Articles de marc31600
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La Clape 06/03/2022
- Par marc31600
- Le 07/03/2022
- Dans Rides 2022
- 2 commentaires
Nous partîmes 4 biclous candidats pour une sortie sur terrain sec ce WE, mais par un prompt forfait nous nous vîmes 3 en arrivant… en arrivant nulle part puisque ceci s’est produit avant que nous partions. Restons cohérents. En parlant de reste, il restait donc GuillaumeP, Jérôme et votre très humble serviteur.
Compte tenu du critère principal de sélection de la destination («terrain sec », essayez de suivre quand même !) notre choix s’est très vite porté sur La Clape, d’autant que comme Baptiste n’a toujours pas rédigé le CR de notre dernière sortie dans ce temple du VTT, nous avions du retard à rattraper.
« 3 VTT ? Mais ça passe sur un porte vélo, ça, point n’est besoin de notre carriole !" pourrai-je lire sur l’un des innombrables groupes de notre réseau social préféré… sauf que j’ai une furieuse envie de me la péter avec notre nouvelle remorque, et qu’en bon secrétaire obéissant, Fabrice me la livre à domicile samedi soir.
Nous attelons donc la remorque à la voiture de Guillaume en ce dimanche matin sous les yeux ébahis dudit Guillaume et de Jérôme qui découvrent pour la première fois l’œuvre magistrale de Christophe, qui, rappelons-le tout de même, n’aurait rien pu réaliser du tout sans l’approbation et le soutien moral sans faille des membres du bureau.
Le trajet se déroule sans incident notable, à part peut-être un ou deux ronflements trop appuyés…
A notre grande inquiétude, le ciel est gris à l’arrivée mais cela s’arrangera vite et le soleil nous gratifiera même de quelques apparitions. La température est clémente et le terrain est sec comme nous l’attendions. Voire trop sec même… j’y reviendrai.
Ah oui, autres éléments notables du cahier des charges de notre sortie :
- Guillaume ne connait pas La Clape et il faut donc la lui faire découvrir
- Jérôme doit s’entrainer pour la Granit'Montana.
Comme j’ai la charge du guidage, j’ai donc l’objectif de trouver une trace permettant de faire le tour des coins les plus sympas de La Clape (enfin, ceux que nous connaissons en tous cas) et présentant un kilométrage et un dénivelé honorables. J’opte donc pour la trace que nous avions faite avec Sylvain et Baptiste (vous savez, celle pour laquelle Baptiste doit faire le CR …) que j’agrémenterai de quelques boucles supplémentaires. Donc, parking chemin de la couleuvre, montée sur le plateau tout droit par le petit portage au niveau de la source de Saint Louis (comme ça on la repère pour la descente) puis direction le chemin de la Clape (garrigue de Figuières par le sud) avec ses marches en descente et la remontée vers le plateau de Notre Dame qui nous donne accès à la DH des Auzils. Remontée par la piste jusqu’à la vigie, puis DH Vente-Farine et puis… et puis je vous engage à aller voir la trace sur Strava parce que ça va être long à expliquer sinon vu la généralisation des tournicotis…
Notons que j’ouvre la marche et que je présente les passages techniques à mes camarades en faisant bien le malin du style « Tu vas voir ça passe facile », affirmation que j’illustre en me mettant copieusement au tas à la réception d’une marche pour cause de sollicitation excessive du frein avant sur un terrain caillouteux fuyant et trop sec (je vous l’avais dit). Ça m’apprendra et je m’en sors avec un avant bras gauche rayé qui va piquer un peu pendant quelques jours.
N’ayant pas le talent d’un Sylvain ou d’un Julien pour l’optimisation des traces, je fais passer mes comparses du jour plusieurs fois au même endroit pour arriver à aller partout, le secteur de la Goutine notamment pour aller vers le « mur de la mort » ou pour monter sur les crêtes. Nous ferons aussi un tour de l’autre côté de la route (Capoulade) avant de reprendre la montée vers la vigie et de retraverser la Clape par la garrigue de Figuières (côté Nord) pour finir par la sublimissime DH des antennes qui nous ramène à la voiture.
Au final, une très belle sortie avec 53 km pour 1570 de D+. Merci à Guillaume et Jérôme pour leur compagnie au top.
Par contre, nous avons été très mauvais sur la logistique puisque nous n’avions prévu ni café, ni Savane, et surtout que nous n’avions pas de bières… A ne reproduire sous aucun prétexte! Heureusement, Sylvain n’était pas là, sinon qu’est-ce que nous aurions pris !
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Lacroix Falgarde 17/10/2021
- Par marc31600
- Le 17/10/2021
- Dans Rides 2021
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Afin d’affiner encore ma préparation qui aurait du mal à être plus fine puisqu’inexistante pour la sortie club à AINSA le WE prochain, je choisis la proposition de Julien et Fabrice d’aller s’entrainer sur le champ de bosses de Lacroix Falgarde plutôt que celle de Sylvain et Baptiste d’aller rouler à Labruguière (pas assez de D+).
Julien passe donc prendre mon porte vélo avec mon vélo dessus ainsi que moi-même à 8h30 et nous arrivons un peu avant 9h00 sur le parking de Lacroix où nous avons la surprise de trouver un bon nombre de voitures également équipées de portes vélos avec des vélos dessus ou à proximité, ou plus loin en fonction de l’heure d’arrivée ainsi qu’un nombre à peu près équivalent de VTTistes (il y a peu être un lien).
Nous nous disons alors que nous n’allons pas être seuls sur le champ de bosses mais nous apercevons à quelques mètres ce qui semble être le départ d’une rando. Nous nous approchons afin de nous renseigner et une membre de l’organisation nous apprend qu’il s’agit d’une rando Ridin’Family avec 3 parcours, Familial, Sportif et Extrême. Non contente de nous renseigner, elle nous offre aussi le café. Nous croisons d’ailleurs José (pour ceux qui le connaissent) qui nous en dit un peu plus pendant que nous sirotons notre café.
Fabrice finit arriver sur ces entrefaites et en profite pour repartir aussitôt parce qu’il a oublié la batterie de son vélo (un Commencal META Power TR aux suspensions bodybuildées) et que du coup il ne le trouve pas assez lourd.
Guillaume(F) arrive à son tour (vous remarquerez que je ne fais aucun commentaire sur le manque pourtant honteux de ponctualité de certains de mes camarades) et en profite pour rester parce qu’il a pris deux vélos, son Nukeproof et son dirt.
Les trois qui sont restés commencent donc sur le champ de bosses, par la ligne « Baby », la plus simple. Enfin simple pour Guillaume car Julien et moi sentons bien qu’il nous manque quelque chose. Ça doit être la technique… de pompage et car nous perdons rapidement de la vitesse sur cette ligne typée pumptrack. Quelques passages améliorent un peu les choses et nous passons sur la ligne suivante avec quelques petites doubles avec tremplin et une table au milieu. Là aussi et malgré les démonstrations de Guillaume l’apprentissage est long mais nous finissons par les passer toutes. Ouf, l’honneur et sauf !
Fabrice nous rejoins avec un décalage temporel important qui ne l’aide pas à se mettre dans le bain.
Sur ces entrefaites (encore, c’est le mot du jour), un papa Vttiste et son fils Vttiste également arrivent sur le champ de bosse et le plus jeune des deux par direct sur les deux lignes que nous venons de faire en se jetant gaiement sur les doubles. Certes il reste un peu court sur les doubles mais on voit déjà qu’il y a de la graine de jumper. Son père vient de nous dire qu’il n’a que 6 ans et qu’il n’a commencé qu’au mois d’août quand il se jette sur une bosse avec gros élan et tremplin en bois sur le côté du départ que nous regardions depuis un moment avec …. avec de la peur.
Nous trouvons ça super (apparemment et d’après le papa, ce n’est pas tout à fait l’avis de la maman…) mais sommes également un peu atteints dans notre amour propre. Nous suivons donc l’exemple de la jeunesse, et effectivement ça passe tout seul… si nous avions un peu moins d’appréhension, nous ferions plein de choses….
Et après ? Ben y’a celle d’à côté avec déco en terre et attéro plus haut… quand faut y aller … un peu courts au début ça finit par passer. Tout ça sans la moindre chute. Voir la dernière phrase du paragraphe précédent.
Après cette séance bosses où nous avons bien progressé (c’est simple quand on a de la marge…) nous décidons d’aller pédaler un peu dans les coteaux avec deux montées (une par la route et l’autre par le chemin qui arrive à Goyrans), avec le bord d’Ariège entre les deux, et deux descentes que je ne connaissais pas (faudra demander à Guillaume de vous expliquer). Ce tout petit tour (11 km et 240 m de D+) aura surtout été l’occasion pour Guillaume et Julien d’essayer le VTTAE de Fabrice : l’avis est unanime, c’est un très bon vélo et nos deux biclous ne tarissent pas d’éloges, surtout Julien avec la retenue habituelle que nous lui connaissons.
Merci au prof Guillaume pour les progrès réalisés ce matin et à mes autres compagnons du jour pour leur bonne humeur habituelle (enfin, habituelle, ça dépend lequel quand même…).
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Bike Park Les Angles 29 08 2021
- Par marc31600
- Le 01/09/2021
- Dans Rides 2021
- 1 commentaire
Voila bien longtemps que je ne m’étais pas attelé à la rédaction d’un CR, et pour cause, voila bien longtemps que je n’avais pas roulé, condamné à passer l’été à vivre le VTT par procuration en suivant les (très) nombreuses sorties de mes petits camarades Biclous, la faute à une fâcheuse névralgie cervico brachiale… Franchement avec un nom pareil, je ne la ramènerais pas moi. Enfin bon, l’appel du VTT étant plus fort que la douleur (enfin surtout quand elle se calme), j’en profite dès le WE dernier pour ne pas suivre les conseils de mon médecin et reprendre une activité tout à fait raisonnée en allant faire du Bike Park à Saint Lary (voir le merveilleux CR de Jules). Comme la douleur est restée supportable suite à cette sortie et que, il faut quand même le dire, le Bike Park c’est vraiment très très bien, je me dis que je vais pouvoir reprendre un peu le VTT. Donc sortie d’échauffement à Eaunes avec GuillaumeP ce mercredi… Horrible ! Pas Guillaume, lui il a été extrêmement compatissant et je l’en remercie. Mais à Eaunes, contrairement au Bike Park, les pentes ne sont pas toujours dans le bon sens ! C’est nul.
Quelle n’est donc pas ma joie quand le Outeuzappeu des Biclous commence à s’animer en quête d’un Bike Park à l’approche du WE, c’est-à-dire vers 7h30 lundi matin, ce qui, vous l’aurez bien évidemment noté, est antérieur à ma déconvenue du mercredi, comme quoi je n’en suis pas à une incohérence temporelle près.
Après quelques échanges et propositions, c’est finalement le bike Park des Angles qui est retenu, avec comme guide Sylvain qui a déjà été le reconnaître un peu plus tôt dans la saison (et seul… on ne l’arrête plus celui-là). Autres candidats, Julien et Fabrice (environ 4 sorties en Bike Park par semaine depuis début juin), Baptiste et Jérôme. Ah ben non, Jérôme, après avoir envisagé la location d’un VTT avec de vraies suspensions n’est finalement pas dispo. C’est donc à cinq (comme le club, devinez qui dans le rôle de Dagobert…), que nous partons dès 6h00 vers Les Angles, Baptiste et Sylvain d’un côté et les autres d’un autre.
Pour les autres en question, 2h01 plus tard (c’est Fabrice qui conduit) nous arrivons sur le parking des Angles. Il nous faut attendre que le Bike shop dans lequel Fabrice a loué son vélo (un Mondraker Super Foxy) et surtout que la billetterie et le télécabine ouvrent mais cela nous permet d’apprécier le paysage et la fraicheur matinale. Finalement Sylvain et Baptiste arrivent vers 9h30 et nous n’avons plus qu’à prendre le télécabine. En 5 minutes on est en haut. Génial c’est super rapide ! Tellement rapide d’ailleurs que nous regretterons presque plus tard dans la journée que ce ne soit pas un peu plus long pour pouvoir nous reposer entre deux descentes.
En haut deux choix s’offrent à nous, à gauche (avec la pente dans le dos), la bleue Aragorn ou la Noire Izangard, à droite le reste, qui débute obligatoirement par la Frodon (verte) ou la Gandalf (bleue, bizarrement, alors que tout le monde sait qu’il est gris, ou blanc à la fin) et donne par la suite accès, outre aux deux pistes susnommées, à la Redline (rouge), la Deep Blue (bleue), la Sauron et la Black Swan (noires) et la North Shore (orange ?)
On attaque par la Gandalf et autant le dire tout de suite c’est celle qu’on fera le plus avec la Redline. La première se fait derrière notre guide du jour, Sylvain, qui envoie les sauts et les passerelles comme une fleur ! C’est grâce à son Spicy full Öhlins diront certains, mais moi je sais que c’est le bonhomme qui assure et franchement, ça fait plaisir à voir !
Par contre le terrain est vraiment défoncé et la journée s’annonce dure pour les bras, les mains, les jambes, les matos, etc…
Je ne me rappelle pas de tout mais on a commencé la matinée par :
Gandalf : la bleue la plus sympa donc avec des sauts abordables, quelques passerelles, de quoi s’amuser…
Frodon… : la verte, on n’y passera qu’une fois
La Redline : rouge déjà plus dans la pente et avec des sauts plus gros mais ça reste abordable et si t’es trop court sur les sauts comme moi, ça passe encore sur la plupart…
Deep Blue : on fera surtout la fin parce que la Redline la rejoint mais sinon rien d’exceptionnel
Aragorn : la bleu à gauche, enfin à droite, enfin ça dépend dans quel sens… bof…. Ça va vite mais je trouve que ça manque de péripéties… en plus faut pédaler au départ…
North Shore : ah oui, y’avait celle-là aussi. Elle est courte, part de et rejoint la Gandalf
Bon, comme on commence à être chaud, Julien nous propose (c’est le terme politiquement correct pour « impose ») d’aller essayer l’Izangard (noire). Bon là on rentre dans un autre monde, c’est pour les touristes. En effet, nous l’avions empruntée lors de notre venue en 2019 et nous avions trouvé la vue offerte par cette piste tellement jolie que nous avions fait une bonne partie de la descente à pied histoire d’en profiter au maximum.
Mais vous connaissez Monsieur Plus, enfin Julien je veux dire, il n’était pas question de le contrarier, il râle déjà bien assez comme ça. Passons sur l’orthographe pour le moins approximative du nom de la descente (mais peut être est-ce voulu ?), voila donc notre joyeuse bande en haut de l’Izangard, avec un petit peu d’appréhension. Il faut dire qu’après un début tout juste merveilleux avec ses passerelles en bois qui ondulent au dessus de la crête et qui offrent une vue splendide sur la vallée, on rentre dans l’Isengard (avec la bonne orthographe du coup) version « après le passage des Ents » pour ceux qui connaissent leurs classiques : c’est-à-dire que c’est légèrement chaotique avec quelques cailloux. Le tout agrémenté d’une pente raisonnable mais velue quand même. Eh bien, je suis heureux de vous annoncer que nous avons progressé depuis 2019 puisque nous parvenons à passer ces difficultés sur le vélo, voire parfois au dessus puis en dessous pour ma part (voir les deux vidéos ci-dessous). Sérieusement, et même si je touche là à mes limites, cette piste est tellement belle !
Pause repas en haut du télécabine : la vue est imprenable.
Mes douleurs se rappellent cependant à mon bon souvenir et j’envisage sérieusement le dopage… ben fallait pas parce que je ne trouve rien de mieux que de repartir en laissant la poche de mon sac ouverte et dès la première remontée dans le télécabine, je m’aperçois que j’ai perdu mon téléphone… le 3ème en 3 ans… Comme me dira mon fils le soir même « dis papa, on en parle que t’es un boulet ? » C’est le moment de saluer l’esprit de solidarité et la gentillesse de mes camarades qui vont faire du social et accepter de faire une descente au ralenti pour chercher mon téléphone (et je me rends bien compte le sacrifice que cela représente, surtout pour Julien !). Et malgré la faible probabilité, Sylvain, dit Œil de Lynx, va retrouver mon téléphone intact dans la poussière en bas de la descente. Conclusion : il y a un dieu pour les imbéciles.
Entre deux combos Gandalf/Redline dont je profite pour me mettre ma deuxième pelle de la journée, Julien (toujours lui) nous glisse discrètement l’idée que ça serait quand même dommage de ne pas aller voir les deux autres noires, Sauron et Black Swan. Le début de la Sauron (que nous prenons à tort pour la black Swan) est droit dans la pente, les racines et la poussière et j’en profite à nouveau en prenant ma 3ème pelle… y’a des jours comme ça… on enchaîne sur la Black Swan et ses doubles très belles à voir mais absolument hors de ma portée : ça reste donc une descente contemplative…
On finit le ride par un enchainement de bleues et on arrête même bien avant l’heure de fermeture (ô sacrilège !) pour s’assurer de rentrer avant 21h00 à la maison (deviendrait-on raisonnable ?). Il y a même un biclou dont je tairai le nom pour ne pas faire de tort à Fabrice qui arrêtera avant les autres pour cause d’ampoules et de difficultés à tenir son guidon. Comme quoi, ça sent la fin de saison et la fatigue.
On finit la journée comme il se doit par une bière, ou un Perrier local (ça dépend des affinités) autour d’un tonneau sur un trottoir, la faute au téléphone de Baptiste qui n’a plus de batterie… Pas grave c’était très bien quand même.
En résumé une très belle sortie en bike park, les Angles toujours aussi bien et toujours aussi défoncé, les biclous toujours au top ! 81km et 6850 de D-. On est loin des 10 000 tant convoités par Heckle et Jeckle mais bon…
Toutes les vidéos sont disponibles ici.
Par contre, à l’heure où j’écris c’est mercredi soir et j’ai encore mal partout…
PS : dimanche 5 septembre, c’est le forum des associations à Muret : venez nous voir
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Millau 19&20/06/2021
- Par marc31600
- Le 23/06/2021
- Dans Rides 2021
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Lors de notre précédent we Carroux, dans l’euphorie du moment nous organisions déjà notre prochain WE biclous et visions Ainsa au mois de septembre.
Mais Baptiste ne comptait pas en rester là et s’est donc fait un petit WE navettes à Millau pas plus tard que la semaine suivant le Carroux !!!
Je me suis dit qu’ on ne pouvait pas attendre 4 mois avant de revivre cette expérience, donc petit sondage Whatsapp de rigueur, on trouve une date, mais le format a du mal à se décider.
Comment vendre ça à la maison ??
Faire ça sur la journée, impossible: 3h de route, avec départ navette à 9h du mat.
Du coup une idée émerge, celle de faire profiter les familles de nos escapades. Risqué, mais bingo, la proposition fait mouche.
Donc le format retenu, je le précise car il se pourrait que ce soit le même lors de pas mal de WE à venir, c’est départ vendredi soir, petite soirée (sans abuser du rosé ! ), ride la journée pour les biclous, farniente/balade/… pour les femmes, fin de journée/soirée apéro plus plus, puis ride la matinée, repas tous ensemble, et retour au bercail.
Pour ce nouveau format, les testeurs sont donc Julien, Marc et bibi avec femmes et enfants, Sylvain en solo et Baptiste avec son pote Benjamin. OlivierD a dû malheureusement déclarer forfait suite à une chute la semaine précédente et une épaule douloureuse.
Nous avions tous rdv vendredi soir dans un camping à Millau, où nous avions loué des mobil home. Comme vous le savez depuis quelques semaines, Julien et moi-même avons la chance d’avoir un peu de temps libre en semaine, donc nous dédions le vendredi à l’intendance du WE et arrivons les premiers sur place pour tout préparer.
Les autres protagonistes arriveront plus tard dans la soirée, qui s'avère un petit peu festive … ce qui amènera un réveil et une matinée compliquée pour certains (qu’on ne citera pas !)
Samedi c’est “navette”.
Rdv fixé à 9h, où nous retrouverons d’autres riders. 2 groupes, donc 2 navettes, chacune avec un chauffeur et un guide. L’organisateur de ce programme est Paul Gayral, rider enduro reconnu, puisqu’il a déjà participé à quelques manches EWS, donc c’est la même trempe que Théo Galy pour les connaisseurs.
N’étant que 6 biclous, un autre rider fort sympathique passera la journée avec nous, Julien, un français qui a passé la quasi totalité de sa vie à l’étranger entre Australie, Asie du sud, Suisse, … un beau moment de partage et de convivialité.
Nous partons donc pour notre première spéciale avec une grosse envie de découvrir les spots dans ce cadre magnifique des grands Causses.
La SP1 “Esperelle”, plutôt ludique, roulante, avec même des relances, parfaite pour la mise en jambes. Pas de difficulté particulière apparente, mais Benjamin se retrouve avec sa patte de dérailleur à l’équerre, un peu de chaudronnage s’impose.
La SP2 “Malarede”, une fois la première validée, on monte un peu le niveau. Quelques passages techniques mais relativement faciles pour des riders du Carroux.
La SP3 “Moulin du Corp", certainement la plus belle, pas moins que 21 épingles, avec une partie rapide et technique pour finir sur un pont romain surplombant La Dourbie et un magnifique moulin. Certainement trop rapide car le pneu de Baptiste ne résistera pas !
La SP4 “Le Pujol”, une spéciale récente shapée par Paul Gayral.
13h, c’est l’heure de la pause ! Retour sur Millau pour rejoindre les familles au resto.
La formule est décidément vraiment sympa, ride et resto, on va finir par y prendre goût avec Julien (cf Pic du Jer)
14h, c’est reparti et on change de guide, Paul nous accompagne pour l'après-midi.
Il nous demande si on souhaite des conseils techniques, et j’en profite pour lui demander comment négocier une épingle.
La SP5 “le Plouc”, après un départ très ludique, du flow, des sauts, de la vitesse, on s’arrête avant de plonger dans la pente. C’est le moment que choisit Paul pour démarrer son cours.
Comment négocier une épingle ?
Et bien contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est très technique.
Je tente de vous résumer tout ça :
- vous arrivez dans l’épingle pédales à plat en freinant avec les 2 freins
- avant d’amorcer le virage vous positionnez la pédale intérieure en haut
- vous ouvrez la jambe intérieur virage
- vous effectuez un rotation du bassin (on appele ça un vissé) et regardez bien loin vers là où vous voulez aller
- une fois arrivé à ¾ virage vous lâchez le frein avant et le vélo va automatiquement tourner avec l’arrière qui va déraper
- dès que le vélo est dans la ligne vous lâchez le frein arrière
Voilà vous savez tout ! Et ça marche … même si ça m'a valu une belle petite chute qui a eu raison d’un nerf de mon cou !
La SP6 “Natural games”, certainement la plus technique de toutes, plus de caillasse, de cassures, … tout ce qu’on aime. Marc tente de suivre Paul, mais c’est comme si on demandait à Sylvain de me suivre sur l’autoroute, ca va trop vite !!!
La SP7 “Carbassas”, qui n’est autre qu’une manche EWS, rien que ça ! Elle est très flow, mais surtout très rapide. Ça doit envoyer avec les pros ! Paul réussit même à crever. J’en profite pour tenter de négocier une dernière descente mais en vain.
17h, retour au point de départ pour clôturer cette belle journée.
L’objectif de la soirée est donc de comprendre ce qui nous a fait mal la veille … et bien je peux vous dire que ce n’était pas le rosé.
Le lendemain, nos chers célibataires décident de partir chercher quelques descentes à la pédale malgré le ciel menaçant. Une première montée d’une heure et ils attaquent la descente malheureusement sous la pluie. Cela rend le terrain très ludique de la veille très glissant dans ces conditions. Trop glissant au goût de Sylvain qui décide de stopper là.
Une aubaine pour nos 2 riders restant puisqu’ils viennent de se trouver un chauffeur de navette du coup ! Sylvain les remonte donc en voiture pour une deuxième et dernière descente avant un retour au bercail.
De notre côté, nous optons pour une journée famille avec une halte pour un point de vue sur le viaduc gentiment conseillé par le patron du camping.
Et nous enchainons par la visite des caves de Roquefort et bien sûr un passage obligé par la boutique …
Ce WE était parfait, du ride, de la convivialité, de la simplicité, …
Merci encore à nos petites femmes d’avoir validé ce format et de nous permettre de nous adonner à notre passion.
Bref à refaire et très vite #Santa Coloma
Fabrice
PS : les vidéos sont là (enfin quand celui qui les a filmées aura fini de les charger...).
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Arbas 13/06/2021
- Par marc31600
- Le 15/06/2021
- Dans Rides 2021
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Certains d’entre nous, comme moi, travaillant la semaine, nous cherchions une destination pour aller rouler ce dimanche. C’est Steven qui s’y colle en premier en proposant le Pic de Nore, proposition que je me dépêche d’accepter, mais Sylvain objecte rapidement que les prévisions météorologiques caniculaires l’inciteraient plutôt aller chercher un peu de fraicheur vers les Pyrénées ariégeoises, idée qu’il s’empresse de battre en brèche, puisqu’il nous dit finalement chercher une trace vers Aspet… idée qui, j’avoue, ne me séduit guère, mais la magie des réseaux sociaux de couleur verte permet à Jérôme de proposer une trace sur Arbas, que nous ne retiendrons d’ailleurs pas vu que GuillaumeF nous en propose d’autres validées par un membre d’Ariège Enduro alors qu’il ne compte même pas rouler avec nous, c’est dire le niveau de l’esprit de cohésion, de partage et d’entraide qui règne au sein de notre magnifique association. Le débat ainsi que la phrase précédente auraient pu continuer encore longtemps, mais soucieux de maîtriser la distance et le D+, je prends les choses en main et propose de faire un mix des traces fournies par GuillaumeF : au programme deux boucles au départ d’Arbas, l’une au sud et l’autre au nord avec des circonvolutions diverses et variées, 30 km et 1300 de D+.
C’est ainsi que Steven, Sylvain, Jérôme, Christophe (qui n’avait pas proposé de destination mais est venu quand même) et moi-même nous retrouvons à Arbas en ce dimanche qui s’annonce chaud et beau pour reprendre la célèbre contrepèterie dont la légende attribue l’origine à la patrie de Steven.
La première montée, qui part au sud d’Arbas si vous avez bien suivi, est constituée exclusivement d’une route en pente, comme d’ailleurs la quasi-totalité des montées suivantes. Je précise que les montées se font par des routes en pente afin que Sylvain, qui ne manque jamais une occasion de me faire remarquer que finalement, je fais beaucoup de route…, ait une occasion supplémentaire de faire des commentaires. Petite caractéristique récurrente des dites montées sur route, outre la présence de goudron, le fort pourcentage des pentes associées… et plus nous avancerons dans la journée, plus les pourcentages avanceront avec nous. Par contre, nous serons presque toujours à l’ombre des arbres, ce qui s’avérera précieux en cette journée de canicule. Donc bref, première montée qui nous fait rapidement prendre 350 m de D+ et rejoindre le hameau de Labaderque (très joli). Je soumets sans réelle conviction une alternative au groupe : faire 350 m de D+ de plus sur la route pour aller chercher la spéciale dite « L’usine » mais, en l’absence de Julien, la raison et la crainte de la chaleur l’emporte et nous décidons de suivre la trace initiale. A voir la prochaine fois car la descente qui nous attend (facteur on the bike) commence et finit sur la route, et la partie centrale en forêt ne nous laissera pas un souvenir impérissable malgré la beauté du lieu. Bizarrement pour un sous bois il y a un peu de caillasse et ça tabasse. La mousse humide est parfois piégeuse mais le tout manque d’engagement et/ou de flow et reste assez court.
Nous restons donc sur notre faim et repassons par Arbas pour aller chercher le côté Nord. Deuxième montée par la route (voir la description de la première pour les caractéristiques) et nous nous arrêtons à mi-pente pour « Arbas 3 sans Barrière » si l’on en croit Strava. C’est déjà mieux, on retrouve un single naturel et plus joueur dans la forêt, mais qui reste sans comparaison avec ce que nous pu gouter récemment sur d’autres terrains. Cette deuxième descente nous ramène plus bas sur la route et nous reprenons la même montée par la route exercice que nous renouvellerons plusieurs fois plus loin. Cette fois- ci nous montons jusqu’au point culminant de notre rando à 800 m à savoir le mont Aragnoué et ses antennes (décidément, il y en a partout). Première trace à gauche (sapin première partie), on change de registre. C’est travaillé de frais avec du bois pour les appuis dans les virages, une pente honorable et quelques petites marches et de suite ça devient plus joueur. C’est pas vieux et ça mérite d’être roulé mais c’est clairement sympathique ! Petit bout de chemin et on replonge pour la sapin deuxième partie avec un début à base d’épingles bien serrées et bien dans la pente : de mieux en mieux…
Remontée par le chemin intermédiaire puis par la route prise précédemment pour rejoindre à nouveau les antennes du mont Aragnoué pour aller chercher cette fois-ci une trace plus naturelle dont le début n’est pas évident à dénicher mais qui nous offrira quelques passages bien techniques dans un décor de sous bois féérique avant d’aller rejoindre la sapin première partie à mi-pente et dont nous referons la moitié inférieure avec grand plaisir.
Troisième remontée par la même route (c’est la faute à Steven qui m’a avoué ne pas aimer faire deux fois la même montée) mais nous bifurquons sur la droite avant d’atteindre le sommet, nous arrêtons pour manger un bout tout en écoutant Sylvain pérorer sur les spécialités culinaires et la malbouffe avant d’emprunter la dernière descente (Il était une fois dans l’ouest) sur La Ribereuille, qui sera assez rapide et, bien que sympathique, ne nous permettra cependant pas d’atteindre le même niveau de plaisir que sur les précédentes. Retour à Arbas en longeant le cours d’eau du même nom.
Au final 29 km et 1365 m, 95 % à l’ombre, dans un décor très agréable et avec quelques pistes travaillées qui peuvent devenir très intéressantes. Le tout à une heure de Muret.
J’allais oublier l’épicerie/bar/restaurant et son sympathique tenancier sur la terrasse ombragée de laquelle nous nous désaltèrerons à grand renfort de bière ariégeoise, sauf le petit bien sûr qui reprendra une glace.
Merci à mes complices du jour pour leur gentillesse habituelle et leur patience en montée.
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Caroux (navette) 08/05/2021
- Par marc31600
- Le 15/05/2021
- Dans Rides 2021
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Cela faisait bien longtemps que nous voulions organiser un WE VTT et plus particulièrement dans le CAROUX… en fait depuis la première escapade de Sylvain, Julien et moi-même en 2017 dans ce merveilleux temple de l’enduro. C’est donc sous l’impulsion toujours prompte à se manifester de Fabrice et Julien que nous lançons dès le mois de mars l’organisation de ce WE le 8 et 9 mai, malgré les incertitudes liées au contexte sanitaire. Au programme, le samedi avec remontées en navette et un maximum de spéciales et le dimanche tout à la pédale.
Première bonne surprise, les réponses des biclous sont rapides et nombreuses et nous sommes même rapidement confrontés aux limites de capacité du gîte et surtout de la navette (8 personnes). Nous finirons par trouver une solution puisque Olivier D, Olivier M et Christophe décident de venir en camping car et de faire aussi le samedi à la pédale, tandis que GuillaumeF, GuillaumeP, Jérôme, Sylvain, Baptiste, Fabrice, Julien et moi-même restons positionnés sur le programme initial.
Départ samedi matin à 6h00 de Muret et arrivée 2h30 plus tard au hameau Boissezon sur la commune de VIEUSSAN où le gîte nous attend les portes ouvertes. Marie-Paule et Luc, les propriétaires et organisateurs nous accueillent avec une gentillesse et une simplicité que les mots peinent à exprimer : il faut le vivre pour pouvoir en apprécier toute l’amplitude.
Bref, décollage assez tardif vers 10h30 avec le fameux Land Rover et la remorque magique de Luc et une première montée par la piste. Première erreur de notre part, certainement par faiblesse d’esprit et étant donné son grand âge, nous laissons Sylvain monter devant avec Luc… Très en forme le Sylvain puisque nous allons pouvoir assister à un long monologue, souvent fantaisiste, mais heureusement largement couvert par le bruit de fond du Land et de la remorque sur les aspérités naturelles du terrain.
Arrivés au départ de la première spéciale dénommée Les Chasseurs (même si nous n’en verrons pas), Luc nous rassure par un « Bon celle-là elle est facile… Enfin si vous la trouvez dure, on va avoir un problème pour en trouver des plus faciles dans le secteur… ». Le ton est donné, eh bien allons-y ! Baptiste passe devant et je le suis avec le reste de notre troupe pour cette première. Single rapide en sous bois avec quelques cailloux et quelques marches aménagées pour les randonneurs pas faciles à négocier sur le début. Pas de grosses difficultés effectivement et le plaisir est au rendez-vous. Nous sentons toutefois que le terrain caillouteux va être plus exigeant qu’ailleurs et Baptiste, qui cherche son avant et ne le retrouve pas toujours, va l’examiner de plus près pour vérifier, mais sans cela reste sans conséquences.
Remontée vers la deuxième spéciale « Nouvelle Trottinette – La Mienne » (une double ?). Je monte devant dans le Land avec Luc, histoire de lui montrer que je peux être aussi peu locace que Sylvain prolifique en paroles. La spéciale nous offre une 1ère partie avec de beaux virages et de bons appuis, et une 2ème partie avec du flow...peu technique et très ludique. Toujours à la recherche de son train avant, Baptiste poursuit ses inspections géologiques.
Troisième remontée au niveau des antennes et nous en profitons pour rejoindre nos trois comparses à la pédale qui en sont déjà à 1200 m de D+ et à l'heure du casse-croute. C'est vrai qu'il est déjà midi passé mais, jusque-là, la perspective de vivre seulement d'enduro et d'eau fraiche avait amplement contenté notre petit groupe. Nous décidons de nous lancer tous ensemble (c'est à dire à 11) sur « Les Crêtes » et d’enchainer sur « Mézeilles via la Miellerie ». Bon, d’après Luc, avec « Les Crêtes » on arrête le Gravel et on passe au vrai VTT. La spéciale la plus belle et la plus technique autour de Naudech. Effectivement, dès le début, nous sentons qu’il y a une marche, au sens proche comme au sens figuré d’ailleurs, et que la pente et les difficultés s’accroissent quelque peu. C’est au milieu de ce bijou de descente que nous tombons sur le « Mur de la Mort », petit goulet technique avec succession de marches bien dans la pente en slalom entre les rochers et les arbres. J’arrive le premier dessus et m’arrête sagement, me rappelant que j’étais gentiment passé à pied lors de ma précédente venue en 2017… Je ne sais pas si c’est regret de ne pas l’avoir tenté en 2017 ou le fait que Christophe (désormais surnommé « Banzai » dès qu’il a un casque intégral sur le crane et depuis l'annexion de l'Alsace par le Japon) annonce qu’il va y aller, mais je prends finalement les devants et me lance. Merci aux suspensions, et notamment la fourche, qui me sauvent la mise sur ce coup là. Ça passe, mais je sens que je ne maîtrise pas tout et je me fais sérieusement remuer. Banzai se lance après moi, avec un peu moins de réussite malheureusement, et nous gratifie du spectacle d’une belle gamelle. Son épaule gauche risque de s’en rappeler quelques temps, par contre… Mon pneu arrière ne s’en remettra pas non plus, et je suis obligé de mettre une chambre à air pour repartir.
La suite de la spéciale est bien engagée aussi et nous amène au départ de « Mézeilles via la Miellerie » : du flow et du flow dans la caillasse qui provoquera le décès prématuré de la chambre à air que je viens de mettre dans mon pneu arrière… Je commence à comprendre qu’il va falloir un peu augmenter la pression de gonflage… Heureusement Sylvain est là pour me dépanner avec une nouvelle chambre à air. Soucieux d’imiter son président, Jérôme finit également la spéciale par une crevaison.
Pause déjeuner tardive au gîte (déjà 15h00… ) et nous repartons non moins tardivement vers les spéciales de l’après midi (17h00 ???). Nous changeos de versant et après une longue montée chaotique, nous arrivons à la chapelle Saint Martin du Froid, point culminant de la journée à un peu plus de 1000 m d'altitude. Le paysage est somptueux et nous en profitons pour une pause photo, où, subjugués par le spectacle grandiose que nous offre la nature, nous oublions de regarder l'objectif.
Nous voyons en contre bas le col de Bardou qui nous attend pour la prochaine spéciale . Mais avant d’en arriver là, la première partie de la descente et très physique sur la voie romaine : ça tabasse sévère et il faut rester concentré. Nouvelle crevaison pour Jérôme dès le début et nous en avons vite plein les bras et les mains : manque d’entrainement sans doute…
Nous enchainons par la Bardou que nous avions faite en 2017 en montant depuis les gorges d’Heric. Toujours aussi fun, comme dans nos souvenirs, une classique incontournable.
Au total sur ces deux spéciales, un joli run de 900 de D-.
Malgré l’heure tardive… Luc et son Land nous remontent une dernière fois pour la spéciale de Mézeilles : magnifique sentier très ludique. Encore un must avec un début engagé sous la ligne électrique et avec une fin toute en flow qui sera malheureusement interrompue par la crevaison de Guillaume et un problème de dérailleur pour Baptiste mais aussi la disparition de Sylvain… que nous finirons heureusement par réussir à joindre au téléphone. Crevaison également sauf que nous ne l’avons pas entendu quand il l’a crié et que nous l’avons lâchement abandonné plus haut sur la trace… et que sa chambre à air en 29 est dans mon pneu arrière… Heureusement, il roule en mulet et dispose aussi d’une chambre en 27.5 qu’il monte sur sa roue avant en 29 et il finit par nous rejoindre.
Depuis Mézeilles, la route par le col du Bac et un dernier petit bout de sentier nous ramènent directement au gîte où il ne nous reste plus qu’à préparer l’apéro et les grillades.
Une journée magnifique mais éprouvante pour le matériel et il est temps de reposer les machines et les hommes.
11 bonhommes dans un gîte, on pourrait penser que ça va être le bazar en 5 min, mais que nenni, une organisation militaire se met en place, certains à la douche, d'autres à la préparation de l'apéro, des grillades, si bien qu il ne faut pas longtemps pour se retrouver tous à trinquer aux 50 ans de ce cher Jérôme qui vient de vivre son premier Caroux en xc !! Vous avez bien lu. Quel guerrier !!
Son punch, un régal ... on enchaîne le repas, puis le gâteau, quelques bougies pour l'occasion, encore quelques punchs pour finir la soirée et c'est naturellement que tout le monde ne se fait pas prier pour aller se reposer car la nuit va être courte et la journée du lendemain bien rude.
Vous pourrez retrouver la suite de nos aventures dans le Caroux avec le pochain CR consacré à la journée du dimanche.
Marc avec l'aimable et précieuse contribution de Fabrice et Julien. En bref, le bureau quoi.