VTT MURET
 
  • TRANSVESUBIENNE 2019

    Transvesubienne 2019

    3 biclous Olivier M+D+christophe inscrit pour cette transv 2019.
    Une course mythique qui existe depuis 30ans.Une préparation optimale chacun à sa façon les 2 Oliviers par une sortie familiales à Conhliac et moi en solo avec mes enfants lors de leurs courses xco.
    Le départ est donné à Muret vendredi après midi vers La Colmiane (petite station de ski des alpes du sud) La nuitée se fait dans un joli petit village en contre bas de La Colmiane.Le grand jour arrive le prologue du samedi se passe avec une météo clémente un ciel couvert mais pas de pluie.Le principe de ce prologue consiste à faire partir par vague de 20 vttiste afin de déterminer la grille de départ des coureurs le dimanche en fonction de leur chrono
    Le repérage se fait en fin de matinée une piste goudronnée puis une piste plane caillouteuse suivi dans gros raidar de 80m de d+ qui permet l'éclatement du groupe afin que la descente soit plus fluide,Pour cette exercice nous avons un de nos meilleurs descendeurs du club olivier m,
    Départ d'olivier M puis 5minutes après c'est à olivier d puis moi même de prendre le départ,Un départ sur les chapeaux de roue de nos concurrents nous laissant bien avant avant avant dernier de ce groupe,Au bout de 1,5 km sachant que la boucle ne fait que 7 km nous croisons olivier m constatant que son liquide préventif qu'il avait mis il y a 2 ans avait disparu .Toutes nos chances de voir un biclou sur la première ligne de départ du lendemain avait disparu, une année de préparation et un dur entrainement à Conhliac sont partis en fumés,
    Olivier D fini devant moi à environ 1 minute et à environ 6,5 minutes du premier,
    Jour J : Départ 7h pour les vttistes (muscles)et 30minutes après les VAE,Première montée assez dure dû à l'altitude et au froid ainsi qu'un ciel très bas et humide qui nous empêchent de porter nos lunettes,Une grosse vague qui s'étire au fur et à mesure de la montée jusqu'au col de Varaire.Première descente simple mais très collante dü à la pluie de la nuit et aux nombres de vttiste qui ont labourré le chemin .Je pédale à côté d'olivier M et très rapidement je le perds de vu (problème de patte de dérailleur)et continu ma route car avant de partir il était convenu que chacun roule à son rythme .
    Arrivé au premier ravito j'en informe mes coéquipiers par sms comme convenu à chaque ravito pour connaître l'avancé de chacun,Je passe la première porte horaire avec 12 minutes d'avance sachant quelle se trouvait à 18 km et que l'on ne devait pas dépasser 2h30. Facile et bien non car avec la boue et la deuxième descente dans des passages extrêmement caillouteux ce n'était pas si évident.
    Les descentes étaient hyper techniques et cassantes et assez éprouvantes .Je vois très rapidement les limites de mon vélo qui se trouve un peu obsolète vis à vis de la plupart des concurrents et concurrentes (7 filles). Dont une devant moi qui se débrouille très bien dans la caillasse que je suis avec la beauté des courbes qu'elle empreinte, bizarement les 2 oliviers ne me manquent pas . Je poursuis mon chemin jusqu'au pont du Cros 2 ème porte horaire passé avec 45 minutes d 'avance et la pluie commence à tomber doucement mais régulièrement .Premier portage au km 37 et au total 3 ou 4 plus ou moins long mais cela ne me dérange pas.Puis le passage que l'on voit sur les prospectus du Mont Cimat (portage bien sur) Les d+ ( 2676)se font tranquillement et doucement sur de la piste mais la plupart du temps des sentiers plus ou moins étroits avec des cailloux à perte de vue. Lors d'un passage surplombant une combe un vttiste chute de 30m c'était assez impressionnant et flippant . .Les d-(4100) je les trouvent très exigeants difficiles et très techniques qui m'ont obligés à poser pied à terre à plusieurs reprise( même par temps sec) . Les chemins en forêt étaient gras et tout aussi engagés très peu de sentier épineux. Dernier ravito je décompresse et enlève le poids des portes horaires ainsi que mon tee shirt
    et mon coupe vent qui sont trempés et à rincer comme moi. La pause au dernier ravitaillement va durer plusieurs minutes voyant des personnes abandonner si près du but.Et toujours pas de nouvelle des 2 lascars. Je poursuis pour arriver sur les hauteurs de Nice (reste 6 km)avec une pause photo avant de redescendre sur un super chemin gravilloné ,cool jusqu'à Nice ça me va bien.Cela n'a pas duré longtemps on passe par un chemin surplombant Nice pas trop pentu mais à croire que les Nicois ont balancé tous les cailloux qui n'étaient pas rond à cette endroit .Je poursuis mon chemin de croix espérant arriver bientôt mais la Transv se mérite car jusqu'au bout c'est super exigeant.
    Finalement nous arrivons avec 5 minutes d'écart les 2 oliviers on fait la course ensemble et on pu s'aider mutuellement mais ils ont bénificié d'une assistance technique (purge tige de selle+lubrification de la chaine révision du vélo bref la total grace au stand de chulanka et tout cela pendant la course (hors zone de réparation) j'ai déposé une plainte au niveau de l'organisation de course pour fraude,Lol. Et heureusement qu 'on n'a pas fini les derniers 6 km ensemble car j'étais à la ramasse à la fin et eux ils en voulaient encore.
    Lors d'une course comme celle-ci heureusement qu'il n'y a pas trop de VAE car ils croient qu'ils ont la priorité sur nous (les petits muscles) et cela m'a obligé à poser pied à terre à plusieurs reprises,ils sont vraiment génant et certain chiant.
    Bref bénévoles au top ravito aussi organisation aussi mise à part l'arrivée sur la promenade des anglais rien à redire.
    Car dans le package nous n'avons pas vu d'osthéo et les douches froide en pleine air sur les galets en bord de mer, aucune intimité( vu sur la mer ainsi que sur les badauds ) et après 10h sur le vélo une douche bien chaude pour enlever cette boue aurait fait du bien.
    Une belle expérience avec les oliviers ainsi que l'ambiance entre participant était très bonne,
    Un super week end à refaire mais en plusieurs jours car pour moi et mon vélo 4000 D- en une journée c'est beaucoup.

     

    Lire la suite

  • Enduro de Montoulieu 2019

    Enduro de montoulieu 19 05 2019 26

    Annonce importante : recherche de biclous sauvages pour une reconversion active dans l'enduro. Il faut s’être cassé une fois la clavicule pour aptitude. Marc et Sylvain c'est déjà fait (on ne dira pas comment). Moi pas encore mais ça devrait pas tarder.
    Je vous le dis, on frise l'excellence ce dimanche à Montoulieu sur des pistes purement shappées et une étape bien physique à l’ariégeoise. Inscrit avec Marc depuis + d'un mois nous étions impatients de cet événement à savoir l'enduro de Montoulieu 1ere édition, épreuve du trophée enduro des Pyrénées. Sauf que voilà les prévisions météo pour ce week end sont calamiteuses. J'ai dû ouvrir mon appli météo 20 fois par jour cette dernière semaine. On décide d'aller "tâter" le terrain sur place quand même, direction Foix il pleut! J’aperçois à travers le pare brise une éclaircie sur les Pyrénées et passé le tunnel, le temps se dégage partiellement. Arrivé au parking on récupère nos plaques et nos ordres de passage avec un délai à respecter pour chaque liaison. C'est ma 2ème participation à une compétition d'enduro, le principe est toujours le même, seules les descentes sont chronométrées. Un départ toutes les 30 secondes par ordre de numéro de plaque (nos plaques sont les 85 et 86 sur 100 au total). On s'équipe coudières, genouillères, casque intégral, dorsale : que j'aime ce moment! Briefing à 7h30 pour un départ groupé à 7h45. C’est parti, on suit l'ouvreur sous une pluie fine, pluie qui va stopper 45mn après et durant toute la journée! On est tous en avance lors de la 1ere liaison ce qui ne va plus être le cas dans les 4 suivantes. L'organisation a du corriger les portes horaires car seul une quinzaine étaient dans les délais. L'attente pour le départ de la 1ere spéciale me glace le sang et toutes les extrémités. Marc s'élance juste avant moi et je ne vais jamais réussir à le rattraper, je finis la 1ere spéciale dans un état complètement rincé tétanisé, je m'effondre. Il va falloir se rendre à l'évidence, JulienF aujourd’hui tu vas souffrir dans les montées et dans les descentes tu vas devoir t'économiser. Encore un événement important où j'ai un pépin physique! Sous antibiotique depuis 10 jours et quelques globules rouges en moins suite à multiples prises de sangs! (rien de grave me dira mon médecin on sait pas ce que j'ai eu!). Marc va me donner des coups de boost dans les liaisons et les encouragements des bénévoles dans les spéciales vont me faire oublier la fatigue. Le terrain, lui, est magique, quelque peu glissant dans les racines et rochers mais la terre épineuse ne colle pas. Ces pistes tracées par l'Ariegenduro dans ce milieu 100% naturel c'est l'extase au pilotage. Quel plaisir, ce flow incandescent te réchauffe ton âme!  C'est the spot, franchement tout y est et tout passe nickel : les courbes sont parfaites, les virages relevés te font prendre de la vitesse, le vélo prend appel tout seul sur les sauts, les relances sont douloureuses mais te font monter l’adrénaline notamment dans la partie basse sapin puis la partie haute. La full toboggan**** est un must inépuisable et porte bien son nom, Seigneaux et Montoulieu + courtes et + rapides. 5 spéciales donc où Marc va me mettre + d'1 mn dans les dents à chaque fois, il finit 50eme au classement général. Maître Luquet comme on dit, félicitations. Je finis 69ème donc pas dernier! Sur 82 au total après les abandons et hors classement des VTTAE.

    Au final 38km 1750 de D+ et une 6ème spéciale dans le gobelet comme dit Marc. Je tchin avec toi Marc, à la santé de tous les participants, les organisateurs et bénévoles pour cette journée qui rentre largement dans le top 5 de mes + belles sorties Enduro de ma vie!
    See you

    Enduro montoulieu 19 05 2019 9

    Lire la suite

  • Rando familiale à Conilhac 12-5-2019

    Conilhac 12 05 2019 2

    Nous partîmes de Muret à trois Biclous Sauvages, Olivier D, Marc et Laurent, et nous rejoignîmes Olivier M et son pote Nico à Conilhac Corbières, tous deux affublés d'un magnifique YT Jeffsy (un chacun) et d'un camping-car (un pour deux), arrivés avec eux la veille. Nous fûmes accueillis fraîchement, d'abord par une petite bise matinale, mais aussi et surtout par la défaillance de nos deux camping caristes susnommés qui ne prirent même pas la peine de nous confectionner une quelconque boisson chaude à base de caféine, ni même de théine, sous  le prétexte, certainement fallacieux, que leur réserve était fort dépourvue suite à une semaine de vacances, dont on doute d'ailleurs qu'ellles fussent fort méritées. Pour couronner le tout et accentuer notre courroux, Nico, le copain de Olivier M, nous annonça, de but en blanc, qu'il n’avait pas fait de vélo depuis 4 ans et demi. Marc faillit tressaillir et nous fumes tous fort désappointés à ces mots-là. D'autant que nous n'avions pas prévu les petites roulettes pour mettre sur les côtés (des vélos, cela s'entend), et surtout que nous étions tous venus avec la ferme intention de ne pas faire moins de 84.5km et 6743m de D+. Comment allâmes nous faire? (celle-là, elle vous est offerte par un hors série du Bescherelle intitulé "Usages abusifs du passé simple, les pièges à éviter.").

    Nous commençâmes par les bases, nous montâmes sur nos vélos respectifs et nous appuyâmes sur les pédales toutes aussi respectives, avec plus ou moins de respect. Et ce fut l’extase. Les vélos se mirent  à se mouvoir et le miracle de la technologie vélocipédique nous propulsa par une force venant de l'arrière et allant vers l’avant à l'assaut des superbes singles du plateau de Lézignan. Nous tournâmes à gauche, puis à droite. 2 fois. Ensuite nous montâmes et par la suite nous descendîmes. Et ceci  à moult reprises et de façons successives. Dans un sens puis dans un autre et inversement.

    Par acquis de conscience, et dans un souci de perfectionnement de notre pilotage, nous n’hésitâmes point à repasser plusieurs fois aux mêmes endroits, Olivier D tenant absolument à vérifier que les marques faites par ses propres pneus correspondaient bien à ces fabuleuses trajectoires mentalisées plusieurs semaines en avance durant de terrifiantes rêveries nocturnes sous l’emprise de plusieurs substances psychotropes. Cette stratégie pourtant fort louable fut malheureusement perturbée par la maladresse de Olivier M (intentionnelle ou pas, nous ne le serons jamais) qui l’amena à rouler dans quelque matière fécale ce qui rendit sa trace, certes plus facile, mais aussi, et surtout, beaucoup moins agréable à suivre, à part pour quelques mouches peut-être.

    Nico s'arrêtât au premier tour pour nous préparer un copieux cassoulet à notre retour de la seconde boucle. Finalement, nous achevâmes la seconde partie avec 36km et 850 de D+ au compteur... Il faut mentionner tout de même que les 2 Olivers étaient venus pour peaufiner l'ultime touche à leur préparation physique et mentale commencée depuis de fort longs mois en vue d'une éventuelle participation à la Transvé. Quel ne fut pas notre désespoir lorsque à l'arrivée, point de cassoulet. Nico n'avait pas trouvé de lingots tarbais ce qui, à la rigueur, aurait pu être pardonné mais bien plus grave, et qui pourrait tomber sous le coup d'une condamnation pour non-assistance à personne en danger de déshydratation mortelle suite à la violence des efforts consentis plutôt, point de bière non plus. Nous nous séparâmes sur ce constat. Et devant le refus obstiné de Olivier D de s’acquitter de la rédaction du compte rendu de cette rando, Marc et moi-même, décidâmes d’une rédaction collégiale de celui-ci sur le trajet de retour avec la retenue, l'objectivité et la bonne foi légendaire qui nous caractérisent tant. Nul doute que la prochaine fois, certains sortiront leur plus belle plume pour ne plus se faire rouler dans le goudron et les plumes (justement).

    Conilhac 12 05 2019 1

     

    Lire la suite

  • Trausse 05/05/2019

    Deux biclous (Julien et moi-même) ainsi qu’un extérieur aussi habitué qu’électriquement assisté (Fred) pour cette sortie.

    Les pluies de la veille, les températures frigorifiques au petit matin et le vent soutenu me poussent à convaincre mes camarades du jour d’abandonner leur idée de rando «Crabo de Nore» pour nous replier sur Trausse et nous partons sur la trace faite en novembre dernier avec Sylvain et Laurent.

    Malheur à moi car nous ne sommes pas encore arrivés sur place que Julien râle déjà dans le camion (de Fred puisque c’est lui qui nous véhicule depuis Toulouse) à l’idée de faire une rando «cross country»… Les premiers tours de roues n’arrangent rien puisque j’aurai droit à un flot incessant de bougonnerie narquoise avec pour principal sujet la «rando familiale» que je lui impose et pour principal vecteur une mauvaise foi qu’on ne rencontre guère que chez les belles-mères. C’est vrai que vu son débit de parole, Julien n’a pas l’air fatigué. Ce qui n’est pas mon cas puisque cette ambiance maussade me fatigue vite. Le début de la trace est donc quelque peu longuet.

    Après la première boucle, on choisit alors de couper pour monter directement sur les hauteurs via la carrière de marbre. La descente qui s’en suit permet de rattraper quelque peu le coup même si elle ne fait pas jeu égal avec celles que nous avons pratiquées lors de nos récentes sorties plus typées enduro.

    Qu’à cela ne tienne, et pour pimenter un peu la chose, je profite, d’un échange verbal avec Julien qui me suit, et à qui j’adresse de nouveau la parole, pour taper le pied gauche sur une racine, passer par-dessus mon guidon et m’affaler lourdement sur le côté et le bras droits deux mètres plus bas au pied du raidillon pourtant sans difficulté que je m’apprêtais à descendre les doigts dans le nez et les mains dans les poches deux secondes plus tôt. Bilan, souffle coupé sur le coup, l’ongle du gros orteil gauche fendu (c’est toujours agréable) et le côté droit de mon corps qui me rappelle encore au moment où j’écris ce compte rendu que, si il était moins lourd, ça ferait moins mal.

    Nous finirons en suivant plus ou moins la trace de Trausse 2018 (enfin, je crois). Au final 47 km et 1230 m de D+.

    Et pas de photo car, pour bien commencer la semaine, j’ai perdu mon portable lundi…

 

Date de dernière mise à jour : 11/11/2023