VTT MURET
 
  • Alaric 28/04/2019

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    Lors de cette 9ème édition de Cap sur l'Alaric 2019, les précipitations ont rendu le terrain glissant, beaucoup de monde sur place malgré tout dont OlivierM et votre rédacteur Christophe. Alerte Fake! ça aurait pu mais non, faux départ de CR.

    Nous y sommes retourné une semaine après mais cette fois ci en duo avec Marc et votre serviteur JulienF. On croisera aucun vtt, juste quelques traileurs. La météo est good, terrain super sec mais du Zef. On s'est une nouvelle fois orienté dans le cœur du massif contrairement à la rando annuelle. 3 montées à l'antenne dans les cuissots pour rider des classiques et une découverte /création la DH Fischer Man!
    Je tiens à préciser direct la fragilité de Marc lors de cette journée : Marc est fébrile. Serais-ce mon envolée, ma courbe ascendante de progression qui te mine? les chiffres sont là et sont disponible publiquement sur Strava...ha! Et encore il n'a cessé de me ralentir dans les montées(tout le monde le sait déjà) mais surtout dans les descentes. Mais que va t-il te rester Marc, le prix littéraire peut être...essayons de relativiser, tu n'as pris que 4mn dans les dents sur la première spéciale. J'ai créé le segment "DH Fischer Man" qui n'existait pas encore sur Strava. Une descente toute fraîche derrière l'antenne qui marque les esprits, je cite Marc: "elle est pas très roulante, elle est trop raide, tu te rends compte si je tombe dans les cailloux"(on aperçoit la draille sur la photo dans les éboulis).

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    Très bien marc tu préfères du flow, allons sur l'os du jambon. Après cette simple formalité de franchissement on opte pour une 3ème variante, celle de la cap sur l'Alaric. Mais lâches ces put...de freins Mr Luquet! j'obtiens là malgré lui 2 couronnes sur la DH Mourel Redon et Fumade 2015. Plus haut le Roc gris nous sourit mais Marc en profite pour me ralentir encore et reste devant d'une seconde. Son motif : trop de vent, il faut rester prudent tzzz...Pause fouet(catalan) avant de grimper le GR via le château de Saint Pierre puis la piste pour la 3ème fois jusquà l'antenne. On va suivre la fin du programme du 60km de cap sur l'Alaric, c'est à dire le début de la descente sur Montlaur puis variante pour rejoindre la piste du GR sans descendre au village. Une bonne option pour récupérer la combe migère sauf qu'au grand désarroi de Marc, la trace grimpe 1km plus haut pour aller chercher la combe du gravier. "(.......) il reprend son souffle, cette piste elle est horrible, je veux plus jamais l'emprunter, elle est nulle trop raide trop de cailloux, j'ai du pousser le vélo, aucun plaisir". Ah bon Marc? jetons un œil sur Strava: segment le Quillet 1,12km 12% 134 de D+. Ah oui je t'ai mis 3mn (tient, je suis devant OlivierM aussi hihi), je suis le diable. Bon aller, tu vas nous chercher quoi encore dans la combe du gravier pour casser le rythme? et bim une crevaison qui stoppe net mon élan!

    Je ne lirai aucun commentaire sur ce CR, je compte gardai mon arrogance et préserver ma supériorité, sans rancune...Un très joli ride en ton compagnie, merci pour ton invitation et pour cette savoureuse Leffe à l'arrivée au parking. La glacière est donc désormais un nouvel équipement obligatoire pour la pratique de l'enduro.
    See you les benjamins.

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  • Endureaunes 20 04 2019

    Eaunes 20 04 2019

    Si vous voulez savoir ce qui se cache derrière ce titre incongru, vous allez devoir supporter une fois de plus la prose ampoulée du rapporteur du jour, c’est-à dire bibi.

    Eh bien, sachez tout d’abord que ce titre aurait fort bien pu être complété par le sous titre suivant : « On a débloqué Julien ». Vous pouvez donc vous féliciter d’avoir échappé au pire puisque le sous-titre en question, loin de lever le voile sur la signification du titre initial, n’aurait apporté que confusion par les interprétations plus ou moins heureuses qu’il aurait pu susciter.  

    Revenons plutôt aux origines de la sortie du jour : la météo étant incertaine dimanche, y compris vers notre refuge méditerranéen habituel, je proposais à Julien d’avancer notre sortie généralement dominicaine au samedi, météorologiquement beaucoup plus clément, ce qui présentait également l’avantage non négligeable de libérer notre planning du dimanche pascal afin de nous consacrer pleinement à la chasse aux œufs.

    Je proposais également de localiser notre sortie dans la forêt d’Eaunes, et ce malgré le désamour récent dont nous avions fait preuve à son égard, au profit, il faut l’avouer, de merveilleuses contrées voisines plus propices à l’enduro.

    Afin de remporter l’adhésion dudit Julien, fort attaché à la pratique enduristique précédemment citée, je lui promettais une sortie pédagogique à thème avec pour ambition de nous faire travailler les sauts et, si possible, de nous faire progresser dans ce domaine où nous ne brillons pas vraiment tout à fait. Pour préciser le contexte, il faut noter que suite à quelques réceptions de saut hasardeuses qui avaient contraint Julien à  éprouver le doux contact du terrain Eaunois, celui-ci nourrissait à l’égard de ce dernier une rancune certaine doublée d’une appréhension  limite pathologique à l’approche d’une bosse.

    Je dois également avouer que j’avais moi aussi la secrète ambition de passer outre ma peur et de m’attaquer à certaines bosses doubles, mais aussi de sauter « la marche » et « le road gap » (qui se trouve être en fait un track gap). Et c’est donc fidèle à ma témérité légendaire que je me présentais Allées Niel avec une tenue digne du championnat du monde de DH : casque intégral, genouillères et dorsale. Comme quoi, le manque de confiance en soi peut pousser à des comportements étranges…

    Deux autres biclous, Laurent et Christian s’engageaient également à nos cotés, mais avec un équipement beaucoup plus sobre et conforme à nos standards habituels.

    Passons sur le bonheur indicible de pédaler en montée avec un sac à dos agrémenté de 23 kilos d’équipement de protection ou de trimballer le dit équipement sur le dos et  la tête, et la surchauffe ainsi occasionnée chez le Vttiste (si je tenais l’empaffé qui a dit «en avril ne te découvre pas d’un fil ») et concentrons-nous sur le sujet du jour : les sauts.

    Nous attaquons tout d’abord par du facile pour nous mettre en confiance en profitant honteusement des récents aménagements réalisées côté ouest de la forêt  par notre bienfaiteur anonyme, et dès les premières bosses, nous sentons Julien reprendre confiance, comme en témoigne le sourire qui s’affiche alors sur son visage. Convaincu qu’il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud (c’est mon côté forgeron), je mène alors notre petite troupe vers nos spéciales habituelles sur le versant Est de la forêt. Nous attaquons par la DH du Régas (ou « entre les arbres »)  et nous attardons longuement sur les trois dernières bosses que nous referons plusieurs fois. Pendant que Julien s’épanouit (comme son sourire d’ailleurs), Laurent nous fait limite du refus d’obstacle sur la dernière bosse. Nous pensons un moment à l’achever sur place tel un pur-sang blessé (le poney club n’est pas loin) mais il finit par sauter et nous décidons donc de lui laisser la vie sauve.

    Nous passons ensuite à la DH Skwal avec ses petites doubles et ses marchounettes. Là encore, on sent le Julien reprendre confiance, ce qui se traduit par l’expression appuyée de son enthousiasme qui a le don de propager la bonne humeur dans notre petit groupe. J’en profite pour tenter quelques doubles qui me résistent encore avec plus ou moins de succès, mais la solution commence à montrer le bout de son nez : il faut avoir assez de vitesse, oublier l’appréhension inutile, et ça passe crème (comme disaient  les jeunes il y a dix ans).

    Dh de la Grange : mon premier challenge avec le track gap. Nous partons du haut et sur la première double j’entends Julien, qui me suit, s’étonner de la sauter. Le même Julien ne se fait pas prier pour passer allégrement le saut sur la souche avant le gap. D’ailleurs, c’est bien simple, maintenant, il veut  tout sauter ! Comme quoi c’est dans la tête : on sous-estime souvent le côté psychologique dans le développement moteur du VTTiste. Pour moi, c’est l’heure du gap et de l’appréhension… Je me lance une première fois : trop court. J’atterris sur le peu qui reste (heureusement) de l’atterro : pas assez vite mon fils. Deuxième essai, je prends plus de vitesse : c’est mieux  mais ce n’est toujours pas assez. Je m’arrête là mais il faut que je travaille cette p… d’appréhension qui finit par être plus dangereuse qu’utile.

     

    Direction « La Marche » (DH Gap sur strava) : cette marche que nous roulons d’habitude mais qu’il semble tout de même plus opportun de jumper… Ben finalement c’est effectivement  bien plus agréable et plus facile avec un petit saut. Encore une fois, p…. d’appréhension !

    Il est temps de prendre le chemin du retour, surtout que Julien, décidément euphorique, nous promet une bière chez lui. Retour donc par la DH Skwal, la remontée « champ ruisseau », Jouliou et les crêtes jusqu’à Muret et l’accueillante  et rafraichissante terrasse de Julien.

    Merci à Christian et Laurent pour avoir supporté nos interminables et répétitives haltes pour que Julien et (surtout) moi puissions nous équiper et déséquiper de nos protections. Bravo à Julien pour avoir su surmonter son appréhension et merci aussi à lui pour son enthousiasme toujours aussi communicatif.  

    Merci aussi au shapeur anonyme sans qui nous n’aurions pas ces opportunités.

    Au final 33 km pour 630  de D+ en un temps que la décence m’interdit de préciser ici.

    PS : je concours pour le plus long et le plus indigeste Compte Rendu d'une sortie à Eaunes. Je pense que j'ai mes chances...

  • Black Mountain 14/04/2019

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    Et pan! quand tu t'attends pas à passer une journée d'extase dans la Black Mountain. Marc et moi même avons été balayés. Un ride délicieux sur un terrain juste parfait avec un grip de malade!
    C'est la reprise pour ma part après 1 mois de repos forcé. Et donc l'ouverture de la saison printanière direction Labruguière pour une nouvelle session enduro. Vous l'avez surement remarqué, ces temps-ci je m'oriente quasi exclusivement sur cette discipline. En mode détente sans aller chercher de grosses performances, je suis complètement fan de cette pratique et de cet état d'esprit. Mais ne m'en voulez pas svp pour cette emprise de l'enduro, ça vous pend au nez à tous!
    Résumé de notre journée : au départ de Caunan Engelis alt 304m on grimpe pour la première fois la liaison "les Siouses" jusqu'au sommet alt 950m. Mmm ca sent bon, les sapins sont là! On s'équipe, un tronc d'arbre fait office de banc. Tout est bien pensé, les liaisons en concassé 0.20 sont bien balisées et les spéciales sont shappées aux petits oignons pour un max de flow. Les Siouses c'est delicious, un régal! 2ème grimpette cette fois-ci au Therme Noir alt 1031. Dur dur physiquement mais de quoi se rassurer si les calculs sont bon ça fait déjà 1400 de D+ en 26km. Plus de douleur au genoux, désolé OlivierD, je ne te vendrai pas mon SP! Quel bonheur ce bike et cette Pike. Chantons ensemble "qui n'a pas de Pike n'est pas Mure-tain".
    Au départ de la 2ème spéciale, sur qui on tombe, Yannick le président de l'association Black Mountain Riders. Un passionné très actif qui nous fait partagé ce spot. Il nous raconte les origines du projet, la création de ces pistes officielles qui ne fut pas de tous repos. La difficulté de convaincre les élus locaux, l'obtention de subventions et la cohabitation avec les chasseurs. C'est pas facile mais il reste très motivé, et l'association va organiser fin juin une première Randuro. L'occasion de découvrir ces pistes mais aussi d'en ouvrir des nouvelles. A vos agendas!
    On se quitte après Mountaud pour aller chercher une troisième et nouvelle liaison/portage plus courte. On opte pour "le Goulet" qu'on connait bien, descente en bobsleigh agrémentée par des sauts dans la roche. Jump Jump Marc :

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    Cette spéciale est entamée sur 100m actuellement par les bûcherons grrrr mais rien de grave. Elle s’enchaîne ensuite avec "la Resse" ou "la Locale". On prend la Locale dans son intégralité. L'extase au pilotage, je suis Marc qui ride comme dans un Half Pipe, d'un talus à l'autre. Magique, un moment 5 étoiles, quel ride...check Marc!

    Au final 43km 1650 de D+, 4 spéciales mais pas de troquet ouvert dans le coin pour la bière. Marc me rappelle à l'ordre de mon choix musical sur le trajet du retour. Supertramp c'est bien mais écoutons plutôt le dernier album de Shakaponk stp.
    See you

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  • Rando Trespoux du dimanche 14 avril

    Et donc nous nous sommes retrouvés deux Olivier D. et moi-même pour représenter dignement le VTT Muret à cette rando. Parti la veille comme d'hab, le menu du soir a été: apéro et test des nouvelles bières de Grimbergen avec une petite flambade, pâtes au gruyère de Savoie, superbe clafoutis aux cerises fait par moi-même (600 g de cerises, 40g de beurre 1/2 sel, 100g de farine,25 cc de lait, 70 g de sucre et du sucre vanillé. Beurrez abondamment le moule et cuisson à 210° pendant 10 mn et 20 mn à 180°). Pour le reste j'ai été félicité par Olivier parce que je ne ronfle pas contrairement à Olivier M parait-il. Pour le reste, j'ai fait le 60km et 1850 D+ à 11,2 km/h de moyenne et Olivier a fait la même moyenne mais sur le 80 km et 2500D+. Il nous a semblé qu'il y avait un peu plus de pistes que l'année dernière mais bon on s'est payé un bon entrainement.

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Date de dernière mise à jour : 11/11/2023