VTT MURET

Articles de marc31600

  • Eaunes 17/03/2019

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    Ce We, je n’étais disponible pour rouler que le dimanche matin et mon rayon d’action s’en trouvait donc singulièrement réduit et étrangement centré sur la forêt d’Eaunes.

    Mes camarades ayant opté, les uns pour le Raid des Chapelles, un autre pour Conilhac, un autre encore pour le repos forcé et le reste pour autre chose, je me retrouvais donc seul pour aller remettre les roues à Eaunes après une longue absence sur notre spot local.

    Juste un petit mot pour vous signaler l’apparition de nouvelles barrières (en bois) sur nos parcours habituels, à Estantens, au niveau de la station d’épuration mais aussi et surtout au début et à la fin du passage dans les bois de la montée du champ vers la Tuilerie. Attention donc en descente !

    Sinon, le terrain ni trop sec ni trop humide présentait un grip parfait et même s’il souffre un peu de la comparaison avec celui de nos récentes sorties enduro, j’ai quand même pris pas mal de plaisir à retrouver nos petites spéciales : les bosses sont toujours là et offrent un bon spot d’entrainement pour les sauts. Bientôt l’heure d’été et la reprise de nos sorties en semaine d’ailleurs !

    Rajoutons que j’ai croisé beaucoup de VTTistes ce qui fait plaisir à voir !

    Lien Relive ici.

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  • Ariegenduro 28 02 2019

    Ariegenduro 28 02 2019 3

    Voilà déjà un petit moment (en fait depuis que Laurent l’avait testé en aout 2018) que l’idée d’aller tâter les pistes d’Ariegenduro titillait certains d’entre nous, notamment Julien, qui, malgré son vélo pourtant complètement typé All Mountain, s’entête à vouloir faire de l’enduro. C’est donc Julien qui, à la faveur de nos congés respectifs et concomitants ainsi que du beau temps et des températures printanières de cette fin février, propose la sortie en question.

    Prise de contact via la page Facebook d’Ariegenduro : en effet, le spot n’est pas ouvert à tous en libre service eu égard à des questions de sécurité et à l’investissement humain nécessaire à l’aménagement et l’entretien des pistes. L’accès au site ne se fait qu’avec l’accord de l’association, accompagné par un membre de l’association et moyennant l’acquittement d’une assurance de 5€ par personne.

    Malgré notre demande tardive, Keavin, le président, nous trouve quelqu’un pour nous accompagner, un jeune vététiste avec qui nous avons rdv à 9h30 à Ginabat (entre Foix et Tarascon) en ce jeudi matin.

    C’est effectivement un jeune enduriste de 16 ans, Enzo, que nous voyons arriver sur un VTT semi rigide et en T-shirt alors que Julien et moi sommes en train de nous demander si nous prenons nos vestes ou pas afin de contrer les effets rafraichissants du petit vent matinal. Comme je m’étonne de la tenue légère d’Enzo, celui-ci me dit que nous serons sur les versants sud et que nous allons avoir chaud. Julien prend quand même sa veste mais je laisse courageusement la mienne dans la voiture et ne pars qu’avec mes trois couches habituelles, ce qui ne manquera pas d’étonner ceux qui connaissent ma frilosité maladive…

    C’est donc parti pour la première montée qui, comme nous l’explique Enzo, doit nous amener au départ de « la Sapin », notre première spéciale de la journée. Comme cela était prévisible, nous nous arrêtons au bout de dix minutes pour enlever quelques couches de vêtements. La montée se fait par la route via Montoulieu, puis par la piste sur la fin. Nous rencontrons alors Georges, un autre membre d’Ariegenduro qui fera une partie de la sortie avec nous. Comme il y a de la neige sur les hauteurs, nous n’allons pas jusqu’en haut de « la Sapin » et nous stoppons notre ascension aux trois quarts après 600 de D+ depuis notre départ.

    Bon, nous y voila, nous nous équipons des protections et des casques intégraux et c’est parti : Enzo ouvre la route au milieu des sapins (ce qui ne manque pas de susciter chez moi des interrogations  sur le nom de la spéciale : serait-ce lié, est-ce une simple coïncidence ?), et y va selon lui « tranquillement ». C’est-à-dire qu’on n’arrive pas à le suivre… ou enfin si mais à une distance augmentant régulièrement tout au long de la descente… C’est fou comme c’est difficile à suivre un semi rigide… A moins que ne soit le pilote… Le terrain est absolument sec, avec des racines un peu partout (ce doit être à cause des sapins à mon avis) et Julien et moi apprécions bien cette première descente malgré l’appréhension et les hésitations inhérentes à la découverte du terrain et la présence sporadique de quelques tapis d’aiguilles de sapins (dont il faudra que je réfléchisse à l’origine) qui rend l’accroche parfois précaire. Pour une prise de contact, c’était très bien mais du coup nous nous disons que nous gagnerions encore un peu plus de plaisir en connaissant mieux le terrain. Qu’à cela ne tienne, Enzo nous propose de remonter et de la refaire. Cette fois-ci nous partons d’un peu plus haut en poussant les vélos sur le haut de la trace. La deuxième descente confirme notre première impression : c’est top. Ce qui fera dire à Julien : « On n’est pas bien là ? ». Question rhétorique qui reviendra d’ailleurs très régulièrement durant la journée.

    Bon, « la Sapin », c’est fait et maintenant nous allons voir « la Jump Line », qui comme nous l’explique Enzo, présente une succession de sauts divers et variés (là encore, coïncidence troublante avec la traduction du nom anglais de la piste). Ayant deviné que notre appréhension (euphémisme souvent employé par le vététiste pour dire « peur ») n’a d’égal que notre manque de compétence dans le domaine aérien, Enzo nous propose de remonter la spéciale à pattes pour que nous puissions repérer les sauts avant des les attaquer (ou pas) en descente. Bon les derniers sauts sont faisables, même pour nous, mais nous arrivons rapidement sur des doubles : vous savez, une bosse pour le décollage, une autre bosse pour l’atterrissage située à une distance variable de la première et un trou entre les deux (d’une profondeur variable également). Même s’il n’y a rien de monstrueux, si tu n’arrives pas avec assez de vitesse, c’est mal. D’autant que la trace qui tournicote entre les arbres est bien pentue et également jonchée d’aiguilles de sapins (de la même origine que précédemment peut être ?) ce qui n’aide pas aborder l’obstacle de façon tout à fait sereine. Enzo tente bien de nous rassurer gentillement en nous faisant une démonstration en déboulant à balle pour passer une double comme une fleur, puis en nous proposant de le suivre et de faire comme lui, mais nous nous faisons peu d’illusion sur l’ampleur de la différence de talent qui nous nous sépare et nous avons du mal à nous convaincre que nous allons savoir débrancher le cerveau.

    La descente nous le confirme, Enzo part devant et nous suivons de loin en privilégiant les échappatoires heureusement présents sur tous les sauts. Je ne prendrai que les derniers sauts en me disant qu’il faudrait quand même que nous travaillions un peu spécifiquement le sujet afin de combler nos lacunes… C’est pas très grave pour autant puisque nous nous sommes fait plaisir quand même.

    Et maintenant « la toboggan » ! Bon faut remonter un peu d’abord, par la route au début puis par la piste où nous rencontrons la neige sur les parties ombragées avant d’arriver au départ. Enfin, comme pour « la sapin » nous ne partirons qu’aux trois quarts de la spéciale à cause de la neige. Comme son nom semble le suggérer, « la toboggan » fait plus dans le flow et tournicote entre les arbres dans la pente terreuse et racineuse. Un régal : pour ma part, ce sera la descente que j’apprécierai le plus.

    Arrivés en bas de « la toboggan », nous rejoignons le village de Seignaux, pour attaquer la spéciale suivante appelée « la Seignaux » (là aussi il faudra que je me penche sur les origines du nom), plus rapide et caillouteuse que les précédentes. Encore du plaisir qui nous emmène tout en bas.

    Dernière remontée par la route puis par un single à flanc de pente et un final assez raide qui fait mal à mes jambes pour revenir à Montoulieu pour notre dernière spéciale « La Montoulieu » (encore un mystère étymologique à éclaircir). Là aussi que du bonheur, ce qui ne n’empêchera pas, moi de manquer de me mettre au tas et Julien de s’y mettre vraiment (chute sans gravité heureusement).

     Nous arrivons hélas au terme de cette journée et de notre sortie mais avec un sentiment de profonde plénitude et en nous demandant ce que nous pourrions rêver de mieux quand Enzo nous propose de l’attendre à la voiture pendant qu’il passe chez lui pour chercher deux bières qu’il avait mises au frais avant de partir… y’a pas à dire, il sont forts ces Ariègeois et ils savent recevoir !

    Au final, 35 km, 1500 de D+ et surtout 6 spéciales savoureuses dans un décor fantastique (Relive ici).

    Un grand merci à Ariegenduro pour nous avoir permis de profiter de leur spot et surtout merci à Enzo qui a été un guide compétent, patient, pédagogue et d’une gentillesse sans faille.

    Avis aux amateurs, Ariegenduro organise le premier Enduro de Montoulieu le dimanche 19 mai 2019. Dépêchez-vous de vous inscrire le nombre de participants est limité à 100 !

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  • Alaric, revanche!

    Alaric 20 01 2019 02

    En ces temps difficiles où l’hiver sournois nous accable de ses températures inhumaines et de ses précipitations incessantes, le VTTiste, seul mais néanmoins stoïque face aux éléments déchainés, vacille, plie, mais ne rompt point. (rien à voir avec les gilets jaunes…).

    Face à l’adversité hivernale, donc, 4 biclous : OlivierD, Sylvain, Julien et moi-même, bien décidés à ne pas se laisser faire et à trouver coûte que coûte un endroit où rouler au sec ce WE.

    Julien, tout d’abord, complètement intoxiqué à l’enduro depuis qu’il a passé ses vacances de Noël dans le Var (mais qui lui en voudra ?) lance plusieurs idées : Mercuès (46), Labruguière (81) ou encore Thuir (66).

    Après de nombreuses tergiversations autour des thèmes principaux de la météo, de la distance à parcourir pour rallier notre point de chute (c’est une façon de parler, bien sûr) et des  jeux de mots pourris, nous finissons par jeter notre dévolu sur l’Alaric, qui comme cela n’aura pas échappé à votre vigilance aiguisée, ne faisait absolument pas partie de la liste initiale des destinations possibles.

    Il faut dire que les prévisions météo, plus versatiles que jamais, n’auront pas facilité notre choix avec des évolutions fluctuantes au gré des heures… tant et si bien que c’est le doux son du SMS qui finit par me tirer de lit en ce dimanche matin maussade. Julien a vérifié les prévisions une dernière fois avant de partir et, enfer et damnation, c’est pourri partout ! Il menace même d’aller se recoucher… Je tente de l’apaiser par quelques phrases rassurantes du type «  Ne dis pas de bêtises ! » et finis par le convaincre de tenter tout de même l’aventure puisqu’il me répond « J’arrive mais on verra si tu fais le malin sous la pluie ».

    Et c’est vrai que nous ne faisons pas les malins, jusqu’à ce que nous arrivions sur place (à Moux), où le terrain sec sur lequel nous posons le pied en descendant de la voiture nous redonne un peu de confiance. Comme le dit souvent notre président bienaimé et guide suprême Sylvain, c’est un petit pas pour l’homme mais un grand pas pour le VTTiste. Malgré la grisaille menaçante, nous nous laissons donc aller à espérer une sortie au sec.

    Il faut dire (encore !) que notre dernière sortie à l’Alaric fin 2018 s’était déroulée sur un terrain humide et piégeux qui avait quelque peu frustré nos ambitions enduristiques… Nous avions une revanche à prendre !

    Certes l’introduction qui précède et qui ouvre ce compte rendu peut paraître un peu longue, mais comme souvent, le contexte est important et il n’est pas inutile de le rappeler. De plus, j’adore écrire pour ne rien dire. Et puis c’est la faute d’OlivierD, qui possède certainement un style beaucoup plus concis, mais qui refuse obstinément de rédiger le moindre compte rendu !

    Revenons-en à ce qui nous préoccupe à savoir notre randonnée du jour : départ de Moux donc (petit parking à gauche juste après être passés sous l’autoroute), d’abord la route puis la piste qui nous emmène jusqu’au signal. Victoire, le terrain est sec et pas de précipitations pour le moment. De là, nous prenons notre première descente sur le versant sud, l’Os du Jambon. La première partie dans la caillasse est assez jouissive, et la suite, plus terreuse n’est pas mal non plus. Une première pour moi qui va rapidement me séduire et me donner envie de lâcher les freins pour descendre à la couenne, si vous me passez cette expression certes triviale mais tout à fait de circonstance…. Notons que Sylvain, qui a passé les quinze derniers jours à retailler au scalpel les crampons de son pneu arrière pour lui donner plus de grip, convient assez rapidement que, bien qu’ayant fait une brillante carrière professionnelle dans l’automobile, il a bien fait de choisir la motorisation plutôt que les pneumatiques…

    Nous rejoignons à nouveau la piste qui monte au signal, la suivons un petit moment et, cette fois-ci, nous partons sur le versant Nord pour attaquer le Roc Gris. Petit portage pour profiter du point de vue sur les ruines du prieuré Saint-Pierre d'Alaric et sur la plaine. Trois gouttes de pluie, qui seront les seules de la journée et sans influence sur le terrain, nous accompagnent pour cette montée. Puis, là encore, une descente très sympa, sans réelle difficulté technique, avec des paysages somptueux et qui nous scotche le sourire aux lèvres.

    Cela nous ramène non loin de notre point de départ et nous attaquons une nouvelle ascension par la route et la piste. Olivier coupe par le GR et nous ne le rattraperons que plus haut sur la piste.

    Nous interrompons notre ascension non loin du sommet pour rejoindre le départ de la célèbre combe du gravier, que nous ne prendrons d’ailleurs pas dans son intégralité puisque, sous l’impulsion d’Olivier et Sylvain, nous la quittons à la fin de la première partie avec ses épingles terreuses et laissons le gravier pour prendre à gauche une descente alternative, un peu plus cassante dans la caillasse mais très sympa également et qui rejoint la combe en bas. Notons qu’en prime, quelques parcelles de ciel bleu agrémentent le tout !

    Nous prenons en suite à gauche en suivant les vignes au dessus de l’autoroute et de Comigne puis attaquons une nouvelle ascension, d’abord par un chemin large mais malicieusement pourvu de quelques raidards bien casse-pattes, puis par la piste en direction du signal. Piste que nous quitterons bien avant le sommet pour attaquer notre dernière descente, la combe Migère, toujours aussi agréable avec ses graviers et ses relances. Le retour se fera par la route jusqu’à Moux.

    Au final, une sortie au sec (revanche !), des biclous toujours au top de la gentillesse et de la bonne humeur et comme prévu, une belle revanche sur la météo !

    41 km et 1500 de D+

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    Sylvain tentant de profiter de l'émerveillement de Julien devant le point de vue du Roc Gris pour essayer de l'embrasser malgré son casque intégral.

     

  • Alaric mouillé 23/12/2018

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    Puisque Julien est trop occupé à "rider" dans le Var (ça se règlera plus tard...), je me colle, avec certes un petit peu de retard, à la rédaction du CR de notre sortie du 23/12 à l'Alaric.
    Sur une proposition originale de Julien, justement, ce sont 4 biclous (notre bien aimé, charismatique et éclairé guide Sylvain, Julien donc, OlivierM et ma pomme) renforcés par 2 extérieurs continentaux exfiltrés par Sylvain (encore lui) qui se sont décidés pour une destination aussi connue que magnifique, j'ai nommé l'Alaric.
    Malheureusement, dès l'approche par l'autoroute de ce temple du VTT, nous constatons avec un effroi à peine déguisé que le terrain semble particulièrement humide. Pourtant la météo ne prévoyait pas de précipitations la veille...
    Prenant notre courage et nos guidons à deux mains, nous nous élançons cependant de Fontcouverte avec le secret espoir que le terrain aura bientôt absorbé ce surcroît d'humidité matinale. Espoir, disons le tout de suite, bien vite anéanti puisque nous croisons un autochtone qui, bien que fort sympathique, nous confirme qu'il a fait une forte averse dans la nuit et que le terrain est bien gras. Nous rencontrons d'ailleurs rapidement de la boue mais pis encore, de la caillasse présentant plus de ressemblance avec les patinoires éphémères qui fleurissent dans nos villes en cette période festive de fin d'année qu'avec nos terrains de jeu secs et caillouteux favoris.
    En clair ça glisse grave. Si cela ne gêne pas mes compagnons dans la première montée vers la vigie, je ne peux pas en dire autant puisque que je suis à la ramasse, loin derrière le peloton (à moins que ce ne soit dû à autre chose qu'à l'humidité...)
    La première descente vers Montlaur confirme l'état du terrain : ce n'est pas le calendrier de l'avent mais plutôt les aventuriers de l'avant, tant ce dernier a tendance à se dérober sur la roche traîtresse et à faire tout et n'importe quoi sauf ce qu'on attend de lui, le bougre. Tout cela nous contraint à une prudence extrême à laquelle nous ne sommes pas habitués et qui nous gâche quelque peu le plaisir.

    Heureusement, la montée suivante nous amène en haut de la combe Migère que nous découvrons pour la plupart, qui nous redonne le sourire avec son terrain tout en gravier/caillasse insensible à l'humidité et dont la déclivité négative et salutaire me donne enfin l'occasion d'ouvrir le chemin. Un must de l'Alaric qui n'a rien à envier à sa parallèle, la combe du gravier.
    La fin de la rando se fait sur le contrefort nord de l'Alaric entre Moux et Fontcouverte.
    Au final 42 km et 1100 de D+ en espérant retrouver très vite un Alaric bien sec.

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  • Cap Noël 2018

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    Pour cette édition 2018 de la Cap Noël, pas moins de 9 participants étaient présents avec une  représentation exceptionnelle des Biclous puisque nous étions 4… Laurent, Julien, Olivier M et votre humble serviteur (soit pas loin de 20% de l’effectif global quand même). Il faut dire que le climat actuel est difficile, avec un trésorier blessé, un président dans l’autre hémisphère (au sens propre, je vous rassure), des prévisions météo incertaines et un climat social qui n’est pas au vert, puisqu’il est au jaune.

    Mais fort heureusement et grâce à notre communication débridée autour de cet évènement majeur, nous avons pu compter sur l’aimable participation de 5 VTTISTES extérieurs. Extérieurs oui, mais pas tant que ça, puisqu’ils venaient de Lagardelle, Auterive, Portet sur Garonne ou encore Muret : dans le désordre Guy, Alexandre, Seb, Pascal et FD (parce que c’est trop long d’écrire François-David alors il préfère qu’on dise juste FD. C’est pour ça).

    Brisons le suspens sans attendre, malgré un gros effort de Julien sur les lunettes, c’est Laurent qui remporte le prix de la plus belle décoration cette année, avec un très joli mélange de blanc et de bleu, et, cerise sur le gâteau, un VTT sonorisé (et une playlist de nos jeunes années qui nous accompagnera tout du long de notre sortie). Olivier, en manque d’inspiration, avait pris son vélo rouge pour être dans le thème (voir photo).

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    Voila donc notre joyeuse troupe partie à l’heure pile (soit vers 9h15) en direction de la capitale occitane et de son Capitole non moins occitan afin de gouter à la féérie sans cesse renouvelée du marché de Noël qu’on attendait quand même de puis l’année dernière (c’est vrai qu’ils pourraient en faire plus dans l’année !).

    Donc, disais-je avant de me perdre en considérations oiseuses qui ne servent à rien (ce qui veut dire exactement la même chose, mais c’était pour mieux illustrer mon propos), nous voilà partis sous le guidage expert (comme son Stumpjumper) de Julien.

    Comme lors de notre sortie préparatoire d’il y a 15 jours, descente au niveau du pont du Barry et remontée sur le quai Saint Marcet par le petit rampaillou puis replongée sur le single le long de la Garonne pour n’en ressortir qu’au niveau du chemin de Ranquinat, puis route de Labarthe et à gauche en haut de la côte pour rejoindre le sentier des crêtes. Photo habituelle sur la crête avec vue plongeante sur Muret puis descente avec l’épingle au début pour arriver finalement à la marchounette (voir vidéo sur le le CR du 24/11/2018). Bords de Garonne encore puis remontée à Saubens, route de Roquettes, puis bords de Garonne (encore !) jusqu’à Pinsaguel. Là, nous laisserons finalement la Garonne pour aller chercher Lacroix Falgarde et l’Ariège, rive gauche d’abord puis rive droite jusqu’au Parc du Confluent où, après une recherche infructueuse de trace, nous reprenons finalement la route vers Toulouse.

    Plutôt que de reprendre le parcours de l’année dernière (trop boueux à cette saison), nous attaquons, très progressivement, notre première véritable montée en prenant  à droite le chemin de Notre Dame des Coteaux. Je ne sais si c’est la référence religieuse dans le nom du chemin (comme quoi, il faut souffrir pour mériter le paradis tout ça, tout ça) mais nous avons effectivement souffert dans cette montée quelque peu raide et qui dure, qui dure… Vieille Toulouse, descente au ruisseau, remontée sur Pechbusque par le mur du Christ (je n’invente rien, ça s'appelle comme ça sur Strava. Voir plus haut pour les commentaires, mais ça commence à ressembler à une sortie à thème…  Ah ben oui, c’est la Cap Noël, j’suis con ). Route de Ramonville, puis Pouvourville par la montée de l’Antenne avec ou sans les marches suivant les envies.  De là nous descendons sur le chemin de Rivalsupervic puis le chemin des Etroits et arrivons ainsi et enfin à Toulouse sur les bords de Garonne.

    Malheureusement, les travaux de renforcement des digues nous obligent assez rapidement à quitter les berges au niveau du Conseil Régional et c’est par les rues que nous rejoindrons le Capitole.

    Comme promis, le club offre une bière de Noël aux participants, bière que nous accueillons tous avec un large sourire (sauf Laurent qui ne boit pas d’alcool mais qui se venge sur les gaufres). D’ailleurs nos invités ne s’arrêtent pas là et, si tôt la bière terminée, ils repartent chercher vin chaud, gaufre et autres aligots : il y en a qui savent se tenir !

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    Une fois repus, nous repartons vers Muret par la rive gauche mais, dès la fin de la prairie des filtres, les travaux sur les berges nous contraignent à nouveau à quitter le bord de Garonne pour remonter au niveau de la piste cyclable en surplomb.

    Nous traversons l’Oncopôle et regagnons les bords de Garonne par le chemin des sables au niveau de Portet. Tout se passe bien jusqu’au passage avec les blocs de béton, car juste après, nous sommes forcés de nous arrêter pour réparer deux crevaisons : Laurent et Julien (enfin, leur vélo, je m’entends). Ça prend déjà un certain temps mais voilà que Julien s’aperçoit aussi que son beau Stumpjumper (expert, je vous le rappelle) présente un jeu inquiétant… La direction ? On desserre, on vérifie on resserre, non c’est pas ça. La suspension arrière ! Ben oui, bien sûr ! Comme c’est juste à côté de la direction, on peut se tromper facilement…On vérifie les serrages… C’est les roulements ou les bagues téflon des biellettes, c’est sûr ! C’est quand même bizarre, il est tout neuf ton vélo !

    Bon finalement, Julien resserrera l’axe haut de son amortisseur, ce qui aura pour effet immédiat de régler le problème. Afin de ne pas jeter de l’huile sur le feu, je ne dirai rien quand aux méfaits du manque d’entretien des vélos…

    Nous repartons enfin et abandonnons Alex à Portet, ce qui ne semble pas générer chez lui un émoi particulier, vu que c’est là qu’il habite.  

    La suite du retour se fera sans encombres par le même chemin qu’à l’aller, sauf le petit rampaillou après le Palmier à Saubens, parce qu’il en fallait bien un dernier avant de rentrer.

    Au final, 61 km pour 725 m de D+ et un grand merci à nos invités qui nous ont régalé par leur gentillesse et leur bonne humeur communicative!

    Lien Relive : https://www.relive.cc/view/2008734676

     

  • Col de Liar et mont de Gez - 02/12/2018

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    Pour une fois nous ne sommes pas partis vers la grande bleue. Direction les Ht Pyrénées. La météo annoncée s'étant améliorée en fin de semaine je propose une sortie que je voulais refaire (de jolies portions de la Pyrépic 2018). Comme ces derniers temps les biclous se sont mis à apprécier les ballades en montagne ca tombe pile poil. La mise en place n’a pas été facile sans notre forum, mais au final une voiture de 4 personnes débarque à Argeles Gazost dimanche matin (Christophe, Julien, Marc et Olivier.D). Je les rejoins au centre-ville car j’étais déjà sur place depuis la veille.

    Surprise pour des MURETAINS le sol est trempé, il a plu une partie de la nuit. Christophe, confiant, nous dit que ça va sécher dans la matinée. Christophe, encore lui, a mis sa plus belle tenue : short enduro avec de super chaussettes bleues et de superbes manchettes rouges. Il  manquait juste un tee-shirt blanc. Mais comme on dit, ce n’est pas l’habit qui fait le VTTiste. Nous voilà donc tous partis sur un bon rythme pour une bonne montée de 900m D+ direction le col de Liar. Montée tranquille sur chemin et piste. Marc jamais dans le rouge tout en gestion.

    Arrivé au début de la descente de la MTR65. Le début de la descente est beaucoup trop glissant sur la zone retravaillée au printemps dernier par les personnes de la  MBF 65. Merci à eux pour leur super boulot. Dès que nous entrons sous les bois, ça glisse beaucoup moins. Marc nous montre sa facilité à survoler les obstacles. Je lui embraye le pas après réflexion sur un joli saut de plus d’1 mètre sans problème, à refaire dans l’enchaînement (voir la vidéo ici). La descente continue jusqu’à Bernicaze.

    Une petite remontée pour finir en haut du Mont GEZ, portage sur 100m D+. Là c’est le casse-croute  pour tous. Nous continuons par la fameuse descente « LA GEZ BOND » que je voulais faire découvrir à mes camarades des Biclous. Je les laisse rajouter sur les commentaires à venir leurs sensations (j’insiste, Olivier quelques mots). Marc nous a fait une démo encore sur un gros saut pour moi tout est relatif bien sûr. Respect  (+ de 1.5m d+ voir la vidéo ici). La prochaine fois peut être. La suite de la descente s’enchaine bien. On se tape une bonne rigolade sur un autre saut : l’homme aux chaussettes bleues se booste « lui » pour le passer sans encombre (voir la vidéo ici).  Bravo !

    Au village de GEZ je propose une autre variante possible et une autre descente. A l’unanimité et avec enthousiasme nous repartons pour le mont de GEZ. La descente avec beaucoup plus de caillasse assez intéressante nous ramènera jusqu’à ARGELES. Point final pour mes compagnons. De mon côté j’ai encore 250m de D+  à faire je reprends la piste et fini par la route.

    Au final  43.8kms et 1979m D+. Pour les copains d’après STRAVA 34kms et 1590m D+.

    Merci les gars pour ce bon moment passé tous ensemble. Sortie à refaire au printemps avec la possibilité de rajouter une autre belle descente du col d’Andorre. Je regarde ça de mon côté.

    Olivier

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