Articles de sylvain
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Combo Bike Park Saint Lary/Ens 20/08/2023
- Par sylvain
- Le 21/08/2023
- Dans Rides 2023
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Sortie combo mais késako ? Une combinaison entre du gros all mountain et du bike Park, un concept novateur dont je ne sais vraiment dire qui en est le géniteur entre Monsieur Plus et Super Secrétaire ! L’idée de base est d’exploiter au maximum le temps imparti à l’activité vélo par les dames de ces messieurs. En vrai, ils font bien ce qu’ils veulent, c’est juste histoire de se justifier lorsqu’ils sont pressés de rentrer car Monsieur Plus n’est jamais en reste pour allonger la sortie. Le surnom n’est pas usurpé. Après cette petite introduction en forme insidieuse de médisance, attaquons enfin le CR de cette sortie combo. Il faut savoir que j’ai été désigné volontaire d’office pour le CR car je n’ai pas mis pied à terre sur la plus raide grimpette du jour. Maintenant ce sont les biclous les plus méritants qui font le sale boulot. Président il faut réagir . J’ai quand même prévenu Fabrice que s’il me demande d’écrire le CR, le risque de dérapage pour parler de tout autre chose est plus que réel alors je vais essayer de me concentrer et de ne pas me disperser dans les méandres de mes pensées vagabondes.
Donc au départ, 6 biclous : Le Président, le Secrétaire, Benjamin, moi-même, un forfait (Monsieur Plus n’ayant pas réussi à se lever, je ne me souviens plus de la raison officielle) + deux invités que je ne connaissais pas, Olivier rider émérite qui sévit à Eaunes avec Fabrice et Benjamin un ami de Benjamin. Benjamin fait 1m96 pour 95 kg de muscles, ses pédales font drôlement la gueule quand il sort le vélo. Arrivés vers 08h15, nous nous préparons pour une montée sur Ens soit 500 m de D+ par la route, à peine de quoi faire monter le palpitant au-delà de 100. Je profite donc de cette petite séance détente pour abreuver notre chef de compliments ce qui aurait dû le motiver à monter plus vite que moi. Raté! Il a préféré en jouir pleinement en y prenant manifestement plaisir. Il va falloir revoir ma technique. Il faut que je revienne sur un événement important concernant notre chef. Au plein gré de son insu, il a décidé de se couper la barbichette qu’il cajolait depuis presque un an . Il était presque arrivé au bout du chemin de méditation et aurait pu attaquer les sessions de lévitation ce qui aurait dû lui permettre de se lancer sur le saut de l’ours dégagé de toute force gravitationnelle, ce qui , reconnaissez le, eu été un gros avantage. Bon eh bien raté homme trop pressé !
Arrivée à Ens, je préfère descendre par la piste la plus « cool » avec Benjamin l’ami de Benjamin (vous suivez ?) qui découvre son nouveau vélo. Les autres préférant une piste plus engagée à la hauteur de leur talent. Tout le monde arrive sain et sauf en bas et manifestement satisfait de ce premier run. On a pris du retard sur le timing de Fabrice et c’est plutôt vers 11h00 que nous arrivons au bike Park. Pour ceux qui ont pris le téléphérique, discussion animée autour du mot "contondant". Marc nous explique par l’exemple. Si tu tombes à vélo, que tu prends le cadre sur le pif alors on peut dire que c’est un objet contondant qui t’a blessé. Si tu prends les dents de la K7 sur le pif alors ce n’est pas contondant. Nous voilà un peu plus instruit.Nous attaquons les rotations avec sérénité, les runs s’enchaînent et chacun semble y trouver son compte . J’en profite pour tenter le (petit) saut du parcours des passerelles qui finalement ne me pose pas plus de problème que ça ( la chance du débutant).
Vers 14h00, on fera notre pause repas à l’ombre évidement car la température commence à sérieusement grimper. Après un repas léger du genre pâté fromage ( y a pas encore le rouge mais on n’en est pas loin) c’est toujours un peu difficile de repartir mais on enchaine quelques pistes avant de se préparer pour l’after, le grand événement de la soirée dénommé « les granges ». Connaissant le penchant de mes acolytes pour aller chercher les chemins les plus empierrés, torturés & pentus (en plus clair les plus pourris), j’ai une sourde inquiétude concernant ce que je vais rencontrer et je me prépare à faire comme Lucky Luke soit poser le pied au sol plus vite que mon ombre. Avant de découvrir le bourbier que nous allons devoir affronter; il nous faut d’abord remonter sur une crête ( 200 à 250 de D+) qu’il faudra longer pour atteindre les « granges » lieu de départ du merdier, euh du sentier de descente. Petit aparté sur la remontée sur piste qui n’avait rien de transcendant mais qui a fait poser le pied à mes accompagnateurs du jour . Honnêtement, elle passait crème à la condition d’avoir le bon développement. Pour mémoire c’est seulement en 1937 que le dérailleur a été autorisé au tour de France car considéré comme de la triche auparavant. Eh bien en 2023 les biclous ont le même raisonnement sur le plateau de 28, c’est soit de la triche soit la honte. Je n’ai pas l’impression de tricher et n’ai aucune honte à utiliser mon plateau de 28 qui m’apporte bien plus d’avantages que d’inconvénients. II est vrai que dans les magazines le plateau de 30 est déjà à considérer avec un peu de mépris quant au 28 ce serait un ineptie.
Arrivée sur la crête. Le paysage change et offre une perspective grandiose sur les environs, une vrai ambiance montagne comme j’aime. La crête est relativement longue mais jamais ennuyeuse et je la parcours en me régalant de chaque cm. On jardine un peu pour arriver « aux granges » mais l’environnement est tellement sympa que ça n’a aucune importance.
Une fois « aux granges », nous attaquons la descente que je redoute un peu mais dès les premiers mètres, je ressens une impression agréable et très positive. Nous croisons un piéton qui nous indique que ça tourne fort et que c’est raide mais bizarrement cela ne m’inquiète pas. Le chemin me semble parfait même si quelques passages sont un cran au-dessus de mes capacités techniques. Il est situé en pleine forêt avec plein de belles épingles que je m’applique à essayer de passer le plus de possible sur le vélo. Je cale pour les plus serrées et les plus raides mais cela m’entame pas mon enthousiasme tellement l’endroit m’inspire. Pour ne rien gâcher, il est long, ça m’en finit jamais, une très très belle découverte. Merci à Fabrice pour nous avoir emmener sur cette belle piste qu’il aurait vraiment été dommage de rater. Il y a des parcours inspirants. Celui-là en est un pour moi. Donc vous l’aurait compris un très belle journée de vélo de montagne en belle compagnie . A refaire quand vous voulez.
Ah j’allais oublié, on a fini la journée chez Monsieur Luquet père où l’on a beaucoup appris sur la culture intensive du haricot vert en sirotant majoritairement un breuvage houblonné, important le haricot vert pour garder la ligne n’est-ce pas Président !? -
Bike Park Loudenvielle 18/07/2023
- Par sylvain
- Le 18/07/2023
- Dans Rides 2023
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Pour ceux qui sont restés inscrits à « Bike Park Season » dans WhatsApp, il était prévu pour ce mardi 18 juillet une sortie à Loudenvielle. Nous sommes 4 à vouloir et/ou pouvoir y aller : Fabrice, Marc, Julien et moi-même. Après une courte discussion, il est convenu un rendez vous à 07h00 chez Marc. J’en reste là vers 20h30. La soirée portant conseil, il s’en suivra une interrogation sur la météo, le vent associé et le risque de non-ouverture de la station. Julien se voyant peut-être devoir pédaler préfère renoncer à la sortie. Pour Marc, c’est plus clairement son dernier brushing à 80 € qu’il craint d’abimer et il décide finalement de préserver sa superbe chevelure en renonçant à la sortie ! Etant dans mon lit douillet à l’heure des palabres, c’est donc en pleine confiance que je me présente à 07h00 sans aucune connaissance des derniers rebondissements. Sur place, je reçois un coup de fil de Fabrice qui m’annonce les défections et me demande si c’est toujours ok pour sortir. Evidement que oui, bien que j’ai le même coiffeur que Marc. Nous voilà partis à deux en préparant des plans B, C ou … N plus ou moins réalistes ou convaincants. Sur place, on constate un peu de vent mais rien de vraiment affolant. La télécabine tourne sans pb mais le télésiège non (décision prise la veille sur des prévisions sans doute un peu pessimistes). On se renseigne sur les navettes possibles mais elles ne tournent pas car pas assez d’inscrits donc il ne faudra pas compter avec (plan N kaput). Reste encore les plan B et C. Fabrice fait chauffer le smartphone en me sortant plein de tracés plus ou moins secrets qu’il tient de l’homme qui a vu la trace qui a vu l’homme qui a vu la trace… Après un échauffement sur la célèbre Candy (bizarrement une piste cotée verte), on se lance sur une rouge pour aller découvrir la piste DH en construction. On en prendra même quels bouts, enfin ceux qui restent humains car une grosse partie est comment dire, « extraterrestre ». Le maître mot est de la pente, encore de le pente, toujours de la pente. La maxime « Le chemin le plus court est la ligne droite » est parfaitement appliquée pour cette DH qui taille tout droit dans la pente surtout si l’obstacle à franchir est monstrueux. Manifestement, il y a deux types de VTTistes : ceux qui sont soumis à la force gravitationnelle dont malheureusement je fait partie et ceux qui volent ou planent légèrement dans l’air, les heureux hommes.
Devant tant de pourcentages négatifs (l’angle droit bout à 90°) plus frustrants que motivants, on se décide à aller faire une piste enduro à 6 km de là, la « blacksheep » qui, d’après Fabrice, est « the track to ride ». Souvenez-vous : l’homme qui a vu la « blacksheep » qui a vu l’homme etc...Le fait de sortir un peu des pistes toutes tracées me convient parfaitement et j’adhère à cette idée immédiatement bien que la couleur noire de notre future aventure m’inquiète un peu. Vu les difficultés des pistes rouges, j’ai un regain d’inquiétude sur la noire qui est pour moi une couleur qui peut rimer avec galère. Nous voilà partis pour une traversée en pleine montagne que j’ai apprécié vraiment tant les paysages que nous traversons sont agréables. Personne, silence et beauté.
Pour arriver à notre point de départ, il nous faudra quelques efforts sous une forte chaleur mais bien vite récompensés par la piste qui se présentera à nous. Déjà, cette « blacksheep » est en pleine forêt donc à l’ombre . Elle serpente sur un versant très pentu mais avec de grandes traversées entrecoupées de lacets plus ou moins serrés voire très serrés et quelques portions où l’engagement est conséquent mais elle reste humaine. On ne fera pas tout sur le vélo mais quand même une grande partie. Piste engagée mais pas insurmontable, elle devrait plaire à plusieurs au club, notamment à ceux qui sont restés chez eux pour ne pas être décoiffés. Bref, une belle découverte. Finalement, l’homme a vraiment vu la trace. Retour moins sympa par une partie route du col de Peyresourde en plein cagnard. La route avec un VTT, je ne conseille pas trop ou alors avec parcimonie. Repas classique au bar de la télécabine et fin de journée sur la piste rouge typée enduro ( Goutaou) que Fabrice a kiffée. Vu que je m’en suis pris une sur cette piste, j’ai un peu moins kiffé. Mais bon, c’est en forgeant que l’on devient forgeron, on se rassure comme on peut.
Une superbe journée plus typée enduro que Bike Park pur et dur. J’ai vraiment apprécié et apparemment Fabrice également avec au final quasi 80Kms de parcouru.
Remarque : avant de repartir on s’est fait un petit bain dans la rivière locale ( La Neste du Louron) qui était d’une fraicheur salvatrice. -
Bruniquel 16/04/2023
- Par sylvain
- Le 16/04/2023
- Dans Rides 2023
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Alors que les enduristes X crossites (nouveau concept) sont partis se tester et se confronter dans la Drôme 3 biclous plus classiques ou moins téméraires décident de se faire une sortie dans le coin et c’est Christophe qui ouvre le bal en proposant Bruniquel. Steven et moi-même décidons de suivre notre Chrichri vers ce joli village et sa région que nous croyons bien connaître. Chrichri propose la trace «Les spéciales enduro » trouvée sur Utagawa. Si on écoute certains membres, Utagawa ne propose que des traces pour vieux en mal de nostalgie d’une époque révolue (c’était mieux avant, retraite à 62 ans voire 60 encore avant et 57 ans comme mon beau-papa). L’important de toute façon est que la trace comporte le mot enduro, mot de toute façon maintenant fourre-tout qui va du Hard Heavy Enduro (de la grosse DH) ou super light enduro (du trail) et si on pousse un peu le concept du Téra Giga Méga Super Light Enduro qui est de la route. En fait, je suis comme M. Jourdain : «Belle Marquise vos yeux d’amour mourir me font ». Je fais de l’enduro sans m’en rendre compte. Enduro, espèce de blaireau, t’en fais depuis que tu es minot. Depuis que tu es minot, t’en fais de l’enduro, espèce de blaireau. Hé oui, ça marche .
Bref, nous voilà partis pour cette sortie enduro, avec nos gros vélos et tenues d’enduro (au moins pour un du groupe dont je préfère taire le nom). Après le traditionnel café-gâteaux : nutri score A ou E au choix , du carton ou un pavé de graisse & sucre, nous voilà partis.
La première montée assez pentue dans la caillasse n’est pas du tout enduro (N’oubliez pas trace Utagawa) mais plus digne de la dernière course de XC. Le terrain n’est pas vraiment gras mais assez humide pour gaver nos pneus et ça glisse : la prochaine descente risque d’être chaude. Justement, la voilà et alors pas chaude ni enduro du tout surtout qu’elle finit sur une grande portion de route. Encore une trace construite à l’envers par un pervers de la montée que l’on retrouve beaucoup sur Utagawa.
La deuxième montée (que je ne connaissais pas du tout) est encore pire que la première, pleine pente, monstrueuse et pas enduro du tout : ni route, ni piste large et roulante). Un pervers, c’est confirmé. Je crache, je bave, j’éructe mais je monte à petit rythme. Mon arrêt de 1,5 mois se fait sentir. Deuxième descente sur des terres grises très agréables et visuellement magnifiques : un vrai régal. Une zone inconnue pour moi.
Troisième montée. Toujours sur le signe de la perversion. Hé oui, il y en a qui aiment souffrir en montée. Elle est suivie d’une descente dans les terres rouges que je découvrais également. Moi qui suis un contemplatif, j’ai vraiment apprécié.Quatrième montée. Bien enduro (piste puis route) et bien plus peinarde suivi d’une très belle descente très rapide.
Cinquième remontée mi perverse suivie d’une belle descente bien fluide.
Devant le peu de kilomètres de la sortie, on se décide finalement de se faire une montée de plus et encore une que l’on pourrait aisément faire à l’envers. La dernière descente était une piste que j’avais déjà prise en montée et qui était absolument infaisable donc bon sens ce coup-ci. Comme quoi, on a quelquefois des instants de lucidité.
En résumé, des descentes très agréables et plutôt fluides mais aucune n’était faisable en montée. Je ne les qualifierai pas vraiment d’enduro car j’ai réussi à tout faire sans poser le pied ce qui est plutôt un signe de facilité. Des montées très velues, pleine pente dans la caillasse, à ne pas soumettre à tous les pédaliers. Une chose est sûre : cette trace ne se pratique pas dans l’autre sens. Perso, j’ai vraiment apprécié cette sortie de 33 km et 1500 m de D+. Le faible kilométrage et le dénivelé associé donne un aperçu des montées.Merci à Steven et Christophe de m’avoir attendu patiemment.
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Conilhac Corbières 15/01/2023
- Par sylvain
- Le 15/01/2023
- Dans Rides 2023
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Je lance une proposition d’aller rouler ce dimanche en externe et je sens très vite que les volontaires ne vont pas être légion. Comme pressenti, je suis le seul à vouloir et /ou pouvoir sortir. Me voilà donc devant un dilemme : sortir seul ou rester dans mon lit douillet. Comme nous ne sommes pas le 14 juillet, il me faut sortir. Si la météo locale eu été bonne, je serais sans hésitation aller faire de la route dans le coin mais elle est mauvaise. Encore une fois seul l’est donc le Minervois / les Corbières semblent épargnés par la pluie.
Faire du vélo de route tout seul, je sais très bien faire ; du VTT c’est de l’inédit. Je n’ai pas encore essayé donc j’hésite et me prépare 2 traces au départ des alentours de Lézignan. En construisant ma trace de route, je ne suis pas particulièrement convaincu par le parcours que j’arrive à faire : trop de traversées de vigne, de routes linéaires… Si je veux attaquer directement la zone de montagne, la météo n’est plus favorable. Je penche beaucoup plus pour le VTT à Conilhac car lors de notre dernière sortie, il m’a semblé qu’il y avait pas mal de choses encore à explorer. Au lever, ce matin, l’idée de route a totalement disparue. La météo annonce une possibilité de pluie de 50% vers 10H00. Je prends le risque et si la météo est médiocre, je pousserai jusqu’à La Clape , qui elle est 100% garantie sans pluie . Arrivé sur place vers 08h30, c’est dégagé et pas particulièrement menaçant donc bingo j’y vais.Après le café et les gâteaux que je n’ai ,malheureusement, pas eu à partager, je me lance donc seul sur le parcours et très vite, je me sens bien plus à l’aise que je ne le pensais. Je démarre par le coté le plus « facile » (vers l’Ouest) et décide que si je croise un single qui me plait, je m’y m’engage même s’il n’est pas sur le parcours prévu. Après le début du parcours classique (le col routier puis le chemin en bordure de falaise), je vois un single un peu isolé qui ne semble pas très fréquenté. Allez hop j’y vais et après quelques passages en sous-bois, je me retrouve dans le lit d’une petite rivière éphémère qui ne doit pas couler tous les ans. C’est très bucolique.
Si le début est plutôt bonhomme, j’arrive à remonter la rivière et très vite le niveau technique monte. Il me faut rapidement poser pied à terre. Plus je monte et plus c’est difficile ; c’est clairement un endroit à descendre et pas à monter. Vu la difficulté, je dirai que c’est du noir donc quasiment infaisable pour moi. Mais ceux qui ont une meilleure maitrise du vélo peuvent le tenter, ils devraient y trouver leur compte de frayeurs.
Ensuite après le passage du belvédère et être redescendu au pied du massif, j’ai également tenté de remonter la zone « enduro » où il y avait des vestiges de sauts. Il existe bien une piste mais pareil ,elle n’est pas montable à vélo et il vaut mieux la prendre en descente. Maintenant, au moins, je sais d’où elle part : elle est toute en terre et pleine pente donc à ne pas tenter en cas de forte humidité.Arrivé au village, je suis remonté aux éoliennes en passant par le chemin qui part à gauche de là où l’on se gare. Ensuite, j’ai repris le parcours de la dernière fois qui chemine vers l’est avec quelques variantes & raccourcis qui lui donnent à mon sens un peu plus de cohérence et de consistance.
La météo est restée bien clémente, j’ai même fini sous un beau soleil. Par contre, c’était assez venteux mais c’est peut-être cela qui a maintenu le temps au sec. Heureusement que je n’ai pas pris mon vélo de route car je me serai vraiment fait secouer en plaine vu que je l’aurai eu de travers au sens propre comme au figuré.
Je ne sais pas si c’était à cause du vent mais je n’ai rencontré personne : pas un chasseur, ni un promeneur, ni un autre VTT. J’ai juste croisé une moto de cross. Accompagné de cette solitude je n’ai pas joué les héros mais je n’ai pas non plus surjoué la prudence. J’ai roulé presque normalement à la différence que je ne me suis quasiment pas arrêté ce qui est finalement nettement moins fatiguant. Je constate avec étonnement que lorsque j’enchaîne un parcours avec peu d’interruptions, je ressens moins de fatigue que si je fais des haltes fréquentes. A méditer…
Je viens de faire l’expérience que rouler seul en VTT n’est pas vraiment anxiogène ou terrifiant. Comme je suis généralement le dernier en descente, c’est finalement presque comme si je roulai seul. Cela peut même avoir ses avantages mais ce n’est clairement pas ce que je recherche. Il faut que ça reste anecdotique. Partager une sortie est, pour moi, sans égal.
Au final 45 km et 1500 m de D+, une belle journée de VTT à encore un bon rythme. -
Bize Minervois 08/01/2023
- Par sylvain
- Le 08/01/2023
- Dans Rides 2023
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Pas beaucoup de candidats pour une sortie extérieure en ce dimanche 08 Janvier 2023 mais nettement plus pour une sortie locale dont la quantité de pluie était le principal sujet de discussion et la principale inquiétude.
Partant pour une sortie extérieure, je me suis mis à la recherche d’une zone sans pluie donc mon regard s’est naturellement tourné vers l’est et surtout le Minervois que j’apprécie particulièrement. Steven étant le seul à se manifester pour cette sortie externe, nous tombons d’accord pour tester Bize Minervois. Cela fait plusieurs années que je ne suis pas allé mettre une roue dans ce coin même si Pouzols est juste à côté. Mais les deux villages ne partagent pas le même massif. Bonne occasion de retourner vers cette zone que j’ai envie de redécouvrir.
Je dégote une trace de 50 km et 1200 m de D+ ce qui devrait convenir à Steven car on ne le fait pas sortir pour faire 25 km. Je sais qu’il va falloir que je m’active derrière lui pour le retarder un minimum et qu’il ne s’ennuie pas. La journée risque d’être fatigante pour moi.
9H30 : Sur place, nous constatons avec satisfaction qu’il n’a pas plu cette nuit et que le sol est sec. Après le café et les gâteaux, nous voilà partis pour une bonne journée de pédalage. Comme prévu, je laisse filer Steven devant en essayant de ne pas trop me faire distancer et j’avoue que j’y n’arrive pas trop mal. Mais il est clair que Steven n’est pas à fond non plus. A bon rythme, nous cheminons à travers les diverses pistes & singles qui présentent peu de difficultés techniques même si les montées peuvent être un peu piquantes.
Le parcours offre quelques petits singles bien agréables mais il est très (trop) entrecoupé de zones de pistes et chemins de vignes sans grand intérêt « VTTesque ». Tout n’est pas à jeter car nous avons eu des portions vraiment très sympas à rouler dont une assez surprenante car gavée de caillasse ce qui dénotait clairement avec la tendance générale des alentours plutôt terreuse. Nous avons eu aussi quelques montées bien velues où la pleine puissance était demandée.L’avantage de rouler à seulement 2 et avec une locomotive devant, c’est que les km défilent à une vitesse inhabituelle. C’est presque surpris que je constate que nous sommes revenus à notre point de départ. Je vérifie mon compteur : 50km, 1150m de D+. C’est conforme au plan mais je suis en pleine forme et même un peu déçu d’être déjà arrivé. Vu qu’il n’est que 15h00, je propose à Steven de refaire un petit tour supplémentaire afin de finir la journée un peu plus gaillardement et de se refaire la côte du départ afin d’aller chercher une descente en single vu en passant. Cette petite fantaisie sera relativement courte car elle n’a fait que 5 km pour 150m de D+.
Au final petit diffèrent pour le D+, Steven en est à 1400 (les manifestants) et moi à 1306 (la police). Petit delta que je ne m’explique pas . Ce qui m’a paru plus grave c’est que la rivière « Cesse » qui passe à Bize Minervois est quasiment à sec (débit actuel : 0,4 m3/s pour un débit normal en janvier de 4 m3/s, données Vigie Crue). A mon avis, avant cet été, il n’y aura plus une goutte : impact du changement climatique ?
Au final 55 km et environ 1400 m de D+, une belle journée de VTT à un bon rythme. -
Pouzols Minervois 11/12/2022
- Par sylvain
- Le 11/12/2022
- Dans Rides 2022
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Je lance relativement tôt un post pour une sortie ce dimanche vers une destination à définir au dernier moment, suivant les humeurs très variables de la météo. Ma proposition n’a pas vraiment de succès surtout que j’annonce une sortie type « familiale » ce qui exclue une grosse partie du club, qui n’a plus trop d’appétence pour ce genre de sortie. Je suis presque résigné à aller devoir me balader seul, même en VTT, lorsque Olivier exprime de l’intérêt pour la sortie et en plus il a deux copains intéressés pour venir partager le parcours.
Je propose d’aller à Pouzols car j’ai retravaillé la trace pour aller chercher plus de descentes et plus exploiter la zone, j’aimerais voir ce que cela donne. Comme c’est une sortie familiale les ambitions sont assez modestes soit 40 km pour 1300 de D+ sans réelles difficultés techniques. J’espère que cela ne va pas lasser nos accompagnateurs, Pascal & Stéphane, que je ne connais pas mais comme ce sont des copains d'Olive ce sont forcément des types biens.
Rendez vous donné à Montgiscard où nous chargerons tous les vélos dans le Ford Tournéo de Pascal. Cette voiture est gigantesque et engloutit le chargement sans coup férir.
Arrivés sur place la T° affiche un petit – 2°C qui nous fait nous équiper chaudement. Apres le classique café biscuit nous nous apprêtons à chevaucher nos montures sauvages comme les biclous éponymes lorsque Olive veut mettre son casque et qu’il ne le trouve pas. Ah je pense que nous l’avons oublié lors du transfert de voiture et il faut se résoudre à la chose donc Olive roulera sans casque mais avec des genouillères et essayer d’utiliser une genouillère comme bonnet ça ne marche pas du tout.
La troupe s’ébroue et nous commençons le parcours a un bon rythme sans lambiner car nos deux accompagnateurs semblent être de bonne constitution. Les montées et descentes s’enchainent sans que j’entende le moindre commentaire sur la trace qui ne serait pas assez ceci ou trop cela, ca roule point. Ca m’a fait bizarre de rouler avec des personnes qui prennent le parcours comme il arrive sans réfléchir si la trace d’à coté serait pas mieux ou plus joueuse ou moins plan plan etc.. Ou alors ils sont très polis et n’ont pas osés me contrarier. Le travail sur le parcours a aussi porté ses fruits car toutes les descentes se sont faites en singles avec quelques-uns sympa. L’endroit privilégie clairement le flow et n’est pas très technique mais cela fait des fois du bien de rouler sans se dire que le prochain virage va être un vrai piège . Il est clair que les enduristes n’ont pas grand-chose à se mettre sous le dents à Pouzols et peuvent sans regret éviter ce lieu sauf la petite zone aménagée mais de manière tellement monstrueuse que seul les plus habiles ou kamikazes peuvent en faire quelque chose. Cette zone nous est cependant apparue presque abandonné ( herbes sur les pistes, saut en mauvais état …). La difficulté de la journée sera plus de trouver le bon équipement entre celui qui te transforme en étuve ou en glaçon. Les arrêts pour mettre est enlever la veste ou la paire de gants ont été nombreux.
Sinon encore une très belle luminosité et vue sur les Pyrénées et autre. Pascal a pu tester son Scott Spark tout neuf ( la machine avec amortisseur intégré est esthétiquement magnifique) Stéphane, le benjamin de la troupe, a pu méditer sur le bonification du corps suivant l’âge , Olive sur la prise de risque sans casque et moi sur le retour vers le passé.
Au final un belle journée de VTT, certes fraiche, mais avec des personnes fort agréables.
42 kms pour 1260m de D+.