VTT MURET

Articles de marc31600

  • La Clape 28 01 2018

    20180128 133816

    C’est sur une proposition de Sylvain, qui voulait vérifier si la mer avait été remontée, que Sylvain, justement, et moi-même avons décollé ce matin de Muret direction La Clape.

    Comme la semaine dernière me direz-vous ! Oui, mais non car les effectifs étaient réduits pour cette deuxième édition de La Clape 2018, puisque seul Laurent F aura le bon goût de nous retrouver sur le parking du Casino à Gruissan pour nous accompagner.

    Sur place, déception cependant, car après avoir pourtant longtemps cherché, pas de classique « Julien F » ou « Jean-Christophe F » à nous mettre sous la dent… Nous interrogeons l’autochtone, mais rien, personne ne connait.

     Ce n’est qu’à regret que nous nous rabattons finalement sur le classique « Enduro de La Clape » que nous agrémenterons de variantes dont seul Sylvain a le secret.

    Chose insolite autant qu’extraordinaire, la terre est humide… Si, si c’est possible, il a plu ces derniers jours et ça se voit encore ! Nous aurons même quelques projections sur les vélos et nos pneus finiront la rando avec des traces de terre…. (voir photo). C’est n’importe quoi, mais l’essentiel est préservé puisque les cailloux sont secs.

    Au programme donc, du soleil, de beaux paysages, des cailloux, des racines, des marchounettes, des marchasses (rien que du classique) mais aussi de la terre humide, des flaquounettes et des flaquasses (hé oui ).

    Après  15 km, Laurent F nous dit qu’il a l’impression d’en avoir fait 30 et qu’il est déjà cuit. Ce en quoi il ment effrontément puisqu’il ira vaillamment jusqu’au bout de la rando avec nous. Malheureusement c’est sur la fin de la rando qu’il négociera mal une descente et chutera en se blessant au tibia et au genou.

    J’espère que ce ne sera rien et qu’il l’aura bien vite oublié.

    Au final, et selon le GPS de Sylvain, environ 42.9 km et 1163,15 m de D+.

    PS : la mer était bien remontée.

    20180128 171833

    Img 20180128 164220 6811Img 20180128 1337181

  • Sortie Biclou Droit (et cintré)14 janvier 2018

    20180114 152426

    Comme je n’avais pas roulé, en montant, depuis plusieurs semaines et que j’ai plein de truc à me faire pardonner à l’issue de la période fêtes que nous venons de traverser, je m’étais juré de faire une sortie VTT ce WE pour faire tourner les jambes. Je comptais donc sur la sortie découverte prévue lors de l’assemblée générale ce dimanche à La Clape, mais voilà, la météo en a décidé autrement.

    J’ai bien fait 20 km en famille samedi dont 10 km dans la boue, mais c’était plat et je restais donc un peu sur ma fin.

    J’avais donc prévu de rouler ce dimanche après midi si la météo n’était pas trop mauvaise. J’ai même cru un moment avoir trouvé un biclou pour m’accompagner en la personne d’Antonio (dit « L’Ibère  rude »), mais finalement non, il avait des invités à la maison.

    Donc, comme j’étais seul, que j’en avais marre de passer 1 heure à nettoyer mon vélo après chaque sortie et que j’avais déjà donné question nettoyage ce WE et comme, d’autre part, il paraît que la route c’est super, j’ai décidé d’aller faire de la route justement… Si, si ! Moi, Marc, de la route ! J’entends déjà les réflexions moqueuses ! Et après on dira que je manque d'ouverture d'esprit!

    Une sortie route donc. Mais en VTT. Tout suspendu. All Mountain. De 13,5 kg. Avec des pneus à gros crampons. En 2,40. Sous gonflés.

    Me voila donc parti vers Montaut via Estantens, Saint Amans, Ribonnet et La Bâche. Aller et retour. Sur la route. Rien que la route. Du goudron, du goudron, du goudron, pas un gramme de terre. J’ai fait bien attention à ne pas rouler sur la boue laissée par nos amis agriculteurs à la sortie des champs pour que mon expérience « route » soit la plus rigoureuse possible. J’ai même hésité à prendre la piste cyclable avenue des Pyrénées... Finalement, je l’ai prise, je sais pas si j’ai bon.

    Eh bien devinez quoi ? Hein ? Eh bien,… je n’ai pas aimé du tout. A part pédaler (même si c’était un peu l’objectif quand même), il n’y a rien à faire. Pas de cailloux, pas d’ornières, pas de racines, pas de marches, pas d’arbre qui traverse la route, rien, que dalle… Si, y’a des voitures (beurk).

    J’ai eu trop chaud en montée, comme d’hab en montée me direz vous, mais aussi très froid en descente alors que je viens de me taper 60 km de descente avec 4400 m de D- dans la boue à la Réunion et que je n’ai pas eu froid deux secondes… Non, franchement, la route c’est pas mon truc. En plus, c’est bientôt limité à 80 km : en montée ça devrait aller mais en descente, ça va être pénible.

    Donc au final 37 km et 588 m de D+ en 2h03.

  • La Réunion Vacances Noël 2017/2018

    La reunion descente maido 1 03

    Comme je n'avais pas envie de rouler dans la boue murétaine pour ces vacances de Noël, j'avais décidé de m'exporter dans l'autre hémisphère pour tester la boue réunionnaise.

    Eh oui, à Noël à La Réunion c'est l'été et il fait chaud, mais c'est aussi le début de la saison des pluies, et donc il pleut, souvent et beaucoup. 

    Comme c'était les vacances et que j'avais pas trop envie de me fatiguer,  j’avais également opté pour la version « descente » uniquement.

    J'ai donc testé pour vous deux descentes organisées par deux sociétés locales différentes. L'une comme l'autre propose des descentes organisées avec 3 niveaux de difficulté : facile, difficile et Expert. Je n'ai malheureusement pas pu tester le niveau expert par manque de créneau disponible mais avec l'humidité ambiante, le niveau intermédiaire m'a déjà posé quelques problèmes comme vous pourrez le lire plus loin.

    Au programme donc :

    • Montée en minibus jusqu'au Piton Maïdo (2200m, panorama imprenable sur le cirque de Mafate et la côte Ouest de l’île : voir photo ci-dessous)
    • Descente en VTT jusqu'à la côte (environ 30 km et 2200 de D- donc)
    • Les VTT : chez l’un comme chez l’autre des Commencal Free ride 26’’ avec des grosses suspates des gros disques très bien adaptés à la descente et très faciles à prendre en main. 18 kg quand même et un développement qui fait souffrir à la moindre montée.
    • Les protections : veste intégrale (dorsale, plastron, épaules, coudières, avant bras), casque intégral, gants longs et genouillères avec protège tibia.

    Première descente le vendredi 29 décembre : il a plu la veille mais il fait beau. C’est gérable.

    Deuxième descente mercredi 3 janvier : il a beaucoup plu les jours précédents et le haut du parcours est dans les nuages et la pluie. La descente ressemble beaucoup à la première mais avec quelques variantes dans les chemins empruntés. C’est moins gérable.

    - 1ère partie sur la roche volcanique : pas de difficulté majeure mais ça tabasse et la chute est fortement déconseillée vu la nature très, très agressive du sol. Il faut d’ailleurs y aller mollo  pour ne pas exploser les pneumatiques

    - 2ème partie : forêt de Tamarins des Hauts, arbres très beaux et endémiques de La Réunion avec pleins de chouettes racines que la pluie a rendues bien glissantes.  C’est aussi là que je fais connaissance avec la « terre miroir » : il s’agit de zones de terre très tassée, très dure et polie par le ruissellement de l’eau : le verglas local. Dès que tu poses un pneu ou un pied dessus, tu glisses (voir chutes sur vidéos : https://youtu.be/ms1P5tv3eCk). D’après nos accompagnateurs, on peut rouler dessus sans tomber mais moi je n’ai pas encore trouvé le mode d’emploi…

    3ème partie : forêt de Cryptoméria (le sapin créole) : lors de la première descente on la traversera par la piste mais pour la deuxième on aura droit à un petit single avec encore plus de racines, de pente, de dévers, de marches, etc… Sur le sec, ça doit être du bonheur, mais là j’avoue avoir posé le pied à plusieurs reprises.

    4ème partie : la piste pour traverser la zone de prairie (où l’on peut rencontrer quelques vaches au détour d’un virage)

    5ème partie : les pistes/singles dans les champs de canne à sucre. C’est beaucoup moins technique, même si la terre miroir est toujours présente par endroits, mais ça va plus vite et c’est sympa aussi.

    6ème et dernière partie : « la savane » : zone beaucoup plus sèche en bord d’océan. Du single caillouteux sans grosse difficulté, sauf quand, comme moi, on ne se rappelle pas les VTT Freeride sont bas de pédale (une chute violente que je n’ai malheureusement pas filmée mais qui m’a valu un bobo sur l’avant bras droit malgré les protections).

    En bref, des paysages exceptionnels et un terrain de jeu du même acabit qui gagnerait à être pratiqué sur le sec, des compagnons de jeu sympathiques et des accompagnateurs tout aussi sympathiques et de plus très compétents. Ce n’était donc pas si mal…

    Au final et au total en gros deux fois 30 km pour deux fois 2200 de D-.

    20180101 102157

  • Trausse 19 novembre 2017

    20171119 135449

    Cela faisait déjà un moment que Philippe nous avait avertis : « le 19 novembre, pas le choix, tout le monde à Trausse, et en plus c’est pour la bonne cause ! » Eh oui, c’est pour la bonne cause puisque cette rando est organisée dans le cadre du Téléthon. Je ne sais si c’est un élan irrépressible de générosité chez les Biclous (comme toujours me direz-vous !) ou l’appel irrésistible des singles traussois, mais voila que les posts et les candidats fleurissent sur le forum dès mardi : Philippe bien sûr, puis Julien, puis votre serviteur, puis Sylvain, puis Christophe qui prévoit de venir avec son fils, puis David, puis Olivier M et puis enfin Laurent G qui compte bien profiter de l’occasion pour étrenner avant l’heure son nouveau cadre tout neuf fourni en garantie par CANYON suite à une casse brutale à lors d’une sortie à Labruguière. Neuf biclous donc, qui se réduiront à huit samedi, David prévoyant finalement une sortie sur route…Nous voila donc partis ce matin, Philippe, Olivier M et Laurent G d’un côté, Christophe et son fils d’un autre et Julien, Sylvain et moi-même encore d’un autre. Sur le Parking, nous tombons sur Christophe et son fils, et Philippe nous appelle pour nous dire qu’il nous attend aux inscriptions. Ce sera malheureusement le seul contact de la journée avec ces biclous, puisque nous ne les verrons pas, pas plus d’ailleurs que nous ne reverrons Christophe et son fils partis un peu plus tôt que nous aux inscriptions. Nous apprenons aux inscriptions que la fréquentation de l’édition 2017 a atteint un nouveau record avec plus de 400 participants et nous nous attendons donc à trouver un peu de monde sur les chemins. Les 15 premiers km nous amènent vers La Livinière en dessous de Félines entre Aude et Hérault, puis nous revenons au dessus de Trausse. La rando se déroule essentiellement sur des singles joueurs avec une succession de petites montées et descentes bien énergivores. Les tracés des trois circuits (30, 45 et 53) étant largement communs sur le début de la rando, nous avons droit à de nombreux embouteillages à la moindre difficulté, et il faudra attendre jusqu'au 30ième km de notre circuit pour quitter définitivement les traces du cricuit le plus court. Comme nous sommes partis tard, les VTTistes se font donc plus rare sur notre chemin et nous retrouverons carrément seuls dès que nous aurons pris l’embranchement du 53km. Embranchement que j’ai d’ailleurs failli ne pas prendre tant j’avais déjà mal aux jambes et au dos. Mais sur la lourde insistance de mes camarades (notamment Julien) je finis par capituler et nous voila partis dans une ascension qui attaque sévère avec une piste bien raide et quelque peu caillouteuse. D’ailleurs le caillou sera omni présent jusqu’au sommet ce qui me vaudra, outre une croissance exponentielle de mon mal aux jambes et une baisse non moins spectaculaire de ma forme physique générale, un plongeon dans la végétation locale suite à une tentative de franchissement d’un passage délicat. Heureusement les paysages sont fantastiques et je me dis  « Vois comme c’est beau, Vois comme tu as bien fait de venir ! » pour me donner du courage. Dans la montée nous rencontrons les collègues de VTT Escapade avec qui Philippe, Sylvain et moi avions roulé à Bruniquel fin octobre et nous finirons la rando en nous suivant à peu près. Le sommet arrive enfin, et surtout la descente qui suit que je ne vous décrirai pas ici tant les mots sont vains à traduire le plaisir ressenti à dévaler ces singles magiques. Eh oui, fallait y être !

    Merci donc à Julien et à Sylvain de m’avoir convaincu de faire le grand circuit.

    Au final, d’après le GPS de Sylvain, 53 km et 1500 de D+.

    20171119 125933

  • Repérage Cap Noël 31 10 2017

    Photo3 3

    Julien F avait manifesté sa frustration après l'édition 2016 de la Cap Noêl, car celle-ci n'avait pas suffisamment sollicité ses cuissots. "Je vais vous trouver une trace qui passe par les coteaux", qu'il avait dit. Ben il l'a fait et Hervé et moi l'avons accompagné en repérage ce matin. L'idée est de proposer une Cap Noël toujours accessible à tous, avec départs et arrivées communs (à Muret comme à Toulouse) mais d'offrir également des possibilités de variantes un peu plus sportives en chemin à ceux qui le souhaitent.

    A l'aller : trace 2015 jusqu'à Lacroix Falgarde puis pour la variante, montée sur les coteaux jusqu'à Vigoulet puis Pouvouville via Pechbusque pour finir à Pech David  et redescendre sur Empalot. Faudra espérer qu'il ne pleuve pas trop par contre...

    Au retour : trace 2016 jusqu'à Pinsaguel puis on reste au bord de la Garonne (Rive droite) sur un single super sympa qui nous amène entre Roquettes et Saubens, puis retour par Saubens avec une petite grimpette courte et intense.

    Au final 60 km et 500 de D+ sachant qu'il faudra rajouter quelques km de plus pour aller jusqu'au Capitole puisque ce matin nous avons fait demi tour à Empalot.

    A discuter lors de notre prochaine Assemblée Générale!

    PS : au fait la Cap Noël c'est le dimanche 17 décembre.

    Cap noel 2017cap-noel-2017.gpx (1.01 Mo)

    Photo1 2Photo2 2

  • La Palme/Fitou 24 septembre 2017

    Img 20170924 221131 095

    Comme j’étais à Port-Leucate pour le W.E., j’avais décidé de tester une des deux traces repérées sur Utagawa. L’une sur Fitou (39km et 654 D+), l’autre sur les hauteurs de La Palme (Le printemps de Lilian 45km et 742m de D+). J’ai proposé aux Biclous disponibles de venir me rejoindre. Après quelques débats sur le forum, le plaisir de rouler tous ensemble l’emporte malgré quelques doutes sur la configuration des parcours et un risque de débris laissés par un récent incendie dont Frank nous a informé. Sylvain, plutôt que de choisir l’une des 2 traces décide de les remixer pour n’en faire qu’une….. Why not? Ainsi, ce sont 7 Biclous qui décident de se retrouver à 9h00 devant le camping municipal de La Palme. Sylvain, Laurent et David dans la 1ère voiture ; Hervé, Julien et Marc dans la 2ème. Quant à moi, facile car à 20mn du point de rendez-vous. La 1ère voiture arrive à l’heure, puis nous attendons Hervé et ses 2 compères pendant une bonne ½ heure. A leur arrivée, nous apprenons qu’ils ont fait un petit crochet par Perpignan Nord…… Certains diront qu’Hervé avait besoin de respirer l’air Catalan, d’autres que dans sa grande mansuétude il a voulu permettre à Julien de dormir ½ heure de plus, après une nuit difficile. C’est donc vers 9h45 que la meute prend la route sous un brouillard assez épais à cause des entrées maritimes. Après quelques kilomètres, le soleil fait son apparition et la température monte de plusieurs degrés. Sylvain, gourmand de caillasse, ne s’est pas trompé. Dès les 1ers kilomètres, on enchaine les sentiers rocailleux, caillouteux ou les deux….. Ca chasse et ça secoue le cocotier et ça va durer toute la rando. La trace concoctée par Sylvain, bien que partant de La Palme, nous fait rejoindre par ces chemins et quelques routes le secteur de FITOU, où nous allons rester les ¾ de la rando.Configuration XC, et très peu de single, ce qui ne sera pas du goût de tout le monde, mais l’adaptation du Biclou lui permet de rouler en toutes circonstances en plaisantant et avec le sourire (sauf quand ça monte dur dans la caillasse). Petit passage devant le château de Fitou (photo) avant de reprendre le chemin de La Palme, dans une configuration XC assez similaire à la 1ère partie. La température monte encore et le régime eau/barres de céréales commence à peser à tout le monde, si bien que David commence à rêver de bière… Hervé, beaucoup plus pragmatique et qui voulait manger du raisin a vu son vœux exaucé. Le retour à La Palme s’effectue via quelques courts singles bien caillouteux et des sentiers du même acabit. Un de ces singles me permet en tout cas de répondre à la question que je me pose depuis le départ… « A quoi servent les protections que Sylvain porte sur les avants bras ? » Une pierre qui fait chasser ma roue avant et les 2 avant-bras amochés…. Ben voilà une leçon apprise par la pratique! Nous finissons par rejoindre la trace du printemps de Lilian d’Utagawa qui propose une grande boucle sur les hauteurs de La Palme, boucle que nous balayons tous d’un revers de pneu pour retourner vers les voitures, espérant trouver un troquet capable de nous servir un demi bien frais. Mais il était dit qu’on souffrirait jusqu’au bout car nous n’avons pas trouvé le moindre bistro à l’horizon.

    Fin des hostilités vers 14h40, qui donnent pour moi 53km et 974 D+ et un contrat rempli, on a roulé tous ensemble sans casse et dans la bonne humeur.

    Par Laurent FORELLE.