VTT MURET

Articles de Steven

  • Bruniquel 30/07/2023

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    Après 1 semaine dans les Gorges du Tarn dans l'Aveyron, à boire du rosé, me voilà direction les Gorges de l'Aveyron dans le Tarn… pas facile à comprendre (surtout pour les Belges).
    Mes collègues du jour sont Sylvain et Benjamin, que je remercie d’avoir proposé cette sortie, car je croyais tous les biclous en vacances ou au bikepark.
    Moins dur que ma dernière sortie « biclous » à Lastours (pas difficile), qui date de fin Mai, mais un remake de ma sortie de mi-Avril à Bruniquel avec Christophe et Sylvain, cette fois-ci pas boueuse et sous le soleil (qui fait plus chaud que prévu).
    La deuxième montée est toujours là et aussi dure, je suis allé un peu plus loin que la dernière fois, donc le compromis « rosé-pignon 42-fourche optimisée-pneu arrière neuf » est meilleur que « un peu plus en forme-pignon 36-fourche non optimisée-pneu usé ». Par contre, il est évident que pour aller au bout de cette montée, il faut une forme olympique.
    Les 4 autres montées, était un peu moins dure, sauf la dernière variante poussage pour trouver une descente en plus, mais suffisamment pour bien casser les jambes à tout le monde, donc on n’a pas rajouté de variantes à la fin, donc il y en a qui ont pu aller roupiller au cinéma en rentrant…
    Heureusement que les belles descentes ont permis de valider le compromis actuel.

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  • Lastours 13/11/2022

    Img 20221113 wa0003Voici donc le tant attendu, je maintiens ainsi mon rapport de CR par sortie proche de 1 (record à battre !).
    L’annonce a été claire :
    • All-Mountain : donc plutôt sans protections / pas de descentes « noires »
    • 38 km : ça chambre dans les couloirs…
    • 1600 m D+ : certains diront que c’est le minimum pour se déplacer
    • Trace de 2016 : oups, va-t-on pouvoir passer partout ?
    • Avec un peu de portage : bof s’il y en a qu’un peu, ça va…
    • Trace de JPR31 : ah, on devrait en avoir pour son argent quand même

     Mais une sortie All-Mountain dans ce décor sublime autour des chateaux de Lastours ne se refuse pas… ou pas… car on est que 3 biclous au départ, donc même pas besoin de sortir la remorque.

    Je ne me souviens pas de ma dernière sortie de « vrai » VTT, ah si, en écrivant ce CR, au mois d’août, pas loin d’Orange. Après une injection PRP (non ce n’est pas de la bière, ni du pot bien connu chez
    certains cyclistes) et quelques semaines de repos et reprise en douceur, je décide de me joindre aux guerriers qui ont mis la TransVé dans leurs jambes, et bien je n’ai pas été déçu.
    Pour résumer : un peu de soleil, un petit 15°C, terrain sec, beaucoup de cailloux, un décor de Montagne noire que j’adore, quelques chasseurs sympas malgré des tirs au loin, des ruisseaux secs (plus facile à passer), des descentes All-Mountain, pour les montées on verra plus tard… du classique mais en un début de novembre, faut bien profiter du vent d’Autan installé depuis Septembre ou est- ce le réchauffement climatique ? On n’a pas appelé Guterres à Charm El-Cheikh pour le savoir…

    Img20221113150417Au total donc 38 km, mais avec beaucoup de montées assez raides, cassantes et interminables (merci JPR31), qui m’ont fait payer les derniers 200 m D+, heureusement qu’il y a l’esprit d’équipe chez les biclous. Une question m’est restée quand même : est-ce que ça a rappelé la TransVé à mes 2 copains du jour !?

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  • Conilhac 20/02/2022

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    9 biclous (plus ou moins) sauvages, au début, qui n’attendent qu’une chose après la St-Valentin de lundi dernier, c’est d’aller rouler loin de la maison. C’est d’autant plus bizarre que ça concerne le « best of singles » (désolé il faut comprendre l’anglais jusqu’au bout) à Conilhac près de Lézignan. Au final, l’effectif se réduit à 5, à cause du fxxxxxx COVID ou peut-être aussi car certains n’ont pas accompli leur devoir de lundi, qui sait ? Le taxi, avec la superbe nouvelle remorque, arrive chez moi vers 7h30, c’est l’inauguration du chef d’œuvre de Christophe ! Sans oublier bien sûr la valeur rajoutée indiscutable des nombreux managers (je me comprends et certains comprendront probablement).

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    Environ 1h30 plus tard, nous voilà déjà au café/chocolat/cake (quelle organisation !) en prenant la température locale (veste ou pas veste, that’s the question). Le président a l’air d’avoir froid, c’est pour cela qu’il sera devant toute la matinée. Perso, je me la coule douce dans le peloton, faute d’avoir roulé régulièrement et je connais le terrain qui est assez exigeant avec plein de singles (je me répète), beaucoup de relances et de cailloux, et où il faut toujours rester concentré (on verra plus tard pourquoi). Et pour la petite anecdote, moins on fait de sortie, plus on fait de compte-rendu apparemment… La troupe se partage en 2 759’er et 3 99’er, mais il n’est pas improbable que cette tendance s’inverse dans le futur car le testeur du jour du 759 semble conquis. Une vingtaine de kilomètres plus tard, on se presse d’arriver en haut d’une petite grimpette pour trouver un abri pour manger.

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    Dans la précipitation, le testeur du jour s’est fait une échappée belle à cause d’une gaine à l’avant qui a décidé de rester accrochée à une branche, lancée à pleine vitesse. Miraculeusement et heureusement, notre cher ami s’en sort indemne. Et nous, on pensait qu’il suivait à nouveau une de ses traces superposées dans son gps (qui ont d’ailleurs une précision très questionnable car le dénivelé du jour allait de 800 à 1200 m). En tout cas, il n’y a probablement pas de corrélation directe avec le 759, quoique ça change quand même légèrement l’angle d’attaque et l’inertie d’inclinaison, passons. Après la courte sieste digestive (beaucoup trop courte pour ceux qui n’ont plus de jambes hormis VAE), c’est reparti comme en 14. Malencontreusement, peu de temps après, le système le plus fiable du monde, selon certain connaisseur, a lâché : le Ratchet de Mavic… no comment. On démonte, on remonte, je découvre le gros avantage de ce système, en quelques secondes on sort l’ensemble cassette et roue libre, mais je me questionne sur comment un couple (rien à voir avec St Valentin pour ceux qui suivent) important, peut être transmis par un Ratchet au petit diamètre (et un ressort dont je ne vois pas trop l’utilité), je ne suis pas prêt à investir là-dedans. Du coup, retour à la voiture pour Sylvain, heureusement on n’est pas loin. Pour les autres, petit tour par le bike park local du club « la Fumade », qu’on salue au passage (même s’il n’y avait personne), avant de finir la boucle, par une petite variante de la fin, toujours évitée pour ma part et je comprends mieux pourquoi (lire : poussages), pour totaliser 40 km. Le minimum syndical est atteint en un temps record d’ailleurs. La bière est fraîche, le soleil et la remorque sont toujours là, ouf !

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  • Clape 16/05/2021

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    Peu de motivé(e)s, malgré les 4 jours de weekend dont le péquin moyen disposait, pour cette virée vers le « soleil », enfin il ne faisait pas le temps habituel là-bas non plus, disons plutôt terrain sec assuré et température parfaite pour faire du vélo, mais pas pour bronzer.

    C’est vrai que c’était aussi le weekend parfait pour faire le plein de point « WAF » (*) pour une grande partie de la saison ou, tout simplement, pour se reposer après un weekend précédent dantesque dans le Caroux.

    Heureusement, on a atteint le minimum syndical, non pas pour faire une belote, mais pour partir faire du VTT, c’est-à-dire 3. Moi-même, Steven, représentant du peuple belge, le président Marc et Sylvain, qui était à « 2 de tension » la veille, mais en pleine forme aujourd’hui… (ça me fait penser aux transfusions nocturnes ou au pot belge… ou est-ce simplement une bonne tranche de pain bien grillé noir ou le couscous de la veille qui l’a remis sur patte ?).

    Nous sommes donc partis, après avoir réussi à monter un Specialized sur le porte-vélo, direction la Clape, sans problème, vu l’horaire très matinal. Arrivée sur place, on attaque la bière, enfin explication sur le brassage artisanal (résultat du confinement) pendant l’échauffement et l’existence des capsules en 26 et 29 pour petite et grande bouteille, comme en VTT, pour la petite anecdote.

    Mes 2 guides de la journée connaissent le coin par cœur et sont allés se perfectionner en « grosse descente plein de cailloux » le weekend d’avant (Caroux). Je suis donc un peu dégoûté que je ne peux pas les suivre partout dans les nombreuses petites difficultés de la journée (tout est relatif) : mur de la mort, descente de l’enfer, DH Auzil,… Problème de confiance du jour, problème de fourche,… mieux vaut être prudent dans ces cas-là.

    On progresse à un rythme serein pour faire 40 km (1000 D+), certes pas un grand exploit mais suffisant pour passer une bonne demi-journée sur le VTT au sec ! Marc nous a encore montré que descendre une marche de 1,5 mètre, c’est facile (video à l’appui) et Sylvain s’est fait le mur de la mort (super le nom) !! Son secret dévoilé : le ponçage de cul, mais je vais pas m’en inspirer.

    On décide de ne pas rentrer tard car risque de bouchons après ce long weekend. Mes guides expliquent qu’il y a 2 options : une avec des cailloux et courte, l’autre belle et plus longue… euh non l’inverse, enfin ça dépend qui on écoute. Au final, je ne sais pas laquelle on a prise.

    Départ donc à 15h30, après la bière (plus d’explications, chose sérieuse) et quelques piqûres de moustiques en plus, pour arriver vers 19h à Toulouse (non je ne me suis pas trompé de chiffre). On en a profité pour aller découvrir le potentiel du coin pour le VTT vers la Ganguise.


    (*) WAF : Women Acceptance Factor

    20210516 124451C'est par là la mer.

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  • Cahors 28/02/2021

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    Me voilà parti avec 6 biclous, Marc, Olivier, Christophe, Sylvain, Baptiste, Fabrice et moi (Steven) pour une première sortie de vrai vtt de l’année, pour ma part.  La veille, le samedi, après 25e12 messages sur whatsapp, le choix s'est porté sur Cahors, ville des Cadurciens, au bord du Lot, connu pour le Malbec et qui attire pas mal de mes compatriotes pour se réfugier pendant leurs vieux jours.

    Départ 6h30 un dimanche, le soleil n’est pas levé, dur pour moi, et ça va se sentir pendant les premières dizaines de kilomètres sur le vélo. En arrivant à Cahors, le soleil est au rendez-vous, mais petite surprise, le thermomètre indique -2°C, alors que la prévision était de 6°C le matin…  Petit moment de panique, personne ne sort de la voiture en attendant les autres biclous, sauf notre cher chauffeur qui fabrique quelque chose… il veut à tout prix sortir de la voiture et commence à descendre les vélos. Ah, on comprend mieux, il voulait aller admirer l’aube pour donner « le meilleur de soi-même »… Entretemps, les autres arrivent, et le président s’est coupé le doigt le matin et a failli donner forfait, mais à la guerre comme à la guerre, c’est ça aussi le vtt, du coup les jambes feront moins mal… ou pas ?

    Au programme, 12 « murs » de grimpettes, donc il va falloir garder un peu de jus (et du sang…) pour la fin. Conscient de sa perte de sang précipitée, le président monte promptement sur le premier « mur » qu'il voit, alors que la trace indique une autre montée beaucoup moins raide. Le jeu est vite calmé, car la première montée, comme les suivantes, oblige tout le monde à chercher les plus petits braquets et le froid… quel froid ?

    Arrivée en haut, première descente, et on croise un joli petit saut bien aménagé pour les (plus ou moins) habitués, ce qui n’est pas mon cas…  En bas de la descente, tout le monde a la banane, comme pour toutes les descentes de la journée, vraiment excellentes, avec beaucoup de passages ludiques et un peu engagé quand même (juste ce qu’il faut pour mon niveau et ma bicyclette). Franchement, j’y reviendrai avec grand plaisir.

    Ensuite, ça sera le même scénario pour le reste de la journée, la montée avec un « mur » à >12% (ça vaut largement le mur de Grammont et le Patersberg – je ne sais pas si des références vélo de route sont autorisées), suivi par une descente superbe.  Heureusement qu’on n’a pas suivi le conseil du président, en bas de la 2 ou 3ème descente, « que certaines montées ne servaient à rien puisque c’était pour redescendre tout de suite », sinon on n’aurait pas eu mal aux jambes.

    Revenu à Cahors, le long d’une ancienne voie ferrée, après la descente la plus engagée de la journée et peu d’adhérence pour mon pneu arrière, petit regroupement avant de rejoindre les voitures. Et puis, j’entends le mot « bière » prononcé, et là, malgré mes origines, je rate complètement le dernier sprint surprise des biclous plus habitués.

    Bilan de la journée : la bière était fraîche (merci !), les genouillères ça tient très chaud et les absents avaient tort comme d’habitude.

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