VTT MURET

Articles de Marc

  • Cap sur l'Alaric 18 09 2016

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    L’Alaric appartient à ceux qui se lèvent tôt !!!
    C’est forts de cette devise que 4 biclous (Olivier D, David P, Julien F et votre serviteur Marc L) se sont retrouvés ce matin à 6h00 pour charger les vélos direction Lezignan Corbières pour l’édition 2016 de Cap sur l’Alaric (ex La FUMADE ?). A noter tout de même qu’Olivier a fait moins d’effort que les autres car le rdv étant chez lui, il était déjà à pied d’oeuvre. Bref, nous avons été tellement performants qu’il n’était pas encore 8h00 quand nous nous sommes élancés sur le grand circuit annoncé à 60 km et 1700 m de D+.
    David et Olivier nous lâchent rapidement sous prétexte qu’ils roulent plus vite que nous. Je ferai donc toute la rando en duo avec Julien.
    Si ceux qui avaient fait la rando version 2015 avaient pu regretter le manque d’intérêt de la transition Lezignan – Alaric (surtout sur le retour), le tir a bien été corrigé par l’organisation cette année et de fort belle manière. Le début de la rando emprunte le même tracé qu’en 2015 en partant sur le versant sud du petit massif situé au dessus de Lezignan et Conilhac, mais la trace bascule ensuite sur le versant nord et nous emmène au pied de l’Alaric par des petits singles joueurs sympathiques à flanc de colline. Les cailloux et le vent qui souffle en rafales sont là pour pimenter un peu le tout. Vient ensuite l’ascension de l’Alaric avec une bosse de 500 m de D+ mais qui se déroule essentiellement sur de la piste, ce qui la rend plus facile à encaisser. Arrivé à la vigie, on prend une photo rapide parce que le sommet est très légèrement exposé au vent, ce qui est moyennement agréable. C’est là que les choses sérieuses commencent avec une descente dans les cailloux quelque peu engagée que j’aurais certainement qualifiée de fantastique si je ne l’avais pas entamée par un magnifique OTB (avec un mouvement de bascule par-dessus le guidon fort bien décomposé et exécuté avec une grâce peu commune) qui m’a quelque peu refroidi pour le reste de la rando. Arrivés en bas, nous rejoignons la route non loin de Camplong d’Aude avant de plus ou moins contourner l’Alaric et remonter (difficilement) à mi pente pour rejoindre le ravito où nous avions laissé le circuit de 40 km un peu plus tôt. Le retour se fait comme l’aller par le massif au dessus de Lezignan mais à l’inverse de l’aller (c’est à dire d’abord le versant sud + bascule sur le versant nord . Vous allez me dire c’est pareil qu’à l’aller, mais non puisqu’on roulait dans l’autre sens donc du coup ça inverse. Enfin, si c’est pas clair, je ferai un dessin). C’est à l’arrivée, après 57 km, 1650 m de D+ et 5h59 de rando d’après mon GPS, que Julien et moi retrouvons David et Olivier qui essayent de nous faire croire qu’ils sont arrivés depuis ¾ d’heure et qu’ils en sont à la 6ème bière (mais nous avons bien vu qu’ils venaient juste d’arriver vu qu’ils étaient encore essoufflés. A moins que ce ne soit dû à la consommation excessive de bière…).
    En résumé une rando très bien organisée et de grande qualité, exigeante avec quand même quelques bons coups de cul, avec des descentes de rêve et un paysage toujours aussi beau. L’Alaric c’est magnifique (je ne sais plus qui a dit ça, mais c’est certainement quelqu’un de goût).
    PS : si vous êtes obligés de lire un CR aussi long c’est à cause d’Olivier qui n’a pas voulu le rédiger.

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  • La Clape Régal 17/04/2016

    Deux biclous heureux

    Tout est dans le titre et la trace GPS homonyme que Sylvain m’a envoyée hier soir.
    Pourtant, ça n’avait pas bien commencé. Déçu par le peu de réponses positives à sa proposition de rouler à La Clape ce dimanche, Sylvain était prêt à se rabattre sur une sortie à Eaunes malgré le mauvais temps annoncé. Entendons-nous bien, loin de moi l’idée de dénigrer la Forêt d’Eaunes qui constitue un excellent terrain de jeu qui a de plus l’avantage d’être aux portes de Muret, mais après trois sorties consécutives dans la dite forêt, j’aspirais à aller tâter d’autres terrains (de jeu aussi).
    Comme tout malheur a du bon (il paraît…), l’orage de grêle de samedi a finalement convaincu Sylvain de revenir sur sa proposition initiale et c’est avec un plaisir non dissimulé que je me suis joint à lui ce matin pour nous rendre sur notre massif méditerranéen préféré.
    Fruit d’un long et minutieux travail d’orfèvre, la trace concoctée par Sylvain regroupe tout simplement les meilleurs passages connus (des biclous), alternant tous les styles de singles plus merveilleux les uns que les autres : caillouteux, terreux, sinueux, bosseux, en penteux (dans les deux sens), orniéreux et surtout, surtout, surtout… poussiéreux ! Hé oui, encore une fois le mauvais temps qui nous a pourtant accompagné sur la route depuis Muret jusqu’à Lézignan n’était plus qu’un mauvais souvenir à notre arrivée à La Clape. La seule trace d’humidité qu’on ait vu, c’était la mer.
    Pour ne rien gâcher, la maîtrise du parcours par Sylvain ne s’arrête pas au GPS mais s’impose aussi sur le terrain, ce qui nous a permis d’enchainer tous ces singles sans avoir à subir les habituelles interruptions du style : elle va où la trace ?
    Seul bémol, devant tant de bonheur, ma chaine a cassé dans une montée prédestinée (c’est-à-dire cassante). Mais dès que Sylvain a vu ça, il s’est avidement jeté dessus pour la réparer sans même me laisser le temps de me salir les doigts… ça lui a permis de déguster des barres céréales aromatisées au Shimano PTFE pour le reste de la rando, mais de toute façon il adore ça.
    En bref, s’il y en a qui hésitent encore, viendez découvrir La Clape ! On ne le répètera jamais assez !
    Au final, 50 km pour 1300 m de D+ en 4h44 de rando, 4h08 de roulage et autant de plaisir.

    Clape regalclape-regal.gpx (3.03 Mo)

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  • Les 2000 de Bruniquel 03/04/2016

    Biclous

    Remorque

    Un certain succès au sein des Biclous Sauvages pour cette édition 2016 des 2000 de Bruniquel puisque ce ne sont pas moins de huit représentants (Antonio E, Olivier D, Olivier Mo, Olivier Me, Christophe W, Philippe R, David P et Marc L) qui se sont retrouvés ce matin chez Olivier D pour étrenner la fameuse remorque dont nous avions tant entendu parler (les photos à venir parlerons d’elles mêmes sur la qualité et l’ingéniosité de l’ouvrage : reste juste à mettre un petit coup de peinture).
    Malgré mes efforts pour ne pas bien attacher les roues de mon vélo, tous les VTT chargés à Muret sont finalement arrivés à bon port et c’est avec une petite fraîcheur que nous nous sommes élancés à l’assaut des sentiers vers environ 8h 19min et 23s.
    L’impression de fraîcheur ayant disparu après à peu près 12 secondes de rando et le temps étant franchement ensoleillé, nous nous attendions à enchaîner une série de singles plus secs et caillouteux les uns que les autres. Pour les cailloux, pas de problème, il y avait ce qu’il fallait, mais la boue s’était également largement invitée et était plus ou moins présente du début à la fin de la rando. Cailloux + boue, ça m’a rappelé quelque chose et m’a incité à la prudence en descente.
    Bref, ça n’a pas eu l’air de gêner Christophe qui est rapidement parti devant pour faire le grand circuit tout seul. Suivi par David, Olivier Mo et Olivier D (je leur laisse le soin de préciser l’ordre), puis Philippe, puis votre serviteur sur le grand circuit, Antonio (quel circuit finalement ?) et Olivier Me sur le 45 km.
    Une rando sympa quand même mais un peu décevante pour qui connait le terrain quand il est sec et compte tenu du fait que l’organisation semble avoir été contrainte au dernier moment par l’ONF de supprimer certains passages en single et de les remplacer par de la piste forestière. Les paysages restent magnifiques et le terrain caillouteux exigeant au niveau des papattes. Organisation nickel : pas (ou peu) de problèmes de balisage, café chaud au départ et aligot à l’arrivée. Notons aussi la présence d’une station de lavage des VTT à l’arrivée.
    Au final et d’après mon GPS 52.5 km et 1650 de D+ (d’autres n’avaient que 1500) en 4h03 de roulage et 5h08 de rando.

    2016 04 03 bruniquel2016-04-03-bruniquel.gpx (227.16 Ko)

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  • Sortie Eaunes du 06/02/2016

    Apparemment seul Biclou à ne pas travailler son entrainement hivernal sur la route aujourd'hui, j'avais proposé d'aller faire un petit tour à Eaunes pour profiter du beau temps. Et c'est seul et la larme à l'oeil que je quittais Muret ce matin pour rejoindre l'Abbaye d'Eaunes par la route afin d'éviter l'argile des coteaux.
    Ma tristesse se dissipa cependant rapidement car ce n'est pas mois de 5 membres de VTT Coteaux 31 (Tony, José, Sylvain, Maxime et Benoît) que je retrouvais à 10h00 à l'abbaye. Servant de guide improvisé, j'ai donc tenté d'offrir à nos collègues de Lacroix un petit florilège des meilleurs singles de la forêt qui soit dit en passant étaient tout à fait praticables et avec finalement très peu de boue. Victime d'un état grippal avancé, j'ai pourtant coupé l'effort prématurément vers midi avec José, Benoît et Maxime tandis que Sylvain et Tony ont continué encore un peu.

    Au final une petite sortie sympa de 30 km et 500 de D+ (au départ de chez moi) dont 15 km de route : comme quoi...

    Eaunes 06 02 2016eaunes-06-02-2016.gpx (124.49 Ko)

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  • Sortie du 24 Janvier dans les Corbieres

    A l'éternelle question de savoir où aller rouler sans patauger dans la boue encore une fois la seule réponse qui nous vint fut la direction de l'est et des Corbières en particulier. Cette fois c'est de Montlaur (A 15 Kms de Lagrasse) que nous démarrèrent notre parcours par une T° un peu fraîche de 3°C. Le soleil omniprésent nous réchauffa rapidement si bien que nous sentirent peu la fraîcheur matinale.
    Je tiens à préciser que toute ressemblance avec un précédent compte rendu est purement fortuite. D’ailleurs toute ressemblance s’arrête là, puisque ce ne sont pas moins de sept Biclous (Christophe W, David P, Franck B, Olivier D, Olivier M, Sylvain B et votre serviteur Marc L) ainsi qu’un membre honorable de VTT Coteaux 31 (Tony V) qui s’élancèrent cette fois-ci à l’assaut du massif des Corbières.D’ailleurs la température n’était pas si fraiche que ça (même si je fais partie des éternels frileux qui partent avec 6 kg de fringues qu’ils enlèvent après 4mn 30s et se trimbalent dans le sac tout le reste de la rando) et le soleil était bien loin d’être omniprésent puisque qu’après nous avoir fait croire qu’il nous baignerait de ses rayons toute la journée, il fut bien prompt à laisser la place à une couverture nuageuse plutôt maussade. Quant à la qualité du terrain, nous avons bien vite déchanté, puisqu'après une première montée « velue » de l’Alaric se terminant par un bon portage (velu également), nous avons compris qu’il allait être difficile de profiter pleinement des descentes car le terrain était détrempé… Si, si vous avez bien lu ! Je ne sais si ce sont les pluies de l’avant-veille ou les séquelles de la neige récemment tombée dans la région mais, dès la première descente, nous avons été confrontés à une alternance de boue et de pierre humides (quand ce n’était pas les deux à la fois) qui rendait l’adhérence précaire et le biclou instable. Dès le troisième virage, je profitai d’ailleurs de la situation pour perdre l’avant et aller vérifier si les senteurs légendaires de la garrigue étaient persistantes en hiver en plongeant tête première dans la caillasse et la flore locale. Ne le faites pas, c’est une arnaque, à part une vive douleur dans la région de l’œil gauche, je n’ai pas senti grand-chose…Bref, vous l’aurez compris, tout cela était bien décevant, tant et si bien que lorsque nous sommes repassé par Montlaur à l’issu de la première boucle et après seulement 18 km Sylvain a jeté l’éponge (qui aurait été pourtant bien utile, soit dit en passant) et fait valoir son droit à rallier Lagrasse par la route pour aller retrouver sa moitié et sa progéniture parties en balade pédestre. Franck, conscient de l’émoi et de la détresse psychique de Sylvain, proposa courageusement de l’accompagner afin d’éviter que celui-ci ne se jette dans l’Orbieu par dépit. Parti pour une boucle supplémentaire histoire de voir si par hasard, ça ne s’améliorait pas un peu plus loin, le reste de la meute entama alors une nouvelle longue montée au bout de laquelle Tony, contraint par l’horaire, fit demi tour pour regagner au plus vite Lacroix Falgarde. Après une longue discussion d’environ 12 secondes, les survivants décidèrent de continuer l’aventure et de prendre la direction de Lagrasse. Bien leur en prit puisque le reste de la rando fut plutôt mieux avec un peu moins de boue et un peu plus de caillasse sèche.
    Au final, entre 52 et 56 km et entre 1400 et 1600 m de D+ (suivant les sources) et une impression générale plus que mitigée.
    Conclusion, l’Alaric c’est Fantastique, oui, mais plutôt en période sèche.

    Commentaire de Sylvain: Marc, l'Alaric je te l'ai dejà dis ca n'est pas fantastique mais cest magnifique

    Tu ecoutes la video et tu regardes les paroles voir ci dessous: ça n'est pas trés adpaté au week end dernier mais cest pour le souvenir des belles journées

    Le trace est là,
    elle nous tend les bras
    Oh la l'Alaric
    C'est magnifique
    Des fleurs d'un bleu
    dans un endroit merveilleux
    Oh la l'Alaric
    mais c'est magnifique
    donner sa sueur
    en ce pays quel bonheur
    Oh la l'Alaric
    que c'est magnifique
    descendre à fond
    et sur les bosses faire des bonds
    Oh la l'Alaric
    C'est magnifique
    profiter du paysage
    sans le moindre nuage
    Oh la l'Alaric
    que c'est magnifique
    et puis un jour
    vouloir rouler toujours
    Oh la l'Alaric
    que c'est magnifique
    ne plus s'arrêter
    ne faire que s'entraîner
    Oh la l'Alaric
    mais c'est magnifique.

    Lagrasse 24 01 2016lagrasse-24-01-2016.gpx (234.22 Ko)

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  • Sortie La Clape 3 janvier 2016

    Promontoire 1

    Ce premier dimanche de l’année 2016 s’annonçant bien maussade sous les latitudes muretaines, quatre biclous, à savoir Olivier D., David P., Sylvain B. et votre serviteur Marc L. (je mets les initiales du nom à tout le monde comme ça il n’y a pas de jaloux !) décidèrent d’aller tenter leur chance sur leur terrain de jeu favoris entre Gruissan et Narbonne, c’est-à-dire La Clape.
    Rendez-vous donc chez Olivier à 7h00 pour un départ du parking du Casino de Gruissan à 9h00 tapantes. Sylvain nous avait gâtés avec pas moins de trois traces GPS au choix! Nous optons finalement pour « L’enduro de La Clape » dont nous avions déjà fait la première partie lors de notre dernière virée dans cette merveilleuse contrée. Du coup, la première partie de la rando sur le versant est du massif ressemblait étrangement à la dernière : normal me diriez-vous puisque c’était la même. Oui, mais non, car c’était beaucoup mieux vu que nous connaissions désormais le terrain et que cela nous a permis de garder un rythme plus constant et plus propice à savourer les enchainements de montées et de descentes caillouteuses et marcheuses (même si il y en a encore une qui nous résiste, la fourbe !!!). Nous avons ensuite quitté les sentiers connus et le versant est pour passer par la vigie et aller chercher deux petites descentes très légèrement engagées à la limite ouest du massif (que du bonheur). Puis, toujours sur le versant ouest, remontée sur la crête et… descente de la dite crête au niveau d’une barre rocheuse avec portage, cordage, cailloutage et jardinage au menu… (il faut l’avoir vécu pour comprendre, mais peut être quelques photos prises par Olivier donneront un aperçu de la chose). La fin de la rando nous a ramenés côté mer avec toujours de nombreuses montées et descentes techniques et jubilatoires même si, à la longue, le caillou audois s’avère légèrement exigeant et casse pattes.
    Au final et de l’avis de tous les participants, une excellente rando qui n’usurpe pas son nom, avec 48 km et 1250 de D+.

    Enduro la clape 03 01 2016enduro-la-clape-03-01-2016.gpx (211.46 Ko)

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