VTT MURET
 
  • Albine 16/08/2020

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    « Quo vadis ? » auraient dit nos amis romains… Nous sommes quatre en ce dimanche matin devant chez moi en train de charger nos vélos dans la voiture de Jérôme : Jérôme, donc, qui a eu la bonne idée de suivre sa voiture, OlivierM, qui a réussi à reprendre son vélo à OlivierD, Julien, qui est rentré de ses vacances dans le Var et moi. Quatre oui, mais sans destination puisque les caprices de la météo nous laissent perplexes et plus qu’indécis sur le choix de la destination du jour.

    Après de nombreuses hésitations et de non moins nombreux échanges verbaux sur l’évolution probable du temps dont je ne vous raconte même pas la portée philosophique, après avoir envisagé Ancizan, Lagrasse, Citou, la Lune, Mars… nous finissons par jeter notre dévolu sur Albine. Ça tombe bien, ça fait longtemps que plusieurs d’entre nous veulent y aller et Météo France n’y annonce pas de pluie.

    Direction Toulouse donc puis Mazamet, passage obligé pour rejoindre Albine. Oui, mais voilà, au fur et à mesure que nous nous rapprochons de notre destination, le temps se brouille (« mortecouille ! » diraient nos amis moyenâgeux). Il bruine et le plafond est très bas (est-ce lié à la présence de bretons d’origine dans nos rangs ?). Les prévisions de Météo France seraient-elles parfois imprécises ? Nous sommes donc très inquiets et reprenons de plus belle nos tergiversations sur la  modification éventuelle de notre destination sauf que nous discutons beaucoup, mais comme aucune décision n’émerge, nous nous retrouvons finalement sur le parking à Albine. Ceci dit à Albine, il ne bruine plus et même si le plafond nuageux est toujours aussi bas, nous décidons de tenter le coup : « alea jacta est »  diraient les mêmes amis romains qu’au début.

    Comme il est déjà tard (10h00…), nous choisissons une petite variante à la trace GPS en faisant l’intégralité de la montée sur la piste : 600 de D+ depuis Albine jusqu’au parc éolien. Nous rentrons dans les nuages en cours de montée et le temps est humide et brumeux (on ne voit pas même les pales des éoliennes), mais pas de pluie à proprement parler. Nous laissons aussi de côté les 60 de D+ qui nous amèneraient au roc de Peyremaux puisque de toute façon nous n’y verrions rien, et prenons un petit chemin en travers dans la forêt qui ondule en parallèle de la piste : un régal, le sous-bois est juste magnifique et la brume donne une ambiance fantastique à tous les sens du terme (voir photo ci-dessus).

    Ce petit bijou nous amène à la première descente baptisée « le Poul » : on monte dans l’extase avec un terrain à dominante terre tourbeuse et moelleuse à souhait avec certains passages bien dans la pente et des petits sauts à la faveur des quelques rochers qui passent par là, un grip et des appuis de malade, le tout donnant l’impression d’être 100% naturel. Sur le bas c’est plus sec mais avec un flow exceptionnel et des virages relevés en veux-tu en voilà. C’est beau, rien que d’y repenser, l’émotion me submerge.

    Nous débouchons sur un petit chemin qui suit le ruisseau de Candesoubre où nous arrêtons manger non loin d’un petit trou d’eau idyllique où les truites nagent tranquillement dans l’eau cristalline : nous avons bien envie de les imiter, mais nous avons oublié nos maillots et nous ne voulons pas les traumatiser.

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    Nous repartons donc pour une petite liaison chemin puis piste qui nous amène au départ des spéciales à l’intersection entre la D88 et la route de Sales. Au programme une montée (un peu moins de 200 de D+) par une piste que l’on fera deux fois et deux descentes : la COVID (oui, bon c’est d’un goût discutable mais c’est comme ça qu’elle s’appelle sur STRAVA), bien dans la pente et la Dressounette tout en flow : rien que du bonheur, je n’en dirais pas plus, les mots étant incapables de décrire nos impressions.

    Petite remontée pour atteindre un embryon de spéciale, très courte donc mais très sympathique (la Noiraude) puis nous remontons par la piste pour rejoindre la dernière descente (descente à Loïc, toujours d’après Strava) qui nous ramène sur Albine.

    En résumé 36 km et 1480 m, une nouvelle découverte d’un terrain de jeu fantastique avec un potentiel énorme (bravo et merci à ceux qui l’aménagent et l’entretiennent!), des pistes que nous n’avons pas pu tester (il faudra revenir !) et le tout bien sûr dans la bonne humeur habituelle des Biclous.

    PS : et dire que pendant ce temps là, il y en a qui font de la route…

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  • Tarascon / Col de Grail 02/08/2020

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    Sur une invitation d'Olivier à rejoindre un groupe connu de Plani-Cycles, on se retrouve à 8 sur le parking à la sortie de Tarascon: Olivier, Marc et myself, Sandra et Jean-Mi célèbre couple de vététistes au top, Pascal et Sylvie (en VAE) ainsi que Stéphane. Au menu 40 km et 1500 D+ du genre une grosse montée et on descend. Temps brumeux mais sans pluie parfait en comparaison de la canicule des jours précédents, cela s'est même dégagé ensuite. Un très beau single ondulant (un peu dur à trouver) sur 7 km pour sortir de Tarascon le long de la rivière Vicdessos (<- minute culturelle) jusqu'à Capoulet et Junac et ensuite 15 km de montée sur une route en suivant la rivière Siguer puis sur une piste pour gagner 1000 m de D+: ça se fait assez facilement, pourcentage régulier, en épingle au début donc pas trop monotone (tout en flow quoi comme dirait Julien ha ha ha). Le camarade Olivier a pu voir que le vélo de Olivier M. c'est qd même un camion à tirer.... Arrivé au col de Grail tout embrumé (le col pas nous), petit graillou (forcément) et hop 1000 m de D- d'un coup : de la descente rapide sans grosse difficulté technique, pas de marches ni de caillasse mais bien nettoyée, tout en enfilade, des enchainements d'épingles, un très grand pied, que du flow quoi (cf citation ci-dessus). On a même eu droit au goûter à Lercoul où nous sommes passés c'était la fête du village, nous avons été cordialement invités à déguster le sucré/salé! Pour terminer, retour à partir de Laramade via un single d'enfer, très énergivore car plein de petites bosses et des cailloux partout, un peu pénible au début mais roulant ensuite. Et retour en beauté par le beau single pris au départ et qui nous a pompé nos dernières forces (forcément s'il ondule à l'aller, il ondule au retour, vous me suivez?). Pour finir dignement, une petite bière que nous avons ingurgité tout en flow (cf citation ci-dessus). On reviendra c'est sur, parcours faisable en VAE et pour des candidats pas forcément très techniques.
    Philippe

  • Fabian Bike Center 26/07/2020

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    Comme nous aimons bien Saint Lary et ses environs, et après avoir été conquis par les spéciales enduro d’Ens le WE dernier, Julien et moi avons décidé d’aller goûter au Fabian Bike Centre ce WE. En bon pourvoyeur de traces, Julien nous en avait déjà parlé bien sûr, mais les shapeurs de Joe Bike (location et école VTT à Saint Lary) nous en avaient également dit du bien le WE dernier.

    Je passe récupérer un Julien à l’œil vitreux chez lui à 7h15 et malgré mes efforts pour le maintenir éveillé (musique à fond et en plus, je chante) il parviendra à dormir une bonne partie du trajet. Il faut dire qu’il semble avoir eu un samedi difficile, mais je n’en dirai pas plus… Et nous arrivons sur place sans encombre vers 9h00.

    Bon d’abord, situons le lieu pour ceux qui ne connaissent pas Fabian, c’est juste après Tramezaïgues. Pour ceux qui ne connaissent pas Tramezaïgues, aussi incongru que cela puisse paraître, c’est après Saint Lary, sur la route du tunnel vers l’Espagne avant Aragnouet. Bon, pour ceux qui ne connaissent pas Aragnouet, ça serait bien de se renseigner un peu…

    En plus il faut s’arrêter un peu avant Fabian, au niveau du Pont du Moudang. Petit endroit très joli au bord de la rivière avec plusieurs activités : canoë, mais aussi et bien sur VTT puisque c’est là le camp de base du Fabian Bike Center.

    Alors là déjà ça sent bon, tout a l’air bien indiqué, on trouve un panneau d’information avec toutes les pistes (voir photo ci-dessous) et le fléchage FFC est bien présent.

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     Il y en a pour tous les goûts avec deux vertes (dont une baptisée Draisienne, parce que c’est important d’apprendre tôt), un pumptrack et au programme pour nous 3 spéciales, une bleue (la Goupil), une rouge (la Classic) et une noire (la TNM Trail). A noter que toutes ces pistes ont été créées par Mountain Lines (merci !), comme celles d’Ens.

    Et il y a les montées qui vont avec bien sûr. En fait, la montée plutôt puisqu’il n’y en a qu’une.

    Parlons-en d’ailleurs, la montée en question se fait sur une piste mais qui devient rapidement très raide sur environ 600 m que nous ferons à pied en poussant le vélo, 4 fois. Heureusement la fin de la montée présente des % plus abordables. Chose importante également, la montée se fait essentiellement à l’ombre des arbres.

    Les départs des 3 pistes sont très proches les uns des autres : on trouve d’abord la Goupil (bleue), puis la Classic (Rouge) et enfin la TNM Trail (Noire). Nous décidons d’attaquer par la rouge pour nous chauffer un peu.

    Alors mes amis, comment dire : c’est beau. Déjà le cadre offert par cette foret de montagne est fantastique mais le travail qui a été réalisé sur ces pistes est juste merveilleux : du flow, des bosses,  des virages relevés découpés au rasoir, le tout avec la pente qui va avec une rouge… je pense que j’ai gardé la bouche ouverte en signe de béatitude tout le long de la descente… c’est que du bonheur, même si je sens que la piste a beaucoup plus à donner que ce que mon niveau me permet de lui prendre. Je freine trop, je « m’arrête » dans les virages, je suis trop court sur tout les sauts, mais le shapage est tellement réussi que c’est super bon quand même.

    La rouge (et la noire aussi d’ailleurs) s’arrêtent un peu plus haut que la bleue qui descend jusqu’au point de départ. En fait elles s’arrêtent au pied du raidillon. Deuxième montée donc pour aller chercher la noire, la TNM Trail.

    Ben toujours pareil, quel travail réalisé par Mountain Lines ! C’est un peu plus engagé et technique que la rouge mais rien d’infaisable. Je pense que c’est même moins technique que les noires d’Ens mais le potentiel est là et c’est encore notre niveau qui nous limite, sans pour autant nous empêcher d’en profiter et de prendre un pied monumental.

    Bon, une nouvelle montée et nous allons essayer la bleue. En haut, je dis à Julien que vu le niveau de plaisir pris sur la rouge et de la noire, nous risquons d’être un peu déçus par la bleue.

    Oui, ben tiens que dalle, la bleue c’est du flow à n’en plus finir avec des petites bosses partout, toujours des virages relevés savamment travaillés et avec une vitesse inversement proportionnelle à l’engagement (oui, je sais c’est une expression bien compliquée pour dire qu’on a enfin lâché un peu les freins…). Bref, là encore, nous sommes bluffés et carrément extatiques!

    A ce stade-là, nous sommes déjà comblés et prêt à fonder un culte dévoué à l’adoration de Mountain Lines (oui, je sais j’exagère un peu mais c’est pour dire tout le bien que nous pensons d’eux).

    Après un petit repas au bord de l’eau et un tour sur le pumptrack (dédicace à Sylvain), nous entamons donc une 4ème montée avec dans l’idée de faire un combo première partie de la rouge / deuxième partie de la noire. En effet, à l’instar de leur départ, les tracés des pistes sont relativement proches et permettent le changement de l’une à l’autre à la faveur d’un croisement avec la piste de montée. Deuxième passage donc et déjà, je me sens plus à l’aise et forcément, l’augmentation du plaisir va avec… Quel pied cela doit être avec une bonne connaissance de la piste !

    Conclusion, faut qu’on y revienne. Vite !

    Nous finirons par la piste verte la Good Mood, parce nous voulions tout essayer, et bien pareil avec peut-être 20 m de dénivelé, ils ont réussi à faire un truc hyper abordable pour les enfants mais quand même avec des petits virages relevés et des petites bosses, bref du vrai VTT quoi ! C’est mignon comme dit Julien.

    Voila, vous l’avez compris, c’était très bien. Moi, j’y retourne quand vous voulez.

    Merci encore à Mountain Lines et merci à Julien pour sa toujours agréable compagnie. Quand il ne dort pas.

    23 km et 1230 m de D-.

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  • Ens 19/07/2020

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    Sortie à 4 (OlivierM, Julien, Marc et moi même ) au village d'ENS pour découvrir 3 traces d'enduro. J'inaugure mon nouveau porte vélo on charge les vélos puis direction St Lary selon les envies de Julien qui souhaite nous faire découvrir 3 traces, pas du côté des remontées mécaniques mais juste en face avec le dénivelé positif qui se fera avec nos simples pédales. La journée débute un peu mal car avant d'arriver sur St Lary en repartant de la boulangerie mon nouveau porte vélo vient chatouiller un arbre. Celui -ci se met en travers et par la même occasion casse la patte de dérailleur du Ralon. Olivier nous explique qu'il venait d'acheter 2 nouvelles pattes de rechange qu'il préfère garder à Muret au cas où. Nous décidons de louer un Santa Cruz par contre le gérant du magasin ne souhaite pas le prêter à un bourin. Ca tombe bien sur le podium des bourins je ne sais pas si Olivier est en première place où moi quoi qu'il en soit il est sur le podium.10 h15 avec beaucoup de retard et de tergiversations nous commençons l'ascension jusqu'au village d'Ens en plein soleil à la sortie du village avec un D+ assez costaud nous continuons sur une prairie avec les vaches en premier plan et une superbe vue plongeante sur St Lary. Nous longeons la forêt jusqu'à la O'BRO (il me semble) une noire d'entrée même pas peur. Je vois mes compagnons du jour commencer à mettre les protections les miennes sont bien rangées à la maison je descends à poil. Comme d'habitude Marc nous ouvre la voie et découvre les petits pièges afin qu'on ne prenne pas trop de risque. Les premiers virages en lacets tout en glisses nous donnent le tempo au top certains passages sont assez raides mais tout se passe à merveille . Marc évite de justesse un Otb, Olivier laisse une petite marque sur son vélo de loc car le rocher était un peu mal placé, une sortie tout droit qu'on verra dans la vidéo. Les shapeurs de St Lary sont au top car le travail est magnifique. Certains passages à 45 % un régal. Les petits sauts sur pierrier à la fin ne sont pas exploités car notre guide préfère assurer. Une double qu'on n'a pas fait, gare à celui qui si lance car des petits picots vous attendent si vous êtes mauvais.
    La schistaule deuxième noire tout aussi technique au coeur d'une forêt variée des passages aussi à 45 % et du flow du haut en bas un peu plus facile que la première mais avec la vitesse on peut se pièger. Un passage sur du schiste je présume et taule car il a du y en avoir beaucoup sur divers passage car on peut prendre beaucoup de vitesse avec des telles pentes.
    On termine par la rouge La Classique d 'Ens, du flow du flow et beaucoup de virages relevés du plaisir du début jusqu'en bas envie de lâcher les freins tellement on se sent bien.
    Alors trois pistes distantes de 500m environ mais 3 descentes d'enfer pas identiques du tout et un travail fantastique merci au shapeurs de St Lary .
    Le seul bémol c'est pour ma part ces 3 montées identiques sur route (avec un d+ assez fort vers la fin )sachant que la dernière je suis passé par un chemin pédestre, qui ne monte pas jusqu'au village mais qui m'a permis d'être à l'ombre et avoir pu faire une variante.
    La sortie se termine au bar avec une bonne bière pour clore cette excellente journée.

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Date de dernière mise à jour : 11/11/2023