VTT MURET

Articles de laurent

  • Muret 29/12/2019

    Muret 1Nous devions nous retrouver à 4 Biclous Sauvages (Olivier D, Philippe, Marc et Mézigue) dimanche matin dernier mais c’était sans compter, au dernier moment, sur Hervé qui vient nous présenter son tout nouveau bolide électrifié. Et quelques minutes avant le départ, c’est Romain qui nous rejoint en voyant Philippe. Visiblement il avait lu ses mails en diagonale, car il fait partie de Muret Cyclisme et il croyait avoir entrainement en vtt.
    Malheureusement ou heureusement pour lui, il s’était trompé. Le groupe de Muret Cyclisme s’élance des allées Niel mais en vélo de route. Philippe lui propose alors de rouler avec les Biclous Sauvages mais qu’il allait voir ce que c’était de veritables mobylettes. Nous finissons enfin par démarrer et rapidement Romain commence à comprendre que les mobylettes ont toujours le starter enclenché. Et qu’il ne risque pas de se faire une hernie aujourd’hui. On attaque les bords de Garonne habituels, on traverse des endroits dévastés par la dernière tempête. Il faut soit enjamber ou passer sous des troncs arbres couchés ou deracinés surtout dans la première partie. Sinon le terrain est humide mais pas gras. Arrivés à Estantens, on monte gentiment vers la foret d’Eaunes.
    Hervé se régale avec son nouveau bike et nous mets facilement la pile dans les côtes. Il n'y a pas de dégâts dans la forêt, à part des ornières de motos. Certainement les très mauvais cadeaux de Noel.
    Puis lors d’une bonne cote bien raide, Philippe décide, certainement pour mieux reprendre son souffle, de péter un rayon de roue arrière. Le probleme est que le dit rayon a traversé le fond de jante et il n’y a plus d’étanchéité.
    Il a mis une chambre et c’est reparti. Pour quelques mètres seulement, car la patte de dérailleur avait aussi pris cher.
    Apres quelques tentatives de réglages, le verdict tombe comme une épée de Damoclès. Retour au bercail par la route avec une vitesse intermédiaire. Ça fait toujours plaisir. Surtout que certains, dont je tairai le nom, ne manquent pas de lui faire remarquer que sa cassette est bien fatiguée et a, entre autre, une dent de cassée.
    Ainsi que sa chaine aurait bien aimé avoir un peu d’huile depuis bien longtemps. On laisse Philippe s’en aller vers les joies du revetement bitumeux et on repart enfin, mais on ne fait même pas 100m. C’est Romain qui a crever a l’avant. Visiblement c’est la valve qui est HS. Il a la bonne chambre à air mais pas les bons outils. Heureusement Marc, notre Saint Bernard préféré, est avec nous. Amen - Les outils qui vont bien. Nous avons tous un méchant sentiment que Muret Cyclisme vient rouler avec nous juste pour faire la maintenance de leurs vélos.
    Et nous ne retenons pas bien longtemps pour le faire savoir de vive voix. Par miracle, on finit par repartir à nouveau mais nous avons tous un petit présentiment qu’on ne va pas faire beaucoup de bornes aujourd’hui. On passe sur les spéciales habituelles pour voir si elles ont changé, et c’est le cas. Des petits lutins de la forêt ont travaillé dur pour rajouter quelques bosses çà et là. C’est notre cadeau à nous. On en profitera grandement. Certains plus que d’autres en évitant la gamelle de justesse. 31km – 610m

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  • Sortie Conilhac 19/12/2019

    000Comme il avait fait un temps bien pourri, tout au long de la semaine, sur la capitale occitane, j’avais bien envie de revenir sur mon coin favori, le plateau de Conilhac Corbières. Par faute de mieux, Marc daigne délaissé une sortie enduro pour une rando familiale, chère a Julien. Il fait toujours un peu frais au décollage mais la météo nous promet des temperatures australes. Je dois être de retour en debut d’après midi pour porter les sacs de madame durant le trail annuel, au combien extreme, a travers les boutiques et le monde present a l’occasion de Noel. Pour commencer, on enroule gentiment sur la route pour grimper sur le plateau. Puis on s’engouffre dans les buissons du maquis. Ca sent bon. Le terrain est juste ce qu’il faut. Pas de boue. Et le caillou est bien aimable de ne pas se dérober sous nos roues. Ca s’annonce tres bien. On entend quelques coups de fusils, mais Marc, en bon landais qu’il est, commence a entonner quelques chansons paillardes gasconnes de bon aloi pour signaler sa preste presence. Nous n’aurons aucun soucis de ce coté là même si le nombre impressionnant de traces de sanglier lui faire craindre une surprenante rencontre. Un beau sanglier tout poilu sur le guidon, ça ferait une belle victuaille sur la table des fêtes de fin d’année. Malheureusement, Marc craignant plus pour son cintre, restera des plus méfiants tout au long du parcours. D’ailleurs c’est peut être du a ce long stress intense que nos petites guibolles commence gentiment a faiblir. Nous regardons le soleil et l’aiguille nous indique qu’il ne faut pas trop tardé a rentrer si je ne veux pas trop me faire engueuler. Marc regarde une dernière fois les stats de son gps et je l’entends gemir de désarroi : « Quoi seulement 27km et 533m de D+». Ce fou ce qu’on les marins cette envie de faire des phrases. Et oui, nous avons roulé exactement comme une sortie en semaine a Muret mais on est cuit. Ce doit être le terrain. A moins que cela ne soit du a un petit abus de chocolat…

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  • Saint Ferreol 29/9/2019

    1 2Nous nous retrouvâmes 4 Biclous Sauvages Sylvain, Marc, Mezigue et un Olivier pour finir de planter le décor sur les contreforts de la Montagne Noire. Sur les berges du lac de Saint Ferréol, nous nous élançons. Sylvain, notre Monsieur Plus à nous, nous a concocté une petite trace dont il a toujours le secret. Ouais, juste 40km et 1000 de D+. Connaissant l’énergumène, j’en garde un peu sous la pédale. Le départ est bien sympa, comme à l’accoutumé dans le coin. On est à l’ombre dans les sous-bois et on est bien content. Le terrain est super sec. On traverse le barrage du lac des Cammazes. La vue est impressionnante en aval. Ce barrage est vraiment haut. Après une sérieuse cote, on attaque enfin la superbe descente sur Durfort. Tout ce qu’on aime. Du cailloux et de la pente. Attention aux caillasses cachées par les feuilles qui commencent à tomber. On fait une petite pause a Durfort. La météo a prévu 31°C dans la journée. On en profite pour refaire le plein des poches a eau à la source du village. On n’est pas les seuls d’ailleurs. Il faut faire la queue derrière plusieurs petits vieux qui remplissent des bidons de 5L. L’eau doit être très férigineuse par ici. Et ça fait du bien de boire frais. D’ailleurs nous en aurons bien besoin, le raidard qui suivra nous fera suer plus d’une goutte. Un chemin interminable grippant raide sur la colline. J’ai commencé à 2 pates, j’ai failli finir a 4. Dans une descente, Sylvain étant sur les rotules, décide de crever intentionnellement son pneu arrière pour faire une pause. Aucune présence de liquide préventif. Si c’est pas un acte calculé, je ne mis connais pas. Un chasse en battue est en cours. Quelques détonations toutes proches nous surprennent. Comme il est le plus grand du groupe, quelques coups de fusils, le feront se baisser un peu. Pas trop quand même, faut pas exagérer non plus. De toutes façons, il avait le casque et les protections. Nous repartirons tous sains et saufs. Heureusement plus loin, on nous gratifiera d’une nouvelle belle descente vraiment sympa. À Sorreze, on est un peu tous cuit. Même Sylvain essayera de faire le plein de super avant de reprendre le chemin. 2 4

    A part, Olivier qui est en pleine forme, on tire tous un peu la langue. Moi, plus que les autres. On refera un nouveau passage à Durfort pour refaire le plein de flotte. On recroiser encore du monde à la fontaine. C’est pire qu’à Lourdes, ici. Le final est plutôt facile. Nous arriverons bien content juste devant le bistrot où nous avions soigneusement garé la voiture. Choix stratégique qui s’avérera extrêmement judicieux. L’expérience ça a du bon. Et l’hydratation c’est capital. Au final 43km et D+1600m

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  • La trace du sanglier 23-6-2019

    JCapture 6e n'ai jamais pu rouler sur cette rando à cause d'anniversaires en série à cette période de l'année. Et pour une fois, voilà qu'une fenêtre espace temps s'entrouve pour me permettre d'y participer. Au début, je ne comprends pas trop le parcours, on roule pendant plusieurs bornes sur du goudron plat. Je me demande comment on va pouvoir faire les 1500m annoncés au départ. Ca tombe bien car aujourd’hui les jambes ne sont pas aux rendez-vous. La prochaine fois, j'éviterai les kebabs la veille. Puis le chemin se fait plus caillouteux. On se fait quelques descentes puis on continue de monter sur des pistes forestières. Et c'est comme ça que je fini par arriver au premier ravito. Je me demande un peu ce que je fais là. Je me dis que ça va être long. On m'explique que la seconde partie est plus sympa. Effectivement ça commence mieux. On arrive sur des paysages plus dégagés avec du cailloux et des sentiers superbes. Le soleil se dégage aussi et il commence à bien chauffer. Si bien que je croise quelques riders s'abritant, capot ouvert, sous l'ombre salvatrice des quelques frondaisons environnante. Plus on rejoindra une forêt de chênes vert qui nous rendra bien service. De retour au premier ravito, j'ai les guiboles qui commencent à crier misère. La dernière partie a un profil plutôt descendant, ça devrait le faire. Et bien non, les raidards ont eu raison de mes petites papattes arrières. Les crampes se font de plus en plus sentir. On attaque enfin la super descente finale. C'est très sympa. Avec quelques passages de marches mais ça passe tout droit. Ça je sais a peu prêt faire. Mais dans les quelques côtes restantes, mes gambettes me lâchent complètement. Je suis obligé de m'arrêter pour laisser reposer un peu la viande. Un des gentils riders a même pitié de moi et m'offre même des pattes de fruits. Je les mange volontiers, il ne faut pas gâcher, mais cela n'aura malheureusement aucune effet sur mes problèmes. Je fini le reste gentiment mais je m'éclate quand même. Il y a une marche que j'évite car je ne suis plus trop en forme et c'est aussi un peu l'hécatombe autour moi. La chaleur et la fatigue ont fait leur œuvre. Je suis vraiment content d'avoir participé à cette rando et je reviendrai pour faire mieux. 48km D+1222m

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  • Sur les crêtes de Conilhac 9-6-2019

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    J’ai toujours aimé cette rando. C’est un evenement que j’essaye de ne jamais rater. Et cette année encore, je n’ai pas été deçu. Le principe est simple, tu pars de Conilhac pour une premiere boucle d’envrion 20 bornes. Le depart est un peu classique mais nous passons par des sentiers fraichement ouvert dans la garrigue locale. J’adore. Ce n’est pas trop technique mais ça te fait toujours progresser. Un regal. Certains en vélo electrique sont a l’aise mais pas tous. J’en double même quelques uns en cote. C’est pour dire. Puis on revient au village. Le ravito est copieu et les grillades aux ceps de vigne sont dèja allumées. On repart pour une seconde boucle qui empruntera un sentier que l’on a plutôt l’habitude de descendre. Je ne trouve cela pas tres drole au debut car il y a même du portage. Puis le parcours se fait plus joueur. Nous passons sur des portions que cette rando n’a pas utiliser depuis plus de 10 ans. Pourtant on s’éclate. C’est dire le potentiel du coin. Le final se fait sur une mega cote bien technique avec des grosses marches difficellement négociables que certains reussiront toutefois dans son intégralité. Et en vélo musculaire. Chapeau. Je me suis régalé du debut jusqu’à la fin car les crampes m’ont juste laissé un peu de repis jusqu’à l’arrivée. Un endroit superbe avec  des singles a gogo et de la caillasse a foison. Que demandé de plus. 39km D+945m

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  • Rando familiale à Conilhac 12-5-2019

    Conilhac 12 05 2019 2

    Nous partîmes de Muret à trois Biclous Sauvages, Olivier D, Marc et Laurent, et nous rejoignîmes Olivier M et son pote Nico à Conilhac Corbières, tous deux affublés d'un magnifique YT Jeffsy (un chacun) et d'un camping-car (un pour deux), arrivés avec eux la veille. Nous fûmes accueillis fraîchement, d'abord par une petite bise matinale, mais aussi et surtout par la défaillance de nos deux camping caristes susnommés qui ne prirent même pas la peine de nous confectionner une quelconque boisson chaude à base de caféine, ni même de théine, sous  le prétexte, certainement fallacieux, que leur réserve était fort dépourvue suite à une semaine de vacances, dont on doute d'ailleurs qu'ellles fussent fort méritées. Pour couronner le tout et accentuer notre courroux, Nico, le copain de Olivier M, nous annonça, de but en blanc, qu'il n’avait pas fait de vélo depuis 4 ans et demi. Marc faillit tressaillir et nous fumes tous fort désappointés à ces mots-là. D'autant que nous n'avions pas prévu les petites roulettes pour mettre sur les côtés (des vélos, cela s'entend), et surtout que nous étions tous venus avec la ferme intention de ne pas faire moins de 84.5km et 6743m de D+. Comment allâmes nous faire? (celle-là, elle vous est offerte par un hors série du Bescherelle intitulé "Usages abusifs du passé simple, les pièges à éviter.").

    Nous commençâmes par les bases, nous montâmes sur nos vélos respectifs et nous appuyâmes sur les pédales toutes aussi respectives, avec plus ou moins de respect. Et ce fut l’extase. Les vélos se mirent  à se mouvoir et le miracle de la technologie vélocipédique nous propulsa par une force venant de l'arrière et allant vers l’avant à l'assaut des superbes singles du plateau de Lézignan. Nous tournâmes à gauche, puis à droite. 2 fois. Ensuite nous montâmes et par la suite nous descendîmes. Et ceci  à moult reprises et de façons successives. Dans un sens puis dans un autre et inversement.

    Par acquis de conscience, et dans un souci de perfectionnement de notre pilotage, nous n’hésitâmes point à repasser plusieurs fois aux mêmes endroits, Olivier D tenant absolument à vérifier que les marques faites par ses propres pneus correspondaient bien à ces fabuleuses trajectoires mentalisées plusieurs semaines en avance durant de terrifiantes rêveries nocturnes sous l’emprise de plusieurs substances psychotropes. Cette stratégie pourtant fort louable fut malheureusement perturbée par la maladresse de Olivier M (intentionnelle ou pas, nous ne le serons jamais) qui l’amena à rouler dans quelque matière fécale ce qui rendit sa trace, certes plus facile, mais aussi, et surtout, beaucoup moins agréable à suivre, à part pour quelques mouches peut-être.

    Nico s'arrêtât au premier tour pour nous préparer un copieux cassoulet à notre retour de la seconde boucle. Finalement, nous achevâmes la seconde partie avec 36km et 850 de D+ au compteur... Il faut mentionner tout de même que les 2 Olivers étaient venus pour peaufiner l'ultime touche à leur préparation physique et mentale commencée depuis de fort longs mois en vue d'une éventuelle participation à la Transvé. Quel ne fut pas notre désespoir lorsque à l'arrivée, point de cassoulet. Nico n'avait pas trouvé de lingots tarbais ce qui, à la rigueur, aurait pu être pardonné mais bien plus grave, et qui pourrait tomber sous le coup d'une condamnation pour non-assistance à personne en danger de déshydratation mortelle suite à la violence des efforts consentis plutôt, point de bière non plus. Nous nous séparâmes sur ce constat. Et devant le refus obstiné de Olivier D de s’acquitter de la rédaction du compte rendu de cette rando, Marc et moi-même, décidâmes d’une rédaction collégiale de celui-ci sur le trajet de retour avec la retenue, l'objectivité et la bonne foi légendaire qui nous caractérisent tant. Nul doute que la prochaine fois, certains sortiront leur plus belle plume pour ne plus se faire rouler dans le goudron et les plumes (justement).

    Conilhac 12 05 2019 1

     

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