VTT MURET

Articles de sylvain

  • Bike Park Barèges 18/07/2021

    Gh010286 momentEn préambule à ce CR je tiens à prévenir le lecteur que la longueur du texte risque au mieux de l’égayer un peu, de le barber sans doute et dans le pire des cas de l’endormir. Je vais donc faire des chapitres bien distincts pour s’y retrouver plus facilement. Comme d’habitude ce CR sera rédigé en parfaite objectivité, sans parti pris aucun, ni philosophie de comptoir, ni conclusions aléatoires et hâtives.
    Au menu gastro ce soir (attention c’est un peu chargé):
    • Pourquoi avoir choisi le bike Park de Barèges ?
    • Les, heu pardon, la remontée mécanique et ses déboires.
    • La navette mais comment ça marche ?
    • Les pistes et leur réalisation.
    • Les vélos de loc et leurs surprises
    • Et si on a le temps je débattrai tout seul sur le thème porteur et non polémique : faut-il haïr les vélos à assistance électriques ?
    Pourquoi avoir choisi le bike Park de Barèges :
    C’est une bonne question je vous remercie de me l’avoir posée. Vu que cette année certains sont bien parti pour tenter tous les bike Park du coin il fallait bien aller a Barèges un jour ou l’autre donc pourquoi pas ce dimanche.
    Les, heu pardon, la remontée mécanique et ses déboires :
    Pour bien comprendre ce chapitre il me semble nécessaire de faire un petit rappel du principe du bikepark à ceux qui n’auraient pas encore bien compris l’intérêt de la chose. L’intérêt étant de se mettre un maximum de D- dans le pif, il est donc essentiel de faire le D+ le plus rapidement et facilement possible. Dans ce but l’homme a inventé des tas de système plutôt performants à l’exception d’un qui est le télésiège non débrayable. Effectivement à pleine vitesse il est imprenable sauf à être candidat au suicide, à faible vitesse il n’avance pas un cachou. Eh bien à Barèges ils utilisent cette technologie avec une astuce digne du sioux le plus futé. Le système est hybride c’est à dire lent quand tu montes les personnes et charges les vélos et rapide ensuite. Pour être plus clair, seule une petite partie des sièges est équipée de portes vélo est donc tourne à vitesse réduite ce qui te permet de monter dessus, puis le reste des sièges n’est pas équipé et peut donc accélérer mais sans personne dessus. Un compromis entre vitesse et capacité, ce genre hydride ne me semble pas très prometteur car pas rechargeable. Conclusion : le nombre de personne à transporter dépasse très vite la capacité du système et donc l’attente s’installe avec tout ce que cela peut engendrer comme agacement surtout sur certain individus qui possèdent un Spe boivent du rosé et se font fracasser chaque fois qu’ils rentrent tard ( perso j’en connait pas mais il parait que ça existe). Si effectivement la matinée à générer pas mal d’attente et donc son cortège d’insatisfaction, l’après-midi a été bien plus calme (mais où sont passé les autres riders ?) et à presque permis de faire des montées en continu. Bizarrement alors que nous pouvions enchainer les rotations sans aucune attente l’individu le plus agacé du groupe n’en a pas profité et a préférer s’abstenir, nous verrons plus tard pourquoi.
    La navette mais comment ça marche ?
    Pareil pour ce chapitre il me semble nécessaire de faire peu de pédagogie pour expliquer le principe de la navette qui ne semble pas clair pour tout le monde. La navette est un système de transport qui part d’un point A pour aller vers un point B, du point B elle revient au point A pour donc faire le parcours ABA et cela en continu soit ABABABABABABABABA. Maintenant plus compliqué (si le principe n’est pas acquis il y en a qui vont décrocher). La navette met environ 15 mn pour aller de A à B est inversement et s’arrête 5 mn à A&B. Quel est le temps d’attente ?
    1. On s’en fout de toute façon même 2 mn c’est déjà trop. (mauvaise réponse Julien)
    2. Quand elle n’est pas là et bien on en met un autre puis un autre ….(encore une mauvaise réponse Julien)
    3. Quoiqu’il arrive elle m’attend (non Julien c’est toujours pas bon)
    4. Un certain temps qui va de pas grand-chose à 40 mn (là tu peux y aller).
    Pas de bol la navette venait juste de partir quand on est arrivé donc on a pris perpette. Je pense qu’il faut y voir un signe car quand tu commences la journée à maugréer les pires choses t’arrivent rien qu’à toi. On le savait pas mais on avait un chat noir avec nous ce week end.
    Les pistes et leur réalisation.
    Savez-vous qu’elle est la différence entre un bon et un mauvais rider ? Un bon rider il voit une piste hop il l’a descend, un mauvais rider il voit une piste hop il l’a descend mais ce n’est pas pareil. Un bon rider peut te descendre n’importe quoi avec style et élégance, le mauvais te descend aussi a peu près m’importe quoi en mode survie style crapaud mai il y a pourtant un point commun entre eux. Le premier s’éclate toujours quoi qu’il arrive (aucune difficulté ne lui résiste) et le second est tellement content d’y arriver que ça l’éclate aussi au sens figuré comme au sens propre. Et puis il existe une myriade de riders intermédiaires pour qui il y a toujours un truc qui ne va pas. L’excuse la plus commune étant souvent son vélo ou ses pneus pourtant bien plus performant que lui, c’est également souvent le terrain qui ne va pas et c’est très rarement de sa faute. A barèges a priori c’est le terrain qui merde car les bosses ne sont pas au bon endroit, soit trop longues ou courtes ou pas de la bonne couleur. En fait il faudrait des bosses qui se déplacent et qui s’ajustent pour s’adapter à son style approximatif. En terrain naturel il ne viendrait à personne de critiquer la position de telle pierre ou marche. En fait maintenant qui j’y pense il y avait plein de pierre ma placée au Caroux, j’aurai dû me plaindre. Conclusion sans appel: c’est mal shapé d’où le non intérêt d’enchaîner les runs . J’avoue que j’ai trouvé que c’était peut-être un peu plus délicat à rouler que Saint Lary mais de là à dire que c’est seulement un pb de piste je suis moins catégorique mais mon expertise dans le domaine est très proche de zéro. Apres il existe une piste rouge et noire qui sont en terrain naturel mais qui ne semble pas avoir emballé grand monde car peut être un peu trop dans la pente ? Quant au parcours enduro la piste rouge m’a personnellement convaincue de son intérêt surtout l’enchaînement de lacets très représentatif d’une piste de montagne. Le dernier point de mécontentement pour finir sur ce chapitre : ça manque de dénivelé. Certes mais bon c’est à mon avis peu recevable car on pouvait s’en apercevoir avant de venir et si tu prends tout à fond depuis le départ il y a de quoi se mettre bien minable à l’arrivée.
    Les vélos de loc et leurs surprises :
    Louer un vélo dans une station c’est dans le principe une très bonne idée mais dans les faits cela s’avère souvent très délicat. Prenons l’exemple de Baptiste qui faute de vélo à du louer un gros DH car il n’a pas vraiment eu le choix. Pourquoi cette manie de louer que des gros DH bas de gamme mal réglés, lourds, rigides à l’agilité de camion qui ne pardonnent rien et si en plus c’est mal entretenu (par exemple impossible de sortir la roue avant même le loueur n’a pas réussi) bonjour le calvaire. Ca dégoute plus à mon avis que cela encourage. Là on sent le mauvais rider qui a vécu une sale expérience sur le sujet (je confirme). Conclusion : En station inutile d’aller louer des vélos inadaptés il vaut mieux souvent tenter de rouler avec le sien.
    Faut-il haïr les vélos à assistance électriques ?
    Ce sujet n’étant pas polémique du tout je vais attendre encore un peu avant de lancer une guerre civile intra-Biclous.
    Conclusion de cette sortie Barèges : c’est sans doute pas le meilleur Bikepark que l’on connaisse mais ce n’est pas non plus une catastrophe nationale, à réserver pour un jour de semaine lorsque l’affluence est moindre et que les runs peuvent s’enchaîner rapidement. Dans ces conditions il y moyen de prendre du plaisir pour ceux qui ne sont pas des experts du domaine. Les vrais costauds risquent de ne pas s’y retrouver complètement.

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  • Albine 30/05/2021

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    Le village d'Albine dans le Tarn (terre de Julien) n'est plus inconnu puisque nous y déjeunons régulièrement lors des sorties au départ de Pradelle. Vu le potentiel du lieu je me suis dis qu'il serait intéressant d'en faire un point de départ afin de rester sur le coté nord de ce massif qui relie le Tarn à l'Aude donc de rester du coté terreux . Mon idée était d'aller se faire une descente sur Labastide Rouairoux puis de remonter (2 fois) au Roc de Peyremaux pour descendre une fois à droite (la descente connue) et une fois aàgauche (descente a découvrir)
    Départ de 07h20 de chez Steven pour atteindre Albine vers 09h00 ou nous commençons la journée par un petit dénivelle d'environ 600 m de D+ qui commence par un chemin bucolique au bord d'un ruisseau puis par un enchainement de pistes qui nous mènent en haut de Rouairoux. De là un single descend quasi sans relâche jusqu'au village. Si le départ et la fin du single sont sans grand intérêt une bonne majorité et un vrai régal avec des virages relevés et quelques sauts le tout bien intégré dans le parcours naturel. Les sauts ne sont pas monstrueux et à mon avis parfaitement gérables pour peu que l'on soit un peu habitué à l'exercice (en tout cas abordable par les plus affuté d'entre nous sur ce sujet, la bande des 5 ou 6, je vous laisse deviner).
    Un fois en bas il faut remonter ce que nous ferons en contournant le massif par l'est puis le sud / sud ouest. La remontée est assez longue et avec quelques ondulations sur des pistes quand nous bifurquons sur un single pour fut pour moi simplement magique par l'ambiance et la beauté des lieux . Nous voila sur un single principalement en devers suivant les courbures de la foret , tantôt verdoyante, tantôt couverte de feuille avec des ruisseaux, tantôt sombre au milieu des résineux. On a roulé plusieurs km dans un lieux féerique d'un calme étonnant propice à toutes les rêveries. Peut être faut il avoir des prédisposition sur le sujet pour apprécié mais ce fut un grand moment pour moi tellement j'ai aimé. Rien que pour ces quelques kms la sortie valait déjà le déplacement.
    Ensuite on est arrivé aux éoliennes pour atteindre rapidement le pied du Roc Peyremaux . Là on était déjà à 1500 de D+ et 41 km. Descente par la piste connue toujours aussi sympa avec son flow permanent. Une fois en bas on ne se pose pas trop de questions pour remonter directement et Steven ayant les bonnes jambes en profite pour appuyer un peu, derrière je sens que je ne peux pas répondre et qu'il va falloir que je gère. Mon corps m'envoi une première sommation en réduisant mes capacité d'au moins 30 % , je continue sous le soleil qui commence à bien chauffer, arrive alors la deuxième sommation par une attaque du moral. Je perd en motivation mais je continue, même si je suis plus proche de la tortue que du lièvre et comme apparemment je n'ai pas encore compris le message mon corps m'envoi sa dernière sommation soit des crampes aux 2 jambes en même temps et là forcément je cale. Cela ne m'est jamais arrivé sur les 2 jambes à l'unisson et bien tu ne peux plus rien faire du tout, me voilà planté sur le chemin à attendre que ça passe et ça passera (il m'a fallu marcher un peu quand même). Bizarrement ce coup de mou assez intense ne durera pas et je retrouverai vigueur pour la descente. Ce coup ci on part à gauche du rocher sur un single un peu travaillé et plutôt agréable mais rapidement on se retrouve sur des pistes sans intérêt avant de récupérer le trace (piste rouge) qui chemine dans une sorte de goulet gavé de feuille sur plusieurs dizaines de centimètres nous obligeant à rouler à l'aveugle ce qui est plutôt pénible (J'ai failli m'en mettre une). Heureusement cet épisode feuillu prendra fin et la suite est sympa mais sans être exceptionnelle car un peut trop linéaire (peu de virage) et de variété de terrain. Cette piste nous mènera quasi direct sur le village.
    Au final environ 60 kms pour un peu plus de 2300 de D+

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  • Revel 21/03/2021

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    La rédaction du compte rendu de la sortie de Revel va me permettre, comme à mon habitude, de finalement parler de tout autre chose. Aujourd’hui le sujet qui m’inspire est le conflit générationnel, sujet qui se prête parfaitement à la polémique et à la mauvaise foi. Décrivons tout d’abord les acteurs de ce conflit.
    A ma gauche : le vieux schnock.
    Son Age : Proche des cinquante ou largement plus.
    Son Poids : Les 85 kg minimum avec sa bouée de flottaison réglementaire.
    Son Vélo : Au top forcément et dont les capacités intrinsèques dépassent largement celle du pilote.
    Son Physique : Long à démarrer, peu véloce mais increvable.
    Sa Technique : Grossière, incertaine et très mal maitrisée.
    Son Style : Indéfinissable mais plutôt du genre crapaud.
    Ses Héros : Martinez, Dupouey, Chiotti, Dubau, Bonnand.
    Son Ambition : Pouvoir rouler encore l’année prochaine et boire de la bière (enfin pas tous).
    Le VTTAE : Ce n’est pas du vélo mais un peu quand même on ne sait jamais ce que la vie réserve.
    Sa plus grande crainte : Que son squelette finisse comme une amphore romaine après le passage de huns.
    Les Réseaux sociaux : Faire croire qu’il sait s’en servir alors qu’il n’y comprend rien.
    A ma droite : le jeune con.
    Son Age : Proche des quarante ou largement moins.
    Son Poids : Les 75 tout mouillés.
    Son Vélo : qu’importe le célèrifére pourvu qu’il ait 2 roues, peut éventuellement se confondre avec un objet destiné aux détritus
    Son Physique : dégaine trop vite et manque cruellement de munition
    Sa Technique : fluide, légère, aérienne voire insolente
    Son Style : impeccable comme sa coiffure d’ailleurs car le chenapan se targue d’avoir encore des cheveux (salaud de jeune, remarque sans parti pris aucun).
    Ses Héros : je sèche, je ne sais pas euh Loana ?
    Son Ambition : C’est quoi l’ambition un truc de vieux schnock ? Par contre boit de la bière également.
    Le VTTAE : Si cela permet d’aller plus loin, plus vite plus haut sans se faire mal alors faut pas hésiter
    Sa plus grande crainte : devoir faire une descente sur un bout de piste et croiser un atome de boue.
    Les Réseaux sociaux : Change de sujet à la vitesse de la lumière. Peut même éventuellement se perdre dans sa propre conversation.
    Au centre :
    l’indéfinissable
    Son Age : plus des quarante mais moins des cinquante
    Caractéristiques : au milieu du gué, ne sais pas vraiment d’où il vient et où il veut aller. Aimerait être les meilleurs des 2 catégories précédentes mais ce n’est pas souvent le cas, par contre boit de la bière et plus qu'à son tour. Sur ce point il est imbattable.
    Maintenant faisons une expérience, mettons tout ce petit monde ensemble comme sur une sortie de VTT Muret, et observons le résultat. Avant de tirer des conclusions de cette expérience il faut quand même s’assurer que la sortie ait été préparée soigneusement car toutes ne sont pas compatibles à cette expérimentation. Celle de Revel était clairement orientée vieux schnock et aurait fort probablement agacée quelques jeunes cons car lors de cette sortie nous avons dû rouler dans la boue en jardinant incessamment pour tenter de suivre une trace improbable et pas très folichonne au final. Et comme par défi on s’est précipité sur toutes les grimpettes qui se sont présentées devant notre roue avec une devise bien actuelle " du quoi qu’il en coûte » énergétiquement parlant. Sans compter que l’on s’est connement perdu sur la fin et que l’on a dû faire quelques allers-retours ubuesques pour rejoindre le départ. Une belle sortie d’ex crosseur ou plus t’en chie et plus t’es content. Le résultat final parle de lui-même 58 kms pour environ 1900 de D+.
    Ceci dit sur une sortie mieux étudiée, l’alchimie du mélange des générations fonctionne parfaitement pour peu que chacun y mette du sien et comprenne que la différence enrichit plus qu’elle ne sépare. Ok c’est un peu fleur bleu et très happy end comme conclusion mais comptez pas sur moi pour pourrir l’ambiance et exacerber la haine même si c’est très tendance sur les réseaux surtout couvert d’anonymat (la lâcheté et la bêtise ont encore de beaux jours devant eux).
    En vous souhaitent de rouler prochainement ensemble, que vous puissiez prendre autant de plaisir que j’en ai de rouler avec vous, qu'elle que soit votre catégorie.

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  • Armissan 14/03/2021

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    Très chers Biclous. Ce matin avant de partir vers Armissan il y a eu 2 événements importants dans la vie du club, je me dois de vous les rapporter fidèlement car le trésorier ne comprendrait pas qu'ils vous soient omis. Tout d'abord j’ai remis l’étendard de Biclous à notre Cher Président afin qu’il puise en être le fidèle gardien. Nous avons procédé au transfert dans une grande solennité comme le moment l’exigeait. Notre Cher Président s’est montré parfaitement digne et conscient de ses responsabilités vis-à-vis des couleurs des Biclous. Il sera sans le moindre doute le plus grand protecteur de notre étendard.
    Ensuite je me suis agenouillé et une main sur mon guidon, signe de soumission, de l’autre je lui ai tendu le spectre des Biclous (voir photo). Lorsqu’il s’en est saisi le ciel s’est illuminé démontrant ainsi que notre Président est plus qu’humain, il est d’ordre divin. Un moment magique, d’une rare intensité. Nulle nécessité de parler en de telles circonstances. Un long silence s’écoula avant que nous décidâmes de prendre la route. En chemin notre Cher Président nous prodigua moult conseils et recommandations toutes plus pertinentes les unes que les autres. Il va me falloir en faire un recueil afin que tout le monde puisse en profiter. La vie de Marc L selon Sylvain B.

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    Arrivé sur place un grand soleil nous attendait. Comment aurait –il pu en être autrement car quand notre très Cher Président dit qu’il fera beau il fait beau. Départ dans un enthousiasme débordant d’énergie et de sérénité mélangés. Notre cher Président chevauchait devant avec une allure parfaite démontrant la maitrise de son art. Tout était fluide et naturel. Notre émerveillement était sans limite. Les singles et autres réjouissances s’enchaînaient a un rythme soutenu quand votre serviteur eu l’idée folle d’aller se perdre dans une espèce de no man ’s land caillouteux suivi de vignes et autres champs sans le moindre intérêt. Un moment d’égarement sans doute lié à l’émotion du matin. Afin de me punir de cette grossière erreur totalement inappropriée, surtout en la présence de notre cher Président, je proposais à mes compagnons de me lapider avec comme seule exigence de me laisser 10 m d’avance. Mais notre Cher Président dans sa grande magnanimité n’en fit rien. Je serai moins catégorique sur l’envie cachée de Baptiste de m’envoyer quelques cailloux bien saillants. Apres cet égarement notre Cher Président pris naturellement le commandement de la troupe pour nous faire vivre une grande expérience vélocipédique donc seul lui a le secret. Une belle journée de vélo.
    Au final 50kms et 1230 de D+

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  • Pouzols-Minervois 26/12/2020

    Saut

    Nous voulà devant un tremplin qui est bien l'image des pratiques actuelles, il faut que cela soit monstrueux même si seulement 0.0000001% des pratiquants peuvent y acceder

    Deux volontaires ce dimanche 27 décembre pour aller faire une sortie type Rando à Pouzols-Minervois. Mais qu'est ce qu'une sortie rando tellement ce mot parait aujourd'hui suranné. Eh oui il n'est plus de bon ton de faire de la rando cela sent la naphtaline et le renfermé, maintenant la mode est à l'enduro ou au pire au all mountain qui reste encore acceptable dans le vocabulaire du Vététiste moderne. Eh bien moi je me revendique de cette cette pratique qui consiste juste à aller se balader en forêt avec son vélo sans savoir si je vais louper le meilleur single du coin ou la dernière bosse chapé aux petits oignons par les afficionados du coin. Aller me faire une bonne vielle rando à la papa me convient et pire j'ai même pas honte . Et pour aggraver mon cas plus les montées sont longues et raides et plus je kiffe. Il faut dire que si comme moi vous êtes en manque intrinsèque de technique, il ne reste plus beaucoup d'espace dans les pratiques actuelles pour se faire plaisir.
    Mais revenons à cette rando au départ de Pouzols. Objectif entre 50 & 60kms sur les chemins du coin qui ne manquent pas. Le parcours prévu est une succession de montées est descentes principalement sur du single dont la particularité n'est pas la difficulté en descente mais plutôt en montée ce qui nous a demandé d'aller piocher dans nos réserves ce qui était parfaitement bienvenus en cette période de festivités ou les réserves s'accumulent. J'ai bien senti remonter le beurre persillé à l'ail des escargots de l'avant veille, pas sur que cela eut été un avantage. On a également bien jardiné sur une zone ou les chemins disparaissent sans doute aussi vite que d'autres apparaissent mais on s'est aussi bien régalé sur quelques portions type "canyon" dont le Minervois a le secret
    Au final 55 kms pour environ 1400 m de D+

    Velo pouzols

    Nos fidéles destriers au repos

  • Lézignan 20/09/2020

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    Voici un CR bien tardif sur notre sortie de Lézignan (Corbières) avec le club local, Vélo la Fumade
    Apres quelques tergiversations sur notre sortie dominicale c'est finalement la proposition de Julien (aller rouler avec le club local) qui sera retenue.
    Au départ 4 Biclous (Christophe, Marc ,Julien et votre narrateur) pour un rdv à 08h00 sur place. Pour arriver à 08h00 à Lézignan faut se lever très tôt , trop tôt à mon gout , et dormir vite et je ne dors pas assez vite ce qui me rend bougon au réveil. On arrivera à 08h03 mais faut encore prendre le remps de se préparer car la petite troupe de "La fumade" est déjà bien prête et nous attend patiemment (merci à eux). Et moi quand je dois me préparer rapidement je deviens doublement bougon. Partant directement de Lézignan j'etais fort intéressé afin de savoir s'il y avait des possibilités de terrain qui nous étaient inconnues entre l'Alaric et Conilhac tout proche. Eh bien non car c'est bien sur Conilhac que nous sommes partis donc pas de nouveau parcours en vue. La nuit ayant été très pluvieuse on aurait pu craindre quelques portions boueuses mais là-bas le sol absorbe l'eau comme Marc la bière c'est a dire qu'il n'en reste aucune trace , on sait pas où elle passe mais elle disparait dans les entrailles du sol ou de l'intestin de l'individu susnommé. Peut être que lors du déluge il a été constaté quelques flaques à l'époque. Je vous passe les détails de notre parcours sur les singles de Conilhac qui restent toujours autant agréables à rouler même si nos deux enduristes ont dû quelque fois trouver le temps long. Le club de "La fumade"est une joyeuse troupe très hétéroclite mi musculaire mi "assistée" avec quelques jeunes bien techniques surtout sur les passages bondissants (sauts) . Sinon question technique j'ai pu constater que n'ai plus beaucoup d'appétence pour le technique, je manque clairement de convictions sur le sujet. J'ai clairement plus envie d'aller appuyer sur les pédales que d'aller m'éclater, au sens propre, dans le raide et le pentu.
    De retour à notre point de départ on a tenté, sans grand succès, de nous faire notre petit tour perso . On a tournicoté dans le coin sans réellement savoir ou aller, cela ne restera pas dans les annales du VTT.
    Sinon aujourd'hui 27 septembre on s'est fait une jolie sortie de route dans le coin (avec 5 biclous + 1 invité) où l'on a grimpé tous les raidards connus. Pas de bagnoles à prendre ni besoin de se lever tôt, j'étais nettement moins bougon et en plus cela m'a laissé le temps de faire le CR de la semaine derniére.

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