VTT MURET

Articles de marc31600

  • Alaric 08/12/2019

    Sur une proposition de moi, ce ne sont pas moins de cinq biclous qui s’élancent majestueusement vers l’Alaric en ce beau matin du 8 décembre. Laurent, Olivier D, Julien, Sylvain et mézigue. Comme on ne rentre pas tous avec nos vélos dans une seule voiture, Laurent véhicule OlivierD tandis que Sylvain se charge des deux jeunes (enfin un plus que l’autre mais quand même).

    Sortie placée sous le signe des essais, puisque les suspensions de Sylvain, Julien et moi sortent de révision, que Julien a profité de l’occasion pour faire un démontage/nettoyage/graissage complet de son vélo et modifier la géométrie de son cadre avec Sylvain et que j’étrenne ma nouvelle jante arrière DT SWISS E512. Nous sommes donc impatients d’essayer tout ça dans la caillasse audoise.

    Notons également que j’essaye une 3000ème nouvelle selle ainsi que Laurent qui s’est même assis sur un coussin en gel pour se faire mesurer les ischions et préconiser la selle ultime qui lui ira comme un gant, même si la main au derrière a mauvaise presse en ce moment.

    Tout ce petit monde se retrouve à Moux et après les préparatifs d’usage attaque la première montée. Après environ 12 mètre 50, je pressens que mon séant va très vite me faire part de son désaccord quant au choix de la nouvelle selle. Désaccord d’ailleurs rapidement partagé par celui (séant) de Laurent qui n’est manifestement pas convaincu non plus par les vertus de l’étude posturale…

    Qu’importe, nous montons quand même jusqu’au signal et attaquons la première descente : l’os du jambon. Rapidement, un avis unanime émerge : les suspensions qui sortent de révision, c’est top ! Nous suivons la trace habituelle sur le début mais dans la deuxième partie, et sous l’impulsion de Julien, nous essayons des traces qui semblent fraichement ouvertes ou du moins retravaillées. Résultat, un régal de slalom entre les arbres, le tout dans une terre humide mais légère qui n’est pas sans rappeler la tourbe de la montagne noire : merci Julien pour cette belle découverte.

    Cette première descente nous ramène pratiquement au point de départ et nous entamons une nouvelle montée vers le signal. Inutile de préciser que les séants précédemment cités (à savoir celui de Laurent et le mien), n’apprécient pas du tout ce nouvel épisode de pédalage assis prolongé et le font savoir à leur propriétaires respectifs par des l'émission d'influx nerveux que les cerveaux desdits propriétaires auront tôt fait d’interpréter comme de la douleur. Vive les études posturales !

    Malgré l’adversité, nous parvenons de nouveau au signal et après une brève hésitation, nous partons sur la descente que Julien a très humblement baptisée la Fischerman sur Strava. Julien, décidément convaincu par la nouvelle géométrie de son vélo, part devant et je le suis. Nous ne nous arrêtons que passé la descente bien raide dans le gravier. Malheureusement, un coup de fil d’Olivier nous apprend alors que Sylvain s’est fait piéger par une pierre après une marche au tout début de la descente, qu’il a fait un OTB et qu’il souffre assez du bras gauche pour ne plus envisager de remonter sur son vélo. Laurent décide de descendre pour aller chercher la voiture et revenir chercher Sylvain au signal. Julien et moi convenons de le rejoindre en bas tandis qu’Olivier reste en haut avec Sylvain. Heureusement, les occupants d’un 4x4 qui passe par là acceptent de redescendre Sylvain et son vélo ce qui fera gagner beaucoup de temps. Arrivés en bas, nous découvrons un Sylvain qui dérouille avec un bras gauche inutilisable et pour qui le moindre geste semble se faire au prix d’une  douleur intense.

    Nous partons donc direct aux urgences de l’Hôpital de Carcassonne mais le nombre de patients dans la salle d’attente et l’absence de prise en charge illustrent s’il en était besoin l’actualité du manque de personnel dans le milieu hospitalier. Nous n’insistons donc pas et remettons les voiles vers la clinique d’Occitanie à Muret où Sylvain sera finalement pris en charge assez rapidement et dirigé vers la radiologie pour un état des lieux.

    Les nouvelles que Sylvain nous donne heure plus tard sont heureusement rassurantes : un gros choc mais rien de cassé, peut-être grâce aux protections que Sylvain s’applique à porter partout où c’est possible et en l’occurrence sur les épaules. Il en prend quand même pour dix jours d’arrêt ce qui lui laissera le temps de peaufiner la théorie avant de la remettre en pratique dès que possible sur le terrain, ce que nous attendons bien sûr avec impatience.

    Au final, 935 m de D+ pour 27 km et plus de peur que de mal, enfin pour nous, parce que pour Sylvain c’est bien peur que ce soit l’inverse. En y réfléchissant, c'est pareil pour mon séant d'ailleurs, je vais peut-être aller passer une radio des ischions.

  • WE AINSA 10 et 11 novembre 2019

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    Ayant connu le club grâce aux comptes rendus disponibles sur le site, c’est à mon tour de perpétuer la tradition en faisant en petit topo de notre virée à Ainsa. C’est donc le mercredi avant le weekend que se constitue un groupe Whats'App pour organiser la sortie de la contre-équipe à Ainsa, pour ceux n’ayant que 2 jours de disponibles sur les 3. Dimanche matin 6h30, nous voilà donc Sylvain, Marc, Julien et moi-même prêts à embarquer pour 2h45 de route. Arrivés à Ainsa à 10 h, nous attaquons cette première journée par l’ascension vers la montanesa pour suivre la trace de la maxiavalanche. Durant la montée nous trouvons un premier raccourci grâce à Julien qui se solde par un portage sur un chemin de chèvre, puis une redescente vers une magnifique piste de bobsleigh qui en dit long sur le terrain de jeu. S’en suit une très longue ascension qui mettra à rude épreuve mon mental et mon physique, mais une fois le sommet et la glace atteints, nous ne regrettons pas nos efforts. La descente sera une régalade malgré les quelques coups de cul, avec des terrains très variés et un coucher de soleil pour nous accompagner jusqu’à la fin. La fin de journée nous rejoignons notre appartement (hôtel Dos Rios) pour nous poser avant de partir manger avec l’autre équipe. Le lendemain nous repartons sur un tour beaucoup plus « roulant », effectivement ce sera 4 boucles autour d’Ainsa qui nous emmènerons sur un des passages les plus connus le long d’une crête avec une barrière pour éviter de basculer dans le ravin (circuit 5). La dernière boucle avec encore une magnifique descente viendra à bout de mes maigres dernières ressources. Avec Marc nous laissons Sylvain et Julien faire une petite boucle supplémentaire de 400 m de dénivelé pour aller nous poser autour d’une bonne bière. Ce fut un très bon weekend, sur un terrain de jeu réputé à juste titre et le tout sous un temps parfait pour cette saison. Rendez-vous l’année prochaine !

    GuillaumeF

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  • Port de Venasque 27 10 2019

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    C’est sur une proposition de Sylvain que 4 biclous, Sylvain donc, OlivierD, Olivier M et moi-même, désireux de démontrer une fois de plus, si tant est que ce fût nécessaire, la grande ouverture d’esprit des biclous, sont partis (les 4 biclous, il faut suivre) en ce beau dimanche de fin octobre pour une randonnée pédestre en montagne : destination le Port de Venasque, en suivant une trace de JPR31 trouvée sur Plani-Cycles : bizarre pour une randonnée pédestre…

    Je vous passe les messages préparatoires de la veille pour en venir directement au début de la journée quand j’ai eu le plaisir non dissimulé de voir arriver mes compagnons du jour dans la belle voiture du chef (dont je tairai ici la marque pour ne pas faire de pub à Renault) chez moi à 6h45. Plaisir, oui mais surprise également car je constate la voiture est agrémentée d’un porte vélo lui-même agrémenté des trois vélos de mes comparses : bizarre pour une randonnée pédestre… Qu’à cela ne tienne, j’avais préparé mon vélo moi aussi à tout hasard et donc je l’enfourne dans le coffre et nous voila partis.

    Nous nous garons après Bagnères de Luchon sur la route de l’Hospice de France, à 900 m d’altitude, et après une courte préparation nous partons enfin pour notre rando. Nous quittons très vite la route de l’Hospice pour prendre une petite route sur la gauche qui se transforme rapidement en piste. C’est là que nous nous rendons subitement compte qu’emportés par l’habitude, nous sommes partis en vélo… Trop tard pour faire demi-tour… Que faire ? Heureusement le pourcentage de la pente nous aide rapidement à trouver la solution et nous allons bien vite retrouver l’objectif initial de randonnée pédestre. Au début, nous ne poussons que sur quelques raidillons mais passé la moitié de la montée nous ferons tout à pied ou presque. En poussant ou en portant nos vélos, bien entendu, puisqu’il n’est pas question que nous les abandonnions lâchement en montagne.

    Le temps et les paysages sont magnifiques et la température exceptionnellement clémente pour une fin octobre en altitude. Nous passons côté espagnol par le pas de l’Escalette et continuons à grimper (toujours essentiellement à pied) vers notre destination. Nous finissons par trouver un peu de neige mais celle-ci n’est présente que sur le versant nord et le versant sud en est totalement dépourvu. Nous arrivons ainsi au Port de la Picade, point culminant de notre rando à 2 470m, et là Sylvain se rend subitement compte qu’il n’a plus son casque intégral avec lui… Oui parce qu’en plus des vélos, nous avions également pris tout l’attirail qui va avec et notamment casques et protections. Comme nous étions à pied, les casques se sont vite retrouvés attachés sur nos sacs à dos, plus ou moins bien selon les biclous apparemment. Voila donc Sylvain qui repart en sens inverse pour chercher son couvre chef (bien nommé en l’occurrence). Il fera quand même 100m de D- avant de le retrouver (ouf) et donc 100 m de D+ pour nous rejoindre.

    Passé ce petit intermède cocasse, nous continuons par une petite descente dans la caillasse avant d’entamer la remontée vers le Port de Venasque. Nous progressons en contre bas de l’Aneto (enfin, il parait) et les paysages sont toujours aussi beaux. Nous arrivons enfin au Port de Venasque, petite entaille dans la paroi montagneuse à 2412 m qui nous permettra de rebasculer coté français.

    Oui mais voila, on se dit que quand même, vu qu’on s’est trimballé les vélos jusque là, et les casques (même si certains on tenté de s’en débarrasser), et les protections… ça serait quand même dommage de ne pas s'en servir un peu. De toute façon, vu le temps passé à crapahuter sur la montée, on l’a faite notre rando pédestre ! Bon d’accord, on descend en vélo ! On s’équipe, Sylvain met même son casque sur la tête et là … glups… c’est-à-dire que la première descente elle est un peu velue… chemin en lacets très serrés dans la grosse caillasse sur une pente proche de la verticale versant nord avec neige et glace sur la trace. On se demande même comment on va descendre à pied avec les vélos…  Donc nous descendons à pied …  avec casque et protections, on ne sait jamais. Mais bien vite le chemin devient plus praticable, nous remontons sur les vélos et la neige finit aussi par disparaître.

    Nous passons le lac (Boum) et le refuge de Venasque et attaquons une descente (en vélo) qui va nous scotcher le sourire sur le visage. 1000 m de D- et de bonheur dans un paysage somptueux et avec notamment une enfilade impressionnante d’épingles dont certaines assez techniques.  Notons au passage la virtuosité d’Olivier M dans le passage des épingles : il adore ça et ça se voit.

    Vers 1450 m, nous prenons à gauche sur le chemin de l’impératrice, chemin montant à flanc de montagne en sous bois très agréable et facile au début mais qui nous fera poser souvent le pied à terre sur la fin (rando pédestre oblige). Nous le suivrons jusqu’au cirque de la Gléré puis redescendrons par un single très sympa qui nous fera traverser plusieurs fois des cours d’eau avant d’arriver sur une piste qui nous ramènera sur la route de l’Hospice de France et la fin de notre rando.

    Au final, 35 km et 2200m de D+ (d’après mon GPS mais je pencherai plutôt pour un peu plus de 2000) et une superbe randonnée pédestre, dans la joie et la bonne humeur caractéristiques des biclous même si nous n’avons pas réussi à résister à la tentation de faire du vélo jusqu’au bout.

     

    Sylvain avec son casque.

    Sylvain avec son casque

     

    PS : notons cependant la fin tragique de la chaussure droite d’Olivier D qui n’a pas supporté la randonnée pédestre.

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  • Muret Mauzac Noé Eaunes Muret 06/10/2019

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    Suspens jusqu’au dernier moment pour savoir ce que nous allions faire en ce premier dimanche d’octobre. Les propositions ne manquaient pourtant pas, avec entre autres la rando des Camazes la Ronde des Trois Quilles qui faisait de l’œil à OlivierD et l’enduro Quercy Down à Bruniquel que Julien avait repéré de longue date.

    • Rando des Camazes : oui, super, mais nous y étions le WE dernier (vous nous connaissez, nous ne faisons jamais rien comme les autres…)
    • Ronde des Trois Quilles : très bien également mais c’est loin. OlivierD y sera peut-être allé, nous le saurons plus tard
    • Enduro Quercy Down : parfait pour Julien et moi, mais départ de Muret à 6h00 dernier délai. Vu nos activités nocturnes respectives (et indépendantes, je tiens à le préciser) et les prévisions météo incertaines nous étions dubitatifs…

    Tellement dubitatifs que Julien et moi, après avoir également envisagé une sortie enduro au départ d’Ancizan, décidons finalement de rouler en local (si, si, ce n’est pas un canular), avec pour objectif de préparer Julien pour le Roc d’Azur : au programme, du « A travers la campagne » , plus couramment appelé « Cross Country » par ses pratiquants voire « XC » pour les plus intimes (si, si, je confirme, du XC, avec Julien…  comme quoi, même les trucs les plus improbables peuvent arriver). Je propose donc d’étendre notre circuit habituel au-delà de l’Aouach pour aller chercher Mauzac et Noé et voir ce qui se passe là-bas. Objectif secondaire mais corollaire au précédent : faire au moins 1000 m de D+.

    Sylvain, notre bien aimé guide suprême, manque de motivation (de son propre aveu) et préfère aller faire de la route autour de chez lui (!!!!????). Faudra voir combien il a fait de kilomètres parce que c’est vrai qu’il a pas mal de terrain mais quand même, il doit falloir faire un sacré paquet de tours pour obtenir un kilométrage honorable. Enfin, moi, je dis ça, j’y connais rien en route.

    Mais revenons donc à la sortie à laquelle j’ai participé, puisque c’est quand même celle dont j’aurais le plus de facilité à établir le compte rendu sans avoir à tout inventer.

    Rendez-vous chez Julien à 8 heures et nous partons comme à l’accoutumée sur les bords de Garonne, mais cette fois-ci, nous ne remontons pas à l’Aouach et continuons à suivre la Garonne jusqu’à ce que nous retrouvions les sentiers estampillés « Sentes et Layons » (merci à eux) qui nous permettent de remonter sur la falaise, au début sur vélo et à la fin en le poussant. Le sentier qui redescend vers Mauzac a été retravaillé, ses marches aplanies et il ne présente plus aucune difficulté. Nous traversons Mauzac et, au niveau du stade, prenons le chemin à gauche qui grimpe raide et longtemps jusqu’à Montaut. Redescente sur le bord de Garonne au niveau de Noé puis grimpette velue à nouveau pour attaquer ensuite le retour vers Eaunes en faisant une boucle par Beaumont.

    Jusque là nous avions eu une bonne proportion de singles mais le retour vers Eaunes se fait principalement par du chemin agricole ou de la route. Connaissant l’amour immodéré de Julien, pour le XC et ce qu’il appelle « les balades familiales », ainsi que sa propension à verbaliser abondamment sa frustration, j’avais pris mes précautions en m’équipant de boules Quies. Mais non, rien, Julien ne fait pas de réflexions désagréables, et va même jusqu’à trouver « mignons » certains singles. Je ne le reconnais pas… Afin d’atténuer un peu ma surprise et mon incrédulité devant ce comportement étrange, il finit tout de même par lâcher quelques commentaires dont la causticité me rassurera sur son état mental (si tant est que l’on puisse être rassuré à ce sujet…).

    Nous passons par la descente de Saint Amans, ce qui permet à Julien de battre son record personnel sur le segment Strava associé, remontons par la Tuilerie vers la forêt d’Eaunes et finissons par les spéciales DH3, Skwal, LazBenshapée, La Grange (gap!!!!!) et la DH entre les arbres avant de rentrer par les coteaux.

    Au final 55 km pour 1135 de D+ (objectif atteint donc), pas de pluie, de la bonne humeur et une bonne bière offerte par Julien à l’arrivée, comme quoi il ne m’en veut pas trop de l’avoir trainé sur une sortie XC.

    Lien Strava ici.

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  • Eaunes mercredi 11/09/2019

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    Petit CR rapide de notre sortie de ce jour à Eaunes avec des biclous tout neufs, et d’autres un peu moins :

    • Guillaume P qui vient de s’inscrire mais qui roule avec nous déjà depuis un moment
    • Jérôme qui vient également de nous rejoindre
    • Jean-Marc qui semble ne pas vouloir tarder à le faire
    • Olivier M, qui n’est pas neuf du tout mais qui nous a gratifié d’un magnifique CR de notre sortie au bike park de Vallnord le WE dernier (voir ci-dessous) alors on lui pardonne
    • Olivier D, qui n’écrit pas lui. Par contre, qu’est-ce qu’il parle !
    • Et votre serviteur

    Bords de Garonne jusqu’à Estantens puis L’Aouach, montée par le chemin de Bordé Haute, puis descente de Saint-Amans, remontée par la Tuilerie et petit tour dans la forêt en finissant par la DH La Grange et retour par les bords de Garonne pour profiter au maximum de notre travail de débroussaillage de samedi dernier.

    La pluie de la veille a fait disparaître la poussière et le grip est très bon. Tout le monde suit dans la joie et la bonne humeur et ça fait plaisir d’avoir autant de monde pour une sortie du mercredi. Nous revenons à Muret avec une luminosité plus que limite : va falloir sortir les torches …

    Au final pour moi 33 km et 520 de D+ et encore un bon moment de passé.

    Lien Strava ici.

  • Session fin de saison Ariegenduro Samedi 24 août 2019

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    Ça faisait un petit moment que Julien et moi attendions de revenir sur les terres (et les racines) d’Ariegenduro, depuis l’enduro auquel nous avions participé en juin en fait, et que nous guettions donc l’édition 2019 des journées portes ouvertes. Et bien voila, c’était ce WE !

    L’édition 2019 des portes ouvertes donc, qui s’appellait d’ailleurs Session Fin de Saison Ariegenduro (ce qui est un nom beaucoup plus adapté, parce que j’ai bien cherché j’ai pas vu une porte, même pas horaire, c’est pour dire.) qui se déroule sur les deux jours du WE et à laquelle Julien et moi nous étions empressés de nous inscrire (pour le samedi). Inscription par mail, paiement par Paypal super pratique (15€ la journée, repas compris).

    Nous partons de muret à 7h00 et après un passage par le Prat d’Albis et une longue piste, nous arrivons au point de rdv situé à 1200 m au milieu de la forêt. Accueil toujours aussi sympathique par Keavin et son équipe, café, et nous attendons tranquillement que tous les participants arrivent avant de nous élancer vers 9h30 sous la direction de Stéphane. Au programme des spéciales aujourd’hui la Sapin et la Toboggan en version full.

    Nous sommes donc une quinzaine de riders à commencer par un petit réveil musculaire (comme il dit, Stéphane) : un bon raidillon avec tout à gauche et puis la suite, infranchissable sur le vélo donc à pied, tout à gauche aussi mais du vélo. Dur, dur pour commencer mais ça a le mérite de nous faire franchir rapidement les 150 m qui nous séparent du sommet et du départ des spéciales.

    Pour mon grand plaisir, on attaque par la Toboggan : un petit plongeon de 450 m toujours aussi jouissif (voir CR de l’Enduro de Montoulieu en juin).

    Ben après, faut remonter les 450 m. C’est la que je commence à regretter mon manque d’entrainement et mes excès de l’été car bizarrement j’arrive en haut le dernier.

    C’est pas grave, y’a la Full Sapin à venir. Comme je peine encore à trouver les mots pour décrire le bonheur à descendre ces spéciales, le mieux c’est que vous alliez y voir par vous-même pour bien vous rendre compte. Et vlan, 450 de D- avec le sourire en plus. Bon, dans les relances, j’avoue que j’avais le sourire un peu crispé mais bon, ça devait être à cause me ma concentration extrême.

    Ben après, faut remonter… Et là, non seulement je regrette mon manque d’entrainement et mes excès de l’été, mais je me rends compte que les dégâts sont largement plus considérables que ce à quoi je m’attendais. Puisque j’ai toute les peines du monde à gravir les 400 m de D+ qui nous ramènent vers notre point de départ et l’heure du repas de midi, sur une piste pourtant sans aucune difficulté… Devant mon état lamentable (je ne citerai pas les mots de Julien parce que je tiens à rester poli), le découragement me gagne et je décide d’arrêter là les frais avec à peine 1000 m de D+ au compteur.

    L’excellent sandwich diététique ariégeois (brie+saucisse) et la bière rafraichie dans la rivière n’y pourront rien :  je consens seulement à remonter une fois le raidillon initial pour pouvoir refaire le premier tiers de la Toboggan, mais malgré l’insistance de Julien, j’arrête là après seulement 1150 m de D+, mais surtout avec 1150 merveilleux  mètres de D-.

    Constats de la journée :

    • Ils sont toujours aussi forts/sympathiques/accueillant (rayer la mention inutile, c’est-à-dire aucune)  ces ariègeois
    • Il est toujours aussi beau/agréable/fantastique à rider (rayer la mention inutile, c’est-à-dire aucune) le spot d’Ariegenduro.
    • Julien n’a aucune force de persuasion
    • Je vous laisse il faut que j’aille m’entrainer.

    Merci à Ariegenduro pour :

    • Leur merveilleux spot, le temps et l’énergie qu’ils y passent
    • L’accueil ariégeois
    • Les sandwichs diététiques
    • La bière rafraichie naturellement
    • La bonne humeur générale.

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