VTT MURET

arbas

  • Arbas 11/11/2022

    Img 20221111 wa0011We de 3 jours oblige et vu la météo, un petit ride en ce jour férié s'impose. Mais à croire que dans la religion du biclou on roule que le dimanche ! Pff ... et puis Marc forfait, Baptiste qui travaille les jours fériés, au final seul GuillaumeF répond présent. On se met vite d'accord de ne pas partir trop loin pour être rentrés de bonne heure, c'est l occasion d'aller découvrir le spot d'Arbas à peine à 1h de route, dont on entend parler depuis quelques temps, que certains bs avaient partiellement découvert il y a plus d'un an et que Julien a pu rider seul cet été, en nous faisant un retour plutôt alléchant.

    Destination validée! 

    J'en profite pour contacter Nico et Julien , avec qui je veux rider depuis quelques temps et qui connaissent très bien ce spot. 

    Rdv fixé donc vers 8h30 sur place. Je fais la route avec Guillaume, le soleil pointe son nez dès le début du trajet sur les Pyrénées, et il va falloir qu'il s'impose rapidement car le thermomètre de la voiture annonce 0 degré à notre arrivée !! On retrouve sur le parking ou la place principale, ou la place de la mairie, ou le parking de la brasserie, ...bref vous l'aurez compris au centre du village, nos 2 compagnons du jour. Petit blabla, on prend notre courage à 2 mains pour s'équiper dans ce froid, et on apprécie le bon café chaud pour le coup. Nico et Julien restent sobres, pas de café ni de traditionnel savane, on sent que les gars ne sont pas là pour casser la croûte !!

    Ils nous montrent rapidement les 2 sommets que nous allons atteindre dans la journée. Ca parait relativement proche et pas très haut, mais leurs commentaires sur le niveau de difficulté de la montée nous intriguent quand même ... Guillaume temporise dès les premiers mètres, en effet on se retourne et il n'est plus là ! Demi tour et on le retrouve en train de bricoler sa tds qui est comme nous, elle ne supporte pas le froid et refuse de monter ! Il annonce donc qu'il va nous attendre à la voiture mais Nico est le seul dont le cerveau n'est pas gelé et propose de monter la selle au niveau de la partie fixe. Bien joué !  Ce coup ci c'est parti pour de bon. La montée est régulière, de la pente, pas trop de virages et n'en finit plus. On va croiser pas mal de voitures sur la première partie. La deuxième partie sera plus tranquile au niveau affluence mais bien raide. On en profite pour contempler quelques aménagement de pistes. Julien est très affuté car il fait du vélo de route quasi tous les jours (à bon entendeurs) et monte avec une facilité déconcertante !

    Img 20221111 wa0003La montée va durer 1h30 jusqu'au parking de la fontaine de l'ours, déjà bien rempli de voitures. Pourtant les champigonneurs nous assurent qu'il n'y a rien !! 

    Allez c'est parti pour la descente, Julien et Nico nous expliquent rapidement le profil afin qu'on puisse rouler assez fort, mais dès les premiers mètres le rythme est cassé grace à des coupes d'arbres. Une fois l'obstacle passé c'est parti on peut lâcher, mais avec prudence car on roule sur un tapis de feuilles, dans une forêt humide et sombre, donc on se fait surprendre régulièrement. Nico ouvre et est très à l'aise avec ce terrain, j'ai du mal à suivre le rythme. La première partie est très joueuse, de la pente, quelques sauts naturels. A la jonction 2 alternatives sont possibles. Vu que le soleil est sorti, et qu'il n a pas plu, ils nous proposent de tenter le fameux Rock Garden, joli champs de cailloux. Le passage est technique mais permet de garder de la vitesse, un vrai régal. 

    La fin de la descente va être beaucoup plus flow et surtout très rapide. On lâche les freins malgré le risque de taper des caillasses planquées sous les feuilles, mais tant pis on se laisse griser.

    Nous voilà déjà revenus à Arbas. On vient d'enquiller 900m de D+ en 1h30 et 900 de D en 10 minutes ! 

    Petit passage par la voiture pour enlever une couche avant de se lancer dans la montée sur l'autre versant vers le Col d'Arbas. Nico propose de monter par la piste plutot que la route car on est là pour faire du vtt avant tout ! La montée sera plus courte que la première mais bien plus raide et technique au milieu des feuilles et des cailloux. Arrivés en haut au départ des parapente, on trouve un parapentiste qui se prépare pour un vol. Un brin de causette, un peu de repos, on contemple la vue sur le piémont et le Pic du midi au second plan. Magnifique  !!

    Img 20221111 wa0010Ce coup ci Nico propose de faire une premiere partie de descente et de remonter à nouveau au col d'Arbas pour faire une intégrale. Sachant que nous ne remonterons pas nous validons cette idée.

    La première partie est plus sèche que notre première descente, on se sent rapidement plus en confiance et on lâche un peu. Mais c'est trop rapide, il faut déjà remonter. On retrouve donc notre parapentiste prêt à décoller. Mais on ne veut pas non plus se refroidir donc on attaque avant qu'il n'ait pu prendre son envol. 

    Allez ce coup on envoie l'intégrale, Nico ouvre toujours et impose le rythme. Ce coup ci j'essaie de ne pas me faire distancer mais il est vraiment rapide le coco ! On prend de plus en plus confiance et on roule un cran au dessus. Ca envoie bien !  Je me dis que sans les feuilles ça doit vraiment envoyer des vitesses folles. 

    Je retrouve Nico en bas, Guillaume et Julien n'ont pas suivi le même rythme et pour cause, crevaison pour Julien et freins à la limite pour Guillaume.

    On assure donc tranquillement un retour à la voiture. 

    C'est déjà fini ! 1400m D+ en 27kms, donc si on se refait une montée c'est 2100m D+ pour moins de 35kms ! Autant dire que le piémont pyrénéens ça fait pas rire, il faut être affuté !

    Petit picnic autour d'une bière et blabla pour bien finir la journée.

    Super ride avec 2 riders top ! Thks les gars !

    A refaire sans modération ...

    Fab

  • Arbas 13/06/2021

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    Certains d’entre nous, comme moi, travaillant la semaine, nous cherchions une destination pour aller rouler ce dimanche. C’est Steven qui s’y colle en premier en proposant le Pic de Nore, proposition que je me dépêche d’accepter, mais Sylvain objecte rapidement que les prévisions météorologiques caniculaires l’inciteraient plutôt aller chercher un peu de fraicheur vers les Pyrénées ariégeoises, idée qu’il s’empresse de battre en brèche, puisqu’il nous dit finalement chercher une trace vers Aspet… idée qui, j’avoue, ne me séduit guère, mais la magie des réseaux sociaux de couleur verte permet à Jérôme de proposer une trace sur Arbas, que nous ne retiendrons d’ailleurs pas vu que GuillaumeF nous en propose d’autres validées par un membre d’Ariège Enduro alors qu’il ne compte même pas rouler avec nous, c’est dire le niveau de l’esprit de cohésion, de partage et d’entraide qui règne au sein de notre magnifique association. Le débat ainsi que la phrase précédente auraient pu continuer encore longtemps, mais soucieux de maîtriser la distance et le D+, je prends les choses en main et propose de faire un mix des traces fournies par GuillaumeF : au programme deux boucles au départ d’Arbas, l’une au sud et l’autre au nord avec des circonvolutions diverses et variées, 30 km et 1300 de D+.

    C’est ainsi que Steven, Sylvain, Jérôme, Christophe (qui n’avait pas proposé de destination mais est venu quand même) et moi-même nous retrouvons à Arbas en ce dimanche qui s’annonce chaud et beau pour reprendre la célèbre contrepèterie dont la légende attribue l’origine à la patrie de Steven.

    La première montée, qui part au sud d’Arbas si vous avez bien suivi, est constituée exclusivement d’une route en pente, comme d’ailleurs la quasi-totalité des montées suivantes. Je précise que les montées se font par des routes en pente afin que Sylvain, qui ne manque  jamais une occasion de me faire remarquer que finalement, je fais beaucoup de route…, ait une occasion supplémentaire de faire des commentaires. Petite caractéristique récurrente des dites montées sur route, outre la présence de goudron, le fort pourcentage des pentes associées… et plus nous avancerons dans la journée, plus les pourcentages avanceront avec nous. Par contre, nous serons presque toujours à l’ombre des arbres, ce qui s’avérera précieux en cette journée de canicule. Donc bref, première montée qui nous fait rapidement prendre 350 m de D+ et rejoindre le hameau de Labaderque (très joli). Je soumets sans réelle conviction une alternative au groupe : faire 350 m de D+ de plus sur la route pour aller chercher la spéciale dite « L’usine » mais, en l’absence de Julien, la raison et la crainte de la chaleur l’emporte et nous décidons de suivre la trace initiale. A voir la prochaine fois car la descente qui nous attend (facteur on the bike) commence et finit sur la route, et la partie centrale en forêt ne nous laissera pas un souvenir impérissable malgré la beauté du lieu. Bizarrement pour un sous bois il y a un peu de caillasse et ça tabasse. La mousse humide est parfois piégeuse mais le tout manque d’engagement et/ou de flow et reste assez court.

    Nous restons donc sur notre faim et repassons par Arbas pour aller chercher le côté Nord. Deuxième montée par la route (voir la description de la première pour les caractéristiques) et nous nous arrêtons à mi-pente pour « Arbas 3 sans Barrière » si l’on en croit Strava. C’est déjà mieux, on retrouve un single naturel et plus joueur dans la forêt, mais qui reste sans comparaison avec ce que nous pu gouter récemment sur d’autres terrains. Cette deuxième descente nous ramène plus bas sur la route et nous reprenons la même montée par la route exercice que nous renouvellerons plusieurs fois plus loin. Cette fois- ci nous montons jusqu’au point culminant de notre rando à 800 m à savoir le mont Aragnoué et ses antennes (décidément, il y en a partout). Première trace à gauche (sapin première partie), on change de registre. C’est travaillé de frais avec du bois pour les appuis dans les virages, une pente honorable et quelques petites marches et de suite ça devient plus joueur. C’est pas vieux et ça mérite d’être roulé mais c’est clairement sympathique ! Petit bout de chemin et on replonge pour la sapin deuxième partie avec un début à base d’épingles bien serrées et bien dans la pente : de mieux en mieux…

    Remontée par le chemin intermédiaire puis par la route prise précédemment pour rejoindre à nouveau les antennes du mont Aragnoué pour aller chercher cette fois-ci une trace plus naturelle dont le début n’est pas évident à dénicher mais qui nous offrira quelques passages bien techniques dans un décor de sous bois féérique avant d’aller rejoindre la sapin première partie à mi-pente et dont nous referons la moitié inférieure avec grand plaisir.

    Troisième remontée par la même route (c’est la faute à Steven qui m’a avoué ne pas aimer faire deux fois la même montée) mais nous bifurquons sur la droite avant d’atteindre le sommet, nous arrêtons pour manger un bout tout en écoutant Sylvain pérorer sur les spécialités culinaires et la malbouffe avant d’emprunter la dernière descente (Il était une fois dans l’ouest) sur La Ribereuille, qui sera assez rapide et, bien que sympathique, ne nous permettra cependant pas d’atteindre le même niveau de plaisir que sur les précédentes. Retour à Arbas en longeant le cours d’eau du même nom.

    Au final 29 km et 1365 m, 95 % à l’ombre, dans un décor très agréable et avec quelques pistes travaillées qui peuvent devenir très intéressantes. Le tout à une heure de Muret.

    J’allais oublier l’épicerie/bar/restaurant et son sympathique tenancier sur la terrasse ombragée de laquelle nous nous désaltèrerons à grand renfort de bière ariégeoise, sauf le petit bien sûr qui reprendra une glace.

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    Merci à mes complices du jour pour leur gentillesse habituelle et leur patience en montée.