Alors que les enduristes X crossites (nouveau concept) sont partis se tester et se confronter dans la Drôme 3 biclous plus classiques ou moins téméraires décident de se faire une sortie dans le coin et c’est Christophe qui ouvre le bal en proposant Bruniquel. Steven et moi-même décidons de suivre notre Chrichri vers ce joli village et sa région que nous croyons bien connaître. Chrichri propose la trace «Les spéciales enduro » trouvée sur Utagawa. Si on écoute certains membres, Utagawa ne propose que des traces pour vieux en mal de nostalgie d’une époque révolue (c’était mieux avant, retraite à 62 ans voire 60 encore avant et 57 ans comme mon beau-papa). L’important de toute façon est que la trace comporte le mot enduro, mot de toute façon maintenant fourre-tout qui va du Hard Heavy Enduro (de la grosse DH) ou super light enduro (du trail) et si on pousse un peu le concept du Téra Giga Méga Super Light Enduro qui est de la route. En fait, je suis comme M. Jourdain : «Belle Marquise vos yeux d’amour mourir me font ». Je fais de l’enduro sans m’en rendre compte. Enduro, espèce de blaireau, t’en fais depuis que tu es minot. Depuis que tu es minot, t’en fais de l’enduro, espèce de blaireau. Hé oui, ça marche .
Bref, nous voilà partis pour cette sortie enduro, avec nos gros vélos et tenues d’enduro (au moins pour un du groupe dont je préfère taire le nom). Après le traditionnel café-gâteaux : nutri score A ou E au choix , du carton ou un pavé de graisse & sucre, nous voilà partis.
La première montée assez pentue dans la caillasse n’est pas du tout enduro (N’oubliez pas trace Utagawa) mais plus digne de la dernière course de XC. Le terrain n’est pas vraiment gras mais assez humide pour gaver nos pneus et ça glisse : la prochaine descente risque d’être chaude. Justement, la voilà et alors pas chaude ni enduro du tout surtout qu’elle finit sur une grande portion de route. Encore une trace construite à l’envers par un pervers de la montée que l’on retrouve beaucoup sur Utagawa.
La deuxième montée (que je ne connaissais pas du tout) est encore pire que la première, pleine pente, monstrueuse et pas enduro du tout : ni route, ni piste large et roulante). Un pervers, c’est confirmé. Je crache, je bave, j’éructe mais je monte à petit rythme. Mon arrêt de 1,5 mois se fait sentir. Deuxième descente sur des terres grises très agréables et visuellement magnifiques : un vrai régal. Une zone inconnue pour moi.
Troisième montée. Toujours sur le signe de la perversion. Hé oui, il y en a qui aiment souffrir en montée. Elle est suivie d’une descente dans les terres rouges que je découvrais également. Moi qui suis un contemplatif, j’ai vraiment apprécié.

Quatrième montée. Bien enduro (piste puis route) et bien plus peinarde suivi d’une très belle descente très rapide.
Cinquième remontée mi perverse suivie d’une belle descente bien fluide.
Devant le peu de kilomètres de la sortie, on se décide finalement de se faire une montée de plus et encore une que l’on pourrait aisément faire à l’envers. La dernière descente était une piste que j’avais déjà prise en montée et qui était absolument infaisable donc bon sens ce coup-ci. Comme quoi, on a quelquefois des instants de lucidité.

En résumé, des descentes très agréables et plutôt fluides mais aucune n’était faisable en montée. Je ne les qualifierai pas vraiment d’enduro car j’ai réussi à tout faire sans poser le pied ce qui est plutôt un signe de facilité. Des montées très velues, pleine pente dans la caillasse, à ne pas soumettre à tous les pédaliers. Une chose est sûre : cette trace ne se pratique pas dans l’autre sens. Perso, j’ai vraiment apprécié cette sortie de 33 km et 1500 m de D+. Le faible kilométrage et le dénivelé associé donne un aperçu des montées.

Merci à Steven et Christophe de m’avoir attendu patiemment.

We de 3 jours oblige, il faut caler un bon gros ride Enduro ! Et oui la saison est bien lancée et après avoir chauffé Julien pour une sortie avec plus de 2000D+, en bon pourvoyeur de spot il me propose d'aller dans les Pyrénées faire Ens et enchainer par la descente qui part des Granges de Grascoueou, elle lui fait de l'oeil depuis l'an dernier.

Sondage classique whatsapp pour trouver les plus motivés,  mais les enduristes ne sont pas forcément au rdv: Marc et GuillaumeF toujours convalescents (attention le retour va être fracassant tant la frustration est élevée! Vous nous manquez! ), Baptiste et Ben encore en virée pour 4j à Santa Coloma (va falloir que ça cesse ça par contre !!), Vince en we lover, OlivierD préfère le all mountain pour peaufiner la prépa Transriviera, Christophe parti rider solo à Verdun en semaine, Sylvain fraichement autorisé à reprendre le vélo, ... bref c'est pas gagné ! Mais contre toute attente OlivierD est le premier à se manifester pour nous accompagner. S'en suit Sylvain qui affectionne ces grosses sorties. Pour ma part la préparation se fera le vendredi car je pars gagner quelques points pipo samedi et dimanche ... Et c'est sur le retour le dimanche soir que je vois apparaitre un petit message d'OlivierM, notre bs exilé dans les Pyrénées, qui se dit que c'est le ride à ne peut être pas rater. Bingo, ce sera donc à 5 que nous iront rider les sommets autour de Saint-Lary.

Même si j'adore quand un plan se déroule sans accroc, tout ne va pas vraiment se passer comme prévu. Tout d'abord on va commencer par avoir 15 minutes de retard avec Julien (faute partagée), Julien m'annonce qu'il n'est pas en forme (bide en vrac) et puis une fois chez OlivierD nous allons constater que Sylvain manque à l'appel. Impossible de le joindre ! On est partagé entre la panne de réveil et un problème plus sérieux. Au bout de 20 min d 'attente une décision s'impose car OlivierM nous rejoint directement à Saint-Lary donc on décolle. 5 min plus tard Sylvain nous confirme la panne de réveil !! 

L'autoroute étant en pente descendante jusqu'aux Pyrénées, nous arrivons finalement quasi à l'heure au rdv. On retrouve OlivierM avec plaisir, prépa peti dej et c'est parti pour la première ascension. Pour ceux qui n'auraient pas suivi le dernier récit d'Ens, c'est une montée route relavtivement courte d'environ 6kms pour 500m D+, et plus on avance et plus ca grimpe, un casse pattes. OlivierD se chauffe sur un single bien raide qui coupe la route pour éviter les épingles, bel exercice pour sa prépa mais ca fume, OlivierM et Julien adopte un rythme diesel pour préserver l'organisme pour la descente et moi je reste raisonnable en ne suivant pas OlivierD car je sais que la journée va être longue mais je mets quand même du rythme pour la prépa de l'AM Challenge du we suivant.

Après discussion on reste sur la proposition de Julien à savoir commencer par la plus lointaine La Obrot, puis Schistaule et enfin la Classique. 

Nous voilà au départ de la Obrot. Je souhaite faire des runs complets pour travailler l'endurance dans les descentes, mes collègues préfèrent démarrer plus sagement. Donc j'ouvre, en essayant de me souvenirs du tracé. Le début est plutot roulant sans réels pièges. Puis rapidement quelques passages plus engagés jusqu'à poser pied à terre. La bonne ligne n'est pas si simple à trouver. Mais bon j'arrive à garder du flow. La partie basse est à nouveau rapide et joueuse. Et voilà une descente qui fout le smile ! De l'excellent enduro dans un cadre magique ! Que demander de plus ! Première validée pour tout le monde.

On attaque la deuxième montée, toujours aussi spicy ... et on regagne le départ de Schistaule. Bis répetita, j'ouvre, OlivierM dans ma roue, et je sens bien qu'il est présent sur le début du run. Départ rapide et puis on arrive dans la zone qui a donné son nom à cette descente, à savoir un bon passage dans les ardoises et puis la pente s'accentue et le terrain devient cassant. Un bon brassage ! Mais que du bon !

Le final se fait légerement plus bas que la Obrot donc la remontée sera plus longue. 

OlivierM a prévu de faire 2 descentes uniquement mais on sent bien qu'il prend un plaisir certain, donc c'est sans trop le chauffer qu'on arrive à le convaincre d'aller se chercher une 3ème descente. La montée va être raide pour les organismes. OlivierD toujours en forme se refait la coupe sur single, Julien monte au train mais souffre (du ventre) et j'accompagne OlivierM en blablatant ca passe plus vite.

On en profite pour faire un break picnic au départ. Bon pas pour Julien qui jeûne (oui vous lisez bien) et ni pour OlivierM qui n'avait pas prévu de casse dalle vu qu'il ne devait faire que 2 montées. 

On en profite pour parler de la stratégie de la suite du programme. Nous avons en panorama les Granges depuis le début de la matinée et on réalise qu aller les chercher n'est pas si simple. Donc Julien nous propose d y aller sans lui avec OlivierD. On ne valide pas. Puis on se dit qu'on pourrait utiliser l'opportunité d'avoir un chauffeur pour faire une navette, mais le col de Portet est fermé. 

Puis 2 enduristes débarquent, et on fait vite connaissance. Belle rencontre de riders de Riding Family, dont Guillaume engagé en CdF Enduro ! Y a du client ! Il finit de nous persuader que c'est pas aujourd'hui qu'on ira chercher les Granges. Donc dernière idée, faire une 4ème montée à Ens en mode navette.

C'est donc parti pour la Classique, piste typée bike park, très rapide, plutot roulante, un run non stop, du gros kiff ! Arrivés en bas avec OlivierD on est chauds pour une 4ème montée à la pédale, Julien fera donc la navette avec OlivierM, il aurait pu arrêter mais l'appel de l'Enduro est trop fort !

Olivier M nous abandonne après avoir remonté Julien. On se fait une montée avec une très bon rythme même si on commence à souffrir.

Pour la dernière on opte pour se refaire la Schistaule qui nous parait plus raisonnable que la Obrot. Le 2ème passage est encore meilleur.

Nous voilà en bas, le smile sur le visage, mais ma montre m'annonce 1900D+, et on voulait passer les 2000D+. Julien avait gardé comme d'hab un petit joker, il nous propose donc de remonter jusqu'a Estensan chercher une dernière descente sur GR. Validé ! Je retrouve une patatte d'enfer pour aller chercher cet objectif. Montée à très bon rythme, la descente ne restera pas dans les anales mais permet de valider une sortie à 41kms et 2115m D+.

Voilà retour au parking pour une bonne bière bien méritée !

On était vaiment contents de rider avec toi OlivierM, à bientot chez toi ...

Fab

Je remets les gants 1 mois après mon scratch pour une virée ariègeoise en compagnie de Fab. Le timing va devoir être millimétré, retour a mi casa 16h15 max pour être à l'heure des balances de mon concert du soir. Oui météo incertaine dimanche donc les bs sont de sortie en ce samedi printanier : Nous avons Christophe et OlivierD qui rident à Citou, Vince et ses longues jambes en mode trail du coté de Ganac, un certain OlivierM ex biclou à Argelès-Gazost, la bise à toi et d'ailleurs on est impatient de venir poser les roues sur ton terrain de jeu! Bref malgré notre effectif réduit on quadrille bien la région et moi je propose de retourner dans les Pyrénées du coté de Verdun dans le 09. Let's go!

Fab me récupère à 6h45 avec le porte du vélo du président, arrêt minute à la boulangerie de Tarascon : 4,80 eur le sandwich jambon de pays crudité baguette xl et viennoiseries généreuses. On se gare à Verdun, le soleil est bien présent, nous sommes prêt à épingler par une première montée de 10km et 800D+. On s'impose un bon rythme, le soucis pour moi sera de tenir tête toute la journée mais pas le choix si on veut en profiter un max. Enjoy la vue panoramique :

1ère descente les épingles de Verdun: un récital virage droite gauche, j'ai l'impression de réviser mes gammes! un excellent exercice même si j'ai encore clairement un coté préféré. La technique des épingles une manœuvre vraiment difficile mais si jouissive! sans parler encore Nose pivot (qui sait peut être un jour), en mode classique déjà c'est compliqué de gérer tous les paramètres : rentrer bien au large, ouvrir le genou, tourner au + court et sortir à nouveau au large pour reprendre de la vitesse, le tout en contrôlant le freinage avant / arrière...on trouve des tonnes de tuto mais dans la pratique j'ai tendance à subir! Verdun le paradis des épingles si tu veux travailler cette technique.

On va remonter après la même piste un lacet + haut pour atteindre le Quié Long alt 1469m. L'accès au départ de la DH du même nom est difficilement accessible, heureusement c'est court. 12h15 pause sandwich, on est pas bien là ?

2ème descente la DH Quié Long : un sentier bien ariègeois sauvage, de l'enduro naturelle comme on aime : plusieurs segments dans le pentue, du cassant où Fab s'en mets une sur le dos, du flow, du devers. On ne va pas poursuivre après Arniguel ce coups ci(cf cr 2018 pour + d'infos), il nous reste 1h pour tester une nouvelle piste. 3ème grimpette donc au dessus du village de Caychax pour aller chercher sa DH. Ca pique pour moi, Fab temporise et je me cale à sa roue.

3ème descente la DH Caychax : une belle découverte, merci au réseau social Strava qui permet aux Riders de communiquer notamment dur l'état des pistes. Fab ouvre comme d'habitude en oubliant sa douleur dans le dos et je le reverrai qu'en bas de village. Il aura même pris soin d'ouvrir les 2 barrières intermédiaires. Great!

4ème descente la DH albiès : en contrebas du village elle déballe à vitesse folle, le terrain est super sec, les appuies au départ sont fuyants. J'informe Fab de faire attention aussi aux randonneurs mais j'aurais jamais pensé croisé un troupeau de moutons. Cela n'enlève en rien le flow exceptionnel de cette piste, grosse régalade.

Il est l'heure de rentrer 14h07 retour au parking. On grignote la deuxième moitié du sandwich avec une Leffe à la main. Le bilan est + que positif 40km et presque 1900D+, je suis bien rincé...Fab déclare "c'est marrant je l'ai pas sentie passé dans les jambes cette sortie!" Et oui c'est impressionnent ta progression depuis ton inscription au club, gros kif de rider en ta compagnie. La journée n'est pas finit pour moi de retour sur Muret, une douche et je repars direct sur Toulouse. J'ai plus d'énergie mais la magie va encore opérer avec le public, je suis à bloc !

aller see you

L'infirmerie des Biclous n'a jamais été aussi fournie ! Mais ne perdons pas le rythme, pour maintenir la motivation pendant la convalescence ...

Mois de mars oblige, la météo alterne entre hiver et printemps, et cette fin de semaine c'est plutot hiver. Et comme d'habitude dans ces cas là, la Méditerranée est la plus préservée. Depuis la sortie de Cahors pas très typée Enduro, je rêve d'aller tester les performances de mon amorto sur un terrain bien cassant. Je sonde donc les possibles candidats et seul Benjamin, qui vient de se la couler douce 5 jours au Maroc, est volontaire. C'est pas sans me déplaire car je sais qu'il aime bien les parcours Enduro.  Au fil des discussions je lui propose donc La Clape mais en gardant l'Alaric comme une option possible si ca ne mouille pas trop la veille.

Rdv chez Ben pour charger les vélos, et ca s annonce mort pour l'Alaric car c'est bien mouillé sur Toulouse. Tant pis on verra bien en chemin la stratégie, tant qu'on ride ! Au fur et à mesure qu'on se dirige vers la Méditerranée, le ciel s'éclaircit, et une fois vers Carcassonne le sol semble sec ... Donc on valide rapidement et unanimement de biffurquer vers Moux. Et ca sent vraiment bon, le sol sec, le ciel dégagé et déjà 18 degrés :)

On s'équipe, déjeune, et c'est parti. Pas trop vite quand même car on commence à bien connaitre cette montée sur piste, qui te fume dès les premiers mètres. j"ai tellement l habitude de me faire guider que là j'ai dû prendre le soin de préparer un petit peu la sortie avec le maitre en la matiere, Mister Fischer himself ! Et je dois dire qu'il m'a préparé ça comme s'il était de la partie, un vrai passionné ! Thks !

J'applique donc ses conseils à la lettre. Je check si le sol est humide mais le vent qui a du souffler toute la nuit a bien travailler et c'est parfait. Je propose donc à Ben le combo suivant:

1- on ouvre le bal par l'Os du Jambon pour bien se mettre dans le bain et ne pas descendre tout en bas

2- on enchaine une Combe du Gravier qui permet de descendre jusqu'en bas et surtout d'éviter la portion de route en fin de journée, et on profite de manger à la voiture à l'abri du vent

3- on remonte au signal pour un combo superbe qu'on avait fait pour le final lors notre derniere sortie à savoir Dh Fischerman enchainée avec la Dh de Moux, ce sera une première pour Ben pour les 2

4- selon les cannes soit une montée intégrale pour un GR77 Full ou une petite remontée pour une Secret Story

Voilà le programme annoncé, on arrive au signal et on enchaine l'Os du Jambon. J'avais bien repéré le tracé et vu que la piste fait un 90 gauche à mi pente. J'annonce à Ben que je vais rouler en rythme pour bien ressentir l'efficacité de mon amorto, c'est bien sec et ca permet de rouler assez fort. J'arrive à la difficulté technique principale, une belle marche que je n'avais pas encore passé, mais la confiance est là et je me lance. Ca passe crême sauf que je manque de m'en mettre une petite quand même  ! Ben arrive à son tour mais moins en confiance sur ce début de journée, il préfère assurer le coup. On déroule la suite à un bon rythme et on termine avec ce smile que vous connaissez bien.

On remonte vers le signal mais pas intégralement car le départ de la Combe se situe légèrement plus bas.

Idem j'ai bien retenu qu'il faut prendre à droite à mi descente pour bien se retrouver dans la Combe. On part donc sur les mêmes bases mais la partie haute est plus typée terre et boisée et malheureusement le vent a fait pas mal de dégats, nous devons donc mettre pied à terre à quelques reprises pour passer les arbres qui sont couchés. La deuxième partie vers la Combe est nettement plus propre et quel kiff de lacher les watts, mais attention la roche est glissante par endroit, Ben a eu l'occasion de se faire quelques frayeurs. Et bim deuxième smile du jour ! On prend la route direction le parking et ma crainte était d'avoir le vent dans le museau car ca soufflait fort en haut. Mais coup de bol il est plus faible en bas et surtout dans notre dos. On a l'impression d'être motorisés :) Depuis le début de la journée on entend par moment des basses sans savoir d'où cela peut provenir et on rencontre des jeunes fêtards qui ont monté une énorme sono sous in pont de l'autoroute ! Impressionnant la puissance ! On passe vite notre route.

C'est la pause bien méritée, à l'abri du vent et sous le soleil. Ca nous permet de faire sécher un peu les maillots car il fait chaud et on transpire.

Allez c'est reparti pour une montée intégrale. Le fessier de Ben commence à accuser le coup sur cette longue montée. Mais il est motivé pour découvrir ces 2 nouvelles descentes. J 'en profite pour lui montrer la Fischerman depuis la piste. Je lui montre là où il faut passer. Je le rassure car je me souviens de ma découverte et c'était pas glorieux. On arrive au signal et c'est parti. Le début est assez roulant malgré des passages de pierriers et on arrive enfin à la première difficulté, à savoir la zone de surf comme dit Julien :) J'enchaine car tout doit se passer dans le flow et je comprends enfin le plaisir que prend Julien dans cette portion. J'attends Ben, je ne le vois pas et il arrive enfin et m'annonce qu'il s'en est pris une belle ! C'est obligé la première fois ! La suite je n'ai pas encore réussi à la passer, à savoir 2 épingles droit dans la pente sur un terrain terreux. J'avais retenu de notre dernier passage qu'il fallait bien ouvrir les virages mais ca passe pas. La prochaine fois on s y arretera et on recommencera jusqu'à ce qu'on les passe.

Nous voilà sur la piste pour un peu de pédalage jusqu'à la Dh de Moux. J annonce à Ben que je veux tenter un chrono car je l'ai adoré la dernière fois. Pas de risque de se tromper donc j'ouvre. Je sais qu'il faut piloter propre car la végétation ne pardonne pas. J'ai un très bon flow mais je n'ose pas trop relancer pour bien rester dans la ligne. Top ! Julien m'avait dit de ne pas desencdre vers la route mais de reprendre direction Moux et Roc gris au panneau. On teste mais ça remonte pas mal et le single est une ornière continue. Pas très concluant mais on arrive à rejoindre la route à 100m du parking. 

Ben me dit qu'il ne se sent pas de refaire une montée complète, on opte donc pour aller chercher la Secret Story. Mais le coup de cul sur bitume aura raison de lui. Il préfère redescendre à la voiture. Pour ma part les cannes sont là donc je décide de remonter au signal. Seul la montée est longue, je mets donc du rythme pour arriver plus vite. Une fois en haut une petite photo pour les sponsors

Et c'est parti pour la proposition de Julien (il me connait bien) et je me lance pour un GR77 Full. J avais roulé la partie haute derrière Baptiste en novembre donc je sais que je peux lâcher sauf la marche fatidique qui m'impressionne toujours autant. Hormis ça et 2 arbres tombés le reste passe très fort. Arrivé à la piste je reste en mode run et continue à fond sur la partie basse. Desarbres sont tombés mais permettent le passage sur le côté. Le problème c'est que c'est un GR, donc il ya des randonneurs. En tant que Biclous qui a signé ses 10 commandements (moi !) je ralentis à presque m'arrêter, les salue, m'excuse même car une personne me fait remarquer que c'est pas pour les vélos, je dis bonjour, aurevoir , ... tu vois Christophe c'est pas si terrible que ça les 10 commandements .... et j'arrive en bas lancé comme un frelon avec 30 minutes d'avance sur les prévisions ...

Voilà c'est fait, une superbe journée Enduro comme on en raffole.

Merci Ben pour cette journée.

Et merci Max !

Fab