Alaric

Vu mon niveau de frustration suite à mon incapacité à rouler à Citou le WE dernier avec mes petits camarades, j’avais la ferme intention de faire une bonne sortie extérieure ce WE.

Pas beaucoup de candidats chez les Biclous pourtant, à croire que certains tentent d’accumuler les points nécessaires à de futures négociations… Mais le saurons-nous un jour ?

Heureusement et comme on le dit souvent, la qualité compense la quantité, ce qui peut se dire de toutes les configurations possibles chez les Biclous vu que tous les membres sont évidemment de grande qualité.

Représentants du jour de la qualité biclousienne : Ben dont les innombrables qualités sont légendaires, Baptiste qui devra faire étalage de ses grandes qualités sur une simple demi-journée et en concentrant donc tous ses efforts sur un laps de temps réduit et bibi qui abuse honteusement de sa position de président comme seule preuve de sa qualité.

Baptiste étant déjà presque sur place, nous le retrouverons… sur place donc, et je passe prendre Ben chez lui direction ALARIC.

Notre espion local nous ayant confirmé que la météo de la veille n’avait vu de la pluie qu’en matinée et qu’il n’en était pas prévu avant ce soir, nous partons confiants. Enfin la confiance niveau météo chez les Biclous, c’est un truc dont on parle beaucoup mais que personne n’a jamais vu…

Bref, arrivée simultanée sur site avec Baptiste (les légendaires ponctualité et synchronisation des Biclous, d’autres qualités). C’est très nuageux, il y a un peu de vent. On s’équipe, on a froid, on part couvert…

Première montée au signal. Quelques gouttes de pluie se font rapidement sentir et elles ne nous quitteront pas une bonne partie de la matinée. Cette première ascension nous amène au départ de l’Os du Jambon. Quel bonheur ! Non seulement les gouttes de pluie n’ont pas eu de conséquence sur le grip mais l’intégralité de la trace a été nettoyée et même shapée par endroit sur la deuxième partie. Le flow est énorme : très gros smile à l’arrivée.

Deuxième remontée au Signal, pour aller chercher cette fois-ci le GR. Contraste saisissant niveau terrain, c’est beaucoup plus humide et les cailloux sont glissants, c’est bien piégeux. La faute aux précipitations de la veille au matin ? Une pluie pendant la nuit ? Bon c’est sympa quand même mais je roule sur des œufs.

Troisième montée au Signal, pour aller chercher la Fischerman (mais d’où vient donc ce nom ???). Pas de souci d’humidité sur cette trace sauf le dévers de la dernière épingle mais c’est sur l’épingle précédente que je vais m’en mettre une belle. J’évite bien une souche un peu haute avec la roue avant mais j’oublie que j’ai une pédale gauche… Après réflexion, je me soupçonne d’avoir voulu procéder à la reconstitution de ma chute d’il y a 15 jours à Eaunes pour la même raison en la rejouant au ralenti. Raté car cette fois-ci, après être passé par-dessus le vélo, celui-ci va repasser au -dessus de moi pour aller se percher à l‘envers dans un arbre en contre bas. Pendant ce temps-là, j’en profite pour illustrer une expression tout droit sortie des magazines de BMX de mon adolescence en allant embrasser la France. Merci les protections, même si je me demande encore comment j’ai réussi à me retrouver avec de la terre dans la bouche et le nez avec un casque intégral…

Nous enchainons sur le Roc Gris pour raccompagner Baptiste à sa voiture car il doit déjà nous quitter. Toujours aussi sympa mais la chute précédente me pénalise et un peu de fébrilité ne me permet pas d’en profiter autant que j’aurais voulu.

Baptiste nous quitte donc, faute de suffisamment de points sans doute… Ben et moi versons une larme, mais nous nous ressaisissons bien vite puisque nous avons encore du pain sur la planche de charcuterie. En effet, nous voilà repartis pour une remontée complète au Signal en vue d’un deuxième Os du Jambon. Comment dire… c’est encore meilleur que la première fois (ça marche pour d’autres trucs aussi…), cette trace a été préparée aux petits oignons et c’est un pur régal de flow.

Dernière remontée partielle pour aller chercher la combe du gravier. Tout le début a aussi été nettoyé mais, comme pour le GR, c’est plus humide, et la caillasse n’inspire pas confiance. Le nettoyage s’arrête au niveau de l’embranchement avec la variante (peut-être continue-t-il sur la variante ?). Nous continuons sur la combe et sur le bas c’est sec. J’en profite pour perdre l’avant sur une couche de gravier malicieusement disposée sur un rocher et pour exécuter ma deuxième chute, cependant beaucoup moins spectaculaire que la première. Cette combe reste toutefois une valeur sûre de l’Alaric.

Voilà c’est fini, direction la voiture et la bière. 52 km et 1740 m de D+ d’après Strava et encore une excellente sortie en excellente compagnie. Merci Ben et Baptise. Et merci aux shapeurs de l’Alaric.

Rendez-vous des courageux du dimanche, Fabrice, Marc, Jérôme, Benjamin et moi devant Chullanka, et après avoir chargé les vélos, départ pour Barbaira, le petit Alaric mais pas si petit que ça tout de même !

Sur place nous retrouvons Baptiste devant le pumptrack. Après le café et viennoiseries,  nous partons pour la première montée qui finit par une belle poussette car fianlement Fabrice nous fait remonter par une descente ! Et c'est parti pour la DH Alaric mais dans sa version intégrale car nous sommes allés chercher le départ au sommet. Petit carambolage avec Jérôme au départ puis par la suite que du plaisir ?  du flow, et de la vitesse.

Pour la deuxième montée nous choisissons l'option plus soft par la route et la piste. Au sommet nous attaquons la World Cup Alaric. Départ très engagé et Baptiste décide malgré tout d'en faire une partie sur le vélo, le reste de la descente est incroyable ! Et bien engagé également. La piste parait longue tout de même.

Nous remontons à nouveau au sommet où nous décidons de nous restaurer a l'abri d'un vent pas très chaud. Après avoir repris des forces, nous repartons frigorifiés vers le Ravin des Marmagnes, descente tout aussi bien que les précédentes, plus méditerranéenne, du très bon flow et des bonnes relances !

 Je repars avec les deux fusées Fabrice et Jérôme qui m'attendent au sommet pour une ultime descente. Marc, benjamin et Baptiste se contenteront d'une demi montée. Pour cette dernière  nous récupérons le départ de la DH Alaric, petit OTB et petite erreur de parcours pour moi., alors que Jérome et Fabrice sont partis aussi vite qu'ils étaient montés !!

Je rejoins le groupe un peu plus bas et après une courte mais grosse poussette nous retombons sur le parcours du Ravin des Marmagnes pour finir en beauté. Retour au véhicule après un petit tour au pumptrack et une bonne bière bien méritée nous voilà repartis vers la maison avec pleins de bons souvenirs.

Michel

Julien était tellement dingue après notre dernier ride audois début décembre, il nous avait annoncé j y retournerai avant de partir dans le Var ...

Chose promise, ce sera Alaric quoiqu'il en coute ce dernier we avant les fêtes !

Météo de fou annoncée, on cherche les candidats, persuadés de battre un record sur ce ride .... mais c'était sans compter sur une improbable chute de neige qui a fait sortir certains bs en ski de rando, d'autres ayant achetés de nouveaux bike mais pas encore prêts à leur faire gouter la caillasse, d'autres encore en déplacement, .... bref le comité se réduit aux irréductibles du bureau, Marc, Julien et bibi.

J'annonce à Julien, ou l'inverse je sais plus :) qu'il faut vraiment qu'on passe le cap des 2000 à l'Alaric, on flirte avec depuis trop longtemps. Et c'est parti pour le défilé des itinéraires, des propositions, des tests, bref je crois que je suis devenu aussi dingue que lui !!! On valide enfin une trace qu'on se gardera de montrer à Marc de peur du malaise. 

Je propose de ne pas rester sur les bons conseils du Skwal et de partir tôt pour se laisser de la marge. Départ de chez Marc à 7h par -2° et un épais brouillard, on arrivera vers Carca toujours avec -2° mais un magnifique soleil. Allez on traine pas, on se gare ) la vigne, habillage express, dans la voiture pour El Presidenté, un kawa savaneux et feu.

On croise un chasseur qui nous dit être seul et qu'il n'y a pas de battue aujourd'hui. Confiants on part donc pour une première montée vers le signal. Un premier 4x4 nous double, veste orange et chiens, ça s'annonce pas si bien finalement. Et puis une horde de 4x4 va nous doubler. On en arrête un pour savoir le programme, et ça part pour chasser là où nous avions prévu notre début de programme. Il va falloir adapter. On continue la montée et on fait les plans, et on opte pour aller chercher la variante de la combe du gravier, remontée Comigne et Combe Migère  pour la matinée en espérant qu'ils finissent vers midi. 

Le rythme de la montée me donne raison sur l'horaire de départ ... nous voilà enfin au départ de la Combe et Julien en profite pour prendre la pose, pas pour les bs mais pour ses potes varois dont il affiche fièrement les couleurs ! Nous avons donc retenu de faire la variante de la Combe du gravier (la spé 5) dont je n'ai pas de souvenirs. Le départ est donc identique, 2, 3 épingles et on fonce tout droit. C'est rapide, plus caillasse que dans mes souvenirs, le flow est très bon, Marc est dans ma roue, donc j'en profite pour mettre du gaz mais apparemment un peu trop car je finis par m'en mettre une ! Ceux qui me connaissent savent que je suis incassable donc je sors des buissons et je remonte sur le bike pour finir de plus belle. Wahou quelle descente ! J'adore ! A refaire à tout prix !

On choisit donc de partir direction Comigne pour la remontée, heureusement Julien percute dessuite que je me trompe de route, et oui quand il est là je ne sors même pas le gps :)  on teste quelques variantes et on finit par se dire que la prochaine fois on prendra le GR qui passe par le village et contourne, plus long en distance mais surement plus court en temps.

On arrive au départ de Migère, je compte bien la rouler one shot relances comprises, et j'aimerai bien passer le raidar sur le bike. Marc annonce être fumé et Julien veut rouler tranquille. Je pars donc rapidement car je sais qu'il faut être dynamique sur cette piste géniale. Tout passe nickel avec la vitesse mais il en manque toujours un peu pour passer la raidar, je pousse le bike et repart de plus belle. Gros smile à l'arrivée et un excellent chrono ! 

On retourne vers la voiture en longeant l'autoroute, mais on ne s éternisera pas en bas à cause du vent et on décide d'attaquer la montée du GR à la recherche d'un coin à l'abri. Je propose de monter jusqu'à la ruine. Je ne fais pas l'unanimité mais comme je roule devant je fais ce que je veux ... nanana ... et donc on mangera à la ruine au pied du Roc Gris et finalement tout le monde apprécie le moment !

Pause terminée on repart pour une montée jusqu'au signal.

La suite du programme l'Os du jambon enchainé avec le ruisseau de la Jourre. Montée au petit train, ça commence à tirer. On décide de faire l'Os d'une traite, c'est en partie pour revivre cette piste que nous sommes là. Sans rien demander j'ouvre le bal.  Marc enchaine derrière moi et Julien ferme. Le trace est toujours aussi propre même si elle plus humide, le grip reste excellent. Et bim quel ride, quasi 6 min de run et on finit ensemble. Gros kiff ! On remonte légèrement sur la piste et on plonge sur le ruisseau de la Jourre, piste terreuse à l'image de la fin de l'os, très propre, il faut s'engager entre les arbres, du bon pilotage. Excellent run depuis tout en haut.

Marc et Julien annoncent remonter que jusqu'au Roc gris, les jambes sont fumées. Perso je me sens bien et je propose de remonter seul jusqu'au signal et de les rejoindre pour finir sur le Roc gris. Pour pimenter je propose même que si j'arrive avant eux au Roc gris, ils seront obligés de remonter jusqu'en haut pour la dernière. Vendu ! Je suis hyper confiant ! Et je pars comme un avion. Dès le premier raidar je vois mes camarades si loin. Je roule vite grisé par l'enjeu mais finalement pas à mon rythme et je vais faire une erreur de débutant, je vais me fumer. Je commence à trouver la montée longue, si bien que je choppe une crampe dans le dernier raidar avant le signal. Un vrai bleu !! Je dois faire une pause car je veux descendre le GR et je veux être sûr de pas attrapper une autre crampe dans la descente.Et là Marc m'appelle pour me dire qu'ils viennent de passer le Roc Gris et qu'ils montent jusqu'au signal, pensant que j'allais le doubler dans la montée. Ils se marrent bien quand je leur annonce que je suis encore en haut ! Bref le bon côté c'est qu'on va finir par tout faire ensemble. Encore un quart d'heure de repos pour moi, ce qui me permet de bien récupérer.

Pour le dernier ride on opte pour Fischer man enchainé avec Roc gris. Nous descendons la Fischer one shot, une première pour tous les 3, et on enchaine vers le Roc gris. Finalement à nous voir, on n'a pas l'impression qu'on a déjà 1900d+ dans les pattes. J'ai l'impression de découvrir cetre descente du Roc Gris, superbe ride ! 

Et voilà retour direct à la voiture, le soleil est très bas, il est temps d'arrêter car il fait froid.

Timing parfait, encore un gros Alaric, plus de 50 bornes et 1900d+

Merci les potos :)

Fab

 

 

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Les Biques lourdes dans L’Alaric

8h04 pile , arrivé devant le pt de deal de Gallieni ,à travers le givre double face de mon pare brise j’entraperçois la meute.
Sont présents , el présidente Marco, Vince , Julien et FabV (comme vélo/scie/rape/thor,au choix !)
-1° on charge vite les bikes et c’est tipar !
9h20 et des brouettes , déjà 6° au milieu des vignes, soleil, on enfile toutes nos couches, un kava chaud , du pépé sa vanne de chez brossard, un petit intermède pignolage sur les pressions et go go go.
200 d+ et 20 minutes plus tard on retire une couche et changement d’eau pour les poissons noyés il y a 25 minutes dans la caféine.
Bon rythme, pas de fioritures, chacun a ses objectifs pour la journée et le plus dur reste de choisir l’ordre des boucles. Fab nous a fait un tracé exhaustif, l’embarras reste le choix.
On rencontre Michel à la vigie, il se joint à nous, nous voila six.L’os du jambon sera le premier avalé, toujours aussi goûtu, du flow quelques cailloux et final caviar en sous bois pour en profiter jusqu’à la couenne ! …. la banane, deuxième
ascension dans la bonne humeur.Le soleil donne, visu exceptionnelle sur un panorama de ouf, on enquille sur la fisherman. Du cailloux, de la gravette à surfer ou plutôt à chaluter pour rester dans l’esprit. Deux épingles scélérates plus tard on se finit sur le petit bout du GR double sept.Pas de chutes, pas de bobo, pas de mécanique, quelques arrêts mais pas d’arrêtes, tout le monde est aux anges et nous entamons une nouvelle traversée vers bonne mère la vigie.
Pause méridienne au soleil, un shifumi déclenche le casse dalle et le groupe est en symbiose avec la nature …. jusqu’au passage des Boschs. Un petit pourrissage traditionnel
sur les hordes de nucléaire et la sérénité est de retour .Pipi, séance photos et c’est reparti pour un bon vieux GR77 avec « objectif lune dalle  » : par ta droite ou par ma gauche ? Le grip est bon tout le monde kiffe.
La fatigue se fait sentir pour les Master 50 mais tout le monde refait quand même vaillamment l’ascension pour aller chercher la célèbre combe du gravier.
Le haut est toujours aussi rapide et les épingles facétieuses. A ce jeu Fab me pose son porte avion en travers des épingles et j’évite de l’éperonner de justesse !...il à bien
compris et remet du gaz avec désormais un oeil dans le rétro.  Le final de la combe c’est ambiance run flat et c’est toujours aussi déroutant .
Retour vers la voiture pour remplir les gourdes , Marc ,le sage, s’arrête tandis que j’échoue de peu dans une négo de shuttle et remonte donc sur le vélo ! Cuit des cannes pour ma part mais avec un fond de motivation on va faire ce qu’on peut pour la suite.Julien dopé à la calgonite nous fais son Lucky Luke et remontera par la route. Les trois daltons que nous sommes prendrons l’infame GR dévoreur de petits poucets en 32 dents, bref on en a ch… ! In finé l’honneur est sauf pour les bagnards, le lonesome cowboy n’a pas été plus rapide que les pauvres Dalton et l’ascension se continue en famille sous un soleil déclinant.Trop entamé je finis par la dh moux que je ne connaissant pas, en compagnie de Michel, tandis que les trois jeunots partent pour désosser une fois de plus l’os du jambon , visant une dernière descente en apothéose et 1800 d+ au compteur, le grip du soir leur donnera la banane.
17h20 et des brouettes retour à 6° ,on trinque avec la petite bière fraiche qui va bien (sponsorisé par ce yanké de Vince) et on rentre tous comblé par cette belle journée de ride, dur de faire mieux !
Merci les gars , merci nos vélos, merci l’Alaric ,tout y l’était top.
Photos et vidéos , c’est pas moi qui gère ��

Paskwal

Cela faisait 15 jours que je ne n’avais pas roulé (depuis Conilhac) et bien plus encore que je n’avais pas fait de compte rendu. Voilà donc de quoi réparer ces deux infractions majeures au règlement des Biclous.

Pour reprendre depuis le début, c’est Fabrice (quel Saint Homme) qui, dès jeudi, propose une virée dans l’Alaric dimanche. Comme nous le savons, et pas seulement de Marseille (citation), l’Alaric c’est magnifique, fantastique, épique, enduristique… enfin que des qualificatifs plus prometteurs les uns que les autres. D’ailleurs le programme concocté par Fabrice promet aussi : une montée au signal, descente par l’os du jambon, une demi montée pour aller chercher la descente de la Combe du Gravier, une autre montée par l’autre côté pour récupérer la descente de la Combe Migère, retour à la voiture, picnic, une autre montée au signal pour aller chercher la descente du GR partie haute et une dernière demi montée au signal pour aller chercher les descentes Fischerman et DH Moux.

Et pour ce qui ne le savent pas encore, le signal c’est le sommet de l’Alaric, là où se trouve la vigie.

Oui mais voilà, nous (et plus particulièrement moi), sommes des inquiets de la météo dont les prévisions restent incertaines pour ce WE. Il faudra toute la force de persuasion de Fabrice, certes considérable, pour convaincre Ben, Ben et moi-même de l’accompagner. Je tiens à signaler que la répétition de la phrase précédente n’est pas le fruit d’une lourdeur de style mais bien le strict reflet de la réalité puisque Ben (L) a eu le bon gout de proposer à Ben (qui a déjà roulé avec nous à Saint Lary) de se joindre à nous. Ben, que nous appellerons « Le Grand Ben » par souci d’éviter toute confusion et parce qu’effectivement, il est grand.

Je vous passe les détails de notre organisation pour ne pas vous encombrer avec des informations inutiles qui ne feraient qu’alourdir le propos mais Fabrice passe chez moi à 7h00 et nous récupérons ensuite les deux Ben à Portet sur le parking d’un magasin dont nous tairons le nom pour ne pas faire de publicité à Chullanka.

Trajet sans encombre qui nous amène à Moux sous un franc soleil plein de promesses. Malgré une température d’air sec correcte de 13 °C, son homologue ressentie pique un peu plus, la faute à un vent que nous qualifierons de « soutenu » avec des rafales que nous qualifierons de « sensibles ».

Comme je suis vraiment un inquiet, et que je n’ai plus grand-chose à me mettre sous la dent côté météo puisqu’elle n’est pas moche, je m’inquiète aussi de l’état du terrain… le caillou sera-t-il humide et la terre sera-t-elle boueuse au vu des récentes précipitations ? Malgré ces menaces qui pèsent sur nous, nous débutons notre première ascension vers le signal après le traditionnel café/savane gracieusement fourni par Fabrice (quel Saint Homme vous dis-je !).

Première montée au signal : bon, niveau montées, rien de nouveau : c’est long, ça fait mal au c…., et aux jambes aussi. Arrivés au sommet, nous nous équipons à l’abri de la vigie parce que le vent souffle avec une intensité légèrement sensible et que la température ressentie s’en ressent aussi. Et quelle n’est pas notre stupéfaction quand nous constatons que la roue arrière du vélo de Fabrice continue à tourner toute seule alors que celui-ci est posé au sol… le niveau de performance de Fabrice en montée commence à s’expliquer… Il cherchera bien à se défendre en incriminant le vent mais c’est trop tard, il est démasqué ! Pas si saint que ça finalement…

Première descente : Os du jambon. Le terrain est nickel, la pluie a fait du bien, le grip reste bon et la dernière partie en sous-bois est un modèle de flow. Premier smile.

Deuxième (demi) montée où nous nous arrêtons avant le signal pour aller prendre la Combe du Gravier : deux ou trois arbres en travers dans la première partie mais le surf on the rocks est toujours là sur la partie basse : deuxième smile.

Troisième montée… bon là, on oublie le smile… après une liaison inutile en descente sur la route qui nous éloigne de notre destination, la remontée commence par des pistes bien raides qui vont durablement compromettre l’humeur de nos jambes, sauf celles de Fabrice, bien sûr, puisqu’il doit bénéficier d’une assistance électrique (voir plus haut).

Nous décidons de faire la pause repas un peu en avance par rapport au programme, au soleil et à peu près à l’abri du vent juste avant le départ de la Combe Migère. Combe toujours aussi sympa d’ailleurs, malgré ses petites relances et le fait que Fabrice et moi manquons tous deux de nous mettre au tas en perdant l’avant dans un virage (même pas le même).

Retour à la voiture par le bout de route, ce qui bizarrement ne plaira pas du tout aux jambes du Grand Ben qui manifesteront leur profond désaccord en accablant le pauvre homme de crampes. Game over pour le Grand Ben, il restera à la voiture alors que Ben, Fabrice et moi entamons une nouvelle montée complète au signal. Etrangement, je la trouve plus dure que la première, je ne sais pas pourquoi… Ce que je sais dès le départ par contre, c’est que ce sera ma dernière. Le programme de Fabrice sera donc modifié et nous laissons de coté le GR pour enchainer directement Fischerman et DH Moux.

La Fischerman : début assez cassant mais très sympa avant d’arriver au passage « je laisse le vélo aller où il veut » droit dans la pente et les graviers. Ben, qui avait mis à profit la végétation locale pourtant peu dense à cet endroit pour se ralentir lors de son précédent passage, négocie cette fois-ci parfaitement le segment sans toucher une feuille ! Par contre, il y a toujours une épingle qui nous résiste d’autant que l’approche en dévers glissant ne facilite pas la tâche…

DH de Moux : début très flow sur une trace étroite entre la végétation, un régal. Pour la suite, Fabrice nous avait briefés : « à l’intersection, il faut prendre à gauche » parce que sinon la fin n’est pas terrible. Nous prenons donc à gauche, ce qui nous vaut d’être rapidement confrontés à de la végétation que nous qualifierons de dense et à quelques séquences de poussage dans des montées bien raides qui nous laisseront un souvenir disons mitigé. La prochaine fois, nous irons à droite.

Retour voiture, petite bière et encore un bon Alaric à notre actif avec un peu plus de 50 km et entre 1700 et 1900 m de D+ suivant les sources.

Merci aux Biclous et invité du jour, c’était juste parfait.

En attendant le prochain…

L"activité extérieure bs est au ralenti, mais pourtant les bs ne cessent de bouger chacun de son côté: on en retrouve dans le Var, en Espagne, en Montagne, à la Transvé, .... 

Le premier à sortir du bois pour relancer la dynamique est Steven, qui propose de se faire un petit ride plutot AM en ce jour d'Armistice. Je réagis dans les premiers mais préfére un spot enduro. Marc souhaite sortir mais si le D+ et la distance restent corrects et GuillaumeF pointera timidement le bout de son nez avant de se rétracter. Et finalement plus de news de Steven. Donc ca sera un tête à tête avec Marc.

Après recherche de spots (je me fischerise) je finis par proposer d'aller découvrir un autre secteur de l'Alaric, du côté de Barbaira. Au programme une trace de 21kms et 1000D+. Parfait pour une reprise présidentielle en douceur.

Lobjectif pour Marc étant d'être rentrè max 16h, nous décidons d'attaquer tôt. Rdv 7h donc, chargement pit stop et feu !

1h10 plus tard, nous nous garons à Barbaira. Prépa rôdée, et nous voilà partis pour la montée.

Pour la première nous grimperons jusqu'au sommet situé à 600m pour aller au départ d'une première spéciale nommée"World Cup Alaric". Nous tentons une approche pour visualiser le début à pied, et ca annonce clairement la couleur !! Pente raide, terre meuble, 2 grosses marches enchainées d'un 90 gauche ! Marc le sens moyen et bizarrement pour ma part ca va ! Bon ça c'était jusqu"à la tentative d'approche sur le bike, ca dérape et difficile de s'aligner donc ce sera pied à terre que nous franchirons l'obstacle. Rapidement un deuxieme obstacle velu et bis repetita. le flow commence à revenir, et c'est dans un passage pierrier que Marc décide de jouer les cascadeurs en  prenant un joli vol ! Nous enchainerons ainsi jusqu'à la route. Ouch, belle première qui nous a clairement mis dans l'ambiance...

On attaque une 2eme montée mais moins haut ce coup ci car nous allons chercher la DH Alaric coté Miramont. La prochaine fois nous la prendrons du sommet car il y a un shape jusqu'en haut.

la 2eme descente sera plus flow mais non moins joueuse. Un pur régal !

Pour la derniere full remontée. Nous nous arreterons manger un bout au sommet l'abri du vent. On en profite pour faire qq photos vers le Signal. 

Puis c'est reparti en direction du Ravain des Marmagnes. Cést parti pour 10min de pur plaisir. Une descente magnifique targuée de belles relances qui me feront poser le pied alors que Marc excelle dans cet exercice ... il va falloir encore travailler !

L'Alaric reste un pur spot Enduro ! Quel plaisir de pouvoir rider de nouveau avec toi Marc :)

21kms pour 1000D+ le spot parfait en demi journée.

Fab