VTT MURET
 
  • La Piste à Pompe de Sylvain 21/06/2019

    Depuis le temps qu’il nous en parle et que Sylvain aiguise notre curiosité avec son œuvre, voila, ayé, la piste à pompe (ou « Pumptrack » dans la langue de Shakespeare) de Sylvain est opérationnelle et j’ai eu l’honneur et la joie incommensurables d’être le premier (à part le producteur/concepteur/réalisateur lui-même bien sûr) à poser le pneu sur ce nouvel ouvrage, tel Neil Armstrong posant le pied sur la lune le 21 juillet 1969, soit pile poil 50 ans plus tard (oui, bon, à un mois près… on va pas chipoter non plus !), comme quoi les grands évènements se répètent à date régulière.

    Revenons sur l’œuvre elle-même, car en effet il s’agit véritablement d’une œuvre majeure que nous a pondu là Sylvain. Tout d’abord un petit descriptif : il s’agit d’une boucle en bois (en chêne même), construite pour durer, d’une longueur et d’une largeur exactes dont je ne n’ai aucune idée précise (à peu près comme ça, vous voyez ?), constituée de deux lignes droites agrémentées de bosses dont les courbes amoureusement sculptées par le Maître transpirent la sensualité et le flow, et reliées par deux virages relevés opposés disposés de chaque coté, ce qui est plutôt astucieux, car s’ils avaient été du même côté, c’eût été moins pratique pour faire le tour. Comme je sens que mes explications sont confuses, je vous invite à consulter la photo ci-dessous qui devrait éclairer vos lanternes :

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    C’est beau hein ? Et je ne vous parle même pas de l’investissement, humain notamment, que cela a demandé, puisque Sylvain l’a entièrement réalisé seul avec un coupe ongle et une agrafeuse pour seuls outils. Il est fort ce Sylvain.

    « Et comment c’est de rouler dessus ? » allez-vous me demander ! Je vous reconnais bien là, bande de petits curieux : eh bien ça demande un petit temps d’adaptation mais après quelques tours, on parvient à ne plus pédaler dans les virages en gardant quand même assez de vitesse pour ne pas être irrésistiblement attiré par le bord inférieur de la piste. On s’essouffle aussi rapidement, certainement par manque de technique et de débauche d’énergie inutile. Si vous voulez en savoir plus, va falloir venir l’essayer vous-même ! D’autant que Sylvain a déjà des idées d’amélioration et qu’il veut même ouvrir un centre de formation de pilotage chez lui.

    Un grand bravo à Sylvain donc pour cette réalisation, et aussi pour ses grillades de saucisses, chipoulettes et chevreuil, c’était très bon!

  • Sortie Lagrasse du 16 juin 2019

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    En ce dimanche 16 juin je me sentais d'attaque pour poursuivre ma reprise des hostilités. Je lance un post et Marc répond présent. Marc n'étant pas que maitre Yoda sur un vélo il est aussi maitre chanteur à ses heures. Etant engagé à la chasse aux décibels ce samedi soir et donc peu dispo pour finaliser un parcours, c'est donc sur moi que revenait le choix du parcours. Vu que cela fait un moment que je me laisse guider (avec bonheur) par nos deux enduristes j'hésite sur le choix du parcours car je connais leurs exigences. De la caillasse, de la pente avec des virages et des marches plus quelques sauts si possible. Mais maintenant qu'ils ont la "méga cool attitude" je me dis qu'un parcours à l'ancienne devrait lui convenir surtout que je ne suis pas avec le plus radical des deux. Je choisi donc un tour de Lagrasse dans nos chères Corbières. Je vous passe tous les détails mais ce parcours est une succession de montées et descentes plutôt courtes qui s'enchainent plus ou moins bien avec quelques passages que nous qualifierons de pas très fun mais dans l'ensemble c'est plutôt plaisant dans un environnement agréable. On fera de la caillasse, des racines des terres jaunes puis rouges et un single inconnu totalement bouché par la végétation qui nous a bien rayé la carrosserie, à oublier. A signaler une crevaison sur un pneu quasi neuf avec arrachage de crampons. La pose d'une mèche n'y a pas suffit , il a fallu y mettre une chambre à air mais c'est clair le pneu est mort 50 € direct à la benne. A signaler également le nouveau casque de Marc à mentonnière amovible, concept plutôt bien pensé même si la manipulation n'est pas des plus aisée. Sinon à 4 kms de l'arrivée je finis complètement rincé à la limite de la défaillance physique j'ai commencé à voir de jolies étoiles devant moi en plein jour un signe pas très encourageant. Marc étant en pleine "méga cool attitude" et test de son casque il n'a pas émis la moindre remarque désobligeante sur le parcours et a même semblé apprécier la sortie. Pour dire il même proposé d'aller boire un coup avant de repartir. Peut-être que l'attrait de la bière n'etait pas totalement étranger à cette proposition.
    Au final environs 45 km pour 1300 m de D+ sous un grand soleil.

    PS: on a fait quelques photos mais pour l'instant je n'arrive pas a les récupérer mais ça viendra un jour peut être.

    PS de Marc : j'ai récupéré les photos...

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  • Citou le 09 juin 2019

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    Stoppé, bien malgré moi (ou plutôt à cause de ma maladresse), pendant 3 mois où je fus réduit à lire les CR et à participer par procuration à vos sorties je commençais sérieusement à ronger mon frein. Enfin autorisé à me remettre en selle je lance aussitôt un blog sur le forum pour ce Week end. Marc propose Citou, ça me va parfaitement. Départ 07h15 de chez Marc. Alors que nous avons au moins 10 fois chargé nos 3 vélos sur ce porte vélos, impossible ce matin de trouver la bonne combinaison. Apres 25 mn de décalage bidouillage et recherche vaine on déclare forfait pour charger un vélo dans le coffre et les deux autres sur le porte vélos. Y 'a des jours comme ça faut pas chercher à comprendre. Est-ce un signe précurseur que la journée va bien merder? Depart vers 07h45 et sur le trajet la discussion porte sur la possibilité de pluie. Marc annonce pluie jusque 11h00 voit des éclairs menaçants et découragerait une troupe de mercenaires. Julien est plus optimiste, de toute façon il n'ira pas rouler ailleurs quoi qu'il arrive. Perso je m'en fous tellement je suis content d'aller rouler. Sur l'autoroute une envie naturelle m'oblige à un arrêt et bien croyez moi ou pas mes 2 comparses en profite pour aller boire un café du jamais vu. Allez hop on s'est fait une petite pause de 15 mn. Arrivés sur place vers un bon 09h45 c'est gris mais nous ne verrons finalement pas la moindre goutte de la journée. Préparation dans le calme et départ vers 10h00 sous le commandement de Julien. Je m'attendais à ce qu'il attaque par le plus costaud du coin, que nenni, montée par une route régulière suivi d'une descente plutôt simple (une bleu comme il dit) dont jai oublié le nom. Pour la deuxième montée on suivra un petit single bien pêchu qui nous pompera un bon paquet d'énergie me montrant rapidement mes limites. Je paye cash les 3 mois d'inactivité. Arrivé au bout de ce single nouvelle descente assez agréable puis un coup de cul avant de redescendre sur Citou. Ensuite direction le relais d'antenne pour prendre un single un peu plus engagé que je connaissais pas encore. Marc en profite pour aller tâter du caillou et verifier que ses protections sont efficaces. Il s'en sort pas trop mal même si son vélo l'a heurté juste en dessous des genouillères. Pour notre 4 ieme montée en grande partie sur route puis piste on profitera des cerisiers bien chargés en fruits à maturité pour se faire une dégustation des plus délectable. Dernière descente par un single bien pentu et avec de joli virages.
    Je dois avouer que cette sortie s'est faite dans une décontraction rare, je ne sais pas si nos 2 amis avaient abusé la veille de produits illicites mais ils avaient clairement la "mega cool attitude". Jamais je les avaient vus aussi sereins et détendus à en être presque suspect.
    Au final 1100 m de D+ et 30 kms ce qui peut sembler peu mais était largement suffisant pour moi pour une reprise.

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  • Eaunes dimanche 2 juin 2019

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    Trois Biclous avaient prévu de se retrouver aujourd’hui pour une sortie amicale, matinale, dominicale et locale avec comme préoccupation principale, qui appuierait le plus sur les pédales : Laurent, Julien ou moi-même? Mais voila que vers 8h40, alors que je m’apprête à quitter mon domicile au guidon de mon VTT préféré (c’est-à-dire que c’est le seul qui m’appartient, et que donc, c’est celui que j’ai le plus facilement à ma disposition, d’où ma préférence...), Julien m’envoie un SMS dont le laconisme n’atténue en rien le désarroi qui m’assaille à sa lecture : « Forfait ».

    Pour être tout à fait honnête, Julien m’avait prévenu : après une sortie à l’Alaric hier avec son frère, ils avaient décidé prolonger la réunion fraternelle en testant un autre type de descente en soirée. D’où la fatigue bien compréhensible de Julien en ce dimanche matin après de telles émotions familiales.

    Malgré la violence rare de ma déception à l’idée de ne pas pouvoir mettre Julien minable en descente aujourd’hui, c’est avec ma magnanimité habituelle que je lui adresse un message de réconfort et de prompt rétablissement avant d’enfourcher, pour de bon cette fois-ci, mon fier destrier.

    A peine arrivé aux jets d’eau des allées Niel (dont je tiens à souligner l’agrément depuis qu’elles ont été refaites), je vois Laurent pointer le bout de son nez, puis, surprise, également notre ex biclou vétéran Hervé accompagné de son copain Bob. Voila qui s’annonce bien et qui est de nature à effacer ma déception du début de journée.

    Bob est en vacances chez Hervé. Il vient d’un pays situé très au nord de la Garonne dont je ne me rappelle même pas le nom, mais il est quand même très sympathique. Il est venu avec le NAKAMURA AE de sa femme, mais il nous annonce qu’il va rouler sans l’assistance. Faut dire que le Bob, il n’a pas un physique d’éponge, mais plutôt celui sec et altier d’un triathlète d’expérience.

    Nous voila donc partis par nos sentiers habituels : un minimum sur les bords de Garonne pour rallier  Estantens, puis la montée de la Tuilerie pour rejoindre la forêt d’Eaunes où nous profiterons de la capacité d’absorption exceptionnelle du sol pour rouler sur un terrain parfaitement sec : quelques tournicotis dont nous avons le secret pour finir par les 5 spéciales et le retour habituel par les crêtes.

    Bob, restera effectivement la majorité du temps en propulsion animale (ils sont forts ces retraités !) et Hervé ne saignera pas trop malgré nos efforts pour passer au milieu des ronces.

    Bref, un bon moment, 30 km et 550 de D+.

 

Date de dernière mise à jour : 11/11/2023