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L’Orsalher 14-7-2013
- Par Laurent Galinier
- Le 17/07/2013
- Dans Rides 2013
Connaissant la beauté de cette région et ayant raté les deux premières éditions, je me suis rendu dimanche matin à SEIX pour m'inscrire au 30 km (800 m de dénivelé) - Au programme il y en a pour tous les goûts ou plutôt toutes les jambes !! - 18, 30, 40, 50 et 60 km - Donc pour moi ce sera le 30 km... vu mon niveau de forme je me suis dit que cela été suffisant. Le départ était libre à partir de 8h30. Le temps magnifique était de la partie et les orages de la veille au soir ont quelque peu arrosé le terrain (il n'y avait donc pas de poussière !!! juste un peu de boue dans la première partie autour de Oust - après le terrain était parfait). Le parcours est vraiment magnifique, sur la première grosse cote qui nous amène vers Sentenac je rencontre un couple en tandem super sympa avec qui je ferai toute la rando... avec un bonus de 10 km puisque au moment de la bifurcation 30/40 km il nous en restait sous la pédale. Bien évidemment ces 10 km en plus on fait naître en mois des douleurs un peu aigu que j'appellerai "crampe". Mais peu importe la boucle supplémentaire était magnifique, a noter une bonne pelle en descente heureusement il y a eu un arbre pour m'arrêter (merci le casque). Au final 40 km et 1000 m de dénivelé, des pistes et des singles variés, de belles montées, de super descentes, vraiment une super rando et une belle rencontre en tandem. Bravo à l'organisation pour la logistique (le café au départ, 3 ravitos, le repas à l'arrivée et la photo !!!), le parcours magnifique et surtout pour la bonne humeur de tous - Merci. A tous les biclous il faut cocher la date de la 4ième édition en 2014 (en général le premier dimanche de juillet) . Bonne vacances à tous !
Eric V -
Rando Lagrace-Dieu 30-6-2013
- Par frank
- Le 01/07/2013
- Dans Rides 2013
Petite rando sympathique des environs,du moins c'est ce que tout le monde croyait on se retrouve aux inscription avec ChrisWind ,6€,et c'est parti. Le prealable de Chris rentré tot des le depart ça monte et plutot raide en guise d'echauffement on a vu mieux mais bon on double un paquet de randonneurs et petit a petit "l'horizon" se degage. Pourtant tres vite de mon coté un truc cloche,l'anniversaire de mon frere ,la veille au soir,en plus du manque de sommeil ,n'est pas vraiment correctement digeré,et des la premiere longue montée (km 8) c'est le drame,remonté rapide de differentes substances plus ou moins identifiés et hop "raoul" au bord de la piste je dis a Chris de ne pas m'attendre car a partir de la et jusqu'au ravito 1 (km 17) je ferais toutes les montées un peu pentu a pied ou a tres faible rythme, je suis sans force,vide. Enfin j'arrive a ce ravito et surprise Chris est la depuis 1mn env . Je mange pates de fruits ,orange,banane ,coca esperant me refaire une santé. On repart et de suite ça va mieux (ouf) je lache Chris dans la 2 montées, bifurcation 36/50, hop direction 50 et je roulerais seul ou au gré des gars que je rattraperais jusqu'a l'arrivée 15mns avant Chris. La j'ai beaucoup parlé de moi et pas du parcours. C'est vraiment une rando meconnue, personnelement je trouve cette edition 2013 tres reussie. C'est une succession de singles et de "coup de cul" tres pentu qui est extrement compliquer a gerer. Au niveau du tracé je trouve que ça vaut le Trace du Sanglier, les paysages en moins mais je dirais que du fait du terrain c'est plus difficile. D'ailleurs tres peu de monde sur le 50, une moyenne de 13km/h au final, de la boue sur 2km seulement (chevaux la veille) un debroussaillage enorme de la part de l'organisation et, malgré une situation geographique proche de tlse, peu de monde au depart. Dommage,mais si on peu la refaire en off je suis partant,c'est le genre de rando qui casse bien les pattes malgré un deniv de 1250m ,pas plus. Voilou.
Frank
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L'Azasienne 30-6-2013
- Par Laurent Galinier
- Le 30/06/2013
- Dans Rides 2013
L’Azassienne à normalement pignon sur rue dans le calendrier des rando VTT en Haute-Garonne. Mais, pour cause de pluie (ha bon ?) l’édition 2013 à été décalé en Juin cette année et agrémentée d’une partie course à pied, « pour voir » comme me diront les organisateurs. Je me devais donc d’aller tâter cette rando de 7 km de Trail, suivie de 20 km de VTT et finissant par 2 km de Trail. 3 km avant d’arrivée à la Salle des Fêtes d’Azas, la pluie mouille le pare-brise. Me suis-je rendue dans la seule partie sous la pluie de la Haute-Garonne ? Heureusement, à l’inscription, celle-ci s’arrête et je maintiens le programme initial de la pré-inscription. Ce Duathlon fait tomber les barrières entre les clubs : entre les maillots des VTTistes (ROQUETTES, LAVAUR, …) et ceux des clubs d’Athlé (BLAGNAC, BALMA), on trouvera ceux des clubs de triathlon (absaventure.fr). Bref un beau mélange, moi j’aime bien et c’est la grande force de cette rando. J’adore le départ aussi :
-« Vous voulez y aller ? » dit l’organisateur
- « OUI » dit la foule
-« Ben allez-y ! »
Et c’est parti d’abord pour le Trail ou l’on se perdra un peu et ou nous ferons 2 km en plus en côte; bon, rien de grave et pas de difficulté particulière, à part un peu vers la fin, la remontée vers le village d’AZAS. Au BikeParc, on enfourche les VTT et c’est parti pour les vallons de cette région, les hautes herbes dans certains passages. Je double dans les montées les participants qui me doubleront dans les descentes (comme d’hab… !). Un passage joueur dans un bois (plus simple qu’Eaunes !) puis on arrive à un passage entre deux lacs ; enfin, les deux lacs c’est sur la carte car sur le terrain, il n’y en a qu’un mais le passage doit se faire dans une espèce de bouillasse de 50 cm de hauteur qui a du être un chemin du temps de la jeunesse de Mathusalem. Si j’avais du préserver la propreté de mon VTT jusqu’à présent, en 3 secondes là c’est mort et je sais que l’après-midi sera consacrée au nettoyage. Evidement, cela ne passe pas en pédalant et c’est dans 50 cm de bouillasse que l’on passe à pied pour remonter vers le ravito. La deuxième partie sera comme la première, le soleil en plus et même la chaleur qui arrive très vite. Du coup, on se dit qu’heureusement il n’a pas fait trop chaud jusqu’à présent sur la rando car sinon on aurait souffert ! Je double en monté (moins vite) des participants qui me repasserons dans les descentes (un peu moins vite aussi). Mon GPS me lâche (Low batt) et j’ai un coup de barre mais je vois arriver des Traileurs donc le BikeParc n’est pas très loin. Je finis les 2 derniers km puis je profite des grillades offertes (très bien cela) et de quelques goodies donnés par le conseil Général et E.LECLERC (c’est toujours sympa). Bref, un Duathlon sympa, familial, mais avec une organisation quasi-pro qui tient la route : nombreux signaleurs en quad, ravito ok, grillades, pré-inscription internet pour éviter l’attente, Parc à Vélo très bien géré, nombreux choix de courses VTT-Duathlon-Rando à pied ou Trail, y compris pour les ados… Seul point noir à améliorer pour la prochaine édition, c’est le passage d’un ruisseau où nous devions marcher sur 2 poteaux PTT pour passer un ruisseau à 5 ou 6 m de hauteur. Les poteaux alvéolés, disjoints, et pas situé sur le même niveau se sont avérés glissants de boue (ramené peut être par les chaussures des participants plus rapides). De plus, ces poteaux se mettent à osciller dès que l’on marche dessus et franchement, avec le vélo sur l’épaule c’est loin d’être facile. C’est sur que sans l’adrénaline, sans Dédé le signaleur affecté ici et sans l’effet groupe de la rando, jamais je ne serais passé là-dessus. Alors pour l’année prochaine, merci de mettre une main courante entre deux arbres pour au moins se tenir et tenté de prévenir les chutes.Patrice
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L'Ariégeoise 29-6-2013
- Par Laurent Galinier
- Le 30/06/2013
- Dans Rides 2013
Que de chose à dire de L'Ariegeoise 2013 qui nous avons bouclé avec David ce week end. La première chose c'est que l'on confirme la réputation de difficulté. J'avoue en avoir bavé comme rarement, tellement que sur la fin j'ai abandonné David à ses difficultés étant moi même en train de gérer mes propres souffrances. Mais rassurez vous on s'en est bien sorti tout les deux et j'avoue que David m'a impressionné de courage car étant moi même dans le doute quand a ma capacité de finir j'ai à un moment pensé qu'il serait repris par la voiture balai mais ce ne fut pas le cas. Pourquoi L'Ariégeoise est difficile, ce n'est pas forcêment par la distance et le dénivelé qui est tout a fait "gérable", mais par la notion de compétition c'est à dire que la pression du chrono est bien présente et pousse à être toujours à ses limites. Pour une fois je ne suis pas parti en m'en gardant sous le coude et j'ai roulé en me mettant aux limites dés le départ confiant quant à ma capacité de tenir sur la distance. David étant toujours plus rapide que moi au départ il sera devant moi sur la majeure partie du parcours, m'attendant bien sagement au sommet des cols. 8H, les fous sont lâchés, sur les 3 premiers kilomètres on se fait pas mal doubler mais on accroche un groupe de coureurs qui nous tractera à plus de 45 km/h sur les faux plats descendants avant d'attaquer les premiers cols. Sur le premier gros dénivelé je monterai à un bon rythme accompagné d'un anglais fort sympathique. Au sommet David est là et nous attaquons la descente très pentue et étroite. Dans la descente il y aura plein de crevaison + une chute mais très prudent j'échappe a tout cas et nous voila au premier ravito. De là le deuxième gros dénivelé de la journée que je ferai cette fois en grande partie avec un Australien. Arrivé a l'étang de l'Hers on bifurque vers le Col d'Agnes et la je commence à faiblir, je sens que la journée sera plus dure que prévu. Au sommet David est là et nous plongeons vers Aulus les Bains. A peine 2 coups de pédales et on remonte sur le col de Latrape. Là je coince et je suis obligé de me faire violence pour remettre la machine en marche, je me gave de barres energétique mais je passe le col bien attaqué sur le plan moral car le connais très bien la suite du parcours soit 40 kms de vallée à descendre mais aussi à remonter ce qui peut faire pas mal de dégâts. Avec David on accroche un premiers groupe puis un deuxième, la situation est favorable, je me cale en fin de groupe roulant le plus à l'abri possible pour tenter de me refaire une santé. Le rythme me convient et Je profite pour m'alimenter un maximum car je sais maintenant que je vais avoir de vrais difficultés pour la dernière montée. En pleine remontée de la vallée, alors que le groupe roule à 24km/h, David s'en extrait pour filer plein gaz. On ne le fera plus avant le ravito. Soit David est très fort et c'est super soit c'est un coup de folie passagère, connaissant David je penche pour la deuxième solution. Au Ravito je continue de me charger en energie, je prends mes gels (ce que je ne fais jamais) et je pense que c'est cela qui me sauvera de la déroute car dés les premières pentes du dernier col je sens un regain de force mais petit à petit je décline , je me fait largué par la plupart des personnes qui nous accompagnaient et mes jambes ne sont que douleurs. j'ai encore de l'énergie mais les jambes ne répondent plus aux sollicitations elles me permettent juste de rouler à une vitesse pour tenir l'équilibre. Devant je vois David qui s'arrête ce qu'il ne faut absolument pas que je fasses car sinon je ne repars plus. Je laisse David sur place et continue cahin caha jusqu'au sommet. La haut il fait froid et je suis persuadé que David ne finira pas donc je file sur l'arrivée. C'est finalement mal connaître David qui se remettra en marche et après une halte chez le médecin, qui diagnostiquera une élongation, finira au courage le parcours. J'ai vécu l'Ariegioise comme une vrai expérience car ne me mettant pas, comme à mon habitude, au rythme diesel j'ai pu constaté de la difficulté de tenir un rythme soutenu sur le long terme, y a du boulot. Au final 163kms, 3600m de D+ en 08h14 de roulage soit 19.8 de moyenne. Je ne connais pas encore le classement mais on doit être bien au fond.Sylvain
Date de dernière mise à jour : 11/11/2023

