VTT MURET

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  • Caroux (navette) 08/05/2021

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    Cela faisait bien longtemps que nous voulions organiser un WE VTT et plus particulièrement dans le CAROUX… en fait depuis la première escapade de Sylvain, Julien et moi-même en 2017 dans ce merveilleux temple de l’enduro. C’est donc sous l’impulsion toujours prompte à se manifester de Fabrice et Julien que nous lançons dès le mois de mars l’organisation de ce WE le 8 et 9 mai, malgré les incertitudes liées au contexte sanitaire. Au programme, le samedi avec remontées en navette et un maximum de spéciales et le dimanche tout à la pédale.

    Première bonne surprise, les réponses des biclous sont rapides et nombreuses et nous sommes même rapidement confrontés aux limites de capacité du gîte et surtout de la navette (8 personnes). Nous finirons par trouver une solution puisque Olivier D, Olivier M et Christophe décident de venir en camping car et de faire aussi le samedi à la pédale, tandis que GuillaumeF, GuillaumeP, Jérôme, Sylvain, Baptiste, Fabrice, Julien et moi-même restons positionnés sur le programme initial.

    Départ samedi matin à 6h00 de Muret et arrivée 2h30 plus tard au hameau Boissezon sur la commune de VIEUSSAN où le gîte nous attend les portes ouvertes. Marie-Paule et Luc, les propriétaires et organisateurs nous accueillent avec une gentillesse et une simplicité que les mots peinent à exprimer : il faut le vivre pour pouvoir en apprécier toute l’amplitude.

    Bref, décollage assez tardif vers 10h30 avec le fameux Land Rover et la remorque magique de Luc et une première montée par la piste. Première erreur de notre part, certainement par faiblesse d’esprit et étant donné son grand âge, nous laissons Sylvain monter devant avec Luc… Très en forme le Sylvain puisque nous allons pouvoir assister à un long monologue, souvent fantaisiste, mais heureusement largement couvert par le bruit de fond du Land et de la remorque sur les aspérités naturelles du terrain.

    Arrivés au départ de la première spéciale dénommée Les Chasseurs (même si nous n’en verrons pas), Luc nous rassure  par un « Bon celle-là elle est facile… Enfin si vous la trouvez dure, on va avoir un problème pour en trouver des plus faciles dans le secteur… ». Le ton est donné, eh bien allons-y ! Baptiste passe devant et je le suis avec le reste de notre troupe pour cette première. Single rapide en sous bois avec quelques cailloux et quelques marches aménagées pour les randonneurs pas faciles à négocier sur le début. Pas de grosses difficultés effectivement et le plaisir est au rendez-vous. Nous sentons toutefois que le terrain caillouteux va être plus exigeant qu’ailleurs et Baptiste, qui cherche son avant et ne le retrouve pas toujours, va l’examiner de plus près pour vérifier, mais sans cela reste sans conséquences.

    Remontée vers la deuxième spéciale « Nouvelle Trottinette – La Mienne » (une double ?). Je monte devant dans le Land avec Luc, histoire de lui montrer que je peux être aussi peu locace que Sylvain prolifique en paroles. La spéciale nous offre une 1ère partie avec de beaux virages et de bons appuis, et une 2ème partie avec du flow...peu technique et très ludique. Toujours à la recherche de son train avant, Baptiste poursuit ses inspections géologiques.

    Troisième remontée au niveau des antennes et nous en profitons pour rejoindre nos trois comparses à la pédale qui en sont déjà à 1200 m de D+ et à l'heure du casse-croute. C'est vrai qu'il est déjà midi passé mais, jusque-là, la perspective de vivre seulement d'enduro et d'eau fraiche avait amplement contenté notre petit groupe. Nous décidons de nous lancer tous ensemble (c'est à dire à 11) sur « Les Crêtes » et d’enchainer sur « Mézeilles via la Miellerie ». Bon, d’après Luc, avec « Les Crêtes » on arrête le Gravel et on passe au vrai VTT. La spéciale la plus belle et la plus technique autour de Naudech. Effectivement, dès le début, nous sentons qu’il y a une marche, au sens proche comme au sens figuré d’ailleurs, et que la pente et les difficultés s’accroissent quelque peu. C’est au milieu de ce bijou de descente que nous tombons sur le « Mur de la Mort », petit goulet technique avec succession de marches bien dans la pente en slalom entre les rochers et les arbres. J’arrive le premier dessus et m’arrête sagement, me rappelant que j’étais gentiment passé à pied lors de ma précédente venue en 2017… Je ne sais pas si c’est regret de ne pas l’avoir tenté en 2017 ou le fait que Christophe (désormais surnommé « Banzai » dès qu’il a un casque intégral sur le crane et depuis l'annexion de l'Alsace par le Japon) annonce qu’il va y aller, mais je prends finalement les devants et me lance. Merci aux suspensions, et notamment la fourche, qui me sauvent la mise sur ce coup là. Ça passe, mais je sens que je ne maîtrise pas tout et je me fais sérieusement remuer. Banzai se lance après moi, avec un peu moins de réussite malheureusement, et nous gratifie du spectacle d’une belle gamelle. Son épaule gauche risque de s’en rappeler quelques temps, par contre… Mon pneu arrière ne s’en remettra pas non plus, et je suis obligé de mettre une chambre à air pour repartir.

    La suite de la spéciale est bien engagée aussi et nous amène au départ de « Mézeilles via la Miellerie » : du flow et du flow dans la caillasse qui provoquera le décès prématuré de la chambre à air que je viens de mettre dans mon pneu arrière… Je commence à comprendre qu’il va falloir un peu augmenter la pression de gonflage… Heureusement Sylvain est là pour me dépanner avec une nouvelle chambre à air. Soucieux d’imiter son président, Jérôme finit également la spéciale par une crevaison.

    Pause déjeuner tardive au gîte (déjà 15h00… ) et nous repartons non moins tardivement vers les spéciales de l’après midi (17h00 ???). Nous changeos de versant et après une longue montée chaotique, nous arrivons à la chapelle Saint Martin du Froid, point culminant de la journée à un peu plus de 1000 m d'altitude. Le paysage est somptueux et nous en profitons pour une pause photo, où, subjugués par le spectacle grandiose que nous offre la nature, nous oublions de regarder l'objectif.

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    Nous voyons en contre bas le col de Bardou qui nous attend pour la prochaine spéciale . Mais avant d’en arriver là, la première partie de la descente et très physique sur la voie romaine : ça tabasse sévère et il faut rester concentré. Nouvelle crevaison pour Jérôme dès le début et nous en avons vite plein les bras et les mains : manque d’entrainement sans doute…

    Nous enchainons par la Bardou que nous avions faite en 2017 en montant depuis les gorges d’Heric. Toujours aussi fun, comme dans nos souvenirs, une classique incontournable.

    Au total sur ces deux spéciales, un joli run de 900 de D-.

    Malgré l’heure tardive… Luc et son Land nous remontent une dernière fois pour la spéciale de Mézeilles : magnifique sentier très ludique. Encore un must avec un début engagé sous la ligne électrique et avec une fin toute en flow qui sera malheureusement interrompue par la crevaison de Guillaume et un problème de dérailleur pour Baptiste mais aussi la disparition de Sylvain… que nous finirons heureusement par réussir à joindre au téléphone. Crevaison également sauf que nous ne l’avons pas entendu quand il l’a crié et que nous l’avons lâchement abandonné plus haut sur la trace… et que sa chambre à air en 29 est dans mon pneu arrière… Heureusement, il roule en mulet et dispose aussi d’une chambre en 27.5 qu’il monte sur sa roue avant en 29 et il finit par nous rejoindre.

    Depuis Mézeilles, la route par le col du Bac et un dernier petit bout de sentier nous ramènent directement au gîte où il ne nous reste plus qu’à préparer l’apéro et les grillades.

    Une journée magnifique mais éprouvante pour le matériel et il est temps de reposer les machines et les hommes.

    11 bonhommes dans un gîte, on pourrait penser que ça va être le bazar en 5 min, mais que nenni, une organisation militaire se met en place, certains à la douche, d'autres à la préparation de l'apéro, des grillades, si bien qu il ne faut pas longtemps pour se retrouver tous à trinquer aux 50 ans de ce cher Jérôme qui vient de vivre son premier Caroux en xc !! Vous avez bien lu. Quel guerrier !!

    Son punch, un régal ... on enchaîne le repas, puis le gâteau, quelques bougies pour l'occasion, encore quelques punchs pour finir la soirée  et c'est naturellement que tout le monde ne se fait pas prier pour aller se reposer car la nuit va être courte et la journée du lendemain bien rude.

    Vous pourrez retrouver la suite  de nos aventures dans le Caroux avec le pochain CR consacré à la journée du dimanche.

    Marc avec l'aimable et précieuse contribution de Fabrice et Julien. En bref, le bureau quoi.

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  • Labruguière 14/02/2021

    Avec l’amélioration des prévisions météo, c’est Fabrice qui, tel la marmotte de base, sort le premier la tête de son terrier mardi pour demander où on va rouler ce WE. Même si la destination n’est pas encore connue, OlivierD ainsi que moi-même nous montrons vivement intéressés par la perspective d’une nouvelle sortie entre Biclous. Pourtant, tout n’est pas gagné :

    • d’abord dimanche c’est la Saint Palantin (ou un truc dans le genre, je ne me rappelle plus, enfin un truc qui semble de nature à remettre en question une sortie VTT, donc potentiellement très gênant…)
    • Julien a honteusement profité de ma gentillesse légendaire pour me piquer mon porte-vélo et aller passer 15 jours dans le Var (le fourbe !)
    • Fabrice attend toujours sa nouvelle tige de selle télescopique, la précédente n’ayant plus qu’une vague notion de la télescopicité (ne cherchez pas dans le dictionnaire, je l’ai fait pour vous, ce mot n’existe absolument pas…) et vient également de s’apercevoir que la santé de sa roue libre et de ses roulements de roues était fortement compromise, la première ayant gagné en capacité de rotation libre (dans le mauvais sens) ce que les deuxièmes avaient perdu (dans les deux sens cette fois).

    Bref, les éléments semblent se liguer contre nous mais c’est sans compter sur les ressources et l’opiniâtreté des Biclous susnommés puisque une solution est bien vite trouvée à chacun des problèmes, à savoir dans l’ordre :

    • aucun de nous n’a de calendrier.
    • Philippe nous prête son porte-vélo (quel saint homme !)
    • Fabrice, à la faveur du marché de l’occasion, trouve une paire de roues SPANK comme neuves et en profite également pour recevoir sa tige de selle, composants qui finiront bien vite sur son vélo suite à une petite séance de montage dans mon garage samedi matin.

     Il ne reste donc plus qu’à trouver la destination et les prévisions météorologiques n’étant pas si fameuses que cela vers la Méditerranée (chose étrange s’il en est), je propose le spot enduro de Labruguière où je sais que la tourbe qui pousse autour des conifères locaux absorbe bien vite l’excès d’humidité et où il est annoncé beau temps malgré une vitesse de vent qui laisse présager une température ressentie digne de la Laponie avant le réchauffement climatique.

    Il se trouve de plus que Fabrice connait un enduriste local de bon niveau susceptible de nous  accompagner. Il ne faudra que quelques messages et deux partages de vidéos par Fabrice sur Wouatssappe pour convaincre Baptiste de se joindre à nous, l’appel de l’enduro étant plus fort chez lui que la crainte de pourrir son vélo (jaune).

    Nous voilà donc à 8h45 sur le parking en bas de la spéciale « Montaud », où nous sommes rapidement rejoints par Olivier, le pote de Fabrice, qui s’est tapé la montée en vélo depuis Caunan Engelis et que nous venons de doubler sur la piste. Attention, pour la clarté du récit et comme nous avons donc deux Olivier, j’appellerai par la suite OlivierD « Olivier D » et Olivier « Olivier ».

    Le fond de l’air, en plus d’être fortement mobile (ce doit être le vent), est également bien vivifiant. Nous nous préparons plus ou moins rapidement et attaquons notre première ascension direction le Therme Noir, point culminant et répétitif de notre sortie. En haut, nous sommes dans les nuages, les troncs des arbres sont complètement givrés et à chaque coup de vent, les branches laissent tomber au sol des copeaux  de givre qui décorent très joliment le sol. C’est très beau mais ça pèle grave. Nous suivons donc Olivier qui nous emmène sur « Les Souches » avant de nous faire découvrir une petite nouveauté très sympathique que ceux qui n’était pas là n’auront donc pas la chance de connaître ( c’est bien fait, ils n’avaient qu’à venir !). Enfin quand je dis « suivre Olivier » c’est parce qu’il a la gentillesse de m’attendre. C’est peut-être le froid, ou alors j’ai du mal à clipser mes chaussures d’hiver sur mes pédales auto, ou… enfin y’a un truc. La vidéo ci-dessus parle d’elle-même. A moins que ce ne soit une différence de niveau ? Non…

    La tourbe est comme on l’attendait, superbe, mais l’humidité ambiante rend les racines et les cailloux bien glissants et je manque un peu de sérénité dans le pilotage.

    Deuxième montée au Therme Noir et nous partons sur « 2017 », « Goulet » et « DH la locale ». Comme d’hab, du bonheur ! Olivier continue gentiment à m’attendre et je sens bien qu’il y a un vélo jaune (avec un jeune dessus) derrière moi qui me roulerait bien par-dessus : j’ai un peu la pression quoi !

    Mais je ne craquerai pas et c’est Fabrice, en bon secrétaire, qui prendra sur lui les effets de la pression que subit son président en allant se mettre au tas sur la dernière partie et en en profitant par la même occasion pour exploser les fixations de la visière de son casque, redécorer son front et se préparer quelques contusions dont il a le secret et dont il pourra profiter plus tard.

    C’est la fin de matinée et notre guide du jour, Olivier, nous laisse pour finir la descente jusqu’à chez lui. Dommage, c’était beau de le voir piloter (quoiqu’un peu loin parfois…).

    Fabrice est un guerrier et il repart en serrant les dents. Nous attaquons notre troisième montée au Therme Noir (plus longue celle-là). Comme il y a de plus en plus de vent en haut et qu’il fait de plus en plus froid, nous repartons sur la « DH Le Goulet » avec l’ambition de faire une pause pour manger en bas. Et là, après une petite marchounette et un bruit plus que suspect, mon pneu arrière se retrouve à plat… la malédiction continue. Pour rappel, j’en suis à mon 3ème pneu arrière en 6 mois et je soupçonne fortement les jantes de mon VTT d’y être pour quelque chose. J’avais pourtant mis une mousse anti pincement et n’avait plus de problème depuis un certain temps. Le démontage nous montrera que le problème est autre puisque la crevaison n’est pas due à un pincement mais au bris d’un rayon qui n’a rien trouvé de mieux que de remonter dans la jante en perforant le fond de jante au passage. Je monte donc une chambre mais le froid aidant, je ne sens plus mes doigts et je repars sans trop d’envie. Nous rejoignons la piste et attaquons une dernière montée au Therme Noir pour aller chercher « la Montaud » et rejoindre la voiture.

    Et pour cette dernière descente, erreur fatale, je laisse passer Baptiste devant moi… Voir les excuses bidons citées plus haut et la deuxième vidéo qui parle également d’elle-même.

    Pour bien finir de me faire une opinion sur la qualité des mes jantes et malgré un gonflage à 2 bars, ma chambre à air ne fera pas long feu et je finis la descente à nouveau à plat.

    Retour à la voiture, 1°C au thermomètre… Nous mangerons rapide et nous ne trainerons pas.

    Au final 26 km pour 1150 de D+ (en faisant une moyenne des GPS), quelques bleus, un peu de rouge et quelques dépenses en perspectives.

    Encore une très belle journée bien qu’un peu écourtée. Merci à notre guide local du jour Olivier pour sa gentillesse, pour nous avoir attendus et pour nous avoir montré une nouveauté (à refaire!). Merci aussi à mes camarades Biclous pour leur gentillesse et leur bonne humeur indéfectibles et résistantes au froid, aux chutes et aux ennuis mécaniques.

    Toutes les vidéos (brutes et sans montage) sont disponibles ici.

     

  • La Clape 30/12/2020

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    Pour profiter des vacances et tenter de limiter l’impact des agapes coutumières de cette période de fin d’année sur nos corps d’athlètes (si, si, tout est question de point de vue parait-il… de très loin, un ou deux km, ça peut le faire), l’idée d’une sortie en ces derniers jours de 2020 fait vite son apparition au sein des Biclous.

    Bien que fort sympathique, notre dernière sortie à La Clape (ou plus précisément à Armissan) nous avait laissé une légère impression d’humidité. La pluviométrie muretaine actuelle ne nous laissant pas entrevoir d’autre type d’impression, et les prévisions gruissanaises étant bien meilleures, la destination est bien vite choisie : La Clape again et ce sera mardi. Sur les rangs, Fabrice, Jérôme, et moi-même. Le décalage de la sortie à mercredi nous permet finalement de récupérer Baptiste et GuillaumeF. 5 Biclous donc. Malheureusement, Jérôme s’étant blessé en courant à Eaunes (souhaitons-lui une récupération rapide) il se désiste, mais est aussitôt remplacé par Sylvain, qui est décidément très actif en cette fin d’année puisqu’il vient de faire une sortie dans le Minervois avec Christophe trois jours plus tôt.

    Passons sur le trajet, rien de particulier à noter si ce n’est que le beau temps apparaît après Lézignan à notre grande joie et que la conversation ne concerne que très peu les camping-cars (les intéressés se reconnaîtront). Sur le parking du Casino à Gruissan, il fait certes beau mais le petit vent local (nord-est pour l’occasion) donne une légère impression de fraicheur, et si le géant vosgien y résiste bien, certains biclous d’origine plus méridionale ont un peu plus de mal. Qu’importe, ils partiront avec 14 couches de vêtements qui finiront dans le sac à dos au bout de 10 minutes comme d’habitude…

    Sur ma proposition, nous partons avec l’idée de suivre la trace « 11 singles sous la Vigie » de JPR31 mais bien vite, parce que la trace se croise et se recroise, que je ne vois plus les sens des flèches du parcours sur mon GPS sans mes lunettes… et parce que je suis exceptionnellement mauvais dans le suivi des traces, nous abandonnons cette idée pour suivre nos envies au grès du terrain, alternant les chemins habituels et les essais plus ou moins concluants sur des singles inconnus (jardinage, quand tu nous tiens...).

    Il en résulte un tournicotis façon « Télécran » (pour reprendre l’expression savoureuse de Fabrice faisant référence au célèbre jouet de notre enfance… enfin ça dépend de l’âge…) qui se développe essentiellement sur le bas du versant sud-est du massif, sous la vigie, afin de rester à l’abri du vent. Pour cette même raison, nous ne montons pas à la vigie, mais uniquement jusqu’au parking des Auzils pour pouvoir rider la DH du même nom. Nous faisons quand même le tour de la plupart des passages techniques du coin, avec notamment ce que nous appelons « le mur de la mort », qui, vu la facilité avec laquelle Baptiste le franchit, n’a plus « de la mort » que le nom (voir les vidéos sur le site ici http://vtt-muret.e-monsite.com/videos/randos-2020/la-clape-30-12-2020/). Guillaume n’est pas en reste puisqu’il passe tout sur son hardtail du Tarn sans bouger les oreilles. Quant à Sylvain, je n’ai pas su déceler le supposé manque de technique qu’il s’attribue… Voir vidéos également.

    En résumé 44 km, entre 850 et 1150 de D+ suivant les différents GPS (nous retiendrons 1000 pour la moyenne), une ambiance de Biclous, c’est-à-dire excellente, et encore un massif de la Clape magnifique et dont le terrain a su tenir ses promesses : les vélos sont aussi propres au retour qu’au départ, voir plus pour certains, la caillasse audoise ayant la propriété de nettoyer les pneumatiques (parfois un peu trop en profondeur d’ailleurs…).

    Merci aux biclous du jour pour ce nouveau très bon moment de VTT, et bon réveillon à tous malgré les circonstances certes particulières…

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  • Randuro Alaric by La Fumade 11/10/2020

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    L’Alaric appartient à ceux qui se lèvent tôt ! C’est donc à 5h45 pétantes que Christophe et Julien se sont présentés à mon portail ce matin, direction la première édition de la Randuro Alaric organisée par le club local La Fumade.

    Je vous passe les habituelles tergiversations préliminaires sur la météo pour en venir directement à notre arrivée sur site, c’est-à-dire sur la commune de Moux que nous connaissons bien puisque que c’est de là que nous partons habituellement lorsque que allons rider l’Alaric.

    Ah, si, détail important, comme j’ai dû avancer le cash à Julien pour s’acquitter de la participation aux frais de trajet pour la double raison que, ben il n’avait pas de cash, et que Christophe ne dispose pas (encore) d’un compte Paypal, j’ai imposé un gage au dénommé Julien à savoir ne pas râler de la journée et me faire des compliments, toute la journée également.

    A notre arrivée sur site, nous sommes rapidement dirigés vers le parking puis allons récupérer nos plaques, l’organisation est impeccable et tout se passe de façon fluide malgré les 330 participants. La plaque est même recyclable puisque qu’on lui a astucieusement donné la forme d’un garde boue de VTT : ils sont forts ces Audois !

    Nous retrouvons également sur place Baptiste, récent contact du club, qui cherche des gens avec qui faire de l’enduro, qui s’est aussi inscrit à la randuro Alaric et qui roulera donc avec nous aujourd’hui : la vie est bien faite, non ?

    Le temps semble clément avec quelques nuages pas trop menaçants mais un vent déjà très présent même dans la vallée. On imagine donc que les hauteurs vont être légèrement ventilées…

    Première montée au signal par le chemin habituel. Christophe part assez rapidement devant mais nous monterons tous à un plutôt bon rythme puisque que j’améliore mon meilleur temps sur cette première montée malgré les rafales de vent qui ont un effet assez ralentissant par endroits. Un bénéfice dû au 29’’ ? Vous direz, vu à quelle vitesse je monte d’habitude, l’amélioration n’est pas difficile à aller chercher… Baptiste ne semble éprouver aucune difficulté dans la montée et Julien ne râle pas. Tout se passe donc à merveille même si je sens une légère pointe d’ironie dans les compliments que Julien ne manque pas de m’adresser (enfin, faut pas trop en demander non plus).

    Première spéciale : l’os du jambon. Ben déjà le terrain est top, les cailloux secs et la terre juste ce qu’il faut humide pour avoir du grip. Première partie dans la caillasse, mon Trance X avale les marches avec une facilité déconcertante, c’est plaisant.

    Tout passe, même sur les passages habituellement glissants dans la deuxième partie, le terrain est nickel et la dernière dans les arbres sur un terrain « velours » comme dirait Julien est juste fantastique.

    Passage court sur la piste et on continue sur la spéciale 2 (DH ruisseau de la Jourre sur Strava), très bon aussi, ce qui nous ramènera en bas.

    Deuxième remontée au signal avec cette fois-ci arrêt au ravito avec toujours une organisation et une gentillesse des bénévoles sans faille.

    Spéciale 3 : le GR, caillasse et technique, un régal.

    On enchaine avec la spéciale 4, le Roc Gris, toujours aussi sympa (les points de vue sont magnifiques) mais le vent latéral rend le pilotage un peu particulier… il faut lutter avec le vélo pour qu’il ne parte pas tout seul sur la droite.

    De nouveau en bas, on remonte une troisième et dernière fois pour aller chercher la dernière spéciale, la variante entre la Combe du Gravier et la Combe Migère. Là aussi de la caillasse et du technique à souhait.

    Voilà c’est fini et malgré l’envie de Julien d’en faire une autre (descente), on rentre à Moux par la route pour profiter du sandwich à la saucisse (énorme!) et de la bière bien sûr. Tout ça à midi et demi, ce qui est excessivement tôt pour une fin de rando par rapport à ce qu’on produit d’habitude. C’est parce qu’on a essayé de suivre le rythme de Christophe en montée sans doute…

    Un grand merci à La Fumade et à tous les bénévoles qui ont vraiment su organiser un enduro au top malgré les circonstances.

    Merci aux biclous, notamment à Julien qui n’a pas râlé et à Christophe qui a promis de créer un compte Paypal. Merci à Baptiste pour sa très agréable compagnie, et pour avoir rejoint les Biclous de suite après la rando (comme quoi, quand Julien ne râle pas…)

    Au final 44 km, 1440 m de D+ et surtout 1440 m de D- dans des spéciales fantastiques. Tiens, ça rime avec quoi fantastique ? Sylvain ?

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  • Albine 16/08/2020

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    « Quo vadis ? » auraient dit nos amis romains… Nous sommes quatre en ce dimanche matin devant chez moi en train de charger nos vélos dans la voiture de Jérôme : Jérôme, donc, qui a eu la bonne idée de suivre sa voiture, OlivierM, qui a réussi à reprendre son vélo à OlivierD, Julien, qui est rentré de ses vacances dans le Var et moi. Quatre oui, mais sans destination puisque les caprices de la météo nous laissent perplexes et plus qu’indécis sur le choix de la destination du jour.

    Après de nombreuses hésitations et de non moins nombreux échanges verbaux sur l’évolution probable du temps dont je ne vous raconte même pas la portée philosophique, après avoir envisagé Ancizan, Lagrasse, Citou, la Lune, Mars… nous finissons par jeter notre dévolu sur Albine. Ça tombe bien, ça fait longtemps que plusieurs d’entre nous veulent y aller et Météo France n’y annonce pas de pluie.

    Direction Toulouse donc puis Mazamet, passage obligé pour rejoindre Albine. Oui, mais voilà, au fur et à mesure que nous nous rapprochons de notre destination, le temps se brouille (« mortecouille ! » diraient nos amis moyenâgeux). Il bruine et le plafond est très bas (est-ce lié à la présence de bretons d’origine dans nos rangs ?). Les prévisions de Météo France seraient-elles parfois imprécises ? Nous sommes donc très inquiets et reprenons de plus belle nos tergiversations sur la  modification éventuelle de notre destination sauf que nous discutons beaucoup, mais comme aucune décision n’émerge, nous nous retrouvons finalement sur le parking à Albine. Ceci dit à Albine, il ne bruine plus et même si le plafond nuageux est toujours aussi bas, nous décidons de tenter le coup : « alea jacta est »  diraient les mêmes amis romains qu’au début.

    Comme il est déjà tard (10h00…), nous choisissons une petite variante à la trace GPS en faisant l’intégralité de la montée sur la piste : 600 de D+ depuis Albine jusqu’au parc éolien. Nous rentrons dans les nuages en cours de montée et le temps est humide et brumeux (on ne voit pas même les pales des éoliennes), mais pas de pluie à proprement parler. Nous laissons aussi de côté les 60 de D+ qui nous amèneraient au roc de Peyremaux puisque de toute façon nous n’y verrions rien, et prenons un petit chemin en travers dans la forêt qui ondule en parallèle de la piste : un régal, le sous-bois est juste magnifique et la brume donne une ambiance fantastique à tous les sens du terme (voir photo ci-dessus).

    Ce petit bijou nous amène à la première descente baptisée « le Poul » : on monte dans l’extase avec un terrain à dominante terre tourbeuse et moelleuse à souhait avec certains passages bien dans la pente et des petits sauts à la faveur des quelques rochers qui passent par là, un grip et des appuis de malade, le tout donnant l’impression d’être 100% naturel. Sur le bas c’est plus sec mais avec un flow exceptionnel et des virages relevés en veux-tu en voilà. C’est beau, rien que d’y repenser, l’émotion me submerge.

    Nous débouchons sur un petit chemin qui suit le ruisseau de Candesoubre où nous arrêtons manger non loin d’un petit trou d’eau idyllique où les truites nagent tranquillement dans l’eau cristalline : nous avons bien envie de les imiter, mais nous avons oublié nos maillots et nous ne voulons pas les traumatiser.

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    Nous repartons donc pour une petite liaison chemin puis piste qui nous amène au départ des spéciales à l’intersection entre la D88 et la route de Sales. Au programme une montée (un peu moins de 200 de D+) par une piste que l’on fera deux fois et deux descentes : la COVID (oui, bon c’est d’un goût discutable mais c’est comme ça qu’elle s’appelle sur STRAVA), bien dans la pente et la Dressounette tout en flow : rien que du bonheur, je n’en dirais pas plus, les mots étant incapables de décrire nos impressions.

    Petite remontée pour atteindre un embryon de spéciale, très courte donc mais très sympathique (la Noiraude) puis nous remontons par la piste pour rejoindre la dernière descente (descente à Loïc, toujours d’après Strava) qui nous ramène sur Albine.

    En résumé 36 km et 1480 m, une nouvelle découverte d’un terrain de jeu fantastique avec un potentiel énorme (bravo et merci à ceux qui l’aménagent et l’entretiennent!), des pistes que nous n’avons pas pu tester (il faudra revenir !) et le tout bien sûr dans la bonne humeur habituelle des Biclous.

    PS : et dire que pendant ce temps là, il y en a qui font de la route…

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  • Tarascon / Col de Grail 02/08/2020

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    Sur une invitation d'Olivier à rejoindre un groupe connu de Plani-Cycles, on se retrouve à 8 sur le parking à la sortie de Tarascon: Olivier, Marc et myself, Sandra et Jean-Mi célèbre couple de vététistes au top, Pascal et Sylvie (en VAE) ainsi que Stéphane. Au menu 40 km et 1500 D+ du genre une grosse montée et on descend. Temps brumeux mais sans pluie parfait en comparaison de la canicule des jours précédents, cela s'est même dégagé ensuite. Un très beau single ondulant (un peu dur à trouver) sur 7 km pour sortir de Tarascon le long de la rivière Vicdessos (<- minute culturelle) jusqu'à Capoulet et Junac et ensuite 15 km de montée sur une route en suivant la rivière Siguer puis sur une piste pour gagner 1000 m de D+: ça se fait assez facilement, pourcentage régulier, en épingle au début donc pas trop monotone (tout en flow quoi comme dirait Julien ha ha ha). Le camarade Olivier a pu voir que le vélo de Olivier M. c'est qd même un camion à tirer.... Arrivé au col de Grail tout embrumé (le col pas nous), petit graillou (forcément) et hop 1000 m de D- d'un coup : de la descente rapide sans grosse difficulté technique, pas de marches ni de caillasse mais bien nettoyée, tout en enfilade, des enchainements d'épingles, un très grand pied, que du flow quoi (cf citation ci-dessus). On a même eu droit au goûter à Lercoul où nous sommes passés c'était la fête du village, nous avons été cordialement invités à déguster le sucré/salé! Pour terminer, retour à partir de Laramade via un single d'enfer, très énergivore car plein de petites bosses et des cailloux partout, un peu pénible au début mais roulant ensuite. Et retour en beauté par le beau single pris au départ et qui nous a pompé nos dernières forces (forcément s'il ondule à l'aller, il ondule au retour, vous me suivez?). Pour finir dignement, une petite bière que nous avons ingurgité tout en flow (cf citation ci-dessus). On reviendra c'est sur, parcours faisable en VAE et pour des candidats pas forcément très techniques.
    Philippe