VTT MURET

Articles de vtt-muret

  • Sortie Muret 6-7-2014

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    De gauche à droite: Thomas, Olivier, Stephane et Gines.

    Samedi, j'avais lancé une invitation a me rejoindre pour une tentative debroussaillage des berges de Garonne mais je n'avais pas vraiement entendu d'écho à mon appel. J'étais persuadé de faire cavalier seul le dimanche matin. Finalement juste avant de mettre la machine en branle, je reçois un message d'Olivier qui m'invite à le rejoindre devant le lycée. D'un seul coup d'un seul, on se retrouve 5 avec son fils Thomas, Olivier et deux de ses copains, Stephane et Gines. Et on attaque le chantier direction Estantens. On se partage la tache, les uns s'en prennent au coté gauche du sentier, les autres au coté droit. Mais rapidement on se fait déborder par l'ampleur de la tache et la faible efficacité de nos ustensiles. On ne lachera quand même pas l'affaire. Du moins jusqu'au petit sentier qui part a droite au dessus de Saint Amans. Là, le manche de ma serpette se pette en deux. Cela sonne le glas de notre entreprise mais pas de notre ballade. On continuera a se faire railler la peinture tout au long de notre periple. Et je m'en excuse auprés de mes compagnons de cordée. On finira tous plus ou moins sanguinolants à cause des ronces quasiment arboricoles si j'en juge à la taille des troncs. Et je ne parle pas des plantes urtiquantes qui jalonneront notre trace. Puis notre route croisera celle de Frank et un peu plus tard celle de Philippe. Décidement pour quelqu'un qui pensait rouler seul... J'abandennerai tout ce petit monde rapidement car un repas de famille m'attend. Et l'appel du ventre sonnera la retraite de l'appel de la nature.

    Laurent

  • D’une Rive à l’Autre 6-7-2014

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    Qu’es a quo d’une Rive à l’Autre ? C’est une petite rando organisée dimanche 6 juillet par la Mairie de Toulouse sur 35 km. Le départ était fixé à la place du Capitole. Sur place, au départ, il y avait environ un millier de filles venu nous voir partir pour cette rando . … Ha, on me dit que non en fait, elles étaient là pour une course à pied de 8 km réservée aux filles ou bien aux déguisements! Bon, notre grupetto de 40 VTT et VTC prend le départ via le quai de la Daurade puis on rejoint rapidement le pied de la digue Garonne. On change de rive au vieux pont de Blagnac et on continue sur la digue de Blagnac. Ensuite le parcours prévu voulait qu’on longue la Garonne au plus près après l’île de Pecette mais le terrain était gras et certain était en VTC et même un avec un Vélotoulouse! Finalement, on rejoindra les 15 sols via le chemin des maraichers, moins tortueux. Ensuite un peu de route et on retrouve un chemin pour passer la passerelle de GAGNAC, c’est toujours un moment sympathique. Le retour se fait via le Lac du Bocage (que je découvre) puis via le Canal Latéral à la Garonne (heureusement, on n’a pas trop de vent). Retour au Capitole et merci pour cette rando très sympa, presque digne d’un FilVert VTT !
    Les autres rando organisées, vous les trouverez ici :
    http://www.toulouse.fr/web/environnement/-/actu-rando-velos-2014
    Patrice

  • Le Raid des 3 Vallées 2014

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    De gauche à droite: Sylvain et Olivier.

    Présentation:
    Sur le papier le "raid des 3 vallées " c'est un enchaînement de 3 étapes de VTT qui démarre par une nocturne le vendredi soir. le circuit total fait 180 kms pour environ 6000 m de D+. Ce raid se fait par équipe de 2 avec environ 100 équipes au départ. Bien entendu c'est une course chronométrée avec franchissement de portes horaires ce qui amène un peu de piment surtout pour quelqu'un comme moi qui possède peu l'esprit de compétiteur. En fait rien que sur la base des chiffres je trouve cette épreuve assez monstrueuse et je ne m'y serai jamais inscrit si Olivier D ne m'avait pas convaincu que c'était "faisable et à notre portée" sachant que lui même la déjà faite 3 fois.
    Maintenant les faits:
    1ere étape; Nocturne de 43kms pour environ 1300 m de D+. Départ à 20h40 avec la porte horaire à 23h00 au km 30. Si le départ de l'étape fut peu exigeant avec des larges chemins et peu de pente la fin fut bien plus raide avec une bonne grimpette d'environ 400 de D+ suivi dune descente plutôt technique mais assez ludique. Pour cette première étape on ne s'en est pas aperçu mais on a franchi le porte horaire avec finalement à peine quelques minutes de réserve et la plupart des équipes après nous furent déroutées. On finira 73 ieme au terme de cette étape nocturne. Après le nettoyage du vélo, la douche et le repas nous nous coucherons dans le gymnase vers 02h00 mat.
    La deuxième étape:
    (samedi) La plus difficile avec 65 kms et 3000 m de D+. Réveil a 06h00 du mat soit 04h00 de sommeil max plus les plus chanceux. Après le petit déjà je commence par une scéance de mécanique pour réparer ma roue avant qui était à plat. Départ à 08h30 avec une porte horaire à 15h00 au km 50. Le moral au départ et pas trop mauvais et nous pensons sincèrement être en mesure de boucler l'étape sans trop de difficulté mais le terrain va anéantir nos prévisions. La première montée d'environ 800m de D+ est plutôt raide et cassante et il nous faut adopter très tôt la technique RPP (Roule , Pousse, Porte). J'explique au départ de la pente logique tu roules puis la pente s'accentue et arrive le moment ou tu ne peux plus rouler alors tu pousses et alors la pente s'accentue encore jusque au moment ou tu ne peux plus pousser alors tu portes. Cette première montée nous sollicita déjà pas mal physiquement mais c'était de la "grosse Rigolade" par rapport à celle à venir. Cette deuxième montée d'un peu plus de 1000 m de D+ fini par un long portage sur environ 250 à 300m de D+ et ce fut pour moi un calvaire, j'ai fini avec le dos en compote et les jambes tétanisées. Si Olivier semble bâti pour porter son vélo des heures pour moi cette partie fut éprouvante tant physiquement que moralement. Au sommet du col je faisais vraiment pâle figure. Mais comme le décor nous entourant était d'une beauté incroyable cela me remis un peu de baume au coeur. Dès que nous purent rouler de nouveau dans ce décor grandiose de la haute montagne je repris un peu de force et réussit à savourer l'incroyable descente qui nous fut proposée. Honnêtement j'aurais jamais imaginé descendre un truc pareil, plus de 1000 m de descente dans un cadre de carte postale sur un chemin de randonnée à flanc de montagne serpentant constamment, technique mais accesible le top quoi. Le genre de truc que tu vois dans le magazine. Après ce petit moment d'extase nous voilà au ravito, Olivier ayant perdu son compteur, mon gps n'ayant plus de batterie et on ne sait plus vraiment ou l'on en est question timing. il est 14h00 et la porte horaire serai à environ 45 mn donc on repart confiant d'autant plus que l'on nous indique un profil plutôt descendant pour l'atteindre. Lorsque nous croyons arriver à cette fameuse porte horaire dans les temps (14h50) une surprise nous attend car il s'agit en fait d'un avant poste filtrant qui nous empêchera de continuer car la porte horaire et bien plus loin et il faut mini 45 mn pour l'atteindre doncimpossible de continuer et nous voilà dérouté vers l'arrivée. Il est vrai que nous furent déçus mais vu que j'étais carbonisé il était sans doute préférable de ne pas continuer et je ne vois pas comment on aurait pu gagner 45 mn sur le parcours sachant que l'on a pas traîné en chemin. Au campement on appris que seul 37 équipages franchirent la porte horaire dans les temps. Je fini donc la journée du samedi plutôt attaqué physiquement et j'ai un sérieux doute pour la suite de l'aventure sachant en plus qu'il se met à pleuvoir comme dans le Béarn c'est à dire à très grosses gouttes. Olivier lui est serein pour la suite avec une motivation intacte. Couché vers 21h30 la fatigue aidant je passerai une bien meilleure nuit que le veille.
    La troisième étape du dimanche:
    Vu les mauvaises prévisions météorologiques, cette étape sera amputée d'une petite partie du circuit et nous nous élancerons pour 73 kms et 2000 m de D+. Réveillé à 06h00 je suis surpris d'être revenu à un niveau de forme presque acceptable, Olivier est lui au top et semble motivé comme jamais. Départ à 08h30 sous un ciel gris et couvert mais pas encore de pluie. Vu que le parcours est raccourci il ne semble plus y avoir de porte horaire en tout cas on en a pas vu le trace. La première montée se fera en partie sous la pluie avec un petit coup de RPP plus un G pour glissade car le sol détrempé n'accroche pas du tout. Je roulerai un peu mécaniquement pour tenter de suivre le tempo d'Olivier mais je ne suis plus vraiment dans le coup, je sais que j'irai au bout et que je peux enchaîner les obstacles mais il ne m'est plus possible d'accélérer ce qui je le sens exaspère un peu Olivier qui lui a retrouvée ces jambes de jeune homme. Le problème d'être à deux c'est qu'il est difficile d'être au même niveau de forme en même instant, l'avantage c'est qu'il est bien plus sympa de partager ce genre d'aventure avec un partenaire.
    Le classement:
    Au final on aura fait environ 170 km pour environ 5400 m de D+. en 22heures 41 mn. On finira 47 ieme sur 58 équipes classées. Iil y en donc eu environ a 42 qui ont abandonnées. les premiers finissent en 12heures. D'un coté on peut être satisfait de ce résultat honorable d'un autre coté on voit aussi le fossé qui nous sépare des meilleurs
    Ma conclusion:
    J'ai personnellement trouvé cette épreuve très éprouvante et le portage, pour moi, est quelque chose de traumatisant. Par contre les paysages grandioises n'ont donné l'envie de retourner rouler en haute montagne. Sauf à me préparer spécifiquement pour cela je ne suis pas sûr de revenir sur ce genre d'épreuve car c'est clairement un ton au dessus du niveau du randonneur du dimanche même aguerri que je suis. En vieux sage je vais donner 2 conseils à Christophe qui semble tenté par ce genre d'aventure. Tu n'as pas droit à l'approximation avec l'état de ton vélo et ton entraînement doit être très trés conséquent.
    Surtout un grand merci à Olivier de m'avoir fait partager cette aventure et aidé à aller jusqu'au bout.
    Sylvain

  • La Trace du Sanglier 22-6-2014 (vu par Philippe)

    Philippe palaja

    Et donc 7 "BS" pour ce petit trip à Palaja en plusieurs convois.David le matinal est parti le premier (on n'a vu que sa Béhême à la place n°1 sur le parking), Frank aussi en solo et les autres les deux Oliviers, Christophe, Eric (je crois) et moi-même vers 8h10. Et la galère commence pour moi:merde, j'ai oublié mon camelbalck ds le frigo avec ma potion magique dedans. On laisse très vite derrière Eric qui ne va faire que le 35 km. Les 3 autres BS m'attendent au 1er ravito, du coup je le bacle et repart avec eux trop vite et c'est la défaillance tragique. Je m'arrête pour prendre une barre maqique: merde c'est pas une barre c'est de la poudre pour mettre dans le camelback!!!! Tant pis, je me la mets dans le nez mais comme je suis complètement à la rue, je coupe au hasard et je retombe sur le dernier ravito pour arriver à rejoindre les trois collègues après avoir pris un 2ième raccourci. Et donc quand même 54,91 km (au lieu de 62 km) en 5h36mn 46 s, un D+ de 1686 m et une FC moy de 162 km et une FC max de 190 km. Là j'ai dépassé les bornes et j'en ai un peu trop bavé, ça m'apprendra à oublier le camel et en plus à essayer de suivre les petits jeunes cons. Ceci étant dit superbe parcours avec plein de longs singles, de bonnes odeurs de thym citronné, un balisage et des ravito impeccables avec des points d'eau inattendus. Et je me sens d'attaque maintenant pour la fin de saison.
    Et on a demandé au dernier ravito s'il n'avait pas vu un "BS" avant nous: "Ha oui, un petit avec les cheveux longs qui a ralé parce qu'il n'y avait plus d'oranges" DAVID TU ES REPERE.
    A++ pour de nouvelle aventures
    Philippe

  • La CapNore 15-6-2014

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    De gauche à droite: Jean-Pierre, Bruno, Guillaume, Laurent, David, Thomas, Gerard et Carlos

    C’est par un réveil à 4h45 que la journée commence en ce dimanche 15 juin pour une de nos rando préféré, la CapNore. A 5h45 je rejoins Laurent pour charger les bikes et les hommes a peines bien réveillés. Nous arrivons à Villegly vers 07h00 et retrouvons Jean-Pierre et Bruno. S’en suivra le contrôle de l’inscription, l’attache des plaques et la photo rituelle avant départ ou Thomas et son ami nous rejoindrons ainsi que le team espagnol qui on découvert notre Club lors du Challenge des Biclous. Nous voilà partie à 7h30 sur ce nouveau tracé de 60km, un départ gentil sur un single légèrement montant qui pour ma part fut sympa et joueur. Les 70% de la montée pour rejoindre le Pic seront un nouveau tracé pour moi et franchement j’ai bien apprécié. A mon arrivé au Pic la température étant légèrement basse je n’attendrai pas mes compagnons et commencerais ma descente infernal, je ne sais pas si c’est le temps idéale, l’excitation ou quoi mais j’ai vraiment tout lâché dans chaque descente et pour ce qui me connaisse cela veut vraiment dire quelque chose car je ne suis pas vraiment un descendeur comme dirai l’autre ! Ce fut un régal. J’ai bien failli aller au tapis quelques fois tout de même, non pas par des erreurs de pilotage mes a cause de ces ornières dont les bords sont tellement dur que les pneus tapent d’un côté et de l’autre sans vous donnez la chance de passé par-dessus. Sur le parcours l’organisation nous offrira 6 ravitos, toujours autant copieux sans oublié la fameuse saucisse, pour ma part je ne mangerai que quelques quart d’orange et morceau de banane sans oublié de me désaltéré pour ne pas en avoir trop sur l’estomac. Au final le parcours sera de 65km que j’effectuerai en 6h04mn34sec, temps officiel. Trop content de l’avoir fait en 1h10 de moins que d’habitude. David Prévost

    529 participants sur le 60km
    Classement des Biclous:
    83eme N°1789 PREVOST David 06:04:34
    227eme N°1776 LAHILLE Jean-Pierre 06:56:39
    231eme N°1925 GALINIER Laurent 06:57:41
    232eme N°1762 FONTANILLE Bruno 06:58:30

  • La Granit Montana 15-6-2014

    Profil granit montana

    La Granit Montana mais Késako?
    Contrairement à ce que son nom laisse évoquer ce n'est pas situé au US mais bien France puisque un peu au nord de Limoges (A coté du lac de saint Pardoux). C'est tout d'abord une course VTT et non une rando ce qui a pour conséquence d'avoir une barrière horaire, qui je pense à éliminer pas mal de candidat (j'en reparlerai). La version "ultimate" auquel Frank et moi même étions inscrit fait 73 kms pour environ 3200m de D+ (3170 mesuré pour 3000 annoncé). Le parcours se situe quasi toujours en forêt ou en sous bois dont l'altitude varie entre 450 et 700 m. Le parcours emprunte beaucoup de single principalement en terre mais avec plusieurs passages sur ou entre des cailloux de granit d'où le nom. Vu sous cet angle cela n'a rien d'exceptionnel ni de vraiment impressionnant sauf que cette course a la réputation d'être très difficile physiquement et techniquement et c'est justement cette réputation qui nous a attiré. Cette réputation est elle usurpée? Techniquement un peu sauf si on décide de tout faire sur le vélo mais si comme moi on passe à pied les quelques endroits vraiment chaud (c'est certes peu glorieux mais terriblement efficace) les 95% restant sont faisable sur le vélo. C'est généralement pentu avec des marches plus au moins hautes mais elles passent bien pour peu que ce genre d'obstacle ne rebute pas. Techniquement j'ai donc été plutôt serein et j'y ai même pris pas mal de plaisir, j'ai bien moins souffert qu'au raid de chapelles qui pour moi est le summum de la difficulté technique. Par contre physiquement alors là pas d'usurpation c'est vraiment dur car les pentes sont toujours raides et nécessite d'envoyer chaque fois la patate sinon on finit à pied. Le type de terrain participe également à cette difficulté car on a constamment l'impression que la roue est scotchée au sol, je me suis même arrêter pour contrôler que mes freins ne gênaient pas la rotation des roues tellement y semble que l'énergie que tu mets pour avancer s'évanoui dans les pneus. Dés qu'une montée se présente soit environ tous les 2 kms c'est d'office tout à gauche et tu appuie à fond pour atteindre les 4, 5 voir 6 km/h dans les bons moments et si tu arrives à attendre les 8 km/h alors là c'est carrément la fête. Par contre tout est également montable sur le vélo à part 1ou 2 raidillons. Donc physiquement c'est très usant voir un peu répétitif ce qui peut amener une certaine lassitude morale. Sinon question organisation c'est super pro, 5 ravitos vraiment bien fourni des gens et une ambiance sympa et même un peu de public pour te voir te fracasser ou en baver mais cela fait plaisir et rebooste le moral de se faire applaudir. Le tout pour 25€ avec un t-shirt + un repas copieux a l'arrivée cela me semble tout à fait raisonnable. Le départ d'environ 250 candidats au 73 kms se fera en paquet à 08h35. Comme à mon habitude je part plutôt en fin de peloton, Frank part également plutôt cool et à part un petit bouchon au premier km je ne serai plus ensuite gêné par d'autres candidat je roulerai même majoritairement seul méditant sur ce qui me pousse à me lancer dans ce genre d'évènement sans réellement trouver de réponse. Me voilà donc parti et sans être sur la réserve je tente de temporiser un peu car je sens bien que la journée va être très difficile et mon seul but et de finir. Frank plus rapide est parti devant et je ne pense pas le revoir. Je suis donc mon bonhomme de chemin enchaînant les montées et les descentes sans vraiment me soucier du temps, Le premier ravito passé c'est vers les 30 kms que je regarde l'heure et là c'est la stupéfaction il est 11h50 cela fait 03h20 que je roule sans vraiment me ménager et j'ai a peine fait 30 kms. Mon impression d'être scotché sur le chemin et plus qu'une réalité je suis une vrai limace. La porte horaire ferme à 13h05 et j'ai encore 10 bornes pour l'attendre et a ce rythme c'est pas sur que cela passe. Je bascule un peu en mode panique et je tente vainement d'accélérer. Au km 32 le 2ème ravito se présente et là surprise Frank semble m'attendre cela n'est pas normal. Effectivement Frank est mal en point, il a pris un gel (ce qu'il ne fait jamais) et cela lui a détruit l'estomac il est out et ne repartira pas. Malheureusement à cet instant je suis obsédé par le passage de la barrière horaire, ma crainte est de me faire sortir pour quelques minutes ce qui me mettrai vraiment les boules et je n'ai pas vraiment d'attention pour Frank qui aurait mérité quelques mots de réconfort. Je ne traîne pas au ravito pour repartir plein gaz car maintenant plus question d'économie mais le terrain est toujours aussi difficile et les kilomètres n'avancent pas par contre le temps lui file. La pression monte mais tout à coup je débouche sur un croisement et là je suis sauvé, la porte est enfin a portée de roue et je la passe avec 10 nm de gras en manifestant une joie qui a bien fait rire les organisateurs. Mon premier défi est atteint reste maintenant à finir le circuit car le plus dur est encore à venir. C'est un peu euphorique que j arrive aux 50 kms point culminant du parcours. Au ravito un gars plutôt jovial m'annonce que les vrai difficultés commencent maintenant, je ne comprends pas vraiment ce qu'il veut dire mais le terrain va vite me le faire comprendre. Cela commence par une descente soit disant type DH qui, à part le début dans un pierrier infâme, ne me posera pas vraiment de pb mais à partir de là toute les descentes seront encore plus pentues qu'auparavant mais surtout les remontées vont être aussi un peu plus longues avec l'impression de ne jamais finir. Effectivement le plus dur est pour la fin. Entre 50 et 60 kms la pêche baisse et les crampes arrivent, je paie cash l'effort pour passer la barrière horaire. Mais curieusement je suis serein car je sens en mon for intérieur que j'ai assez d'énergie pour finir et que celle ci va revenir il ne faut juste un peu de répit pour remettre la machine en marche et bingo je touche le pactole car la pèche revient, sans excès juste ce qu'il faut pour remettre les jambes dans le rythme, les crampes disparaissent et le moteur se remet en route pour ne plus fléchir. Honnêtement c'est la première fois que j'ai le sentiment de contrôler à ce point ma dépense énergétique j'ai eu des hauts et des bas mais jamais de doute sur le fait que j'irai au bout (une fois la barrière franchie). Je suis l'Arpagon du VTT je dépense l'énergie avec parcimonie tout le contraire d'une meute de biclous qui eux partent généralement plein gaz et peu importe le temps que cela durera. La devise doit en être "vaut mieux un feu d'artifice bref qun long petard mouillé". Au final je termine 131 sur 146 finihers (il y a eu plus de 100 abandons) en 08h45 soit 08h10 ce roulage à la vitesse phénoménale de 9.0km/h de moyenne. Je suis le premier Biclous à m'inscrire au tableau de la Granit Montana j'espère ne pas être le dernier.
    Sylvain