros mais ça reste abordable et si t’es trop court sur les sauts comme moi, ça passe encore sur la plupart…

    Deep Blue : on fera surtout la fin parce que la Redline la rejoint mais sinon rien d’exceptionnel

    Aragorn : la bleu à gauche, enfin à droite, enfin ça dépend dans quel sens… bof…. Ça va vite mais je trouve que ça manque de péripéties… en plus faut pédaler au départ…

    North Shore : ah oui, y’avait celle-là aussi. Elle est courte, part de et rejoint la Gandalf

    Bon, comme on commence à être chaud, Julien nous propose (c’est le terme politiquement correct pour « impose ») d’aller essayer l’Izangard (noire). Bon là on rentre dans un autre monde, c’est pour les touristes. En effet, nous l’avions empruntée lors de notre venue en 2019 et nous avions trouvé la vue offerte par cette piste tellement jolie que nous avions fait une bonne partie de la descente à pied histoire d’en profiter au maximum.

    Mais vous connaissez Monsieur Plus, enfin Julien je veux dire, il n’était pas question de le contrarier, il râle déjà bien assez comme ça. Passons sur l’orthographe pour le moins approximative du nom de la descente (mais peut être est-ce voulu ?), voila donc notre joyeuse bande en haut de l’Izangard, avec un petit peu d’appréhension. Il faut dire qu’après un début tout juste merveilleux avec ses passerelles en bois qui ondulent au dessus de la crête et qui offrent une vue splendide sur la vallée, on rentre dans l’Isengard (avec la bonne orthographe du coup) version «  après le passage des Ents » pour ceux qui connaissent leurs classiques : c’est-à-dire que c’est légèrement chaotique avec quelques cailloux. Le tout agrémenté d’une pente raisonnable mais velue quand même. Eh bien, je suis heureux de vous annoncer que nous avons progressé depuis 2019 puisque nous parvenons à passer ces difficultés sur le vélo, voire parfois au dessus puis en dessous pour ma part (voir les deux vidéos ci-dessous). Sérieusement, et même si je touche là à mes limites, cette piste est tellement belle !

    Pause repas en haut du télécabine : la vue est imprenable.

    Img 20210830 wa0010Mes douleurs se rappellent cependant à mon bon souvenir et j’envisage sérieusement le dopage… ben fallait pas parce que je ne trouve rien de mieux que de repartir en laissant la poche de mon sac ouverte et dès la première remontée dans le télécabine, je m’aperçois que j’ai perdu mon téléphone… le 3ème en 3 ans… Comme me dira mon fils le soir même « dis papa, on en parle que t’es un boulet ? » C’est le moment de saluer l’esprit de solidarité et la gentillesse de mes camarades qui vont faire du social et accepter de faire une descente au ralenti pour chercher mon téléphone (et je me rends bien compte le sacrifice que cela représente, surtout pour Julien !). Et malgré la faible probabilité, Sylvain, dit Œil de Lynx, va retrouver mon téléphone intact dans la poussière en bas de la descente. Conclusion : il y a un dieu pour les imbéciles.

    Entre deux combos Gandalf/Redline dont je profite pour me mettre ma deuxième pelle de la journée, Julien (toujours lui) nous glisse discrètement l’idée que ça serait quand même dommage de ne pas aller voir les deux autres noires, Sauron et Black Swan. Le début de la Sauron (que nous prenons à tort pour la black Swan) est droit dans la pente, les racines et la poussière et j’en profite à nouveau en prenant ma 3ème pelle… y’a des jours comme ça… on enchaîne sur la Black Swan et ses doubles très belles à voir mais absolument hors de ma portée : ça reste donc une descente contemplative…

    On finit le ride par un enchainement de bleues et on arrête même bien avant l’heure de fermeture (ô sacrilège !) pour s’assurer de rentrer avant 21h00 à la maison (deviendrait-on raisonnable ?). Il y a même un biclou dont je tairai le nom pour ne pas faire de tort à Fabrice qui arrêtera avant les autres pour cause d’ampoules et de difficultés à tenir son guidon. Comme quoi, ça sent la fin de saison et la fatigue.

    On finit la journée comme il se doit par une bière, ou un Perrier local (ça dépend des affinités) autour d’un tonneau sur un trottoir, la faute au téléphone de Baptiste qui n’a plus de batterie… Pas grave c’était très bien quand même.

    En résumé une très belle sortie en bike park, les Angles toujours aussi bien et toujours aussi défoncé, les biclous toujours au top ! 81km et 6850 de D-. On est loin des 10 000 tant convoités par Heckle et Jeckle mais bon…

    Toutes les vidéos sont disponibles ici.

    Par contre, à l’heure où j’écris c’est mercredi soir et j’ai encore mal partout…

    PS : dimanche 5 septembre, c’est le forum des associations à Muret : venez nous voir 

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  • Millau 19&20/06/2021

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    Lors de notre précédent we Carroux, dans l’euphorie du moment nous organisions déjà notre prochain WE biclous et visions Ainsa au mois de septembre.

    Mais Baptiste ne comptait pas en rester là et s’est donc fait un petit WE navettes à Millau pas plus tard que la semaine suivant le Carroux !!!

    Je me suis dit qu’ on ne pouvait pas attendre 4 mois avant de revivre cette expérience, donc petit sondage Whatsapp de rigueur, on trouve une date, mais le format a du mal à se décider.

    Comment vendre ça à la maison ??

    Faire ça sur la journée, impossible: 3h de route, avec départ navette à 9h du mat.

    Du coup une idée émerge, celle de faire profiter les familles de nos escapades. Risqué, mais bingo, la proposition fait mouche.

    Donc le format retenu, je le précise car il se pourrait que ce soit le même lors de pas mal de WE à venir, c’est départ vendredi soir, petite soirée (sans abuser du rosé ! ), ride la journée pour les biclous, farniente/balade/… pour les femmes, fin de journée/soirée apéro plus plus, puis ride la matinée, repas tous ensemble, et retour au bercail.

    Pour ce nouveau format, les testeurs sont donc Julien, Marc et bibi avec femmes et enfants, Sylvain en solo et Baptiste avec son pote Benjamin. OlivierD a dû malheureusement déclarer forfait suite à une chute la semaine précédente et une épaule douloureuse.

    Nous avions tous rdv vendredi soir dans un camping à Millau, où nous avions loué des mobil home. Comme vous le savez depuis quelques semaines, Julien et moi-même avons la chance d’avoir un peu de temps libre en semaine, donc nous dédions le vendredi à l’intendance du WE et arrivons les premiers sur place pour tout préparer.

    Les autres protagonistes arriveront plus tard dans la soirée, qui s'avère un petit peu festive … ce qui amènera un réveil et une matinée compliquée pour certains (qu’on ne citera pas !)

    Samedi c’est “navette”.

    Rdv fixé à 9h, où nous retrouverons d’autres riders. 2 groupes, donc 2 navettes, chacune avec un chauffeur et un guide. L’organisateur de ce programme est Paul Gayral, rider enduro reconnu, puisqu’il a déjà participé à quelques manches EWS, donc c’est la même trempe que Théo Galy pour les connaisseurs.

    N’étant que 6 biclous, un autre rider fort sympathique passera la journée avec nous, Julien, un français qui a passé la quasi totalité de sa vie à l’étranger entre Australie, Asie du sud, Suisse, … un beau moment de partage et de convivialité.

    Nous partons donc pour notre première spéciale avec une grosse envie de découvrir les spots dans ce cadre magnifique des grands Causses.

    La SP1 “Esperelle”, plutôt ludique, roulante, avec même des relances, parfaite pour la mise en jambes. Pas de difficulté particulière apparente, mais Benjamin se retrouve avec sa patte de dérailleur à l’équerre, un peu de chaudronnage s’impose.

    La SP2 “Malarede”, une fois la première validée, on monte un peu le niveau. Quelques passages techniques mais relativement faciles pour des riders du Carroux.

    La SP3 “Moulin du Corp", certainement la plus belle, pas moins que 21 épingles, avec une partie rapide et technique pour finir sur un pont romain surplombant La Dourbie et un magnifique moulin. Certainement trop rapide car le pneu de Baptiste ne résistera pas !

    Photo 7

    La SP4 “Le Pujol”, une spéciale récente shapée par Paul Gayral.

    13h, c’est l’heure de la pause ! Retour sur Millau pour rejoindre les familles au resto.

    La formule est décidément vraiment sympa, ride et resto, on va finir par y prendre goût avec Julien (cf Pic du Jer)

    Photo 8

    14h, c’est reparti et on change de guide, Paul nous accompagne pour l'après-midi.

    Il nous demande si on souhaite des conseils techniques, et j’en profite pour lui demander comment négocier une épingle.

    La SP5 “le Plouc”, après un départ très ludique, du flow, des sauts, de la vitesse, on s’arrête avant de plonger dans la pente. C’est le moment que choisit Paul pour démarrer son cours.

    Comment négocier une épingle ?

    Et bien contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est très technique.

    Je tente de vous résumer tout ça :

    • vous arrivez dans l’épingle pédales à plat en freinant avec les 2 freins
    • avant d’amorcer le virage vous positionnez la pédale intérieure en haut
    • vous ouvrez la jambe intérieur virage
    • vous effectuez un rotation du bassin (on appele ça un vissé) et regardez bien loin vers là où vous voulez aller
    • une fois arrivé à ¾ virage vous lâchez le frein avant et le vélo va automatiquement tourner avec l’arrière qui va déraper
    • dès que le vélo est dans la ligne vous lâchez le frein arrière

    Voilà vous savez tout ! Et ça marche … même si ça m'a valu une belle petite chute qui a eu raison d’un nerf de mon cou !

    La SP6 “Natural games”, certainement la plus technique de toutes, plus de caillasse, de cassures, … tout ce qu’on aime. Marc tente de suivre Paul, mais c’est comme si on demandait à Sylvain de me suivre sur l’autoroute, ca va trop vite !!!

    La SP7 “Carbassas”, qui n’est autre qu’une manche EWS, rien que ça ! Elle est très flow, mais surtout très rapide. Ça doit envoyer avec les pros ! Paul réussit même à crever. J’en profite pour tenter de négocier une dernière descente mais en vain.

    17h, retour au point de départ pour clôturer cette belle journée.

    L’objectif de la soirée est donc de comprendre ce qui nous a fait mal la veille … et bien je peux vous dire que ce n’était pas le rosé.

    Le lendemain, nos chers célibataires décident de partir chercher quelques descentes à la pédale malgré le ciel menaçant. Une première montée d’une heure et ils attaquent la descente malheureusement sous la pluie. Cela rend le terrain très ludique de la veille très glissant dans ces conditions. Trop glissant au goût de Sylvain qui décide de stopper là.

    Une aubaine pour nos 2 riders restant puisqu’ils viennent de se trouver un chauffeur de navette du coup ! Sylvain les remonte donc en voiture pour une deuxième et dernière descente avant un retour au bercail.

    De notre côté, nous optons pour une journée famille avec une halte pour un point de vue sur le viaduc gentiment conseillé par le patron du camping.

    Photo 9

    Et nous enchainons par la visite des caves de Roquefort et bien sûr un passage obligé par la boutique …

    Photo 10

    Ce WE était parfait, du ride, de la convivialité, de la simplicité, …

    Merci encore à nos petites femmes d’avoir validé ce format et de nous permettre de nous adonner à notre passion.

    Bref à refaire et très vite #Santa Coloma

    Fabrice

    PS : les vidéos sont là (enfin quand celui qui les a filmées aura fini de les charger...).