VTT MURET

Alaric 28/04/2024

Montee

Vu mon niveau de frustration suite à mon incapacité à rouler à Citou le WE dernier avec mes petits camarades, j’avais la ferme intention de faire une bonne sortie extérieure ce WE.

Pas beaucoup de candidats chez les Biclous pourtant, à croire que certains tentent d’accumuler les points nécessaires à de futures négociations… Mais le saurons-nous un jour ?

Heureusement et comme on le dit souvent, la qualité compense la quantité, ce qui peut se dire de toutes les configurations possibles chez les Biclous vu que tous les membres sont évidemment de grande qualité.

Représentants du jour de la qualité biclousienne : Ben dont les innombrables qualités sont légendaires, Baptiste qui devra faire étalage de ses grandes qualités sur une simple demi-journée et en concentrant donc tous ses efforts sur un laps de temps réduit et bibi qui abuse honteusement de sa position de président comme seule preuve de sa qualité.

Baptiste étant déjà presque sur place, nous le retrouverons… sur place donc, et je passe prendre Ben chez lui direction ALARIC.

Notre espion local nous ayant confirmé que la météo de la veille n’avait vu de la pluie qu’en matinée et qu’il n’en était pas prévu avant ce soir, nous partons confiants. Enfin la confiance niveau météo chez les Biclous, c’est un truc dont on parle beaucoup mais que personne n’a jamais vu…

Bref, arrivée simultanée sur site avec Baptiste (les légendaires ponctualité et synchronisation des Biclous, d’autres qualités). C’est très nuageux, il y a un peu de vent. On s’équipe, on a froid, on part couvert…

Première montée au signal. Quelques gouttes de pluie se font rapidement sentir et elles ne nous quitteront pas une bonne partie de la matinée. Cette première ascension nous amène au départ de l’Os du Jambon. Quel bonheur ! Non seulement les gouttes de pluie n’ont pas eu de conséquence sur le grip mais l’intégralité de la trace a été nettoyée et même shapée par endroit sur la deuxième partie. Le flow est énorme : très gros smile à l’arrivée.

Deuxième remontée au Signal, pour aller chercher cette fois-ci le GR. Contraste saisissant niveau terrain, c’est beaucoup plus humide et les cailloux sont glissants, c’est bien piégeux. La faute aux précipitations de la veille au matin ? Une pluie pendant la nuit ? Bon c’est sympa quand même mais je roule sur des œufs.

Troisième montée au Signal, pour aller chercher la Fischerman (mais d’où vient donc ce nom ???). Pas de souci d’humidité sur cette trace sauf le dévers de la dernière épingle mais c’est sur l’épingle précédente que je vais m’en mettre une belle. J’évite bien une souche un peu haute avec la roue avant mais j’oublie que j’ai une pédale gauche… Après réflexion, je me soupçonne d’avoir voulu procéder à la reconstitution de ma chute d’il y a 15 jours à Eaunes pour la même raison en la rejouant au ralenti. Raté car cette fois-ci, après être passé par-dessus le vélo, celui-ci va repasser au -dessus de moi pour aller se percher à l‘envers dans un arbre en contre bas. Pendant ce temps-là, j’en profite pour illustrer une expression tout droit sortie des magazines de BMX de mon adolescence en allant embrasser la France. Merci les protections, même si je me demande encore comment j’ai réussi à me retrouver avec de la terre dans la bouche et le nez avec un casque intégral…

Fischerman

Nous enchainons sur le Roc Gris pour raccompagner Baptiste à sa voiture car il doit déjà nous quitter. Toujours aussi sympa mais la chute précédente me pénalise et un peu de fébrilité ne me permet pas d’en profiter autant que j’aurais voulu.

Roc gris

Baptiste nous quitte donc, faute de suffisamment de points sans doute… Ben et moi versons une larme, mais nous nous ressaisissons bien vite puisque nous avons encore du pain sur la planche de charcuterie. En effet, nous voilà repartis pour une remontée complète au Signal en vue d’un deuxième Os du Jambon. Comment dire… c’est encore meilleur que la première fois (ça marche pour d’autres trucs aussi…), cette trace a été préparée aux petits oignons et c’est un pur régal de flow.

Genouillere

Dernière remontée partielle pour aller chercher la combe du gravier. Tout le début a aussi été nettoyé mais, comme pour le GR, c’est plus humide, et la caillasse n’inspire pas confiance. Le nettoyage s’arrête au niveau de l’embranchement avec la variante (peut-être continue-t-il sur la variante ?). Nous continuons sur la combe et sur le bas c’est sec. J’en profite pour perdre l’avant sur une couche de gravier malicieusement disposée sur un rocher et pour exécuter ma deuxième chute, cependant beaucoup moins spectaculaire que la première. Cette combe reste toutefois une valeur sûre de l’Alaric.

Voilà c’est fini, direction la voiture et la bière. 52 km et 1740 m de D+ d’après Strava et encore une excellente sortie en excellente compagnie. Merci Ben et Baptise. Et merci aux shapeurs de l’Alaric.

Biere 1

 

Alaric

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