Articles de laurent
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Sur les crêtes de Conilhac 2018-5-20
- Par laurent
- Le 20/05/2018
- Dans Rides 2018
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Je suis le seul Biclou Sauvage au rendez-vous de cette 19eme édition de « Sur les crêtes de Conilhac ». Et c’est bien dommage car ils ont raté un superbe parcours. En effet, le départ se fait un peu comme à l’accoutumé par la route qui monte vers le col. En haut, on attaque par des singles, puis à nouveau des singles, encore et encore des singles. Comme chaque année, le club Vtt Sabatiera se décarcasse pour ouvrir de nouveaux passages. Je prends un pied d’enfer. On roule sur le flanc du plateau côté ouest. Ça monte, ça descend, ça tourne à droite, ça tourne à gauche. La végétation en fleur est au taquet. Les odeurs m’envahissent les naseaux. Avec le soleil, la lumière locale fini par combler tous mes sens. C’est le top. 100% single. La première partie du parcours se termine au ravito dans le village. Ça facilite l’organisation. Les saucisses grillées vous accueillent à bras ouverts. Cela me requinque un peu car les singles joueurs c’est super mais aussi très énergivore. Je discute avec quelqu’un de l’organisation et je le félicite pour la qualité du circuit. Il est content mais se plaint un peu du manque d’affluence. Pour équilibrer le bilan de l’organisation, il faut arriver à 500 participants. Et cette année, comme l’année dernière, il y a seulement 400 participants. Il me dit que c’est peut-être la dernière année. Ils vont certainement faire la 20eme, et après… Ils ont du mal à mobiliser des bénévoles pour si peu. Je me dis que ce n’est pas possible. Une rando aussi terrible que celle-là puisse disparaitre un jour. Non ! Et repartant sur la deuxième partie du parcours, je continue de penser à cette histoire. Finalement le constat est simple. Nous utilisons tous des traces plus ou moins intéressantes sur internet. Et moi le premier. Mais nous oublions l’essentiel. Ces clubs locaux qui se battent pour ouvrir, baliser et mettre en valeur leur territoire, ils le font en partie pour attirer toujours un peu plus de monde à leur randos organisées. Le jour où ces clubs disparaitront, où les forces vives en auront assez d’entretenir, de débroussailler, de baliser… Il nous restera quoi ? À long terme, des traces sur internet de parcours complètement fermés par la broussaille. Et plus de nouveaux parcours. Nous tournerons tous sur les mêmes circuits en boucle. Un peu comme à Bouconne. Fini les nouveautés. Terminer les « petits raccourcis » qui rallongent. :) C’est certainement pessimiste mais il y a du vrai dans tout cela. Alors n’hésitez pas à faire une bonne action et perpétuer la vie des clubs en participant à leurs randos. En tous cas, je ne regrette surtout pas d’être venu à Conilhac-Corbières. La deuxième partie est tout aussi intéressante. Je fini sur les rotules mais avec une banane extra. Tout le monde est ravi. À l’arrivée, les saucisses grillées sont sur la table. Les gobelets de bière sont pleins. Partout sur les visages des sourires. Que demander de plus. Vive Vtt Sabatiera. Vive Sur les crêtes de Conilhac.
39km – 661m -
Sortie Aragon 26/12/2017
- Par laurent
- Le 27/12/2017
- Dans Rides 2017
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Avec Sylvain, lors du marché juste avant Noël, nous avions convenu de faire une ou deux sorties dans la semaine suivante. Histoire de faire un petit décrassage. Et en fait de décrassage, lundi soir, j'avais carément les dents du fond qui baignaient. Bon ben là, il fallait réagir. Je prends le bigot et j'appelle mon pot, le soldat Syvain, toujours partant pour une sortie. Je choisi le jour, ce sera le lendemain matin et Sylvain choisi le lieu, ce sera Aragon. Dans la voiture, on ne fait pas trop les fiers car il pluviote. Et ça, on n'aime pas. Sur l'autoroute, on vois bien que les nuages s'arretent à Carcassonne. Mais arrivé à Aragon, force est de constater que nous sommes juste à la limite de la pluie sur la route. Une petite priere aux Dieux du Vtt et au Papa Noël avant de s'élancer devrait faire l'affaire. Et effectivement, sur les premiers singles, nous sommes tout jouasse. C'est un peu humide car on est quand même en hiver. On attaque ensuite par une bonne partie en caillasse et là il faut bien dire qu'on se fait quelques surprise car ça glisse pas qu'un peu. On se dit qu'avec le soleil qui commence à pointer le bout de son nez, cela devrait grandement s'améliorer. Entre temps, Sylvain se lie d'amitié avec un nouveau copain. Il s'appelle Norman Le Sapin. Il attendait déjà depuis un petit bout de temps le passage Sylvain. Sylvain l'a de suite repéré parmis tant d'autres. Normal quand on s'appelle Sylvain, le geant des Vosges (se référé à l'épisode précédent). Bon, on ne va pas y passer la nuit, non plus. Et ce fut le moment douloureux de la séparation. Mais comme le sentier était bien caillouteu et bien sec, la mélancolie fut tres fugasse. De la bonne caillasse, du thym, du romarin,...Hum, ça fait du bien. Il ne manque plus que le soleil mais il continue de jouer a cache cache avec les nuages. On longe des falaises surplombantes de petits vallons. La chute est formellement interdite mais le paysage est superbe. En revenant sur Aragon, le terrain change. Une terre plus argileuse fait place aux cailloux. En grippant le long des vignes, cela ressemble même à de la marne. Quelle chiasse ce truc. Ca colle aux pneus, c'est l'enfer. Puis on croise des flaques de plus en plus larges. Le moral en prend un coup pendant une bonne heure. Cela nous permet d'observer un grand nombre de traces de chevreuils, de sangliers et un vtt monté avec des Continental Race King. Puis on repasse dans des sous bois. C'est fou dans ce coin, on traverse une telle variété de paysages, de terrains, de vegetations. Tantot des chênes, des buis, du maquis. Mes jambes commencent a en avoir un peu leur dose. Sylvain, lui, pete la forme. A un embranchement, on prendra la solution la plus courte pour ne pas trop trainer. Oui, je ne sais pas si c'est ma méforme, la temperature ou l'adherence de la terre, on ne roule pas mais à la vue du chrono, on rampe. Bon c'est vrai qu'on a passé pas mal de temps avec Norman. Mais quand même. Au retour sur le parking, on retrouve les gamins du club d'Aragon que l'on avait croisé la matin au départ. Il y a des encadrants pous les faire participer à des animations et autres exercices. Faire cela toute une journée, c'est vraiment super. Chapeau. Finalement, je suis rincé mais content de ce parcours sympa qui nous fait remémorer tout le potentiel de cette region. Vraiment un super endroit. 46km - D+1200m
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Sortie Trausse 26/11/2017
- Par laurent
- Le 27/11/2017
- Dans Rides 2017
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Cela semble devenir une pratique courante chez Sylvain, suite à une rando organisée ou pas, il ressent le besoin impérieux de revenir sur les lieux du crime. Parce que souvent il y a du monde et que c’est difficile d’exprimer son flow dans toute sa splendeur par manque de place, mais aussi et surtout pour affiner et travailler ces fameuses techniques et tellement enviées à travers la petite planète du vtt. C’est donc pour cette raison que nous retrouvâmes sur les terres australes de Trausse Minervois. Les températures, elles, n’étaient pas au courant de l’australité géographique. Un petit 3°C nous attends au départ et le vent polaire nous défrise la mise en pli. Le port du casque accompagné d’un fin bonnet remédiera rapidement à cette petite infortune. Le géant des Vosges, Sylvain, le bien nommé (Sylvain=Sylviculture + Vosges + silhouette longiligne… Comprendra qui pourra) ne s’habille que de quelques pelures car le froid ne l’atteint pas. Il est de ces ethnies nordiques dont la génétique issue de la sélection naturelle a des mieux armée pour lutter contre les températures proches ou égale à 0. Voir beaucoup moins. Ce qui est pour moi, homo midicus, presque insurmontable, lui frétille de plaisir. Ce n’est pas du sang qui coule dans ses veines mais de l’antigel. Je chausse, je superpose, j’emmitoufle moultes couches pour palier à ma propre défaillance génétique. L’instinct de survie m’envahie. J’en remet un peu plus dans le sac au cas où. On ne s’est jamais. Dés fois que… Il me dit : « Tu vas crever de chaud avec tout ça ! ». Ben voyons, cause toujours. Les prémices du départ furent un peu long mais finalement nous voilâmes lancés sur les sentiers. Le ciel est dégagé par le vent polaire mais mon petit doigt me dit qu’il fera meilleur dans les sous-bois. Et assurément, sur les versants à l’abri du vent du Nord, on était bien. Décidément mon petit doigt a toujours raison. Je communiais doucement avec le soleil afin qu’il réchauffe mes vieux os. Puis vins la première cote, je commençai a sentir une agréable douceur envahir mon corps. Non, ce n’était pas la selle qui me rentrait dans le cul mais bien la chaleur. Puis vins la deuxième cote, et là, la chaleur s’est faite plus présente. A la troisième, un peu plus impérieuse. Et à la quatrième, « Putain fait chier ! Je pette de chaud ! ». « Ben oui, je te l’avais dit » fait Sylvain. Je bourre mon sac avec mon surplus de peau. J’ai reproduit ce schéma comportemental plusieurs fois jusqu’à finir presque à poil. L’homo mordicus avait raison. Rien se sert de se dévêtir, il faut partir à poil. Passé cet épisode épique, nous nous régalâmes dans ces contrées joueuses. Même pas une flaque pour tremper les crampons. Que du bon. Sylvain dans son euphorie endiablée fini quand même par se prendre une petite pellasse. Il ne parviendra que partiellement à atterrir sur les protections enfilées au départ. Les protections c’est bien mais il faut y tomber dessus. Rien de grave. C’est du solide des Vosges, je vous dis ! Et puis, plus par solidarité que par maladresse, vous me connaissez, je fini par m’en prendre une petite aussi. Rien de méchant. Cela me laissera une douleur à l’épaule qui ne me quitteras plus de toute la rando. Saloperie. Même dans les côtes, il m’est difficile de tenir le cintre. Pour les descentes on verra plus tard. Sylvain me dit qu’on n’est plus très loin d’une super descente alors je prends sur moi. Mais pas trop non plus. Sylvain arrive tant bien que mal à me supporter. Et moi aussi, j’ai envie de me la faire cette descente. Même à quatre pattes. Euh, quand même pas. On arrive tout en haut d’une carrière de marbre. Le paysage se dégage enfin de la forêt. Et effectivement ça valait vraiment le coup. La dite « La planète » est bien conforme à sa réputation. Facile et très joueuse. Un pur régal. C’est enfin, pour moi, le temps de retourner à la voiture. Un bon massage et ça devrait aller mieux.
48km - 1400m -
Forum des Assos 3/9/2017
- Par laurent
- Le 05/09/2017
- Dans Rides 2017
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Comme chaque année, le Forum de Assos attire une foule toujours aussi nombreuse, empruntée par la volonté et le désir de trouver chaussure à son pied pour au moins pour l'année à venir, si ce n'est plus. 160 associations présentes. Et comme chaque année, il a fait très chaud dans la salle Alizée. Cela était, peut être ou certainement due à la charmante présence de Miss Toulouse 2017. En tout cas, d'un seul coup l'intérêt pour certains de cet édition du forum fut subitement grandissant. Heuseument, les boissons rafraichissantes du pique nique du milieu de journée organisé par le club, a permis d'éviter la surchauffe a plus d'un. Nous avons eu beaucoup de contacts intéressants et intéressés. Il ne reste plus qu'a concrétiser toutes les intentions en actions et l'avenir du club sera plus que prospère.
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Benasque 2017-8
- Par laurent
- Le 13/08/2017
- Dans Rides 2017
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Je ne savais pas trop où aller cet été, et en fouinant un peu sur le net, je trouve le site de BTT PIRENEO, un site de promotion de la pratique du vtt de l’autre côté des Pyrénées. - http://www.bttpuropirineo.com/fr/ - Autant le dire de suite nos voisins sont au top. On peut télécharger les traces, les documents sont très détaillés (J’ai mis tout ce que j’ai pu trouver dans la bibliothèque de notre site). Le type de revêtement, le dénivelé, le descriptif, des photos,… Des pros, je vous dis. Donc je décide mon vélo et ma moitié – à moins que ce ne soit l’inverse - de partir faire un petit tour à Benasque (alt. 1300m). Arrivé sur place, c’est un peu le désarroi. Je m’aperçois que dans la précipitation du départ, j’ai oublié de prendre une boite contenant gps, gant, lunettes,… Le vélo, le bol, les chaussures, et la tenue, j’ai. Ouf. Heureusement, j’avais télécharger l’application Wikiloc - https://fr.wikiloc.com/ - avant le départ, et finalement cela m’a bien aidé. Le deal de départ, avec ma moitié, était de faire un tour de vélo le matin et de randonner, à pied et en famille l’après-midi. Le problème est que je vais avoir un peu de mal à tenir le guidon d’une main et le téléphone de l’autre. Bon l’essentiel est que je ne vais pas me perdre. Première matinée, j’essaye de faire un repérage en combinant plusieurs portions de circuits. Pour être franc, ce fu un fiasco total. Sur le terrain, le balisage est efficace mais ma combine perso nécessite des arrêts incessants. D’autre part, il me faut impérativement des gants car je n’arrive pas à tenir fermement le guidon. Les mains glissent sur les poignées avec la transpiration - Je me demande comment font tous ces gars sans gants, que l’on peut voir dans ces vidéos sur le net. Ou alors ils ne transpirent pas, comme les lézards – Sinon le terrain de jeu ressemble à s’y méprendre aux sous-bois ariègeois : du buis, des feuillus et du caillou en granit usés par l’usage et le temps parfois recouvert de mousse. Dès que je traverse des petits cours d’eau c’est l’enfer. Le vélo va où il a envie d’aller et le pilote fait tout son possible pour rester sur le vélo. Et parfois, nos chemins ne suivent par la même direction. Mais généralement, le cul bien campé derrière la selle, ça se passe a peu prêt bien. Bon par contre, je suis un peu déçus, je m’attendais à un terrain similaire a Ainsa avec un paysage un plus découvert et minéral. Le schéma est identique avec des montées sur pistes ou sur goudron. Par contre parfois c’est la même chose pour les descentes. Il en faut pour tous les gouts mais ce n’est pas pour ce type de pratique que je suis venu. En fait le choix de Benasque comme camp de base n’est pas le plus opportun. Tous les sentiers intéressants sont au départ ou de passage à Castejon de Sos. Dommage pour moi, il me faudra passer plus de temps pour faire des liaisons par forcement intéressantes. Le lendemain, je me lance sur le parcours 7. Ca commence par une énorme montée en goudron sur 7 km à 10%. C’est chiant et en plus il commence à pleuvoir. Je m’abrite sous une portion de tunnel mais ma motivation commence à en patir d’autant que le temps qui ne cesse de s’aggraver. Je prends mon courage à deux mains, ou plutôt à deux jambes, pour finir l’ascension. On verra bien en haut. Tout en montant, je me demande si la descente tant attendue va être vraiment praticable. J’exècre les cailloux mousseux humides. Je n’ai pas envie de faire un soleil de légende en solo. Et finalement, arrivé à une chapelle et suite à quelques prières, le soleil, le vrai, pointe à nouveau le bout d’un de ses rayons. C’est timide mais c’est mieux que rien. Je continu à suivre la trace sur des pistes et de larges sentiers muletiers. Arrive enfin la descente tant attendu. Là, je suis chaud bouillant. Ouais, je vais me faire plaisir. 800m de D- d’un coup, ça va faire du bien. Et bien non. Tout se fait en sous-bois de buis bien humide. Idem pour la caillasse. Ce n’est pas très ludique. Je rentre déçu. Le lendemain, le temps est toujours à l’humide. Je décide de passer la journée uniquement en mode piéton. Le coin est génial pour ça. Il y a d’ailleurs beaucoup de randonneurs sur tous les sentiers. Je monte quand même à la station de ski de Celer pour vois s’il n’y a pas des endroits ou poser des roues à crampons. Rien. A Benasque, il y a une boutique qui loue de gros Santa Cruz en carbone et qui proposent des prestations de portage en 4x4 mais c’est un peu au-dessus de mes moyens financiers. Le dernier jour, la météo est au beau fixe. Je pars pour faire le 15 avec D+1300m, ce n’est pas possible que dans un endroit pareil on ne puisse pas se faire plaisir. Dès le départ, j’ai mon dérailleur qui merde. Je veux dire qui merde un peu plus que d’habitude. Je passe un temps fou à chercher à résoudre le problème jusqu’a que je m’aperçoive que quelqu’un m’avait desserré l’axe de ma roue arrière d’un tour et demi. Cela a du se passer dans le local de l’hôtel. J’ai vraiment les nerfs car cela aurai pu être grave en conséquences. Finalement, je repars mais j’ai perdu beaucoup de temps a dérégler puis a rerégler. Le temps presse et je décide de changer de fusil d’épaule et de prendre un parcours plus court. Ce sera le 12. Bon en gros, tu montes sur 12km pour faire D+800m annoncé – D+1000 sur mon tel – sur une piste . Là, par contre, on finit par sortir des sous-bois. La vue est dégagée et magnifique. Mais c’est long. Qu’est-ce que c’est long. Arrivé en haut (2000m), la vue est superbe sur le massif de la Maladeta. Alors tu te dis que le jeu en vaut la chandelle. Oui mais pour avoir une bonne grosse chandelle, il faut que la descente le soit aussi. Mes vœux pieux sont enfin exaucés. Du single, du vrai, de haut jusqu’en bas. Ca commence par un sentier taillé dans la pente herbeuse parsemé de bouses de vaches. Qui dit bouses de vaches, dit vaches. A un moment, dans un virage, une vache. Elle n’a pas trop l’air sensible à mes nombreux arguments pourtant convaincants concernant ma priorité de passage. Je devis légèrement le parcours pour finalement contourner un troupeau complet. Le sentier est super. Je prends un pied total. La terre et les racines sont bien sèches. Il y a du grip. Ça tourne d’un côté puis de l’autre. Et puis ça redescend. Le top. Puis je traverse une clairière et je me dis que c’est déjà fini. Mais non. Hop, un petit single sur la gauche et ça repart. Même dans les sous-bois, le sentier se fait super joueur. Arrivé en bas, au village de Villanova, j’ai vraiment la banane. Malheureusement, je rentre le lendemain. Pour faire un bilan, le coin doit être intéressant mais il faut s’investir en temps ou être placé près d’une zone de départs pour mieux découvrir le site dans sa globalité. Pour comparer à Ainsa, où les montées sont plus courtes, et forcement les descentes aussi, mais tu n’as pas vraiment le temps de t’ennuyer. Et en peu de temps, tu arrives a te faire plaisir. Ce site de Btt Pireneo est plus axé haute montagne et il faut prendre le temps nécessaire pour mieux le découvrir par temps sec.
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Sur les Cretes de Conilhac 4-6-2017
- Par laurent
- Le 04/06/2017
- Dans Rides 2017
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Comme tout le monde s'est dirigé vers les contrées septentrionnales de Citou, je me retrouve tout seul pour filer vers Conilhac. J'adore cette rando. C'est du single et puis du single et enfin du single. Le top du vtt en rando. De toutes façons, je dois être à Foix pour un déjeuner avec des copains. Je suis au depart à 8h. Et de suite, j'essaye de ne pas trainer pour ne pas me retrouver coincé derrière des debutants car c'est un peu le probleme sur cette rando. Comme il n'y a que du single, c'est parfois un peu difficile de doubler. La solution serais de faire une tranche horaire pour le parcours long et une autre pour le court. Mais ceci est une autre histoire. On part de la place du lavoir du village et on monte en direction du plateau. Tout est ok. La meteo est parfaite ni trop chaud, ni trop froid. Il a plu la veille mais il n'y aucune flaque d'eau à l'horizon. Pas trop de monde. Ca va être un bonheur. La montée se fait sur du goudron puis une piste large et au moment on entreprend le premier single... Clang! Mais chaine se casse. Visiblement, c'est l'attache rapide qui s'est envoyé en l'air. Impossible d'ailleurs de la retrouver. Qu'a cela ne tienne, j'en ai une de rechange dans mon sac. Je la monte et au moment de la verouiller par un coup de pedale un peut trop brutal, la liaison se defait, et hop, elle disparait elle aussi dans la nature. Morale de cette histoire, quand tu dois bricoler, pose ton velo sur une zone dégagé et pas dans le maquis. Là, je suis vraiement vénair. Le coté obscur de la Force m'envahi peu à peu. Je n'ai plus qu'a faire l'aumone auprès des riders qui passent ou redescendre à ma voiture pour essayer d'en trouver une ou pas. Et là, ma journée repart sur le bon pied, le premier groupe qui arrive me fait don de l'objet de tous mes desirs. Il s'agit des Taïchous (Les Pujols 09). On voit que la bonne ambiance reigne dans leur groupe. Je prends rendez vous pour leur prochaine rando de Fonco début septembre prochain pour leur rendre la pareille. Puis chacun reprend son chemin. Moi, j'ai toujours des soucis de vitesses qui passent mal. J'essaye de regler le derailleur arriere. A vide tout fonctionne mais en appui, il y a des fois où ça fonctionne et des fois pas du tout. J'ai du torde la patte derailleur ou un truc comme ça. Mais comme j'ai un peu les crocs, je n'ai plus envie de m'arreter, donc je continu ainsi. C'est un peu con mais bon. La premiere partie, comme d'habitude, est plutot roulante mais je ne me sens pas trop en forme apres une seconde serie d'antibio pour un probleme de ratiche. Petit a petit ça va mieux. On fini par redescend vers le village pour le premier ravito. J'en profite pour passer à la voiture et prendre une chaine de stock. Je fais quand même halte au ravito. Avec, s'il vous plait des saucisses grillées au cep de vignes. Puis je reprend la cote pour monter de nouveau sur le plateau. Sur la seconde boucle, il y a toujours un peu moins de monde. Le copieux ravito rallenti le peloton... Pendant plusieurs km je ne croise personne. C'est le pied. Jusqu'a present le parcours n'etait pas tres novateur mais là on attaque des portions tracées expressement pour la rando. Jamais rien de dangereux, parfois un peu technique mais sans plus. Pas de pression, rien que du plaisir. Le ciel est radieux, le paysage est magnifique, une bise rafraichissante souffle de temps en temps, le terrain de jeux est superbe. Les ravitos au top. Le balisage est nickel, et d'autant plus difficile a realiser que les singles, ne cessent de s'entrecroiser constament, se pretent moyennement a l'exercice. Que demander de mieux. C'est trop bon. Et puis c'est le retour au village avec son ravito gargantuesque. Je ne traine pas trop, on m'attends deja ailleurs. 38km - D+=958m
344 inscrits. Les organisateurs semblaient ne pas être complemtement satisfait de la frequentation. La meteo de la veille a peut être une incidence mais au contraire la pluie a capté la poussiere et le terrain etait ideal. Peut être le fait que d'autres randos qui ont changé leur date cette année. Il faudrait peut être revoir ce probleme de depart groupé par un depart etagé. Et pourquoi pas envisager un 50km pour atirer un peu plus de riders exigeants. Mais c'est du boulot.