Articles de sylvain
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Citou 18/04/2022
- Par sylvain
- Le 18/04/2022
- Dans Rides 2022
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Après une période de vélo de route dont j’avais grand besoin, et oui des fois il me vient une irrépréhensible envie de bouffer du bitume ce qui est un truc absolument incompréhensible pour les biclous, je me suis senti l’envie de refaire du VTT. Je profite donc de ce week end de 3 jours pour assouvir au maximum ma passion par une sortie route dimanche (un petit 100kms et 1500 de D+) et donc du VTT lundi. Les biclous choisissent CITOU pour cette sortie de Pâques, choix que je qualifierai d’excellent pour se remettre dans l’ambiance.
Pour cette sortie se présenteront 5 biclous encore valides sachant que plusieurs d’entre eux ont eu l’heureuse idée de se faire covider récemment. Et 5 correspond pile au nombre maxi possible sur la remorque dont on se demande comment les biclous faisaient avant. Nous voila donc parti avec seul véhicule ce qui est une sacrée économie vu les cours actuels du précieux liquide pétrolifère.
Afin de vous narrer cette sortie je vais ressortir ma liste descriptive ce qui permet d’aller à l’essentiel sans se perdre en digression dont je suis un spécialiste.
• Participants : 5 superbes exemplaires de ce que l’on qualifie d’êtres humains de type bipède mais pratiquant le vélocipède soit Fabrice, Julien, Baptiste, Steven et moi même
• Météo : plutôt beau versant sud et carrément dégueu versant nord presque une caricature (C’est le nord)
• Soleil : a joué à cache cache surtout en matinée
• Température : presque chaud versant sud et plutôt fraiche versant nord. Caricatural je vous dis.
• Le parcours : A Citou se faire un parcours pourri est mission impossible, là-bas quasi rien à jeter. Ou que tu ailles c’est sympa avec quand même une tendance type « Enduro » c’est à dire que sans être monstrueux ça n’est jamais vraiment facile.
• Le terrain : des cailloux beaucoup mais de la terre aussi, une vrai mixité.
• Les montées : sur pistes essentiellement (vaut mieux d’ailleurs) car les singles sont bien plus orientés descentes. Je ne me vois en remonter quasiment aucun de ceux que l’on a descendus.
• Le dénivelé total : Dès que l’on va à Citou les biclous se transcendent et ne veulent plus s’arrêter avant que le seuil symbolique des 2000m soit atteint il faut dire que Monsieur Plus est particulièrement actif pour motiver la troupe.
• L’ambiance : Pour mon premier on l’est tous de quelqu’un d’autre, mon second est le contraire de la mort, mon troisième est la route ou le chemin en latin, mon quatrième est un article masculin et mon tout est un adjectif qualificatif.
• La moyenne d’âge : Pourrait faire mieux mais ne semble pas vouloir ( en fait les biclous dégoûtent très vite les jeunes de rouler avec nous)
• Les vélos : du XC ( qui a trouvé ses limites en descente) au gros Enduro ( qui a cherché ses limites) et qui s’est farci les 2000 de D+ sans peine , il peut même faire bien plus.
• Les chutes : Aucune et c’est tant mieux
• Le CO2 dépensé : bel effort avec la remorque qui évite un deuxième véhicules.
• C02 absorbé ou compensé : Remorque + voiture électrique pas encore compatible
• Guidage : Monsieur Plus au sommet de son art
• Les boissons : Un rituel maintenant bien maitrisé café +Savane le matin et bières à l’arrivée
• Bilan : Je me suis régalé pour mon retour au VTT, Citou étant exactement ce dont j’avais besoin
Au final 45kms pour presque 2000m de D+ . Pour ceux qui voudraient connaitre les nom des descentes empruntées je laisse les spécialistes répondre dans les commentaires. -
Pouzols-Minervois 21/11/2021
- Par sylvain
- Le 23/11/2021
- Dans Rides 2021
- 3 commentaires
Je vais également faire simple pour le CR de Pouzols en Minervois du 21 novembre 2021 et reprendre le même format que celui de Cahors. On ne change pas une équipe qui gagne ou alors un manque d’inspiration, je vous laisse le choix.
• Participants : 4 beaux gosses Cricri, Sisi, Fafa et Mama (chercher l’erreur).
• Météo : En progrès mais aurait pu faire mieux.
• Soleil : mal luné (on n’est pas toujours bien accompagniez)
• Température : fraide le contraire de froiche, encore un nouveau concept.
• Les pieds à Oliver : Pas de nouvelle, en éventail paraît-il ?
• Le parcours : pas string, plutôt shorty (38 kms) parce qu’on s’est trompé sinon c’était moins.
• Le terrain : de la terre, des cailloux voire un mélange des deux.
• Les montées : manquait de tonus, il leurs aurait fallu un comprimé bleu pour les motiver.
• Le dénivelé total : je ne suis pas sûr qu’il faille en parler ouvertement devant des âmes sensibles, à classer rectangle blanc. J’hésite entre un fort sentiment de honte ou de la fausse pudeur.
• L’ambiance : mon premier est synonyme de protubérance mammaire, mon second est petit pour l’homme mais grand pour humanité, mon troisième te file la maladie de Lyme et mon tout est un adjectif qualificatif.
• La moyenne d’âge : une légère brise de jeunesse bien éphémère, un reliquat en fait.
• Les vélos : pas un électrique suite à un impondérable de dernière minute. Plus de bruit pour celui du chef, nous voilà rassurés.
• Les chutes : Aucune parce que personne n’a osé mettre ses « cojones » en jeu sur la partie du parcours que l’on peut qualifier de « caliente »
• Le CO2 dépensé : beaucoup, on a encore accentué le réchauffement climatique (salaud de Vététiste)
• C02 absorbé ou compensé : parole, parole, parole, des mots, rien que des mots, toujours de mots
• Guidage : Jardinage et cafouillage mais pas trop de « rallage » je ne sais pas pourquoi
• Les boissons : Grand moment de panique lorsque mes acolytes (ou alcooliques plutôt) se sont aperçus qu’ils n’avaient plus de bières. Vu de l’extérieur ça fait peur. Heureusement qu’un bar du coin leur a permis de satisfaire à leur irrépréhensible envie de liquide houblonné.
• Bilan : On a bien pris l’air et c’était très agréable. A refaire
Au final on a à peine dépassé les 1000 m de D+ pour 38km et je suis arrivé à la maison vers 19h00 , attention pour la prochaine sortie à ce rythme on parcourra 25km pour 600de D+ et on reviendra vers 23h00 donc méfiance lors les prochaine propositions.
Que s’est-il passé sachant que c’est moi même qui est fait la trace. Je crois simplement que l’on a pris notre temps pour rouler, flâner, contempler, boire un coup, acheter du pinard. A ce propos était-ce la sortie qui fut l’occasion d’aller chercher du vin ou alors le but d’aller chercher du vin fut l’occasion de faire une sortie, pour au moins un j’ai un doute. Un petit mot également sur la partie finale du parcours qui est une sorte de « RampAude » un imbroglio improbable de traces plus monstrueuses les unes que les autres, le truc qui ne s’improvise pas. Même mes camarades le plus fougueux ne se sont pas senti d’y aller. Un petit mot aussi sur Fabrice en musculaire (un hart trail) qui s’est fait un point d’honneur de na pas trainer derrière et qui mous a démontré qu’il n’avait nul besoin d’assistance. Il nous a finalement avoué que l’assistance c’était uniquement pour tirer ou pousser le chef en cas de défaillance. Son dévouement à notre grand maitre n’a pas de limite, moi c’est la flagornerie éhontée, lui le soutien physique. -
Cahors 12/11/2021
- Par sylvain
- Le 23/11/2021
- Dans Rides 2021
- 4 commentaires
Devant l’absence de volontaires pour le CR de Cahors le 12 novembre 2021 ne voilà dépêché à cette tâche qui risque d’être périmé dès sa sortie. Alors je vais faire simple
• Participants : 5 euh non finalement 4 (Olivier D, Steven, Philippe et Sylvain).
• Météo : brumeuse euh non très brumeuse
• Soleil : En retraite On ne la pas vu de la journée peut être ne s’est –il pas levé ?
• Température : froiche c’est à dire fraiche et un peu froide, un nouveau concept.
• Les pieds à Oliver : Congelés mais fallait pas les mettre dans l’eau aussi (les orteils ont été tous sauvés cependant)
• La parcours : pas short, plutôt string (31 kms) mais pas intéressant (le string ? non le parcours)
• Terrain : humide sans boue, un peu glissant (faut bien se trouver des excuses à sa maladresse)
• Les montées : raides à faire envie. Là-bas le dénivelé n’est jamais facile (pente fréquemment entre 16 et 21%, faut donner des chiffres qui impressionnent)
• Le dénivelé total : Par charité chrétienne on va se taire sur ce sujet, minimum syndical non atteint. Même la CGC aurait protesté. Allez, je balance un petit 1040 m. Ouh remboursez, emboursez….
• L’ambiance : conviviale (on n’allait pas se taper dessus non plus).
• La moyenne d’âge : ça ne sentait pas la puberté (les jeunes ont sans doute préférés rester au lit)
• Les vélos : pas un électrique (normal pas de jeunes) et tous au top pas une crevaison ni ennui mécanique
• Les chutes : Philippe et moi en avons pris une petite mais pas de fémur brisé (on l’a échappé belle)
• Le CO2 dépensé : trop, on a encore accentué le réchauffement climatique (salaud de vieux)
• C02 absorbé ou compensé : aucun (je confirme salaud de vieux et content de l’être en plus)
• Guidage : un peu de jardinage et cafouillage comme d’hab car avec Alzheimer ce n’est pas facile
• Les boissons : personne n’a pris une bière mais des chocolats chaud (plus aucun respect des traditions)
• Bilan : On a bien pris l’air et c’était très agréable. A refaire -
Ariégeoise route 19/09/2021
- Par sylvain
- Le 20/09/2021
- Dans Rides 2021
- 3 commentaires
Petit préambule pour le lecteur : attention ce compte rendu ne contient aucun exploit extraordinaire, ni accident sordide, pas d’effondrement physique, pas de sexe et de violence non plus. C’est en fait une sorte de monologue avec notre chef, cela peut donc se révéler très chiant, vous voilà prévenu.
Faire le compte rendu d’une sortie route pour un club de VTT voilà encore une extravagance bien farfelue par le même empêcheur de tourner en rond qui n’est pas à une ineptie ou contradiction prêt. Si on écoute notre très vénérable chef, qui dans sa grande sagesse doit nous amener à la sérénité vélocipédique (nouveau concept post modern tendance Bobo bof), le vélo de route serait la plus grosse débilité qui existe, s’y donner relèverait de la psychiatrie lourde c’est à dire de celle que l’on soigne à coup de d’électrochocs (il est vrai que l’électrique est très tendance en ce moment). D’habitude je m’incline sans aucune hésitation devant notre guide mais aujourd’hui je n’ai pas la flagornerie aisée et je vais tenter d’entrer en opposition. Je pourrai par exemple commencer par cette réflexion fortement marquée d’empathie « Marc a certainement été marqué dans son enfance par une chute à vélo fortement traumatisante qui a développer chez lui une aversion et une hystérie incontrôlable a la vue de pneus en 700X23 » ou alors plus directe « Cher Président vous qui n’avez jamais mis votre cul sur un vélo de route et qui n’avez aucune idée des sensations que cela peut procurer pensez-vous être en capacité d’avoir la moindre autorité pour vous exprimer sur le sujet? Je me doute de votre réponse bien empreinte de mauvaise foi « Oui j’y connais rien et c’est pour cela que je dis non non et non au vélo de route, à bas le vélo de route, à mort les routeux » . Je me sens finalement comme Galilée face à ses juges emprunts de la théorie de Ptolémée, la logique ne suffira pas à revenir a la raison.
Je pourrai dire que le VTT n’est qu’une évolution, une réorientation du vélo de route qui était là bien avant lui. que 3 sorties de route te mettront bien plus en forme que dix à VTT etc …. Je cause mais j’oublie l’essentiel, le petit truc qui fait toute la différence et sans lequel rien n’est compréhensible, je parle bien entendu du gout de l’effort. Sans cette appétence pour l’effort alors effectivement le vélo de route peut paraitre sans intérêt. Le vélo de route me semble même avoir été inventé pour sa capacité à gérer ses efforts et ainsi atteindre le graal en la matière soit ce que j’appellerai la plénitude sensorielle c’est à dire cet instant ou ton corps répond exactement à tes sollicitations sans douleur ni souffrance, tu te transforme et deviens une machine à rouler. Quand ça marche c’est jouissif. Je vous préviens ce n’est pas facile d’y arriver en VTT. Alors effectivement si tout cela t’est étranger on arrive vite dans la déviance soit la recherche du plaisir facile. Je citerai comme principale déviance l’électrification, les navettes et autres réjouissances similaires. Oui je me suis gavé de bike Park cet été et j’ai même fait des navettes. Je ne suis pas un parangon de vertu, j’ai moi aussi mes petits vices mais pas encore celui de l’électrique et je crie haut et fort ‘l’électrique ne passera pas par moi » et que vive l’effort.
Parlons quand même un peu de cette sortie route. Je lance sans trop de conviction un post sur WhatsApp afin d’aller faire un tour de route dimanche. Surprise une réponse de Jérôme suivi d’une tentative de Julien que l’on sent hésitant. Bien que la sortie proposée (montée en cul de sac sur Luz Ardiden et Hautacam ) soit idéale en cas de défaillance (il suffit juste de faire demi-tour) julien renoncera. Le lendemain matin et après une courte discussion avec Jérôme nous convenons plutôt d’aller faire des cols en Ariège. Départ de Saint girons pour attaquer le col de la Grouzette (12 kms et 800 m de D+) que je connais très bien, Jérôme étant plus véloce que moi je le laisse partir afin de justement gérer mon effort comme je l’entends soit un rythme réguliers sans forcer ni à-coup. En haut on décide de descendre sur Bier pour prendre ensuite le port de Lers. Apres avoir passé Massat on attaque la montée et je me laisse encore décrocher pour éviter le sur régime mais je me sens en forme et monte quand même sans trop de peine. Au ¾ de la pente on arrive à un étang et là il y a bifurcation, finalement on ira sur le col d’Agnes ( 17 km et 900 m de D+) que Jérôme connais moins. On fera quasiment la fin de la montée ensemble. Petite photo au sommet pour filer ensuite sur Aulus les bains. La descente d’Agnes se fera à vive allure et après 4 m de plat soit le franchissement d’un pont on grimpe directement vers le col de Latrape (5 kms 360 m de D+) et là ma gestion des efforts paye car j’atteins la plénitude sensorielle et peux grimper à bonne allure sans souffrir, je suis même très surpris de décrocher Jérôme à mi-chemin qui lui paye sans doute ses efforts antérieurs. Cette montée est donc pour moi un vrai régal, dommage qu’elle ne soit pas plus longue. Ensuite descente sur Seix ou l’on sera raisonnable car on décide de ne pas pas s’engager sur le col de la Core qui nous tendait pourtant les bras. Ensuite retour sans histoire par la vallée. -
Bruniquel 05/09/2021
- Par sylvain
- Le 13/09/2021
- Dans Rides 2021
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Le premier week end de septembre est traditionnellement réservé à forum des associations. Cette année ne faisant plus partie du bureau j’en ai profité pour m’auto exempter de cette activité. Apres plusieurs années à faire plante verte au forum (disons que notre activité attire environ une personne/ cent) il était temps de renouveler le bouquet. J’ai donc profité de ma nouvelle liberté pour aller faire un tour de vélo avec Christophe et Olivier du coté de Bruniquel. Le chef m’étant tombé dessus ce week end, il exige un CR sous peine de grosse colère. Oh oui chef mettez-vous en colère c’est tellement intense et puissant quand vous l’êtes (en colère, précisons à l’attention de ceux qui auraient décroché). C’est donc sous la contrainte qu’il va me falloir décrire notre sortie à Bruniquel. Que dire que vous ne chassiez déjà ? Bruniquel est une jolie commune du Tarn et Garonne au bord de l’Aveyron (vous suivez toujours) de 32.3 km2, ses 605 habitants sont les Bruniquelais(es). Altitude entre 90 et 382 m ça donne déjà une idée du relief ce n’est pas la Belgique. Partis vers environ euh ….. (Pas assez tôt pour Olivier) sous un soleil agréable et après avoir gravi la cote de Garitou nous sommes descendus par Goubirou puis remontés par Varigoule pour prendre Grebillou pour rejoindre Fermitoin puis campbrenet. N’ayant ni GPS ni Strava ce jour-là (si ça existe) je ne sais dire où on est allé et je m’en fous complètement. Ce que je peux dire c’est que notre guide (Christophe) tenait absolument à monter par des petits chemins et qu’il était prêt à défoncer celui qui prononcerait le mot enduro. Je peux vous dire que personne n’a moufeté. En même temps on s’est fait une super sortie à l’ancienne très sympa. Par sortie à l’ancienne j’entends monter par les chemins et non la route quitte à en baver un peu l’essentiel étant de rester le maximum en forêt même quand la pente est dans le mauvais sens pour peu que la pente ait un mauvais sens. Pour notre sortie la pente n’a jamais vraiment eu de mauvais sens. Après le repas bien (trop) garni et sous un soleil insistant (plus de 30°C) on a bien eu quelques moments de faiblesse afin de nous rappeler que notre entrainement n’était pas au top mais que la chaleur n’est pas trop compatible avec des efforts soutenus.
Au final 45 kms pour 1350 m de D+ selon mes camarades -
Bike Park Les Angles 06/08/2021
- Par sylvain
- Le 06/08/2021
- Dans Rides 2021
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Pour cet été 2021 vous avez pu constater que les sorties club sont orientées Bike park. Je suis à fond sur cette option et ai pour objectif au moins un par semaine. Mais pourquoi ce soudain intérêt pour cette activité ? Pour comprendre Je vais faire une analogie par rapport au ski entre ski de rando et ski de piste. A une époque je faisais beaucoup de ski de rando, activité qui nécessite un minimum de débrouille (être capable de gérer tout type de neige et terrain) pour pas passer rapidement en mode galère. Dans mon cas l’acquisition de cette débrouille est passée par des heures de ski de piste.
L’enduro, comme le ski de rando, demande de la débrouille. Le terme plus correct serait maitrise mais dans mon cas faut pas rêver ses capacités et le mot débrouille me semble plus adapté. Au passage j’en profite lancer le débat sur le sujet: une bonne débrouille vaut-elle mieux qu’une mauvaise maitrise ? Pour essayer d’obtenir cette bonne débrouille le Bikepark me semble être l’outil idéal même si une piste de bikepark avec ses virages relevés, ses tables et autres réjouissances n’a pas grand-chose à voir avec un single dans le Carroux. J’ai l’illusion de croire que si j’arrive à bien négocier une piste de bikepark je serai plus à l’aise sur un single bien cassant. Ou alors c’est carrément l’inverse c’est à dire que j’utilise le prétexte de vouloir m’améliorer en single pour me justifier d’aller faire du bikepark . Mais quel bordel sous mon casque !
Apres cette entrée en matière philosophique sur l’homme est ses contradictions il est temps de vous parler de la station des Angles. Après une tentative infructueuse sur la possibilité d’aller rouler le week end dernier j’ai tenté de voir du côté de nos vacanciers permanents (ils se reconnaitront) mais en vain car soudain l’activité les a rattrapés (un au moins). J’ai bien tenté de motiver notre chef en vacances également mais il n’est pas encore réparé, il est en attente d’une pièce de rechange qui tarde à venir. Chef remets toi vite tu nous manques. Le choix était donc simple pas de bikepark cette semaine sauf à y aller seul et c’est sur les Angles que j’ai jeté mon dévolu car j’aime cet endroit même s’il y a plus près. Arrivé aux Angles vers 10h15 (ouverture des pistes à 09h30) je suis affolé par la longueur de la queue aux caisses mais ça dépote et j’y passerai à peine 10 mn. Depuis 2021 un système de luge d’été a été installé et cela génére un surplus de clientèle autre que les simples piétons. Ce surplus de clientèle se retrouve donc également sur les remontées mécaniques (télécabine pour les Angles) sans compter le fait que les luges utilisent aussi le télécabine pour être remontées. Donc au final pas mal d’utilisateurs ce qui m’a fait craindre une bonne galère type Barèges. A part vers 11h00 pour ma première remontée ou il y avait quelques bouchons le reste a été plutôt fluide car comme d’hab quasi plus personne entre 12h00 et 14h00 et après 16h00. Entre 14h00 et 16h00 je n’ai pas dû attendre plus de 10 mn donc correct. Faut dire que le télécabine ça dépote.
Pour me chauffer je pars sur les pistes connues (les bleues) qui sont toujours aussi défoncées, là pas de progrès. Par contre les pluies de la veille ont bien collé la poussière, quasi pas de boue, et le grip est au top. Je dois aussi dire que je me suis mis un vrai pneu à l’arrière (un big betty de chez Schwalbe avec un passage en 2.6 au lieu de 2.8) qui a un comportement sans aucune mesure avec le Maxxis Minion DHR qui se tordait de douleur dans les virages et dont le grip était incertain surtout après un peu d’usure. Plus aucune sensation de guimauve à l’arrière, ni de dérapages intempestifs. Par contre un pneu de 1.350 gr contre 0,980 gr ceci expliquant peut être en partie cela. Ma fourche sortait aussi de révision & optimisation par Novyparts et le résultat est formidable (cout 129€ sans les joints) . La fourche absorbe maintenant tous les petits chocs bien plus efficacement ce qui m’a permis de remettre un peu plus de pression d’air et donc d’avoir un peu moins d’enfoncement et une meilleure tenue en succession de chocs. En plus clair je peux prendre le défoncé bien plus vite avec plus de confort et de confiance. Et pour finir j’ai finalement monté un frein de 200 à l’avant à la place de mon 180 qui était à l’agonie. Meilleur grip, meilleur freinage, meilleure suspension je ne reconnaissais plus mon vélo, par contre le type dessus toujours le même, malheureusement un greffe du sens de l’équilibre type Mac Askill n’est toujours pas possible. Apres plusieurs passages sur les différentes bleues la connerie m’a pris (vieux réflexe pavlovien sans doute) et je suis allé me faire la rouge enduro sans regarder où elle allait au final c’est à dire le lac de Matemale qui est a plus de 2 km de la station. Cette piste ne présente quasi pas d’intérêt sauf un peu sur la fin (mais avec les pluies c’était gavé de merde). Une fois au lac faut remonter à la pédale à la station ce qui prend une bonne demi-heure voir 45 mn. Ayant fait la connerie une fois j’étais bien prévenu mais cela ne pas empêcher de refaire la même chose avec la bleue enduro (pas celle à laquelle pense Guillaume) qui est d’un chiant sans nom et qui va aussi au lac de Betemale mais par l’autre côté. Quand j’ai compris où j’allais j’ai encore préféré rentrer par la route. Rouge et bleue enduro c’est vraiment à oublier et il faut rester vraiment sur la piste du park sans tenter de s’en éloigner. J’imagine Julien sur ces piste enduros, les cigales auraient eu de la concurrence. Dans le coin ce doit être connu car j’étais vraiment le seul à y mettre une roue. C’est comme les restaus, si leslocaux n’y vont pas tu peux être sûr que c’est de la daube. Apres cet intermède je me suis concentré sur le reste des pistes que je n’avais pas faites soit les rouges qui sont un cran bien au-dessus, pentes, sauts, doubles c’est encore un peu trop pour moi surtout le red line qui est bien velue question sauts. La partie North shore passe crème mais ce n’est pas particulièrement passionnant, sympa à faire sans plus. Pour ceux qui connaissent la piste rouge bien velue que était coté gauche du télécabine n’existe plus a été remplacé par une piste de luge d’été. Je n’ai pas testé les noires car je sais qu’elles ne sont pas pour moi. Pour bien profiter du bikepark je pense qu’il est préférable de se concentrer sur une ou deux ou trois pistes que t’apprécies plutôt que papillonner un peu partout c’est ce que j’ai fait sur la Gandafe et le Deep blue en fin de journée.
Au final 6000 m de d- et presque 80 kms. Encore une belle journée de vélo, vivement la prochaine, dimanche peut être ?