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Alaric 02/02/2020
- Par JulienF
- Le 04/02/2020
- Dans Rides 2020
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Un petit compte rendu de notre dernier ride dans la montagne d'Alaric. 3 riders dont 2 biclous Marc et moi même + Fred un collègue. Mais diable où êtes vous les biclous? Réveillez vous !
Bon en tout cas sur place on a croisé pas mal de monde en vtt, en trail, à pied, en moto (grrrr) mais pas de chasseurs !
Une météo printanière en ce début février, mais le sol est encore bien inondé et il a plu la veille pour ne rien arranger. Donc l'alaric mouillé on connaît c'est très risqué, mais bon par ma faute on y est, let's go...1ère montée au signal par la piste, Fred prend des raccourcis pentus alors que nous nous economisons. Notre première spéciale favorite d'échauffement sera "l'os du jambon" que je divise en 3 parties : La partie haute caillouteuse avec la marchounette, ouf c'est sensiblement sec. La deuxième partie en terre argileuse qui va s'avérer + que dégueulasse, aucun plaisir, j'en prends plein la gueule derrière par Marc et pas que de la boue...et la troisième partie mouelleuse dans la tourbe, du velours !miam miam. Remontée au signal via le single reverse, dur dur en montée mais certainement familial dans l'autre sens en descente. Notre deuxième spéciale la Fischer Man de plus en plus savoureuse depuis qu'on la côtoie...aucun os cassé encore répertorié ni Sylvain, ni Marc qui va tomber au tapis juste avant les éboulis... dommage ça aurait été plus drôle un peu plus bas. S'en suit un léger ravito au roc gris pour ma part un pâté gersois de caille aux raisins, divin avant de tester une nouvelle variante sous le roc un peu trop sauvage à notre goût. Tout en bas au désespoir de l'ami Marc il faut se remonter à nouveau la piste tandis que Fred se permet la liaison du GR en dilettante. On s'équipe à nouveau au départ de la combe du gravier, un rituel toujours fort agréable avant d'attaquer cette descente hantée...une première partie sombre dans les buis très jouissive mais il faut rester prudent (pas trop quand-même). On rentre ensuite dans la combe humide nous obligeant parfois à poser pied a terre. Notamment sur cette double marche encore bien mystérieuse à notre regard. La fin est une enfilade, une grosse régalade dans ces graviers qui vont nous donner le sourire et la banane à tous encore pour quelques jours! On en finira là ce coup-ci dans le juste plaisir sans oublier l'épilogue de Trèbes dans un troquet pour résumer cette journée encore pleinement réussie. Merci les amis.
See you -
Mercuès 19 janvier 2020
- Par marc31600
- Le 21/01/2020
- Dans Rides 2020
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C’est sur une proposition de Julien que, Julien donc, Jérôme et moi-même décollons de Muret direction Mercuès dans le lot à bord de la voiture de Jérôme. Décollage laborieux puisque nous mettrons presque ½ heure à installer les vélos sur le porte vélo, mais bon. Nous mettrons cela sur le compte de Julien, qui a le cou bloqué depuis quelques jours, ce qui l’empêche non seulement de tourner la tête à droite mais également d’avoir une vision d’ensemble du chargement.
Malgré son handicap, Julien nous propose une trace de JPR31 (encore lui, on ne le remerciera jamais assez) intitulée Magic Hill. Tout un programme, d’autant que Julien a également pris contact avec Vincent, un local qui se propose de nous accompagner à partir de midi pour nous guider sur les traces, locales elles-aussi.
Le trajet se passe tellement bien que Jérôme décide de se tromper de route en arrivant à Cahors pour le prolonger un peu. Nous arrivons donc sur place vers 9h10 et nous venons à peine de descendre de la voiture que nous voyons arriver un autochtone qui s’avère non seulement être au courant de notre venue, mais également se prénommer Yvon et être tout à fait sympathique. Yvon, vététiste de son état, nous explique que c’est Vincent qui l’a briefé sur notre venue et nous commençons à discuter des sentiers que nous avons prévu de prendre. Il semble connaître le coin par cœur et nous indique qu’il a lui-même ouvert plusieurs traces. Ça commence donc très bien, même si Yvon ne peut se joindre à nous pour cause d’un bris de cadre fâcheux… Dommage, pour son cadre d’abord, mais aussi pour nous car, comme nous le verrons un peu plus loin, nous aurions avantageusement profité des services d’un guide local dès le matin.
Nous partons donc assez tardivement mais pleins d’entrain quand même. La température est plutôt fraichouillette d’autant que le vent est relativement présent, mais la première montée vers le château nous aide à nous réchauffer. Nous empruntons le chemin en corniche sous le château qui surplombe le lot. Le paysage en contrebas est magnifique mais il ne faut pas le regarder trop longtemps sous peine d’aller de le voir de plus près avec une vitesse d’approche peu compatible avec la survie de l’être humain moyen. En clair mieux vaut garder un œil vigilant sur la trace car elle est belle mais étroite par endroit et il est interdit de partir à la faute sur la droite. Je me dis d’ailleurs que ce n’aura pas été un problème pour Julien puisqu’il ne peut pas regarder à droite à cause de son cou bloqué mais il me détrompe bien vite : il semble malheureusement souffrir copieusement et son humeur, de coutume si enjouée, s’en ressentira une bonne partie de la matinée. Il serre pourtant les dents et continue en tenant courageusement le cou… le coup, pardon.
Nos premières descentes, la Malhic et la Pénitence, sont fort sympathiques et les montées qui vont avec (rien n’est gratuit en ce bas monde) sont comme le terrain : fidèles à leur réputation, c’est-à-dire bien énergivores. La navigation GPS, dont j’ai la lourde tâche, s’avère ardue et rendue encore plus difficile par le manque de précision du GPS et la multiplicité des singles, d’autant que nous passons plusieurs fois au même endroit ou pas loin. Vous rajoutez à ça un bon tapis de feuilles qui rend les débuts de traces difficiles à repérer et vous obtenez un Julien qui râle et m’engueule copieusement en me qualifiant de «mauvais » et de "nul" toutes les 5 minutes. Mon stoïcisme reste cependant intact malgré ce flot d’invectives et ma grande mansuétude m’aide à voir le bon côté des choses : au moins, pendant ce temps là, il ne pense pas à son mal au cou.
Nous enchainons par le 5 à 7, un single dont l’inclinaison n’est globalement pas dans le bon sens, mais qui nous permet d’aller chercher la montée à l’église de Saint Henry (c’est raide !) mais la récompense vient après avec la descente de la Combel Nègre.
Nous reprenons le 5 à 7 à l’envers (avec la pente dans le bon sens cette fois-ci) puis revenons vers Mercuès où Vincent nous attend. Jérôme insiste cependant pour aller d’abord visiter l’ancienne gare de Mercuès ce qui nous vaudra un petit détour.
De retour au parking nous en profitons pour nous débarrasser de nos protections que nous avons trimballées toute la matinée pour pas grand chose et faisons enfin la connaissance de Vincent, fort sympathique lui aussi, qui nous ouvre bientôt la voie sur son Santa Cruz Tall boy (ça rappellera des souvenir à notre Bien Aimé Président). Après une petite liaison sur la route pour changer de secteur (direction Espère), Vincent nous donne le choix entre une montée physique et technique et une autre plus progressive. Vous me connaissez, rien ne me fait peur et c’est pour cela que je m’empresse de voter pour la deuxième solution avant que mes camarades n’aient eu le temps de se prononcer.
Bien m’en prendra, puisque l’appréciation du côté progressif me laissera quelque peu perplexe. Mais bon, comme disait Einstein, tout est question de référentiel (il n’avait pas dû faire beaucoup de VTT quand même, celui-là). Bref, j’ai déjà mal aux jambes et je pioche copieusement après seulement 700 m de D+. Vincent et Jérôme prennent quelques mètres d’avance alors que Julien reste avec moi par pure charité et nous finissons par arriver en haut de la première montée (Climb à l’homme des bois).
Par contre niveau guidage, ça n’a plus rien à voir : d’abord, mes camarades ont enfin la sensation de suivre quelqu’un qui sait où il va et Vincent, en plus d’être sympathique, est un pédagogue né : il nous présente toutes les éventuelles difficultés ou particularités du terrain et de la trace à l’avance avec force de conseils. D’autant qu’il suffit de le voir rouler et d’essayer de le suivre pour se convaincre que les dits conseils doivent être bons à suivre. Pour ne rien gâter, Vincent nous avoue qu’il passe autant de temps à ouvrir des traces qu’à les rider : quel saint homme !
La suite se passe sur les crêtes de Lalio et le Travers de la Cocote, qui malgré son profil globalement descendant et comme tous les travers du coin, est bourré de relances bien casse-pattes. Une spécialité du coin semble être la reconversion des anciens murets que l’on trouve un peu partout dans la nature : deux options possibles, comme bosse dans le sens de la largeur ou comme single dans le sens de la longueur. Cette deuxième option donne des passages parfois techniques mais aussi très joueurs et ce VTT Muret me séduit particulièrement.
Notons que Julien manquera de se faire percuter par un chevreuil lancé à pleine vitesse et qui passera juste devant sa roue avant. Pourtant, il arrivait de la gauche, il aurait pu le voir venir…
Puis la descente de l’Ogre et le toboggan où je retrouve des couleurs avant de pâlir à nouveau puisque nous entamons une nouvelle montée qui emprunte pas mal de traces en cours d’ouverture par Vincent, ainsi que le peu d’énergie qui reste dans mes jambes.
Il est déjà tard, et nous attaquons la dernière descente, à mon avis la meilleure du jour, avec du flow et pas mal de passage sur les murets : excellente.
De retour à la voiture, nous débriefons avec Vincent (et quelques bières aimablement fournies par Jérôme) puis le remercions vivement avant de prendre congés.
Dernière péripétie au moment de mettre les voiles, la voiture de Jérôme ne veut pas démarrer : batterie trop faible. Heureusement un voisin sympathique (ce doit être une autre spécialité locale) qui avait perçu notre détresse nous dépannera instantanément grâce à un outil magique, le booster de démarrage, dont il nous fera l’article et dont nous prendrons tous les références.
Au final 43 Km et 1057 m de D+ et un grand merci à Vincent pour son guidage, ses traces et sa gentillesse.
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Black Mountain 12/01/2020
- Par JulienF
- Le 13/01/2020
- Dans Rides 2020
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Je m'en serais mordu les c....de pas sortir mon bike ce week-end avec un temps pareil. Marc nous propose un retour dans la Black Mountain. GuillaumeF devait nous suivre sauf qu'il a trop mangé de terre à Lacroix Falgarde milieu de semaine. Il a voulu sauter une triple sous les encouragements sans réussite. On te souhaite un prompt rétablissement tout comme Sylvain qui se remet difficilement avec encore de la rééducation pour son bras.
Marc me récupère à Toulouse après ma soirée anniversaires direction Labruguière. Les températures sont négatives mais on fur et à mesure qu'on monte en altitude, Le thermomètre avoisine les 3 degrés. Arrivés au parking de la cabane à Laurent, les chasseurs nous dirigent expressément vers un parking 800 mètres plus haut. 100 de D+ que je monte pour ma part à la pédale et qui a le don de me mettre de mauvaise humeur. Je rejoins donc Marc et 2 autres véhicules vttistes je précise. Car des véhicules on va en croiser de toutes sortes mais pas pour les mêmes raisons : Une Rave Party était organisée dans la nuit et tous ces jeunes ont encore le sang bien chaud. Ceux qui n'est pas notre cas, nos extrémités sont respectivement congelées. Mais nous avons droit aux encouragements de ces personnes aux yeux globuleux, dont un mémorable "salut les dopés". Je ne dirai rien! 5km plus loin au sommet du Therme l'ambiance est différente...c'est parti pour la 1ère SP, "le goulet" qui va faire l’unanimité sauf pour la batterie de ma Gopro qui résiste mal au froid. Dommage pas d'images sur cette descente. Elle est toujours top et variée, ça jump dans tous les sens en milieu naturel. Yes qu'on a bien fait de venir. Liaison/portage et 2ème SP " la Montaud", bien cassante dans cette forêt du même nom. Le terrain est parfait avec un très bon grip sur de la tourbe moelleuse. On décide ensuite de basculer au col de la croix de fer comme lors de la Randuro du mois de juin via la SP "les Souches". L’appellation est respectée, des sauts de souches qu'on peine un peu parfois à anticiper. On prend un casse dalle express car malgré le soleil, il fait vite froid. On cherche le départ de "la Carbo" nouvelle SP qu'on avait ratée en juin. On a pas mal jardiné, les feuilles dissimulent la trace qui à mon avis est à refaire cette été après un shape. La liaison "les Siouses" nous permet de rejoindre le même col sauf que pour gagner du temps on décide de la quitter pour rejoindre le haut des Siouses. C'est intéressant on analyse le terrain et les difficultés avant de la redescendre mais ça grimpe sec! Cette SP fait aussi l’unanimité(actuellement en chantier sur les 100 premiers mètres). Arrivés à la cabane de Laurent, les chiens sont toujours là, un décrassage de 100 D+ s'impose grâce à nos amis chasseurs nous permettant de rejoindre la voiture. C'est un très bon choix stratégique comme départ(habitué des locaux) qui permet de quadriller la partie haute de la forêt de Montaud sans pour autant se priver éventuellement des SP du bas qui sont "la Locale", "la Resse" ou la fin "des Siouses".
On trinque une Leffe en cette journée encore de pure plaisir. Marc s'accorde ce droit malgré sa nouvelle résolution de l'année...Au final 5 spéciales pour 31km et 1371 D+. Pour ceux qui connaissent pas encore mes terres, allez-y foncez!
See you -
Var décembre 2019
- Par JulienF
- Le 08/01/2020
- Dans Rides 2019
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Je ne pouvais pas rentrer de mon séjour dans le var sans faire de compte rendu désolé Marc ! J'ai pris encore une grosse claque durant 4 matinées de ride. 4 spots que je vais tenter de vous résumer toujours à moins d'une 1 heure de Fréjus Saint-Raphaël :
- Spot 1 Roquebrune
Un spot déjà présenté que je connais un peu maintenant depuis quelques années. Les inondations récentes ont laissé pas mal de traces. C'est assez impressionnant de passer à côté de l'Argens et de voir tous ces arbres emportés par les crues. Certaines SP sont bien ravinées, humides et les passages en motos n'arrangent rien mais les shappeurs du coin font du très bon boulot. J'ai donc pu tester cette année une nouvelle SP la "vv" très belle dans la partie haute, la partie basse étant empruntée régulièrement par les motos elle est à éviter. Sinon la Valdingue tjrs du grand miam plaisir partagé par les locaux. J'ai découvert un joli single de randonnée pour le retour, le ravin de la petite Maurette, c'est mignon. En résumé un spot bien technique, loin d'une ballade familiale! A noter une belle randonnée à faire : le Rocher de Roquebrune c'est ludique quelques mains à poser, des mains courantes et au final une vue à 360 degrés sur les Maures.
- Spot 2 massif de l'esterel
Un spot de randonnée unique. Une nature si bien préservée c'est magique de rouler dans ces paysages qui surplombent la Mer. Côté descentes c'est donc du 100% naturel caillasse rouge rien de très technique mais un terrain qu'on affectionne avec + de maîtrise. 3 descentes "roche noire", "col de l'essuyadou", "mont Vinaigre" et des liaisons où tu en prends plein les yeux. Bref un incontournable, du VTT AM carte postale !
- Spot 3 le Malmont
Encore une chouette découverte ce spot qui partage 3 autres domaines : Figaniere, Baudron et châteaudouble si j'ai bien compris. Ça donne donc un labyrinthe immense ! J'avais survolé avec David en 2017 les lieux et c'était top. Cette fois ci j'ai pu goûté les pistes 100% du Malmont grâce à Jocelyn mon guide local. Le terrain ressemble majestueusement à celui de la Clape avec des sections bien plus longue. Le rêve quoi! Un grand merci à Jocelyn qui paradoxalement préfère rouler sous la pluie las bas(ceux qui est rare) pour + de grip. Une bonne école comme il dit et il n'hésite pas quand il aperçoit la seule flaque rencontrée ce jour là d'y rouler dedans. Dire que nous on l'a fuit sans cesse la flotte et la boue... à méditer
Un spot très sympa avec des combos à l'infini, j'adore ! + De 250 pistes sur Trailforks et encore elles ne sont pas toutes répertoriées.
- Spot 4 Bras
Le rdv est pris avec le groupe Roqnroull Vttband : presque une vingtaine en VTT/VTT AE au départ ! Température extérieure -1 degrés. Au programme 4 SP sur les traces de la cochonduro à Bras. J'ai tellement pris mon pieds que ça en devient gênant, j'en salive encore. Putain que c'était bon ce terrain, une définition pure de l'enduro : des marches (dont une de 2 mètres où Eric nous a fait la démonstration, je suis en admiration totale) des épingles de la mort dans la SP3 pleine pente angle à 15 degrés, des sauts abordables, virages relevés et de belles relances. Un environnement qui me rappelle le Caroux. D'ailleurs on pourrait se coordonner et organiser avec le groupe Roqnroull 2 journée Shuttles à Olargues en fin d'hiver.
Je tiens encore à remercier l'équipe et Yvan qui connait si bien cette belle région. Il est notamment fondateur de l'antenne MBF Var Esterel créé en 2018 et s'occupe du site Roqnroull Vttband.
Conclusion : Encore un good trip! Le rdv est pris fin 2020, voir bien avant...vous vous doutez bien que je ne vais pas renouveler ma licence VTT Muret pour cause de déménagement. Arf si seulement je pouvais ! Les vacances ont toujours une fin, va falloir retourner à la Clape beurkk...
Ça va je rigole vous me manquez les sauvages.
See you
Date de dernière mise à jour : 11/11/2023