VTT MURET

Articles de laurent

  • Bruniquel 3-3-2019

    Capture 4C'est avec Marc que l'on se retrouve sur les terres caillouteuses de Bruniquel. A la sortie de la voiture, un petit 3°C nous cueille fraîchement. Nous regardons désespérément la météo pour nous rassurer. Puis nous nous élancons sur un parcours téléchargé la veille. Ceux qui me connaissent, savent que je suis toujours un peu septique sur ces traces. Il y a toujours des quidams prêts a partager leurs fabuleux circuits, aprouvé et validé par d'autres illustres d'ailleurs. C'est l'epoque qui veut cela. Et tu te retrouves sur des pistes forestières tout le long du parcours. C'est du vécu. Et pas qu'une fois mais il faut savoir vivre dangereusement. Ici la trace s'engage bien par une bonne montée qui nous rechauffe la viande comme il faut. Marc commence même a se dessaper. C'est pour dire. On longe la ligne de crête. Puis vint la première descente.Trop courte pour Marc. Nous enchainons les montées plutôt sur piste, voir même sur du goudron. Les dernieres sorties enduro de Marc, l'ont blasé. Les descentes trop courtes n'ont pas assez de piment pour agrementer les longues montées monotones. Moi, ça me va. Vu que je reviens au taf. Ce qui me gêne le plus, c'est que des personnes partagent des traces qui passent par des propriétés privées avec des panneaux suffisament explicites pour interdire le passage. Je ne comprends toujours pas. Ce genre de pratique ne peut que nuire a notre sport préféré. Plusieurs fois, nous avons fait des détours pour eviter de se comporter comme des voleurs. L'interet de partager une trace, c'est d'en faire profiter la communauté de riders. Se faire mousser n'a que peu d'intérêt. Le but principal est de rendre service. Enfin, c'est mon humble avis perso. Après plusieurs longues montées et des descentes toujours trop courtes, nous arrivons a une descente suffisamment longue et ludique. Malheureusement nous croisons plusieurs groupes de randonneurs a pieds. Apparemment, c'est un gros spot de rando. Nous serons obliger de rester toujours sur les freins a cause du manque de visibilité. Ce n'est pas grave, il faut savoir partager. De retour a la voiture, Marc est déçu. Pour ma première vrai sortie de l'année, ça me va. On reviendra prendre plus de plaisir sur les 2000 de Bruniquel en octobre prochain. 45km - D+1200m

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  • Sortie Muret 24-2-2019

    20190224 120619C'est par une matinée un tantiné frisquet que 3 Biclous Sauvages se sont retrouver pour une ballade en local. Ca change des sorties habituellement presentent sur ce blog. ;)). Ca faisait un moment que je n'avais pas roulé et je voulais tester à la fois on nouveau matos et surtout le type qui s'assois sur la selle. Au départ, il fait tellement frais que la moustache legendaire de Philipe commence a friser. Mais lui par contre il nous defrise. il est en canne et ataque d'entrée sur le single qui longe la Garonne. D'ailleurs, au passage, tout est sec de chez sec. Pas un flaque d'eau, ni ici, ni plus tard dans le bois. mais on n'est pas trop rassuré alors on fait dns le classique. On a l'occasion d'admirer le nouveau petit pont de bois qui enjambe la riviere qui coule dans le valon d'Estantens. Et puis une autre surprise, des barrières passe pieton en aval et amont du sentier de la cote du champ ont été réalisé. Malheureusement, c'est deja vandalisé. Pour lutter contre le franchissement de certaines bestioles extrement feroces, il faut du beaucoup plus costaud. Genre au moins en metal sinon point de salut. On continu notre bonhomme de chemin. Il fait beau alors on croise du beau monde. La temperature se rechauffe et les temperaments aussi. A l'entrée du bois, Philippe et Sylvain ferraillent sec. Le terrain est au top. Puis on rencontre un copain de Sylvain, Christophe qui roulera un peu avec nous. On enchaine les tournicotis puis j'ai les guibolles de plus en plus molles. Signe que j'ai bien fait de ne pas être trop temeraire ce matin. A l'approche du zenith, tout le monde sonne la retraite au bercail.  Pour finir, Philippe et Sylvain font une derniere photo dans une pause lassive dont ils tant le secret. Ca sera beaucoup plus beau lors des sorties en semaines car la nouvelle fontaine s'illumine de feux multicouleurs a la tombée du jour.
    34km - D+673m

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  • Trausse 11/11/2018

    Vtt muret

    C'est à Trausse que 3 Biclous Sauvages se retrouvent pour un bon ride. Sylvain, Marc et Mézigue, nous nous élançons sur les terres salutaires du sud. C'est vrai que les jours précédents ont été arrosés. Et aucun endroit n'a pu echapper au déluge du mois dernier. Nous pensons trouver la plupart des sentiers assez secs mais il doit y avoir ça et là des dégats. Et effectivement, lors de la traversée du village de Villalier, nous voyons bien que la chaussée de la route que nous empruntons a été complètement refaite. Le tumulte des eaux avait certainement dû tout emporter. Il est difficile d'imaginer sa force considérable. Aujourd'hui, c'est juste une petite rivière qui coule sous le pont. Le village de Trausse, situé plus en amont, a evité ce genre de problème. Au départ, les chemins sont humides mais dès qu'on tape dans la garrigue tout est sec. Juste ce qu'il faut pour coucher la poussiere. Le soleil joue a cache cache avec les nuages et la température a du mal a grimper. Puis après quelques cotes, nous profitons de l'arrêt gros popo de Sylvain pour nous dessaper un peu. Sylvain et la nature, c'est une grande histoire d'amour. Il ne peuvent s'empêcher de communier ensemble. Lorsque la messe fut dite nous pûmes enfin repartir. Bon, le coin on le connait un peu. C'est le top. On se régale. Ca tourne dans tous les sens. En traversant des oliveraies, Sylvain nous fait part de son nouveau dévolu pour les Luques. Et oui, des Luques, dans les Vosges, y en a pas. Finalement nous arrivons à une saignée fraîchement creusée au bord d'un chemin. Sylvain, toujours lui, décide que ce serait un excellent endroit pour faire une photo. Et de suite, il a l'idée d'une mise en scène pour commémorer, à notre façon et n'y voyez là aucune désinvolture, le sacrifice de millions soldats et civils qui ont péri durant la première guerre mondiale. Cela peut vous apparaitre comme un comportement un peu léger par rapport à ce qu'il s'est passé mais il n'en est rien. Pendant plusieurs kilomètres, suite à cette halte, ce fut un long débat sur ce carnage. Ce que les gens ont dû subir. On pédale mais on discute aussi. Tellement parfois que le souffle vient à nous manquer. Mais au pied de la cote de la carrière de marbre, qui date de l'époque romaine, c'est les jambes qui viennent à me manquer. J'ai fait toute la cote à pieds. Je voulais me préserver pour la suite parce qu'il en reste encore un bon bout. Il faut dire que cette cote, elle fait mal. De la grosse caillasse, en veux-tu, en voilà. Difficile même de rester sur le vélo. Sylvain et Marc font le grand tour et moi je prends un raccourci pour ne pas trop les ralentir. Puis j'arrive avant eux, et au bout d'un moment, je les contacte pour leur dire que je continue sans eux. Ce qu'il reste à parcourir c'est le caviar du coin. J'attaque d'abord par une descente en balcon large avec une magnifique vue. Ca remonte un peu et on enfile dans une superbe descente toute en flow comme les adore Sylvain. D'ailleurs, il ne jure plus que par le flow depuis. C'est d'enfer. C'est roulant et fun. C'est le pied. Et on finit en beauté, sur des corniches qui dominent le village de Trausse. C'est le top. De temps en temps, nous avons traversé des zones qui ont brulé récemment. C'est étrange ce sentiment que l'on ressent. Ces paysages lunaires sont suréalistes. Et on ne peut pas s'empêcher de penser aux dégats que cela a causés. 46km - D+1250m.

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  • Conilhac 7-10-2018

    2 2C’est 4 Biclous Sauvages qui se retrouvent pour la traditionnelle sortie dominicale. Sylvain organise le covoiturage et se colle au ramassage de l'ecole buissonnière. D’abord Christophe, puis Marc et enfin mézigue. Personne ne sait encore où l’on va faire fouler les crampons de nos bicles, mais on y va. Direction la Méditérannée et ses rayons de soleil. A Muret, le sol est humide et l’on devine dans la pénombre les sombres nuages annonciateurs des précipitations hostiles. A peine passé Carcassonne, là ça va de suite mieux. Le thermomètre de la voiture regrimpe. Le vent souffle une bonne brise pour repousser les cumulo nimbus. Pour une fois, je suis force de conviction, et j’arrive a convaincre ce fameu equipage de sortir à Lezignan pour aller à Conilhac, mon lieu de prédilection favori. Au début, tout le monde prévoit de mettre le coupevent, exepté Marc, car la dernière version d’Inverse taille vraiment trop juste. Il a même du mal a respirer avec, pourtant il n’a pas trop dejeuner ce matin. Enfin, ce qu’il dit. Je prends quand même des photos pour faire un compte rendu. On monte par le goudron jusqu’au premier virage a gauche. Et c’est le seul bout de goudron que l’on vera durant tout le periple. Et comme d’habitude, c’est du bonheur. Des singles a gogo. A droite, à gauche, tout droit. Des paysages magnifiques et changeant. Le terrain aussi, parfois sous des sapins, puis des feuillus ou de la garrigue. Tout y passe. C’est le pied. Sylvain remarque même qu’il ne comprend pas pourquoi on ne croise personne. Ce petit paradis est a 1h de Toulouse. What else ? Et puis techniquement, il y en a pour tous les gouts. D’ailleurs Marc ne pourra s’empecher de gouter la saveur du terroir local. Et oui, on ne se refait pas. Ensuite, je commence les hostilités avec une rupture de cable derailleur arrière. Hiers soir, juste avant d’aller au cinoch voir « I feel good », très bon film au demeurant, j’avais bien remarqué que ça allait merder dans pas longtemps, mais pas aussi vite. J’avais prévu le cable au cas ou, mais le probleme est le passage qui se fait en interne. Des fois, c’est un peu compliqué. Et dans la garrigue avec le vent, j’etais pas trop convaincu. Mais grace à Marc et son rouleau de sparadra magique tout coulisse a merveille dans le tube diagonal. Et en un temps record, digne d’un arrêt au stand d’une course de F1, nous voila reparti sans que le vent ne nous ai trop refroidi. Nous continuons notre pelerinage merveilleux jusqu’à que ce coup ci, Sylvain ne creve à l’avant de son big foot. C’est toujours comme ça avec les velos mal entretenus. Non, ça c’est Christophe qui le pensait tout bas mais il n’a rien dit car il savait que la ballade n’était pas encore terminé, et la probabilité que cela lui retombe dessus est toujours statistiquement importante. Sylvain nous fait egalement une desmontration magistralement grandiose de l’efficacité redoutable de sa nouvelle pompe, le nouveau standard du must international. Malheureusement la demo se transforme en déroute à la Bonaldi. Et finalement, une bonne chambre a air, comme au bon vieux temps, ça fonctionne bien aussi. J’ai egalement failli me manger une bonne gaufre pour le gouter lors d’un saut petauchard à la sortie d’une petite rampe amenagée. Y’a des endroits comme ça. Il faut qu’on revienne pour lever tous les doutes. Je vous passe les retours et les detours que nous empruntons sans trop nous paumer. Mais vers la fin, comme on se sentait tellement en confiance, on improvise le final du parcours. Et c’est très bien. La derniere descente sur le village avec le soleil dans les yeux, c’est tout bon. Un vrai régal. On reviendra, c'est sûr. 41km - D+958m

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  • L'Ariegenduro 25-8-2018

    Ariegenduro ravitoJe me retrouve le seul Biclou pour aller au rendez vous de l’Ariegenduro. Au bout de 1h de route, j’arrive a Foix. Je dois continuer vers le Prat d’Albis pendant presque 30min. En montant la route se resserre petit à petit. Je croise des vaches, des chevaux en estive. Puis je commence a rentrer dans la brume, c’est vrai qu’a 8h30 et à 1200m d’altitude, je ne m’attendait pas a mieux. Mais pas gros nuages, ni de pluie n’etaient prevu au programme. Apres une longue piste forestiere, je fini par trouver le point de rendez-vous de la journée decouverte d’Ariegenduro.Une dizaine de voitures sont déja présente et tous le monde s’affaire a s’equiper. Un petit groupe d’une quinzaine de riders se forme pour une sortie encadrée par les locaux. Au programme, ils vous nous faire decouvrir leur tresor. Des pistes qu’ils ont amenagés avec le temps et le force du poignée. On attaquera par "La Sapin". Déjà le panneau indiquateur en impose. Tout taillé dans une grosse planche en bois. On neglige pas l'apect de la qualité percue et la finition. Et c’est comme ça pour toutes les pistes. Bon, qui dit sapins, dit racines. Personnellement je suis loin d'être un specialiste en enduro mais alors sur les racines, surtout le matin a froid. Je laisse filer les premiers qui se lancent. En fait, ça passe bien, ce n’est pas vraiement humide. C’est très sympa, ça descend bien. C’est engagé comme il faut, mais rien de dangereux. On peut même dire qu'il y a des pistes dans des stations bien moins amenagées que celle là. A l'arrivé en bas, on a tous la banane. Bon, ben maintenant il faut remonter à 500m plus haut. Une heure plus tard, on arrive au Bout de Touron à 1363m. On se croirait au pic de Nore avec l'antenne et la brume. un peu plus loin on trouve le vrai depart de la "Sapin" et celui du "Toboggan". Le circuit est completement different, beaucoup shapé et roulant. C’est tres roulant et joueur au debut, puis ça devient plus technique vers la fin. De plus en plus d’ailleurs. Trop pour moi sur la fin, j’ai mis les papattes au sol. Mais comme ils sont trés pro, à chaques fois, il est prevu et signalé un echapatoire pour ceux qui ne se le sente pas. Nos encadrants nous explique que l’on va faire une partie de la "Jump" mais qu’elle n’est pas completement terminée. On la remontera a pince pour mieux envisager les gaps. Effectivement des sauts, il y en a. Ce n’est pas des trucs demoniaques mais je ne me sent pas le faire. Il n’y a rien de vraiement technique, il faut juste poser un peu le cerveau avant. On se le fait en descendant, et a l’arrivée certains d'ente nous ont les yeux qui brillent. Visiblement, ils ont pris leur pied et moi la plupart des echapatoires. Ce sera pour un autre jour avec un plus gros velo, et un collegue pour me remener au cas ou. On remonte tous vers le point de depart car il est l’heure du graillou. Pour 10€, Ariegenduro vous offre un veritable repas. Brevage a bulles plus de quoi picorer à l’apero, pizza, saucisse grillée, dessert. Du debut jusqu’à la fin, ils font ça bien. C’est a ce moment que j’ai du rentrer, on m’attendait ailleurs. Mais Ariegenduro était present pour continuer à vous acceuillir toute la journée. Une bonne adresse a retenir et revenir pour la prochaine journée porte ouverte. 20km – D+1058m

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  • Sortie Lacroix Falgarde 2018-8-19

    LacroixC’est avec Philippe, Olivier D, Marc, Franck et Mézigue que nous nous retrouvons à Lacroix Falgarde pour la traditionnelle sortie dominicale. On reste dans le coin avec une distance assez raisonnable pour un retour aux alentours des midi. C’est Frank qui taillera la route sur tout le parcours car il connait le mieux, et de loin, la topographie locale. On fait ça au feeling. Olivier D dit d’entrée qu’il n’a pas roulé depuis 4 mois. J’ai de la peine à le croire car il est ajuté comme un coureur du tour de France. Il dit qu’il a perdu 5kg. Ca doit être lui qui a du me les refiler. Frank qui vient aussi de reprendre le vélo, après 6 mois d’arrêt, part comme une balle a travers le sentier en bas du village. On est obligé d’attendre les derniers un peu surpris par le rythme infernal d’entrée infligé aux papattes arrières des autres simples mortels que nous sommes. Philippe nous explique qu’il lui faut un peu de temps pour se chauffer. Ouais, bien sûr. Il n’a pas mis longtemps, le diable. Sur tout le parcours, il était toujours dans le peloton de tête, quand il ne menait pas lui-même la danse. Le coquin. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu Olivier. Et ça s’entend. Il n’arrête pas de discuter, même dans les côtes. Plus on avancera dans le parcours, plus le débit diminuera un peu mais pas tant que ça. Quel coffre. On se fait plutôt des cotes en goudron et des passages en descentes sur singles bien sympa et assez ombragés. C’est mieux pour tout le monde car le thermomètre commence à monter effrontément. Un peu trop pour Marc qui commence à tirer la langue. On roule tous le capot bien ouvert depuis un bout de temps mais le paysage est agréable et on redécouvre des sentiers que nous n’avons pas emprunté depuis fort longtemps. Les cloches de l’église de Goyrans sonnent midi. Il est temps de rentrer. 41km D+887m

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