VTT MURET
 
  • Brassac 04/06/2022

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    Aujourd'hui, les Biclous ont décidé de jouer en terrain connu : direction Brassac et ses spéciales de la coupe de France. 4 biclous sont présents : Fabrice, Marc, Julien et moi.

    Service taxi devant la maison (pour une fois qu'on part vers le Nord) et je peux enfin voir cette remorque si pratique : beau boulot les gars !

    Un peu de route et on arrive enfin sur la place du marché, qui est libre en ce samedi. On s'équipe et direction le premier secteur de la journée, c'est Julien qui guide avec strava, il connait les spéciales et nous conseille de faire cette première montée de bon matin, le soleil tapera trop sur ce versant ensuite !

    Désolé, le nom des segments ne sera pas mentionné pour cause de confidentialité (mais aussi d'oubli).

    Première montée avalée, on attaque sur une trace empierrée, courte mais fun. Arrivés sur la route, Julien propose d'en tester une qui a l'air sympa, on la rejoint et effectivement vu le départ ça promet. De la terre très meuble, quelques marches, du dévers, beaucoup de pente (notez le bien) et le tout parfaitement shapé. On se régale dans cette pente, qui aboutit sur la rivière, tout en bas. 

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    Aucun souci, à l'enduro ils passent de l'autre côté pour continuer vers la suivante. Cherchons donc un passage à gué...

    Après de multiples reconnaissances, l'évidence nous apparait : impossible de traverser cette rivière, il va falloir remonter à pied ce travers, très très pentu rappelons le. Alors c'est parti, on y laisse un peu de jus et Fabrice démontre l'utilité de l'assistance à la marche d'un élec.

    Enfin en haut, Julien nous fait récupérer le départ d'une trace cette fois moins pentue, beaucoup plus joueuse mais piégeuse avec quelques rochers dans l'ombre. Mais quelle trace !

    Allez, on enchaine avec le segment suivant, on traverse le village et on attaque la remontée par la route. Avec Marc on se cale dans un rythme lent mais efficace, mais Julien et Fabrice décident qu'on montera par le chemin. Soit, allons y.

    Enfin en haut, vous avez compris le principe : on redescend (je cale ça parce que je me souviens plus de celle ci). La 2ème remontée sur ce secteur se fera cette fois par la route, mais il faut quand même terminer par un long sentier. On croise des jeunes en DH, qui roulent avec leur bouteille à la main (??) et qui s'en plaignent. 

    Il est décidé de faire la pause au départ de la spéciale DH.

    Spéciale qui propose pas mal de sauts shapés, dont un qui me fait manger la terre (tu sais pas sauter, arrête d'essayer...). Sympa quand même

    Direction le 3ème secteur, avec une longue liaison (au soleil !!), on attaque jusqu'à mi pente puis on remonte tout en haut, les locaux ont préparé un nouveau départ avec des grosses doubles.

    Ce sera la dernière pour moi, je cale complètement dans les derniers mètres.
    Cette spéciale là est longue, mais très belle, engagée et rapide, ça valait le coup de grimper !

    On arrive en bas et Julien m'indique le retour au village, eux en ont encore sous la pédale (évidemment) alors ils vont s'en faire 2 de plus. Il me sera conté que le TRAX a été utilisé pour le président...

    On se retrouve au café sous les platanes, une fontaine fraiche, une bière, un gérant très sympa et tout va bien... Il est 17h et on rentre à la maison, les dames de ces messieurs sont pressées d'attaquer les mojitos !

    Bilan (pour ceux qui ont tout fait) : 34 km et 1780 D+

    Merci les gars pour cette reprise, à la prochaine !

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    Par Jules

  • Lac D'ayes 12/06/2022

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    Que faire ce dimanche, j’hésite entre aller me baffrer des cols pyrénéens (attention il paraît que ce n’est pas bien de faire du vélo de route enfin c’est surtout ceux qui n’en n’ont jamais fait qui le disent) et faire un tour de VTT avec les biclous. Ne voyant rien de compréhensible venir (je ne sais pas si c’est un début d’Alzheimer ou les mots utilisés ou le style pour rédiger les posts mais il m’arrive de plus en plus souvent de n’absolument rien comprendre à la discussion) je lance alors une proposition de sortie toujours vers les Pyrénées et oh miracle 2 volontaires se présentent (Olivier et Jérôme) il va donc me falloir trouver un objectif où mettre nos roues cramponnées. Après une rapide prospection je jette mon dévolu sur les lacs D’ayes et D’eychelle en partant de bordes/lez parce que cela ne fait que 30kms et que j’aimerais rentrer avant 18h00 pour aller faire mon devoir de citoyen ou au minimum ne pas empêcher ceux qui aimeraient le faire (mes accompagnateurs). En plus cette sortie est majoritairement en forêt, donc ombre donc moins chaud et elle finit aux bords de lacs où l’on pourra faire trempette. Allez vendu il faut bien aller quelque part. Arrivés sur place vers 08h30 nous nous préparons dans la bonne humeur autour d’un café et de petits beurres (habitude Fabricienne). On attaque par un petit bout de route et très vite nous voilà dans la forêt à monter sur des pentes plutôt raides ou en devers. Très vite les pourcentages nous obligent à poser le pied pour pousser sur de longues distances. Les possibilités de rouler sont presque inexistantes. Assez soudainement on débouche sur un replat avec quelques maisons et à cet endroit les traces de montée et descente se croisent. Sans vraiment réfléchir je pars sur la trace qui semble la plus abordable et qui commence par un très sympathique chemin à flanc de montagne pour ensuite suivre une sorte de petit canal. Il y fait frais et c’est très roulant donc très agréable. Arrivé au bout du canal changement de ton car la pente recommence ses pourcentages infernaux nous obligeant à pousser quasi tout du long pour arriver au lac de Bethmale où l’on voit que les vélos sont interdits. Vu la fréquentation du lieu on va sagement prendre une piste parallèle au GR10 pour continuer le parcours. En fait cette piste sera un peu de répit avant de reprendre notre montée infernale. Cela fait déjà 2 heures que l’on est parti et l’on a à peine fait 8 kms pour moins de 700 de D+ mais le plus dur est à venir. La piste sera de courte durée car lorsque la trace récupère le GR 10 c’est pleine pente dans la caillasse nous obligeant a un portage en règle sur un bon 300 voire plus de D+ .

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    Apres ce portage on débouche enfin sur un zone plate nous permettant de faire une pause. Cet effort particulier nous a rincé, nous sommes dégoulinants de sueur et nos maillots sont des vrais serpillères. J’ai un peu de mal à comprendre où l’on est vraiment et j’en profite pour faire le point sur le GPS et après une rapide analyse il s’avère que l’on a pris une bonne partie de la trace à l’envers. Vu la difficulté pour monter et les obstacles techniques rencontrés je me dis que finalement ca n’est pas une si mauvaise chose car je ne me voyais pas vraiment descendre par cet endroit trop engagé pour moi. Il est déjà quasi 13h donc on décide de ne faire qu’un seul lac (Celui d’Ayes) et de redescendre ensuite par la montée mais nous verrons que des surprises sont toujours possibles. Au lac D’ayes nous profitons pour nous refroidir les pieds et les mollets qui ont bien chauffés. L’endroit est vraiment agréable avec un petit parfum de haute montagne.
    Ensuite on attaque la descente par un chemin finalement hors circuit parce on avait envie et qu’il avait bonne allure. Si le départ était faisable (j’ai failli quand même me prendre un joli OTB) très vite celui-ci se montre nettement moins cordial avec nous car les virages sont très très serrés et plein de pierres instables. Plus on descend et plus le terrain se dégrade à carrément devenir un champs de cailloux, la capitulation générale s’impose sans condition et c’est à pieds (tiens cela me rappelle quelque chose) que nous finirons par aboutir dans une sorte de cirque en pleine fête de la transhumance (un peu surréaliste). A partir de là on va enfin enchainer une descente correcte c’est à dire sans difficulté notables mais sans réel fun non plus, du roulant assez facile.
    Au final un petit 30 kms pour 1300 m de D+ qui nous ont carrément rincé. Vu comme cela peut paraitre décevant mais on est unanime sur le fait d’avoir passé un belle journée à la montagne et d’en avoir bien chié ce qui était peut être indirectement le vrai but de cette sortie. En plus on est tous arrive avant 18h pour aller voter.
    Il est également clair que si d’autres membres du club avaient été avec nous aurions eu droit aux trompettes de Jéricho pour minimum une semaine. Pour ma prochaine proposition de sortie dans les Pyrénées je vous conseille la méfiance.

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  • Ens 22/05/2022

    Whatsapp image 2022 06 06 at 22 03 09 1Voila un petit moment que, trop occupé à les infliger à nos nouvelles recrues,  je n’avais pas fait de compte rendu. Et je n’étais pas parti pour en faire, mais voila, je manque parfois de force de persuasion et laisser une sortie enduro sans CR c’est comme faire de la route quand on peut faire du VTT, ça ne se fait pas. Donc, retour 15 jours en arrière et plus particulièrement sur le dimanche 22 mai, où les perspectives de beau temps nous poussent à aller chercher un peu de fraicheur à la montagne, et pourquoi pas sur le spot de Ens au départ de Saint Lary. Comme si nous n’avions pas compris lors de notre précédente venue sur ce spot il y a deux ans qu’on allait prendre un bon coup de chaud…

    Pour ceux qui ne connaissent pas Ens, c’est trois spéciales, la O’Brot, la Schistaule et la Classique et une seule et même montée d’un peu moins de 500 m de D+, essentiellement par la route, et en plein soleil… Rajoutons à cela les insatiables Julien (Monsieur Plus) et Fabrice qui nous promettent une 4ème montée de 700 de D+ sur l’autre versant (côté Pla d’Adet/Espiaube) pour aller chercher les granges et les crêtes et une descente (noire parait-il) sur Guchan.

    Les protagonistes donc : Julien (M. Plus), Fabrice (M. Aller encore un peu), Sylvain (M. il faut faire plus de D+ que de D- sinon c’est pas drôle), Vincent (Vince… M. je vous raconte même pas, qui est déjà sur place avec un pote et a déjà poncé le bas de Loudenvielle la veille) et moi, qui sais que je vais souffrir…

    Nous nous retrouvons sur place en ce beau dimanche matin et entamons bien vite notre première montée en pérorant à qui mieux mieux sur la température exceptionnellement élevée en cette fin mai, à cette heure matinale, à cette altitude et les conséquences fâcheuses que cela pourrait très éventuellement entraîner sur notre niveau de performance en montée…

    Effectivement, je ne me rappelais pas que le pourcentage de pente était aussi élevé sur cette p…  de… cette fieffée route, pardon, et je me dis qu’il fait effectivement (aussi) chaud et que, vu que ce n’est que la première montée,  je vais effectivement (encore) en… baver un tantinet.

    Enfin bon, nous voila enfin en haut et nous allons chercher notre première spéciale, la plus éloignée et la plus engagée d’après nos souvenirs, j’ai nommé la O’Brot.

    Voyant que je peine en montée, mes camarades ont la gentillesse de me laisser passer devant pour cette première descente que j’aurais le plaisir de redécouvrir, avec une trace toujours aussi propre et effectivement (toujours) quelques passages un poil techniques à l’abord desquels je sentirai monter l’adrénaline : bref, un bonheur !

    Deuxième montée… mon Saint Bernard personnel prend  pitié et vient me traxer à mi pente. Donc je monte beaucoup plus vite et nous rejoignons le départ de la Schistaule (j’avoue que j’ai une tendresse particulière pour le nom de cette descente, ça me rappelle ma jeunesse… et la suite aussi).

    Whatsapp image 2022 06 06 at 22 03 09 6Peut-être un peu moins engagée que la première mais bien dans la pente quand même : du bonheur aussi donc.

    Troisième montée : ayant perdu toute forme d’amour propre, j’accepte la proposition de traxage encore plus tôt. Et donc, je monte encore plus vite pour aller chercher la dernière spéciale d’Ens, La Classique. Moins de technique mais beaucoup plus de flow et de vitesse et des doubles que je ne passerai pas par manque de vitesse (je m’auto excuserai en me disant que c’est parce que je ne connais pas assez bien la piste) mais au final encore une spéciale qui donne la banane.

    Oui mais voilà, qu’est-ce qu’on fait après ? Moi, comme d’habitude, je suis cuit, Vince qui a déjà roulé la veille, veut s’arrêter là, l’orage menace et Messieurs Plus et Aller encore un peu... ben ils en veulent plus c’te blague ! Sylvain ? Je sais plus, il avait chaud le Vosgien, mais le connaissant il aurait roulé encore pendant deux jours.

    Après de nombreuses et bouillonnantes tergiversations, nous finissons par prendre une décision : nous montons tous en voiture (grâce à notre belle remorque) sur la route du col de Portet pour aller chercher le départ (initialement annoncé à la pédale) de la descente des crêtes sur Guchan (ne m’en veuillez pas, je ne sais pas comment elle s’appelle). Vince, qui arrête-là, nous proposant gentiment de redescendre la voiture.

    Parfait ! Sauf que le col de Portet est fermé à la circulation automobile… Julien essaye bien de me vendre une fin de montée à la pédale, mais c’est sans compter que je travaille dans le bâtiment et que j’ai une petite expérience des gens qui essayent de me vendre l’inverse de ce que je veux. Sylvain, qui a parfois de bonnes idées quand il ne fait pas de la route, propose alors d’aller chercher la descente enduro du Pla d’Adet que nous avons empruntée lors de notre dernière virée au Bike Park.

    Nous redécouvrons une trace peu empruntée et donc pas entretenue (dommage parce qu’il y a un vrai potentiel). Mais cela nous donne l’occasion de frayer avec la faune locale. Oh le chevreuil ! Oh le sanglier ! Jusqu’à ce que Julien s’arrête net (tel le chien de chasse qu’il affectionne tant) et nous montre un petit faon blotti dans les hautes herbes et certainement terrifié à 20 cm de la trace que nous suivons. Nous le laissons vite en espérant ne pas l’avoir trop effrayé. Après cette séquence Bambi qui ne manquera pas d’émouvoir les plus sensibles d’entre nous, nous terminons notre descente sans autre évènement marquant.

    Nous retrouvons Vince et son pote (dont j’ai omis le prénom désolé...) en terrasse d’un bar où nous pourrons déguster une bière bien méritée (voire un Perrier, pour les plus vosgiens d’entre nous).

    En résumé : c’était bien. Au final un petit 1400 m de D+ pour 32 km mais une sortie bien physique quand même.

    Merci à mes camarades du jour, c’est toujours un plaisir d’apprécier leur gentillesse et leurs particularités si attachantes.

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  • Randuro Labruguière 15/05/2022

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    C'est l'histoire de 9 biclous qui partent dans la montagne noire, dont un qui n'avait pas le maillot manche courte du club. Pour avoir préféré rouler avec mon maillot MBF trop classe, je me retrouve à faire le résumé de cette randuro des BMR dans la magnifique forêt de Montaud.

    Après un réveil très (trop ?) matinal, et un départ aux aurores (5h45), on retrouve à 7h30 Sylvain, Jérôme et Olivier partis la veille en fourgon. On enchaine avec le débrief à 8h et nous voilà prêts à attaquer les 1500 de D+ et les 30km au programme.

    La montée se fait au train par la piste, les portes horaires données par l'organisation mettent la pression. L’ascension se fait par une portion avec option portage qui permet de raccourcir le trajet sur la piste (Lors de notre 3eme passage sur ce passage, Marc réussi à passer l'intégralité sur le bike, la classe, surtout au milieu de tous ces assistés électriques).

    La première spéciale est un classique, départ rapide, avec du flow, des appuis bien tassés le top pour prendre de la vitesse. Le groupe suit, et on enchaîne l'intégralité de la spéciale d'un trait.

    La seconde, le goulet, un peu plus dans la pente mais toujours de bonnes sensations, et à l'approche de l’arrivée, l'organisation nous met l'ambiance sur le bord de la piste façon EWS. Petit passage au ravito, bien fourni avec ce qu'il faut pour repartir.

    La troisième (spe du therme aux siouzes) que je découvre pour la 1ere fois, moins dans la pente que les 2 précédentes, mais toujours de quoi mettre du rythme. Ça passe trop vite faut déjà remonter, direction la spe Black.

    La porte horaire de midi est vite oubliée, on attaque le single à 10h30. La ligne fraîchement tracée est meuble, les appuis sont plus fuyant aux précédentes spéciales. Au milieu du segment, il y a un passage engagé au milieu des pierres, presque tous les biclous optent pour la solution engagée, Fabrice optant pour la chicken line :p , mais ça paie, il fait 2ème meilleurs temps sur strava

    La quatrième spéciale, dite de la salamandre. Ma préférée, tout en devers, on joue avec les mouvements du terrain, ça monte ça descend, ça tournicote entre les arbres faut essayer de garder un max de gaz dans les descentes pour remonter sans forcer. Comme toujours ça s'arrête trop tôt.

    On remonte sous un soleil qui commence à bien taper en direction de la spe du tertre de CO David. Plus courte que les autres elle met à mal les organismes, avec du rythme, des appels permettant de doubler à plein d'endroit, un régal.

    Après une courte liaison nous permet de récupérer la dernière les siouzes. En retrait du peloton avec Christophe, on suit bêtement le balisage mais le reste du groupe part à l'opposé... fin du ride en groupe.

    On se retrouve en tête à tête en haut de la descente, je vais enfin pouvoir ouvrir, la fatigue m'oblige à me concentrer à tenir le cintre plutôt que les freins, ce n’est pas propre mais c'est efficace. Dans le bout de relance j'entends Christophe dans ma roue, à me pousser pour attaquer, j'essaie mais les cuisses brulent. La pente s'inverse, et c'est reparti full gaz, l'odeur des grillades et du houblon approchent, on est presque arrivé.

    Arrivés à la cabane de Laurent, on retrouve le reste des biclous pour partager le repas.

    Un grand merci à l'organisation pour le travail effectué. Les spéciales ont bien été travaillées et les ravitos au top. Un bon groupe des biclous aussi, un groupe homogène en montée et comme en descente, et pas de casse matérielle ni corporelle à déplorer.

    Vivement la prochaine randuro!

    GuillaumeF

 

Date de dernière mise à jour : 11/11/2023