VTT MURET

Articles de marc31600

  • Labruguière 24/03/2024

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    Après deux sorties consécutives très agréables du côté de Citou, nous revoilà à la recherche d’un spot de ride pour ce week-end. Et pour faire du tort à cette bonne vieille expression du jamais deux sans trois, cette fois-ci nous n’irons pas à Citou mais à Labruguière.

    Et ça ne sera pas une voiture mais bien 2 véhicules au rendez-vous pour cette sortie dominicale.

    La première voiture au départ de Toulouse sera composée de Marc, Fabrice, Jérôme, Julien et moi-même. Quant à la deuxième, Baptiste va nous rejoindre directement sur place pour rouler avec nous une partie de la journée.

    Contrairement au week-end précédent, nous ne serons pas accompagnés ce matin par un beau soleil. Aujourd’hui, ça sera grisaille party, voir même plus…

    Sur la route, le doute s’installe, des gouttes apparaissent sur le pare-brise. Labruguière + pluie + racines = on a peur.

    Prenons notre courage à deux mains, nous poursuivons la route jusqu’à la cabane des chasseurs sur les hauteurs de Caunan, notre point de départ.

    Comme à l’accoutumée, après avoir enfilé nos plus beaux habits pour cette journée de vélo, nous ne pouvons pas partir sans le café et le Savane. Merci à Fab pour ce petit dej’.

    Nous attaquons notre première montée à 5. Baptiste étant garé sur l’autre versant, il va nous rejoindre dans la montée après avoir effectué sa première descente en solo. Nous finirons bien cette première montée à 6. Le débrief de la première de Baptiste est « c’est humide ».

    Nous attaquons notre première descente. Et comme prévu, la pluie de la veille a rendu les racines bien glissantes. Ça ne sera pas le flow du week-end passé mais il faudra faire avec. Au menu, beaucoup de racines et de cailloux. 

    Nous allons enchaîner 4 descentes dans la matinée avant de quitter Baptiste et rejoindre la voiture pour notre pause déjeuner.

    On est trempé et il fait froid, la pause sera vite expédiée pour reprendre la direction du sommet de la forêt de Labruguière.

    Le soleil tente quelques apparitions et seul le vent faisant craquer les arbres casse le silence de ma montée. Les 4 autres cyclistes du jour étant déjà bien loin.

    Les descentes et montées s’enchaînent avant de sympathiser avec 2 autres riders rencontrés à l’arrivée d’une des spéciales. Ils viendront compléter le groupe pour la prochaine montée. Malheureusement, ils seront équipés de VTTAE et pour ma part, mon vélo à assistance musculaire commence à manquer de batterie.

     

    Ils nous feront découvrir une super piste, fraîchement ouverte avec une belle série de whoops. C’était de la régalade.

    La journée va s’arrêter là pour Marc et moi. Pendant que les 3 machines continuent leur chemin, nous allons redescendre la voiture au village de Caunan.

    Au menu de la journée : 42km et 1700D+ pour Marc et bibi et 48km et 2000D+ pour Fabrice, Julien et Jérôme

                •          Le goulet

                •          Les souches

                •          Tertre de co David

                •          Les siouzes depuis co David

                •          La Montaud

                •          Variante goulet + début de la locale

                •          Le haut de la locale + resse

     

    Par Benjamin.

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  • Citou 10/03/2024

    20240310 150139C’est Fabrice qui dégaine le premier dès jeudi et propose une sortie Biclou à Citou ce dimanche, proposition à laquelle Benjamin, Julien, Michel, Baptiste et moi-même ne tardons pas à donner une réponse favorable.

    Après quelques tergiversations coutumières se nourrissant des incertitudes non moins coutumières des prévisions météorologiques qui nous amènent à évoquer une destination alternative plus ou moins bien accueillie par les participants (La Clape pour ne pas la nommer…), c’est bien CITOU qui sera définitivement validé.

    Baptiste, profitant de la proximité de sa nouvelle maison, nous rejoindra sur place, d’autant qu’il doit arrêter tôt (je ne sais plus pour quelle raison…).

    Je vous passe les échanges sans fin entre Heckel et Jeckel sur le sujet des traces gps et des informations sur l’état des pistes glanées à droite et à gauche via l’intégralité des réseaux sociaux à leur disposition, l’important étant que nous avions confiance en eux pour nous dégotter les pépites habituelles et que nous n’étions pas très inquiets sur le fait que nous allions passer un bon moment.

    Départ Fab, Ju et M de Muret à 7h00. On récupère Mich et Ben sur le parking de Chull à 7h15 et nous voilà partis vers Citou.

    Sortis du brouillard aux alentours de Castelnaudary, nous constatons avec un plaisir non dissimulé que le ciel est bien dégagé, y compris au niveau du Pic de Nore, c’est pour dire. Mais c’est plus fort que nous, il faut aussi que nous scrutions l’état du terrain et l’humidité de la route et des bas côtés commence à inquiéter les plus psychologiquement fragiles d’entre nous (dont je suis un digne représentant).

    Nous arrivons à Citou un peu avant 9 heures. Il fait 3°C (8°C annoncés par Météo France, voir plus haut pour la référence aux incertitudes prévisionnelles). J’ai froid. On récupère Baptiste. Puis Café, Savane et on dit bonjour aux chasseurs qui organisent un passage de brevet justement aujourd’hui (bonne nouvelle finalement puisqu’il y aura des chiens et de la daube de sanglier, mais pas fusils).

    Et on attaque la première montée vers Lespinassière par la route, puis par la piste pour aller chercher le départ de je ne sais plus quelle piste (bosse + dévers + Lespi les dalles ?, la Dame ?) 550 m plus haut. Petite spéciale de 200m  de D-, le terrain est humide mais ça tient bien dans la tourbe. Les racines et les caillasses qui ne sont pas au soleil par contre c’est pas la même chose et je manque un peu de confiance dans mon train avant. Ça reste très sympa quand même bien sûr d’autant que la spéciale a été nettoyée et que la différence est flagrante avec nos visites précédentes du spot.

    On remonte pour Cun San Marti, dont je me régale à l’avance. Cette spéciale est un petit bijou qui joue avec les mouvements de terrain entre les arbres avec quelques petits sauts et un flow excellent. Là aussi, c’est nettoyé de frais et on arrive tous en bas avec un gros smile. Seul problème, c’est trop court ! On veut la refaire ! Quelques discussions mais finalement, il y a beaucoup de choses prévues au programme et on enchaine, c’est-à-dire un petit bout de piste jusqu’à la DH Rieussec (Kern pour les intimes). C’est très bon et là aussi, c’est nettoyé et on suit la piste sans problème alors qu’on avait galéré dans les feuilles sur la fin la fois précédente. Petit regret, je laisse passer le saut du muret sur lequel je m’étais vautré il y a quelques années (il faut vraiment que je le reprenne, celui-là) et manque de m’en mettre une belle quand mes deux roues partent à l’occasion d’un virage à droite sur une dalle. J’apprendrai arrivé en bas que M. Plus, fidèle à son blaze, aura été plus loin que moi au même endroit et n’aura pas évité la chute (avec l’aide de mais sans gravité heureusement).

    La DH Rieussec n’usurpe pas son nom puisqu’elle nous ramène effectivement à Rieussec et nous entamons la montée par la route pour aller chercher la piste qui nous permettra d’atteindre le départ de l’Enduro Rieussec qui s’appelle aussi Les Mines. J’en profite pour remercier « le souffleur » (il se reconnaitra) sans qui j’aurais été bien incapable de nommer toutes ces belles descentes correctement.

    Un petit pincement au cœur sur le début de la montée en voyant que beaucoup des vieux cerisiers qui ont fait plusieurs fois notre bonheur à la saison ont été abattus… Peine bien vite oubliée puisque nous (enfin le groupe qui rame derrière) sommes aussitôt rattrapés et doublés à une vitesse indécente par deux vttistes qui vont me faire beaucoup plus de peine en me donnant l’impression de pédaler en marche arrière. Heureusement, un troisième nous rattrape aussi et aura la délicatesse de rester pour discuter avec Julien et moi sur la première portion route jusqu’à la piste. Nous apprenons que les 3 vttistes viennent des Hautes Pyrénées, qu’ils préparent la saison enduro (enfin au moins un) et qu’ils connaissent plein de monde (enfin au moins un) et plein de spots plus fantastiques les uns que les autres… Tout cela est donc très intéressant : à creuser, comme disent les shapers.

    Au bout de la piste donc, si vous suivez bien, c’est l’Enduro Rieussec (Les Mines) qui nous attend. Le début avec ses épingles dans la caillasse est super propre, les parties en relance passent tout en flow mais la fin, plus à l’ombre, est piégeuse car les pierres sont encore humides. Quelques petites frayeurs donc mais pas de chute à noter (enfin, je ne crois pas). La dernière épingle me parait bizarrement plus simple que dans mes souvenirs (merci le shape ?). En tous cas c’est toujours une aussi belle descente mais à refaire un poil moins humide pour en profiter au maximum.

     C’est l’heure du sandwich à la voiture (et oui, nous roulons tous light sans sac à dos et Fabrice n’a pas pu me refiler ses sandwiches à transporter cette fois-ci…), sandwich que nous accompagnerons d’une Mort Subite proposée par Michel et qu’aucun de nous ne pourra refuser en mémoire des cerisiers abattus.

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    Rappelé au bercail pour la raison dont je ne me rappelle décidément plus, Baptiste nous quitte. Ben annonce qu’il arrête là (sans nous quitter pour autant) et alors que nous discutons des différentes options pour la suite, je vois une lueur grandir dans l’oeil gauche de Fabrice (de là où j’étais je ne voyais pas le droit) : et si Ben assurait la navette jusqu’au col de la Croix de Sous, ça nous éviterait une montée un poil longuette et pénible par la route et nous ouvrirait d’autres perspectives bien plus intéressantes.

    Aussi tôt évoqué, aussitôt fait. On charge les vélos sur la remorque et c’est parti. C’est vrai que ça va plus vite en voiture, surtout le raidard à la fin… Ben nous laisse donc au col et nous finissons de monter à la pédale jusqu’au départ des « Souches » en contrebas du Roc de Peyremaux. Idem sur le début c’est nettoyé et la trace est bien plus facile à suivre que les fois précédentes. J’en profite pour ne pas la suivre d’ailleurs et pour tenter un passage alternatif sur un tronc couché, et humide, qui me permettra de coucher le vélo sans effort et, tout en restant debout et emporté par mon élan, d’aller m’encastrer la tête la première dans un arbre. Merci le casque parce que le choc a été bien violent.

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    La remontée vers le départ de « Joséémonidole » est raide. J’écarte une proposition de Flow Trail (coté Albine). C’est vrai que c’est pas loin mais je pose mon ultimatum : pour moi ce sera Flow Trail ou les Antennes. J’ai eu le nez creux puisqu’on va vite s’apercevoir qu’on est pas au départ de la trace (un peu trop bas) et on jardinera un peu avant de le retrouver. « Joséémonidole » (mais pourquoi ce nom ?) est très propre sur le haut, et donc fantastique, sauf le dernier virage en arrivant sur la route à la vue duquel Fabrice ne résistera pas à la tentation d’aller nager la brasse dans les feuilles mortes. Le bas de José est beaucoup moins propre (si je puis m’exprimer ainsi) et nous galérons pour trouver la trace, ce qui nous laissera sur notre faim, tant nous étions habitués à la grande qualité des spéciales jusque-là (et en plus, on fait les difficiles !)

    Nous rejoignons Ben qui nous attend sagement dans la voiture à Lespinassière. Je passerai sous silence ma lamentable tentative d’arrêter là ma sortie puisqu’il aura suffi d’un « Allez Marc, viens » de Julien pour me fait suivre docilement le groupe pour une dernière montée vers la DH des antennes, qui n’usurpe pas non plus son nom puisqu’elle part des antennes (vous remarquerez toutefois une subtilité, c’est parfois le lieu de départ qui donne son nom à la trace, parfois le lieu d’arrivée. Etonnant, non ?). Arrivés aux antennes, et pendant que je fais de même, le ciel nous menace de quelques gouttes. Nous enchainons donc rapidement : le haut est sec, raide et caillouteux au tout début puis la trace passe plus à l’ombre et est plus humide, ce qui me vaudra de prendre mon deuxième arbre.

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    Nous voilà revenus au parking du cimetière puis Ben nous rejoint avec la voiture dans le village. Et pour finir parfaitement la journée nous croisons les shapers locaux que nous pouvons féliciter et remercier de vive voix. La vie est parfois bien faite !

    Donc merci encore à eux et merci à mes camarades du jour, ceux qui m’ont attendu sans râler, celui qui a bien voulu nous servir de chauffeur, M. Plus, etc… Et vive Citou.

    Au final, 40 km et 1500 de D+, un point…

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  • La Clape 07/01/2024

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    Nous y voilà, c’est l’heure de la reprise. Après le traditionnel gavage d’huîtres, foie gras et champagne de fin d’année, il est maintenant grand temps d’aller pédaler.

    Comme la coutume l’exige, petit message dans le groupe WhatsApp pour trouver des volontaires. Seul El Presidente répond présent.

    La météo du week-end n’étant pas très généreuse avec le sportif de plein air, nous décidons de mettre cap au Sud. Après discussion, nous validons notre sortie sur les terres Audoise, direction Cornilhac.

    Départ matinal à la fraîche ce dimanche matin après le chargement des vélos. Sur la route, un crachin léger et régulier nous précède. Le doute s’installe dans la voiture. Que fait-on... ?

    Marc ne semble pas très chaud pour rouler sous la pluie avec ce froid et ce vent. Ce qui est également mon cas.

    A hauteur d’une étape très prisée par les BS, l’Alaric pour ne pas le citer, nous changeons notre fusil d’épaule. Ça sera direction la Clape aujourd’hui.   

    Arrivés sur place aux alentours de 9h, on saute dans nos habits chauds de VTTiste.

    Café et savane engloutis, nous voilà partis pour notre sortie dominicale.

    La première montée se fait à l’abri du vent qui souffle « légèrement » aujourd’hui. Les 100km/h de vent annoncé vont être une régalade sur les plateaux… Bizarrement ils sont bien plus supportables dans le dos. Allez savoir pourquoi.

    Pour cette année olympique, Marc s’envole vers le premier sommet. Pour ma part, les 3 mois d’arrêt et ma puissance cumulée avec mon Cx de camion Berlier se font bien ressentir. Ça va être compliqué aujourd’hui.

    Nous enchaînons les montées et les descentes dans un paysage toujours aussi magnifique. Entre falaises et mer méditerranée, ce spot fait toujours son petit effet. Ça se gagne mais ça en vaut vraiment la peine.

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    Les 15 derniers kilomètres se feront entre crampes et envie de rendre mon petit déjeuné pour ma part pendant que mon co-équipier patiente lors de nos longues montées.

    Merci pour ta patience Marco.

    La dernière descente pour clôturer cette belle journée sera la DH des antennes. Toujours aussi bon.

    Retour à la voiture, en fin d’après-midi. On charge vite fait les vélos et on rentre dans notre carrosse pour le débrief et boire la traditionnelle bière d’après ride. Il fait vraiment trop froid pour rester dehors.

    Nous aurons enchaîné une boucle de 44KM et 1100m de D+.

    Merci Marc pour cette belle première sortie de l’année.

    Benjamin.

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  • Alaric 05/11/2023

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    Cela faisait 15 jours que je ne n’avais pas roulé (depuis Conilhac) et bien plus encore que je n’avais pas fait de compte rendu. Voilà donc de quoi réparer ces deux infractions majeures au règlement des Biclous.

    Pour reprendre depuis le début, c’est Fabrice (quel Saint Homme) qui, dès jeudi, propose une virée dans l’Alaric dimanche. Comme nous le savons, et pas seulement de Marseille (citation), l’Alaric c’est magnifique, fantastique, épique, enduristique… enfin que des qualificatifs plus prometteurs les uns que les autres. D’ailleurs le programme concocté par Fabrice promet aussi : une montée au signal, descente par l’os du jambon, une demi montée pour aller chercher la descente de la Combe du Gravier, une autre montée par l’autre côté pour récupérer la descente de la Combe Migère, retour à la voiture, picnic, une autre montée au signal pour aller chercher la descente du GR partie haute et une dernière demi montée au signal pour aller chercher les descentes Fischerman et DH Moux.

    Et pour ce qui ne le savent pas encore, le signal c’est le sommet de l’Alaric, là où se trouve la vigie.

    Oui mais voilà, nous (et plus particulièrement moi), sommes des inquiets de la météo dont les prévisions restent incertaines pour ce WE. Il faudra toute la force de persuasion de Fabrice, certes considérable, pour convaincre Ben, Ben et moi-même de l’accompagner. Je tiens à signaler que la répétition de la phrase précédente n’est pas le fruit d’une lourdeur de style mais bien le strict reflet de la réalité puisque Ben (L) a eu le bon gout de proposer à Ben (qui a déjà roulé avec nous à Saint Lary) de se joindre à nous. Ben, que nous appellerons « Le Grand Ben » par souci d’éviter toute confusion et parce qu’effectivement, il est grand.

    Je vous passe les détails de notre organisation pour ne pas vous encombrer avec des informations inutiles qui ne feraient qu’alourdir le propos mais Fabrice passe chez moi à 7h00 et nous récupérons ensuite les deux Ben à Portet sur le parking d’un magasin dont nous tairons le nom pour ne pas faire de publicité à Chullanka.

    Trajet sans encombre qui nous amène à Moux sous un franc soleil plein de promesses. Malgré une température d’air sec correcte de 13 °C, son homologue ressentie pique un peu plus, la faute à un vent que nous qualifierons de « soutenu » avec des rafales que nous qualifierons de « sensibles ».

    Comme je suis vraiment un inquiet, et que je n’ai plus grand-chose à me mettre sous la dent côté météo puisqu’elle n’est pas moche, je m’inquiète aussi de l’état du terrain… le caillou sera-t-il humide et la terre sera-t-elle boueuse au vu des récentes précipitations ? Malgré ces menaces qui pèsent sur nous, nous débutons notre première ascension vers le signal après le traditionnel café/savane gracieusement fourni par Fabrice (quel Saint Homme vous dis-je !).

    Première montée au signal : bon, niveau montées, rien de nouveau : c’est long, ça fait mal au c…., et aux jambes aussi. Arrivés au sommet, nous nous équipons à l’abri de la vigie parce que le vent souffle avec une intensité légèrement sensible et que la température ressentie s’en ressent aussi. Et quelle n’est pas notre stupéfaction quand nous constatons que la roue arrière du vélo de Fabrice continue à tourner toute seule alors que celui-ci est posé au sol… le niveau de performance de Fabrice en montée commence à s’expliquer… Il cherchera bien à se défendre en incriminant le vent mais c’est trop tard, il est démasqué ! Pas si saint que ça finalement…

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    Première descente : Os du jambon. Le terrain est nickel, la pluie a fait du bien, le grip reste bon et la dernière partie en sous-bois est un modèle de flow. Premier smile.

    Deuxième (demi) montée où nous nous arrêtons avant le signal pour aller prendre la Combe du Gravier : deux ou trois arbres en travers dans la première partie mais le surf on the rocks est toujours là sur la partie basse : deuxième smile.

    Troisième montée… bon là, on oublie le smile… après une liaison inutile en descente sur la route qui nous éloigne de notre destination, la remontée commence par des pistes bien raides qui vont durablement compromettre l’humeur de nos jambes, sauf celles de Fabrice, bien sûr, puisqu’il doit bénéficier d’une assistance électrique (voir plus haut).

    Nous décidons de faire la pause repas un peu en avance par rapport au programme, au soleil et à peu près à l’abri du vent juste avant le départ de la Combe Migère. Combe toujours aussi sympa d’ailleurs, malgré ses petites relances et le fait que Fabrice et moi manquons tous deux de nous mettre au tas en perdant l’avant dans un virage (même pas le même).

    Retour à la voiture par le bout de route, ce qui bizarrement ne plaira pas du tout aux jambes du Grand Ben qui manifesteront leur profond désaccord en accablant le pauvre homme de crampes. Game over pour le Grand Ben, il restera à la voiture alors que Ben, Fabrice et moi entamons une nouvelle montée complète au signal. Etrangement, je la trouve plus dure que la première, je ne sais pas pourquoi… Ce que je sais dès le départ par contre, c’est que ce sera ma dernière. Le programme de Fabrice sera donc modifié et nous laissons de coté le GR pour enchainer directement Fischerman et DH Moux.

    La Fischerman : début assez cassant mais très sympa avant d’arriver au passage « je laisse le vélo aller où il veut » droit dans la pente et les graviers. Ben, qui avait mis à profit la végétation locale pourtant peu dense à cet endroit pour se ralentir lors de son précédent passage, négocie cette fois-ci parfaitement le segment sans toucher une feuille ! Par contre, il y a toujours une épingle qui nous résiste d’autant que l’approche en dévers glissant ne facilite pas la tâche…

    DH de Moux : début très flow sur une trace étroite entre la végétation, un régal. Pour la suite, Fabrice nous avait briefés : « à l’intersection, il faut prendre à gauche » parce que sinon la fin n’est pas terrible. Nous prenons donc à gauche, ce qui nous vaut d’être rapidement confrontés à de la végétation que nous qualifierons de dense et à quelques séquences de poussage dans des montées bien raides qui nous laisseront un souvenir disons mitigé. La prochaine fois, nous irons à droite.

    Retour voiture, petite bière et encore un bon Alaric à notre actif avec un peu plus de 50 km et entre 1700 et 1900 m de D+ suivant les sources.

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    Merci aux Biclous et invité du jour, c’était juste parfait.

    En attendant le prochain…

  • Bike Park Loudenvielle 22/07/2023

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    Benjamin, Baptiste et Julien pour m’accompagner pour cette première sortie de l’année à Loudenvielle (enfin pour nous parce qu’il y en a d’autres qui ont déjà eu la chance de tester).

    Après avoir très furtivement évoqué la possibilité de faire appel à une navette, ce sera finalement une journée bike park classique à base de télécabine Skyvall et de télésiège Privilège.

    Pour bien se chauffer, on commence par une Candy partie haute. Toujours aussi sympa cette Candy, zéro difficulté technique (c’est une verte) mais des gros relevés super shapés qui incitent à la prise de vitesse. Pourtant la reprise de contact est timide, j’ai l’impression de redécouvrir la piste et de rouler deux fois moins vite que l’année dernière.

    On enchaine sur la Magic Line et là aussi, j’ai du mal à retrouver mes marques. Pas de grosses difficultés non plus mais quand on veut accélérer le rythme, on a vite fait de commettre des erreurs et la piste a clairement vieilli et semble n’avoir fait l’objet d’aucun travaux d’entretien. Bref ces premières descentes nous laissent dubitatifs…

    L’Intégrale côté Agudes étant fermée jusqu’au 25 juillet (grrrr…), on reste sur le TS Privilège et on repart sur une Candy, en version full cette fois-ci. Sur le haut ça va mieux, je retrouve un peu de vitesse. La liaison médiane est toujours là, avec ses relances et son passage sur piste : bon, on n’a pas le choix de toute façon… et la Candy basse… Ah la Candy basse, toujours aussi ludique avec ses relevés monstrueux et ses petits sauts, le tout dans un cadre idyllique. Et c’est clairement la piste qui a le moins souffert. En ce qui me concerne ça reste ma préférée.

    And now, la DH World Cup… Bon alors la cabane de départ sous l’altiport, c’est très mignon mais après comment dire… Un début pas trop dans la pente avec quelques doubles que je sauterai peut-être un jour (ou pas) et puis on rejoint et on suit la Skyvall avant qu’elle ne plonge vers Loudenvielle. Précisons que la Skyvall trace de magnifiques lacets sous le télécabine du même nom, et que les dits lacets sont déjà bien dans la pente. Ben la DH, elle coupe tout ça tout droit la plupart du temps sur un terrain en dévers et défoncé. Ce n’est pas de mon niveau et je n’y prends pas de plaisir. La nouvelle passerelle qui enjambe la route n’y changera rien.

    Repas traditionnel au Skybar pendant la pause méridienne des remontées et puis c’est reparti pour une après-midi à base de Magic Line et de Candy. Julien m’ayant un petit peu chauffé le midi pour que je fasse un temps sur la CANDY LINE (c'est-à-dire la Candy haute et basse de tout en haut à tout en bas sur Strava), je me lance en mode chrono. Malgré quelques moutons, chèvres et autres vététistes moins pressés que moi, je parviens en bas avec un temps que nous découvrirons en fin de journée et que je qualifierais d’honorable. Malheureusement la conformité du chrono sera bien vite remise en cause par un vacancier sans doute jaloux de n’avoir pu se joindre à nous et dont l’oisiveté passagère lui aura laissé le temps de se plonger dans l’analyse poussée des données stravaiennes… bon, tant pis, on recommencera sans les moutons.

    La fin de journée approchant, et sous l’impulsion de Julien, nous nous dirigeons vers la Sixpack que nous enchainerons avec la spéciale enduro Goutaou (sympa) avant de finir la journée par une dernière Candy Line basse, bien sûr.

    Gb856ioqvd8wuezdzokerxtpuxuw j3mhvcoud5f560 2048x1536Une excellente journée donc et même si le spot ne nous laisse pas une impression générale aussi enchanteresse que l’année dernière, la bonne humeur des Biclous emporte tout.

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  • Brassac 29/05/2023

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    Encore un WE actif pour les Biclous, entre ceux qui roulent local, ceux qui vont faire du portage à Lastours et Baptiste et moi qui profitons lui d’un entre deux boulots et moi d’une journée de congés pour nous échapper à Brassac au lieu de la jouer solidaire envers la frange la plus âgée de la population. Ben oui mais que voulez-vous, l’appel de l’enduro est plus fort que celui du boulot… Et puis nous voulions suivre les traces de la coupe de France tant qu’elles étaient fraiches. Et puis, ça m’escagasse un poil quand on me nique un jour férié…

    GuillaumeF fait un moment mine de nous rejoindre, mais finalement nous ne serons que deux au départ de Muret à 7h00 en ce lundi matin de Pentecôte.

    Météo France nous annonce de l’orage vers 15h00, mais vu que ça fait trois mois qu’on nous annonce des orages à Muret et que je n’ai toujours pas vu la moindre goutte (j’exagère à peine) nous prenons le risque en pleine confiance.

    Trajet sans en encombres et à 9h00 nous sommes sur site, équipés et prêts à nous élancer. Inutile de vous dire que Julien et Fabrice nous avaient envoyé les traces de l’enduro et prodigué moulte commentaires et recommandations sur les pistes que nous apprêtions à suivre, les nouvelles comme les connues. Surtout les nouvelles d’ailleurs que nous ne devions rater sous aucun prétexte.  

    Nous entamons donc la première montée en suivant le GPS et en empruntant un itinéraire censé être plus direct que d’habitude mais dont la déclivité ne nous laissera au final qu’une forte sensation de « P…, elle m’a pris à froid celle-là » et pas du tout la sensation d’avoir gagné du temps… Donc, je ne referai pas.

    Nous rejoignons le bas de la piste, puis le haut, et poussons « au sens figuré » comme d’hab jusqu’au départ de la « Chevreuil » pour commencer par une descente connue afin de pouvoir se mettre en jambes sereinement. A défaut de me mettre en jambes, je me mets au tas au bout de quelques mètres en négociant mal un virage sans difficulté sur une pente quasi nulle… Je commence à avoir l’habitude, je m’en mets une à chaque sortie maintenant… heureusement, mes protections jouent pleinement leur rôle, sauf là où elles ne sont pas présentes bien sûr, et une souche qui pointait son nez au milieu de la trace en profite pour me labourer copieusement le tibia gauche, juste sous la genouillère. Ça tombe bien, je n’avais presque plus de croutes après ma chute à l’Alaric. Après une petite pause, nous repartons mais la confiance n’est pas là et le préfère laisser à Baptiste le soin d’ouvrir. Je ne sais pas si c’est moi où le passage de 500 enduristes confirmés, mais cette première descente m’a paru plus technique que dans mes souvenirs. La toute fin shapée spécialement pour l’enduro est barrée et nous devons nous contenter à regret de la trace habituelle.

    Deuxième montée par la piste et nous allons chercher la « Bouno ben », si c’est bien comme ça qu’elle s’appelle. Là encore c’est du connu, et j’apprécie un peu plus que la précédente. Le grip est bon ce qui ne gâche rien.

    Troisième montée et nous allons enfin découvrir une nouvelle trace, la « lactique ». Même début que la « Chevreuil », et à l’embranchement, à gauche. Eh bien, c’était super, fallait venir avec nous.

    Quatrième montée, et nous allons chercher la Croix Saint Julien où nous ferons notre pause déjeuner, ce qui nous laisse l’occasion d’inspecter ce départ nouveau pour nous, en face du chemin d’accès et non à gauche comme nous l’empruntons d’habitude. Quelques roches sur le départ mais rien de particulièrement compliqué à priori.

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    Conscient que la pause déjeuner nous a quelque peu coupé le rythme, je laisse passer Baptiste devant et je découvre une trace plus caillasse et technique que ce à quoi Brassac nous avait habitués jusqu’ici. Là ausstait super, fallait venir avec nous.

    Nous remontons … elle est dure celle-là… je fais part à Baptiste de ma décision d’en rester là car je suis cuit (déjà…) et nous rejoignons le départ de la « je ne sais pas comment elle s’appelle mais on l’a déjà faite au moins deux fois » pas loin de la DH que nous ne pourrons malheureusement pas prendre puisque fermée à grand renfort de branches en travers. Là aussi c’était super, fallait venir avec nous, sauf que Baptiste n’a pas voulu prendre le petit gap et que comme j’étais dans son sillage (la longueur du sillage peut parfois atteindre des valeurs insoupçonnées) je me suis laissé entrainé et ne l’ai pas pris non plus. Pfff…. Là aussi c’était super, fallait venir avec nous.

    Nous retournons à la voiture et je propose à Baptiste de lui assurer la navette sur l’autre versant. Après deux dixième d’hésitation, il accepte en me proposant même la même chose (répétition…) ? Mais je refuse parce que je suis cuit et que je n’ai pas envie de m’en prendre une tout seul. Et puis l’orage arrive. D’ailleurs ça fait déjà un moment qu’on sent quelques gouttes. Nous montons donc en voiture en évitant les tracteurs jusqu’au presque départ de la … « DH relais » ? Et je redescends en voiture, toujours en évitant les tracteurs, alors que Baptiste descend beaucoup plus vite que moi en VTT et que je le retrouve au bar pour une « Sidobre » bien fraiche à défaut d’être bien méritée.

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    « Sidobre » que nous siroterons en regardant monter l’orage qui aura quand même la bienséance de ne pas éclater avant que nous ayons eu le temps d’aller jeter un œil au magnifique pumptrack aménagé non loin de là, à côté de la piscine au bord de l’Agout.

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    Malgré des performances que je qualifierai de « particulièrement modestes », j’ai passé un excellent moment en compagnie de Baptiste et des traces enduro Brassagaises. Donc, je vous le répète une dernière fois : faut venir avec nous.