VTT MURET

Trausse

  • Trausse 07/02/2021

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    La pratique de notre activité est intimement liée aux conditions météo, quelque peu humides ces derniers temps. Dans l'espoir de soulever plus de poussières que de boue , Sylvain propose une sortie de type "familiale" dans le Minervois au départ de Trausse. Marc et Baptiste se joignent à lui, je m'incruste à la dernière minute au groupe ayant fini in-extremis le changement de différents roulements sur la monture.

    RDV 6H45 a Muret, on charge le matos. La météo (toujours elle !!) est incertaine mais les probabilités de se faire doucher sont faibles. Arrivés sur place, le coté tropical du lieu ne saute pas aux yeux, les 6° affichés au thermomètre y sont sans doute pour quelque chose !! Plusieurs couches de textile feront l'affaire, Marc en profite pour s’équiper de sa toute récente Gopro pour un test grandeur nature et nous voila partis.
    Les récentes pluies sur le secteur sont bien visibles. De l'aveu même de Sylvain: " jamais vu autant d'eau ici". Les sentiers n'ont pas eu le temps de sécher mais le terrain de jeu reste heureusement très praticable : les portions réellement boueuses ont été rares et courtes. De plus la nature du terrain, à forte dominante "caillouteuse", a permis de conserver le grip en montée comme en descente.

    La rando, qui se compose de 3 boucles, offre un profil en dents de scie. Les 2 premières alternent des ascensions/descentes de plus ou moins 50m de D+/ D- sur une 30taine de Km. La sortie comporte quelques sentiers notamment prés des vignobles et une majorité du parcours qui se fera dans des mono-traces ludiques pas ou peu techniques (ça m'arrange !!) au milieu des bois. Au détours des chemins ont peut croiser des abris de bergers bâtis en pierres sèches (les capitelles, merci google) et autres moulins.
    La dernière section concentre une Looonnngguue montée sur un chemin pierreux. A ce sujet, j'ai une interrogation mais j'ai peur d'avoir la réponse: soit je suis seul du groupe à rouler sans être assisté de fée électricité, soit j'ai vraiment du mou de veau dans les jambes (merci de ne pas donner d'avis !!). Presque au sommet, un petit break restauration salutaire (merci Marc pour avoir joué le St Bernard) et dernière portion de l'ascension avant d'attaquer la descente. Ici la végétation est basse, c'est la garrigue qui domine. Je constate ce que je pressentais depuis le début de la sortie: Baptiste roule trrèès vite dès que l'angle passe dans le négatif.
    Pour cette dernière descente, tout y est: panorama classieux, du single joueur, de la rocaille/caillasse à profusion (afin de maintenir le taux de vigilance du pilote), des arbustes aux branches agressives (histoire de glaner quelques éraflures qui donnent ce coté viking au VTTiste et donc de susciter l'admiration de la gente féminine) et surtout une bonne dose de fun.

    De retour à la voiture, après avoir chargé nos machines, une constatation s'impose: il reste un peu de temps pour peaufiner notre hydratation sans risquer de contrevenir au confinement. C'est donc autour d'une d'une hygiénique boisson à base de céréales que nous discutons mécanique, suspension, boost et autres Q-factor (éclairage technique de Sylvain).
    Docteur Garmin affiche 1300m de D+/44km et Mister Strava 1140m de D+ pour (presque) 45km: une sortie familiale qui me permettra de me passer de berceuse ce soir !!

    PS: désolé pour le jeu de mots pourri du titre

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  • Trausse 05/05/2019

    Deux biclous (Julien et moi-même) ainsi qu’un extérieur aussi habitué qu’électriquement assisté (Fred) pour cette sortie.

    Les pluies de la veille, les températures frigorifiques au petit matin et le vent soutenu me poussent à convaincre mes camarades du jour d’abandonner leur idée de rando «Crabo de Nore» pour nous replier sur Trausse et nous partons sur la trace faite en novembre dernier avec Sylvain et Laurent.

    Malheur à moi car nous ne sommes pas encore arrivés sur place que Julien râle déjà dans le camion (de Fred puisque c’est lui qui nous véhicule depuis Toulouse) à l’idée de faire une rando «cross country»… Les premiers tours de roues n’arrangent rien puisque j’aurai droit à un flot incessant de bougonnerie narquoise avec pour principal sujet la «rando familiale» que je lui impose et pour principal vecteur une mauvaise foi qu’on ne rencontre guère que chez les belles-mères. C’est vrai que vu son débit de parole, Julien n’a pas l’air fatigué. Ce qui n’est pas mon cas puisque cette ambiance maussade me fatigue vite. Le début de la trace est donc quelque peu longuet.

    Après la première boucle, on choisit alors de couper pour monter directement sur les hauteurs via la carrière de marbre. La descente qui s’en suit permet de rattraper quelque peu le coup même si elle ne fait pas jeu égal avec celles que nous avons pratiquées lors de nos récentes sorties plus typées enduro.

    Qu’à cela ne tienne, et pour pimenter un peu la chose, je profite, d’un échange verbal avec Julien qui me suit, et à qui j’adresse de nouveau la parole, pour taper le pied gauche sur une racine, passer par-dessus mon guidon et m’affaler lourdement sur le côté et le bras droits deux mètres plus bas au pied du raidillon pourtant sans difficulté que je m’apprêtais à descendre les doigts dans le nez et les mains dans les poches deux secondes plus tôt. Bilan, souffle coupé sur le coup, l’ongle du gros orteil gauche fendu (c’est toujours agréable) et le côté droit de mon corps qui me rappelle encore au moment où j’écris ce compte rendu que, si il était moins lourd, ça ferait moins mal.

    Nous finirons en suivant plus ou moins la trace de Trausse 2018 (enfin, je crois). Au final 47 km et 1230 m de D+.

    Et pas de photo car, pour bien commencer la semaine, j’ai perdu mon portable lundi…

  • Trausse 11/11/2018

    Vtt muret

    C'est à Trausse que 3 Biclous Sauvages se retrouvent pour un bon ride. Sylvain, Marc et Mézigue, nous nous élançons sur les terres salutaires du sud. C'est vrai que les jours précédents ont été arrosés. Et aucun endroit n'a pu echapper au déluge du mois dernier. Nous pensons trouver la plupart des sentiers assez secs mais il doit y avoir ça et là des dégats. Et effectivement, lors de la traversée du village de Villalier, nous voyons bien que la chaussée de la route que nous empruntons a été complètement refaite. Le tumulte des eaux avait certainement dû tout emporter. Il est difficile d'imaginer sa force considérable. Aujourd'hui, c'est juste une petite rivière qui coule sous le pont. Le village de Trausse, situé plus en amont, a evité ce genre de problème. Au départ, les chemins sont humides mais dès qu'on tape dans la garrigue tout est sec. Juste ce qu'il faut pour coucher la poussiere. Le soleil joue a cache cache avec les nuages et la température a du mal a grimper. Puis après quelques cotes, nous profitons de l'arrêt gros popo de Sylvain pour nous dessaper un peu. Sylvain et la nature, c'est une grande histoire d'amour. Il ne peuvent s'empêcher de communier ensemble. Lorsque la messe fut dite nous pûmes enfin repartir. Bon, le coin on le connait un peu. C'est le top. On se régale. Ca tourne dans tous les sens. En traversant des oliveraies, Sylvain nous fait part de son nouveau dévolu pour les Luques. Et oui, des Luques, dans les Vosges, y en a pas. Finalement nous arrivons à une saignée fraîchement creusée au bord d'un chemin. Sylvain, toujours lui, décide que ce serait un excellent endroit pour faire une photo. Et de suite, il a l'idée d'une mise en scène pour commémorer, à notre façon et n'y voyez là aucune désinvolture, le sacrifice de millions soldats et civils qui ont péri durant la première guerre mondiale. Cela peut vous apparaitre comme un comportement un peu léger par rapport à ce qu'il s'est passé mais il n'en est rien. Pendant plusieurs kilomètres, suite à cette halte, ce fut un long débat sur ce carnage. Ce que les gens ont dû subir. On pédale mais on discute aussi. Tellement parfois que le souffle vient à nous manquer. Mais au pied de la cote de la carrière de marbre, qui date de l'époque romaine, c'est les jambes qui viennent à me manquer. J'ai fait toute la cote à pieds. Je voulais me préserver pour la suite parce qu'il en reste encore un bon bout. Il faut dire que cette cote, elle fait mal. De la grosse caillasse, en veux-tu, en voilà. Difficile même de rester sur le vélo. Sylvain et Marc font le grand tour et moi je prends un raccourci pour ne pas trop les ralentir. Puis j'arrive avant eux, et au bout d'un moment, je les contacte pour leur dire que je continue sans eux. Ce qu'il reste à parcourir c'est le caviar du coin. J'attaque d'abord par une descente en balcon large avec une magnifique vue. Ca remonte un peu et on enfile dans une superbe descente toute en flow comme les adore Sylvain. D'ailleurs, il ne jure plus que par le flow depuis. C'est d'enfer. C'est roulant et fun. C'est le pied. Et on finit en beauté, sur des corniches qui dominent le village de Trausse. C'est le top. De temps en temps, nous avons traversé des zones qui ont brulé récemment. C'est étrange ce sentiment que l'on ressent. Ces paysages lunaires sont suréalistes. Et on ne peut pas s'empêcher de penser aux dégats que cela a causés. 46km - D+1250m.

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  • Sortie Trausse 26/11/2017

    Capture 2Cela semble devenir une pratique courante chez Sylvain, suite à une rando organisée ou pas, il ressent le besoin impérieux de revenir sur les lieux du crime. Parce que souvent il y a du monde et que c’est difficile d’exprimer son flow dans toute sa splendeur par manque de place, mais aussi et surtout pour affiner et travailler ces fameuses techniques et tellement enviées à travers la petite planète du vtt. C’est donc pour cette raison que nous retrouvâmes sur les terres australes de Trausse Minervois. Les températures, elles, n’étaient pas au courant de l’australité géographique. Un petit 3°C nous attends au départ et le vent polaire nous défrise la mise en pli. Le port du casque accompagné d’un fin bonnet remédiera rapidement à cette petite infortune. Le géant des Vosges, Sylvain, le bien nommé (Sylvain=Sylviculture + Vosges + silhouette longiligne… Comprendra qui pourra) ne s’habille que de quelques pelures car le froid ne l’atteint pas. Il est de ces ethnies nordiques dont la génétique issue de la sélection naturelle a des mieux armée pour lutter contre les températures proches ou égale à 0. Voir beaucoup moins. Ce qui est pour moi, homo midicus, presque insurmontable, lui frétille de plaisir. Ce n’est pas du sang qui coule dans ses veines mais de l’antigel. Je chausse, je superpose, j’emmitoufle moultes couches pour palier à ma propre défaillance génétique. L’instinct de survie m’envahie. J’en remet un peu plus dans le sac au cas où. On ne s’est jamais. Dés fois que… Il me dit : « Tu vas crever de chaud avec tout ça ! ». Ben voyons, cause toujours. Les prémices du départ furent un peu long mais finalement nous voilâmes lancés sur les sentiers. Le ciel est dégagé par le vent polaire mais mon petit doigt me dit qu’il fera meilleur dans les sous-bois. Et assurément, sur les versants à l’abri du vent du Nord, on était bien. Décidément mon petit doigt a toujours raison. Je communiais doucement avec le soleil afin qu’il réchauffe mes vieux os. Puis vins la première cote, je commençai a sentir une agréable douceur envahir mon corps. Non, ce n’était pas la selle qui me rentrait dans le cul mais bien la chaleur. Puis vins la deuxième cote, et là, la chaleur s’est faite plus présente. A la troisième, un peu plus impérieuse. Et à la quatrième, « Putain fait chier ! Je pette de chaud ! ». « Ben oui, je te l’avais dit » fait Sylvain. Je bourre mon sac avec mon surplus de peau. J’ai reproduit ce schéma comportemental plusieurs fois jusqu’à finir presque à poil. L’homo mordicus avait raison. Rien se sert de se dévêtir, il faut partir à poil. Passé cet épisode épique, nous nous régalâmes dans ces contrées joueuses. Même pas une flaque pour tremper les crampons. Que du bon. Sylvain dans son euphorie endiablée fini quand même par se prendre une petite pellasse. Il ne parviendra que partiellement à atterrir sur les protections enfilées au départ. Les protections c’est bien mais il faut y tomber dessus. Rien de grave. C’est du solide des Vosges, je vous dis ! Et puis, plus par solidarité que par maladresse, vous me connaissez, je fini par m’en prendre une petite aussi. Rien de méchant. Cela me laissera une douleur à l’épaule qui ne me quitteras plus de toute la rando. Saloperie. Même dans les côtes, il m’est difficile de tenir le cintre. Pour les descentes on verra plus tard. Sylvain me dit qu’on n’est plus très loin d’une super descente alors je prends sur moi. Mais pas trop non plus. Sylvain arrive tant bien que mal à me supporter. Et moi aussi, j’ai envie de me la faire cette descente. Même à quatre pattes. Euh, quand même pas. On arrive tout en haut d’une carrière de marbre. Le paysage se dégage enfin de la forêt. Et effectivement ça valait vraiment le coup. La dite « La planète » est bien conforme à sa réputation. Facile et très joueuse. Un pur régal. C’est enfin, pour moi, le temps de retourner à la voiture. Un bon massage et ça devrait aller mieux.
    48km - 1400m

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  • Trausse 19 novembre 2017

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    Cela faisait déjà un moment que Philippe nous avait avertis : « le 19 novembre, pas le choix, tout le monde à Trausse, et en plus c’est pour la bonne cause ! » Eh oui, c’est pour la bonne cause puisque cette rando est organisée dans le cadre du Téléthon. Je ne sais si c’est un élan irrépressible de générosité chez les Biclous (comme toujours me direz-vous !) ou l’appel irrésistible des singles traussois, mais voila que les posts et les candidats fleurissent sur le forum dès mardi : Philippe bien sûr, puis Julien, puis votre serviteur, puis Sylvain, puis Christophe qui prévoit de venir avec son fils, puis David, puis Olivier M et puis enfin Laurent G qui compte bien profiter de l’occasion pour étrenner avant l’heure son nouveau cadre tout neuf fourni en garantie par CANYON suite à une casse brutale à lors d’une sortie à Labruguière. Neuf biclous donc, qui se réduiront à huit samedi, David prévoyant finalement une sortie sur route…Nous voila donc partis ce matin, Philippe, Olivier M et Laurent G d’un côté, Christophe et son fils d’un autre et Julien, Sylvain et moi-même encore d’un autre. Sur le Parking, nous tombons sur Christophe et son fils, et Philippe nous appelle pour nous dire qu’il nous attend aux inscriptions. Ce sera malheureusement le seul contact de la journée avec ces biclous, puisque nous ne les verrons pas, pas plus d’ailleurs que nous ne reverrons Christophe et son fils partis un peu plus tôt que nous aux inscriptions. Nous apprenons aux inscriptions que la fréquentation de l’édition 2017 a atteint un nouveau record avec plus de 400 participants et nous nous attendons donc à trouver un peu de monde sur les chemins. Les 15 premiers km nous amènent vers La Livinière en dessous de Félines entre Aude et Hérault, puis nous revenons au dessus de Trausse. La rando se déroule essentiellement sur des singles joueurs avec une succession de petites montées et descentes bien énergivores. Les tracés des trois circuits (30, 45 et 53) étant largement communs sur le début de la rando, nous avons droit à de nombreux embouteillages à la moindre difficulté, et il faudra attendre jusqu'au 30ième km de notre circuit pour quitter définitivement les traces du cricuit le plus court. Comme nous sommes partis tard, les VTTistes se font donc plus rare sur notre chemin et nous retrouverons carrément seuls dès que nous aurons pris l’embranchement du 53km. Embranchement que j’ai d’ailleurs failli ne pas prendre tant j’avais déjà mal aux jambes et au dos. Mais sur la lourde insistance de mes camarades (notamment Julien) je finis par capituler et nous voila partis dans une ascension qui attaque sévère avec une piste bien raide et quelque peu caillouteuse. D’ailleurs le caillou sera omni présent jusqu’au sommet ce qui me vaudra, outre une croissance exponentielle de mon mal aux jambes et une baisse non moins spectaculaire de ma forme physique générale, un plongeon dans la végétation locale suite à une tentative de franchissement d’un passage délicat. Heureusement les paysages sont fantastiques et je me dis  « Vois comme c’est beau, Vois comme tu as bien fait de venir ! » pour me donner du courage. Dans la montée nous rencontrons les collègues de VTT Escapade avec qui Philippe, Sylvain et moi avions roulé à Bruniquel fin octobre et nous finirons la rando en nous suivant à peu près. Le sommet arrive enfin, et surtout la descente qui suit que je ne vous décrirai pas ici tant les mots sont vains à traduire le plaisir ressenti à dévaler ces singles magiques. Eh oui, fallait y être !

    Merci donc à Julien et à Sylvain de m’avoir convaincu de faire le grand circuit.

    Au final, d’après le GPS de Sylvain, 53 km et 1500 de D+.

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  • Sortie Trausse du 22 novembre 2015

    Trausse

    de gauche à droite Marc (je savais pas qu'il etait corse), David , Christophe & Sylvain

    Tous les ans Trausse organise une sortie au profit du téléthon et tous les ans on y va car Trausse fait partie des belles régions (Minervois) pour faire du VTT. Au départ 5 Biclous sur les 43 km qui finalement n'en ferons que 38 mais on a du se tromper car Franck qui était devant est arrivé après le groupe, lui a du faire le bon parcours. Comme d'hab un beau parcours en single avec quelques nouveautés. Un temps frais mais ensoleillée finalement plutôt agréable. Le parcours se passe majoritairement en sous bois et l'occasion de prendre un arbre ne manque pas mais c'est finalement un caillou ridicule qui n'a fait mordre la poussière . Rien de grave, juste un peu d'amour propre abimé.
    Au final 38km pour 950 m de D+

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