VTT MURET

Albine

  • Albine 18/05/2023

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    De retour sur mes terres tarnaise après un séjour Varois bien musclé. J'avais d'ailleurs inondé notre groupe WhatsApp lors de mes rides tous exceptionnels dans le 83. Comptabilisant près de 200km de chemins, 8000D+, 29 spéciales sur les spots de Notre Dame Des Anges, Bras, Grimaud, Roquebrune, Gassin et Figanieres. Je devais donc à présent renouer avec la team biclous sauvages et quoi de mieux sur le spot d'Albine dans le 81( les 2 numéros de département sont proches et pourtant...)

    Une semaine avant l'enduro du Thoré organisé par le club d'Albine, on s'attend à redécouvrir des spéciales nettoyées aux petits oignons. Et les heureux élus qui vont pouvoir en profiter aujourd'hui ? Alors il y a moi déjà, Fabrice, Marc, Baptiste ah non pardon, Benjamin et Christophe. GuillaumeF préférant finalement une reprise + soft, nous nous retrouvons donc à 5 riders une remorque Let's go départ 6h30 du mat pour en profiter un max.
    Certains d'entre nous ont des doutes sur l'état du terrain il a pas mal pluie ces jours ci, d'autres ont des incertitudes sur leur état physique et ceux qui se posent aucune question...
    1ere montée du jour jusqu'au au roc Peyremaux : je propose à Marc qu'on prenne un peu d'avance tous les 2 pendant que les autres attendent 9h tout pile pour se lancer en prenant direction Mazamet...le peloton se reforme vite et se disperse à nouveau, je me retrouve finalement avec Christophe au sommet 15mn avant les autres. On décide de faire un premier repérage de la Flowtrail et de remonter après. Une sp courte avec 134D- dans la terre et de jolies roches, un bijoux.
    J'en profite pour mettre en pratique quelques conseils dans les virages que j'ai pu apprendre avec roqnroullvttband : appuis pied extérieur main intérieur. Quand Christophe compare les similitudes dans la manière de diriger sa monture et sa partenaire de danse c'est magique !  Ah non on ne s'ennuie jamais avec lui.
    On récupère Benjamin et Fabrice dans la liaison puis Marc arrive un peu plus tard après un détour à Citou. Peyremaux Flowtrail bis : j'enroule proprement les roches pendant que mes camarades font un tout droit. C'est un bon prétexte arrivé en bas pour le dicton jamais 2 sans 3, hein Christophe ? Aller bis repetita ou bis pour les autres et cette fois ci nous allons respecter comme il se doit le nom de cette spéciale!
    Après cette intermède direction le départ de la 2ème spéciale près des éoliennes : la New Corbières. Longue et très rapide sous les sapins 3,41 km 534D-. Grosse régalade et encore une descente méga flow, les suspensions ne souffrent pas comparé aux cailloux du Var. Mais que c'est smooth!

    Retour sur Albine, les bancs sur la place de l'église servent de ravito en présence de badauds et autres vélos.

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    L'après midi s'annonce chargée encore avec au minimum 3 spéciales supplémentaires. La liaison sur route permet de gagner+ ou - rapidement du dénivelé positif selon les organismes. Nous arrivons sur le secteur Dressou et une rencontre improbable va se produire au fin fond du Tarn. Au départ de la 3 spéciale je tombe sur 2 Roqn'roull Riders : Réjane et Éric qui viennent de Bras dans le Var pour ce week-end prolongé participer à la coupe de France VTT enduro de Brassac. On papote, un petit selfie pour envoyer aux membres Roqn'roul et on s'élance humblement derrière eux sur la 3 sp "cache cache détour". De beaux virages et + de pente ce coups ci, quelques sauts, encore un excellent Shape!
    La dernière montée va être difficile pour Marc et Benjamin mais ils lâchent rien, tous ces efforts vont être récompensé: le trophée est toujours là "Dressounette". Une descente flow dans un goulet, sauts, virages relevés, un bijoux encore...je sais déjà au milieu de la descente que je vais remonter une dernière fois pour la refaire. J'impose cela sans tact à mes camarades je m'en excuse mais on sait jamais, la Dressounette peut disparaitre prochainement on sait pas... Et puis vous connaissez mon engouement! Seul Fabrice souhaite la refaire aussi donc je propose aux autres de finir la dernière spéciale qui ramène sur Albine avant nous. 
    On bouffe tout cru à nouveau cette remontée avec Fab, les 2000D+ sont pas loin...un dernier selfie coup de cœur et bis Dressounette.

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    J'arrive tardivement en bas et j'aperçois tous mes camarades qui nous nous ont finalement attendu pour la dernière sp. Top du top, un bel esprit de groupe, une grande valeur chez les bs. 
    Nous partons au départ de la sp "Pugasset XL" récemment revisitée : Des virages serrés, + de cailloux, Marc s'en met une belle et perce le flanc de son pneu arrière. La Réparation s'impose pour finir la partie finale qui sera bien raide et mouillée.
    Retour au parking après une longue journée de ride avec au final 47 km 2000D+ et 8 spéciales pour ma part. Du très lourd cette sortie chargée d'émotions, techniquement rien de difficile, mais du smoothy, du flowy et de bons moments de convivialité. Les efforts seront largement récompensé ou presque, il manque la bière à l'arrivée.
    See you

     

     

  • Albine 22/10/2022

    Img 20221022 wa0014La planète enduro se développe tellement que les choix deviennent cornéliens !

    Au programme de ce samedi, le 2ème Social Ride de la saison à Loudenvielle, et enfin la possibilité d'aller tester le secteur de Val Louron. Malheureusement la météo venteuse oblige le Skyvall à fermer et ce sera exclusivement navettes, nous estimons donc trop risqué de s'y tenter.

    Deuxième option, aller au Pic de Jer pour rejoindre Guillaume F et ses potes. Baptiste et Benjamin ayant déjà testé le spot le we, estiment également que c'est trop risqué en terme d'affluence.

    Troisième option donc et la bonne, sortie enduro à la force des mollets et je propose d'aller à Albine car j'ai un goût d'inchevé depuis mon Enduro du Thoré écourté (chute à la 2ème spé).

    Benjamin (à ne pas confondre avec Benji), bien cassé par une crève chopée en début de semaine, préfère renoncer.

    Donc au départ 3 riders valereux, Marc, Baptiste et ma pomme.

    Nous finissons de valider la trace dans la voiture, car notre guide hémérite préfère partir se la couler douce 1 mois en Bolivie sous les cocotiers (oui je sais je naze en géographie !!)

    Sur place vers 9h, nous prenons gentiment notre temps, on admire et essaye même le super cadeau des bs à leur cher Président, son nouveau sac à dos magnifique qu'il a même osé grapher de ses initiales !!

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    Enfin prêts (ou pas) à attaquer l'ascension vers le Roc de Peyremaux, qui à notre grande surprise (Baptiste et moi) est une première pour Marc ! Depuis toutes ces années, il n'est jamais allé au Roc (le Rock oui, mais pas le Roc !!)

    Cette montée va se faire à un bon rythme même si le fessier présidentiel souffre. Nous aurons la magnifique surprise de voir appaitre le Roc avec en arrière plan le Pic de Nore ! Superbe ! Malheusement nos appareils photo basiques ne permettent pas d'immortaliser ce moment (on ne voit pas le Pic).

    Img 20221022 wa0017Arrivés au sommet, je les remets dans les conditions de l'enduro du Thoré et on se fait un départ arrêté dans la ligne droite pour une Peyremaux Flow Trail :)

    Malheureusement, l'Automne est déja bien présent sur Albine et c'est un joli tapis de feuilles qui va nous masquer en parti la ligne. Baptiste ouvre et tatonne. Difficile de se lâcher ! Malgré tout la spéciale va nous paraitre courte car nous descendons trop bas et sommes obligés de faire une poussette pour revenir sur le chemin.

    Pour la 2ème spéciale, nous hésitons entre prendre la spéciale Corpsbière qui redescends sur Albine, ou bien aller chercher une longue traversée pour rejoindre la spéciale Le Poul. C'est donc cette dernière que nous choisissons, de peur que Corpsbière ne soit qu'un tapis de feuilles.

    La liaison pour rejoindre le Poul va nous sembler bien longue, beaucoup de pédalage pour très peu de flow. Nous regardons même à plusieurs reprise le gps car ça nous semble vraiment long.

    On arrive enfin aux éoliennes qui annoncent le départ de Le Poul, nous en gardons un très bon souvenir avec Baptiste, du flow, de la vitesse, des sauts, des virages hauts dans le goulet, ... Mais nous sommes toujours sous les feuillus donc bis repetita, un joli tapis de feuilles va nous masquer en partie la descente. Nous ne retrouverons donc pas les sensations vécues au mois de mai.

    Nous sommes revenus en bas à l'ouest d'Albine au bord du ruisseau, et nous choisissons de faire la pause car il est déjà 13h30 ! Baptiste en profite pour méditer et regarder ses 30ans s'échaper dans le courant du ruisseau ...

    Img 20221022 wa0011L'après midi s'annonce sportive car nous allons sur un secteur où nous pouvons multiplier les spéciales. Mais la montée est un peu plus raide, au milieu des chataignes, des marrons, et des champignons (mon occupation du jour). Je sais que ça faiblit donc j'en profite pour mettre un peu de rythme pour motiver mes camarades. Arrivé à la route, je sens que ça n'a pas vraiment suivi, la digestion est plus compliquée que prévue. Baptiste arrive, c'est dur mais il est curieux de la suite donc motivé, Marc arrive à son tour, et là je sens qu'il va falloir trouver l'inspiration, les mots, la diplomatie, ... bref c'est le moment de dégainer l'arme secrète ....

    Img 20221022 wa0001La montée va du coup bien se passer, on a même le loisir de discuter ! Oui quand Sylvain est là, il discute, certes seul, mais au moins ca parle pendant les montées !

    Pour la première descente nous décidons d'aller chercher le point le plus haut, mais malheureusement des coupes de bois rendent le début de la spéciale impraticable, nous devons donc revenir en arrière pour la prendre de plus bas. Ce secteur va s'avérer nettement plus joueur, car il est essentiellement boisé de pins ce qui rend la trace visible et très joueuse. On sent qu'elle a été roulée car elle est très creusée par endroit. Une fois de plus elle va nous paraitre courte, car la pente est raide et on arrive vite en bas. 

    C'est le moment de remonter, Marc veut redescendre mais avec Baptiste nous trouvons à nouveau les bons arguments pour qu'il accepte une deuxième montée.

    Nous allons chercher la spéciale Dressounette, qui va être dans le même état d'esprit, joueuse et rapide. Ces spéciales ont été travaillées pour l'enduro et sont propres. Cette descente va nous mettre le smile, la plus belle du jour !

    Pour rentrer nous allons chercher une descente que Marc avait faite en 2020 qui permet de revenir sur Albine. Or pendant la liaison nous allons croiser une spéciale qui semble fraichement shappée avec un joli saut sur une souche, Baptiste a les yeux qui brillent, et il arrivent à nous convaincre de finir par celle ci. Et il avait raison car le début est vraiment sympa. Malheusement on se laisse griser par la descente et on ne biffurque par au bon endroit. Nous finirons donc par une partie de manivelles en longeant le ruisseau jusqu'à Albine.

    Ce versant exploité l'après midi nous a convaincu et nous reviendons le rider à la journée en se garant dans le secteur.

    Encore une bonne sortie enduro sur la maonatgne noire à la croisée du Tarn, de l'Aude et de l'Hérault.

    Un ride de 41kms pour 1681m D+.

    Merci à Marc et Baptiste pour cette journée au top comme d'hab :) et Happy Birthday Baptiste !!!

    Fab

  • Albine 30/05/2021

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    Le village d'Albine dans le Tarn (terre de Julien) n'est plus inconnu puisque nous y déjeunons régulièrement lors des sorties au départ de Pradelle. Vu le potentiel du lieu je me suis dis qu'il serait intéressant d'en faire un point de départ afin de rester sur le coté nord de ce massif qui relie le Tarn à l'Aude donc de rester du coté terreux . Mon idée était d'aller se faire une descente sur Labastide Rouairoux puis de remonter (2 fois) au Roc de Peyremaux pour descendre une fois à droite (la descente connue) et une fois aàgauche (descente a découvrir)
    Départ de 07h20 de chez Steven pour atteindre Albine vers 09h00 ou nous commençons la journée par un petit dénivelle d'environ 600 m de D+ qui commence par un chemin bucolique au bord d'un ruisseau puis par un enchainement de pistes qui nous mènent en haut de Rouairoux. De là un single descend quasi sans relâche jusqu'au village. Si le départ et la fin du single sont sans grand intérêt une bonne majorité et un vrai régal avec des virages relevés et quelques sauts le tout bien intégré dans le parcours naturel. Les sauts ne sont pas monstrueux et à mon avis parfaitement gérables pour peu que l'on soit un peu habitué à l'exercice (en tout cas abordable par les plus affuté d'entre nous sur ce sujet, la bande des 5 ou 6, je vous laisse deviner).
    Un fois en bas il faut remonter ce que nous ferons en contournant le massif par l'est puis le sud / sud ouest. La remontée est assez longue et avec quelques ondulations sur des pistes quand nous bifurquons sur un single pour fut pour moi simplement magique par l'ambiance et la beauté des lieux . Nous voila sur un single principalement en devers suivant les courbures de la foret , tantôt verdoyante, tantôt couverte de feuille avec des ruisseaux, tantôt sombre au milieu des résineux. On a roulé plusieurs km dans un lieux féerique d'un calme étonnant propice à toutes les rêveries. Peut être faut il avoir des prédisposition sur le sujet pour apprécié mais ce fut un grand moment pour moi tellement j'ai aimé. Rien que pour ces quelques kms la sortie valait déjà le déplacement.
    Ensuite on est arrivé aux éoliennes pour atteindre rapidement le pied du Roc Peyremaux . Là on était déjà à 1500 de D+ et 41 km. Descente par la piste connue toujours aussi sympa avec son flow permanent. Une fois en bas on ne se pose pas trop de questions pour remonter directement et Steven ayant les bonnes jambes en profite pour appuyer un peu, derrière je sens que je ne peux pas répondre et qu'il va falloir que je gère. Mon corps m'envoi une première sommation en réduisant mes capacité d'au moins 30 % , je continue sous le soleil qui commence à bien chauffer, arrive alors la deuxième sommation par une attaque du moral. Je perd en motivation mais je continue, même si je suis plus proche de la tortue que du lièvre et comme apparemment je n'ai pas encore compris le message mon corps m'envoi sa dernière sommation soit des crampes aux 2 jambes en même temps et là forcément je cale. Cela ne m'est jamais arrivé sur les 2 jambes à l'unisson et bien tu ne peux plus rien faire du tout, me voilà planté sur le chemin à attendre que ça passe et ça passera (il m'a fallu marcher un peu quand même). Bizarrement ce coup de mou assez intense ne durera pas et je retrouverai vigueur pour la descente. Ce coup ci on part à gauche du rocher sur un single un peu travaillé et plutôt agréable mais rapidement on se retrouve sur des pistes sans intérêt avant de récupérer le trace (piste rouge) qui chemine dans une sorte de goulet gavé de feuille sur plusieurs dizaines de centimètres nous obligeant à rouler à l'aveugle ce qui est plutôt pénible (J'ai failli m'en mettre une). Heureusement cet épisode feuillu prendra fin et la suite est sympa mais sans être exceptionnelle car un peut trop linéaire (peu de virage) et de variété de terrain. Cette piste nous mènera quasi direct sur le village.
    Au final environ 60 kms pour un peu plus de 2300 de D+

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  • Pic De Nore / Albine 23/05/21

    Img 20210523 wa0001 1We de pentecôte de 3 jours pour la plupart donc encore plus de possibilités de sorties.

    Mais après sondage les biclous choisissent majoritairement les retrouvailles familiales pour ce déconfinement, quoi de plus normal !

    Notre irréductible Sylvain, toujours partant, sonde ça et là à la recherche de quelques motivés. Et c’est après quelques changements d’organisation dont je vous fais grâce, que Julien, retapé par ces 2 jours méditerranéens et ses multiples restos, pointe le bout de son nez, annonce sa présence et propose une trace du côté d’Albine (idée initiale de Sylvain) en partance de Pradelles via Pic de Nore.

    Il n’en suffit pas moins à Baptiste, qui vient de récupérer son vélo fraîchement réparé par un artisan de Cahors (hauban carbone fissuré) et ma pomme pour se joindre à la sortie.

    Le souvenir de notre sortie du 01 avril sur ce spot est encore marqué dans notre mémoire.

    Je ne voulais pas spécialement résumer le départ, mais je voudrais quand même m’attarder sur le chargement des vélos chez notre ami Sylvain, spécialiste en la matière, ayant par ailleurs déposé une thèse sur le sujet …. bref tout ça pour dire que 3 enduros dont un spé c’est pas facile à charger au réveil et après la bière !

    Je profite du trajet pour expliquer à Sylvain comment réduire ses temps de parcours grâce à waze et aux stages de récupération de points, mais ma thèse ne l’a point convaincu.

    Nous voilà garés à Pradelles-Cabardès au bord du lac. Nous étions concentrés sur la météo pour s’assurer qu’il n’y ait pas de pluie qu’on a oublié de regarder les températures. Et ça caille !!!

    Changement express, un café chaud et c’est parti pour l'ascension du Pic de Nore par la route si chère à notre président, qui je vous rappelle l’a gravi par deux fois dont une de Roquefère lors de notre précédente sortie.

    Finalement cette montée nous réchauffe et nous arrivons en moins de 45 min au sommet.

    Et à partir de là le spectacle commence ….

    Julien a confié la trace à Sylvain pour suivre sur son gps mais il connaît tellement bien les lieux qu’avec Baptiste on se demande pourquoi un gps !

    On démarre donc la descente par la DH Clamoux (1ere partie), superbe piste en sous-bois, un décor magique, un tracé naturel, une tourbe moelleuse à souhait, des virages enchaînés, … si bien qu’arrivés en bas on se retrouve tous avec le même sourire béat tellement c’était bon !

    Julien a repéré tous les singles du coin, et on ne fait que rentrer dans les sous-bois à la découverte de ces pistes incroyables, c’est tellement roulant qu’on ne sent même pas les relances. On prend le single de la niche au pas de loup puis direction le Roc de Peyremaux, que nous avions escaladé lors de notre sortie Cabesprine-Albine fin mars.

    De là nous enchainons la DH Peyremaux Flow trail, que je ne vais pas vous décrire car toutes nos descentes ont la même description … de la magie ! Même Sylvain ne trouve plus ses mots tellement il semble prendre son pied.

    Et c’est partie direction Albine pour la longue DH du Plo de la croix, qu’on enchaînera d’un trait tant tout le groupe est dans le rythme. Un bijou cette descente !

    On se pose au pied de l’église pour un pique nique bien mérité et un local vient nous rejoindre pour parler vtt et spots environnants. Beau moment de partage.

    Nous prenons le temps car nous savons ce qui nous attend. Une longue remontée jusqu’au sommet par la piste. Nous restons ensemble, ce qui permet de maintenir un bon rythme. Ça papote et on arrive aux éoliennes sans avoir trop souffert.

    Pour éviter de suivre encore la piste, on décide de prendre quelques singles histoire de profiter un maximum de ces sensations, et on se refait un petit détour vers le Roc de Peyremaux pour tester un single que nous a indiqué le local d’Albine.

    Tellement tout s ‘enchaine que je ne fais pas attention à mon niveau de batterie et quand Julien annonce qu’il nous 200 de D+ pour rejoindre le Pic de Nore, je réalise que je vais finir à la pédale. Ce qui ajoute un smile supplémentaire à mes copains qui n’en avaient pas besoin.

    Mais en prenant la deuxième partie des singles que nous avions fait à l’aller, Julien propose une nouvelle découverte. Je sais que je vais le payer mais tant pis on fonce.

    Que dire de ce décor ! Incroyable ! On arrive jusqu’en bas au bord d’un ruisseau que nous longeons :

     

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    Mais au bout d’un moment on doit se résoudre à remonter à la poussette à travers le bois. En temps normal on aurait eu droit à quelques râlages mais là non tout le monde a quand même le sourire dans l’effort.


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    Il faut maintenant attaquer la remontée vers le pic. Donc ma fierté prend le dessus, je décide de leur montrer que je peux monter même sans batterie. je baisse la tête et j’appuie sur les pédales. Au bout d’un moment, n’entendant aucun chambrage, ni voyant personne me doubler, je décide de me retourner. Et là incroyable personne en vue ! Donc je peux faire une pause. Étant habitué à ces longues phases d’attente, je suis stupéfait de voir qu'ils n’arriveront pas forcément plus rapidement à ma hauteur, prétextant la découverte d’une cascade bucolique valant le détour.

     

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    Bref je comprends qu’il faut que je lève le pied et c’est tranquillement qu’on rejoint le sommet en pleine forme pour attaquer la mythique DH Nore 2020, la fameuse DH Secrète !

    Toujours aussi magique, on enchaîne si bien qu’elle nous paraît plus courte que nos derniers runs. Arrivés en bas, même pas 10 secondes nous séparent tant tout s’est enchaîné et chacun a pris un plaisir incroyable.

    Retour au lac de Pradelles, et à nouveau nous tergiversons pour le chargement des vélos !!

    Bref une bière bien méritée, nous reprenons la route car l’arrivée s’annonce tardive.

    Je pourrai finir ce CR sur ces mots, mais je dois vous faire part de la longue discussion du retour sur les évolutions du vtt, comment de la notion d’effort ultime nous évoluons vers une recherche permanente de fun dans les descentes. Du non intérêt de passer du temps à souffrir dans les remontées, que nous en venons naturellement au débat des vttae.

    C’est ainsi que nous faisons découvrir à Sylvain qu’il existe des vttae à mi chemin entre un vélo musculaire et un pur électrique … Je laisserai volontairement le suspens planer sur la suite de cette conversation, mais je suis convaincu que les Biclous Sauvages est un club qui vit avec son temps et qui évolue en permanence :)

    Fabrice

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  • Cabrespine/Albine 28/03/2021

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    Sur une proposition de Oliver D., pour ce dimanche c’est vers Cabrespine qu’on se dirige pour suivre une trace du célèbre JPR31.
    C’est le changement d’heure donc tout le monde prévient tout le monde ce qui fait que je change deux fois l’heure de mon réveil et en conséquence je me pointe tranquille (en vélo dans le froid glacial) à 5h45 au lieu de 6H45… J’ai eu du bol: pas d’amende pour déplacement en dehors des horaires couvre-feu!!! Pas de souci, retour à la maison et séance canapé pour faire le gap: j’ai toujours beaucoup travaillé sur ma phase d’endormissement en toutes situations.
    Autrement tout le monde est à l’heure, nous sommes donc neuf: Olivier D., Olivier M. qui est venu de Argeles-Gazost rien que pour ça, on l’applaudis bien fort, Sylvain, Christophe, Fabrice, Baptiste, Jérôme et un invite VIP Fabrice, rencontré aux cyclos de Seysses, qui a déjà roulé avec nous à Eaunes. Un beau team malgré l'absence des forces vives du club (hin hin hin je me marre). Trajet sans histoire, je finis ma nuit et suis réveillé en douceur après Carca par Sylvain qui veut nous montrer que sa caisse 4 roues directionnelles tient bien dans les virages. Je ne savais pas que ça existait, je ne suis pas un geek des voitures, par contre, ça serait bien de prévoir en option de quoi pouvoir faire une petite miction (du latin mingere, « uriner ») tout en roulant, ça peut servir.
    Concernant le parcours, c’est pas compliqué deux grosses montées de 700D+ et (donc) deux grosses descentes. La première montée se fait sur route puis sur piste mais très sympa ça ondule dans un environnement magnifique avec beaucoup de châtaigniers, on se régale. Il y a juste un petit portage (à la con) qui aurait pu être zappé si on avait lu le CR de JP (à l'époque il y avait eu un glissement de terrain qui avait emporté la piste..). Arrêt photo au Roc de Peyremaux, point culminant de la rando vers 1040m. La descente est très flow (comme dirait Julien qui s’y connait en descente liquide) dans une belle forêt avec plein de verdure et d’herbe: c’est superbe. Pause casse-croûte à Albine (ouze) sur la pelouse à l’ombre de l’église, village qui n’a pas l’air très joli contrairement à Cabrespine (de cheval). La remontée vers le Roc de Peyremaux se fait par une piste bien chiante il faut le dire, beaucoup moins jolie que l’autre montée. Faut dire qu’ils ont bien du l’agrandir je pense pour y monter les éoliennes. Oliver M. souffre un peu dans la montée (il a oublié d’enlever sa ceinture abdominale cet âne) !! Sylvain et moi, à l’arrière du peloton, jouont à Davy Crockett et on lui mets des flêches en bois dans les intersections pour éviter qu’il se perde.
    Arrivé en haut au niveau du Roc, il y a un qui dit (c’est pas moi): “c’est bon il n’y a plus que 100 m de D+ et on descends. Hé bien non ça ondule pas mal pendant facile 5 bornes, avec un bon coup de cul (le Plo d'Imbaou parait-il) que pas mal de feignasses quarantenaires se croient autoriser à monter à pied: quelle décrépitude de notre jeunesse, c’était triste à voir du bas! Bravo à Baptiste qui se l’ai presque faite. Pour ce qui me concerne, j’attends encore que quelqu’un vienne chercher mon VTT pour m’aider, mais bon c’est comme ça maintenant, on ne respecte plus rien, c’est pas grave, je serais vacciné avant vous.
    La première partie de la descente est inquiétante car sur piste puis finalement on reprend un bon vieux single des familles bien caillouteux qui secoue bien les lobes et la pulpe. Comme j’avais mis mon maillot plastron GForm, mes coudières et genouillères, je fais exprès de faire un bon OTB pour voir l’efficacité: impec, 1 mn de stupéfaction pour se demander ou je suis et comment j’ai fait ça et puis rien aux coudes et à la clavicule. Comme vu par ailleurs, juste un étirement à l’ischio-jambier (il y en a trois et c’est donc le semitendinosus qui a pris mais 2/3 jours de coupure dans mon entraînement semi-pro et ça sera bon). Je finis la descente en douceur car j’ai du mal à m’appuyer sur le membre de gauche, gentiment accompagné par Sylvain qui a attendu avec Christophe. On rattrape ensuite Christophe qui a fait semblant de crever au niveau d’un groupe de petites nénettes sympathiques, et donc on ne s’arrête pas pour ne pas lui casser son coup.
    Bilan: 47 km et 1551 D+, on s’est bien amusé en manches courtes sous un superbe soleil et pas de vent et on n’a pas trop jardiné. Pour un 29 mars et à 1000 m d’altitude c’est exceptionnel, non?

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  • Albine 16/08/2020

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    « Quo vadis ? » auraient dit nos amis romains… Nous sommes quatre en ce dimanche matin devant chez moi en train de charger nos vélos dans la voiture de Jérôme : Jérôme, donc, qui a eu la bonne idée de suivre sa voiture, OlivierM, qui a réussi à reprendre son vélo à OlivierD, Julien, qui est rentré de ses vacances dans le Var et moi. Quatre oui, mais sans destination puisque les caprices de la météo nous laissent perplexes et plus qu’indécis sur le choix de la destination du jour.

    Après de nombreuses hésitations et de non moins nombreux échanges verbaux sur l’évolution probable du temps dont je ne vous raconte même pas la portée philosophique, après avoir envisagé Ancizan, Lagrasse, Citou, la Lune, Mars… nous finissons par jeter notre dévolu sur Albine. Ça tombe bien, ça fait longtemps que plusieurs d’entre nous veulent y aller et Météo France n’y annonce pas de pluie.

    Direction Toulouse donc puis Mazamet, passage obligé pour rejoindre Albine. Oui, mais voilà, au fur et à mesure que nous nous rapprochons de notre destination, le temps se brouille (« mortecouille ! » diraient nos amis moyenâgeux). Il bruine et le plafond est très bas (est-ce lié à la présence de bretons d’origine dans nos rangs ?). Les prévisions de Météo France seraient-elles parfois imprécises ? Nous sommes donc très inquiets et reprenons de plus belle nos tergiversations sur la  modification éventuelle de notre destination sauf que nous discutons beaucoup, mais comme aucune décision n’émerge, nous nous retrouvons finalement sur le parking à Albine. Ceci dit à Albine, il ne bruine plus et même si le plafond nuageux est toujours aussi bas, nous décidons de tenter le coup : « alea jacta est »  diraient les mêmes amis romains qu’au début.

    Comme il est déjà tard (10h00…), nous choisissons une petite variante à la trace GPS en faisant l’intégralité de la montée sur la piste : 600 de D+ depuis Albine jusqu’au parc éolien. Nous rentrons dans les nuages en cours de montée et le temps est humide et brumeux (on ne voit pas même les pales des éoliennes), mais pas de pluie à proprement parler. Nous laissons aussi de côté les 60 de D+ qui nous amèneraient au roc de Peyremaux puisque de toute façon nous n’y verrions rien, et prenons un petit chemin en travers dans la forêt qui ondule en parallèle de la piste : un régal, le sous-bois est juste magnifique et la brume donne une ambiance fantastique à tous les sens du terme (voir photo ci-dessus).

    Ce petit bijou nous amène à la première descente baptisée « le Poul » : on monte dans l’extase avec un terrain à dominante terre tourbeuse et moelleuse à souhait avec certains passages bien dans la pente et des petits sauts à la faveur des quelques rochers qui passent par là, un grip et des appuis de malade, le tout donnant l’impression d’être 100% naturel. Sur le bas c’est plus sec mais avec un flow exceptionnel et des virages relevés en veux-tu en voilà. C’est beau, rien que d’y repenser, l’émotion me submerge.

    Nous débouchons sur un petit chemin qui suit le ruisseau de Candesoubre où nous arrêtons manger non loin d’un petit trou d’eau idyllique où les truites nagent tranquillement dans l’eau cristalline : nous avons bien envie de les imiter, mais nous avons oublié nos maillots et nous ne voulons pas les traumatiser.

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    Nous repartons donc pour une petite liaison chemin puis piste qui nous amène au départ des spéciales à l’intersection entre la D88 et la route de Sales. Au programme une montée (un peu moins de 200 de D+) par une piste que l’on fera deux fois et deux descentes : la COVID (oui, bon c’est d’un goût discutable mais c’est comme ça qu’elle s’appelle sur STRAVA), bien dans la pente et la Dressounette tout en flow : rien que du bonheur, je n’en dirais pas plus, les mots étant incapables de décrire nos impressions.

    Petite remontée pour atteindre un embryon de spéciale, très courte donc mais très sympathique (la Noiraude) puis nous remontons par la piste pour rejoindre la dernière descente (descente à Loïc, toujours d’après Strava) qui nous ramène sur Albine.

    En résumé 36 km et 1480 m, une nouvelle découverte d’un terrain de jeu fantastique avec un potentiel énorme (bravo et merci à ceux qui l’aménagent et l’entretiennent!), des pistes que nous n’avons pas pu tester (il faudra revenir !) et le tout bien sûr dans la bonne humeur habituelle des Biclous.

    PS : et dire que pendant ce temps là, il y en a qui font de la route…

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