Articles de sylvain
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Espéraza 04/12/2022
- Par sylvain
- Le 04/12/2022
- Dans Rides 2022
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Les prévisions météo n’étant pas très optimistes pour samedi et dimanche, il y a hésitation quant à la destination de notre sortie dominicale orientée « All Mountain ». On a vu lors de l’AG que les plus âgés du club (dont je fais parti) étaient encore adeptes de ce concept qui peut paraitre quelque peu désuet aux plus jeunes. Tous les gouts sont dans la nature et dans le VTT. Un tien vaut mieux que deux tu l’auras etc…. J’arrête avec mes poncifs de vieux schnock et je reviens à la sortie.
Après analyse des dernières prévisions, il semble que la zone vers Limoux/ Quillan devrait être épargnée par les gouttes et comme cela fait un moment que l’on n'est pas allé faire un tour dans ce coin c’était la bonne occasion de s’y rendre. Se portent volontaires pour cette expérience trois vieux compères dont l’âge moyen s’approche plus de L’EHPAD que du camp vacances pour ados pré pubères. Christophe se charge de la trace relativement modeste en KMS et D+ car il a eu du mal à digérer la sèche de vendredi soir. Nous partirons donc de Espéraza car d’après les savants calculs de Christophe cela va nous permettre de faire un boucle supplémentaire si nous sommes en forme. Dans la voiture comme d’hab nous referons le monde. Arrivés sur place nous constatons avec satisfaction que le ciel est bleu et que la température, bien que fraiche, n’est pas encore digne de la Sibérie ( un petit 5°). Après le maintenant traditionnel Café biscuits nous nous élançons sur la trace ou plutôt tentons de le faire car le GPS de Christophe lui indique quelques excentricités qu’il (Christophe) tient absolument à effectuer. Une fois le GPS ayant retrouvé son calme (il a dû mal lui parler) nous voilà enfin sur le bon chemin. Petit détail qui a son importance, il me faut vous dire qu’Olivier n’avait pas mis un traditionnel cuissard de « routeu » mais un short typé DH pour cette sortie. La première partie sera très agréable avec la visite de Rennes le château qui est un superbe village perché. La vue de Rennes était magnifique surtout avec les couleurs automnales que les forêts ont actuellement. Nous irons ensuite vers Renne les bains accompagnés d’un local (Léo) rencontré au gré d’un chemin et qui nous a fait découvrir quelques jolis singles. Pour l’anecdote nous croisons ce gars alors que nous hésitions sur le chemin à prendre. Il m’indique sans aucune hésitation la partie à suivre et me fait même la remarque que l’autre chemin possible va vers une zone privée qu’il faut éviter. Mais Christophe ne l’entend pas de cette oreille car son GPS tient absolument à descendre vers la zone privée. Devant tant d’insistance et de logique implacable ( le GPS a toujours raison) nous partons vers la zone privée et lors du franchissement d’un gros fossé Christophe accroche sa pédale sur un racine et nous fait un joli OTB . Heureusement plus de peur que de mal. Et pendant que nous remettions le vélo de Christophe en état le local nous rejoins assez surpris de nous voir là où il nous avait dit de ne pas aller. Apres une petite discussion sur le coin il accepte de faire notre guide pour une partie du chemin et il nous montrera les meilleurs singles à prendre et où nous ne serions pas allés sans lui. Je pense que l’avantage de rouler avec des locaux n’est plus à démonter, n’est-ce pas Julien.!?Ensuite le parcours sera plus quelconque avec une montée très virile qui m’a fait monter le Cardio tellement haut que j’en ai presque eu des douleurs, il faut dire que j’étais en concurrence avec Christophe pour savoir qui poserait le premier le pied à terre. Au final égalité car chacun a mis pied à terre une fois mais pas au même endroit. Lors de cette montée Olivier a un peu coincé mais il parait que cela vient de son short qui est trop ceci et pas assez cela et qu’au final c est nul pour pédaler et que ce type de short le bloque dans ses élans comme quoi faut être attentif au matériel que l’on utilise. Je dois dire qu’il a fallu que je m’accroche surtout au début de la sortie pour suivre mes deux compères du jour qui ont généralement un bon rythme en montée.
Au final une très belle journée de vélo avec une météo quasi idéale et dans un cadre très agréable pour 45Kms et un petit 1260m de D+. Merci à Christophe et Olivier pour avoir partagé cette sortie avec moi. -
Ambialet 23/10/2022
- Par sylvain
- Le 23/10/2022
- Dans Rides 2022
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Alors que WhatsApp s’affole pour la sortie de Samedi (pour info au final je n’ai pas vraiment compris qui sortait et où ?) je vois passer entre deux post et pour mon plus grand contentement, une demande de sortie pour dimanche. Ni une ni deux je me porte volontaire pour cette sortie dominicale avec Olivier qui est maintenant un vieux complice. Il est vrai que nous avons à peu près la même vision du VTT soit les perspectives de parcourir des chemins dans les bois et d’avoir de beaux efforts à fournir nous satisfait amplement. Enduro, all mountain , trail, X country, spéciales, super 98, SP95, gazole ou ordinaire, tout ça nous est relativement égal. Après un bref échange je convainc Olive d’aller à Ambialet dans le Tarn parce que l’on n’y est jamais allé et que le nom m’est agréable à l’oreille.
Arrivés sur place le village est magnifique avec son vieux pont aux piles et voutes effilées, son barrage et son Prieuré. Cette partie de la vallée du Tarn a vraiment beaucoup de charme et je me réjouis d’aller y rouler, en tant que contemplatif je sais déjà que la journée sera belle.
Au programme 7 montées et donc accessoirement 7 descentes. On attaque par une montée sur route qui nous mène à des antennes et descente par un single sans prétention mais très agréable avec de beaux virages serrés, ensuite remontée sur un GR pleine pente ou il fallait donner plein gaz pour passer, de là redescente sur un autre single plutôt cool puis rebelote avec une remontée sur le GR moins pentu mais nettement plus caillouteux donc re plein gaz pour passer. Olivier me dit qu’il y a quelques ressemblances avec la TransV. Après une assez belle descente en sous-bois nous voilà repartis vers une zone dite « enduro » aie maman j’ai peur. Arrivés au point culminant de la zone par la route et des piste larges on se retrouve effectivement bien dans l’ambiance enduro soit des pistes qui partent un peu partout et qui vont chercher toutes les difficultés du terrain plutôt pentu sur ce versant. Je dirai que nous avons pris une belle rouge presque faisable mais un peu trop dans la pente pour que je m’y fasse plaisir. On enchaine quasi directement par une remontée dans un rampaillou bien énergivore. Arrivés au sommet je commence à bien sentir les guibolles. Descente sans difficulté pour se retrouver au bord du Tarn ou une petite plage nous tend les bras. On y fera notre halte repas et pour moi un petite sieste caressée par un léger vent chaud, qu’est que j’étais bien!
Reprendre le vélo après une sieste n’est pas des plus facile mais la prochaine montée est sur route donc plus aisé à gérer. En haut le vent latéral nous secoue un peu mais comme il est chaud il n’est pas si désagréable. On descend ensuite par un single agréable jusqu au village où la dernière boucle nous attend. Montée sur route et descente cool au départ pour se corser sur la fin avec un belle série de zones caillouteuses.
The end !
Une belle journée pour moi et une belle découverte que ce joli village D’Ambialet.
Au final 42km pour environ 1550 m de D+.
Remarque : les afficionados de l’enduro risquent de ne pas vraiment s y retrouver sur cette sortie, sauf à rester sur la zone dédiée à cela. Pour les autres à consommer sans modération.Sylvain
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Peyrepertuse 25/09/2022
- Par sylvain
- Le 26/09/2022
- Dans Rides 2022
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Où aller rouler ce dimanche alors que la météo apparait relativement capricieuse sauf après Carcassonne. Citou (valeur sûre pour le VTT type enduro ) est proposé mais j’ai envie d'aller à la découverte d’autres terrains de jeu. Je propose donc Peyrepertuse où j’ai trouvé une trace qui me semble intéressante à faire. Le bureau n’est pas emballé d’aller sur ce territoire inconnu car ils connaissent mon penchant assez prononcé pour les parcours type XC et ils ont carrément peur de se faire chier en descente et d’en baver inutilement en montée. Mes deux élèves du moment ( Olivier D et Christophe) décident cependant de me suivre car ils veulent juste rouler longtemps et grimper beaucoup afin de peaufiner leur entrainement pour la TransV du week end à venir.
Départ un peu avant 07h00 pour une arrivée sur place vers 09h30. La route pour atteindre le village est très tourmentée si bien qu’Olivier, à la place arrière, arrive miné par le mal des transports. Il lui faudra plusieurs kms de vélo pour retrouver ses esprits . Je peux vous dire que même nauséeux Olivier a encore un bon coup de pédale.
Le village et son environnement sont magnifiques et je sens une belle sortie en perspective. La météo et la température sont également idéales pour rouler. Dès les premiers kms on est dans l’ambiance, aux sous-bois on enchaine avec des partie plus minérales qui montre un panorama très agréable.
Sachant que la sortie sera longue on démarre donc sur un rythme léger car qui veut aller loin ménage sa monture. Les montées se feront soit sur des pistes bien raides nécessitant d’envoyer la P max soit sur des singles ou le partage était de mise ( on a du faire environ 500 m de D+ en portage).
Quant aux descentes elles se feront exclusivement en singles très variés allant du terrain 100% terre a que de la caillasse. Le niveau technique des descentes était plutôt élevé ce qui a nécessité pour moi plusieurs passage à pied. J’avais l’impression d’être soit au Caroux soit à la Clape soit à Cahors soit à l’Alaric. Montées et descentes exigeantes égal pas beaucoup de possibilités de repos sur nos 08h00 de roulage. J’avoue que nous avons aussi fait de la route ( eh oui je peux pas m’en empêcher) mais dans les magnifiques Gorges de Galamus.
Pour traverser les gorges de Galamus tu prends ,soit la route qui a été taillée dans la roche, soit tu tentes un vol plané type aigle royal mais avec un VTT sur le dos ce n’est pas gagné. On a donc opté pour la solution de facilité donc la route.
Au final une super sortie très variée dans un cadre magnifique. 54 kms pour 2150 m de D+.
Olivier a fini avec une super patate il était chaud pour se refaire une boucle, Christophe a eu quelques faiblesses passagères vite combattues et moi j’ai fini fatigué mais comblé par cette belle journée à vélo.
Une belle découverte. A refaire sans modération
Sylvain
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Cahors 16/09/2022
- Par sylvain
- Le 18/09/2022
- Dans Rides 2022
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Olivier devant s’entrainer pour la TransV , étant en vacances cette semaine il était donc logique que nous allions rouler ensemble. Au départ on voulait aller dans les Pyrénées mais la météo nous a décalés vers le nord. Olivier voulant, pour son entrainement, faire un sortie conséquente (mini 60 Kms et 2000 M de D+) Cahors nous est apparu comme une évidence. Effectivement pour ceux qui connaissent le coin Cahors permet de faire des sorties longues et bien velues. J’opte pour la trace de la Saint-Micheloise version 2016. On arrive sur place vers 08h30 la T° est agréable et proche de 17°C. 08h50 nous voilà parti et dès les premiers mètres la trace est difficile à trouver car celle-ci, visiblement peu empruntée, commence à disparaitre. On arrivera cependant sans trop jardiner à suivre la trace voulue mais plusieurs passages commencent à se refermer et il faudra souvent passer à travers une végétation encombrante. Comme vous pouvez le constater je cherche déjà une raison à notre lenteur d’évolution. Il nous faudra pas moins de 09H00 de roulage pour faire les 62 Kms du parcours et si l’homme avait évolué aussi vite que nous, nous serions encore à l’âge de pierre car justement la pierre c’est un des pb de cahors. . Il faut le dire il y en a trop de taille réduite roulant sans cesse nous nos roues. Le terrain de Cahors est très particulier car il n’est jamais vraiment roulant, on a toujours le sentiment d’être planté même sur le plat. Les montées sont plutôt raides et il faut les prendre à fond pour les passer sur le vélo donc on est toujours en prise sans moment de répit. Les descentes , pourtant pas des plus techniques, se font souvent sur des « lits » de cailloux ou l’adhérence est précaire donc nécessitant une attention permanente. Conclusion le terrain t’as à l’usure et si a cela on ajoute la température qui a assez vite dépassée les 25°C pour atteindre les 30 °C alors la pression sur nos organismes s’en est trouvée accentuée. Ainsi au bout de 30kms (soit plus de 4 heures après notre départ) j’ai déjà commencé à avoir un coup de moins bien pas très encourageant pour la suite du parcours . Dans ce cas j’essaye de faire abstraction de ce qui m’attends ( je ne regarde plus les kms ni le dénivelé, ni le temps sur mon compteur) et je me concentre uniquement sur la trace qui défile et mon pédalage de l’instant présent et ça a finalement pas trop mal marché car j’ai passé la deuxième partie du parcours mieux que prévu. Il faut dire qu’une petite halte salvatrice avec encas vers les 45 kms m’a permit de bien me refaire la cerise. Quant à Olivier il semblait imperturbable et inaltérable sauf sur le dernier Km ou un début de fringale lui a fait mettre pied à terre. Au final 62 km pour un dénivelé estimé vers 2100 m ( j’ai merdé avec mon GPS qui na enregistré qu’une partie de le trace) en 09H00 de roulage, je vais éviter de parler de vitesse moyenne pour ne pas tomber en déprime. Une sortie qui n’a pas été de tout repos et qui a nécessité d’aller chercher dans les réserves. De temps à autre ça fait du bien de se mettre un peu dans le dur pour pouvoir mieux se relancer ensuite. Voici donc un bel exemple de la théorie du positivisme très en vogue en ce moment. On est pas obliger d’y adhérer.
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Cols pyrénéens (route) 03/07/2022
- Par sylvain
- Le 01/08/2022
- Dans Rides 2022
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L’expression « les années se suivent et ne se ressemblent pas » est totalement adaptée à ma pratique du vélo. L’année dernière j’étais à fond bike Park et cette année plus du tout. Ma première sortie à Vallnord n’a pas été vraiment satisfaisante, il faut dire que c’est parti super fort et trop vite pour moi alors que je n’étais pas dans le coup, pas assez d’entrainement pour réellement apprécier. Ensuite la chute de Vincent m’a profondément touché (ça aurait pu être moi) et marqué, à cela on ajoute la Covid et je n’étais plus prêt ni psychologiquement ni physiquement pour cette activité . Dans cet état je me tourne généralement vers ce que je sais sans doute faire de mieux soit du vélo de route. Pas vraiment besoin de technique, juste besoin de pousser sur les pédales jusqu’à épuisement du corps et de l’esprit.
C’est donc dans ce but que je propose à Steven (et éventuellement d’autres biclous) d’aller faire quelques cols ariégeois. Départ de Saint Girons pour faire le col vde la Crouzette par Riverenert. On montera ensemble à petit rythme jusqu’à col sur une route super tranquille (une seule voiture sur 17 bornes) et avec un air frais (16° au col). Du col de la Crouzette on continuera de monter pour joindre le col de Portel et celui de Péguére que l'on atteindra en descendant.On descendra le célèbre mur de Péguére (il vaut mieux effectivement le descendre que le monter) pour ensuite atteindre le col des Gaougnous nous permettant de filer ensuite vers le col de Port.
On atteindra facilement le col de Port car ses pourcentages sont modérés à faibles. Jusque-là tout va bien et il fait encore bien frais. On décide ensuite de descendre sur Tarascon afin de remonter ensuite la vallée vers Auzat/Vicdessos. En bas les températures commencent à bien grimper et la chaleur à se faire ressentir. On enquille la vallée qui est un faux plat montant pas très agréable finalement . Il ne faut pas mollir pour avancer et la route est assez fréquentée en cette période estivale. Arrivée à Auzat on fait le plein d’eau et nous nous engageons vers le port de Lers (un peu plus de 10km de montée pour 800 m de D+). Je connais assez bien ce col et je sais qu’il est plus pentu au départ que sur la fin et surtout il est en plein soleil là où les pentes sont les plus fortes. J’y vais donc peinard car je sais que mes performances sont inversement proportionnelles à la température. De 30° au pied du col on atteint très vite 36°C au soleil et cette valeur est trop forte pour moi, je sens que je vais en chier. Je n’essaye même pas de coller au train de Steven que je laisse gentiment filer pour tenter de me gérer au mieux. En 4 kms je vide une gourde mais cela n’empêche pas la surchauffe d’arriver, ma jauge à énergie se vide à vue d’œil, la défaillance est proche alors je me mets à la recherche de la fraicheur qui arrivera par la présence salvatrice d’un petit ruisseau près de la route. Je m’arrête plus m’y vautrer tel un goret, j’y reste 15 bonnes minutes pour faire refroidir le moteur et ça marche. Peu à peu je me sens ravigoté et je retrouve un peu de jus ce qui me permettra de finir la montée sans trop souffrir. Inutile de préciser qu’après cet épisode mon seul objectif était de renter par la route la plus facile soit descendre sur Massat puis Biert et filer ensuite par la vallée sur Saint Girons ou Steven me servira de locomotive. Au final 117kms pour un petit 2400 m de D+ . Je visais au moins 3000m D+mais j’ai été victime du réchauffement climatique, je vais aller porter plainte.
Merci à Steven de m’avoir accompagné et supporté. -
Lac D'ayes 12/06/2022
- Par sylvain
- Le 12/06/2022
- Dans Rides 2022
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Que faire ce dimanche, j’hésite entre aller me baffrer des cols pyrénéens (attention il paraît que ce n’est pas bien de faire du vélo de route enfin c’est surtout ceux qui n’en n’ont jamais fait qui le disent) et faire un tour de VTT avec les biclous. Ne voyant rien de compréhensible venir (je ne sais pas si c’est un début d’Alzheimer ou les mots utilisés ou le style pour rédiger les posts mais il m’arrive de plus en plus souvent de n’absolument rien comprendre à la discussion) je lance alors une proposition de sortie toujours vers les Pyrénées et oh miracle 2 volontaires se présentent (Olivier et Jérôme) il va donc me falloir trouver un objectif où mettre nos roues cramponnées. Après une rapide prospection je jette mon dévolu sur les lacs D’ayes et D’eychelle en partant de bordes/lez parce que cela ne fait que 30kms et que j’aimerais rentrer avant 18h00 pour aller faire mon devoir de citoyen ou au minimum ne pas empêcher ceux qui aimeraient le faire (mes accompagnateurs). En plus cette sortie est majoritairement en forêt, donc ombre donc moins chaud et elle finit aux bords de lacs où l’on pourra faire trempette. Allez vendu il faut bien aller quelque part. Arrivés sur place vers 08h30 nous nous préparons dans la bonne humeur autour d’un café et de petits beurres (habitude Fabricienne). On attaque par un petit bout de route et très vite nous voilà dans la forêt à monter sur des pentes plutôt raides ou en devers. Très vite les pourcentages nous obligent à poser le pied pour pousser sur de longues distances. Les possibilités de rouler sont presque inexistantes. Assez soudainement on débouche sur un replat avec quelques maisons et à cet endroit les traces de montée et descente se croisent. Sans vraiment réfléchir je pars sur la trace qui semble la plus abordable et qui commence par un très sympathique chemin à flanc de montagne pour ensuite suivre une sorte de petit canal. Il y fait frais et c’est très roulant donc très agréable. Arrivé au bout du canal changement de ton car la pente recommence ses pourcentages infernaux nous obligeant à pousser quasi tout du long pour arriver au lac de Bethmale où l’on voit que les vélos sont interdits. Vu la fréquentation du lieu on va sagement prendre une piste parallèle au GR10 pour continuer le parcours. En fait cette piste sera un peu de répit avant de reprendre notre montée infernale. Cela fait déjà 2 heures que l’on est parti et l’on a à peine fait 8 kms pour moins de 700 de D+ mais le plus dur est à venir. La piste sera de courte durée car lorsque la trace récupère le GR 10 c’est pleine pente dans la caillasse nous obligeant a un portage en règle sur un bon 300 voire plus de D+ .
Apres ce portage on débouche enfin sur un zone plate nous permettant de faire une pause. Cet effort particulier nous a rincé, nous sommes dégoulinants de sueur et nos maillots sont des vrais serpillères. J’ai un peu de mal à comprendre où l’on est vraiment et j’en profite pour faire le point sur le GPS et après une rapide analyse il s’avère que l’on a pris une bonne partie de la trace à l’envers. Vu la difficulté pour monter et les obstacles techniques rencontrés je me dis que finalement ca n’est pas une si mauvaise chose car je ne me voyais pas vraiment descendre par cet endroit trop engagé pour moi. Il est déjà quasi 13h donc on décide de ne faire qu’un seul lac (Celui d’Ayes) et de redescendre ensuite par la montée mais nous verrons que des surprises sont toujours possibles. Au lac D’ayes nous profitons pour nous refroidir les pieds et les mollets qui ont bien chauffés. L’endroit est vraiment agréable avec un petit parfum de haute montagne.
Ensuite on attaque la descente par un chemin finalement hors circuit parce on avait envie et qu’il avait bonne allure. Si le départ était faisable (j’ai failli quand même me prendre un joli OTB) très vite celui-ci se montre nettement moins cordial avec nous car les virages sont très très serrés et plein de pierres instables. Plus on descend et plus le terrain se dégrade à carrément devenir un champs de cailloux, la capitulation générale s’impose sans condition et c’est à pieds (tiens cela me rappelle quelque chose) que nous finirons par aboutir dans une sorte de cirque en pleine fête de la transhumance (un peu surréaliste). A partir de là on va enfin enchainer une descente correcte c’est à dire sans difficulté notables mais sans réel fun non plus, du roulant assez facile.
Au final un petit 30 kms pour 1300 m de D+ qui nous ont carrément rincé. Vu comme cela peut paraitre décevant mais on est unanime sur le fait d’avoir passé un belle journée à la montagne et d’en avoir bien chié ce qui était peut être indirectement le vrai but de cette sortie. En plus on est tous arrive avant 18h pour aller voter.
Il est également clair que si d’autres membres du club avaient été avec nous aurions eu droit aux trompettes de Jéricho pour minimum une semaine. Pour ma prochaine proposition de sortie dans les Pyrénées je vous conseille la méfiance.