VTT MURET

Articles de marc31600

  • Port d'Aula 24 juin 2018

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    Port aula

    La montagne, ça vous gagne !

    Certes, elles sont pleines de promesses ces paroles de Pierre de Coubertin, mais comme on n'est jamais sûr de rien sans avoir vérifié soi-même, Christophe propose dès vendredi d’aller rouler dans les Pyrénées ariégeoises pour voir si ça gagne effectivement à être connu. Après quelques échanges, Sylvain propose le Port d’Aula vallée d'Estours (une grosse montée suivie d'une grosse descente 1800 de D+). Christophe acquiesce. Effectivement, le profil de la rando est assez simple à suivre, une montée de 28 km et 1800de D+ et une descente de 12km pour rejoindre le point de départ.

    Pour ma part, étant dans un état de forme générale plus que passable et sortant d’une grosse crève, j’avais timidement évoqué mon intérêt pour une balade familiale en Ariège pour peu qu’il y ait des possibilités de raccourcis tous les 3 kilomètres. La perspective me taper 1800 de D+ me poussa donc tout d’abord à envisager la sortie locale, mais c’était sans compter le pouvoir de persuasion de notre président : ça monte tranquille ça passe tout seul…

    Nous voila donc partis, Sylvain (et sa famille) d’un côté et Christophe, son fils Tom et bibi de l’autre.

    Le départ de la rando est au Moulin de Lauga (alt 550 m). Le début se fait au sur la route, d’abord par un faux plat montant jusqu’à Couflens, puis on attaque l’ascension à proprement parler par la route puis par la piste… Et là, pas de miracle, ma forme médiocre se rappelle très rapidement à mes bons souvenirs et je commence à piocher sévère. Christophe m’attend et m’encourage et après de multiples pauses sous des prétextes divers (réglage de selle, etc), je finis par arriver tant bien que mal au col de Pause à 1500 m d’altitude, pendant que Tom fait des aller retour pour s’entrainer… (j’aime pas les jeunes).

    Au moment de repartir, j’ai beau clamer mon innocence, rien n’y fait, la sanction tombe : je continue avec les autres.

    Je n’ai déjà plus de jambes et me demande vraiment comment je vais arriver au bout, mais c’est sans compter une fois de plus sur Sylvain qui entreprend de me coacher version rapprochée, en me faisant ralentir le rythme de pédalage au minimum possible. Cela donne une vitesse de progression ridicule mais au final, j’avale un à un les lacets jusqu’à l’étang d’Areau à 1900 m. Comme le disait Lucky Luke : qui veut aller loin, ménage sa monture.

    Après une pause déjeuner nous reprenons notre ascension pour croiser la trace du retour environ 100 m plus haut. J’avais d’abord envisagé de m’arrêter là et d’attendre que les autres repassent dans l’autre sens mais un sursaut d’orgueil me pousse finalement à continuer jusqu’au Port d’Aula à 2260 m.

    Maintenant la descente ! Tout le monde s’équipe, sauf Christophe, qui en bon père de famille n’a prévu qu’un seul jeu de protections mais privilégie celle de son fils. Sylvain a même pris son casque intégral !

    Le début de la descente côté Cabane d’Aula présente rapidement des difficultés qui nous font mettre pied à terre, et ce sera le cas sur une grosse première moitié de la descente : Tom est devant et fait du trial dans les épingles (voir mon appréciation  sur les jeunes plus haut). Au final c’est peu roulant et peu adapté au VTT, en tout cas à notre niveau. Le sentier disparait régulièrement sous les glissements de terrain de l’hiver. On se console avec les paysages, puis on finit par atteindre une zone boisée et un sentier en lacets dont on a plus l’habitude, mais où la vigilance reste de mise tant les pièges sont fréquents. Le reste de la descente se fait en suivant le ruisseau de l’Artigue avec des passages excellents bien que toujours piégeux. Comme en montée, Tom est toujours devant (voir mon appréciation sur les jeunes plus haut).

    Au final, une montée dure pour moi (mais comme le dit la publicité bien connue : l’important, c’est de participer !), des biclous au top pour m’aider et me motiver, une première partie de descente pas très exploitable, mais une deuxième partie très sympa bien que piègeuse, des paysages somptueux, 42 km et 1800 de D+.

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  • CONILHAC BIS 03/06/2018 (par Christophe)

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    Au départ un biclou et mon fils, je pense que la météo annoncée a dû dissuader une bonne dizaine de biclous.
    Je quitte Toulouse sous un beau ciel bien dégagé. Vais-je regretter de rouler à Eaunes (sa montée mytique aux tuilleries ,ses passages très techniques,la superbe descente de la chapelle)? J'y pense une picoseconde puis pars en direction des nuages de Lezignan. L'objectif est simple faire 46 km en partant à 9h30 et avoir fini de rouler avant la pluie annoncée vers 14h.Cela fut très dur car on a suivi une trace de FONF31 (planicycle). Je ne pense pas avoir pris les mêmes passages que Laurent car j'ai eu droit à plusieurs petits portages et des passages assez délicats. Mais sur le fond j'ai superbement apprécié ce parcours très énergivore avec ses singles qui n'en finissent jamais. Ce qui est assez marrant, le fait de tourner en rond, on a toujours l'impression de faire les mêmes singles mais au final ils sont tous différents et réservent leurs surprises. Alors bien sûr, pas de saucisses, pas de bières, mais cette version gps correspond à ce que j'attends d'une vrai sortie vtt. Il faut que les gens qui organisent des randos se modernisent et pensent à faire des traces gps pour ceux qui cherchent des parcours plus exigeants.
    Bref à l'arrivée toujours pas de pluie, un terrain de jeu fantastique à refaire avec une bonne dizaine de biclous car le partager à plusieurs c'est encore mieux.
    Total 5h30  50km  1260d+
     
    Christophe

  • La Clape 15 04 2018

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    Ce WE, il y avait Trespoux. Philippe, OlivierD et Christophe avaient déjà manifesté leur intention d’y aller dès le début de la semaine. Mais bon vu qu’ils partaient sur le 83 km, j’hésitais fortement à y aller, car je savais que j’allais rouler sur un circuit plus court qu’eux et que je ne les verrais pas, comme l’an passé.

    Après de nombreux échanges et tergiversations à base de SMS avec Sylvain, celui-ci prend finalement la décision (normal, c’est le chef) : on va à La Clape. Oui, bon il est prévu de la pluie samedi, mais bon, ne nous faites pas rire, on connait La Clape, quand il pleut, ça ne se voit plus une demi heure après !

    Donc, en ce dimanche matin, Sylvain et moi quittons Muret à 7h00, dans un brouillard relativement dense et par un petit 5°C. Mais bon, ne nous faite pas rire, on connait La Clape, il est prévu grand beau et 20°C cet après midi !

    Et effectivement sur l’autoroute, le brouillard nous lâche petit à petit et nous finissons par rouler sous un franc soleil, ce qui nous donne le sourire. Oui mais c’est quoi cette bande nuageuse juste sur le littoral ? Elle s’est perdue ? Et c’est quoi ces champs inondés sur le bas côté ? C’est la marée ? Je croyais qu’il n’y en avait pas en Méditerranée ? Bref, en nous approchons de notre destination, l’inquiétude nous prend. Il semble avoir beaucoup plu la veille, voire la nuit et il tombe même quelques gouttes… On se gare au chemin de la Couleuvre. C’est trempé, il y a de la boue… Un autochtone passe à pied et nous lance un « attention, ça glisse ! » que, sur le moment, nous trouvons totalement superflu.

    Tant pis, puisqu’on y est, on y va. Par précaution nous montons d’abord par la route mais dès que nous attaquons le premier chemin, nous constatons qu’en effet il a du bien pleuvoir. On n’avait jamais vu La Clape aussi boueuse. Heureusement là où il n’y a que du caillou, il est sec et il n’y a pas de terre et donc forcément pas de boue. Et puis le soleil arrive et la température monte rapidement et tout semble rentrer dans l’ordre.

    Nous basculons assez rapidement de l’autre côté de la route et Sylvain propose d’aller faire un tour sur l’Ile Saint Martin pour voir ce que ça donne. A part une descente sympa, c’est pas transcendant mais pour celui qui aime rouler dans la caillasse, ça se défend.

    Nous redescendons ensuite sur le vieux Gruissan, un petit tour par la plage des Chalets pour faire un coucou à ma petite famille qui a également jeté son dévolu sur le coin pour ce dimanche, et nous repartons à l’assaut du massif tout en cherchant de nouveaux chemins. Dans la montée vers la vigie nous finirons par reprendre le chemin que nous avions découvert avec Julien lors de notre dernière venue, toujours aussi caillouteux est exigeant pour les gambettes… Fin classique par la descente des antennes, toujours aussi jouissive !

    Au final 43 km et 1000 de D+.

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  • 1er RDV sortie club heure d'été mercredi 4 avril 2018

    1er RDV sortie club heure d'été.
    Pour cette 1ère traditionnelle sortie du mercredi ça a été un grand moment de solitude ! !
    18 h je cramponne les cales en direction Estantens via berges de Garonne. Sans surprise le single est sec grâce au vent des jours précédant et la super journée ensoleillée de ce mercredi.
    Un seul passage délicat dans le bras de Garonne juste derrière le tennis d'Estantens mais sans grosse difficulté quand on s'y engage franco. Les 5 à 6 mètres de franchissement passent sans plantage.
    Le reste de la trace de la montée vers la tuilerie se fera sur terrain sec . C'était bien là pourtant que j'appréhendais le manque de grip !
    Intrusion derrière le centre équestre par nôtre single incontournable via la forêt avec un sol tout autant agréable.
    Me sentant bien seul je décide de me pas m'éterniser en achevant une petite boucle in the wood.
    Je traverse l'allée principale haut de la forêt et attaque le slalom avant l'abbaye pour un retour par les crêtes.
    Au final 26,2km 396 d+ à 15,5 moyenne.

    https://www.relive.cc/view/1489410534

    Le mental n'était pas au rendez-vous ce soir ! !
    Hervé

  • Sur les traces du Roc de Pouzols-Minervois

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    Par ces temps pour le moins humides et afin d’échapper à la malédiction  boueuse omniprésente dans notre environnement immédiat, c’est Sylvain qui lance le premier l’idée d’aller rouler ce WE dans l’Est, et plus particulièrement dans notre spot préféré, à savoir La Clape.

    Sur le forum, Hervé, Jean-Christophe et LaurentF semblent plutôt partants pour une sortie en local (nous verrons sur leur prochain CR s’ils ont réussi à trouver un endroit praticable).

    Pour ma part, j’avais bien vite accepté la proposition de Sylvain, mais voila que JulienF lance l’idée d’aller suivre une trace de Jpr31 au départ Pouzols Minervois. Un petit tour sur UTAGAWA pour voir le profil de la rando : départ …. du parking de la cave coopérative de Pouzols. C’est bon, je signe !

    Sylvain ayant prévu de partir en famille, c’est un troisième larron, Olivier D, qui se propose de nous véhiculer dans son Scenic flambant neuf. Malgré le célèbre adage « Tu pars en Renault, tu rentres en vélo, Julien et moi prenons le risque.

    Olivier et Julien passent me chercher chez moi à 7h00. Olivier a pris son Fat (à fourche), pour se faire les gambettes dit-il, mais aussi son BMC 29’’ pour le faire essayer à Julien.

    Sur la route nous inspectons du regard les bas côtés et les chemins et l’inquiétude monte peu à peu car même après Carcassonne, il a plu la nuit passée et le terrain semble détrempé. Arrivés sur place à 9h00, nous constatons cependant avec plaisir et soulagement que les précipitations semblent avoir été plus faibles.

    C’est ce que nous vérifions bien vite dès le début de la rando. Certes il y a quelques flaques mais le terrain est essentiellement sec : yes ! Première montée en deux temps, sur les 8 premiers kilomètres avec une deuxième partie sur piste très roulante qui passe assez bien. La descente qui s’en suit nous scotche un sourire béat au visage : du bonheur. De l’avis général, cette première descente restera la meilleure de la rando, mais soyons honnêtes, j’ai bien peur que nous commencions à être légèrement difficiles… le reste était également excellent, avec des passages connus, puisque nous les avions déjà empruntés lors de nos randos au départ de Bize Minervois. Du solide quand même car sorti de la piste initiale, le reste se fait sur des singles certes forts sympathiques mais pas forcément très roulants et toujours gourmands en énergie.

    Notons quelques évènements majeurs :

    • les deux crevaisons du Fat d’Olivier. La première ayant donné l’occasion à Sylvain d’exploser sa pompe à vélo, et la seconde la promesse qu’on l’abandonnerait (Olivier) s’il y en avait une troisième
    • la révélation du 29’’ pour Julien, qui ne tarissait pas d’éloges sur le diamètre en question, tout en pestant abondamment sur les années passées à s’emmer… avec un 26''. Preuve à l’appui, puisqu’il a monté tous les chemins les plus caillouteux comme une fleur ! Il compte d’ailleurs lancer un crowdfunding pour pouvoir faire l’acquisition d’un 29’’ et menace de ne plus faire de VTT tant qu’il sera en 26. A votre bon cœur !!!

    Bref, encore une magnifique rando, jusqu’au lieu de parking idéal puisqu’il nous a permis de faire nos provisions de Minervois avant de repartir !

    Enfin, repartir, ça a été plus compliqué que prévu puisqu’Olivier n’a pas hésité à nous faire le coup de la panne, la batterie du Scenic ayant brutalement décidé de décéder, au moment du départ justement. Nous commencions à nous faire à l’idée de mettre en pratique l’adage précédemment cité, mais Julien a finalement trouvé un voisin fort sympathique et bien équipé en câbles et batteries qui nous a sauvé la mise. Merci à lui !

    Au final donc 51 km, 1350 de D+ et encore une superbe rando!

  • Rando Eaunes 4 mars 2018

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    Voir Seysses et mourir !

     Cela faisait bien longtemps que cette expression bien connue me taraudait et que je voulais en avoir le cœur net. Et ça tombait bien vu qu’il n’était pas question de mettre le cap à l’Est ce WE pour aller chercher les cailloux vu les intempéries de la semaine passée, et que la volonté de roulage local était essentiellement concentrée sur Seysses, représentée par non moins de trois biclous seyssois (Olivier T, Eric V et Christophe W) ainsi qu’un compagnon habituel de leurs virées (Gilbert, de Seysses aussi !).

    Je sautai donc sur l’occasion ainsi que sur mon fidèle destrier pour rejoindre tout ce beau monde chez Olivier, à Seysses donc, en ce dimanche matin…par la route étrangement.

    Je vis Seysses donc, et décidai finalement de ne pas mourir tout de suite. Le trajet de retour sur Muret, par quelques bords de champs, ne me laissa pas un souvenir impérissable non plus, si ce n’est par la convivialité habituelle de mes compagnons de route… ou de bord de champ en l’occurrence.

    Arrivés au lycée Aragon, nous récupérons Christophe, qui, pour ne pas faire comme tout le monde, ne nous a pas rejoints chez Olivier et est venu de Seysses tout seul. Mais pas que Christophe, puisque nous avons également le plaisir d’y retrouver une vététiste, qui nous a contactés par Facebook pour venir tester l’esprit Biclou. Une vététiste, oui (vous avez bien lu), prénommée Claire. Evénement suffisamment exceptionnel pour le faire remarquer, tant la gente féminine est rare en nos rangs.

    Voila donc notre petite troupe partie sur les bords de Garonne direction Estantens. Le terrain est gras bien sûr, mais je m’attendais à bien pire et l’adhérence reste correcte. Les amas inhabituels de sable sur les sentiers les plus proches de la Garonne nous rappellent cependant qu’il fallait des palmes et un tuba pour les emprunter il n’y a pas si longtemps que ça (demandez à Ghislain).

    Incident notable, à peine quittés les bords de Garonne pour entamer la remontée, qu’Eric, pris d’un accès d’agressivité aussi soudain qu’incompréhensible, profite d’un raidillon pour se jeter sur Gilbert, le déstabilisant et l’envoyant ainsi percuter son guidon avec sa lèvre supérieure qui protestera rapidement contre cet attentat par un saignement abondant et bien compréhensif. Gilbert, qui a su garder toute sa lucidité malgré la sauvagerie de l’attaque dont il vient d’être victime, décide alors de déposer une main courante à la gendarmerie dès qu’il sera de retour à Seysses.

    Passées les quelques minutes qui nous permettrons de nous remettre de cet incident, nous remontons par la Tuilerie et là encore je suis surpris par le terrain puisque que l’adhérence est toujours correcte et que ça ne dérape même pas… C’est quoi cette arnaque avec tout ce qu’il est tombé ???

    Passage par la table d’orientation, photo, puis nous plongeons enfin dans la forêt. Toujours le même constat, on sent bien qu’il a plu quelque peu, mais les quelques derniers jours d’accalmie ont permis au terrain d’absorber le surplus d’eau et l’adhérence est toujours bonne même si le rendement souffre un poil de la mollesse du terrain.

    Nous débutons nos tours et détours habituels et nous sommes rapidement rejoints par la tornade ibérique, alias Antonio, qui est parti depuis 5h30 du mat et a déjà fait 145 km et 3200 de D+. Il daigne cependant ralentir son rythme et nous accompagner pour le reste de la rando. Montées et descentes se succèdent alors jusqu’à ce que nous convenions de mettre un terme à notre sortie et de rejoindre Muret par les crêtes.

    Bravo à Claire qui a vaillamment pédalé jusqu’au bout et tout en gardant le sourire ce qui ne gâche rien! Gageons que cet essai l’aura convaincue et qu’elle renouvellera l’expérience bientôt.

    Au final, un rando sympa dans l’ambiance biclous avec pour ma part 46 km (dont 18 d’aller retour à Seysses) et 480m de D+.

    PS : Nous vous communiquerons des nouvelles d’Eric dès que la maison d’arrêt de Seysses sera en mesure de nous en donner.

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