VTT MURET

Articles de marc31600

  • Randuro de Montaud (Labruguière) 23 06 2019

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    L’enduro appartient à ceux qui se lèvent tôt. C’est forts de cet adage que trois biclous, Julien, Sylvain (tout juste remis d’un bris de clavicule) et my apple (un peu de pratique de langue étrangère ne fait pas de mal) se levèrent avant les aurores en ce beau dimanche matin du 23 juin de l’an de grâce 2019. Oui, avant les aurores, vu que sur mon insistance toujours empreinte de finesse et de tact mais pour autant très appuyée quand même, mes compagnons du jour (et des autres aussi) me retrouvèrent bien malgré eux chez moi à 5h20 pour un départ de Muret après chargement à, à peu près 5h32mn et 43 s. Il était donc très tôt et je dus endurer (avant l’heure) la litanie des reproches habituels sur les excès de ma préoccupation naturelle à partir suffisamment tôt pour ne pas avoir à se soucier du timing.

    Faut dire que la destination du jour, Labruguière, nous l’attendions depuis longtemps. Depuis le 14 avril exactement, où Julien et mi manzana étions partis tâter de la spéciale made in Black Mountain par les bien nommés Black Mountain Riders (BMR pour les intimes). Nous nous étions régalés et nous étions tombés (au sens figuré) sur Yannick, président fort sympathique des BMR justement, qui nous avait ouvert la trace sur une descente, et appris que BMR allait organiser une randuro le 23 juin. Cela faisait donc deux mois et 6 jeux de plaquettes à force de ronger notre frein que nous étions sur les dents (où ce qu’il en restait du coup), près à en découdre avec toutes ces merveilleuses spéciales et nous avions guetté avec avidité les inscriptions limitées à 80 puis 100 participants.

    Arrivés au parking à 7h10, nous récupérons nos plaques et rallions le point de départ après quelques coups de pédales sur piste au lieu dit « La cabane de Laurent ». On discute un peu, notamment avec Yannick, en sirotant un petit café et en attendant le départ à 8h00. Deux boucles prévues aujourd’hui, la première avec 30 km, 4 spéciales et 1100 de D+ et la deuxième, celle que nous avons choisie, avec 40 km, 6 spéciales et 1700 de D+. Nous sommes peut être une trentaine sur ce premier départ, et dès les premiers tours de roue, nous constatons que les autres participants ne sont pas venus pour enfiler des perles puisqu’ils nous distancent rapidement dans cette première montée. Cela ne nous inquiète pas pour autant, et nous y allons à notre rythme.

    Montée par la piste donc jusqu’au Therme Noir (où nous monterons 4 fois !) pour trouver le départ de la Spé 1 en passant par un raccourci qui évite un bon détour par la piste mais qui laissera mon séant et mes jambes relativement sceptiques puisqu’ils refuseront de rester l'un sur la selle et les autres sur les pédales … Mais en haut récompense puisqu’on enchaine Tourbe 2, Le Goulet et La locale : c’est toujours aussi bon même si ça tape un peu plus qu’en avril. Je ne sais pas si c’est dû à une génération spontanée de racines ou au passage répété des VTT : à méditer.

    La deuxième montée au Therme Noir commencera par un chemin relativement énergivore avant de retrouver la piste (ça se reproduira…). Tout pareil que dans la montée initiale sauf que Sylvain joue de malchance et va dégotter un clou au milieu de la montagne noire, clou qui se plantera dans son pneu arrière décidément maudit et déjà chambré (voir CR sortie Lagrasse). Nous perdons donc un bon quart d’heure pendant que Sylvain répare (notez, ça peut toujours servir pour la suite). Puis la Spéciale 2 (Montaud) où Julien et la mia mela sommes en mode régalade, mais à la fin de laquelle Sylvain se plaint que sa fourche tape trop avant de finalement se rendre compte qu’il a bloqué son amorto (des réminiscences de la route peut-être…).

    Troisième montée au Therme Noir, et cette fois-ci nous faisons les petits joueurs en préférant le détour par la piste au lieu de la liaison single en poussage. Mauvais calcul c’est long et ch… et peu digne d’intérêt. Mais bon, il y a la Spé 3 à suivre. Mais en fait non, car les organisateurs n’ont pas oublié d’être facétieux et nous envoient d’abord sur la Spé 4. Nous comprendrons plus tard que c’est une bonne chose puisque la Spé 3 s’enchainera beaucoup mieux avec le reste de la rando. Spé 4 donc : sorry mais je ne sais comment elle s’appelle, mais là encore que du bonheur. Sylvain, Julien et minha maça sommes au bord de l'extase.

    Quatrième montée au Therme Noir, qui débute à nouveau par un chemin gourmand en énergie puis emprunte une autre piste pour rallier le sommet, évitant ainsi la liaison poussage. Spé 3 donc, avec une spécialité locale dans le détournement des souches en tant que rampe d’envol : très ludique ! Sylvain, Julien et 我的苹果 avons définitivement sombré dans l'extase.

    Cinquième montée au Therme Noir, … non je déconne… Nouvelle remontée sur l’autre sommet du coin, et là c’est le drame puisque nous apprenons que nous arrivons un quart d’heure trop tard pour faire la Spé 5 (que nous ne connaissons même pas) et qu’il nous faut directement passer à la Spé 6 dite les Siouses. Quel n’est pas notre désarroi devant ce coup du sort. Nous comprenons bien le pourquoi de la porte horaire vis-à-vis de l’organisation mais nous regrettons seulement de ne pas en avoir été informés au départ. Sinon, nous aurions sans doute achevé Sylvain lors de sa crevaison afin de reprendre la piste au plus vite. Mais vous nous connaissez, notre premier réflexe ne sera bien sûr pas de chercher une proie facile sur qui rejeter la responsabilité du retard, et c’est dans un état d’esprit de franche camaraderie que Julien m’incitera à ne pas attendre Sylvain dans la Spé 6. Gageons que mon récit volontairement apaisant de cet événement pourtant grave saura préserver l’unité de notre belle association (là, normalement, on colle un smiley avec un grand sourire sarcastique, mais je ne se sais pas comment on fait pour l’avoir sur le  site…).

    Spé 6 = Siouses = bonheur, même si je me fais une belle frayeur dans les ornières… Seul défaut de cette dernière spéciale : ben justement, c’est la dernière. Alors qu’on aurait pu en faire une de plus avant, ce qui n’aurait rien changé au fait que ce soit la dernière mais quand même, si seulement… non, non, pas de polémique, personne n’y est pour rien (smiley/sourire/sarcastique).

    A l’arrivée, l’organisation est sans faille avec de la saucisse grillée, une tireuse à bière (qui servira surtout à Julien et mein apfel) et que des gens sympas avec le sourire. Que demander de plus donc ? Une Spé 5 peut-être ? (smiley).

    Au final, 34 km, 1430 de D+ et 6, 5 spéciales (Smiley).

    Pour finir sur une note sérieuse (même si je préfère débiter des inepties), un grand bravo à BMR pour cette superbe journée et leur organisation et surtout un grand merci pour leur gentillesse et nous avoir permis de participer à cet événement sur leur magnifique spot qui vaut franchement le détour (surtout la Spé 5 il parait).

    (Smiley)

  • La Piste à Pompe de Sylvain 21/06/2019

    Depuis le temps qu’il nous en parle et que Sylvain aiguise notre curiosité avec son œuvre, voila, ayé, la piste à pompe (ou « Pumptrack » dans la langue de Shakespeare) de Sylvain est opérationnelle et j’ai eu l’honneur et la joie incommensurables d’être le premier (à part le producteur/concepteur/réalisateur lui-même bien sûr) à poser le pneu sur ce nouvel ouvrage, tel Neil Armstrong posant le pied sur la lune le 21 juillet 1969, soit pile poil 50 ans plus tard (oui, bon, à un mois près… on va pas chipoter non plus !), comme quoi les grands évènements se répètent à date régulière.

    Revenons sur l’œuvre elle-même, car en effet il s’agit véritablement d’une œuvre majeure que nous a pondu là Sylvain. Tout d’abord un petit descriptif : il s’agit d’une boucle en bois (en chêne même), construite pour durer, d’une longueur et d’une largeur exactes dont je ne n’ai aucune idée précise (à peu près comme ça, vous voyez ?), constituée de deux lignes droites agrémentées de bosses dont les courbes amoureusement sculptées par le Maître transpirent la sensualité et le flow, et reliées par deux virages relevés opposés disposés de chaque coté, ce qui est plutôt astucieux, car s’ils avaient été du même côté, c’eût été moins pratique pour faire le tour. Comme je sens que mes explications sont confuses, je vous invite à consulter la photo ci-dessous qui devrait éclairer vos lanternes :

    Img 20190621 195403

    C’est beau hein ? Et je ne vous parle même pas de l’investissement, humain notamment, que cela a demandé, puisque Sylvain l’a entièrement réalisé seul avec un coupe ongle et une agrafeuse pour seuls outils. Il est fort ce Sylvain.

    « Et comment c’est de rouler dessus ? » allez-vous me demander ! Je vous reconnais bien là, bande de petits curieux : eh bien ça demande un petit temps d’adaptation mais après quelques tours, on parvient à ne plus pédaler dans les virages en gardant quand même assez de vitesse pour ne pas être irrésistiblement attiré par le bord inférieur de la piste. On s’essouffle aussi rapidement, certainement par manque de technique et de débauche d’énergie inutile. Si vous voulez en savoir plus, va falloir venir l’essayer vous-même ! D’autant que Sylvain a déjà des idées d’amélioration et qu’il veut même ouvrir un centre de formation de pilotage chez lui.

    Un grand bravo à Sylvain donc pour cette réalisation, et aussi pour ses grillades de saucisses, chipoulettes et chevreuil, c’était très bon!

  • Eaunes dimanche 2 juin 2019

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    Trois Biclous avaient prévu de se retrouver aujourd’hui pour une sortie amicale, matinale, dominicale et locale avec comme préoccupation principale, qui appuierait le plus sur les pédales : Laurent, Julien ou moi-même? Mais voila que vers 8h40, alors que je m’apprête à quitter mon domicile au guidon de mon VTT préféré (c’est-à-dire que c’est le seul qui m’appartient, et que donc, c’est celui que j’ai le plus facilement à ma disposition, d’où ma préférence...), Julien m’envoie un SMS dont le laconisme n’atténue en rien le désarroi qui m’assaille à sa lecture : « Forfait ».

    Pour être tout à fait honnête, Julien m’avait prévenu : après une sortie à l’Alaric hier avec son frère, ils avaient décidé prolonger la réunion fraternelle en testant un autre type de descente en soirée. D’où la fatigue bien compréhensible de Julien en ce dimanche matin après de telles émotions familiales.

    Malgré la violence rare de ma déception à l’idée de ne pas pouvoir mettre Julien minable en descente aujourd’hui, c’est avec ma magnanimité habituelle que je lui adresse un message de réconfort et de prompt rétablissement avant d’enfourcher, pour de bon cette fois-ci, mon fier destrier.

    A peine arrivé aux jets d’eau des allées Niel (dont je tiens à souligner l’agrément depuis qu’elles ont été refaites), je vois Laurent pointer le bout de son nez, puis, surprise, également notre ex biclou vétéran Hervé accompagné de son copain Bob. Voila qui s’annonce bien et qui est de nature à effacer ma déception du début de journée.

    Bob est en vacances chez Hervé. Il vient d’un pays situé très au nord de la Garonne dont je ne me rappelle même pas le nom, mais il est quand même très sympathique. Il est venu avec le NAKAMURA AE de sa femme, mais il nous annonce qu’il va rouler sans l’assistance. Faut dire que le Bob, il n’a pas un physique d’éponge, mais plutôt celui sec et altier d’un triathlète d’expérience.

    Nous voila donc partis par nos sentiers habituels : un minimum sur les bords de Garonne pour rallier  Estantens, puis la montée de la Tuilerie pour rejoindre la forêt d’Eaunes où nous profiterons de la capacité d’absorption exceptionnelle du sol pour rouler sur un terrain parfaitement sec : quelques tournicotis dont nous avons le secret pour finir par les 5 spéciales et le retour habituel par les crêtes.

    Bob, restera effectivement la majorité du temps en propulsion animale (ils sont forts ces retraités !) et Hervé ne saignera pas trop malgré nos efforts pour passer au milieu des ronces.

    Bref, un bon moment, 30 km et 550 de D+.

  • Trausse 05/05/2019

    Deux biclous (Julien et moi-même) ainsi qu’un extérieur aussi habitué qu’électriquement assisté (Fred) pour cette sortie.

    Les pluies de la veille, les températures frigorifiques au petit matin et le vent soutenu me poussent à convaincre mes camarades du jour d’abandonner leur idée de rando «Crabo de Nore» pour nous replier sur Trausse et nous partons sur la trace faite en novembre dernier avec Sylvain et Laurent.

    Malheur à moi car nous ne sommes pas encore arrivés sur place que Julien râle déjà dans le camion (de Fred puisque c’est lui qui nous véhicule depuis Toulouse) à l’idée de faire une rando «cross country»… Les premiers tours de roues n’arrangent rien puisque j’aurai droit à un flot incessant de bougonnerie narquoise avec pour principal sujet la «rando familiale» que je lui impose et pour principal vecteur une mauvaise foi qu’on ne rencontre guère que chez les belles-mères. C’est vrai que vu son débit de parole, Julien n’a pas l’air fatigué. Ce qui n’est pas mon cas puisque cette ambiance maussade me fatigue vite. Le début de la trace est donc quelque peu longuet.

    Après la première boucle, on choisit alors de couper pour monter directement sur les hauteurs via la carrière de marbre. La descente qui s’en suit permet de rattraper quelque peu le coup même si elle ne fait pas jeu égal avec celles que nous avons pratiquées lors de nos récentes sorties plus typées enduro.

    Qu’à cela ne tienne, et pour pimenter un peu la chose, je profite, d’un échange verbal avec Julien qui me suit, et à qui j’adresse de nouveau la parole, pour taper le pied gauche sur une racine, passer par-dessus mon guidon et m’affaler lourdement sur le côté et le bras droits deux mètres plus bas au pied du raidillon pourtant sans difficulté que je m’apprêtais à descendre les doigts dans le nez et les mains dans les poches deux secondes plus tôt. Bilan, souffle coupé sur le coup, l’ongle du gros orteil gauche fendu (c’est toujours agréable) et le côté droit de mon corps qui me rappelle encore au moment où j’écris ce compte rendu que, si il était moins lourd, ça ferait moins mal.

    Nous finirons en suivant plus ou moins la trace de Trausse 2018 (enfin, je crois). Au final 47 km et 1230 m de D+.

    Et pas de photo car, pour bien commencer la semaine, j’ai perdu mon portable lundi…

  • Endureaunes 20 04 2019

    Eaunes 20 04 2019

    Si vous voulez savoir ce qui se cache derrière ce titre incongru, vous allez devoir supporter une fois de plus la prose ampoulée du rapporteur du jour, c’est-à dire bibi.

    Eh bien, sachez tout d’abord que ce titre aurait fort bien pu être complété par le sous titre suivant : « On a débloqué Julien ». Vous pouvez donc vous féliciter d’avoir échappé au pire puisque le sous-titre en question, loin de lever le voile sur la signification du titre initial, n’aurait apporté que confusion par les interprétations plus ou moins heureuses qu’il aurait pu susciter.  

    Revenons plutôt aux origines de la sortie du jour : la météo étant incertaine dimanche, y compris vers notre refuge méditerranéen habituel, je proposais à Julien d’avancer notre sortie généralement dominicaine au samedi, météorologiquement beaucoup plus clément, ce qui présentait également l’avantage non négligeable de libérer notre planning du dimanche pascal afin de nous consacrer pleinement à la chasse aux œufs.

    Je proposais également de localiser notre sortie dans la forêt d’Eaunes, et ce malgré le désamour récent dont nous avions fait preuve à son égard, au profit, il faut l’avouer, de merveilleuses contrées voisines plus propices à l’enduro.

    Afin de remporter l’adhésion dudit Julien, fort attaché à la pratique enduristique précédemment citée, je lui promettais une sortie pédagogique à thème avec pour ambition de nous faire travailler les sauts et, si possible, de nous faire progresser dans ce domaine où nous ne brillons pas vraiment tout à fait. Pour préciser le contexte, il faut noter que suite à quelques réceptions de saut hasardeuses qui avaient contraint Julien à  éprouver le doux contact du terrain Eaunois, celui-ci nourrissait à l’égard de ce dernier une rancune certaine doublée d’une appréhension  limite pathologique à l’approche d’une bosse.

    Je dois également avouer que j’avais moi aussi la secrète ambition de passer outre ma peur et de m’attaquer à certaines bosses doubles, mais aussi de sauter « la marche » et « le road gap » (qui se trouve être en fait un track gap). Et c’est donc fidèle à ma témérité légendaire que je me présentais Allées Niel avec une tenue digne du championnat du monde de DH : casque intégral, genouillères et dorsale. Comme quoi, le manque de confiance en soi peut pousser à des comportements étranges…

    Deux autres biclous, Laurent et Christian s’engageaient également à nos cotés, mais avec un équipement beaucoup plus sobre et conforme à nos standards habituels.

    Passons sur le bonheur indicible de pédaler en montée avec un sac à dos agrémenté de 23 kilos d’équipement de protection ou de trimballer le dit équipement sur le dos et  la tête, et la surchauffe ainsi occasionnée chez le Vttiste (si je tenais l’empaffé qui a dit «en avril ne te découvre pas d’un fil ») et concentrons-nous sur le sujet du jour : les sauts.

    Nous attaquons tout d’abord par du facile pour nous mettre en confiance en profitant honteusement des récents aménagements réalisées côté ouest de la forêt  par notre bienfaiteur anonyme, et dès les premières bosses, nous sentons Julien reprendre confiance, comme en témoigne le sourire qui s’affiche alors sur son visage. Convaincu qu’il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud (c’est mon côté forgeron), je mène alors notre petite troupe vers nos spéciales habituelles sur le versant Est de la forêt. Nous attaquons par la DH du Régas (ou « entre les arbres »)  et nous attardons longuement sur les trois dernières bosses que nous referons plusieurs fois. Pendant que Julien s’épanouit (comme son sourire d’ailleurs), Laurent nous fait limite du refus d’obstacle sur la dernière bosse. Nous pensons un moment à l’achever sur place tel un pur-sang blessé (le poney club n’est pas loin) mais il finit par sauter et nous décidons donc de lui laisser la vie sauve.

    Nous passons ensuite à la DH Skwal avec ses petites doubles et ses marchounettes. Là encore, on sent le Julien reprendre confiance, ce qui se traduit par l’expression appuyée de son enthousiasme qui a le don de propager la bonne humeur dans notre petit groupe. J’en profite pour tenter quelques doubles qui me résistent encore avec plus ou moins de succès, mais la solution commence à montrer le bout de son nez : il faut avoir assez de vitesse, oublier l’appréhension inutile, et ça passe crème (comme disaient  les jeunes il y a dix ans).

    Dh de la Grange : mon premier challenge avec le track gap. Nous partons du haut et sur la première double j’entends Julien, qui me suit, s’étonner de la sauter. Le même Julien ne se fait pas prier pour passer allégrement le saut sur la souche avant le gap. D’ailleurs, c’est bien simple, maintenant, il veut  tout sauter ! Comme quoi c’est dans la tête : on sous-estime souvent le côté psychologique dans le développement moteur du VTTiste. Pour moi, c’est l’heure du gap et de l’appréhension… Je me lance une première fois : trop court. J’atterris sur le peu qui reste (heureusement) de l’atterro : pas assez vite mon fils. Deuxième essai, je prends plus de vitesse : c’est mieux  mais ce n’est toujours pas assez. Je m’arrête là mais il faut que je travaille cette p… d’appréhension qui finit par être plus dangereuse qu’utile.

     

    Direction « La Marche » (DH Gap sur strava) : cette marche que nous roulons d’habitude mais qu’il semble tout de même plus opportun de jumper… Ben finalement c’est effectivement  bien plus agréable et plus facile avec un petit saut. Encore une fois, p…. d’appréhension !

    Il est temps de prendre le chemin du retour, surtout que Julien, décidément euphorique, nous promet une bière chez lui. Retour donc par la DH Skwal, la remontée « champ ruisseau », Jouliou et les crêtes jusqu’à Muret et l’accueillante  et rafraichissante terrasse de Julien.

    Merci à Christian et Laurent pour avoir supporté nos interminables et répétitives haltes pour que Julien et (surtout) moi puissions nous équiper et déséquiper de nos protections. Bravo à Julien pour avoir su surmonter son appréhension et merci aussi à lui pour son enthousiasme toujours aussi communicatif.  

    Merci aussi au shapeur anonyme sans qui nous n’aurions pas ces opportunités.

    Au final 33 km pour 630  de D+ en un temps que la décence m’interdit de préciser ici.

    PS : je concours pour le plus long et le plus indigeste Compte Rendu d'une sortie à Eaunes. Je pense que j'ai mes chances...

  • Eaunes 31/03/2019

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    Dernière journée de grand soleil avant la pluie de la semaine prochaine.
    A l'appel au jets d'eau ce matin: Daniel, Laurent, Marc, OlivierT et votre narrateur retardataire PJ.
     
    Départ tranquille sur les bords de Garonne direction le bois d'Eaunes en direct sans passer par l'Aouach.
    Une fois arrivés dans le bois, on reste dans un premier temps sur la partie droite où on va chercher la descente Drop et combes pour remonter vers le haras.
    Olivier nous attendra le temps de faire la boucle, c'est la reprise, il s'économisera aujourd'hui pour en faire plus la prochaine fois.
    On redescend par le petit single latéral à la montée où nous retrouvons un ancien biclou espagnol (vous aurez reconnu Antonio bien sûr) et Oliver.
    On s'arrête qques instants discuter sur ses prochains objectifs et on repart direction les 4 spéciales côté gauche du bois.
    Olivier et Daniel nous laisserons après la première spéciale et nous remontons donc à 3 le long des barrières pour rependre la DH Skwal
    Laurent nous fait jardiner dans un single abandonné, on va sur la 3eme spéciale qui serpente entre les arbres où je m'illustre par un joli tout droit arrivé trop vite sur la bosse.
    Petit détour pour rallonger un peu par la grange (oui le poulet n'est pas encore bien cuit...) direction la plus belle descente du bois avec son road gap que personne encore n'a tenté. Marc a des intentions, il ouvre en grand l'amorto! Ça zig, ça zag, ça saute mais ça passe encore à côté du road gap! Allez c'est pour la prochaine fois!
     
    Retour par le chemin de Jouliou et sa petite variante à gauche avant le pentu et dernière descente dans le goulet suivi de son petit dévers toujours aussi piégeux. Personne au tas cette fois ci, une revanche pour moi!
     
    Un boucle sympa de 32km et un peu plus de 600m de D+, c'est pas La Clape mais c'est toujours bon à prendre!
    Rdv prochainement sur les sorties du soir quand le temps nous le permettra. A priori pas cette semaine....
     
    A+ sur les sentiers!!
     
    Pierre-Jean