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Citou 06/06/2021
- Par GuillaumeP
- Le 08/06/2021
- Dans Rides 2021
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C’est sur une proposition de Fabrice que nous décidons d’aller rouler ce dimanche à Citou dans l’Aude.
Le mot magique « casque intégral » est donné et on se retrouve vite à 7 pour cette journée typée enduro avec Marc, Julien, Fabrice, Jérôme, Sylvain, Baptiste et moi-même.
Départ à 7h de chez Marc, nous arrivons à Citou autour de 8H30 avec un beau ciel bleu et un petit vent frais qui vont nous suivre toute la journée… le temps parfait.
Départ à 9h pour la première montée sur une piste large qui se fera sans difficulté pour aller chercher la première descente :
La « Nouvelle variante DH Lespinassière » nous fait de l’œil et tout le groupe s’y engage avec bonheur. La première partie est uniquement rocheuse avec des relances qui nous oblige à descendre du vélo mais nous arrivons vite en partie boisée avec sous nos crampons un mélange de terre/tourbe qui fait même sourire nos pneus. Un grip de fou, le terrain n’est ni sec ni gras, du flow, de la vitesse, des épingles que l’on passe en mode glisse… Bref tout y est.
A l’arrivée, un petit ruisseau piégeur nous attend. Ne surtout pas tomber côté gauche autrement c’est le grand bain. Portage obligatoire puis à chacun sa technique, avec ou sans les chaussures. C’était pas non plus le Mississippi mais tout le monde a réussi sa traversée.
La seconde montée se fera heureusement par la route (la seule de la journée) car très longue, surtout le dernier kilomètre qui grimpe fort. Content d’arriver enfin au sommet nous prenons une piste sur la droite et devinez quoi ? Surprise, ça monte encore. Heureusement nous savons qu’une nouvelle descente nous attend et ça redonne le smile au groupe, sauf à Jérôme et à Fabrice car ils l’ont aussi dans les montées.
La journée s’enchaîne et les descentes aussi :
SP1 (les racines)
Grip grip grip
Joséémonidole
Croix de sous
Lespi devers + Lespi les dalles
DH antenne
Elles sont à peu de chose près les mêmes que la première de la journée (ça m’arrange car je ne m’en souviens pas beaucoup) donc un régal.
Les montées aussi, le régal en moins sauf pour celle qui a suivi la pause casse-croûte quand Sylvain décida pendant quelques minutes de se poser des questions existentielles sur les animaux à sang froid… pour finir sur les grenouilles qui gèlent en hiver et ressuscitent au printemps. Mais qu’est-ce qu’il y avait dans son sandwich? Cet épisode était quand même instructif et un peu drôle. C’est à partir de là que tout le monde y est allé de sa blague, plus ou moins « grasse ». Donc impossible pour moi d’en révéler les contenus… Forum public oblige.
Nous arrivons autour de 16h aux voitures après une grosse journée et c’est à ce moment-là, pensant que la bière nous tend les bras que le « Fischer show » commence. En véritable chauffeur de salle il motive le groupe pour aller chercher une dernière descente, la « Descente du château » ce qui veut dire une dernière montée alors que nous sommes déjà autour de 1900 de D+. Tout le monde adhère (quel fédérateur ce Julien) et remonte sur son VTT.
Sauf Marc, notre vénérable président qui n’était pas dans sa plus grande forme aujourd’hui. Certains diront même qu’il n’y a pas que sur un vélo qu’il est dans le rouge, Olivier D en aurait-il la preuve… affaire à suivre.
C’est donc à 6 que nous attaquons la dernière montée par la première piste du matin sans aller tout en haut et heureusement car ce fut très dur (surtout pour moi). Nous attaquons donc la « descente du château » qui est la plus engagée de la journée avec seulement du cailloux et du rocher. Un pur bonheur au bon souvenir de notre week-end dans le massif du Caroux. La meilleure de la journée à mes yeux.
Retour aux voitures à 17h pour de bon cette fois-ci avec 50 Km dans les pattes et 2250 de D+.
Le moment de déguster une bière bien fraîche est arrivé et ça fait du bien.
Aucune crevaison à déclarer, juste un levier de frein tordu pour Julien et un galet tendeur cassé pour Sylvain.
Pas de bobos non plus mais une belle frayeur pour Baptiste qui a fait un OTB dans une épingle et n’a pu éviter de tomber avec le vélo plusieurs mètres plus bas dans le ravin. Par chance, le pilote et sa monture s’en tirent indemne. L’odeur du houblon frais dans la voiture de Fabrice lui a-t-il donné l’envie de couper tout droit ?
Merci aux biclous pour cette super journée avec descentes, paysage et météo au rendez-vous.
Merci à Julien pour ta motivation qui nous a amené sur cette dernière descente et à Fabrice pour ton aide dans cette dernière montée.
A bientôt
Guillaume P -
Albine 30/05/2021
- Par sylvain
- Le 31/05/2021
- Dans Rides 2021
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Le village d'Albine dans le Tarn (terre de Julien) n'est plus inconnu puisque nous y déjeunons régulièrement lors des sorties au départ de Pradelle. Vu le potentiel du lieu je me suis dis qu'il serait intéressant d'en faire un point de départ afin de rester sur le coté nord de ce massif qui relie le Tarn à l'Aude donc de rester du coté terreux . Mon idée était d'aller se faire une descente sur Labastide Rouairoux puis de remonter (2 fois) au Roc de Peyremaux pour descendre une fois à droite (la descente connue) et une fois aàgauche (descente a découvrir)
Départ de 07h20 de chez Steven pour atteindre Albine vers 09h00 ou nous commençons la journée par un petit dénivelle d'environ 600 m de D+ qui commence par un chemin bucolique au bord d'un ruisseau puis par un enchainement de pistes qui nous mènent en haut de Rouairoux. De là un single descend quasi sans relâche jusqu'au village. Si le départ et la fin du single sont sans grand intérêt une bonne majorité et un vrai régal avec des virages relevés et quelques sauts le tout bien intégré dans le parcours naturel. Les sauts ne sont pas monstrueux et à mon avis parfaitement gérables pour peu que l'on soit un peu habitué à l'exercice (en tout cas abordable par les plus affuté d'entre nous sur ce sujet, la bande des 5 ou 6, je vous laisse deviner).
Un fois en bas il faut remonter ce que nous ferons en contournant le massif par l'est puis le sud / sud ouest. La remontée est assez longue et avec quelques ondulations sur des pistes quand nous bifurquons sur un single pour fut pour moi simplement magique par l'ambiance et la beauté des lieux . Nous voila sur un single principalement en devers suivant les courbures de la foret , tantôt verdoyante, tantôt couverte de feuille avec des ruisseaux, tantôt sombre au milieu des résineux. On a roulé plusieurs km dans un lieux féerique d'un calme étonnant propice à toutes les rêveries. Peut être faut il avoir des prédisposition sur le sujet pour apprécié mais ce fut un grand moment pour moi tellement j'ai aimé. Rien que pour ces quelques kms la sortie valait déjà le déplacement.
Ensuite on est arrivé aux éoliennes pour atteindre rapidement le pied du Roc Peyremaux . Là on était déjà à 1500 de D+ et 41 km. Descente par la piste connue toujours aussi sympa avec son flow permanent. Une fois en bas on ne se pose pas trop de questions pour remonter directement et Steven ayant les bonnes jambes en profite pour appuyer un peu, derrière je sens que je ne peux pas répondre et qu'il va falloir que je gère. Mon corps m'envoi une première sommation en réduisant mes capacité d'au moins 30 % , je continue sous le soleil qui commence à bien chauffer, arrive alors la deuxième sommation par une attaque du moral. Je perd en motivation mais je continue, même si je suis plus proche de la tortue que du lièvre et comme apparemment je n'ai pas encore compris le message mon corps m'envoi sa dernière sommation soit des crampes aux 2 jambes en même temps et là forcément je cale. Cela ne m'est jamais arrivé sur les 2 jambes à l'unisson et bien tu ne peux plus rien faire du tout, me voilà planté sur le chemin à attendre que ça passe et ça passera (il m'a fallu marcher un peu quand même). Bizarrement ce coup de mou assez intense ne durera pas et je retrouverai vigueur pour la descente. Ce coup ci on part à gauche du rocher sur un single un peu travaillé et plutôt agréable mais rapidement on se retrouve sur des pistes sans intérêt avant de récupérer le trace (piste rouge) qui chemine dans une sorte de goulet gavé de feuille sur plusieurs dizaines de centimètres nous obligeant à rouler à l'aveugle ce qui est plutôt pénible (J'ai failli m'en mettre une). Heureusement cet épisode feuillu prendra fin et la suite est sympa mais sans être exceptionnelle car un peut trop linéaire (peu de virage) et de variété de terrain. Cette piste nous mènera quasi direct sur le village.
Au final environ 60 kms pour un peu plus de 2300 de D+ -
Brassac 28/05/2021
- Par JulienF
- Le 31/05/2021
- Dans Rides 2021
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Découverte d'un nouveau spot pour nous, encore un! Je dis pour nous car le vtt y est déjà bien implanté depuis quelques années : l'enduro de Brassac. Alors pourquoi n'y avoir jamais planté nos pneus auparavant ? c'est une énigme...
Initialement on devait partir à 4 mais GuillaumeF déclarant forfait à la dernière minute, après avoir passé une mauvaise nuit et des douleurs au dos. Ce sera finalement une sortie bureau, encore une journée boulot à pédaler.
Nous allons suivre le tracé de l'enduro édition 2021 encore fraichement fléché du week-end dernier avec 1 ou 2 spéciales en sus au cas où. La 1ere montée révèle 3 spéciales toutes proches entre elles et on constate d'entrée un énorme taf du Brassac Lacaune vtt club sur ces pistes : mes chéris c'est shappé comme jamais. L'une d'entre elles est prénommé "Bike Park" sur Strava c'est pour dire. C'est la 3ème que l'on aurait pu squeezer à cause de Marc en revenant sur ce secteur mais une victoire de plus! Oui car on est allé tester 2 autres spéciales avant secteur nord : la Margot édition 2020 et la croix St Julien édition 2021. L'une étant plus propre que l'autre, c'est l'avantage d'y passer juste après l'épreuve enduro. Il n'y a pas de secret, c'est le genre de pistes qu'il faut bichonner et celle de la croix St Julien l'était à souhait.
Pour ceux qui arrivent à me suivre on comptabilise 5 descentes déjà dans ces 2 secteurs et en se dirigeant direction Brassac, on se retrouve très vite en haut du Pioch face à 3 nouvelles spéciales. On prendra celle de droite où on va valider tous les 3 un bel enchainement enroulé + envolé, encore du caviar cette ligne sculptée dans le granit.
De retour à Brassac fort sympathique village réanimé, on réserve notre place au café mais pas pour tout de suite, seulement de l'eau fraiche pour grimper la route au sud a travers pâturage. Le départ de notre 7ème spéciale est un peu velu, il plonge rapidement vers l'Agout : un bijoux, adrénaline garantie descente bien engagée juste ceux qu'il faut pour que Fabrice et Marc puissent y gouter de + prêt.
Dernière montée à chacun son rythme, on est bon rythmicien ou pas parait il, hein Marc? Je m'interroge où cela nous mène mais cette dernière descente sera le même topo que les autres.
Pour résumé, cette sortie "c'est super c'est tout" d'après Marc! Un terrain perso que j'affectionne particulièrement. C'est à dire des montées pas trop longues et des descentes techniques, travaillées avec des virages relevés, beaucoup de sauts dans les 8 spéciales. On en oublie tous ces enchainements sur 40km et environ 1800 de D+. C'est presque trop! difficile de se rappeler de tout. Et bien enchainer c'est encore une autre histoire, il faut vraiment bien les connaitre mais pas que...un bon bagage technique et de l'engagement pour en profiter un max! inutile de dire qu'on a tricher à quelques endroits.
En attendant d'y retourner sur ces pistes on a bien profité de la 9ème descente, 3 pintes blondes en terrasse comme promises.
See you -
Pic De Nore / Albine 23/05/21
- Par JulienF
- Le 24/05/2021
- Dans Rides 2021
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We de pentecôte de 3 jours pour la plupart donc encore plus de possibilités de sorties.
Mais après sondage les biclous choisissent majoritairement les retrouvailles familiales pour ce déconfinement, quoi de plus normal !
Notre irréductible Sylvain, toujours partant, sonde ça et là à la recherche de quelques motivés. Et c’est après quelques changements d’organisation dont je vous fais grâce, que Julien, retapé par ces 2 jours méditerranéens et ses multiples restos, pointe le bout de son nez, annonce sa présence et propose une trace du côté d’Albine (idée initiale de Sylvain) en partance de Pradelles via Pic de Nore.
Il n’en suffit pas moins à Baptiste, qui vient de récupérer son vélo fraîchement réparé par un artisan de Cahors (hauban carbone fissuré) et ma pomme pour se joindre à la sortie.
Le souvenir de notre sortie du 01 avril sur ce spot est encore marqué dans notre mémoire.
Je ne voulais pas spécialement résumer le départ, mais je voudrais quand même m’attarder sur le chargement des vélos chez notre ami Sylvain, spécialiste en la matière, ayant par ailleurs déposé une thèse sur le sujet …. bref tout ça pour dire que 3 enduros dont un spé c’est pas facile à charger au réveil et après la bière !
Je profite du trajet pour expliquer à Sylvain comment réduire ses temps de parcours grâce à waze et aux stages de récupération de points, mais ma thèse ne l’a point convaincu.
Nous voilà garés à Pradelles-Cabardès au bord du lac. Nous étions concentrés sur la météo pour s’assurer qu’il n’y ait pas de pluie qu’on a oublié de regarder les températures. Et ça caille !!!
Changement express, un café chaud et c’est parti pour l'ascension du Pic de Nore par la route si chère à notre président, qui je vous rappelle l’a gravi par deux fois dont une de Roquefère lors de notre précédente sortie.
Finalement cette montée nous réchauffe et nous arrivons en moins de 45 min au sommet.
Et à partir de là le spectacle commence ….
Julien a confié la trace à Sylvain pour suivre sur son gps mais il connaît tellement bien les lieux qu’avec Baptiste on se demande pourquoi un gps !
On démarre donc la descente par la DH Clamoux (1ere partie), superbe piste en sous-bois, un décor magique, un tracé naturel, une tourbe moelleuse à souhait, des virages enchaînés, … si bien qu’arrivés en bas on se retrouve tous avec le même sourire béat tellement c’était bon !
Julien a repéré tous les singles du coin, et on ne fait que rentrer dans les sous-bois à la découverte de ces pistes incroyables, c’est tellement roulant qu’on ne sent même pas les relances. On prend le single de la niche au pas de loup puis direction le Roc de Peyremaux, que nous avions escaladé lors de notre sortie Cabesprine-Albine fin mars.
De là nous enchainons la DH Peyremaux Flow trail, que je ne vais pas vous décrire car toutes nos descentes ont la même description … de la magie ! Même Sylvain ne trouve plus ses mots tellement il semble prendre son pied.
Et c’est partie direction Albine pour la longue DH du Plo de la croix, qu’on enchaînera d’un trait tant tout le groupe est dans le rythme. Un bijou cette descente !
On se pose au pied de l’église pour un pique nique bien mérité et un local vient nous rejoindre pour parler vtt et spots environnants. Beau moment de partage.
Nous prenons le temps car nous savons ce qui nous attend. Une longue remontée jusqu’au sommet par la piste. Nous restons ensemble, ce qui permet de maintenir un bon rythme. Ça papote et on arrive aux éoliennes sans avoir trop souffert.
Pour éviter de suivre encore la piste, on décide de prendre quelques singles histoire de profiter un maximum de ces sensations, et on se refait un petit détour vers le Roc de Peyremaux pour tester un single que nous a indiqué le local d’Albine.
Tellement tout s ‘enchaine que je ne fais pas attention à mon niveau de batterie et quand Julien annonce qu’il nous 200 de D+ pour rejoindre le Pic de Nore, je réalise que je vais finir à la pédale. Ce qui ajoute un smile supplémentaire à mes copains qui n’en avaient pas besoin.
Mais en prenant la deuxième partie des singles que nous avions fait à l’aller, Julien propose une nouvelle découverte. Je sais que je vais le payer mais tant pis on fonce.
Que dire de ce décor ! Incroyable ! On arrive jusqu’en bas au bord d’un ruisseau que nous longeons :Mais au bout d’un moment on doit se résoudre à remonter à la poussette à travers le bois. En temps normal on aurait eu droit à quelques râlages mais là non tout le monde a quand même le sourire dans l’effort.
Il faut maintenant attaquer la remontée vers le pic. Donc ma fierté prend le dessus, je décide de leur montrer que je peux monter même sans batterie. je baisse la tête et j’appuie sur les pédales. Au bout d’un moment, n’entendant aucun chambrage, ni voyant personne me doubler, je décide de me retourner. Et là incroyable personne en vue ! Donc je peux faire une pause. Étant habitué à ces longues phases d’attente, je suis stupéfait de voir qu'ils n’arriveront pas forcément plus rapidement à ma hauteur, prétextant la découverte d’une cascade bucolique valant le détour.
Bref je comprends qu’il faut que je lève le pied et c’est tranquillement qu’on rejoint le sommet en pleine forme pour attaquer la mythique DH Nore 2020, la fameuse DH Secrète !
Toujours aussi magique, on enchaîne si bien qu’elle nous paraît plus courte que nos derniers runs. Arrivés en bas, même pas 10 secondes nous séparent tant tout s’est enchaîné et chacun a pris un plaisir incroyable.
Retour au lac de Pradelles, et à nouveau nous tergiversons pour le chargement des vélos !!
Bref une bière bien méritée, nous reprenons la route car l’arrivée s’annonce tardive.
Je pourrai finir ce CR sur ces mots, mais je dois vous faire part de la longue discussion du retour sur les évolutions du vtt, comment de la notion d’effort ultime nous évoluons vers une recherche permanente de fun dans les descentes. Du non intérêt de passer du temps à souffrir dans les remontées, que nous en venons naturellement au débat des vttae.
C’est ainsi que nous faisons découvrir à Sylvain qu’il existe des vttae à mi chemin entre un vélo musculaire et un pur électrique … Je laisserai volontairement le suspens planer sur la suite de cette conversation, mais je suis convaincu que les Biclous Sauvages est un club qui vit avec son temps et qui évolue en permanence :)
Fabrice
Date de dernière mise à jour : 11/11/2023